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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 23:30

 

 

 

 

 

 

 

Daniele-Darlan.JPG

 

Par le Pr. Danièle DARLAN

 

Faculté des Sciences Juridiques et Politiques

 

Université de BANGUI

 

Le 11 janvier 2013 un Accord Politique sur la résolution de la crise politico-sécuritaire en République Centrafricaine a été signé à Libreville.


Alors que nous entrons dans la phase d’application de l’Accord, phase très certainement la plus délicate, sinon périlleuse, il nous semble intéressant d’analyser le contenu de cet Accord conclu grâce à une médiation internationale.


Cet Accord a été précédé par l’Accord de Paix Global de Libreville signé le 21 juin 2008 dont nous rappellerons les dispositions principales avant d’analyser celles de l’Accord de 2013.

 

L’ACCORD DE PAIX GLOBAL (APG) DU 21 juin 2008

 

Trois accords de Paix avaient été signés préalablement à l’APG de Libreville :  


l’accord de Syrte du 2 février 2007, entre le Gouvernement et le FDPC (Front Démocratique du Peuple Centrafricain) sous médiation Libyenne ;


l’accord de paix de Birao signé 13 avril 2007 entre le Gouvernement et l’UFDR (Union des Forces démocratiques pour le Rassemblement).


Dans cet accord, les parties étaient convenues d’une cessation des hostilités, du cantonnement des troupes de l’UFDR, de la mise en place d’un programme urgent pour la réhabilitation et la réinsertion des combattants, de la participation de l’UFDR à la gestion de l’État ; en contrepartie, l’UFDR s’engageait à renoncer à la lutte armée comme moyen d’expression de ses revendications.

 

L’Accord de cessez-le-feu et de paix signé le 9 mai  2008 à Libreville entre le Gouvernement et l’APRD (Armée Populaire pour la restauration de la Démocratie).

 

L’Accord de Paix Global de Libreville a été signé le 21 juin 2008 sous la médiation du Président Gabonais agissant en tant que Président du « Comité Ad Hoc dans l’espace CEMAC sur les questions centrafricaines ».


Les signataires de cet accord de paix étaient les suivants :


Le Gouvernement de la République Centrafricaine, d’une part 


et les Mouvements politico-militaires APRD et UFDR.

 

Le FDPC avait refusé de signer l’Accord. Le FDPC signera un acte d’adhésion au processus de Paix en République Centrafricaine à Syrte le 3 juillet 2009 sous les Bons Offices du Président Libyen, Haut Médiateur Permanent pour la paix et la sécurité de la CEN-SAD, alors Président en exercice de l’Union Africaine.


L’APG prévoyait : la promulgation d’une loi d’amnistie, la réhabilitation dans leurs droits des militaires centrafricains radiés pour des faits liés à la rébellion et le rétablissement des fonctionnaires civils liés aux mouvements signataires dans leur formation et corps d’origine , le cantonnement des troupes des mouvements signataires suivi du DDR, la  libération des combattants des mouvements signataires dès la promulgation de la loi d’Amnistie ceux-ci devant être placés sous la protection de la FOMUC et des FACA, le principe de la participation des représentants des mouvements politico-militaires signataires « dans un esprit de réconciliation nationale ».   

 

L’Accord de paix mettait en place un COMITE DE SUIVI comprenant : un représentant de la République gabonaise, 3 représentants du Gouvernement de la RCA, 3 représentants des Mouvements politico-militaires, le représentant spécial du secrétaire Général des Nations Unies et le représentant de l’OIF. Il était précisé que celui-ci pouvait être élargi aux représentants des Organismes suivants : CEMAC, FOMAC, CEEAC, CEN-SAD, UNION AFRICAINE et Union Européenne.


Cet accord avait été signé en présence d’un certain nombre d’entités : Le représentant spécial du secrétaire General des Nations Unies en Centrafrique, l’envoyé spécial de l’OIF, le représentant des Pouvoirs Publics, le représentant de la majorité présidentielle, de l’opposition démocratique et de la société civile.


Dans la suite de cet accord était également signé à Libreville le 20 novembre 2008, un document cadre sur le lancement du processus DDR en République Centrafricaine.


Le 11 janvier 2013 un nouvel Accord de Paix a été conclu à Libreville suite à la crise sécuritaire qu’a connue le Pays entre décembre 2012 et janvier 2013 et qui n’est pas encore tout a fait terminée.


Il parait opportun de comparer certains aspects de ces deux Accords et surtout d’analyser le contenu de l’Accord de 2013.

 

 

Les signataires de l’Accord  du 11 janvier 2013

 

2.1  La première question que l’on peut se poser est la suivante : -ou est passé le Gouvernement ?


Une différence notoire apparait entre l’Accord de 2008 et celui de 2013 au niveau des diverses composantes signataires : -tandis que seuls les politico-militaires et le  gouvernement avaient signé l’APG, les signataires de l’Accord de Libreville de 2013 sont : -la majorité présidentielle, la coalition SELEKA (CPJP, UFDR, UFR, CPSC), l’opposition démocratique, les mouvements politico-militaires non combattants (CPJP, MLCI, FDPC).

 

L’opposition démocratique, la majorité présidentielle, ainsi que la société civile, présentes en 2008, n’avaient pas signé l’Accord mais il était indiqué que celui-ci avait été signé « en leur présence ». Par contre le Gouvernement Centrafricain était signataire de l’Accord.


Celui-ci n’est pas mentionné dans l’Accord de 2013 comme Partie à l’Accord.

 

Le Gouvernement, qui est une Institution prévue par la Constitution, doit effectivement être distingué de la majorité présidentielle. On peut juridiquement en conclure que le Gouvernement était absent de cette négociation, même si c’est un membre du Gouvernement qui conduisait la délégation de la majorité présidentielle.  La majorité présidentielle, signataire de l’Accord de 2013 représentait logiquement le Président de la République en son appartenance à une formation politique, tout comme étaient représentés les Partis politiques d’opposition sous la dénomination « opposition démocratique ».

 

2.2La deuxième question que l’on peut se poser est la suivante : que signifie l’expression « mouvements politico-militaires non combattants » ?


L’Accord souligne qu’il s’agit du CPJP, du MLCJ et du FDPC.


A la lecture de l’Accord, on comprend qu’il s’agit des mouvements politico-militaires qui ne font pas partie de la coalition SELEKA mais qui ont cependant participé aux négociations.


Entre opposition armée et opposition démocratique, dans quelle catégorie doit-on classer les  « mouvements politico-militaires non combattants » ?


Dans l’APG, les mouvements étaient mentionnés sous l’appellation « mouvements politico-militaires ». On comprend le souci des acteurs de faire la différence entre la coalition SELEKA et les autres mouvements présents, cependant le terme  « non combattants » prête à confusion.

 

Les mandats confirmés ou modifiés :

 

3.1  - Le mandat du Président de la République confirmé


 L’Accord de Libreville dispose en son article 1er : « Le Président de la République demeure en fonction jusqu’au terme de son mandat en 2016. Il ne peut se présenter pour un autre mandat »


L’article 24de la Constitution fixe à 5 ans la durée du mandat présidentiel, et précise qu’il est renouvelable une seule fois. Cette disposition est confortée par l’article 108 de la Constitution qui dispose que sont notamment exclus de la révision de la Constitution « le nombre et la durée des mandats présidentiels ». Ce qui signifie que l’on ne peut pas réduire la durée de ces mandats, sauf cas exceptionnels prévus par la Constitution (destitution, condamnation à une peine afflictive ou infâmante, empêchement définitif d’exercer ses fonctions conformément  aux devoirs de sa charge- Art.34), ainsi, la prise de pouvoir par la force est interdite par la Constitution « l’usurpation de la souveraineté par coup d’Etat ou par tout moyen constitue un crime imprescriptible contre le peuple centrafricain. Toute personne ou tout Etat qui accomplit de tels actes aura déclaré la guerre au peuple centrafricain. Art. 19). Si l’on ne peut réduire la durée du mandat, sauf cas expressément prévus, il est  proscrit  d’augmenter le nombre des mandats.


L’Accord de Libreville est donc en harmonie avec la Constitution sur ce point car le Président de la République effectue actuellement son deuxième mandat de 5 ans.

 

3.2  - Un Gouvernement d’Union Nationale institué pour 12 mois et plus…si affinités


 L’Accord de 2013  institue un « Gouvernement d’Union Nationale inclusif d’une durée de 12 mois, éventuellement renouvelable » (art. 2)


En ce qui concerne les diverses composantes de ce Gouvernement, outre les Parties signataires à l’Accord, la société civile sera représentée.


Le Premier Ministre  et les ministres du Gouvernement d’Union Nationale ne peuvent être destitués durant la période de transition, en contrepartie, ils ne peuvent être candidats à la prochaine élection présidentielle (art.6)


Dans son article 22, La Constitution ne fixe pas de délai de durée du gouvernement, et prévoit que le président de la République peut mettre fin à tout moment aux fonctions du Premier Ministre ou que cette destitution peut intervenir à la suite d’une motion de censure du Parlement. La destitution du Premier Ministre entraînant ipso facto celle des membres de son Gouvernement.


La période la transition est d’1 an, de 2013 à 2014, année des nouvelles élections législatives. On peut se demander pourquoi la période de transition n’a pas été fixée à 3 ans pour coïncider avec les prochaines élections présidentielles, car les objectifs fixés au gouvernement nous semblent nécessiter une plus longue période que celle d’un an ; cela se justifiait d’autant plus que ses membres ne pourront pas être candidats aux élections présidentielles.


