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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 03:04



 

L’énergie en RCA, parent pauvre du ministère des mines

 

"Gouverner c'est prévoir" a dit quelqu’un. Sous d’autres cieux, on gouverne d'abord pour le bien être de son peuple. Mais en Centrafrique des pseudos « libérateurs », gouverner le pays, c'est mettre tout en place pour remplir principalement leurs poches, celles de leurs parents proches et de leurs "amis politiques"  avec les biens de l'Etat". Dès lors, le sort des  Centrafricains est le dernier de leur souci.

 

En RCA, qui dit mines dit diamant. Le trafic du diamant est bien entendu l’une des raisons principales qui a décidé Bozizé à s’emparer du pouvoir. Ce n’est pas par hasard qu’il a d’emblée mis Sylvain Ndoutingaï à la tête du ministère des mines et énergie et celui-ci y demeure jusqu’ici sans discontinuer. L’approvisionnement énergétique du pays n’a jamais fait l’objet d’une préoccupation particulière de ce ministère. Le volet énergie a été laissé de côté, d'où le retour aujourd'hui de Bangui au paléolithique, c’est à dire quasiment à l’âge de la pierre taillée.

 

Les banguissois vivent depuis un mois déjà un vrai calvaire. Il faut habiter dans un quartier où réside également un dignitaire du régime ou un ministre pour avoir du courant. Ils ne peuvent conserver les aliments. On vit au jour le jour. Même l’aéroport n’est pas épargné. Les voyageurs font parfois leurs formalités d’embarquement dans le noir. Outre la dramatique situation des hôpitaux où les conséquences de cette crise du courant a déjà fait plusieurs morts, le quotidien des citoyens est pénible sans compter l’accroissement de l’insécurité nocturne qui atteint de ce fait son paroxysme dans les quartiers de la capitale gravement plongés dans la pénombre la nuit tombée.

 

En menaçant de limoger les responsables de l'Enerca, non seulement Bozizé se voile la face faisant l’autruche, mais il sait très bien que c’est par la mauvaise gouvernance de son ministre de l’Energie, l’indéboulonnable Sylvain Ndoutingaï qu’il a imposé dans ce ministère depuis son coup d’Etat qui est le véritable responsable de l’actuelle crise énergétique.  Qui peut ignorer cette évidence ? C'est bien lui le fautif. C'est une fuite en avant. L’état de vétusté des machines de l'usine hydro-électrique de Boali ne vient pas seulement d’être mis en évidence au lendemain du putsch de Bozizé et Ndoutingaï. Le vrai problème est que dans l’intitulé du ministère confié à ce Ndoutingaï, le volet énergie est laissé pour compte. Seules les nominations tribalistes à l’ENERCA des parents et autres copines intéressent le ministre des mines et de l’énergie.

 

Or ces nominations ne sont pas synonymes de bonne gestion. Bien gérer c’est aussi penser à l’amortissement du matériel et à effectuer des investissements à terme. C’est ce qu’on appelle faire de la prévision. Lorsque le ministre Ndoutingaï passe aussi le plus clair de son temps à sillonner le monde, flanqué du DG de l’ENERCA, pour participer à des séminaires et conférences sans se soucier des indispensables investissements à réaliser pour assurer et sécuriser la fourniture du courant électrique à la capitale Bangui. Ce qui arrive actuellement à Bangui devrait inévitablement survenir.

 

Comme par hasard, depuis le début de cette crise, le fameux ministre Ndoutingaï se mure dans un silence assourdissant et fuit les micros des journalistes et les demandes d’interview comme la peste. C’est trop facile. Dans un pays normal, ce Ndoutingaï aurait dû déjà démissionner de lui-même avant qu’on ne puisse demander sa tête et même celle de Bozizé.

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 17:37



 

Bangui, 21 juil (ACAP)- Le ministre d'Etat à l'Economie, au plan et à la coopération internationale M. Sylvain Maliko a réceptionné lundi 21 juillet 2008, un don de matériels agricoles et de fournitures de bureau du gouvernement chinois, d'une valeur de 450 mille dollars, en présence du Premier ministre par intérim, le ministre d'Etat au développement rural, M. Jean Eudes Téya.

 

Le don est composé entre autres de 2 voitures, 100 ordinateurs, 50 ordinateurs portables, 50 imprimantes laser, 20 scanneurs, 100 onduleurs, 301 appareils fax téléphones, 500 ensembles de corps sarcleurs, 10 climatiseurs, 4 photocopieurs numériques, 5 postes téléviseurs écran LCD ainsi que des machettes, pioches et pelles.


