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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 03:47

 

 

 

 

Opalegnan.-tipoye--3-JPG.JPG

le boziziste Me Opalagnen député KNK de Mongoumba, se fait fièrement ici porter en tipoye

 

 

OUBANGUI PERSPECTIVES

 

 

LA BOZIZIE, UNE COUR PEUPLEE DE BOUFFONS

 

Bonne nouvelle !

 

L'Assemblée Nationale ou, plutôt, l'assemblée familiale de la République Centrafricaine a repris ses travaux.

 

Elle a même trouvé des solutions originales pour  engager résolument le pays dans la voie de la démocratie et du développement : la création d'un Sénat et la mise en oeuvre d'une politique de décentralisation.

 

Qui peut en douter ? Tout le monde sait que disposer d'un vrai parlement avec deux chambres est une nécessité vitale dans un pays où tout pose problème : manger, se loger, se vêtir, se soigner, se déplacer, s'instruire, avoir de l'électricité ou de l'eau potable, etc.

 

Ces « EXCELLENCES » et ces « HONORABLES DEPUTES » débordés de travail ont, à n'en pas douter, besoin du renfort « D'AUGUSTES SENATEURS » dispensateurs de lumières et appartenant à cette Haute Chambre qui rendra plus efficiente l'élaboration de lois dont les bienfaits immenses pour le cadre de vie des Centrafricains ne pourraient que s'en trouver accrus.

 

Par ailleurs, comment peut-on un instant s'imaginer la République Centrafricaine sans une fonction publique territoriale confiée à des féodalités locales aux privilèges exorbitants et complétant fort utilement une fonction publique nationale déjà bien structurée, dotée de moyens importants et d'une efficacité qui n'échappe à personne ?

 

Qui a dit qu'il n'y avait ni État ni administration en Centrafrique ?

 

Les fonctionnaires territoriaux issus de la politique de décentralisation pourront au moins soulager la fonction publique nationale de ses nombreux fardeaux, notamment les nombreuses années d'arriérés de salaires.

 

On reconnaît là toute la subtilité de l’acception très particulière de la générosité et de l’humanisme selon BOZIZE et sa cour.


Il est de sagesse populaire que, de même que le chemin à deux paraît moins long et moins pénible, le malheur à deux devient plus supportable et la misère à plusieurs moins voyante et plus acceptable.

 

Trêve de plaisanteries !

 

Chers compatriotes, les Centrafricains peuvent tous les jours se rendre compte que BOZIZE a édifié autour de lui une cour à la fois fantasque et fantasmatique peuplée d'histrions de génie. Mais la scène qui se déroule sous les yeux écarquillés de l'opinion internationale ne fait rire personne, car elle se joue au détriment et au mépris de millions de vies embarquées malgré elles dans un drame aux profondeurs insondables.

 

On est atterré devant tant d'inconscience et d'irresponsabilité.

 

BOZIZE et les siens, munis d'oeillères, n'ont toujours pas compris que la politique est une chose sérieuse.

 

Est-ce vraiment raisonnable de penser qu'en dépit du délabrement et de la paupérisation généralisés, d'un Etat désarticulé et d'une administration dépareillée et embryonnaire, l'urgence en République Centrafricaine serait l'institution d'un Sénat et la mise en oeuvre de la « grande idée » de la décentralisation ?

 

Les promoteurs de ces plaisanteries ont-ils seulement conscience des implications financières matérielles et personnelles d'une décentralisation ? Savent-ils même de quoi il s'agit ?

 

Si on peut encore, avec beaucoup de pincettes et en se bouchant le nez, voire une démarche politique dans ce chaos de la pensée du même nom, il n'y a aucune peine à constater que celle-ci tend désormais vers moins l'infini.

 

Le plus triste pour les Centrafricains qui ne méritent pas un tel sort, est que le ridicule de ces personnes malfaisantes qui ne doivent leurs fonctions et mandats qu'à une cooptation clientéliste et tribaliste, pollue l’image de notre pays. Ces grossiers personnages semblent, le plus sérieusement du monde, convaincus d'impressionner par ces trouvailles qu'ils doivent juger révolutionnaires.

 

Devant tant d'enfantillages, de niaiseries et d'inanités, on est tenté de s'écrier :


BOGANDA REVEILLE-TOI, ILS SONT DEVENUS FOUS !


Centrafricaines, Centrafricains, prenons garde que BOZIZE et les siens n'organisent un incendie géant qu'ils proposeraient au pays, sourire aux lèvres, comme un brasier salvateur !

 

Latillé le 3 mars 2013

 

Maître Ignace OUNDA-MEYBI

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 02:28

 

 

 

Yangouvonda Bozizé F

 


http://www.centrafriquelibre.info   le 04 mar 2013

 

«  On ne décide pas de devenir chef de l’État, on décide d’en finir avec telle ou telle forme de brimade, d’exploitation, de domination. C’est tout «  vivre Africain, pour vivre libres et dignes »dixit Thomas Isidore Sankara, président fondateur du Burkina faso.

 

Dans deux semaines, c’est à dire le 15 mars, Bozizé fêtera l’anniversaire de sa dixième année d’accession au pouvoir par les moyens que l’on sait. Depuis dix ans, en dépit de la légitimation de son pouvoir par des élections jugées non transparentes, Bozizé s’est toujours obstiné à organiser des festivités pour commémorer cette prise de pouvoir par la force. Mais cette fois la donne a changé.

 

Le pouvoir de Bozizé a bigrement vacillé et montré ses limites devant la planète depuis l’attaque de la coalition Seleka qui contrôle toujours plus de la moitié du territoire centrafricain. Le président centrafricain s’active actuellement à préparer une contre-offensive en lieu et place des accords de Libreville qui ont amputé une grande partie de ses prérogatives.

 

Après dix ans de pouvoir sans partage, la RCA a reculé de plus de 30ans au point de ne plus avoir des institutions solides. Les frontières du pays sont devenues des passoires, transformées en lieux de trafics d’ivoire et des ressources naturelles entre les bandits étrangers de grands chemins et des complices locaux.


Bozizé en voulant coute que coute devenir président a pactisé avec le diable et les conséquences parlent pour elles-mêmes. La déliquescence du pays est donc née de l’acharnement d’un homme de surcroit nul avec des limites intellectuelles avérées, de sa volonté à devenir président et de mourir au pouvoir.

 

Comment comprendre qu’après avoir réussi son coup d’État, Bozizé ait  maintenu une centaine de soldats d’élites Tchadiennes au sein de sa protection rapprochée? Il y a sans doute une clause sécrète qui fait de la RCA un protectorat Tchadien qui a été signé entre Déby et Bozizé.

 

Le Tchad en mettant à la disposition de la RCA ses soldats pour protéger le président Bozizé implique de facto une soumission à son endroit. La Centrafrique est restée une décennie sous la tutelle du Tchad, elle a même perdu sa souveraineté, et c’est pour retrouver sa fierté que Kangara s’est tourné vers les Sud-Africains, un autre mauvais choix.

 

Très énervé, le protecteur Déby a retiré ses soldats et quelques mois plus tard, il y a eu le déclenchement des hostilités par la Seleka. En invitant les forces étrangères sur son territoire, le président a dévoilé le positionnement géographique de son pays aux étrangers, acculé, il se plaint contre des agressions étrangères et voit le mal partout. Il ne se passe plus un jour où certains intellectuels centrafricains mettent en cause les Tchadiens qui ont toujours été des peuples frères.

 

Ces deniers dont une majorité sont nés, vivent et contribuent au développement de la RCA depuis des lustres, sont étrangers des manœuvres de déstructuration des Abakar Sabone ou Noureddine Adam, qui sont des officiers auto-proclamés comme Bozizé lui-même qui les a créés de toutes pièces. C’est d’ailleurs le même Bozizé qui a imposé Abakar Sabone dans le gouvernement de Me Tiangaye

 

L’histoire de la libération de la RCA ne peut se réduire à des négociations et à des calendriers politiques souvent décidés par les chefs d’État de la CEMAC, à l’image de Sassou Nguesso pour le conflit en cours.

 

Seule, l’émergence des mouvements nationalistes pourraient contraindre les politicards à se tourner vers les aspirations du peuple Centrafricain. Bozizé dispose encore les moyens s’il veut que la population centrafricaine qui est jeune, garde ses territoires: respecter les accords de Libreville. Les acteurs de la politique et la société civile doivent convaincre les masses populaires et les syndicats à occuper la rue pour basculer la balance en faveur du peuple.