L’Accord prévoit que cette période de 12 mois peut être éventuellement renouvelée.

 

Ainsi, le Gouvernement d’Union Nationale devrait normalement cesser ses fonctions dans 12 mois. Le président de la République pourra donc, à l’issu des élections législatives, mettre en place un nouveau gouvernement, à moins que d’accord  parties, la période du gouvernement de transition soit prolongée : cette échéance  laisse entrevoir quelques difficultés à l’issu de la période de transition de 12 mois. L’imprécision, qui résulte dans le fait que le mandat pourra être « éventuellement » renouvelé, concernant un gouvernement de crise, risque d’être elle-même source de difficultés.

 

3.3 Le Parlement :


- Des élections anticipées dans les 12 mois :


L’Accord prévoit en son article 7 que l’assemblée nationale est maintenue dans ses prérogatives jusqu’aux prochaines élections législatives anticipées, cependant l’Accord n’a pas déterminé de calendrier pour la dissolution de l’assemblée Nationale, l’Accord prévoit simplement que le Gouvernement doit « organiser des élections législatives anticipées après la dissolution de l’Assemblée Nationale » mais quand celle-ci doit-elle intervenir ? La seule chose qui est sure et qui découle logiquement de l’Accord, c’est que ces élections anticipées doivent normalement intervenir avant l’expiration ou a l’issu de la période de transition de 12 mois, puisque le Premier Ministre de transition a en charge de les organiser.  La réponse à cette question se trouve peut-être dans les documents de négociation qui ont précédé la conclusion de l’Accord. Cette imprécision peut cependant être source de frictions et donc de crise.


Quoi qu’il en soit, il s’agit là d’une dissolution anticipée de l’Assemblée Nationale qui devait être renouvelée en même temps que l’élection du Président de la République en 2016.


La Constitution prévoit en son article 50 que les députés sont élus au suffrage universel direct pour une durée de 5ans. « Le mandat du député ne peut être écourté que par la dissolution  de l’Assemblée nationale ou par la démission, la radiation ou la déchéance ».

 

Qui peut dissoudre l’Assemblée nationale ?


La réponse à cette question figure dans l’article 33 de la Constitution : le chef de l’État a le pouvoir de dissoudre l’Assemblée Nationale après consultation du Conseil des Ministres, du Bureau de l’Assemblée nationale et du Président de la Cour Constitutionnelle.  L’acte de dissolution de l’assemblée nationale doit donc être  pris par le chef de l’État, cependant une condition ne pourrait être remplie dans l’état actuel des choses car la nouvelle Cour Constitutionnelle n’a pas encore été mise en place et l’ancienne  Cour a cessé ses fonctions conformément à la Constitution qui dispose en son article 74 « le mandat des conseillers est de 7 ans non renouvelable ».

 

Le spectre d’un gouvernement de cohabitation


La conséquence de la séparation dans le temps entre élection présidentielle et élection législative peut être que le Président de la République ne dispose pas d'une majorité à l’Assemblée Nationale à l’issu des élections et que l’on ait un gouvernement de cohabitation, source de conflit entre le président et le gouvernement issu de l’opposition.


L’actuel gouvernement de transition ne peut être qualifié de gouvernement de cohabitation car c’est un gouvernement qui repose sur un Accord donc un consensus, des entités diverses y seront représentées. Dans un Gouvernement de cohabitation, le Premier Ministre issu de la majorité parlementaire propose réellement au chef de l’Etat les membres de son gouvernement qui sont en grande majorité sinon en totalité issu de son bord politique. La conséquence possible de cette situation c’est que le chef de l’Etat peut procéder  alors à une dissolution de l’Assemblée  afin de tenter de retrouver une majorité à l’Assemblée Nationale, ce qui est toujours hasardeux.

 

Le recours au « vote bloqué » jusqu'à la mise en place de la nouvelle Assemblée pour éviter le blocage de l’action gouvernementale


L’Assemblée nationale actuelle étant maintenue dans ses prérogatives jusqu’aux prochaines élections anticipées,  l’Accord de Libreville prévoit qu’afin d’éviter les blocages de l’action gouvernementale, les projets de loi adoptés par le gouvernement doivent être votés en l’état par l’assemblée nationale, c’est ce que l’on appelle le vote bloqué.


 Le vote bloqué est une « procédure qui permet au gouvernement d’obliger l’Assemblée à se prononcer par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion, en ne retenant que les amendements proposés par lui ». Cela correspond donc à une limitation du droit d’amendement des parlementaires et permet à l’exécutif de faire approuver ses projets de loi dans leur intégralité. Cette possibilité n’est pas prévue par la Constitution de 2004, il s’agit donc là d’une dérogation créée par l’Accord de Paix.

 

 

4 - Un Accord qui repose sur la bonne foi des acteurs et la médiation internationale

 

L’Accord en appelle tout d’abord à la bonne foi des différents acteurs.


Le principe de bonne foi  est un principe couramment mentionné dans les Accords internationaux, il signifie qu’il ne suffit pas de signer un Accord, encore faut-il dans son application faire ce qu’il faut pour le faire fonctionner, l’appliquer en lui donnant tout son sens et ne pas mettre des obstacles volontaires à sa bonne application.


Cette garantie de bonne foi doit se manifester tout au long de la période de transition, elle repose notamment sur des dispositions  qui doivent être prises par les acteurs et qui sont listées par l’Accord :


Les forces de coalition SELEKA s’engagent à se retirer des villes occupées et à abandonner la lutte armée

Le gouvernement s’engage à libérer les personnes arrêtées en relation avec la crise sécuritaire

Les milices sont dissoutes sur l’ensemble du territoire national

L’administration et l’autorité de l’état doivent être rétablies sur toute l’étendue du territoire

Les éléments armés doivent être cantonnés dans des localités à convenir d’un commun accord, sous la supervision de la Micopax

Le retrait progressif du territoire national de toutes les troupes étrangères non communautaires en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain.

 

Ces dispositions nécessitent manifestement pour une application effective que des calendriers soient mis en place car aucune échéance n’a été évoquée par l’Accord à moins encore une fois que la réponse à ses préoccupations ne figure dans les documents de négociation.


En outre, dans le souci de maintenir la paix et la sécurité, les acteurs se sont engagés à ne pas recourir à la force comme moyen de règlement des différends qui pourraient surgir et à recourir à l’arbitrage du comité de suivi et, si nécessaire, à la Conférence des chefs d’État de la CEEAC en cas de persistance d’un différend pouvant mettre la paix en danger.

 

En conclusion, il est curieux de constater que certaines précisions n’aient pas été portées dans l’Accord du 11 janvier 2013, notamment on se serait attendu à plus de précisions au niveau des délais et du calendrier des actions ; on relève également qu’il n’est pas fait mention de l’adoption d’une loi d’amnistie, mention tout à fait courante dans les Accords de Paix et souvent présentée comme étant un mal nécessaire pour favoriser le rétablissement et le maintien de la paix.


L’Accord de Paix de Libreville du 11 janvier 2013 serait-il plus explicite dans ce qu’il ne dit pas que dans ce qu’il dit !

 

 

Bangui, le 23 janvier 2013


Pr. Danièle DARLAN

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 15:32

 

 

 

Gilbert-Nengbi-Kovoungbo.JPG

 

 

 

La République Centrafricaine depuis l'assassinat du Fondateur Barthélémy Boganda, était condamné à voguer au gré des parvenus profito situationnistes opportunistes. Si le président Barthélémy Boganda avait survecu au delà de 1960, la RCA n'en serait pas là.


L'homme politique à l'époque aguerri, n'avait rien à envier à qui que ce soit sur le plan politique, économique, social, culturel et sportif.

Les cinq verbes: Eduquer, soigner, nourrir, vêtir et loger résumaient l'éssentiel du programme de devéloppement socio-économique du pays.

 

Pays de Zo Kwè Zo et de So ZO Là (philosophie prônée) est devenu aujourd'hui un champs de théatre où le chef de bande Mr François Bozize qui pense peut être qu'il disposait du titre foncier du térritoire Centrafricain, cultive la barbarie et la désolation.


Pour ce dernier, en occupant le fauteuil présidentiel il devient inammovible. Quelle illusion?

Dressant le bilan des deux dernières décennies, ce qu'il faudrait noter c'est les discours démagogiques des pseudo et prédateurs politiciens présumés politicars qui à mon humble avis n'ont laissé aucune trace, ni héritage moral digne des dignitaires Centrafricains à la nouvelle génération du troisième millénaire. Ou alors s'il faut avoir une visibilité sur les réalisations concrètes de l'ex-Empéreur Jean Bedel Bokassa et l'ex Président le Général d'Armée André Kolingba, on peut apprécier à juste titre et faire la balance combien ses illustres personnalités avaient comme vision claire et innovante de mèner à bien la destinée de ce beau et riche pays  comme la RCA dotée de toutes les richesses naturelles que Dieu avait donné gratuitement aux Centrafricains qui malheureusement n'ont pas de bons dirigeants (leaders politiques nationalistes) pour pouvoir attirer des investisseurs internationaux et étrangers.


Mais qu'est-ce qu'on regarde aujourd'hui après la Conférence de la Bool où le Multipartisme par le billet de la Démocratie qui ont pour conséquences et avantages de ce que nous vivons au quotidien en RCA?