Selon l'ambassadeur de Chine en Centrafrique M. Shi Hu, « le gouvernement chinois attache une grande importance au développement des rapports d'amitié et de coopération sino-centrafricaine et soutient activement les efforts déployés par le gouvernement centrafricain dans le cadre de la reconstruction et du développement économique en accordant dans la mesure du possible à maintes reprises des dons sans aucune condition politique préalable ».

« Le peuple chinois soutien sincèrement la cause de la paix et du développement du peuple centrafricain. Les aides et assistance que le peuple chinois a accordées au peuple centrafricain sont limitées, mais son cœur envers le peuple centrafricain est sincère », a ajouté le diplomate chinois, indiquant que ces aides pourraient augmenter au rythme du développement de l'économie chinoise.


Le diplomate chinois a également annoncé la construction de deux écoles primaires et d'un building administratif à Bangui.

 
Le ministre d'Etat Sylvain Maliko s'est pour sa part félicité de « l'intérêt que la Chine manifeste à l'endroit de la République Centrafricaine » et a renouvelé les remerciements du peuple centrafricain au gouvernement chinois.


Il convient de rappeler qu'au mois de juin dernier, la Chine avait octroyé une aide en médicaments anti-palustres d'un montant de 300 mille dollars. Le 16 juillet 2008, elle a signé une convention de 9 millions de dollars avec la Centrafrique dans le cadre du renforcement des capacités des émetteurs du centre de diffusion de Bimbo.


Dans le domaine de l'éducation, le gouvernement chinois a octroyé 35 bourses d'études à celui de la Centrafrique, en même temps qu'elle assure la réhabilitation de l'hôpital de l'Amitié de Bangui.

 

 

Ndlr. Centrafrique-Presse : L’ambassadeur de Chine aurait dû comprendre que par les temps de crise énergétique actuellement en vigueur à Bangui, il aurait dû remplacer les 100 ordinateurs, 50 ordinateurs portables, 50 imprimantes laser, 20 scanneurs, 100 onduleurs, 301 appareils fax téléphones, 10 climatiseurs, 4 photocopieurs numériques, 5 postes téléviseurs écran LCD, - avec quelle source d’énergie ces appareils pourront fonctionner -  par des tracteurs puisqu’il a pensé à 500 ensembles de corps sarcleurs ainsi que des machettes, pioches et pelles.

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 13:41

ARMEE POPULAIRE POUR LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE

 

 

Déclaration N° 1/008

 

 

Par décision en date du 28 mars 2008 tous les officiers et sous officiers de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie en Centrafrique ont unanimement élu Monsieur Jean Jacques DEMAFOUTH à la tête de notre mouvement.

 

Dès son élection il a pris contact avec le représentant du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique Monsieur François FALL LANSENY afin de faciliter le contact avec le Gouvernement Centrafricain. Notre Président a aussitôt désigné son représentant au comité préparatoire du dialogue national inclusif. Grâce à la médiation de son Excellence El Hadj Omar Bongo, un accord de cessez le feu et de paix a été signé à Libreville le 9 mai 2008 suivi de l'accord de global du 21 Juin 2008. L'APRD a demandé à son Président de prendre contact avec le Président du FDPC en vue des discussions préalables pour que le FDPC signe à  son tour raccord de paix global dans l'intérêt supérieur du peuple centrafricain.

 

Pendant cette période un vent de patriotisme a soufflé sur toutes les parties en Centrafrique et nous avons été heureux de voir les représentants delUFVN et de la société civile prendre part aux travaux et à la signature de l’accord de paix global.

 

Alors que le comité de suivi de l’accord de paix global doit se réunir dans les prochains jours, l’APRD constate avec regret que le projet de la loi d'amnistie générale ne lui est pas encore communiqué ni aux autres parties pour en débattre avant sa présentation à l’Assemblée  nationale dans un esprit de consensus national.

 

Par ailleurs l’APRD constate aussi qu'elle n'a pas été associée à la mise en place du comité d'organisation du dialogue national inclusif et s'inquiète des mesures qui pourront être prises par ce comité sans concertation en ce qui concerne la sécurité de ses représentants au dialogue, la conduite des débats, les thèmes qui seront retenus, et les modalités d'adoption des résolutions.

 

Les bases de l’APRD sont régulièrement soumises à des actes des provocations de la part des Forces Armées Centrafricaines et de la garde présidentielle en violation des deux accords de cessez le feu précités. Le Chef du détachement des Forces armées centrafricaines  de Ndim empêche les populations des zones sous contrôle de l’APRD de se rendre au marché de Mbaïboum.