Pour mettre fin aux complots fomentés dans le dos du peuple à l’image du traité conçu dans une opacité entre Déby et Bozizé, les Centrafricains doivent privilégier les libertés fondamentales qui sont des principes chers à la démocratie. Si Bozizé avait organisé un dialogue franc avec l’opposition, le peuple Centrafricain serait unie aujourd’hui pour condamner les tentatives de la Séléka de la prise de pouvoir par les armes.


Bozizé est arrivé au pouvoir à la suite d’un coup de force mené en partie par l’armée Tchadienne, une majorité des centrafricains l’avaient adoubé, aujourd’hui son pays est en débandade.


Les Oubanguiens doivent bannir le messianisme pour soit disant mettre fin à leur misère. Bozizé était décrit comme un messie, un libérateur, mais on assiste aujourd’hui à un drame, seule la mise en place des institutions solides leur permettra de vivre dans la prospérité. L’histoire retiendra que c’est Bozizé qui est le premier centrafricain à impliquer les seigneurs de guerre Tchadiens dans sa lutte pour conquérir le pouvoir.

 


Wilfried Maurice Sebiro

 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 00:09

 

 

 

 

Lévy Lakité

 

 

 

Sur quelle légitimité le Patron de « COCORA » Monsieur Lévy YAKITE ose faire des déclarations, prodiguer des menaces et ultimatum au Gouvernement d’Union National – GUN - ?

 

Des déclarations subversives ! Qui pousse la haine, et peuvent occasionner des troubles dans l’ordre public.

 

Le Gouvernement d’Union National – GUN - pourtant représente les institutions légales, donc  légitimes de ce point de vue, reste passif, pour notre étonnement.

 

Décidemment le Gouvernement d’Union National, brille par son Incapacité à remettre l’ordre institué d’un Etat de droit, pour empêcher ce type de déviance chronique propre aux adeptes du KNK.

 

Malgré les efforts de part et d’autres en quête des solutions pour la PAIX.

 

Une évidence plus en actualité :

 

Pour une période donnée, pas si longtemps dénoncée de l’extérieur par les mêmes acteurs dits de l’Opposition Démocratique, maintenant aux affaires, se contente de contempler la Galaxie Bozizienne décriée, malgré tout aux abois.

 

Quel dommage pour le fils de ce Pays qui n’a pas encore compris que notre Pays est entrain de nous échapper sous notre pied.

 

Une faiblesse existentielle ou un manquement de réalisme, ou de vision politique.

 

Pauvre Centrafrique !

 

Nous devons nous Organiser mieux mes chers(es) Compatriotes et Autrement.

 

                                                                                        Diaspora, le 4 – 03 - 2013

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 00:41

 

 

 

Adrien Poussou

 


La Centrafrique est à nouveau au cœur de l’actualité avec l’attaque jeudi 28 février de la localité de Sido par une faction de la coalition rebelle Séléka.

 

Ce que l’on observe ces derniers temps et que mon ami et frère Éric Néris-Massi tente maladroitement de justifier en parlant d’un « simple incident » nourrit néanmoins la plus grande inquiétude et compromet dangereusement les chances de la paix.

 

D’autant que l’observateur de la vie publique centrafricaine que je suis,  à qui l’on prête, à tort ou à raison, une antipathie fondamentale à l’égard de François Bozizé et une bienveillante indulgence pour les rebelles, est donc obligé de constater que la rébellion a, en quelques mois seulement, dilapidé le préjugé favorable dont elle bénéficiait au départ. Sa conception assez étrange de la légalité républicaine et son incohérence étalée au grand jour montrent clairement qu’elle n’est ni capable ni digne d’exercer le pouvoir de l’État dans un pays aussi meurtri que la République Centrafricaine.

 

Que faire d’elle ? Quelle attitude adopter à son égard et à l’égard de ses innombrables et peu crédibles patrons, dont certains ne peuvent pas, objectivement, se réclamer de la Centrafrique parce que tous Tchadiens ?

 

En quoi le refus du président Bozizé et de ses partisans, dont le seul horizon est d’occuper le pouvoir et de s’y maintenir, d’appliquer intégralement les accords de Libreville constitue une faute et sert de prétexte à la poursuite des hostilités donnant ainsi une piètre image du pays ? Quel danger le Tchad de Deby Itno fait-il courir à l’ensemble de la sous région CÉMAC en laissant ses compatriotes déstabiliser ainsi impunément la Centrafrique ? 

 

Il ne s’agit pas, pour moi, de stigmatiser une partie au conflit quelle qu’elle soit. Il ne s’agit pas d’une affaire de personne. Il n’est pas affaire d’étiquettes politiques, de rivalité de pouvoir. C’est bien plus profond. Cela touche aux piliers, si tenté qu’il en reste, de notre maison commune.  À mes yeux, il s’agit d’une question de survie. C’est l’avenir même du pays qui est en jeu. 

 

C’est pourquoi, cela semble d’ailleurs être un impératif, il nous faut répondre le plus clairement possible à ces questions que l’on se pose de plus en plus mais qu’on se refuse d’aborder, par couardise, simplement.

 

Je sais, et beaucoup seront d’accord avec moi, que les entreprises politiques ne valent que par les personnalités qui les portent. Sans ce leadership crédible pour la porter, peut-être même pour la concevoir, une telle entreprise, aussi structurante soit-elle, n’aurait aucune chance de réaliser les objectifs fixés.

 

Telle semble hélas être le cas de l’improbable coalition Séléka née d’un ressentiment, animée par l’envie de revanche, conduite par le désir de vengeance, s’installant ainsi malheureusement du côté des passions tristes et de la pulsion de mort. De sorte que, si elle avait pu s’emparer du pouvoir de l’État, elle aurait produit le despotisme le plus inédit. Elle se réclame de la justice, de la liberté, de la souveraineté populaire, de la citoyenneté, mais son motif véritable se trouve ailleurs : dans la haine recuite, dans l’animosité entretenue depuis de longs mois, dans la méchanceté ravageant ses entrailles. Sinon, pourquoi tant d’exactions, de destructions, de pillages systématiques ? Pourquoi refuser, comme le fait l’une de ses factions,  d’intégrer le processus de paix formalisé par les accords de Libreville du 11 janvier dernier ?

 

À l’évidence, ses objectifs sont ailleurs ! Pour preuve, le chef auto-proclamé de cette faction de la Séléka qui refuse le processus de paix, de son patronyme Noureddine Adam, ne peut pas logiquement se réclamer de la République Centrafricaine ! Non pas à cause de son patronyme musulman, loin d’en faut. Mais pour la simple et bonne raison que l’appartenance à une communauté, à un pays, comme c’est ici le cas, est le résultat d’une construction à la fois intellectuelle et historique. L’immigration forcée ou choisie, l’asile politique, les raisons économiques et le mercenariat, ne sauraient enfanter une histoire commune encore moins attribuer la nationalité centrafricaine à ceux, comme Noureddine Adam ou Abakar Sabone, nés au Tchad, n’ont découvert le pays qu’en tant que mercenaires.     

 

Ces messieurs ne sont pas plus Centrafricains aujourd’hui qu’ils ne l’étaient hier avant la descente aux enfers du pays. Mais ils ont retenu, tout simplement,  que la rébellion pouvait leur servir d’instrument de conquête du pouvoir. D’ailleurs, il n’est pas étonnant de voir les Noureddine Adam continuer à semer la désolation parmi les populations centrafricaines quand on sait qu’un obscur Tchadien comme Abakar Sabone, aussi inconnu dans son propre pays que grand seigneur à Bangui, siège, affront des affronts, au gouvernement d’union nationale.

 

Car, en réalité, ce qui choque, ce n’est pas tant le fait que de sombres étrangers réussissent à intégrer le cénacle de la République – c’est pas la première fois que cela arrive – mais c’est le fait que de « vrais Centrafricains », ceux que l’histoire a fait enraciner le parcours sur le sol national, qui ont fait des études et qui ont un certain niveau d’instruction, se prêtent à ce jeu dangereux dans le seul but d’assouvir leurs intérêts égoïstes. À preuve, les Gazam Betty et autres, qui feignent aujourd’hui de découvrir l’existence des Noureddine Adam, affirmant se désolidariser d’eux, sont ceux-là même qui, hier, servaient de têtes de pont à ces mystiques sanguinaires, grands criminels contre l’humanité et, leurs doivent en grande partie, leur accession à la mangeoire.

