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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 20:32

 

 

 

 

Les étudiants dans la rue pour 4 mois de bourses non payés

 

 

Université de Bangui

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 13 Septembre 2012 15:34


Pour une nouvelle fois, les étudiants centrafricains boursiers de Bangui sont descendus ce 13 septembre dans la rue en brûlant des pneus. Ils réclament par cet acte, 4 mois de bourses non payés par le Gouvernement centrafricain.


Pas de cours à l’Université de Bangui ce jour parce que les étudiants centrafricains de Bangui ne cessent de réclamer haut dans un brouhaha, « Notre argent » ou encore « nous ne voulons que notre argent ».

Sur les lieux, les journalistes ont pu constater les traces de pneus brûlés sur l’Avenue des martyrs. Un dispositif sécuritaire des forces de l’ordre a été mis en place. Ils ajoutent que l’effectif des manifestants de ce 13 septembre dépasse plus d’un demi-millier et qu’ils entendent par cette descente exprimer leurs ras-le-bol à l’endroit des autorités centrafricaines.


Interrogé, le secrétaire général de l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains (ANECA), Fiacre Kombo, laisse entendre que «  les étudiants sont descendus dans la rue parce que le gouvernement a abusé de leur patience ». Pour exprimer cette impatience, une poignée d’étudiants ont brandi des morceaux de cartons sur lesquels l’on peut lire « nos bourses ou DVA (Départ Volontaire Assisté) ».

Un autre étudiant gréviste poursuit qu’ils ne se lasserontpas jusqu’à ce qu’une solution leur soit trouvée par le Gouvernement.


Aux dernières nouvelles, des coups de feu se sont fait entendre ce début d’après sur le campus universitaire et 2 étudiants sont arrêtés par les forces de l’ordre. Les étudiants décident d’intensifier leur colère en brulant de nouveau de nombreux pneus sur l’Avenue des Martyrs et en lapidant tous véhicules qui emprunte cette avenue.

 

 

L’ANE, l’organe en charge d’élections en RCA fait l’unanimité

 

 

vote 2011

 

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 13 Septembre 2012 15:23


La République Centrafricaine dispose désormais d’un nouvel organe de gestion des élections. Il s’agit de l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Le choix de cet organe a été fait lors des travaux du 3e atelier du comité de concertation qui ont pris fin ce 13 septembre à Bangui. Un choix fait à l’unanimité par les acteurs du processus électoral de la RCA dont la communauté internationale, après 4 jours de travaux.


Dans sa mission, l’ANE sera chargée de l’organisation et de la gestion des élections dans le pays. Il est composé de 7 membres qui ont un mandat de 7 ans renouvelable une fois.


Selon Louis Oguéré Ngaïkoumo Secrétaire Général du parti au pouvoir Kwa Na Kwa (KNK), interrogé par Radio Ndeke Luka, « l’adoption de cet organe a été faite à l’issue d’âpres discussions. Cela traduit une image de maturité des centrafricains vis-à-vis de leurs partenaires. L’organe sera bien sûre composé des techniciens et hommes politiques. Les prochaines phases seront consacrées à la précision d’autres tâches assignées à l’ANE ».


De son coté, Maitre Nicolas Tiangaye, Coordonateur du Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections de 2011 (FARE-2011), « il n’y a pas d’opposition à propos du choix de cet organe de gestion des élections, dès l’instant où celui-ci a été adopté de manière consensuelle. Les acteurs ont d’ailleurs fait preuve de sacrifice et compromis en surmontant les difficultés pour aller de l’avant».


Pour Margaret Vogt, Représentante Spéciale du Secrétaire Général en République Centrafricaine, « les participants ont fait preuve d’un grand esprit de dialogue, d’ouverture et de flexibilité, malgré leurs diverses appartenances politiques ou sociales. J’ai été témoin des débats riches, passionnants, pour que de fil en aiguille, cet organe soit ainsi créé. Cependant, beaucoup reste encore à faire. J’ai confiance à la lumière de ce que j’ai observé ces derniers jours, que les prochaines étapes liées à l’examen du code électoral seront franchies dans l‘esprit d’un dialogue constructif ».


Un comité représentatif de chaque entité procédera à la sélection des candidats qui répondront à ces critères afin d’intégré la liste des membres de ce nouvel organe de gestion des élections.


C’était le 10 Septembre dernier que les travaux de cette révision du code électorale ont démarré. Ils ont bénéficié de l’appui financier et technique des partenaires du pays notamment le Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BINUCA), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Union Européenne (UE) et l’Union Africaine (UA).


La mise en place de cet organe a été l’une des recommandations fortes formulées aux autorités de Bangui après les consultations populaires de 2011. Des recommandations faites par la majorité des ONG qui ont observé ces élections.

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 17:47

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Les responsables d’un vol et vente de munitions de guerre arrêtés à Boali


Radio Ndéké Luka Mercredi, 12 Septembre 2012 12:43

 

Une fille a dérobé 10 minutions de guerre sur un militaire en détachement à Boali. C’est une information qui a été confirmée par la gendarmerie de cette ville ce 11 septembre 2012. D’après les précisions qui ont été apportées par la même source, le vol a eu lieu lors d’une partie d’intimité entre le militaire et la fille dans la nuit du 7 au 8 septembre.