Certes, les régimes qui se sont succèdés à la tête de l'Etat Centrafricain pendant les deux dernières décennies en occurence du feu Ange Félix Patassé et de Mr François Bozize, ont laissé un tableau sombre tendant à ternir l'image de la RCA et la réputation des Centrafricains au niveau national qu'international.


L'épisode va très bientôt terminer où l'histoire est en train de faire son cour et nous amène à dire: "Quel que soit ce que l'on sème, on doit également récolter". "quel que soit la longueur de la nuit, le jour apparaîtra".

En réalité, les erreurs commises par les prédécesseurs, est-ce que cela est faisable pour que les successueurs viennent répèter les mêmes choses?


On se demande est-ce qu'une malédiction ou alors c'est le Diable qui essai d'aveugler les gens?

Les problèmes des Centrafricains sont des équations si simples à resoudre, il suffisait d'être réaliste et de définir des priorités à court terme:


1. Le désarmement et la démobilisation des civils, militaires en vue de la réinsertion sociale pourquoi parce que la RCA est assise sur une poudrière d'où l'insécurité est grandissante.


2. La sensibilisation du peuple Centrafricain en vue d'une réconciliation nationale.


3. L'indemnisation des victimes des évènements militaro-politiques de 1996, 1997, 1998, 2002 et 2003.

4. La culture de respect de droit de l'homme.


5. Passer à l'audit des finances publiques suivant les périodes de 1993 à 2013 afin d'avoir une visibilité sur les enrichissements illicites des auteurs qui seront éventuellement traduits devant la justice.


6. Mettre en place une entité strictement indépendante pour gérer les affaires électorales en passant par les personnalités non souillées enfin d'éviter les tripatouillage et la corruption.


7. Susciter la confiance des Partenaires au développement bilatéraux, multilatéraux, des investisseurs étrangers à venir s'implanter, développer des entreprises et sociétés.


8. La reconstruction de la ville de Bangui ainsi que les routes nationales (voies de communications terrestres) de la RCA depuis Obo à Sibut, Birao en passant par Bamingui-Bangoran-Kaga bandoro-Sibut, Kobo-Batangafo-Kaga bandora-sibut. Et enfin Mambéré Kadei, Boda-Mbaiki.


9. Sensibiliser les pratiquants sur les méfaits (dangers) de la franc-maçonnerie, des sectes Vaudou, de la Rose Croix, l'îdolatrie etc. de pouvoir abandonner totalement parce que cela constitue des sources de bonheur éphémère après quoi c'est une perdition éternelle si la personne ne se répent ni ne confesse pas et ne demande pardon à Dieu pour cette ignorance.


En tout état de cause certaines personnalités ou dignitaires des régimes pensent qu'ils vont éviter la Cour Pénale internationale en faisant des concessions. S'il faut se rendre à l'évidence qu'en est-il le  sors de Mr François Bozize et ses boureaux sanguinaires qui ont causé des préjudices voir verser le sang des paisibles innocents Centrafricains qui continuent à crier devant Dieu pour ne citer entre autres:


- Le Colonnel Christophe Grelombet ex ministre de l'intérieur et de l'administration du térritoire et son fils nommé Martin Grelombet.


- Le Débuté parlementaire Théophile Touba (ancien sécretaire général du RDC).


- Maître Ngoungaï Ouanfio (ancien président de ligue centrfricaine de droit de l'homme et réprésentant de la fédération internationle des droits de l'homme).


- Le Colonnel charles Massi ex Ministre d'Etat, leader du parti politique FODEM remis par les autorités Tchadiennnes aux autorités Centrafricaines puis tué par Mr François Bozize.


- Le Sergent chef Augustin Kemba (retraité enlevé en pleine circulation au centre ville de Bangui pour être tué derrière les collines de Bas Oubangui et le corps jeté devant le portail du domicile de l'ex Ministre Olivier Gabirault situé à Pétevo dans le sixième arrondissement de Bangui.


- Les tentatives d'enlèvements des intermédiaires de la cour pénale internationale pour des exécutions sommaires et extra judiciaires en juillet 2010.


- l'enlèvements (arrestations arbitraires) et déportation  du personnel administratif de la société ADMN SYSTEMS et celui du Cabinet du Bâtonnier maître BALEMBI de Bangui 2000  à la base militaire présidentielle de Bossembélé puis incarcérés à GUATANAMO.

 

- Les massacres de la jeunesse de Paoua dirigée par la mission  du Lieutenant Ngaikosse qui a occasionné la fuite des populations vers le Tchad (réfugiés).

 

Cependant, ces dossiers si lourds  devant les juges de la CPI dont on exige les témoins à charge en complicité avec le chef de guerre Jean Pierre Bemba Gombo qui croupi dans les cellules de détention.


Bref même si la justice des hommes est corrompue mais la justice de Dieu demeure juste,  équitable et non manipulable.

 

Alors posons la question à l'histoire qui était à l'époque assumait les fonctions de Chef d'Etat major sous le régime de Ange Félix Patassé et qui avait distribué des treillis, armes aux hommes de troupe non conventionnelle du mouvement pour la libération du Congo?

 

L'heure de la récréation est terminée, le temps n'est plus à la diabolisation pour des intérêts égocentriques au détriment de l'intérêt général de la Nation Centrafricaine.

 

Enfin j'invite les Centrafricains et Centrafricaines dans un esprit de patriotisme même si vous êtes à l'étranger de rester dans l'unité, la dignité et le travail comme notre devise indique, cela est une richesse que le Président Fondateur Barthélémy Boganda nous avait légué. Cette politique qui consiste à diviser pour régner vient du diable que vous  soyez de l'Est, l'Ouest, Nord et du Sud nous sommes des Centrafricains d'une même Patrie.


Réflechissons sur qui désormais Dieu va le susciter pour conduire le Peuple Centrafricain?

A cette réponse seul le Bon Dieu fera le choix.

Vive la Démocratie Chrétienne.

Que Dieu vous bénisse.

 

Gilbert NENGBI-KOVOUNGBO

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 15:17

 

 

 

Gonda et Mme

Cyriaque Gonda et sa jeune mariée

 

 

Oguéré et le KNK au 1er décembre à Bouar

Louis Oguéré Ngaikoumon défilant le 1er décembre 2012 devant Bozizé à Bouar

 

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 


Cyriaque Gonda se voit Vice-Premier Ministre chargé des affaires étrangères.

Et Monsieur Louis OGUERE Ministre de l’Education Nationale.

 

« Cyriaque Gonda se voit Vice-Premier Ministre chargé des affaires étrangères quand Louis Oguéré qui a laissé quelques casseroles au centre des œuvres universitaires quand il en fut le directeur avant d’être nommé ambassadeur à Yaoundé, vise lui, le ministère de l’Education nationale. Autre situation burlesque est le comportement de ceux-là mêmes qui avaient été particulièrement virulents à l’égard de TIANGAYE lors de la récente réunion convoquée au palais par Bozizé jeudi dernier ».


A / CHRONOLOGIE


La chronologie de l’histoire nous a appris que le Peuple gabonais et les centrafricains sont fraternellement liés depuis de longue date. A en déduire les relations entre les Présidents fondateurs du Gabon et de la République centrafricaine que furent les défunts Léon M’BA et Barthélémy BOGANDA ne se reprochaient d’aucune ambiguïté. Ces relations ont continué sous l’ère BOKASSA et Bernard BONGO 1.


Le Gabon qui a tout donné à François BOZIZE, à commencer par la naissance de celui-ci et sa résurrection politique, lorsqu’il a engendré la prolifération de la rébellion dans le Pays en obligeant le Président défunt Omar BONGO ODIMBA à prendre place sous l’arbre à palabre afin de colmater les brèches. La suite nous la connaissons.


Aujourd’hui, cette œuvre retrouve sa lettre de noblesse sous les auspices du nouveau Président frère, son Excellence Monsieur BONGO ONDIMBA fils, de la République gabonaise.


Alors que BOZIZE versait les larmes devant ses paires de la CEEAC pendant la crise, on n’entendait jamais parler d’un certain Cyriaque GONDA et d’un certain OGUERE Louis qui s’agitent après les résolutions de la crise. C’est impardonnable !


B/ SUR LES FAITS


A la lecture de l’article se rapportant aux ambitions de Monsieur Cyriaque GONDA qui se voit Vice-Premier Ministre chargé des affaires étrangères, nous ne pouvons restés sans réagir devant cet affront au Peuple centrafricain qui a tant souffert durant le règne du Général François BOZIZE et de son clan de « Benzambé » le KNK qui a été à l’origine de la crise sécuritaire dans notre Pays.


A vrai dire la honte du peuple centrafricain est grande en apprenant que Monsieur GONDA et Monsieur OGUERE Louis agissent pire que les illettrés et n’ont rien compris de ce qu’on appelle « les accords de Libreville ». Accords qui restent et demeurent un cadre infranchissable pour gérer la crise dans notre Pays auxquels nul ne peut y ajouter son grain de sel.


Au respect du bon travail salutaire des Chefs d’Etat de la CEEAC, tout Centrafricain ne peut que reconnaître dans sa dignité « les accords de Libreville » qui lui donnent aujourd’hui la paix de vivre comme tout le monde. Nul ne peut les remettre en cause au nom d’un principe personnel.