 

Alors, que faire de ces gens ?

 

La réponse à cette interrogation découle du constat que je viens d’esquisser : ces hors la loi ne prospèrent qu’à la faveur des divisions qui minent la classe politique centrafricaine, de la méfiance réciproque qu’elle entretienne et, surtout, du manque patent de confiance entre l’Armée centrafricaine et son chef suprême, qui voit dans tout militaire ou presque, un potentiel putschiste. Pour  neutraliser Noureddine Adam et ses complices, il suffit de les isoler en mettant en place un front républicain pour le rétablissement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national (FSTN). Ce front devra être au dessus des querelles politiciennes et rassembler l’ensemble de ceux qui entendent empêcher la République Centrafricaine de sombrer dans le chaos. Ce front républicain se traduira par la mise en place du conseil national de sécurité, présidé par le Premier ministre sous la supervision du chef de l’État et regroupant des officiers centrafricains de valeur qui auront à charge de repenser l’ensemble de la stratégie de défense nationale. Cela pourrait être en soi un accomplissement qui fera date, si et seulement si, les Forces armées centrafricaines (FACA) reviennent au centre du jeu et soient considérées comme le pivot de la nouvelle stratégie. Dotés en matériel adéquat, les valeureux soldats centrafricains jusqu’ici tenus à l’écart et humiliés, auront à cœur de lavé l’insupportable affront qui pèse sur leurs consciences. J’en suis convaincu. 

 

Il faudra aussi, et c’est essentiel, renforcer l’axe Bangui-Brazzaville : l’objectif ici est de sortir du face-face avec le Tchad qui joue à un jeu assez trouble. En effet, le Tchad se décrète facilitateur que par habilité tactique, pour continuer à jouer les gendarmes en Centrafrique. En fait, les responsables tchadiens n’ont guère évolué sur la question centrafricaine. Les accords de Libreville ne leurs servent que de cache-sexe puisque, nul n’a entendu le Tchad condamner les agissements de Noureddine Adam qui, pourtant officiellement, est en résidence surveillée à N’Djamena. Or, le Tchad a été prompt, en revanche, à exiger le départ des troupes non-communautaires du sol centrafricain. Et qui veut s’en donner la peine, relève aisément les visées expansionnistes de ce pays sur son voisin centrafricain. C’est d’ailleurs pour cela que le gouvernement d’union nationale devra convoquer l’ambassadeur du Tchad à Bangui pour exiger des explications ou dépêcher une délégation à N’Djamena afin de signifier les préoccupations des autorités centrafricaines au sujet de l’utilisation du territoire tchadien comme base-arrière d’où viennent les attaques contre le pays. Car, si la Centrafrique sombre dans le chaos, l’ensemble de la sous région sombrera inévitablement avec elle.

 

Quoi qu’il en soit, le président Bozizé, que l’ont doit prendre au mot tout en restant vigilants afin de donner une chance à la paix, et qui s’est engagé à ne pas se présenter à la présidentielle de 2016, devrait de son côté, se souvenir de l’erreur qu’il a faite en s’obstinant trop longtemps à considérer les questions sécuritaires du pays comme relevant de sa sphère privée, au lieu d’y consacrer une vraie réflexion nationale. Il a désormais la possibilité de faire amende honorable dans le cadre du gouvernement d’union nationale se gardant de toute querelle avec l’équipe gouvernementale. C’est de l’avenir de la Centrafrique qu’il s’agit.

 

Adrien POUSSOU
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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 20:36

 

 

 

Bozizé saluant le gl Dhaffane

 

 

 

OUBANGUI PERSPECTIVES


GOUVERNEMENT DE TRANSITION ET PARTIS POLITIQUES

 

L’OPPOSITION DITE LEGALE : UN SILENCE ETONNANT.

 

Les Centrafricains commencent de plus en plus à se demander qui gouverne en Centrafrique.


Depuis la mise en place du gouvernement dit d’union national qui aurait dû permettre de poser les bases d’une sortie de crise prometteuse d’espoir pour notre pays, on s’aperçoit, chaque jour qui passe, que BOZIZE  se réinstalle progressivement à la manœuvre.


Plusieurs signent qui ne trompent pas, montrent très clairement qu’il saisit chaque occasion pour affirmer son ascendance sur un gouvernement dont la composition, finalement, est d’inspiration fortement bozizéenne et, ce n’est pas le seul camouflet que cet épouvantable tyran se réjouit d’avoir infligé à tous ceux qui pouvaient encore croire aux promesses salvatrices des accords de Libreville.


D’autres signes devraient alerter les conciliateurs de tout poil qui sont encore tentés de lui faire confiance/

Mouvements importants dans les forces de défense et de sécurité ;


Nominations à coloration ouvertement ethniques des préfets et sous-préfets ;


Absence de libération de prisonniers par le régime en dépit des accords susmentionnés et de promesses scélérates ;


Multiples voyages du fils BOZIZE dont on sait qu’ils ont pour objectif le réarmement du clan et le recrutement de mercenaires en vue d’imposer une solution militaire de la crise au bénéfice du clan de vautours du repère de Benzambé, etc.


Encore récemment, BOZIZE que je refuse d’appeler chef d’Etat parce qu’il n’en a aucune caractéristique, après que le Ministre de la communication ait interdit la diffusion d’émissions appelant à la haine entre Centrafricains, a fait interdire à celui-ci l’accès de Radio Centrafrique progressivement transformée en « radio mille collines ».


Que constate-t-on ?


Plus on s’éloigne du 11 janvier, jour de la signature des accords de Libreville, plus BOZIZE s’enhardit, ne prenant même plus la peine d’avancer masqué.


Désormais, ayant flanqué le Premier Ministre et certains membres importants du fameux gouvernement d’hommes et de femmes de son cru en même temps qu’il s’est arrogé d’autres ministères clés, BOZIZE dispose des moyens de paralyser à sa guise toute action gouvernementale jugée contraire à ses intérêts.


Il n’échappe plus à personne, que le monstre de Benzambè et les siens, tout en fourbissant leurs armes, se payent le luxe suprême de jouer le pourrissement de la situation, leur carte maîtresse dans le dispositif infernal qu’ils élaborent au vu et au su de tout le monde.


Ils n’ont plus qu’à braquer les projecteurs, à coup de propagande sur les seuls dérapages de la Séléka qui n’arrivent plus à contrôler ses troupes et, une fois celle-ci décrédibilisée, attendre d’apparaître peu à peu comme irremplaçables.


BOZIZE et les siens ont tout simplement compris qu’en face d’eux la résistance n’est pas significative.


Sur tous ces faits dont le caractère préjudiciable pour le pays se passe de commentaire, ne suscitent ni désapprobation, ni réaction publique d’aucune sorte de la part du Premier Ministre,  de membres du gouvernement ou de l’opposition légale.


Les seules réactions remarquées sont celles de la Séléka, insuffisantes à susciter chez les Centrafricains la conscience aigüe du danger que représentent les agissements d’un régime aux abois qui considère n’avoir désormais rien à perdre et qui joue à fond son « va-tout » en vue d’une survie furieusement désirée.


Alors que le Premier Ministre et l’opposition dite légale se réfugient dans un mutisme incompréhensible, BOZIZE et ses hommes s’activent.


Si une telle apathie se poursuit, elle risque de ruiner toutes les chances de se débarrasser de l’autocrate le plus dangereux que notre pays ait connu et sera forcément interprétée par nos compatriotes, non seulement comme une faiblesse, mais encore comme une complicité active de la part de ceux qui n’auront pas su exploiter, mais auront gâché une occasion unique de sortir la République Centrafricaine d’une situation catastrophique à tout point de vue.


Que le gouvernement et son chef se taisent, contraints au silence par un contexte politique aux ressorts complexes et par la nécessité de soustraire l’action gouvernementale aux passions exacerbées des regards intrus qui sont les nôtres, on peut encore, sans l’excuser,  malgré nous, le concéder même si ce n’est que du bout des lèvres, mais il est très étonnant que les partis politiques de l’opposition dite légale se montrent aussi inexistants, à un moment aussi déterminant pour l’avenir de notre pays.