Après s’être emparée des minutions,  la jeune femme a remis 3 balles à un jeune homme pour la lui vendre. Ce dernier, dans ses démarches, les a proposées à un commerçant de la place.  Ce dernier à son tour a alerté le chef de détachement militaire basé à Boali.  L’officier, avec la coopération du commerçant, a pu mettre la main sur le jeune homme. Le garçon a arrêté le même jour et la fille un jour après.


Interrogé par la gendarmerie, cette dernière a reconnu publiquement les faits qui lui sont reprochés puis est passée aux aveux.


Selon le Commandant de Brigade de la gendarmerie de Boali, « des procédures sont en cours pour l’instant afin d’en savoir un peu plus ».

Quant au militaire sur lequel les minutions ont été dérobées, le chef de détachement militaire basé dans la ville a indiqué qu’il est actuellement mis sous disciplines.


Par ailleurs, il convient de rappeler que la situation sécuritaire à Boali demeure depuis près de 4 mois très instable. Aussi, l’un des lieutenants du général rebelle Abdel Kader Baba Laddé nommé Ahidjo serait avec ses éléments dans cette partie de République Centrafricaine.


Pour la sécurité des biens et des personnes dans cette ville et ses environs, des éléments des Forces Armées Centrafricaines ont été déployés dans la nuit du 18 au 19 août dernier dans la ville de Boali. Au cours de ce même mois d’aout, le sous-préfet de la ville a annoncé que la paix revenait peu à peu dans la ville et ses environs contrairement aux 2 mois précédents.

 


 

Vers une abondance des récoltes à Kaga-Bandoro


Radio Ndéké Luka Mercredi, 12 Septembre 2012 12:48

 

Les réalisations agricoles et agropastorales laissent présager des récoltes abondantes à la fin de la saison culturale à Kaga-Bandoro. Appuyer par des ONG nationales et internationales, plusieurs groupements agricoles et agropastoraux se sont résolument mis au travail. C’est ce que rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka à Kaga-Bandoro ce 12 septembre.


Le correspondant constate également que les productions s’avèrent positives et encourageantes. Selon lui, les productions attendues sont dues à la volonté et au sérieux de certains groupements agricoles de la ville. Quelques ONG nationales et internationales intervenant dans la région ont encouragé et assisté les efforts fournis par ces groupements.


Il cite en exemple les groupements Goubano du quartier Gobongo et Mango tërë de Bissingalé qui se sont distingués avec leurs nombreuses parcelles de maïs et de haricots.


Pour exemple, Mango tërë de Bissingalé a réalisé plus de la moitié d’un hectare de maïs associé aux haricots. Quant au sésame, c’est une parcelle plus vaste semi en ligne et bien sarclé, explique le correspondant.


Selon l’un des agriculteurs encouragés, Frederick Ngana, « la culture du sésame en ligne, d’après les expériences du passé, procure un gros rendement. 25 cuvettes à la moisson comparée aux 15 de la semi à la volée ».


L’engouement et la motivation de ces agriculteurs de Kaga-Bandoro ont fait l’objet d’une mission de visite d’encouragement du Ministère de la Coopération Internationale ce 10 septembre. Cette mission a été dirigée par Valentin Ngouyombo du développement communautaire assisté du représentant de l’ONG Vitalité, Emmanuel Koudoubada.


Pour le suivi des travaux effectués par ces groupements agropastoraux et agricoles, le bureau de Vitalité plus de Kaga-Bandoro a reçu une motocyclette de la part de l’instance qui dirige cette ONG.

 

 

 

Bangui éligible pour le Tournoi de la Zone IV


Radio Ndéké Luka Mercredi, 12 Septembre 2012 12:47


Le Tournoi de la Zone IV aura lieu du 30 septembre au 11 Octobre 2012 à Bangui, capitale de la République Centrafricaine. Une compétition qualificative pour la phase finale de la 27ème édition de l’Afrobasket 2013 prévue à Abidjan en Cote d’Ivoire. Ce tournoi, initialement fixé du 2 au 11 septembre, est  finalement repoussé en raison des travaux de réfection du Stade Omnisports.

 

La décision de la tenue de cette campagne zonale à Bangui a été prise le 6 septembre dernier par le Secrétaire Général de FIBA-Afrique, Alphonse Bilé. Il l’a signifiée dans une correspondance adressée à la Fédération Centrafricaine de Basketball.

 

Le tournoi regroupera donc 8 pays de la Zone à savoir : le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Démocratique du Congo, le Sao Tomé et Principé et le Tchad.

 

4 pays ont déjà confirmé leur participation. Il s’agit du Cameroun, du Tchad de la République Démocratique du Congo et de la République Centrafricaine pays hôte de la compétition. Un délai supplémentaire de 3 jours a été donné aux autres pays pour en faire autant.

 

Il est à noter que les travaux de réhabilitation du Stade Omnisports avancent positivement : l’aire de jeu, le parquet et les vestiaires ont presque fait peau neuve.


Autres avancées remarquées sur les travaux sont entre autres, l’installation du tableau d’affichage, des cabines de presse en cours d’installation et les Bureaux du secrétaire Général de la Fédération puis celui du Directeur Technique National en réfection.

 

Interrogé par Radio Ndeke Luka, le Président de la Fédération Centrafricaine de Basketball, François-Joseph Bozizé a affirmé que tout sera prêt d’ici le 30 septembre prochain. Et, les fauves partent déjà favoris pour un bon résultat.