Dit-on que « les oiseaux de même plumage volent ensembles ». De même, nous ne sommes pas étonnés de constater au grand regret que Monsieur GONDA comme Monsieur N’DOUTINGAÏ qui se cache en Afrique de l’ouest ressurgisse avec des hypothèses volcaniques de nature à rallumer la même crise. Derrière BOZIZE nous savons qu’il ya une longue liste des mangeurs comme Monsieur N’GOUANDJIKA, Mr M’BAYE, qu’en savons nous, qui viendront entacher le travail du Gouvernement d’union national.


On a beau croire que ces gens étaient à l’école et qu’un intellectuel est celui qui est à même de penser, d’aménager sa langue avant de parler, et nous nous étonnons du comportement de Monsieur GONDA et Monsieur OGUERE de vouloir se positionner dans le nouveau gouvernement en tant que tels sans prescription des accords de Libreville.


De grâce ! Nous pensons que le désordre du KNK ne saurait se répercuter sur l’action du gouvernement d’union nationale qui,  sous peu de temps, devrait régler les urgences dans notre pays. Monsieur GONDA et Monsieur OGUERE n’ont qu’à s’adresser à leur Parti le KNK pour avoir au moins une place dans ce Gouvernement, sauf s’ils sont recommandés par BOZIZE qui, comme d’habitude est nourri d’ambition de mettre du feu au pays.


Le Premier Ministre, Maître Nicolas TIANGAYE, heureusement n’est pas dupe et est à notre connaissance un homme intègre qui a l’habitude de la gestion des dossiers juridiques les plus lourds. Il entendra tous corbeaux chanter, mais prendra le temps qu’il lui faut pour sortir le pays de sa misère, et souhaitons  lui bonne chance. Mieux que lui, on meurt !


Si notre Pays est en difficulté aujourd’hui, c’est à cause des Centrafricains incompétents qui ont entouré le général François BOZIZE et lui-même qui a dirigé notre pays, et nous n’avons pas à revenir à la case de départ.


Sachez Messieurs GONDA et OGUERE que les seuls interlocuteurs du Premier Ministre sont les partis qui ont participé aux négociations de Libreville et non les Centrafricains nominés comme vous et nous. Là ça ne marche pas « les accords de Libreville »! N’ajoutez pas la crise à la crise ! Les accords de Libreville sont sacrés pour notre pays. Dans cet accord nous remarquons qu’il n’ya pas de place prévu pour un Vice- Premier Ministre.


Salutations fraternelles


Paris, le 26 janvier 2013


N’GAMBESSO Clément

France

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 13:03

 

 

 

Nicolas Tiangaye PM

 

 

(Le Pays) PAR DABADI ZOUMBARA, 21 JANVIER 2013

 

La formation du nouveau gouvernement centrafricain s'annonce difficile.

 

A peine le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, a-t-il entamé les consultations pour la formation de son équipe que le président François Bozizé a annoncé la couleur. Il réclame vingt postes ministériels. On constate donc qu'il veut se tailler la part du lion. Certes, on ne peut pas lui en vouloir d'être ambitieux, mais il doit éviter d'en faire une fixation au point de mettre en péril l'accord de Libreville. En mettant ainsi la barre haut, quelle marge de manoeuvres Bozizé laisse-t-il à Nicolas Tiangaye ? Si ce dernier accepte de lui céder les vingt postes ministériels, comment pourra-t-il satisfaire les autres parties, notamment la société civile, la Séléka et l'opposition politique non armée avec les dix postes restants ? Il ne faudrait pas que la boulimie du pouvoir de Bozizé prenne le pas sur l'intérêt supérieur de la nation.

 

Il est évident qu'avec une telle ambition, il sera difficile de respecter l'esprit de gouvernement d'union nationale qui constitue pourtant un des éléments importants de l'accord signé entre les protagonistes. Le président centrafricain est déjà si rassuré qu'il veut reprendre par la main gauche ce qu'il a cédé par la main droite. En tout cas, tout laisse penser que cet ancien maquisard n'est pas prêt à accorder une parcelle importante de pouvoir aux autres.

 

Or, il est trop tôt de montrer des velléités à ce niveau car les rebelles de la Séléka n'ont pas encore abandonné leurs positions. Et il suffit de la moindre étincelle pour que le pays s'embrase de nouveau. Pour tout dire, Bozizé doit éviter de jouer au pyromane car l'accord de Libreville est encore fragile et peut, à tout moment, voler en éclats si on n'y prend garde. C'est vrai que le partage du gâteau n'a jamais été une chose aisée dans les pays en proie aux rébellions et autres crises. Mais, est-ce pour autant une raison pour passer le temps à ruser ? Pour faire taire les armes, le chemin parcouru n'a pas été des plus faciles. Et si la formation du gouvernement dit d'union nationale doit encore faire un bouquin de tous les diables, qu'adviendra-t-il de la cohabitation sur le terrain ? Bozizé doit revoir sa copie. Du reste, l'adage nous enseigne qu'à force de trop vouloir, on perd tout.

 

En tout cas, le moins que l'on puisse dire, c'est que la formation du nouveau gouvernement est une autre paire de manches ; aussi bien pour Nicolas Tiangaye que pour les autres acteurs de la classe politique centrafricaine, notamment l'opposition. Il est probable que cette situation crée de vives tensions au sein des acteurs quand on sait que les politiciens raffolent des postes ministériels. De toute façon, Bozizé sera le seul responsable si l'accord de Libreville capote. C'est dommage que les soubresauts que son régime vient de vivre ne lui aient pas servi de leçon.

 

 

 

 

Centrafrique: Ministrables centrafricains - Un peu d'eau dans votre Bangui

 

L’Observateur Paalga  PAR ISSA K. BARRY, 22 JANVIER 2013

 

Le président centrafricain, le général François Bozizé, a eu chaud début janvier, il n'avait pas l'esprit à la fête, les rebelles de la Seleka ayant été aux encablures de la capitale, et son fauteuil, sérieusement menacé. N'eût été l'interposition du contingent de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC), avec en première ligne les militaires tchadiens, il était aujourd'hui en exil ou entre les mains des rebelles.

 

Par ces temps qui courent, le verbe avoir chaud peut aisément être conjugué au présent et avec pour sujet le nouveau premier ministre censé conduire la transition.

Nicolas Tiangaye, puisque c'est de lui qu'il s'agit, peine en effet à constituer son gouvernement, tant la pression exercée sur lui est forte de part et d'autre : la mouvance présidentielle réclame une douzaine de postes et non des moindres ;

 

les membres influents de la rébellion (la Seleka), doigts sur les gâchettes, ne revendiquent pas moins de sept strapontins ; et l'opposition politique non armée ainsi que la société civile ne tiennent pas à y faire de la figuration.


Alors, que faire ? Jusqu'au moment où nous bouclions cette édition, les tractations se poursuivaient, plus animées que jamais. Ça ne démarre pas sur des chapeaux de roue, la mise en place de ce gouvernement d'union nationale et de transition, censé conduire à une réconciliation des coeurs et, surtout, à des élections apaisées en 2014. Pauvre Centrafrique, qui peine à décoller depuis son indépendance !


Aujourd'hui, de tous les dirigeants de ce pays, la seule référence reste Barthélémy Boganda, affectueusement dénommé le père de tous ; ensuite, ont suivi David Dacko, Jean Bedel Bokassa, André Kolingba et Ange Félix Patassé, déposé pendant qu'il était en déplacement hors du pays par Bozizé, qui était son chef d'état-major. Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, et la Centrafrique n'est point devenu jusque-là un... «centre-à-fric» ; et pourtant, ce n'est pas la matière première qui lui manque : son sous-sol regorge de diamant (réputé de très bonne qualité), d'or, d'uranium, de bois tropicaux (hévéa, latex) ; sans oublier son sol très riche et des pluies plus que généreuses permettant une agriculture qui représente 55% du PIB.


 

Si son pétrole était exploité, l'on pourrait parler de la malédiction de l'or noir, mais cette ressource et l'énergie hydroélectrique, potentiellement importantes, n'étant pas mises en valeur à ce jour...


Alors, la liste des défis à relever est aussi longue que le fleuve Oubangui. Osons penser que les ministrables du pays de Boganda ont cela en tête. Ils devraient donc mettre un peu d'eau dans leur vin, pardon dans leur Bangui (1), pour qu'un gouvernement de consensus puisse être formé au plus tôt.


D'ailleurs, une transition vaut ce qu'elle vaut. C'est le développement du pays qui est mis entre parenthèses pendant sa durée. Pour la petite histoire, dans le pays, ne subsistent que deux usines : les unités de transformation d'aluminium, l'une, et de production de... la bière.


Alors, au lieu de se disputer les lambeaux d'un pays malmené, parti au pouvoir, rébellion et opposition civile devraient revoir leurs prétentions à la baisse.

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 00:53

 

 

 

Kodégué

 

 

AU :

 

PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

 

PREMIER MINISTRE

 

PRESIDENT DE LA COALITION SELEKA

 

Excellence Monsieur Le Président de la République,

Excellence Monsieur Le Premier Ministre,

Monsieur Le Président de la Coalition SELEKA,

 

Le peuple centrafricain attend avec impatience la formation du gouvernement d'union nationale suite aux accords de Libreville. Depuis quelques jours, des signes précurseurs d'une nouvelle crise pointent à l'horizon. Les localités de Dimbi (zone diamantifère), de Kembé et Bangassou ont été violemment attaquées. En réaction, le Président BOZIZE a posé des conditions pour la libération des prisonniers politiques. A Bangui, dans le cercle du pouvoir, la guerre des tranchées bat son plein pour le partage des postes ministériels au sein du Gouvernement d'Union Nationale.