Dès lors, on peut légitimement se demander si les partis politiques d’opposition se sentent particulièrement contraints au silence par le fait d’être représentés au gouvernement.


Je ne peux souscrire à une telle résignation car je ne peux admettre que des partis politiques, à un moment où  le combat politique, notamment contre un régime négation incarnée de toute valeur humaine, s’enferment dans une position attentiste, laissant le champ libre à un ennemi mortel dont ont connaît la toxicité et, par conséquent, la capacité de nuisance.


A quoi sert de s’opposer politiquement des années durant, si l’on se dérobe aussi facilement en renonçant à user de son indépendance de parti politique pour faire connaître son désaccord face à un adversaire politique – ennemi politique en l’espèce, compte tenu de la nature de la créature monstrueuse dont il s’agit – qui ne s’embarrasse d’aucune règle humaine pour arriver à ses fins ?


Pourtant, la dénonciation légitime par l’opposition des actions et comportements contre-productifs de BOZIZE et de ses hommes, loin d’être une gêne pour le Premier Ministre et son gouvernement, constituerait au contraire une aide et un soutien de nature à sortir ceux-ci d’un tête-à-tête mortifère avec ce régime barbare.


Nous ne sommes pas aujourd’hui, dans le cadre d’un jeu normal d’institutions politiques issues d’élections démocratiques qui conduirait des partis politiques formant une majorité de gouvernement à se ranger, tout d’un bloc, par l’effet d’un discipline majoritaire, derrière une politique consensuelle. Le pays vit une situation politique d’exception où un régime non représentatif honni de tous s’est vu imposer, par des textes d’exception, une limitation draconienne de ses pouvoirs  sans limites et fondés sur l’usage systématique de la violence.


Il s’agit donc de cantonner à un rôle marginal, jusqu’à son expulsion de la scène politique, un régime qui a brillé pendant de trop nombreuses années par des actions systématiquement contraires aux intérêts d’un pays réduit au silence et condamné à une paupérisation galopante.


Cette situation d’exception exige de l’opposition une vigilance constante et une veille permanente. Une telle posture nécessite que les partis d’opposition se montrent plus qu’en d’autres périodes, sourcilleux quant à l’expression de son indépendance.


Or de plus en plus de Centrafricains s’aperçoivent que l’opposition dite légale est de moins en moins présente, après la course aux postes ministériels.


BOZIZE, plus que quiconque, a conscience qui si le Premier Ministre et le gouvernement arrivaient à exercer en tout indépendance la totalité de leurs pouvoirs conformément à l’esprit et à la lettre officiels des accords de Libreville, la transition irait à son terme, ce qui le contraindrait inévitablement à se démettre. Or il n’y trouve aucun intérêt. Alors il multiplie les initiatives propres à le rendre totalement maître d’un processus qu’il s’applique à tenir à sa merci.


Eu égard à ce danger réel, le mutisme du Premier Ministre et de l’opposition devient un grave problème.


Certains leaders de l’opposition auraient-ils fait le choix de fermer les yeux sur les menées de BOZIZE et sa clique pour laisser aller jusqu’à la fin de la transition, donc jusqu’aux prochaines élections présidentielles, un gouvernement qu’ils savent embarcation précaire inefficace, mais très utile pour leurs ambitions personnelles ?


En effet, si ce gouvernement reste en place jusqu’aux prochaines échéances présidentielles, ses membres dont le premier d’entre eux, seraient exclus de la course puisque les accords de Libreville leur interdisent d’être candidats.


Les membres de l’opposition dite légale qui, eux, ne sont pas au gouvernement verraient automatiquement le nombre d’adversaires potentiels se réduire considérablement.


En revanche si le processus s’arrête prématurément, ce calcul sera réduit à néant. Alors, que vogue la folle galère et advienne que pourra !


Il ne s’agit pas de porter des accusations. Ces conjectures méritent cependant d’être faites compte tenu des enjeux qui sont très importants pour notre pays.et qui dépassent les considérations liées à notre « petite personne ».


Il faut espérer que nos interrogations ne sont pas fondées.


Mais comment comprendre que, de toutes les parties ayant pris part aux négociations de Libreville, seule la Séléka manifeste ses inquiétudes concernant  l’application des accords qui ont été conclus ?


Que BOZIZE remette en état précipitamment des hélicoptères, que son fils s’active pour recruter des mercenaires ou pour se procurer des armes, que le ministre de la communication se fasse interdire l’accès de la radio, que BOZIZE accepte sans débat que les eaux de l’Oubangui soient détournées au profit d’un lac en perdition dans un pays voisin, avec très certainement des conséquences environnementales graves pour la République Centrafricaine, en termes d’impacts pour les hommes et pour l’écosystème, SILENCE ABSOLU AUSSI BIEN DE LA PART DU PREMIER MINISTRE QUE DES PARTIS D’OPPOSITION.


On est en droit de se poser des questions sur l’attitude curieuse des chefs d’Etat parrains desdits accords et surtout de l’opposition centrafricaine qui a pourtant tout à craindre de l’échec du processus initié au GABON, étant aux premières loges pour subir les foudres de la vengeance inévitable de ce régime aux méthodes barbares et sanguinaires.


Aujourd’hui, les Centrafricains peuvent avoir l’impression que BOZIZE se paie à bon compte une promenade de santé à l’issue de laquelle il accroîtra nécessairement ses chances, soit de se maintenir au pouvoir, soit de nous coller son fils comme il l‘a déjà laissé entendre.


Si l’ogre de BEZAMBE et ses partisans sortent renforcés de cette crise, ils auront sans nul doute l’assurance que, désormais, ils pourront faire ce qu’ils veulent de notre pays et se voir offrir sur un plateau en or massif, grâce à l’incurie et aux calculs sordides de quelques uns, une rédemption qu’ils ne méritent pas.


On voit déjà certains des serviteurs de BOZIZE emboucher les trompettes de la fraternité et de la paix entre Centrafricains pour endormir quelque auditoire naïf. Mais ceux qui ont réduit ce pays à un état végétatif permanent, ne méritent pas que s’expriment à leur égard des sentiments de fraternité, de paternité, de maternité ou simplement de compassion pour le prochain. Ils doivent, pour le salut de notre pays rendre des comptes. C’est le seul moyen de dissuader pour l’avenir les comportements anti- nationaux.


Croire que la République Centrafricaine s’en sortira un jour en faisant l’économie d’une clarification des comptes politiques passés, n’est que vision onirique porteuse des risques d’un perpétuel recommencement de pratiques politiques dont nous n’arrivons pas à nous débarrasser depuis plus de 53 ans. Or, solder réellement les comptes du passé est l’unique voie qui permettra à notre pays de rompre la chaîne du malheur et d’espérer, enfin, prendre un nouveau départ.


La paternité et/ou la fraternité constituent la soupe commode aux vertus soporifiques que ce type de régime et ses adeptes servent systématiquement, lorsqu’ils sont pris la main dans le sac et qu’ils sont en difficulté. C’est alors qu’ils découvrent subitement tous ces sentiments dont à aucun moment ils n’ont fait montre à l’égard de leurs concitoyens pendant qu’ils se gavaient, aux dépens de ceux-ci, des fruits de leurs forfaits.


Les sentiments fraternels entre Centrafricains, totalement étrangers à ces rapaces, leur apparaissent comme le sauve-conduit privilégié qu’ils brandissent pour espérer se faire pardonner, revenir en grâce et commettre à nouveau, dès que l’occasion leur est donnée, à l’encontre de leurs concitoyens ainsi bernés, des actes attentatoires encore plus graves aux droits humains les plus élémentaires, notamment le droit à une vie décente.


Face aux risques d’aggravation de la crise centrafricaine du fait des comportements irresponsables et dangereux de la clique de BOZIZE, nous en appelons donc au Premier Ministre et aux partis de l’opposition dite légale. Ces risques sont réels puisqu’on vient d’apprendre la reprise des hostilités par une des factions de la Séléka.


Les Centrafricains ont le droit de savoir ce qui se passe.


Ils ont besoin d’être assurés que des actions  seront menées pour que BOZIZE et les siens ne puissent plus nuire aux intérêts de notre pays.