 

De tout ce qui précède, L’APRD attire  l’attention de la communauté  nationale et internationale sur le risque de rupture de l’esprit de consensus qui a prévalu et les risques que la tenue du dialogue national inclusif voulu par nous tous soit compromise  par le fait du Gouvernement.

 

Fait en RCA le 18 Juillet 2008

Porte Parole de l’APRD 

Le Colonel DJIM-WEI BEBITI



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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 14:58

 

 

 

APA Bangui 19-07-2008 (Centrafrique) Le président centrafricain, François Bozizé, a menacé vendredi de limoger l’ensemble des responsables de la direction générale et technique de la société de l’énergie centrafricaine (ENERCA) au cas où les coupures de courant persistaient à Bangui, a appris APA des sources officielles.

 

A l’occasion d’une visite impromptue au siège de la société, le chef de l’Etat a demandé aux responsables de s’expliquer sur les délestages intempestifs auxquels la capitale centrafricaine est soumise ces dernières semaines.

 

Un responsable de l’ENERCA a confié à APA que le président Bozizé, très en colère, a estimé que «cette situation a trop duré et les conséquences au plan économique sont irréparables pour le gouvernement qui est déjà confronté a de nombreuses contraintes financières».

 

«Je ne saurais tolérer que cela perdure encore», a conclu le chef de l’Etat dont la visite au siège de l’ENERCA a été précédée de 48 heures par celle du Groupe des partis politique de la majorité présidentielle (GPPM) qui a insisté auprès des responsables pour «le rétablissement normal et sans délai» de l’électricité à Bangui.

 

      Le tout puissant ministre des mines et de l'énergie Sylvain Ndoutingaï

Dans un communiqué, mardi dernier, les syndicats avaient averti le gouvernement qu’ils allaient déclencher, dans les tout prochains jours et sans préavis, un mouvement de grève pour exprimer leur mécontentement face aux coupures prolongées du courant électrique à Bangui.

 

Selon les responsables de l’ENERCA, une panne survenue au niveau de la turbine qui se trouve à l’usine de Boali, ville située à 100 km au nord de Bangui, serait à l’origine des coupures d’électricité qui dure depuis un mois dans la capitale. Les installations techniques de l’usine de Boali, qui fournit le courant électrique à la capitale centrafricaine et ses environs sont vétustes et ne répondent plus.

 

Ces installations qui datent des années de l’indépendance (plus de 40 ans), ont été réalisées par des techniciens russes avec des équipements soviétiques dont les pièces détachées ne sont plus disponibles sur les marchés. Les coupures d’électricité font vivre un véritable calvaire aux populations. La situation est particulièrement dramatique dans les hôpitaux où les services de radiologie et de la chirurgie sont bloqués.

 

Le nombre de morts a augmenté de manière préoccupante. A tel point que, jeudi dernier, le Comité international de la croix rouge (CICR) a doté l’hôpital communautaire, l’un des plus importants de Bangui, d’un groupe électrogène de grande capacité, pour parer au plus pressé.

 

 

 

Ndlr. Centrafrique-Presse : Bozizé se moque vraiment du monde. Au dessus de l’ENERCA, il y a un ministère de l’Energie où trône un certain Sylvain Ndoutingaï que Bozizé connaît très bien et qu’on n’ose même plus présenter. Depuis le 15 mars 2003, l’organigramme de ce super ministère a été tribalisé au maximum. Presque tous les cadres de ce département ne sont que d’incompétents compatriotes d’ethnie Gbaya. Résultats : La crise énergétique actuelle à l’ENERCA n’est que la conséquence de cette politique aveugle. Pourquoi ne cherche-t-on pas à changer les pièces vétustes de Boali dont on parle tant ?

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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 14:54



 

16 Juillet 2008 10:33:34 GMT Source: Reuters

  Par Joe Bavier


BANGUI, Juillet 16 (Reuters) - Les donateurs sont monté en puissance d'aide à distance, négligés République centrafricaine, car ils craignent que les conflits transfrontaliers dans les pays voisins du Soudan au Darfour et au Tchad ne puissent se développer et se nourrir de la vacuité de l'autorité de l'État.

 
Affectée par des décennies de dictature, de troubles, de tentatives de coup et des rébellions, la vaste ancienne colonie française avec sa faible densité de population, est classée parmi les pays les moins avancés États.


Les infrastructures de base sont en ruines, des bandits sillonnent la brousse n'est pas cochée par l'armée ou la police des frontières et sont laissés sans surveillance.