 

Devant ce spectacle digne d'un film d'horreur qui saute pieds joints sur les obstacles, les problèmes de l'heure, nous, familles de la diaspora, hommes d'affaires, intellectuels, etc.  réunis au sein du MOUVEMENT DE LIBERATION DEMOCRATIQUE(MLD) tenons à exprimer nos très vives préoccupations à vous qui détenez en ce moment précis la clé de sortie de la crise qui a déchiré le tissu social et politique :

 

Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence François BOZIZE YANGOUVOUDA

 

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de Transition, Maître Nicolas TIANGAYE.

 

Monsieur Michel AM NONDROKO DJOTODIA, Président de la Coalition SELEKA,

 

Vous avez tous un statut particulier consacré par les accords de Libreville du 11 janvier 2013 du point de vue de la légalité internationale. Nonobstant, chacun de vous porte en lui une responsabilité historique vis a vis du peuple centrafricain qui n'aspire qu'à la paix.

 

A: DU PRESIDENT DE LA COALITION SELEKA

 

Si nous avions salué à sa juste valeur la réaction immédiate des responsables de la coalition SELEKA,par un de ses portes paroles en l'occurrence Mr. GAZAMBETI, promettant de faire la lumière sur les événements de DIMBI, KEMBE et BANGASSOU,il n' en demeure pas moins que beaucoup de zones d'ombres subsistent quant à la situation sécuritaire du pays que nous espérons voir figurer en bonne place dans le futur programme de politique générale du Premier Ministre. A ce sujet une enquête internationale est recommandée prenant en compte l'ensemble des situations depuis le 15 mars 2003, de violations graves et répétées des droits humains au regard des instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par la République Centrafricaine. Qu'il s'agisse de l'assassinat de l'Abbé KILAMONG,de Mademoiselle OLOFIO, journaliste à la radio Bé oko, le Lieutenant Isidore Laoulé, le Lieutenant Antoine Gbodo, etc.........,des entraves liées aux libertés à savoir les interdictions de sortie du territoire avec le cas fatal du Président PATASSE.......Quant aux responsabilités dans cette crise, la justice centrafricaine et la Cour pénale Internationale feront leur travail.

 

En outre vous avez obtenu :

le dialogue de Libreville

le renoncement du Président BOZIZE à ses ambitions présidentielles de 2016

la possibilité donnée à vos membres d'entrer dans le Gouvernement d'Union Nationale (GUN).

Nous espérons que vos revendications corporatistes seront tenues notamment la libération des prisonniers politiques et que le processus de DDR tiendra toutes ses promesses.

Nous pensons que la guerre est derrière nous. Maintenant, c'est autour d'une table qu'il convient de nous retrouver afin de surmonter ensemble nos différends. Vous devez respecter scrupuleusement les accords de Libreville. Même si les accords de Libreville n'ont pas épuisé tous les problèmes liés à la crise ; l'essentiel c'est votre signature à respecter.

 

B: DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE M.FRANCOIS BOZIZE

 

Aussi les accords de Libreville, tels que signés, imposent à tous les acteurs y compris le Président BOZIZE, d'œuvrer pour une application stricte au profit de la paix rien que de la paix. Le Président BOZIZE n' a pas le droit à ce jour de poser des conditionnalités pour la libération des prisonniers politiques alors même que ceux -ci sont dans des situations humanitaires les plus humiliantes .Ne pas honorer sa signature est un manquement grave à la parole donnée. L'attentisme, les hésitations, les tergiversations risquent fort bien de remettre en cause la lettre et l'esprit des accords de Libreville...

Ce n'est pas du donnant donnant Monsieur Le Président !Il s'agit des vies humaines qui ont été privées de leur liberté et que les faits sont antérieurs aux accords de Libreville.

De même Monsieur Le Président, de source digne de foi,font état de votre ferme volonté de créer encore un blocage quant à la formation du gouvernement comme cela a été de la nomination du Premier Ministre M. NICOLAS TIANGAYE. Franchement en cette date du 25 janvier 2013, date anniversaire de la naissance d'un de vos prédécesseurs ayant accéder par les urnes à la magistrature suprême, je vous invite solennellement ,si c'est le cas, d' y renoncer .N'écoutez pas ceux qui vous donnent des mauvais conseils! Vous avez une chance ,donnez cette chance à la paix! Il n'est pas opportun de recourir une seconde fois à la médiation du Président SASSOU NGUESSO rien que pour former un gouvernement .


C: DU PREMIER MINISTRE M. NICOLAS TIANGAYE

 

Par ailleurs, après moult tergiversations, Maître Nicolas TIANGAYE ,et nul ne doute de son parcours et de sa capacité présumée à tout mettre en œuvre pour le succès de la transition.

Monsieur le Premier Ministre, Maître Nicolas TIANGAYE, vous êtes face à votre destin et seul devant l'histoire. Vous avez une chance exceptionnelle en cette période de transition politique, de montrer votre amour de la patrie et votre capacité d'homme d'État. Un échec ce que redoute tout le monde ou un succès salvateur sera mis à votre compte car vous disposez sur la base des accords de LIBREVILLE, de marges de manœuvre et de la légalité nécessaires à l'accomplissement de votre mission. Nul n'ignore la difficile tâche de la composition du gouvernement ,mais les défis sont immenses et l'impatience gagne les centrafricains.

Monsieur Le Premier Ministre,faites montre de courage. Vous devriez être en première ligne ! Le peuple attend de vous des gages de confiance et de consolation pendant cette période.

En attendant que vous tous, preniez conscience de l'autodestruction dans laquelle se trouve notre pays, nous vous exigeons de laisser toutes les armes au profit d'un dialogue permanent.

 

Tels sont en quelques mots la substance de cette présente Lettre ouverte, que nous vous soumettons, et que nous espérons, retiendra votre attention pour le bien du peuple.

 

FAIT A PARIS LE 25.01.2013

 

KODEGUE GUY SIMPLICE

Membre Fondateur du MLD

Rapporteur Général France,Europe

Amériques, Océanie

 

 

 

 

Ampliations : Leurs excellences Les CHEFS D'ETATS DE LA CEEAC

Ministère Français des Affaires Étrangères

 

 

 

kodeguenaki@yahoo.fr

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:13

 

 

 

Mandaba-Jean-Michel.jpg

 

Pakara  KODRO Gentil

35, Boulevard Charles de Gaulle

75018 Paris (Barbès).

FRANCE

Na : Pakara Michel MANDABA

P.D.G.  BANGUI – R.C.A

Ndani : Ngou a goé lo oko a ba.

(Dixit  WILIBIRO Passi).

 

Ita ti mbi Missel,

 

Na ndoti  douti ngo ti é na  ya ti Kodro ti bè afrika, na yongoro ndo so i molenguè ti bè afrika i yèké da: wala na poto, wala afrika mobimba i kè ma lango na lango ouango na patara ti ndo ti Kodro ti é lakoé. So ti téné i inga oko na oko a zo so si a ké pika ndara ti ndjoni wala ti sioni na éré ti Kodro ti é.


A ké tonga so si i inga lani iri ti mo na ya ti MLPC so akè kota  boungbi ti a zo so a kè soro téné ngangou na ya ti Kodro ti é na tango ti mokounzi Ange Félix PATASSE so lango ti lo a ounzi, si lasso pakara Martin ZIGUELE a kè sara koua ni na péko ti lo.


Mbéni la, mbi goe ti hou téré ti mbi na Kodro na Bangui mveni.Na ya ti tamboula ti mbi ti ba a fami mbi goé ti ma téné so a ita ti MLPC ti Bangui akè téné na boungbi ti ala na Ben-Zvi. Lè ti mbi a bo mo mveni Pakara Missel MANDABA, so lani mo ga SG ti bureau politique ti MLPC.


Na lani so, ngonzo a gbou a jo ti MLPC ngangou téné ti so gbia ti kodro général BOZIZE a handa pakara André NALKE so lani akè na MLPC, ti nzi lo, ti za na  gouvernement ti lo, tonga na Ministre ti santé.Mbi ma lani, mo koé mo pika kpakpara ti sioni na iri ti gbia ti kodro, nga na iri ti NALKE. I ba i téné mo ké ndjoni ti MLPC, kanda mo ké zi dou na gbè ti guéré ti lo. Lasso, Missel mo sara gnè na MLPC ? Mo tè na ya ti MLPC, mo kiri mo ké lo, tonga na so mo goé mo té na BOZIZE mo kiri mo ké  lo na bè oko, so nzapa a lango apè.


Koman !!! Gbou nga li ti mo kété ma, ita ti mbi.


Laso mo ké toka mbéti na Premier Ministre TIANGAYE ti téné mo ké kiri na ya ti opposition démocratique.Mo ké mou zo tonga na bouba ti mo ? Tonga so, ngbanga ti gné a iri mo lani na Libreville a pè ?


Gné a sara mo gné si mo toka mbéti na mouvance présidentielle wala na lo BOZIZE wani ti kiri na mbangué ti lo apè gné ?


Na MLPC lani mo ké député, Ministre ; na KNK mo ké Ministre wala Président ti PDG so lo BOZIZE wani a fouta ti bi woussou- woussou na MLPC si bè ti ala dé.Lani ala téné MLPC akè kota ngbanga, lasso ala ba na lé ti ala. Ala zia MLPC kpo na ndo so lo ké da.