Ils ont besoin de savoir si seront enfin appliqués les accords de Libreville qui limitent les pouvoirs de BOZIZE et déterminent les obligations (notamment la libération des prisonniers et le départ des troupes étrangères)  des protagonistes de la crise militaro-politique que traverse notre pays.


 Les Centrafricains ont besoin de savoir si l’action du gouvernement n’est pas entravée par les manœuvres inquiétantes de BOZIZE et sa famille et quelles sont les mesures prises pour faire échec à la conspiration de ces criminels qui n’acceptent visiblement pas la perspective d’être chassés du pouvoir et dont les actes du moment ont de quoi inquiéter des observateurs lucides


Les Centrafricains ne peuvent se satisfaire du silence du Premier Ministre et de l’opposition dite légale.


Des marchés ont-ils été conclus dans le dos des Centrafricains ? Par qui ? Quels en sont les termes ?


Y a-t-il dans le processus en cours une répartition de rôles entre les différentes parties impliquées dont certaines modalités resteraient cachées au peuple centrafricain ?


Existe-t-il une contre lettre aux accords de Libreville ?


Les chefs d’Etat de la sous-région, parrains de ces accords jouent-ils réellement un jeu sincère ? Qui a intérêt au maintien du statu quo et par conséquent du chaos en Centrafrique ?


Pourquoi les Centrafricains ont-ils le sentiment d’être marginalisés dans leur propre pays, privilèges et richesses étant entièrement dévolus aux seuls étrangers ? Ceci n’expliquerait-il pas cela ?


Il est légitime que les Centrafricains exigent des clarifications.

 

Latillé le 1er mars 2013


Maître Ignace OUNDA-MEYBI   

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 02:39

 

 

 

 

 

Adolphe-Pakoua.JPG

 

 

Dans un article intitulé « Le mal centrafricain vient des centrafricains eux-mêmes », nous avons tenté de montrer comment les centrafricains avaient des difficultés à résoudre eux-mêmes les problèmes qui se posaient à leur pays et dont eux-mêmes étaient parfois les responsables directs ou indirects. Nous n'avons pas attendu longtemps pour en avoir la preuve tangible.

 

Les hommes politiques centrafricains, ajoutés à ceux qui seraient ou sont affiliés aux forces militaires, ont couru à Libreville pour essayer de trouver une porte de sortie honorable au désordre qui prévalait chez eux. Une espèce de feuille de route leur a été délivrée, pour leur faciliter la tâche et les aider à sortir de l'impasse. Malheureusement, on a beau demander à un « mauvais » élève de recopier dix fois son contrôle, il se donnera le temps de le faire, mais en s'exécutant, il fera toujours des fautes sur les erreurs que son professeur aura relevées dans sa copie.

 

Ce qui se passe en CENTRAFRIQUE est bien plus grave que cela, à un point tel que même les hommes d'église, les femmes dont on a souvent ignoré la voix, sont obligés de faire des pieds et des mains pour tenter de crier, un peu plus fort, dans ce désert CENTRAFRICAIN, afin de se faire entendre.

 

Mais le mal CENTRAFRICAIN est profond, vraiment très profond.


Tout militaire sait que quand on va à l'extérieur chercher des renforts pour gagner un pouvoir dans son pays ou pour en assurer la sécurité, on livre ce pays en pâture aux attaques extérieures. La connaissance du terrain pour un militaire est un gâteau béni qu'on lui offre, car cela lui permet de connaître la géographie du terrain, pour savoir quelle position prendre pour attaquer ou pour se défendre.


En allant chercher des hommes à l'extérieur pour conquérir le pouvoir à BANGUI, tous ceux qui l'ont fait ne l'ont pas fait pour gagner un quelconque pouvoir, ils n'ont fait que trahir ce pays et ce peuple chers à BOGANDA, au point que personne ne sait plus où donner de la tête.

 

L'on ne peut donc pas s'étonner de voir toute la pagaille qui plonge les populations CENTRAFRICAINES aujourd'hui dans un calvaire et un désarroi d'un ordre jamais connu.

 

Les accords de LIBREVILLE ne peuvent rien faire marcher en CENTRAFRIQUE.

 

Quand on a un président de la République qui ne concourt en rien à atténuer les choses pour faire que la paix revienne dans le pays, pour preuve : un ministre de la République empêché par des éléments de la garde présidentielle d'aller dans certains services relevant de sa compétence pour s'informer, c'est quelque chose d'inouï, impossible dans un pays qui se veut République. Et si le Président, qui a lui-même signé le décret de nomination de ce ministre, ne prend pas de sanction vis à vis de celui ou de ceux qui se trouverai(en)t en tort, c'est qu'il se contredit lui-même, à moins qu'il le fasse à volonté, pour voir la situation s'empirer.

 

Face à cette même situation, si le Premier Ministre croise les bras en attendant que la décision vienne du chef de l’État, il ne protège ni n'encourage le ministre qui agit sous son autorité.

 

De même que les partis politiques, pour le moins ceux de la majorité présidentielle si ce ne sont surtout ceux de l'opposition politique démocratique, en restant muets comme des carpes face à une telle dérive, portent eux aussi une lourde responsabilité quant à ce qui adviendrait demain de la République CENTRAFRICAINE.


Dans la même vision des choses et pour parler de la coalition SELEKA qui, au départ, ne voulait pas prendre part à toute composition de gouvernement que ce soit, en acceptant de prendre des responsabilités dans la gestion du pays, cette coalition acceptait de facto de se mettre dans la légalité républicaine, ce qui leur ôtait dès lors le statut de rebelles, dans la mesure où ils devaient se conformer aux lois de la République. Que quelques éléments de cette coalition se mettent à tyranniser les populations sous le prétexte qu'ils ne sont pas d'accord avec leurs chefs rentrés au gouvernement est une attitude incompréhensible qu'ils doivent réviser dans leur sein, à moins qu'ils n'aient d'autres desseins inavoués.

 

Voilà comment le peuple CENTRAFRICAIN et la REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE sont pris en otage, parce qu'un groupes d'individus n'ayant rien en commun, ne peuvent pas s'entendre, leurs intérêts n'étant pas les mêmes.


Dès lors, il appartient aux centrafricains, aux centrafricains eux seuls, de savoir quelle attitude adopter pour éviter un naufrage collectif en CENTRAFRIQUE. Dans la situation actuelle, le tribalisme aveugle est un coupe-gorge, le fanatisme politique inconscient est une charge de plomb attaché au cou pour vous aider à vous noyer.

 

Les populations souffrent, la République n'existe que de nom. Alors, que faire ? Chacun, avec sa conscience et du fond de lui-même, doit faire l'effort qu'il faut pour répondre à cette question et envisager une solution durable, et de bon sens.

 

Adolphe PAKOUA

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 02:37

 

 

 

gazambety 

 

Il y a de cela quelques jours, le très controversé conseiller politique de Séléka, Monsieur Christophe GAZAMBETI a cru devoir déclarer que lui “n'assumerait pas la responsabilité de se mettre à dos les dix Chefs d'Etat de la sous-région et que celui qui prendra le risque de faire bloquer cette machine- là va s'expliquer”. Voilà des propos indignes et irresponsables provenant d’un profito-situationiste qui a trop souffert et s’est servi de ce groupe rebelle comme tremplin pour arriver a ses fins. De quoi amener Michel DJOTODIA, Moussa DHAFFANE et autres à s’en mordre les doigts.

 

A en croire Gazambéti, le déplacement à Libreville de la majorité présidentielle, l’opposition démocratique, Séléka et la société civile était pour signer un accord destiné à plaire aux Chefs d’Etat de la sous-région, et non à résoudre la crise en Centrafrique.


En quoi le fait de dénoncer la non application par l’une des parties, notamment le Président Bozizé constitue-t-il un crime de lèse-majesté à l’égard de ces Chefs d’Etat au point de proférer des menaces aux membres de Séléka?

 

Rien d’étonnant de la part de notre célèbre ex-Ambassadeur en Chine puisqu’il n’a aucun parent qui est, ni assassiné ni parmi les nombreux prisonniers politiques et de circonstance qui croupissent dans les geôles de Bozizé, tout comme la présence des soldats sud-africains et autres mercenaires sur notre sol dont on s’interroge sur leur prise en charge, ne le gêne outre mesure. Par ailleurs, il n’est concerné ni de près ni de loin, par la poursuite des tracasseries aux barrières érigées par les miliciens de Cocora de Lévy YAKITE et du Coac de Steve YAMBETE.