 
"Tout le monde a entendu parler du Congo, au Darfour, et les Grands Lacs, mais nous avons soudainement réalisé qu’il y a ce grand pays vide au milieu de tout cela avec des frontières très perméables, a dit à Reuters Fiona Ramsey de la délégation de la Commission européenne à Bangui. "Même si c'est un conflit beaucoup plus faible,  c’est un vaste territoire. Il permet la contrebande de ressources naturelles. Elle permet la circulation des armes», a-t-elle ajouté.


Sans littoral en Afrique centrale, la République qui revêt une importance stratégique au coeur de l'Afrique, a été largement ignorée jusqu'à ce qu'une rébellion anti-gouvernementale ait éclaté en 2003  au Soudan dans la province de l'ouest au Darfour, ce qui a déclenché des conflits ethniques et politique qui a envoyé et répandu des pillards et des réfugiés dans les pays voisins comme le Tchad.

 
Les combattants à la fois du Tchad et du Soudan, - disent les analystes et les observateurs de ces États - qui mènent une guerre par procuration à travers les rebelles des uns et des autres, sont connus pour avoir utilisé des hors-la-loi du Nord pour chercher refuge ou lancer des attaques.

Plus récemment, le groupe rebelle ougandais Armée de résistance du Seigneur s’en est également pris à la République centrafricaine, où en Février et Mars, il a attaqué les villages du Sud Est, pillant des biens et enlevant de civils pour en faire des combattants ou esclaves sexuels.

Ces conflits externes ajoutés au chaos déjà causé par plusieurs rébellions internes contre le gouvernement du Président centrafricain François Bozize qui, combiné avec le banditisme qui sévit en milieu rural, ont déplacé quelque 300.000 personnes au cours des dernières années.

"La République centrafricaine est, quoi qu’on en pense, pire qu’un État faible: il est devenu pratiquement un État fantôme, dépourvu de tout sens de capacités institutionnelles au moins depuis 1979",
a déclaré dans un rapport publié l'an dernier le groupe de réflexion International Crisis Group basé à Bruxelles.


ESPOIRS DE RAPPROCHEMENT


Le mois dernier, Bozize a signé un accord de cessez-le-feu et de consolidation de paix avec des groupes d'insurgés des trois provinces du nord, et une conférence nationale est due à rassembler le gouvernement, les rebelles et l'opposition civile pour la réconciliation pourparlers.

Des bailleurs de fonds étrangers espèrent que cela aidera à concentrer davantage l'attention internationale sur la République centrafricaine.

 
En 2006, la République centrafricaine a reçu plus d'assistance humanitaire qu’elle n’en avait reçu durant les trois années précédentes réunies. Ce montant a été triplé en 2007 et devrait encore doubler cette année.


«Ensemble, cette année, entre le développement et l'aide humanitaire, la République centrafricaine a reçu probablement $ 350 à $ 400 millions," a déclaré à Reuters Toby Lanzer, coordonnateur humanitaire des Nations Unies à Bangui.


Une petite unité de la force militaire de l'Union européenne déployée dans l'est du Tchad pour protéger les réfugiés du Darfour est basée dans le nord-Centrafrique. Mais les critiques s'interrogent sur l'efficacité de l'UE dans la lutte contre les raids des groupes transfrontaliers lourdement armés.

 

L'ampleur de l'enjeu du développement auquel font face les donateurs en République centrafricaine est redoutable.


De sa maison isolée dans le sud-est de ville d’Obo, Pierre Paitilite 74 ans, a vu son pays en constante régression depuis son accession à l'indépendance en 1960.


Ancien combattant de l'armée coloniale française, il se rend encore à Bangui une fois par an, afin de recueillir sa pension militaire. Un voyage qui devrait durer 24 heures prend une semaine si des pluies ou des arbres abattus n'ont pas complètement bloqué la route.

"Nous avons été oubliés", a-t-il dit que des fonctionnaires de l'ONU ont finalement visité sa ville, des mois après que les rebelles ougandais de la LRA ont attaqué sa ville. "Si vous, la communauté internationale, êtes ici, cela signifie que vous avez effectivement pensé que nous sommes des gens."

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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 14:41




 

Bangui, 14 juil. (ACAP)- Le ministre d'Etat à l'Economie, au Plan et à la Coopération internationale, M. Sylvain Maliko, a appelé, lors de la traditionnelle réception du 14 juillet, la France à mobiliser les partenaires de la République Centrafricaine pour aider le pays à "stabiliser et à assurer la sécurité à ses frontières et la protection de ses populations".