BOZIZE a nzi lani Me TIANGAYE na election, lo koui apé.


Lasso mo yé ti kiri na téré ti lo na iri ti zoua ? Wala zoua la a toka mo ?


Kéaméné a ké na lé ti mo a pé Missel ?


Kiri na PDG wala na KNK


Mo sé a hon nivakine Missel.


Missel mo fou sin, ngba na ni.

 

Paris, 25.01.2013

 

Gentil KODRO  Centrafricain, France

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 16:00

 

 

 

Me Nicolas Tiangaye

 


Cela n’a pas été facile, et pour cause… Cependant, de même qu’une femme qui accouche oublie très vite les douleurs de l’accouchement une fois son bébé dans les bras, de même les Centrafricains dans leur ensemble ont très vite oublié les tracasseries post accord de Libreville une fois votre nomination au poste de premier ministre confirmée.


Notre organisation, l’Organisation de la Société Civile centrafricaine de France (OSCCF) n’avait pas hésité, dès le 15 janvier,  à vous apporter publiquement son soutien et demander au président de la république de valider votre choix comme Premier ministre de transition. C’est ici pour nous l’occasion de vous féliciter et de remercier le Président de la république pour sa sagesse.


 Vous voilà Premier ministre, face à votre destin et à la commande d’un navire, la Centrafrique, qu’il va falloir conduire à bon port. En serez-vous capable ? Nous osons y croire. Bien sûr que certains nous diront ça ne peut être pire qu’avant. Et le rang mondial qu’occupe actuellement notre pays leur donne entièrement raison. Mais allons-nous nous contenter de cette piètre place qu’aucun pays au monde envie ? Certainement pas, d’où l’espoir que le peuple place aujourd’hui en vous.


Monsieur le Premier ministre, vous portez actuellement l’espoir de tout un peuple. De même que vos admirateurs sont nombreux mais silencieux en Centrafrique, laissant les Centrafricains de l’extérieur exprimer leur joie sur les réseaux sociaux, de même vos ennemis sont aussi nombreux au sein du système ébranlé, avec bâtons affutés prêts à vous les mettre dans les roues. Vous voilà averti.


Un contrat à durée déterminée (CDD). 


En acceptant de diriger le gouvernement de transition,  vous avez accepté un contrat à durée déterminée(CDD). Bien que renouvelable, votre CDD a tout de même une certaine particularité. D’ordinaire, le renouvellement d’un CDD est signe de compétence confirmée et un encouragement. Mais pour vous, le renouvellement de votre CDD risque plutôt de s’apparenter à un grippage du système de propulsion du navire dont vous êtes désormais maître à bord. Inutile de vous dire que plus vite la transition prendra fin, plus efficace aura été votre action à la tête du gouvernement. Ainsi on évitera le retour à la case départ avec toutes ses conséquences néfastes pour le pays.


La qualité de l’équipe gouvernementale.


De la qualité des membres de l’équipe gouvernementale dépendra l’efficacité des actions à mener.  Vous aurez compris, Monsieur le Premier ministre, composer une équipe de qualité reste à ce jour votre premier défi. 


Nous avions parcouru avec intérêt votre interview cette semaine chez RFI. Vous êtes sans doute un homme politique complet, maîtrisant à perfection les formules diplomatiques. Cependant un passage de cette interview nous a légèrement  fait grincer les dents. Peut-être que nous avions  mal compris. Soit. A la question « Est-ce que les rebelles de la Seleka auront bien le portefeuille de la Défense ? » Vous aviez répondu : « Cela a été décidé au sommet de Libreville. » Parfait. Mais à cette question : « Est-ce que ce sera Michel Am Nondroko Djotodia ? ». Vous aviez répondu : « C’est à eux de choisir leur représentant. »


Non, Monsieur le Premier ministre, votre réponse à cette question nous semble incomplète.  Elle aurait dû être : « C’est à eux de choisir leur représentant. Et je validerai leur choix ou pas suivant les exigences du poste ».  


Nous pouvons nous tromper, Monsieur le Premier ministre, mais si Mr Michel Am Nondroko n’a pas les compétences pour occuper ce poste, vous devez avoir le courage de demander à SELEKA de vous proposer une autre personne. Si le ministère de la défense revient de droit à Séléka conformément aux accords de Libreville, il est aussi de votre droit et responsabilité de demander à Séléka de vous proposer quelqu’un qui a les compétences requises pour le poste proposé.


Cette subtile remarque nous amène à vous proposer le processus suivant, quant à la formation de votre équipe :


Définir le nombre de postes ministériels à créer. Par exemple : 30 postes.


Repartir ce nombre par entités sensées composer l'équipe gouvernementale.


Exemple :


a) Majorité présidentielle : 7 membres,

b) Opposition démocratique : 7 membres,

c) Séléka : 7 membres,

d) Société civile : 5 membres,

e) Autres : 4 membres.


Définir les portefeuilles à affecter à chacune de ces 5 entités.


Exemple : Les 7 portefeuilles attribués à SELEKA concernent : la Défense, l'Intérieur, l'Urbanisme, l'Agriculture, Eaux et forêts, Jeunesse-Sport et Education.


Définir les compétences requises pour chaque portefeuille. Exemple : la personne sensée occuper le poste de Ministre de l'éducation doit avoir le niveau minimum de Maîtrise en lettre et avoir été en poste ces 5 dernières années dans l'éducation nationale et à un poste de responsabilité, etc...


Demander à chacune des entités de vous proposer une personne de son rang répondant aux critères définis pour chaque poste.


Recevoir en entretien chacun des candidats choisis par son entité afin de valider ou pas ce choix. Faites-vous aider pour cet entretien par un spécialiste de recrutement des hauts cadres.


Vous aurez compris, Monsieur le Premier ministre, après avoir défini et reparti les ministères par entité, il faudra exiger de ces entités qu’elles vous proposent une personne de leur rang capable d’assumer avec succès la fonction relevant du poste en question.


Vous avez besoin des managers expérimentés et intègres.  Diriger un ministère c’est manager et gérer  des compétences. Les diplômes seuls ne suffisent pas, il faut en plus des diplômes de l’expérience de terrain, surtout pour un gouvernement de transition dont le temps est compté. Vous avez besoin des gens opérationnels tout de suite.


Ce message il va falloir le faire comprendre à toutes les entités qui auront à vous faire des propositions de personnes devant composer l’équipe gouvernementale.


N’hésitez pas à faire auditionner les postulants par un cabinet de recrutement de hauts cadres. Bref.

 

La place de la diaspora dans le gouvernement de transition.

 

La diaspora centrafricaine est composée des gens issus de différents milieux. Lentement mais surement, la diaspora centrafricaine de France commence à s’organiser. On commence à distinguer clairement les différentes composantes de cette diaspora reparties dans les différentes organisations. On a désormais le « Rassemblement des partis politiques de l’opposition démocratique centrafricaine de France », l’ « Organisation de la Société Civile Centrafricaine de France (OSCCF)» et à venir « Le Rassemblement des partis de la majorité présidentielle centrafricaine de France ».  Ces différentes composantes de la diaspora centrafricaine sont appelées à se consolider afin d’être encore plus utiles à notre pays, la Centrafrique.


 C’est un secret pour personne que la diaspora centrafricaine, notamment celle de France, joue un grand rôle dans l’économie centrafricaine. Le forum organisé en 2010 sur les investissements portés par la diaspora l’a démontré à suffisance. Il devient désormais primordial que cette diaspora soit associée à la gestion du pays. Mais pour cela nous avions toujours demandé la transparence quant au choix des personnes censés représenter la diaspora.  C’est pourquoi, il est important que la consultation entamée par le Premier ministre s’intéresse aussi aux organisations de la société civile centrafricaine de l’étranger.   La société civile centrafricaine ne se limite pas qu’à la Centrafrique (territoire). Il y a aussi la diaspora.


 Il est vrai que nombreux sont ceux ou celles qui vous font actuellement des appels de pieds à travers des publications à répétition sur internet et dans certaines presses. Nous osons croire que vous ne tomberez pas dans leur piège. N’hésitez pas à faire passer un entretien d’embauche aux postulants et faire vérifier leur parcours académique et professionnel par un cabinet spécialisé.


Bonne chance et courage, Monsieur le Premier ministre.


QUE DIEU BENISSE LA CENTRAFRIQUE. 

 

Clotaire NGOUMBANGO.

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 14:01

 

 

 

 

sewa-ti-be-africa.JPG


 

Nous, familles centrafricaines de la diaspora de la région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA), Sud-est de la France, regroupées au sein de l’association  Loi 1901,  A Séwa ti Bé Afrika (Les Familles centrafricaines), sommes solidaires des familles restées sur le territoire national. Elles viennent de subir les attaques inacceptables de la part des groupes armés dans le Nord-est de la République Centrafricaine.

 

Pendant longtemps, certains politiciens ont joué la carte de division entre nous de la diaspora et vous de l’intérieur. Il suffit d’écouter certaines radios locales pour s’en rendre compte.

 

Aujourd’hui, avec le changement intervenu dans le pays, changeons de logiciel. Jouons la carte de l’unité. Nous qui vivons à l’étranger et qui vivez à l’intérieur unissons-nous pour développer notre pays. Les nouvelles autorités mettront en œuvre une véritable politique pour gérer les centrafricains de l’étranger. Par exemple, pourquoi ne pas installer un grand consulat de la République Centrafricaine dans le Sud de la France, notamment à Marseille et ses environs réside une forte communauté centrafricaine qui est obligée de monter à Paris soit près de 800 kilomètres pour faire faire les papiers administratifs ou pour voter.


Un autre exemple, pourquoi ne pas envisager faire un inventaire en France des sources économiques voire humaines susceptibles d’apporter leur aide à notre pays ?

 

Les évènements de décembre 2012 auxquels nous venons d’assister en direct, constituent la fin d’une histoire commencée un 15 mars 2003.

Ils sont aussi un obstacle à la consolidation d’un Etat de Droit, à la bonne gouvernance, au progrès social et au plein exercice des libertés fondamentales dans le cadre de la Loi.

 

Des voix se sont élevées à l’intérieur du pays, dans la région et sur le plan international pour condamner ces attaques ; pour demander de mettre fin aux hostilités et aux souffrances des familles immédiatement ; pour demander au gouvernement et aux groupes armés de coopérer dans le cadre de la résolution 2031 (2011) qui « engage le gouvernement centrafricain et les groupes armés à continuer de soutenir la réconciliation nationale en respectant strictement les recommandations du dialogue politique inclusif qui a pris fin en 2008, et demande à tous les groupes armés de coopérer avec le gouvernement dans le cadre du processus de désarment démobilisation et de réintégration ».

 

Finalement, un cessez le feu et un accord de sortie de crise sont signés. Un nouveau Premier Ministre est nommé. Un nouveau gouvernement sera constitué.


C’est dans ce contexte que nous Familles centrafricaines demandons à nos nouveaux dirigeants de œuvrer pour apporter des réponses à nos besoins fondamentaux qui sont à la fois simples et immenses.

 

Premièrement, nous voulons une paix durable. « Si vis pacem, para bellum ». « Si tu veux la paix, prépare la guerre » – La paix armée, concept de la force militaire, est la première ou la principale garantie pour maintenir la paix.


Les nouvelles autorités doteront la République Centrafricaine de véritables forces de l’ordre républicaines et professionnelles (armée, gendarmerie, police, etc.) qui protègent et respectent le citoyen. Les milices et autres groupes d’autodéfense institués par l’ancien régime seront dissouts pour éviter les débordements inacceptables constatés ici et là ces derniers temps.

 

Deuxièmement, travailler pour un développement durable de la République Centrafricaine.

Pour la première fois depuis plus de cinquante ans après la disparition tragique du Président fondateur de la République Centrafricaine, Barthélémy BONGANDA, les conditions sont réunies pour appliquer ses cinq (5) verbes : Nourrir, Vêtir, Soigner, Loger, Instruire. Ne manquons pas ce rendez-vous avec l’histoire.

 

Tout le monde revendique en République Centrafricaine ces cinq verbes mais une élu il ne l’applique jamais.

Ces verbes sont un résumé du programme politique que de Barthélémy BOGANDA a voué sa vie entière. C’est l’aboutissement d’une longue réflexion commencée en 1946 quand en tant que défendeur des siens (les Oubanguiens) il accepta d’être candidat aux élections législatives française.

 

Il se dota de deux structures très importantes pour appliquer son programme.

 

En 1948 il écrit : « La Société Coopérative Oubangui, Lobaye Lessé (SOCOULOLE) créée en 1948 veut résoudre en AEF, les problèmes de l’alimentation, de l’habillement, des sons médicaux de l’enseignement.

Ces problèmes renferment toutes les questions humaines sans la solution de laquelle nous ne ferons que marquer le pas pour disparaître ensemble de la planète. »

 

Le 15 février 1950, il créa un parti politique, la Mouvement d’Evolution Sociale d’Afrique Noire (MESAN). Les objectifs sont : « promouvoir l’évolution politique et sociale de l’Afrique Noire, renverser les barrières du tribalisme et du racisme, substituer à la notion dégradante de la subordination coloniale, la notion plus humaine de fraternité et de coopération ».


Il résume le programme de ce parti dans cinq (5) verbes les plus évocateurs de l’action politique : Nourrir, Soigner, Instruire, Loger, Vêtir.


Mots d’ordre pacifique. Et pourtant, il devra se battre autour d’eux, étonné de l’incompréhension de l’administration coloniale et peiné de voir se déclencher contre lui la stupidité et la violence.

 

Barthélémy BOGANDA n’a pas écrit un document précis qui parle de ces cinq verbes. Il faut parcourir ses abondants écrits pour saisir partiellement la signification qui se trouve derrière chacun de ses verbes.


NOURRIR. Selon lui, « la mortalité en Oubangui-Chari est dû à la sous alimentation. Combien d’Oubanguiens sont sainement nourris ?

Il faut procéder immédiatement à la culture vivrière intensive pour lutter contre la sous alimentation et le marché noir ».


Le Centrafricain ne mange pas à sa faim. Les nouvelles autorités lanceront nous l’espérons une grande politique agricole pour permettre à la population de manger à sa faim.


VETIR. Le président fondateur fait un constat. « Le défaut d’habillement des Oubanguiens. Combien d’Oubanguiens sont dignement habillé ?

Il faut procéder immédiatement à l’habillement à l’amélioration de l’habillement ? »


Réactiver la filière coton qui est totalement sinistrée. Cela passe par le développement de la culture du coton.


SOIGNER (GUERIR). »Nous avons des hôpitaux dans tous nos grands centres ; mais que représente la quantité des malades soignés à côté de ceux qui souffrent et meurent sans aucun soin ? 

Il faut procéder immédiatement à la construction de nombreux centres médicaux, de maternités et de puéricultures »

Nous en sommes au même point aujourd’hui. L’offre de soin ne couvre pas la demande. La santé fait donc partie des priorité.


LOGER. Barthélémy BOGANDA dénonce « la défectuosité du logement en Oubangui-Chari. Combien d’Oubanguiens sont convenablement logés ? »

Il propose « immédiatement la construction d’habitations convenables réalisant les conditions d’hygiène les plus élémentaire ».


Quel bilan faisons-nous aujourd’hui ? Le nouveau se mettra au travail pour relever ce défi.


INSTRUIRE. « l’avenir d’un pays dépend du nombre et de l’éducation des enfants écrit Barthélémy BOGANDA. Il poursuit, éduquer un enfant, c’est le préparer à sa vie d’homme, par un développement physique, intellectuel, morale et sociale. Nous avons des écoles dans les villes, quel est le pourcentage de nos enfants qui vont à l’école ? Il faut procéder immédiatement à l’instruction de masse ».


L’école est sinistrée aujourd’hui. La baisse de niveau est inquiétante. Un nombre important d’enfants qualifiés d’enfants de la rue sont sortis du système scolaire. Il y a du travail à faire dans ce domaine.

 

Les thématiques chers à Barthélémy BOGANDA à son époque reste d’actualité. Si le gouvernement TIANGAYE réussit à traiter la totalité ou une partie de ce programme, alors nous dirons que le changement est devenu réalité en République Centrafricaine. Nous familles centrafricaines lui en serons reconnaissantes.

 

Vive les Familles centrafricaines !


Vive le peuple centrafricain !

 

 

Le Président

Marseille, le 18 janvier 2013.

 

A PANGUERE-POUCRA

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 01:21

 

 

 

Adolphe Pakoua

 

 

Depuis son accession à l'indépendance, le CENTRAFRIQUE est l'un des rares pays africains à avoir changé plusieurs fois de Présidents, si ce n'est le pays qui détient le record du continent dans ce domaine. Ces changements ont-ils été l'expression d'une respiration politique démocratique parfaite et saine ou plutôt les résultats provoqués par les secousses d'une gestion aléatoire et calamiteuse de systèmes politiques mis en place par les différents hommes qui ont eu la charge de conduire ce pays dans la situation où il se trouve actuellement ?

 

Personne n'aura besoin d'une loupe pour chercher la réponse à ces deux questions. Le CENTRAFRIQUE est aujourd'hui dans l'abîme à cause d'un bon nombre de ces hommes politiques, qui n'ont jamais eu à fixer, dans leurs différentes politiques, un véritable cap pour le pays. Des plans et des projets, certains parfois irréprochables et bien pensés, se sont succédé, sans jamais aboutir, par manque de suivi. Et ce constat, très amer, a été la ligne directrice de tous les gouvernements qui se sont succédé, les hommes ne sachant pas quelles étaient les priorités à poursuivre, quels que fussent les changements politiques. Ils se sont toujours cantonnés dans un archaïsme primaire, incapables d'innovation et d'esprit de créativité, pour adapter les différentes politiques menées aux réalités du pays.

 

L'université de BANGUI qui, à sa création devait contenir quelques centaines d'étudiants, est aujourd'hui une boîte de sardines élastique, qui ne souffre pas d'accueillir plus de dix mille malheureux étudiants. L'on peut multiplier les exemples, ils sont tous, autant parlants.

 

Et tout ça a été possible parce que dans ce pays, il suffit qu'on vous paie votre salaire, et quel salaire, pour que vous ne trouviez plus de raison de vous plaindre, quand bien même vous n'auriez plus d'hôpitaux pour vous soigner, plus de places pour vos enfants à l'école, plus de routes pour vous déplacer en toute sécurité, la liste est longue. Vous ne pourriez plus vous plaindre, vous avez été payé.