 

Chose troublante est que Gazambéti va jusqu’à dire que “Vous n'allez pas souhaiter que ce qui se passe au Mali arrive ici”, donc faire l’analogie avec la situation au Mali qui est une guerre contre le terrorisme international menée par la communauté internationale qui n’a rien à voir avec la lutte de Séléka qui est un combat contre la dictature et le régime sanguinaire de Bozizé dont le peuple centrafricain veut en découdre.

 

En Prétendant qu’«on est ministre de la République, on n'est pas membre de Séléka», Gazambéti renie son origine et oublie vite que s’il siège aujourd’hui au Gouvernement, c’est bel et bien au nom de cette rébellion Séléka. Cette étiquette qu’il lui sera difficile de s’en débarrasser et ne le quittera jamais avant, pendant et après le GUNT.

 

Aux dernières nouvelles, on apprendra que Gazambéti une fois ministre, offre ses bons offices pour noyauter la Séléka. Madame Renée Madeleine Bafatoro, députée de Carnot et non moins maîtresse favorite du Général Bozizé lui aurait remis une forte somme d’argent, on parle de 25 millions de F CFA pour corrompre les chefs militaires de Séléka qui sont basés à Damara afin qu’ils acceptent sans condition leur cantonnement. Il aurait même proposé à la Bozizie que pour neutraliser les rebelles, il faut procéder à l’élimination physique du Général DHAFFANE qu’il considère comme le plus têtu, car Michel DJOTODIA est déjà sous son contrôle.

 

Il multiplie ces derniers temps des contacts tous azimuts et des réunions nocturnes avec certains proches du régime tels que Enoch Dérant Lakoué, Léon Dibéret, Socrate Bozizé et consorts pour divulguer les secrets de Séléka, leurs réseaux étrangers qu’il croit connaître et mettre en place les stratégies pour les affaiblir. Pour s’attirer les bonnes grâces du régime Bozizé, il se permet de faire des déclarations tonitruantes de nature à discréditer Séléka dont il est pourtant issu et semer la confusion dans la tête de l’opinion nationale et internationale. Avec ce comportement qui caractérise cette bande de politicards qui investissent de plus en plus l’espace politique de notre pays et qui n’ont qu’un seul objectif, la politique du ventre, Gazambéti se trompe, car le président Bozizé le connaît parfaitement et sait ce qu’il vaut. Comme disait Jacques Chirac “ il y a certains qui ont perdu le privilège de se taire”.  

 

Alphonse KOTANGOU, Genève (Suisse)

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 17:21

 

 

 

rebelles de Séléka sur le terrain

  

 

L'effrayante Séléka ! 

 

L’improbable coalition de groupes armés nommée Séléka, (alliance en Sango) – notre belle langue nationale –, dont les unités avancés sont signalés aux portes de Bangui, a parfois hélas le don de se faire détester. En effet Séléka, avec un s comme sottise et comme secte n’en finit pas avec ses incohérences notoires, ses divisions affichées et ses divergences mortelles.

 

Triple erreur, triple faute. Après s’être révélée depuis son avènement début décembre 2012 en dépit de ses prétentions, plus comme une force d’occupation que de libération, pillant et détruisant à tout-va, la rébellion a achevé de nous convaincre ces derniers jours de son caractère nuisible et destructeur. Or, la vraie justice nous impose plutôt de protéger les faibles des seigneurs de guerre, mais aussi de nous indigner face aux mœurs les plus sauvages de certains. Après les exactions commises contre la population, notamment à Bambari et à Mobaye, après les attaques et la destruction des édifices religieux essentiellement catholiques si l’on s’en réfère aux nombreux témoignages de prélats, Séléka fait désormais supporter son effort de guerre aux voyageurs qui, pour le coup, ne lui avaient rien demandé du tout. C’est ce qui est insupportable et qui nous fait sortir de notre réserve. En atteste ce récit rapporté par une dépêche du Réseau des journalistes centrafricains des droits de l’homme et repris par Centrafrique-Presse : « Quand nous étions arrivés à Damara, les rebelles nous ont demandé de descendre tous les bagages du véhicule. Ils ont exigé à tout le monde de verser chacun une somme de 5000 FCFA. Ceux qui n’ont rien versé, ont été battus surtout les hommes ».

 

Qu’ont donc fait ces pauvres Centrafricains pour mériter un tel traitement ? Qu’ont-ils osé contre Séléka ? S’étaient-ils concertés pour solliciter de Séléka de lancer ses attaques contre le régime de Bangui ? Auraient-ils quelque chose à voir dans les divergences apparues au sein du mouvement rebelle ? Rien de tout cela : ces gens de peu ne doivent pas continuer à faire les frais d’une rébellion qui se soucie très peu de leurs nombreuses souffrances et désolations.

 

Y voir clair, comprendre où l’on entend nous mener, voilà l’urgence.

 

En s’attaquant à la population civile réputée protestante ou catholique, en détruisant des édifices religieux à l’exception des mosquées comme cela a été rapporté maintes et maintes fois, Séléka accrédite à son corps défendant les allégations des tenants du régime de François Bozizé qui affirmaient au plus fort de la crise que la coalition est composée pour l'essentiel de marchands de la mort qui rêvent s’emparer du pouvoir de l’État, faisant au passage d'innombrables victimes passées par pertes et profits. En tout cas pour le pouvoir, les chefs de la rébellion s’étaient mis en tête, à défaut d’instaurer une théocratie en République Centrafricaine, de jouer les rôles de premier plan au sein de l’appareil administratif ! Autrement dit, au-delà de leurs multiples et insaisissables revendications, leur objectif inavoué était l’édification d’une république dans laquelle la charia serait appliquée.

 

Or, les populations civiles ne sont pas des ennemies, elles ne constituent aucun danger, si ce n’est leur farouche volonté de vivre décemment sur la terre de leurs pères. S’en prendre à ces innocentes victimes, c’est prendre le risque de faire l’unanimité contre soi et de se sentir choir dans le vide, faute de soutien populaire. Surtout dans un pays comme la Centrafrique où la guerre a transformé l’ersatz d’État en un vaste territoire livré à toutes les formes de violences, d'insécurité et de prédation, conduit à la manière d'un butin de guerre disputé par près d’une centaine de partis politiques alimentaires, c’est-à-dire sans véritable idéologie, sans conviction et adeptes de la transhumance politique.

 

De sorte qu’aujourd’hui, après deux décennies d’instabilité chronique, l’État, ou ce qui en reste, replié sur la seule ville de Bangui, a renoncé à étendre son autorité à l’ensemble de son territoire souverain : inaugurant ainsi l’ère de la prospérité des seigneurs de guerres qui ont tôt fait d’imposer leur loi dans tout le pays depuis des années. La poussée vertigineuse de ces seigneurs de guerres a depuis longtemps consacré la perte d'une part notable de la souveraineté territoriale du pays et a convaincu le peuple centrafricain, plongé dans le désarroi, a s'en remettre à la protection divine, après avoir désespéré d'une classe politique qui n'a cessé de l'accabler de ses démissions, de ses renoncements, de son incurie et de sa félonie.

 

Incohérence. De Bangui, capitale fantôme et symbole du pouvoir central à Damara, ville martyre décrétée « ligne rouge » à ne pas franchir par les belligérants, il n’y a peut être pas la même distance que du Paradis à l’enfer. Autrement dit entre le pouvoir et la rébellion, il n y a vraisemblablement aucune différence notable dans la conception de la méritocratie républicaine. Et de ce point de vue, aucun des protagonistes  n’est meilleur : Séléka a reproduit à quelques détails près, les mêmes dérives qu’elle reprochait au régime de François Bozizé, notamment sur son caractère clanique et tribale. À preuve, quatre des cinq ministres représentant la rébellion au sein du gouvernement d’union nationale sont issus de la même région ou presque et sont tous musulmans, à l’exception du ministre de la communication. Quand on y réfléchit sérieusement, on ne peut qu’être saisi par le vertige, tant les conséquences sur les chances d’ancrage à la marche de la planète de notre pays, déjà très marginalisé paraissent minces, pour ne pas dire nulles si de tels agissements se poursuivent. 