 

Répondant à une allocution de M. Alain Girma, Ambassadeur de France en Centrafrique, M. Maliko a indiqué qu' "il s'agit principalement du déploiement de leurs contingents et de la mise à leurs dispositions de moyens logistiques et financiers afin de faciliter la protection de nos populations de certaines régions exposées à de nouveaux dangers".


Il a également indiqué que les discussions engagées avec la France au sujet de la révision des accords de défense et de sécurité "se poursuivent dans une ambiance d'amitié, de compréhension et de franchise", se disant convaincu que "la vague de réformes lancées par les autorités françaises gagnera d'autres domaines".


Pour M. Girma, qui a qualifié d'encourageant le chemin parcouru en un par la République Centrafricaine, il est essentiel "que les efforts pour combattre l'insécurité, la corruption, les violations des droits de l'Homme, l'impunité, en un mot la mauvaise gouvernance, soient poursuivis et, si possible, accentués".


Il a justifié cette exhortation par la nécessité de convaincre les bailleurs, dont plusieurs, "notamment les bilatéraux, restent, à l'évidence, dans l'expectative".

 
"Pour s'engager résolument et durablement à son côté, ils ont d'abord et avant tout besoin de sentir chez ses responsables la volonté politique ferme de sortir des ornières du passé et d'en constater concrètement les manifestations", a-t-il poursuivi, ajoutant qu' "on ne peut pas demander aux intervenants extérieurs de vouloir plus que les nationaux eux-mêmes l'avancement de leur pays et le bien-être de leurs compatriotes".


Il convient de signaler que, selon M. Girma, qui a annoncé son départ pour le 21 août prochain, après deux ans de service en République Centrafricaine, ces "franches réflexions" traduisent "le souci amical de contribuer au dénouement heureux d'un processus de stabilisation capital pour l'avenir" de la République Centrafricaine.



Ndlr.Centrafrique-Presse : Avec ces propos de l'ambassadeur de France ici rapportés, on comprend pourquoi Bozizé a choisi de boycotter la garden-party du 14 juillet à Ouango en restant chez lui et d'envoyer Maliko. Avant de quitter définitivement Bangui, l'ambassadeur Alain Girma ne pouvait pas manquer l'occasion de pointer et stigmatiser la mauvaise gouvernance de Bozizé. La corruption, les violations des droits de l'homme, l'impunité et l'insécurité, qu'il a montrées ici du doigt sont en effet les principales caractéristiques du régime Bozizé et qui consacrent sa faillite doublée maintenant de la crise énergétique sans précédent dans laquelle est plongée Bangui. Faillite, faillite, faillite....vous avez dit faillite ? 

 

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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 01:26



 

Bangui, 14 juillet 08 (C.A.P) - On se souviendra que lors de la garden-party du 14 juillet 2007 à Bangui, de graves embrouilles avaient émaillé l’arrivée de Bozizé à la résidence de France au quartier Ouango. Il s’était en effet pointé avec quatre fois plus de gardes du corps qu’il n’en fallait mais surtout, ceux-ci avaient forcé le passage et s’étaient amusés à malmener les gendarmes français préposés à la sécurité de la résidence de France. L’incident était resté en travers de la gorge de l’ambassadeur de France Alain Girma qui a dû sans nul doute en rendre compte à Paris.

 

. Bozizé on le sait, en avait ultérieurement rejeté la responsabilité sur l’attaché défense de l’ambassade de France et du reste, n’a pas admis les critiques faites à ses gardes du corps. Pour les festivités du 14 juillet 2008, Bozizé qui est bel et bien présent à Bangui, s’est juste contenté d’adresser un message purement protocolaire à Nicolas Sarkozy et a boycotté la garden-party de Ouango.

 

En l’absence du premier ministre Faustin Touadéra, également de Célestin Leroy Gaombalet président de l’Assemblée nationale et aussi du ministre des affaires étrangères Kombo Yaya, tous en mission, c’est le ministre d’Etat à l’économie et à la coopération internationale Sylvain Maliko qui a sauvé les meubles à la résidence de France. Comme le Délégué de l’Union européenne à Bangui, Jean-Claude Esmieu, Bozizé de toute façon, ne porte pas non plus beaucoup l’ambassadeur de France Alain Girma dans son cœur. Ce dernier se prépare d’ailleurs à quitter définitivement la République centrafricaine dans une semaine. C’est sans doute la principale motivation de son refus de se rendre cette année aux festivités du 14 juillet à Ouango.