 

Les CENTRAFRICAINS devraient comprendre que les accords de LIBREVILLE ne se sont pas contentés de nommer un PREMIER MINISTRE issu de l'opposition. En fait, en imposant cette disposition au chef de l’État, ils voulaient réellement signifier que les choses devraient changer dans la façon de conduire les affaires de l’État, et cela, seuls les CENTRAFRICAINS devraient en être les artisans.

 

Aujourd'hui, l'on s'acharne à savoir combien de ministres doivent être nommés dans le camp présidentiel, combien dans les partis de l'opposition démocratique, combien dans la coalition SELEKA, et l'on se met à rêver que le nouveau PREMIER MINISTRE doit résoudre en une année presque tous les problèmes que ses prédécesseurs ont provoqués, en mettant en route une machine infernale difficile à arrêter ou à changer de direction, à cause de leur gestion quasi irresponsable des affaires du pays.

 

Aujourd'hui, la tâche n'est pas de savoir combien de ministères reviennent à tel ou tel camp, même s'il est indéniable qu'il faut accorder les postes majeurs aux acteurs politiques ou militaires qui le méritent, le reste des attributions dépendra du PREMIER MINISTRE, qui devra s'assurer que les hommes qui vont l'accompagner dans sa tâche seront les hommes qu'il faut et non ces « politicards » éternellement affamés, qui ont contribué à enfoncer le CENTRAFRIQUE dans l'abîme, en continuant à applaudir aux égarements d'une gestion où ils ne cessaient de tirer profit.

 

Les accords de LIBREVILLE doivent être compris comme un compromis pour lancer les bases de la refondation d'une vraie REPUBLIQUE, et il faut des hommes neufs, intègres, compétents et responsables pour réussir cette tâche, car un mélange hétéroclite qui inclurait des racines pourries, ne permettra pas à l'arbre de s'épanouir et de bien faire pousser ses branches, ses feuilles.

 

Cette période de transition sera une période cruciale, qui permettra au gouvernement d'asseoir une autre façon de gérer le pays, donnera aux partis politiques l'occasion de se consolider, de se densifier, de former et d'éduquer leurs adhérents dans le sens du civisme tant nécessaire, en vue des futures élections qui devront se dérouler dans le respect des règles démocratiques, de la transparence et de la justice.

 

La bataille pour la répartition des postes ministériels n'a aucun sens. Ce sont les hommes qui seront choisis qui devront faire leurs preuves pour imprimer de façon durable, une autre façon d'agir dans toutes les sphères de la vie sociale : civile, militaire ou privée.

 

Bon vent à cette future équipe pour que vogue paisiblement et avec un espoir immense le navire CENTRAFRICAIN.

 

Adolphe PAKOUA

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 01:09

 

 

 

Ouamba-Patas.JPG                                   

 

La Démocratie versus autocratie ou le Bien contre le Mal, c’est la dernière image que présente le paysage politique centrafricain avec la nomination de Tiangaye comme Premier Ministre. Des Généraux d’Armée, l’on en trouve aux Etats-Unis d’Amérique, en France, au Royaume-Uni et dans d’autres pays développés ; ils ont un seul objectif : la préservation des intérêts supérieurs et vitaux de leurs pays – la sécurité, la protection et la stabilité –. Ces Généraux d’Armée participent au développement économique de leur pays ;  ainsi à leur rayonnement dans le monde. Ils ont contribué à la consolidation de la Démocratie et l’exercice du pluralisme politique. Et ce, dans le respect des Droits de l’Homme. Ils sont des élites. Ils sont  ingénieux, compétents et talentueux.

 

Et aujourd’hui, la Centrafrique les envie. Demanderiez-vous Pourquoi ? La réponse est simple : Bozizé, un Général d’Armée ou de corps d’Armée est dépourvu de vision politique. Il n’a pas le sens d’intérêts de la Centrafrique. Et l’on se pose la question de savoir : A quoi sert un Général qui a étudié à l’Ecole de guerre de France ? Constatez-vous l’état de l’Armée centrafricaine ? Une Armée qui n’existe que de nom !!! Et oui, c’est vrai. Des Généraux Homme d’affaires. Ah !!. Les intérêts de la Centrafrique sont annihilés par ceux-là mêmes qui sont censés les défendre.  Bozizé est la contradiction même de ce qu’est, un Général.

 

Dix ans au Pouvoir de l’Etat, plus les années pendant lesquelles il tenta des coups d’Etat ne lui ont pas servi de déterminer les intérêts de la Centrafrique et de les maîtriser pour asseoir les bases de développement économique et de croissance. D’aucuns se permettent de dire que les centrafricains sont responsables de leurs maux ! Alors ce raisonnement est spécieux et vide de toute substance. Il n’est pas pertinent. Il est incohérent et souffre d’objectivité intellectuelle. Il est basé sur une appréciation holistique c’est-à-dire globale qui a la faiblesse d’ignorer l’importance de la sociologie politique dans la détermination des causes des maux de la Centrafrique. D’ailleurs, les maux résident dans les élites de ce pays.

 

Les maux existent dans cette entité. Tous les centrafricains ne décident pas de la politique de leur Etat. C’est une entité qui en dispose. Donc, s’il y a des responsables à incriminer, ce serait l’entité qui gouverne. Comme sous le régime Bozizé avant la constitution du Gouvernement de transition. C’est disculper des responsables que de parler dans le général alors qu’on les connaît individuellement. C’est pour cette raison que la Démocratie est contre l’autocratie. Et le nouveau Gouvernement de transition qui porte à sa tête Tiangaye doit lutter contre l’autocratie. Celle-ci s’est révélée par le mépris de la Chose Publique et la négation du respect des Droits de l’Homme.

 

Les Démocrates doivent se résoudre à faire prévaloir les valeurs républicaines de la Centrafrique. Démocratie versus autocratie, le combat du bien contre le mal est celui que doivent mener tous les Démocrates. Le sens de la réussite politique doit habiter les Démocrates quand bien même ils cohabitent avec des autocrates.  La Démocratie est trop forte et puissante. Elle doit non seulement résister mais vaincre l’autocratie. Car le ressort politique de la Démocratie s’est enraciné profondément dans la conscience nationale. Ce qui explique la mise en place de ce Gouvernement de transition et d’unité nationale. Tiangaye devrait toujours se le rappeler : la lutte de la Démocratie contre l’autocratie a eu déjà un vainqueur. Notamment le morcellement du Pouvoir de l’Etat que détenait Bozizé. Ainsi entre le bien – la Démocratie – et le mal – l’autocratie – la Centrafrique doit opter pour son Bien-Être notamment la Démocratie.


Joseph-Nestor Ouamba-Patas (Strasbourg).   

 

 

Democracy versus autocracy, or Good versus Evil; that is the late image the political landscape of Central African Republic has shown. President Barack Obama, United States of America throughtout his entire life of development, power, progress, dynamism and economic prosperity, has known many Generals of Army contributing to its to-day ascent as surper-power. Among them: Colin Powell, then now Martin E. Dempsey Chairman of the Joint Chiefs staff. Their purpose is to protect United States of America from all kind of aggression and menace which should come from inside or outside of America. To tell the truth, their first goal is to protect the interests of United States of America and to ensure its security in the world. Good example to countries which are seeking for Democracy.

 

President François Hollande; from General de Gaulle to Admiral Edouard Guillaud, both have one purpose: preserving the interests of France over the world. Country like Central African Republic should take these trends. Secretary of United Nations Ban Ki-Moon, Central African Republic invites you to give support to Democracy not to autocracy. And the new National Unity Government leads by Tiangaye represents Democracy and deserves to be trusted. As General of Army, Bozize has never the will to assure the interests of Central African Republic. This country lacks protection and security because Bozize regime at its times had made National Army deeply maimed and disabled. Bozize regime is characterized by institutions and political elites that are far less capable of performing fundamental tasks and ensuring their own continuity.

 

The consequence is that its regime reflected inherent qualities of instability or ineffectiveness and is especially vulnerable to the onset of new political instability events such as the recent outbreak of armed conflict. Now in Central African Republic, Democracy versus Autocracy: the democrat, Tiangaye versus the autocrat, Bozize. As Bozize is completely failed in its way of ruling Central African Republic in all political scope, it is suitable to President Barack Obama, President François Hollande and Secretary of United Nations, Ban Ki-Moon to consolidate Tiangaye political Agenda in order to overwhelm autocracy. General of Army, Bozize has never acted as Colin Powell and Martin E. Dempsey. General of Army Bozize has never relevant about the interests of its country as General de Gaulle or Admiral Edouard Guillaud. Then, what the International Community has understood from Bozize is: Misuse of public money, corruption, concentration of powers, abduction, lying, assassination, contempt for Human Rights respect, Ethnic State Power, Family State Power, false arrest, wholesale arrest, division, discrimination,  crime of violence,  casualness, indolence, incompetency and agreed. Bozize constitutes at that moment uncertainty for Central African Republic and its citizens.

 

He is the evil which should be toppled. The National Unity Government needs to be sustained by Democrats because this new government has taken its roots from Democrats – Seleka and Democratic opposition – and it is supposed that it will be based on the following characteristic: open – choice – competition – deliberation – check and balances. On this way Central African Republic, with Tiangaye as Prime Minister is experiencing Democracy versus Autocracy or Good versus Evil. Who will win this conflict? Democracy or autocracy. There is no place for autocracy in Central African Republic. Globalism, freedom, growth and political pluralism are in Democracy not autocracy. Let us now bury autocracy.

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