 

À cela, il faut bien sûr ajouter la cacophonie au sein de la coalition qui peine à s’aligner derrière un chef charismatique. Et c’est là, probablement, que se situe le péril. Que la rébellion refuse de trancher en son sein le débat de fond, notamment sur sa participation ou non au gouvernement d’union nationale pour se contenter de dire des sornettes par la voix d’obscurs porte-paroles aussi inconnus à l’intérieur du pays que peu crédibles à l’extérieur ne peut-être une excuse. Etre membre du gouvernement, c’est appartenir à une équipe, c’est accepter la discipline du groupe et respecter la hiérarchie. Dès lors, Séléka ne peut plus continuer à contester l’autorité du gouvernement d’union nationale en s’en prenant à son Premier ministre, à moins de retirer ses ministres. Ses attaques contre les nouvelles localités sont tout autant scandaleuses. Les revendications de la Séléka, notamment l’épineuse question de la libération des prisonniers politiques ainsi que le départ des troupes étrangères, devaient désormais être faites dans le cadre républicain du conseil des ministres. Il ne peut plus y avoir une Séléka de la brousse et une autre en ville entretenue par la République. À moins d’estimer que les ministres issus de la rébellion n’ont rien à faire au gouvernement d’union nationale et qu’ils doivent regagner le maquis sans délai. Ce serait plus cohérent. Parce que, l’on commence à être fatigué par les tergiversations et les louvoiement de ces hommes enturbannés. 

 

Démission collective. La Centrafrique s’est métamorphosée, inexorablement, en un effrayant concentré de toutes les impostures internationales qui a laissé s’installer un État fantomatique tourné vers des commanditaires extérieurs. Une bonne partie du territoire centrafricain est livré au pillage organisé des ressources minières y compris par des multinationales, sous le regard complaisant des puissances occidentales. Le drame est gigantesque, à l’image de la désespérance des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. Dans un tel contexte, il est même exagéré de continuer de parler d’un État.

 

Tout cela n’a été possible que grâce à la démission et à l’irresponsabilité d’une élite centrafricaine davantage préoccupée par ses intérêts de courte vue que par l’avenir du pays. D’autant que les nombreux groupes rebelles qui essaiment le territoire national prospèrent justement sur l’anémie de la conscience d’une classe politique quasiment démissionnaire. À preuve, depuis le début de cette dernière crise, les partis politiques centrafricains sont aussi souples avec les rebelles que tatillons à l’égard du pouvoir, de sorte que ces hors la loi se croient tout permis.  Pourquoi n’entend-on pas les partis politiques ayant des représentants au sein du gouvernement d’union nationale hurler contre les exactions de Séléka, dénoncer ses attaques contre les nouvelles villes et exiger de toutes les parties au conflit, majorité présidentielle comprise, la stricte application des accords de Libreville ?  

 

Reste plus que la guerre. Plus nombreux et de toutes les couches de la société d’ailleurs, nous sommes enclins à penser que la solution du « ni vainqueur ni vaincus »  dans laquelle se sont enfermés les acteurs politiques centrafricains ne saurait régler la crise actuelle. Ce résultat n’est envisageable que dans un environnement où les acteurs se plient volontiers au principe du compromis, donc l’insatisfaction mutuelle et acceptent de se faire confiance. Or, le manque de confiance entre les acteurs politiques centrafricains est si patent qu’il serait illusoire de tabler sur leur réelle volonté de faire la paix. Dès lors, la violence peut, paraître, ici, un rempart : elle permettra aux vainqueurs d’imposer leurs diktats et aux vaincus de débarrasser le plancher pour laisser place à la paix et la quiétude. 

 

 

Adrien POUSSOU

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 04:23

 

 

 

 

 

arrivée Boz à Malabo

 

 

Dans une récente parution, la rédaction de CAP faisait état de la rude concurrence que se faisaient les fichistes autour de BOZIZE. Cela a suscité la réaction d'un de ceux qui ont été cités comme "fichistes" qui s'est fendu du droit de réponse que nous publions intégralement ci-dessous assorti d'une noote de la rédaction plus bas.

 

La Rédaction

 

 

---------------------------------------------------------------------------------------------------

 

Bangui, le 27 Février 2013

 

A

Monsieur le Directeur de publication CAP

 

Objet : Droit de réponse

 

Monsieur le Directeur,

 

Suite à l’article publié dans vos colonnes à la date du lundi 25 février 2013 relatif aux supposés fichistes si j’en crois vos termes, du pouvoir, j’aimerais apporter les précisions suivantes :

 

Je ne me permettrais jamais de descendre dans la boue pour répondre à de telles affirmations douées d’une absurdité, que je qualifierais de légendaire, ni j’aurai la prétention de trahir la valeur sacrée du respect qu’un fils doit porter à son père comme vous.

 

C’est pour cela que je me limiterais à vous appeler à un sens plus aigu de la responsabilité, car l’heure n’est plus à la division et à la calomnie. Soulever certains centrafricains contre d’autres, taxer certains de bons, d’autres de mauvais, prôner la méfiance entre filles et fils de ce pays, n’est pas le combat. Ne nous trompons pas de combats et d’adversaires. Nous avons intérêt à consolider cette fragile paix que nous venons de gagner à Libreville grâce aux efforts des uns et des autres et devons pour l’heure nous tenir la main, témoigner de notre solidarité pour relever ce nouveau défi.

 

En anthropologie on nous a appris que toute société est par essence conflictuelle, vivre alors en société, commande de surmonter ces conflits et de répondre aux différentes valeurs auxquelles nous tous, croyons, celle de la solidarité du dialogue et du pardon.

 

La génération précédente à laquelle vous appartenez, a failli parce que, incapable de s’approprier ces valeurs. Sans pour autant amorcer un virage en douceur vers un conflit de génération je vous saurais gré d’épargner la jeunesse de ce virus de la méfiance, de la médisance et de la violence qui ne fera que retarder notre volonté de fédérer nos différentes compétences en vue des grands défis à venir.

 

Je n’aurais pas la prétention de parler au nom de cette jeunesse, mais je demeure convaincu que nombreux sont ceux qui se reconnaissent dans ces dires.

 

Toutefois, à titre de rappel, j’assure la direction de cabinet d’une grande Institution de la République et dans l’un de vos articles, vous m’aviez applaudi quant à la gestion du rapatriement du chef rebelle tchadien Abdel Kader Baba Laddé qui sévissait dans la région Nord-est de la RCA. S’il s’avérait que je rencontre le Président de la République, premier comptable de l’orientation politique d’un pays, comme vous le prétendiez dans votre article, y a-t-il un mal à cela ? N’est-il pas le Président de tous les centrafricains que vous êtes ? Je suis fonctionnaire de l’Etat et si un Ministre ou le Président de la République fait appel à mes compétences, il est de mon devoir d’y répondre car, respectueux des textes qui l’organisent.

 

Nous devons travailler à l’unité de ce peuple car je demeure convaincu que les centrafricains ne se détestent pas comme on veut nous le faire croire, et finissent toujours par se tenir la main.

 

Nous pouvons avoir des divergences d’opinions mais que le combat ne descende pas au ridicule à la délation et aux intentions prêtées. Il doit rester au contact des idées. Car au-delà de ces différentes poussées latérales du vent, nous avons une nation à bâtir.

 

Je vous souhaite bonne réception de cette réaction qui n’a pas vocation à entretenir une autre polémique ni un autre débat. Toutefois, je serai ouvert à tout autre débat portant sur des sujets relatifs à la relance économique et sociale de notre cher et beau pays.

 

 

 

Firmhino Euryce FERREIRA

 

 

 

 

NDLR : Dans ce droit de réponse l’auteur avoue et reconnait bien rencontrer BOZIZE. Nous ne connaissons pas des fonctionnaires centrafricains qui ont l’habitude de rencontrer BOZIZE tous les deux jours, surtout quand on travaille pour une institution aussi insignifiante comme le Conseil de la médiation, et pour des  fonctions auxquelles il a été déjà mis fin.

 

S'ériger en porte-parole de la nouvelle génération relève a tout le moins de l'outrecuidance. Et puis, en quoi la distribution de machettes pour tuer constitue-t-il un geste d'apaisement? C'est bel et bien la confirmation des affirmations de CAP. D'ailleurs selon nos informations, Pascal KOYAGBELE a bien avoué à quelqu'un qu'ils ont été démasqués et a accusé un employé de Mlle Renée Madeleine BAFATORO d'en être l'auteur.