Justement à propos des Fauves, ceux évoluant au plan local, ils poursuivent leur mise en jambes. Ils s’entrainent tous les jours à partir de 17 heures au Centre National de Basketball Martin Ngoko, en prévision à ce tournoi zonal tant attendu par le public centrafricain.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 22:31

 

 

 

 

Une embuscade de la LRA tue 1 FACA à Obo


 

RCA sud Est

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 11 Septembre 2012 14:30

 

1 élément des Forces Armées Centrafricaines (FACA) tué et 5 autres grièvement blessés au village Gbandji situé à 160 kilomètres de Obo (est). C’est le bilan d’une embuscade tendue le 10 septembre 2012, par les rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) contre le convoi de 4 véhicules des FACA en provenance de Bangui. Un convoi qui part en complément d’effectif aux autres forces loyalistes en pleine traque des éléments de Joseph Koni, sous mandat d’arrêt international.


Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka qui a relayé l’information ce mardi, après plusieurs échanges de tirs, les assaillants se sont aussitôt retranchés dans la brousse où ils sont basés.


Un témoin de l’évènement, que la Rédaction de Radio Ndeke Luka a joint depuis Zémio dans la mi-journée, a raconté que « l’attaque a eu lieu à 25 kilomètres de Zémio (est) alors que le convoi militaire se dirigeait vers Obo. Elle a d’abord visé le 1er véhicule qui est celui du commandant de la troupe, avant d’atteindre les 3 autres ».


« L’équipage a donc essuyé des tirs nourris. Plusieurs cas de chocs ont été soldés par 1 mort et 5 blessés. Les victimes, dont la mort, ont été ramenées à Zémio. 3 des blessés seront évacués à Bangui et 2 resteront surplace », a-t-il déclaré.


Le même témoin a aussi indiqué que « samedi dernier, 2 chasseurs sur 3 ont été tués au même endroit par ces hors la loi. L’un d’entre eux qui avait eu la vie sauve, avait alerté le village. Et les villageois avaient effectué un déplacement sur les lieux et ont ramené les corps pour inhumation ».


Il faut dire la LRA a intensifié ces derniers temps ses attaques suite à une offensive de la Force tripartite le 24 août dernier contre la base de leur numéro III, Dominic Ongwen, responsable des opérations militaires. L’attaque avait complément détruit ladite base et dispersé les rebelles dans la forêt du Haut Mbomou (est).


Le 1er septembre dernier 52 personnes prises en otage lors des attaques perpétrées par la LRA aux villages Mabingué, Balifondo et Zombo Mbari dans la circonscription de Bangassou II ont été libérés. Une libération initiée par les rebelles eux-mêmes, après que leurs otages leur aient servis de porteurs de butins de leur forfait.


Cela fait plus de 4 ans que les rebelles de la LRA tuent, pillent, violent les populations de l’Est de la République Centrafricaine. Des exactions commises malgré l’intervention des Forces centrafricaines, ougandaises et américaines dans la région.

 

 

La RCA alertée contre la fièvre hémorragique Ebola


Radio Ndéké Luka Mardi, 11 Septembre 2012 14:37

 

 « La fièvre hémorragique Ebola se trouve actuellement à la porte de la République Centrafricaine mais elle n’est pas encore signalée dans le pays ». C’est ce que déclare le Chef de Service de la Surveillance Epidémiologique au ministère centrafricain de la Santé Publique, Dominique Senekian, ce 11 septembre à Radio Ndeke Luka.


Selon cet épidémiologiste centrafricain, la présence du virus Ebola a été signalée dans deux pays situés à quelques milliers de kilomètres de la République Centrafricaine et que celle-ci se trouve en situation d’alerte. Il précise que des cas de la fièvre hémorragique dus au virus de Ebola ont été signalés en Ouganda et en République Démocratique du Congo en juillet dernier.


De par sa position géographique avec la RDC, la RCA se trouve dans une situation d’alerte principalement dans le sud du pays. Malgré ses accointances frontalières avec le Congo Démocratique, « jusqu’ici, aucun cas de fièvre hémorragique virale n’est déclaré en Centrafrique », rassure l’épidémiologiste, Dominique Senekian.


Toutefois,  il recommande à la population d’avoir un comportement préventif mais surtout, d’être en mesure de reconnaitre les symptômes de la fièvre hémorragique de Ebola. Ce responsable sanitaire souligne de plus que c’est  une maladie très grave, qui se manifeste par une fièvre, des céphalées et par des lombalgies. Au bout d’un temps,  elle peut aussi se présenter par des saignements au niveau des orifices naturels comme le nez, la bouche et la voie anale.


Or, « si la contagion n’est pas maîtrisée à temps, elle risque de s’étendre aux pays voisins dont la Centrafrique. La récurrence des épidémies dans la région est liée à l’absence de traitements antiviraux efficaces et à la permanence de certaines pratiques rituelles », a signalé le site la croix.com le 31 juillet dernier.


Le Ministère Centrafricain de la Santé Publique a laissé entendre il ya moins de 3 mois que des dispositions de surveillance des épidémies efficaces ont déjà été prises. Seulement, il faut que les centrafricains évitent de toucher ou de consommer les animaux retrouvés morts dans la brousse. Aussi, de se laver les mains avant de manger quoi que ce soit pour ne pas être en proie à cette maladie.


Il est à rappeler que,  l’origine précise d’Ebola reste jusqu’aujourd’hui un mystère pour les biologistes. Il a été identifié pour la première fois en 1976 après la survenue d’épidémies importantes au Soudan et dans le nord du Zaïre (actuelle RDC).

 

 

 

Un milliard FCFA pour entretenir le Bassin Congo-Oubangui-Sangha


Radio Ndéké Luka Mardi, 11 Septembre 2012 14:35

 

Les 5 ministres des pays membres de la Commission Internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) ont arrêté à hauteur de 1 milliard 535 million de francs CFA (environs 2339939,02 euros),  le budget pour des travaux en 2013. Ce fonds a été décidé lors d’un atelier qu’ils ont tenu à Bangui ce 10 septembre.


Cette somme servira à l’entretien du régime fluvial commun du Bassin Congo Oubangui-Sangha et aussi à la réalisation de quelques projets de la CICOS en marge de  l’année 2013. Ledit atelier s'inscrit dans le cadre de la réforme organisationnelle de la CICOS qui se fait chaque année dans l’un des pays membres.

Ont pris part à cet atelier, au siège de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), les 5 ministres, quelques experts des pays concernés et des bailleurs de fonds.


La rencontre a également permis aux participants de choisir un nouveau président pour  le relais de la gestion des travaux arrêtés pour le compte de l’année prochaine. Il s’agit du ministre congolais Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, qui a été choisi par ces pairs comme président en exercice de la CICOS.

 

Son homologue centrafricain, Léopold Mboli Fatran, le président sortant, s’est dit satisfait du déroulement de ces travaux. «  Ma satisfaction est due à la réussite de la mission que la République Centrafricaine a effectuée avec tact. Aussi du fait que la Centrafrique vient de passer le relais à la République du Congo », a conclu le président sortant de la CICOS.


Il convient de rappeler que la question des arriérés de contribution de certains pays membres de ladite institution a été aussi débattue au cours de cette rencontre. La prochaine session aura lieu en 2013 au Congo Brazza.


La Commission Internationale du Bassin du Congo Oubangui et de la Sangha (CICOS) se propose d’assurer la gestion durable des bassins du Congo, de l’Oubangui et de la Sangha. Elle a aussi pour mission d’accompagner  les quatre pays membres qui la composent afin de réduire la pauvreté et d’atteindre les objectifs du milliaire pour le développement.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 18:27

 

 

 

Sans commentaires

 

 

 

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ci-dessous, le canal de SICA 3 obstrué de d'ordures et d'herbes folles

 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 14:58

 

 

 

 

Autre preuve de l’incapacité et la démission totale du pouvoir de Bozizé à s’occuper des conditions de vie des Centrafricains, voici quelques images parlantes et consternantes de  la célèbre avenue de France de Bangui qui est sectionnée en deux à la hauteur de l’église St Sauveur au quartier SICA 2. On ne compte plus le nombre d’accidents de circulation souvent mortels qu’occasionnent ces ponts effondrés devenus de véritables pièges pour les automobilistes. Les principaux axes routiers de la capitale sont totalement laissés à l’abandon, ce qui rajoute à la misère déjà indescriptible de la population. On ne sait plus quoi dire.

 

CENTRAFRICAINS, REVOLTEZ-VOUS EN EXIGEANT LA DEMISSION DE CES INCAPABLES AU POUVOIR ! CE N'EST PLUS SUPPORTABLE !


La Rédaction de CAP

 

 

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 22:58

 

 

 

 

médicaments

 

 

Plus de 2.000.000 F CFA, telle est la valeur des produits pharmaceutiques périmés de l'Hôpital Régional Universitaire de Berberati qui ont été détruits par incinération le 4 Aout dernier en présence des autorités politico administratives, judiciaires et des forces de  l'ordre avec à leur tête le Préfet de la Mambéré-Kadei , Rémy Féidangamo.


Consternation de la population qui a appris cette triste nouvelle.


Tous ces produits étaient-ils réellement périmés? Et pourquoi les avoir gardés ou conservés  jusqu'à leur expiration? N'y avait-il pas de maladies adaptées à ces médicaments ? L'homme de la rue se pose mille et une questions. En réalité parmi ces produits brûlés ce 4 Aout il y avait:


1-des antipaludiques telle que la Quinine. Tout le monde sait que Berberati est dans une zone endémique. La Pédiatrie de l’Hôpital Régional Universitaire de Berberati enregistre nuit et jour des cas de palu chez les enfants. Les adultes aussi ne sont pas épargnés… Certains cas sont aigus chez les enfants. Pourquoi ne pas donner ces produits gratuitement aux parents pauvres de ces enfants malades de palu au lieu de les garder jusqu'à leur expiration ?

2-Parmi ces produits dits périmés  qui ont été brûlés, il y avait aussi  3 cartons contenant chacun 50 flacons de sérum dont la date de péremption est 2013. Alors, pourquoi les brûler ???


3- Pis encore, des matériels de chirurgie qui sont recherchés, coûteux très utiles pour la population sont partis en fumée. Nous pouvons citer par exemples des pinces, des paires de ciseaux, des attelles pour immobiliser la jambe en cas de fracture, des éprouvettes en verre de 1000 ml, des béchers de 600 ml et 100ml, des tubes secs, des cuves de laboratoire, etc. Est-ce que ce genre de matériels est expirable???

 

4- Des bandes et des compresses en grande quantité qui dont la date de validité devait expirer en 2011 et 2012 se sont retrouvées dans le lot. Or l'inventaire de ces produits a été fait en Aout 2010 sous la supervision du Secrétaire Général de la Préfecture de la Mambéré-Kadeî Thierry BEBONA. Pourquoi ne pas mettre à la disposition de l'Hôpital Régional Universitaire de Berberati ces produits encore très utiles à cette époque pour soigner la population au lieu de les garder jusqu'à l’expiration du délai de validité ? Ne peut-on pas les désinfecter, se demande le profane.

 

5- Des rouleaux de skaï vert sont passés par le feu ce jour. Sont-ils aussi des produits assujettis à des questions de délai de validité ?


6- Un carton d'appareils d'ophtalmologie a été balancé dans le feu ce jour.
 

A qui profite cette destruction ? Est-ce un règlement de compte? Tout s'est déroulé sous la supervision du Préfet de la Mambéré-Kadeî Mr FEIDANGAMO. A ses côtés le SG de la Préfecture Mr BEBONA, le Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Berberati, le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie, sans obier le Directeur de la Région Sanitaire n°2 Dr TEMBETI et le Médecin Chef de l'Hôpital Régional Universitaire de Berberati. Toutes les explications du Médecin Chef pour sauver certains produits et matériels comptabilisés par erreur dans le lot se sont heurtées à l'opposition farouche du SG de la Préfecture. Tous ceux qui voulaient hausser la voix pour soutenir le Médecin Chef étaient rabroués par le SG de la Préfecture.


 "Je dois tout détruire. Ce n'est pas mon problème "clamait-il haut et fort pour intimider  tout Avocat.

Les dégâts sont énormes .Nous avons présenté ici la partie visible de l'iceberg. Pauvre population de la Région Sanitaire n°2 qui fréquente cet hôpital de référence à Berberati. L'Etat aura-il les moyens financiers de doter l'Hôpital Régional Universitaire de Berberati avec ces matériels  de chirurgie, fruits du partenariat international? Alors que certaines langues disent que même les Grands Hôpitaux de Bangui en manquent ?


Correspondance particulière de Berbérati pour CAP

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:38

 

 

 

 

boz Francis

 

 

Le Visionnaire 10 lundi, septembre  2012

 

Ce qui se passe en ce moment pourrait avoir des conséquences, du moment où les parents de ces jeunes n’ont plus l’espoir au retour à la fin de formation de leurs progénitures qui subissent un moment de l’agonie de leur vie à Bouar.


En effet, l’initiative du recrutement dans l’armée des jeunes centrafricains a été suite à l’engagement du gouvernement de mettre en place une armée dynamique et équipée, afin de faire face aux différentes rebellions étrangères qui commettent des crimes sur le territoire centrafricain et aussi ce recrutement devrait servir dans le cadre de la réponse aux principaux défis du DSRP2, en ce qui concerne la sécurisation de l’intégrité du territoire, la consolidation de la paix et la cohésion nationale.


Malgré cela, ce recrutement a été l’œuvre d’une émeute dans la ville de Bangui en la date du 02 aout 2012, d’où les diverses raisons ont été basées sur les critères du recrutement qui étaient dans l’injustice sociale, la discrimination d’ordre raciale et ethnique ou encore régionalisme et clanisme. Ceci, annonçait déjà un mauvais départ pour les recrues retenues pour subir la formation militaire à Bouar.


 Selon les sources proches qui nous aient parvenues de Bouar, ces jeunes recrues ont subi divers d’ordres de torture qui n’est pas liée au principe de formation militaire, d’où leurs formateurs seraient reçus des ordres fermes de bien brimer ces jeunes et que personne n’en serait sorti vivant.


Chose promise, chose dû, la première vague des corps de ces jeunes a été amenée et les corps remis à leurs parents (voir Globe N°761 du 03 septembre 2012). Pour le cas précis, l’évènement avait eu lieu le jeudi 06 septembre 2012 aux environs de 17 heures à l’Hôpital communautaire de Bangui où des corps de jeunes recrues en provenance de Bouar ont été déposés à la morgue. Certains visiteurs des patients qui sont sur place, seraient menacés de garder silence, ni d’appeler qui que ce soit pour signaler l’arrivage de ces corps.


Hors, solidarité qui est centrafricains, l’évènement a très rapidement pris une grande ampleur, dont certains parents qui, leurs fils faisaient partie de ces jeunes recrues à Bouar, ont fait le déplacement à l’Hôpital communautaire pour toucher du doigt les réalités et aussi de vérifier si leurs fils n’y figurent pas parmi les défunts.


Mais ces derniers, seraient interdits de visiter les corps, ni accéder dans l’enceinte de l’hôpital. Sur ce, on se demande si ces corps appartiennent à leurs familles, pourquoi donc maintenir ? Ce serait mieux de les rendre aux propriétaires pour inhumation ? « C’est pour ma première fois d’assister à une telle comédie, où un corps a été interdit d’inhumer ou de le conduire à sa dernière demeure. Même si Ndrès n’a plus d’espace d’accueil, on pourrait trouver un endroit au village, voire dans sa concession pour le repos de son âme », a dit des parents aux victimes.


Pour ce qui est vrai, on assisterait très certainement à l’évacuation des autres corps en provenance de Bouar, si le ministre de la défense ne se rend pas compte de ces événements amer et triste de nos compatriotes décédés froidement, les autres subiront tous les mêmes sorts et attendent leur moment venu. Ce qu’on ne souhaite pas pourtant. Que Dieu réagisse vite pour mettre fin à cette brimade inhumaine au niveau de nos institutions militaires. Affaire à suivre…

 

KHIVIVRAT Vérat

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:19

 

 

 

 

 

La LRA libère d’elle-même 52 otages dont 4 filles à Balifondo


 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Septembre 2012 15:47

 

Les 52 personnes prises en otage lors des attaques du 1er septembre dernier par les éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) ont été libérées le 8 septembre dans la localité de Bangassou II (est). Parmi les ex-otages, 4 filles âgées entre 9 à 14 ans ont également retrouvé leur famille.

 

Le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bangassou rapporte ce lundi 1O septembre que c’est un élément de la LRA qui a conduit les otages depuis leur base jusqu’à la grand route. Ces derniers ont principalement servi de porteurs des butins en possession de leurs bourreaux. Quant aux filles, elles ont servi d’esclaves sexuelles aux rebelles pendant toute la période de leur détention. Le service de la Croix Rouge locale a commencé à enregistrer les prisonniers dépourvus de tout.

 

Selon le correspondant, malgré cette libération, les villages attaqués tels que Mabingué, Balifondo et Zombo Mbari dans la circonscription de Bangassou II, ont été désertés par les populations. Cette désertion s’explique par la peur d’éventuelles autres attaques surprises.

 

Le correspondant a aussi rappelé que ces attaques ont aussi perturbé les activités champêtres, accentuant une crise alimentaire sans précédent. Des greniers, des magasins et biens d’autres articles ont été systématiquement emportés par les assaillants.

 

Il faut également rappeler qu’une centrafricaine âgée de 20 ans, enlevée depuis 2 ans à Rafaï (extrême-est) par la LRA, a pu s’échapper et a été prise en charge le 4 septembre dernier par l’armée ougandaise basée à Djema (est).

 

Le 24 août dernier déjà,  une attaque de la Force tripartite avait détruit la base du numéro II de la LRA Dominic Ongwen, responsable des opérations militaires, sous mandat d’arrêt international. Ses éléments  ont été dispersés dans la forêt, seuls ou en petits groupes et demeurent dangereux.

 

Face à cette situation, des consignes fermes de sécurité ont été données  à la population le 3 septembre 2012 par le colonel Milton Katarinyebwa commandant du contingent de l’Armée ougandaise à Obo (Est).  Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka qui rapporte les faits, l’officier a dans son adresse à la population indiqué que tout le monde devrait contribuer à la sécurisation de cette zone en proie à l’insécurité, et que l’entrée et la sortie de la ville méritent une attention toute particulière.

 

Les soldats centrafricains, ougandais et américains installés à Obo, dans le Haut Mbomou, traquent depuis plusieurs mois les chefs de la LRA parmi lesquels Ongwen et le leader charismatique du mouvement Joseph Kony, également recherché par la justice internationale.

 

Les troupes ougandaises sont arrivées dans la région en 2009, rejointes par les Américains en décembre 2011.

 

 

 

Berberati séparée de Sosso Nakombo à la Rivière Kadéï

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 09 Septembre 2012 15:04

 

La ville de Berberati, chef-lieu de la préfecture de la Mambéré Kadéï, est actuellement coupée de celle de Sosso Nakombo. L’unique bac motorisé qui favorise la traversée des piétons et des engins à roues est depuis quelques jours en panne technique. Les populations sont obligées de faire recours aux pirogues pour se rendre dans les deux villes.

 

Suite à ce problème technique, la liaison entre Berberati et Sosso Nakombo devient difficile pour les engins à partir de 4 roues.

Pour la traversée des hommes et des engins à deux roues, seules les pirogues assurent en ce moment cette tâche sur la Rivière Kadéï.

 

Par ailleurs, pour se rendre à Sosso Nakombo en camion ou en voiture, les usagers doivent faire un grand détour en passant par la ville de Dédé Mokouba et Gamboula. Un détour qui rend le trajet deux à trois fois plus long surtout à cause du mauvais état des routes entre Dédé Mokouba et Gamboula.

 

Face à la situation et des risques d’une traversée par pirogue en cette période pluvieuse, le Préfet de la ville de Berberati, Rémy Feidangamo, recommande aux     piroguiers de veiller constamment à la sécurité des biens et des personnes qu’ils traversent, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la région.

 

Le préfet invite également les opérateurs économiques de la région à aider les populations de la Mambéré Kadéï en leur réparant le bac motorisé.

 

Pour certains administrateurs du secteur, c’est un véritable manque pour l’Etat vu que c’est ce bac qui facilite la sortie des bois coupés pour l’exportation vers le Cameroun et autres pays.

 

Si des efforts ne se font pas déployés de la part des autorités centrafricaines, la Préfecture de la Mambéré Kadéï, grenier économique national risque avec le temps, d’être inaccessible pour des engins à roues. Les routes sont très dégradées dans cette partie de la RCA.

 

Pour rappel, les travaux de réfection du pont cassé de Batouri ont été suspendus récemment pour de raisons de pluies abondantes ayant causé des crues de la rivière. Selon la société en charge de cette réhabilitation, les travaux vont durer un mois supplémentaire et pourront s’achever fin janvier 2013.

 

 

 

De quoi nourrir 10 000 victimes à Bria

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Septembre 2012 15:51

 

Plus de 10 000 victimes des conflits armés dans la région de Bria (nord-est) disposent désormais d’un carrefour communautaire. C’est un lieu d’échanges et d’approvisionnement en vivres.

 

Ce sont des ONG humanitaires basées dans cette ville en proie à l’insécurité qui ont pris l’initiative de cette nouvelle infrastructure. Elle vient alléger les difficultés liées aux situations récentes provoquées par les ex-rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et ceux de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) en 2011.

 

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka témoin de la cérémonie de remise officielle du Centre,  il s’agit d’une plate-forme aménagée et sein de laquelle toutes les victimes peuvent s’identifier les unes aux autres et renforcer les liens entre elles. Aussi, de manière concertée, trouver des solutions aux problèmes des déplacés internes.

 

Pour Albert-Firmin Walinga, 1er vice-président de la Mairie de Bria, « ce carrefour communautaire est l’une des réponses aux multiples difficultés que rencontrent ces populations durement affectés par des crises militaro-politiques dans cette ville ».

 

A titre de rappel, les conflits interethniques sur fond de répartition des ressources minières avaient fait, en septembre 2011, plus de 45 morts, des maisons incendiées et plusieurs autres biens détruits. Plus de 5 000 victimes avaient fui leur localité vers Ippy et Bambari (centre-est).

 

 

 

Encore une pénurie de carburant à M’baïki

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Septembre 2012 15:50

 

Il est impossible de s’approvisionner en carburant à M’Baïki (sud-ouest) depuis 4 jours maintenant. Les deux stations  que compte la ville ne disposent plus d’essence à la vente.

 

Les dernières pluies ont entraîné une infiltration dans les stocks et le produit est devenu impropre à la vente. Le constat a été fait ce 9 août 2012 par un journaliste de Radio Ndeke Luka en mission dans la région.

 

Ayant constaté que la substance a été mélangée et qu’elle n’est plus propre à la vente, les gérants des stations ont décidé de ne pas la vendre à la population.

 

Conséquence, une pénurie d’essence qui sévit. Un des gérants a expliqué au journaliste qui l’interrogeait que

pour qu’un nouveau ravitaillement puisse arriver de Bangui, « Il faut attendre que le stock actuel du gas-oil se termine. »

 

Cette situation met de nombreux usagers en difficulté et bon nombre de  chantiers miniers tournent au ralenti. Les collecteurs miniers ne peuvent plus utiliser leurs motopompes faute d’essence.

 

Une autre conséquence de cette carence est l’inflation sur le prix actuel du litre d’essence à M’Baïki. La crise a laissé libre cours aux vendeurs de rues qui spéculent sur le prix du carburant. Le litre est vendu à 1250 frs CFA (environ 2 euros), au lieu de 880 (environ 1, 5 euros) frs à la pompe. Du côté des habitants ce sont des plaintes qui fusent de partout.

 

 

Un accident fait 21 morts et 10 blessés vers Sibut

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Dimanche, 09 Septembre 2012 15:00

 

 

Le bilan est lourd, 21 morts et 10 autres personnes blessées dans un accident de circulation qui a eu lieu ce 8 septembre 2012 sur la route nationale n°2. Selon les propos recueillis auprès des témoins, le véhicule s’est renversé, les 6 roues en l’air précisément au tournant Est sur l’axe Sibut-Dékoua faute d’une panne technique.

 

Il s’agit d’un véhicule de marque Mercedes appartenant à un commerçant du Km 5 à Bangui, en provenance de la capitale pour la ville deKabo, indique le correspondant de Radio Ndeke Luka.

 

D’après le constat fait par les premières personnes arrivées sur les lieux de l’accident, le camion serait très vieux et a été très chargé. Il transportait des planches, des marchandises et plus d’une quarantaine de personne. C’est ce que confirme un élément de la Brigade Spéciale qui a été l’un des secouristes après l’accident, «  le véhicule est très amorti pour la charge qu’ils lui ont fait porter ».

 

D’autres victimes, légèrement blessées, expliquent que le camion s’est renversé après que le système de freinage ait lâché. Puis le moteur s’est aussi arrêter et la machine s’est dirigé capricieusement dans la direction d’une fosse puis s’est finalement retourné recouvrant les marchandises et les passagers.

 

Alertée, la brigade spéciale de contrôle mobile de surveillance des barrières en mission dans la région a pu se rendre immédiatement sur les lieux et a pu conduire d’urgence les blessés à l’Hôpital Régional de Sibut.

 

Le correspondant de Radio Ndeke Luka signale que ce bilan demeure pour le moment provisoire et que certains corps ont été ensevelis à quelques mètres de l’endroit de la chute du véhicule.

 

 

 


Centrafrique 23 morts et une dizaine de blessés dans un accident de la route en Centrafrique

BANGUI 10/09/12 18:01- Vingt-trois personnes sont mortes et une dizaine d'autres ont été blessées dans un accident de la route survenu entre Sibut et Dékoa dans le nord de la Centrafrique, a déclaré lundi à l’AFP une source de la gendarmerie.


"Le bilan pourrait encore s'alourdir car certains corps sont encore prisonniers du véhicule" accidenté samedi soir, a affirmé à l'AFP le commandant de compagnie de gendarmerie de Sibut, Bienvenu Sélémane.


Parmi les 23 morts, on dénombre six enfants, 7 femmes (dont une avec ses trois enfants) et 10 hommes. La plupart des victimes, gravement blessées, n'ont pu être évacuées à temps faute de moyens logistiques et ont succombé à leurs blessures.


Le véhicule, un gros camion de transport de marchandises, avait à son bord plus d'une quarantaine de personnes. Il a basculé dans le ravin. Les autorités locales cherchent des moyens pour déplacer le gros camion et retirer les corps encore prisonniers, a constaté un journaliste de l'AFP qui s'est rendu à Sibut.


En moins de trois mois, quatre accidents au même endroit ont fait près de 40 morts et au moins 30 blessés.

Voies en mauvais état, absence de transports publics conduisant les usagers à voyager sur des véhicules surchargés ou non prévus à cet effet... les routes centrafricaines tuent plusieurs centaines de personnes par an.

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 17:39

 

 

 

 

ndele

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 07 Septembre 2012 13:41

 

La Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) n’est pas responsable des exactions commises ces derniers temps dans le Bamingui-Bangoran (nord). Les responsables de cette ex-rébellion, transformé récemment en parti politique, ont demandé à leurs éléments de déposer les armes après la signature de l’Accord de Paix Globale avec Bangui.

 

Ces propos sont tenus sur les ondes de Radio Ndeke Luka ce 7 septembre 2012 par Idriss N’Daré, représentant du président de la CPJP à Ndélé. Le numéro II de la CPJP a ainsi rassuré que seul le désarmement pourra permettre de mettre fin aux exactions en cours dans la région.

 

Selon Idriss N’Daré, interrogé par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka à Ndele, « nombreux sont certains inconnus qui opèrent souvent au nom de la CPJP. Eu égard de la porosité des frontières de la république centrafricaine avec ses voisins, les armes sont vendues comme des arachides au marché, donc sans réglementation. Seul, le processus du Désarmement Démobilisation et réinsertion pourrait déterminer qui est qui après la remise des armes par la CPJP au gouvernement ».


D’après des habitants de la ville, « continuer de voir des éléments se balader en armes n’est pas rassurant quant à un retour véritable de la paix. Selon eux, seul le désarmement pourra les rassurer ».


Il faut dire qu’à ce jour, dans la ville de Ndele, la plupart des éléments continuent de se balader en arme. On retrouve les éléments armés des Forces armées centrafricaines en faction à certains endroits de la ville. Des éléments de l’Union des Forces Démocratiques pour le rassemblement (UFDR) et de la CPJP se baladent également en armes.

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 18:17

 

 

 

 

 

 

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Un taxi moto tué de sang-froid et dépouillé à Bimbo


Radio Ndéké Luka Mardi, 04 Septembre 2012 12:56


Un jeune conducteur de taxi moto a été abattu mardi 3 août par deux hommes qui lui avaient demandé de les transporter vers une destination encore inconnue. La suite des faits laisse penser que c’était un piège. Le jeune homme a été ensuite abattu par ses prétendus passagers à quelques mètres de la rivière M’Poko dans la commune de Bimbo. Les premiers témoignages indiquent qu’il s’appelle Yvon Tombola et serait âgé de 27 ans.


Le délégué des conducteurs de taxis motos du Kilomètre 5, a raconté la scène à un journaliste de Radio Ndeke Luka : «  l’incident a lieu aux  environs de 16 heures du 3 août, lorsque deux hommes ont demandé à Yvon de les conduire au Mont Carmel pour la somme de 2 000 FCFA.  Les forces de l’ordre basées au poste de l’Office Centrafricaine de Répressions et du Banditisme (OCRB) qui passaient, ont bien aperçu Yvon et ses deux passagers. Peu de temps, des bruits d’armes se sont fait entendre. Des femmes qui labouraient leurs champs au Mont Carmel ont entendu les détonations. C’est  ainsi que Yvon a trouvé la mort mais ceux qui l’ont tué ne sont pas encore connus ».

 

Informés sur un probable assassinat  dont la victime serait un jeune homme ayant conduit deux hommes en moto vers le Mont Carmel, « nous nous sommes dirigés vers les lieux indiqués pour vérification et c’est effectivement Yvon que nous avons retrouvé recouvert de plusieurs insectes sous un arbre après de longues fouilles au bord de la rivière M’Poko, explique la sœur aînée du défunt, Gbalambo Euphrasie.


Sur place, le reporter de Radio Ndeke Luka a constaté que le jeune homme a reçu une balle dans l’oreille gauche et en sortant. La balle l’a complètement défiguré. Une autre balle l’a atteint à la cuisse de la jambe droite.


Les tueurs ont emporté la moto toute neuve, payée à la victime par son grand frère, il y a juste 3 jours. Les recettes qu’il avait par devers lui ont également été emportés par les voleurs tueurs.


Furieux, les conducteurs de taxis motos ont refusé l’aide que leur ont proposé les éléments de l’OCRB de Kattin pour transporter le corps dans leur pick-up de patrouille.


C’est en pleurs et à pieds, que les conducteurs de taxis moto ont acheminé en procession la dépouille de leur camarade depuis le quartier Kattin jusqu’à la morgue de l’hôpital.


Par ce geste, ils entendaient dénoncer l’inaction «  complice » des forces de l’ordre basées à Mont Carmel.

 


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