 

Bozizé n’a pas manqué une seule occasion pour se plaindre de ces deux diplomates dont il n’a eu de cesse de demander le départ du pays s’estimant mal aimé d’eux. Il est vrai que plusieurs affaires les ont toujours opposés à lui. Il s’agit notamment de l’affaire des permis forestiers octroyés en violation des textes en vigueur via des prête-noms par Bozizé à ses parents et amis et qui lui a valu un cinglant courrier signé des deux diplomates pour attirer son attention sur ce cas de mauvaise gouvernance ainsi que celle de Total Centrafrique et Uramin - Areva, toutes deux arbitrairement déclenchées par l’indéboulonnable ministre des mines et non moins neveu de Bozizé, le célèbre et tout-puissant Sylvain Ndoutingaï.

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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 21:02



 

12-07-2008        Source : Gaboneco.com 

 

Un stage de formation a été ouvert le 10 juillet dernier à l’Ecole d’Etat major de Libreville à l’intention des officiers des forces armées des pays d’Afrique centrale qui sont appelés à occuper des postes de responsabilité au sein des forces multinationales. Dans le cadre du transfert de compétence de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) à la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), la Force multinationale en Centrafrique (FOMUC) deviendra le 12 juillet prochain la Mission de consolidation de la paix (MICOPAX), regroupant davantage de pays.

 

Pour préparer les officiers de la sous région à leurs nouvelles fonctions au sein de la MICOPAX, la mission de consolidation de la paix qui va remplacer la Force multinationale en Centrafrique, un stage de formation a été ouvert le 10 juillet à l’Ecole d’Etat major de Libreville avec le soutien de la coopération militaire française et de l’Union européenne.

Avec le transfert de compétence entre la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) et la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), les forces multinationales vont changer de tutelle et de composition, ce qui appelle une préparation des officiers qui seront appelés à occuper des postes de responsabilité au sein de la nouvelle force multinationale.


«Conscients du rôle et de la mission de la FOMUC dans notre espace géographique, (…) ce stage et cette formation vous donneront les outils qui vous permettront de travailler efficacement sous l’Etat major» a déclaré le Lieutenant Colonel Jean Marie Obame Eyeghe, le comandant de cette école, à l’ouverture des travaux.

 
Cette initiative qui est soutenue par la coopération militaire française devrait être «constructif grâce à l’expérience des formateurs. La FOMUC a fait un travail remarquable et il convient de continuer cette œuvre en l’adaptant au cadre élargi de la CEEAC. Il est important d’évoquer l’implication de l’Etat major régional, de la partie française et de l’Union européenne» a rappelé le général de corps d’armée Ebomi.


Dans le cadre du transfert de compétence de la CEMAC à la CEEAC, décidé lors des dernières assises du Conseil de paix et sécurité en Afrique centrale (COPAX), les forces multinationales déployées dans la sous région vont changer de tutelle et renforcer la représentation sous régionale dans leurs rangs.


La Force multinationale africaine en Centrafrique (FOMUC) devient ainsi à compter du 12 juillet prochain la Mission de consolidation de la paix dans ce pays (MICOPAX) sous l'autorité de la CEEAC.


Outre les contingents militaires, cette nouvelle force comprend une branche civile destinée notamment à aider au démarrage du dialogue politique inclusif préparé en République centrafricaine.

Jusqu'à présent la FOMUC, qui compte 500 hommes déployés depuis 2002, comprenait des contingents issus de la CEMAC. Elle est désormais élargie à CEEAC après l'accord de Brazzaville d'octobre 2007 entre les chefs d'Etat de la CEEAC.


La CEMAC comprend le Tchad, la République centrafricaine, le Gabon, le Congo, le Cameroun et la Guinée équatoriale. Créée en 1983, la CEEAC regroupe, en plus de ces six Etats, l'Angola, le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et Sao Tomé et Principe.

Initialement, la FOMUC avait été déployée pour protéger l’ancien chef de l'Etat centrafricain, Ange-Félix Patassé, confronté à une rébellion dans son pays.Après son renversement par le général François Bozizé le 15 mars 2003, cette force a vu son mandat transformé en mission de sécurisation et appuie les Forces armées centrafricaines (FACA) dans sa lutte contre les coupeurs de route, les bandes armées, opérant dans le nord du pays.

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 15:07

 

(S/2008/444)

 

Source: United Nations Security Council

Date: 08 Jul 2008


I. Introduction

 

1. Le présent rapport est soumis en application de la résolution 1778 (2007), par laquelle le Conseil de sécurité m’a prié de lui présenter tous les trois mois un rapport sur la situation sur les plans de la sécurité et de l’humanitaire dans l’est du Tchad, dans le nord-est de la République centrafricaine et dans la région, y compris les mouvements de réfugiés et de personnes déplacées, et sur les progrès accomplis dans la création de conditions de sécurité favorables à leur retour librement consenti. Il rend compte des principaux faits survenus depuis mon rapport du 1er avril 2008 (S/2008/215), y compris en ce qui concerne le déploiement de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), la Force de l’Union européenne (EUFOR Tchad/République centrafricaine) et le Détachement intégré de sécurité (DIS).

 

II. Évolution récente de la situation

 

A. Situation politique

 

2. Les efforts visant à favoriser le dialogue entre le Gouvernement et les groupes d’opposition ont donné des résultats mitigés au cours de la période considérée. Si le dialogue entre le Gouvernement et les partis politiques a bien été relancé dans le cadre de l’accord du 13 août 2007, aucun progrès n’a été accompli dans l’ouverture d’un tel dialogue avec les groupes d’opposition armés tchadiens. Bien que ces derniers aient appelé au dialogue, ils n’ont pas renoncé à l’action militaire, comme indiqué à la section B ci-après. Lors d’une réunion avec les dirigeants des partis politiques de la majorité, qui s’est tenue le 25 mars, le Président Idriss Déby Itno a réaffirmé sa volonté d’appliquer pleinement l’accord du 13 août 2007 sur le renforcement du processus démocratique au Tchad. Dans un communiqué publié le même jour, le Président a également réaffirmé son attachement au dialogue avec les partis politiques et la société civile et invité les partis d’opposition à reprendre leur participation au comité de suivi et d’appui créé pour faciliter l’application de l’accord du 13 août 2007. Le Président Déby a en outre demandé à la Commission nationale d’enquête, établie le 2 avril afin d’examiner les événements survenus au début de février 2008, de se mettre immédiatement au travail.

 

3. Toutefois, le 28 mars, des membres de la coalition d’opposition, appelée Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC), ont publié une déclaration dans laquelle ils mettaient en doute la volonté du Président d’entamer un dialogue politique sans exclusive. La CPDC a également demandé la « libération » immédiate de son porte-parole, qui est également chef du Parti pour les libertés et le développement, Ibni Oumar Mahamat Saleh, dont le sort demeure inconnu.

 

4. Le Rassemblement des forces pour le changement (RFC), dirigé par Timane Erdimi, se serait scindé en deux groupes au cours de la période considérée. Une des deux factions a engagé des négociations avec le Gouvernement, tandis que l’autre a rejoint l’Alliance nationale, nouvelle coalition de groupes d’opposition armés tchadiens, dirigée par le chef de l’Union des forces pour la démocratie et le développement, Mahamat Nouri. Le 25 mars, un petit groupe d’éléments armés du RFC s’est rendu à N’Djamena pour y déposer les armes, alors que l’Union des forces pour le changement et la démocratie annonçait qu’elle intégrait le groupe armé Alliance nationale. Le 14 avril, à Tripoli, le Ministre libyen des affaires étrangères a annoncé l’ouverture de négociations de paix intertchadiennes entre le Gouvernement tchadien et le RFC.

 

5. Le 15 avril, le Président Déby a nommé au poste de Premier Ministre Youssouf Saleh Abbas, qui occupait jusqu’alors les fonctions de Représentant spécial du Président pour la MINURCAT et l’EUFOR et de chef de la Coordination nationale d’appui à la force internationale (CONAFIT). Le Président Déby a par la suite signé un décret présidentiel portant création du nouveau Gouvernement, composé notamment de quatre anciens opposants politiques aux postes de ministre de la justice, de la défense, de l’agriculture et de l’administration territoriale. Ces mesures, qui vont dans le sens d’un gouvernement d’ouverture, ont reçu un soutien considérable sur le plan national.

 

6. Le 6 mai, dans son premier discours devant l’Assemblée nationale, le Premier Ministre Saleh Abbas a présenté les grandes lignes du programme de son gouvernement, notamment en ce qui concerne l’application de l’accord du 13 août 2007. Il a également annoncé que des émissaires du Gouvernement avaient entamé des négociations directes avec les groupes d’opposition armés tchadiens en vue de leur faire respecter les engagements pris dans le cadre de l’accord de paix signé le 25 octobre 2007 à Syrte (Jamahiriya arabe libyenne) entre le Gouvernement et les principaux groupes d’opposition armés tchadiens. Il convient de rappeler qu’en vertu de l’accord de Syrte, le Gouvernement et les groupes d’opposition armés se sont engagés à respecter la Constitution, à mettre fin aux combats, à accorder l’amnistie aux rebelles, à autoriser les groupes rebelles à participer à la gestion des affaires publiques et à intégrer les forces rebelles dans l’Armée nationale tchadienne.

 

7. Le 10 avril, Abdoulaye Wade, Président du Sénégal, en consultation avec le dirigeant de la Jamahiriya arabe libyenne, Muammar Kadhafi, et le Président du Gabon, Omar Bongo, a convoqué à Libreville la première réunion du groupe de contact établi pour suivre l’application de l’accord de Dakar entre le Tchad et le Soudan. Des membres du Groupe de contact, notamment la Jamahiriya arabe libyenne, le Congo, le Sénégal, le Gabon, l’Érythrée, le Tchad, le Soudan, la Communauté des États sahélo-sahariens, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et l’Union africaine, se sont réunis au niveau ministériel, pour examiner la possibilité de déployer des observateurs et d’organiser des patrouilles communes pour surveiller la frontière entre le Tchad et le Soudan. Les participants ont par ailleurs exhorté les Présidents Déby et Al-Bashir à mettre fin pacifiquement aux tensions entre leurs pays. Le groupe de contact a décidé de se réunir tous les mois pour assurer le suivi de l’application de l’accord de Dakar.

 

8. Dans le contexte des initiatives politiques régionales actuelles et à l’invitation du Ministre libyen des affaires étrangères, Ali Triki, mon Représentant spécial pour la République centrafricaine et le Tchad s’est rendu à Tripoli, les 23 et 24 avril, pour informer les autorités libyennes du mandat de la MINURCAT et pour mieux comprendre les vues de Tripoli sur l’application de l’accord de Dakar.

 

9. Au nord-est de la République centrafricaine, la situation reste calme. En dépit des récentes luttes pour le pouvoir au sein de la direction politique de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), le mouvement continue de respecter le cessez-le-feu prévu dans l’accord de paix de Birao signé en avril 2007. Un accord de paix complet, comprenant des dispositions relatives au désarmement, à la démobilisation et à la réinsertion des groupes rebelles centrafricains, a été signé entre le Gouvernement et l’UFDR et l’Armée pour la restauration de la République et la démocratie le 21 juin à Libreville. Le Front démocratique du peuple centrafricain, qui avait participé aux réunions préliminaires, n’a pas signé l’accord, son chef, Abdoulaye Miskine, n’ayant pas autorisé les négociateurs à le faire au nom du mouvement. L’accord jouera un rôle déterminant dans le futur dialogue politique sans exclusive, processus de réconciliation visant à résoudre la crise politique et les problèmes de sécurité du pays. Une commission internationale composée d’autres États d’Afrique centrale et de membres de l’Union européenne assurera le suivi de cet accord.



 

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 14:53

 

par  RFI le 10/07/2008 à 14:51 TU

 

Les coupures d'électricité prennent une tournure dramatique à Bangui. Les syndicats centrafricains demandent au gouvernement « de tout mettre en œuvre » pour trouver « une solution d'urgence ». L'une des deux centrales hydroélectriques qui alimentent la capitale, à partir du barrage de Boali situé à 80 kilomètres au nord de la capitale, est tombée en panne le 24 juin. C'est la foudre qui aurait causé la panne. Les câbles des paratonnerres des centrales hydro-électriques ont été volés, il y a bien longtemps. Aujourd'hui, la polémique gagne du terrain à Bangui, où vivent 800 000 personnes.

 

A l'hôpital, des patients sont déjà morts en salle de réanimation faute d'électricité, les cadavres entreposés à la morgue se décomposent. Depuis le 24 juin, les quartiers populaires sont soumis à de longues coupures de courant et d'eau potable. La Société d'approvisionnement en eau ne parvient plus à faire fonctionner correctement ses installations. Car, depuis le 24 juin, les deux turbines de la centrale Boali-2 sont carrément à l'arrêt et l'on est passé de 18 mégawatts de production disponible à seulement 7 mégawatts. Il faudrait 23 mégawatts pour alimenter correctement la capitale.

Un parti d'opposition, l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), dénonce l'irresponsabilité du gouvernement incapable, selon lui, de prendre les mesures qui s'imposaient pour prévenir cette crise annoncée. Selon des sources concordantes, un programme de plus de 4 millions d'euros est disponible depuis un an auprès de l'Agence française de développement pour réparer les deux centrales de Boali. En fait, Bangui s'est plutôt tournée vers la Chine, espérant l'installation de nouvelles turbines, pour un coût de 100 millions de dollars. La Chine n'a pas encore donné sa réponse.

 

En attendant, toute la production d'électricité de Bangui ne repose plus, aujourd'hui, que sur une seule centrale, celle de Boali-1. C'est la plus ancienne. Elle est tellement vétuste qu'elle tient comme par enchantement.

 

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