  

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 03:49

 

 

femmes-centrafricaines.jpg

 

 

YE SO E LINGBI TI SARA

 

                                     MAMA TI CENTRAFRIKA, MASEKA-OUALI, MOLENGUE-OUALI

 

                              LONDO LONDOULONDO E A OUALI TI CENTRAFRIKA E KOUE E LONDO

 

                                                            E TOTO NDA LI TI KODRO TI E  BEAFRIKA

 

E SARA TENE NDA LI TI KODRO TI E

NDA LI TI A MOLENGUE TI E

KEKEREKE A KE TI A MOLENGUE TI E 

BEAFRIKA A YEKE KODRO SO A ZO MINGUI A YINGA ZONI TI LO

CENTRAFRIKA NA YANGA OKO SANGO

CENTRAFRIKA KODRO OKO

NA CENTRAFRIKA ZO KO KWE ZO MARA A KE PEPE

E KOUE E YEKE A ITA 

SO KOTA DJIA TI KODRO TI E SO KO ZO GBIA TI KODRO  E BABA BOGANDA A ZIA NA E :

 

- GBIA BOGANDA A ZIA NA E YENGO TERE;

- GBONGBI NGO TERRE NA MANGO TERE;

- SARANGO KWA TI MAE NA KODRO TI E BEAFRIKA.

- SO KOTA PORO TI GBIA BABA BOGANDA

 

LA SO KODRO TI E A GA KODRO BEAFRIKA TI FA NGO ZO, 

PIKANGO ZO (A KOLI), NA LE TI A OUALI NA A MOLENGUE  

KANGANGO ZO SENGUE SENGUE AIEEEEEE

KOLI A GA MOLENGUE, 

A GA OUALI,

A GA BOUBA HEEEEEEEE BOZIZE KONBO ZOMBO MO DEBA DJONI SI 

SORE SORE TI MO NI MO KE SI GUI GA NA YA NI GBI TI A KOUA

KOLI A KE LANGO NA DA TI LO PEPE, 

A BE NI A YEKE LANGO NA KOTA BETO NA BE TI ALA

A YEKE PIKA KOLI, A GBOTO LO SA SESSE AHEEEEEE MAWA

 

MAMA TI BE AFRIKA MBI TARA TI ALA MALENGUE TI ALA ITA TI ALA NA GA MAMA TI ALA 

MBI OUNDA A E GOUE E A OUALI E LONDOU E KE A YE SO GBI TI KODRO  BOZIZE A YEKE SALA NA BEAFRIKA

 

LO GA NA BIRA NA YAYA KODRO TI E 

GA GON TI LO TI MO KODRO GUI NA BIRA,

NA MANDA KO TI SORO NGO GBIA TI KODRO GUI NA BIRA AIE SO GNE YE TI VOUNDOU

NA BOZIZE CENTRAFRIKA A GA YE TI LO (PATRIMOINE)

YE SO LA OKO E BA NA YA TI KODRO TI E A PE

GBIA OKO A SARA A PE

A LONDOU NA KOZO GBIA BOGANDA E BA A PE,

DACKO.  KOLINGBA. PATASSE SO YE

 

MAMA MO YEKE MAMA KETE TI MO A YEKE PEPE

OUALI KOUE A YEKE MAMA E LONDOU E KE NA KOROUGO YA SO GBIA BOZIZE A YEKE SARA NA BEAFRIKA

LO MOU KOKORA NA A MOLENGUE TI E TI FA NA TERE TI ALA AIE SO MAWA

LE TI GBIA GUI NA MENE TI A MOLENGUE TI KODORO

LO VON GONBE TI FA NA A MOLENGUE TI BEAFRIKA MA LO YE TI DOUTI GBIA TI A KOUA ? GBIA BOZIZE

NA CENTRAFRIKA MO YEKE KE MARA WA SI MOYEKE YE SO WA BOZIZE E OUNDA MO

MO NVENI MO YEKE NDO NA A OUALI KIRIKIRI NA YA KODRO NI

MAIS NA GBO GON LI TI MO NVENI MO TENE YE GBIA TI A KOUA

 

E A MAMA E LONDO NA LA GON TI 8 MARS 2013 

SO A YEKE LANGO TI A OUALI NA NDO DOUNIA KOUE

E FA NA BOZIZE SIONI TI LO 

 NGA E OUNDA NA LO TI ZIA LEGUE NA A ITA TI KAMA KITE TI SALA KOUSALA TI ALA

TONGA NA LO KE FADE LO NVENI LO YEKE BA NGOZO TI E A MAMA

BOZIZE NA BOSSEMBELE MO GANGA A ITA A OUALI NA A MOLENGUE

NA CERD MO SARA BA NA NA KOLI A GNON INO TI ALA A BENI A LANGO NA NDOTI ZENDE HEEEEE SO GBIA

NA GARAGBA WARA NA CAMP DE ROUX A MOLENGUE A YEKE BA PASSI SENGUE SENGUE

NA OMISPORT MOLENGUE TI MO GBIA BOZIZE DJODJO A GANGA A ZO NA YA TI SIONI ZENDE 

ALA GA GNAMA NA YA TI VOU KO NDO PASSI

A YEKE A MOLENGUE TI A ZO A PE

A YEKE A MOLENGUE TI CENTRAFRIKA A PE

GBO LI TI MO NA PEKO TI MO A YEKE GUI YE BOZIZE

BIBLE SO MO GBO SO A TENE  GNE

 

YINGA GBIA MO SALA SIONI MINGUI

 MO GA NA KAGBI NA YA KODRO

MO ZIA A HINDOU MINGUI  GA NA A OUALI LI MOA BOZIZE

SO RE ! SO RE SO RE ! TI MO NI A YEKE NGAGOU MINGUI GBIA TI A KOUA

SO A YEKE TOTO TI BE TI A MAMA TI BEAFRIKA 

TOTO TI A OUALI TI BEAFRIKA

DE KONGO TI A MASSEKA TI BE AFRIKA SO A TOUROUGOU TI MO A SALA LANGO SIONI NA ALA

 

BOZIZE NA GBE TI GBIA PATASSE MO GA NA BANIA MOLENGUE  A SARA BA NA NA A OUALI NA A MASSEKA OUALI

BOZIZE MO OKO SO MO GA BENI  TI OUSSE NI NA A ZAKAWA  GUI BA NA  NA PEKO TI TERE 

KEKEREKE TI A MASEKA SO A BOUBA NDA LI TI MO BOZIZE

 

BOZIZE E KIRI SINGUILA NA MO NA KOTA PASI SO MO ZIA E NA YA NI

SINGUILA NA A ZO TI MO SO A KE PIKA A KOLI TI E 

A MOLENGUE TI E

A SEWA A BOUBA  MINGUI NA GA

KA GBI A OUNDO NI MINGUI GUI NDA LI TI MO

YE SO E LINGI TI SARA A MAMA TI BE AFRIKA 

A YEKE GA NA PEKO TI TOTO NA PASSI TI E A MAMA

 

SINGUI SINGUILA MINGUIGBIA TI A KOUA  BOZIZE

 

A MAMA TI BEAFRIKA NA LE 7 MARS 2013 

NA YA TI A VAKA KOUE  NA 17H30 E PIKA YANGA TAWA  TENE TI KETE GOUE 18H30

NA LA NGO TI 8 MARS A MAMA TI BEAFRIKA E LONDO NA 5H30 E YOU VOURO DOUZOU BONGO

E BALE LE TI KODRO NA TOTO E OUNDA NA NZAPA TI ZI SIO NI GBIA NA YA KODRO

 

TI KANGA LEGUE NA BIRA SO A YEKE NDOUROU  TI LE NA YA KODRO

A BA TI LO GBIA LO MA ALA PEPE A YEKE GANGOU

NGOU BALAOKO A HON GUI  PASSI, TOTO TI GMBE E KE NA KOUROUGOU 

E A MAMA TI BEAFRIKA  

 

SO KOTA TOTO TI E A MAMA TI BEAFRIKA NA LENGO TI ITA

 

MAMA MOKONZI-OUALI

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion