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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 00:31

 

 

 

 

 

Formés pour détecter la malnutrition dans l’Ombella M’Poko

 

 

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Radio Ndéké Luka Dimanche, 21 Octobre 2012 13:43


La préfecture de l’Ombélla M’Poko (centre-sud) renforce sa stratégie de lutte contre la malnutrition chez les enfants. Les autorités sanitaires des villes de Boali, Bossembélé et Yalokè reçoivent depuis vendredi une formation sur les techniques de détection de la malnutrition.


Selon notre correspondant à Boali (centre-sud), les agents de santé de la Préfecture de l’Ombella M’Poko sont actuellement capables de reconnaitre les symptômes de la malnutrition et d’anémie chez un enfant. D’après ce qui leur a été enseigné, les cas les plus sévères doivent être automatiquement référés à un centre de santé.


De nombreux enfants de ladite préfecture sont en proie à cette maladie depuis plus d’un an. Or, jusqu’ici, il est encore difficile de connaître le taux exact de malnutrition chez les enfants dans l’Ombélla M’Poko, rapporte le correspondant.


Interrogé, le responsable de formation et de planification du district sanitaire de Bimbo, Prosper Ngodi Bele, affirme que « le taux des enfants malnutris est assez élevé dans l’Ombella M’Poko ».


Il convient de rappeler que, des décès infantiles causés par la malnutrition, ont été enregistrés dans la ville de Boali, entre les mois de juillet et août derniers.

 


 

3000 élèves menacés d’expulsion dans une école à Bangui

 

 

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Radio Ndéké Luka Dimanche, 21 Octobre 2012 13:46


3000 élèves sont menacés d’expulsion au Collège de la Paix, un établissement public sis à Boeing dans Bimbo 4. Le bâtiment, une propriété de Mme Marie-Claire Bodamien, transformé en collège public depuis 1996, se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement très avancé. La propriétaire exige le paiement des arriérés qui s’étendent sur une période de 17 ans pour réfectionner le bâtiment, et menace de fermer le Collège si rien n’est fait par les autorités scolaires concernées.


Le bâtiment, fort de 5 pièces transformées en salles de classe, est à la base un poulailler. Son propriétaire, Mme Marie-Claire Bodamien, une compatriote de la diaspora, a accepté de le louer à l’Etat qui en a fait un collège dénommé ‘Collège de la Paix’. Mais aujourd’hui, en dépit de l’effectif pléthorique des élèves qui y fréquentent, soit 3000 élèves de la 6e en 3e, cet établissement n’est visiblement qu’un nid d’insécurité pour ses locataires.


Au reporter de Radio Ndeke Luka, un élève en classe de 3e dans ledit collège a expliqué ce 20 octobre que, « la porte de notre établissement est constamment ouverte, les tôles sont trouées et quand il pleut la salle inonde de partout. Les enfants du quartier défèquent dans les salles de classes. Plusieurs fois, les élèves sont obligés de rentrer chez eux car c’est inquiétant  pour leur santé».


En plus de leurs difficiles conditions d’études, les élèves du Collège de la Paix, sont menacés d’être expulsés par la propriétaire du bâtiment qui revendique 17 ans d’arriérés de loyers. « Je suis la propriétaire des locaux de cette école. Mais cela fait 17 ans aujourd’hui que je n’ai pas perçu les frais de location. Pourtant c’est un service que j’ai rendu vu que le coût de loyer est très insignifiant (50 000 FCFA le mois - environs 76 euros). En plus, quand je m’approche des responsables de cette école, l’intendant m’envoie vers le proviseur et le proviseur vers le censeur et c’est toujours comme ça », a révélé  Mme Marie-Claire Bodamien.


« La condition dans la quelle nos enfants étudient dans ce collège est lamentable. Il faut que le ministre de l’éducation paie la différence à cette femme. Si elle décide de fermer les portes de cette école, c’est tout à fait légal », a reconnu le président de l’Association des parents d’élèves,  Simon Derokoesse


Bâtiment fissuré, mûr écroulé, toiture défoncée, absence de toilettes et de dépotoirs, tel est l’état actuel de cet établissement public qui, depuis plus de 15 ans, compte 7 classes de 6e , 6 classes de 5e , 4 classes de 4e et, 4 classes de 3e.


 

NDLR : Y-a-t-il des autorités dans ce pays ?

 


 

Les Akas pour le développement agricole de la Lobaye


 

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Radio Ndéké Luka Dimanche, 21 Octobre 2012 13:45


Les pygmées Akas de la commune de Loko-centre (sud-ouest), estimés à plus de 2000 personnes, s’impliquent davantage dans le développement agricole de la Préfecture de la Lobaye (sud). Organisé en coopérative, ce peuple minoritaire désire croître les productions agricoles de cette région. Toutefois, le manque d’outils indispensables pour les travaux agricoles constitue un problème difficile à résoudre par cette communauté des Akas.


C’est un peuple forestier dont les principales activités sont la châsse, la cueillette et l’agriculture. L’agriculture semble être l’activité qui passionne le plus les Akas de la Lobaye, a constaté une journaliste de Radio Ndeke Luka, en mission dans cette région.


« Les produits de nos récoltes sont vendus à nos concitoyens de la ville. Avec l’argent que nous gagnons, nous nous procurons des vêtements, des chaussures, des assiettes et autres » a affirmé une femme Aka, Mandela.


Cependant, disposer du matériel pour la culture reste un handicap pour leur coopérative. « Nous ne disposons pas de machettes, ni houes, ni brouettes. Nous ne savons que faire pour faire avancer notre coopérative », s’est plaint le chef du campement de Loko-centre, Jean.


Ce chef Aka a conclu en indiquant que, « la vie en forêt est très pénible. Nous voudrions sortir en ville pour vaquer à nos activités agricoles. Seulement, nous sommes limités ».

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 23:55

 

 

 

Le député Ouandé terrorise et gifle un ouvrier en plein centre-ville

 

 

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Radio Ndéké Luka Mercredi, 17 Octobre 2012 13:26

 

Un ouvrier  de l’Immeuble Cattin, immeuble situé au centre-ville de Bangui a été terrorisé et agressé le 16 octobre 2012 par le député du 8ème arrondissement,  le Général Jules-Bernard Ouandé.

 

S’agirait-il d’un abus d’autorité ? Difficile de répondre à cette interrogation. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Général député a reproché au jeune d’avoir détruit une partie du trottoir en y implantant des poteaux.

 

Grande a été la surprise des curieux et passants devant cet immeuble en réfection, d’assister à ce spectacle digne d’un film commando tourné en pleine capitale banguissoise.

 

Selon la victime interrogée par Radio Ndeke Luka, nous sommes 2 sur le chantier et voulons creuser des trous pour y implanter des poteaux devant nous servir à faire une clôture avant de démarrer les travaux. Subitement, l’ancien ministre de la sécurité publique débarque et nous interroge : pourquoi ces nids de poule sur le trottoir ?

 

Sans attendre notre réponse, il soulève sa chemise avec sa main droite pour nous montrer un pistolet automatique et se sert de l’autre main pour agresser l’un d’entre nous. Le député nous intime l’ordre de lui indiquer là où se trouve notre patron et nous promet de nous faire embarquer immédiatement par les éléments des forces de l’ordre, a-t-il poursuivi. Quelques minutes plus tard, il ouvre une de ses cabines pour nous montrer cette fois-ci une autre arme de marque Kalachnikov, a ajouté la victime.

 

Joint au téléphone pour sa version des faits, Jules Bernard Ouandé a indiqué que son intervention a été juste pour empêcher ces travailleurs de creuser des trous sur la voie publique. « Je ne peux pas laisser quelqu’un détruire mon pays » a-t-il martelé.

 

En février dernier, le Général député avait heurté un garçon de 7 ans avec sa voiture sur l’avenue Koudoukou. Une situation qui avait provoqué un soulèvement populaire.


D’après les témoignages recueillis par Radio Ndeke Luka, « le  député du 8ème arrondissement a heurté l’enfant au moment où celui-ci a voulu traverser la route avec sa grande sœur. Or, le Général député était dans un état d’ébriété avancée ». Ce dernier avait indiqué qu’il était bien lucide et avait demandé par la même occasion pardon à la famille de la victime.

 


 

Un journaliste arrêté en pleine prise de vue à Bangui


Radio Ndéké Luka Mercredi, 17 Octobre 2012 13:29

 

Encore un cas d’arrestation enregistré dans la famille des professionnels de la communication en République Centrafricaine. Le dernier exemple en date est celui de Jean-Fernand Koéna, journaliste au quotidien Centrafrique Matin. Il a été arrêté en pleine prise d’images par la Police ce 17 octobre et détenu dans les locaux du Commissariat du 1er arrondissement de la ville de Bangui.


Le motif de cette arrestation, décidée par le Directeur Général de la Police, serait lié à une dispute entre 1 taximan et 2 éléments de la Police municipale. Une dispute qui a  occasionné un attroupement.


Selon des sources parvenues à Radio Ndeke Luka, le Directeur Général de la Police n’a pas cautionné le fait que ce professionnel des médias ait pris des photos lors de cet évènement. La radio n’a pas encore rassemblé toutes les informations au sujet de cette affaire.


L’arrestation de ce journaliste intervient 5 mois après celle de Guy Dingoté Kossani, attaché de presse au Ministère du Développement du Tourisme. Il a été arrêté par sa propre ministre Annick Mazoungou à cause de la disparition d’une caméra ayant servi à la couverture du lancement de la campagne économique par la ministre à Birao (nord).  Selon un article du quotidien « L’hirondelle », paru à cet effet, ce professionnel des médias a travaillé dans des conditions difficiles à Birao : manque de fongibles recommandés.


La mise sous les verrous de Guy Dingoté Kossani avait eu lieu 13 jours après que le Parquet de Bangui ait libéré Ferdinand Samba, Directeur de publication du journal « Le Démocrate ». Il a été condamné pour diffamation dans une affaire qui l’opposait au Ministre d’Etat aux Finances Sylvain Ndoutingaï, neveu du Chef d’Etat François Bozizé.

 

A titre de rappel, le directeur de publication du quotidien « Le Démocrate » a été condamné à 10 mois de prison ferme, un million de francs CFA d’amende à payer à l’Etat centrafricain, dix millions de dommages et intérêts à payer à la partie civile (le ministre d’Etat aux Finances Sylvain Ndoutingaï) et la fermeture du journal pendant un an.

 

En 2011, Faustin Bambou et Emmanuel Cyrus Sandy, respectivement Directeur de publication des journaux « Les collines de Bas-Oubangui » et « Médias + » ont été poursuivis pour « incitation à la haine et atteinte à la sureté de l’Etat » et ont été jugés puis relâchés. Ils avaient écrit un article incriminant le ministre délégué à la Défense Francis Bozizé. Le détournement des fonds alloués au payement des pensions des militaires débloqué par l’union Européenne  a été en toile de fonds.

 

 

 

Dépouillée et violée, elle se présente à Radio Ndeke Luka

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 17 Octobre 2012 13:28

 

La Conférence de Rédaction de Radio Ndeke Luka de ce 17 octobre 2012 a été perturbée par la nouvelle d’un présumé cas de viol sur une fille d’environ 25 ans au KM5 dans le 3ème arrondissement de la ville de Bangui. La victime et son bourreau, appréhendé par un groupe de jeunes autodéfenses, se sont présentés dans les locaux de cette station.

 

Elève en classe de terminale, la fille a été tout d’abord dépossédée de son téléphone portable et d’une somme de 3500 francs CFA  avant d’être violée par son bourreau qui, selon les témoignages, n’est pas à son premier forfait.


Selon la victime, elle « a connu son bourreau il y’a 3 jours. Ce dernier lui a promis de la mettre en contact avec un américain qui séjourne à Bangui et qui souhaite être en sa compagnie. Comme par hasard, elle a rencontré son présumé violeur aux environs de 22 heures (21HTU) sur le pont Jackson, alors qu’elle rentrait d’une veillée mortuaire. Celui-ci réitère sa promesse, et conduit sa victime derrière l’école Kangala, prétextant que l’américain en question réside juste à proximité de ladite école. Une fois dans l’obscurité, la promesse s’est transformée en une série de vol et de viol ».

 

Interrogé à son tour, le présumé auteur du viol a reconnu les faits. Pour lui, « il s’agit du 2ème forfait de ce genre ». Il reconnaît avoir, non seulement menacé la fille, mais qu’il l’à violée et dépouillée.

D’après l’un des éléments d’autodéfense, « c’est depuis 2 semaines que la traque contre ce présumé braqueur et violeur a été lancée. Il sera remis à la Justice afin de démanteler si possible son réseau ».

 

Les habitants du 3ème arrondissement de Bangui et ses environs connaissent ces derniers temps un regain de violences sans précédent : braquage, viol et vol. Pourtant, suite à la mise en place d’une patrouille mixte initiée par la Police, la population circulait librement. Aujourd’hui, cette unité de sécurité ne fonctionne plus faute de moyens.

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 22:00

 

 

 

 

 

Touadéra instruit son gouvernement à rendre compte aux centrafricains

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 16 Octobre 2012 14:03


« Chaque membre du gouvernement va désormais passer à la radio et à la télévision pour exposer les réalisations de son département. Les auditeurs et téléspectateurs de Bangui, de l’arrière-pays et de l’étranger pourront leur poser les questions auxquelles ils souhaitent avoir des réponses ». C’est en ces termes que le Premier ministre Faustin Archange Touadéra a inauguré le 15 octobre 2012, une nouvelle ère de sa politique gouvernementale.


Il a mis en place cette nouvelle stratégie politique lors de la présentation du bilan des activités réalisées par son gouvernement pendant les 18 derniers mois en République centrafricaine. Un bilan axé sur 3 objectifs majeurs à savoir, la consolidation de la paix, la gouvernance et l’Etat de droit et la relance de l’économie.

Dans une déclaration de presque une heure de temps, le Chef du gouvernement a commencé par justifier son acte comme étant un droit pour les Centrafricains et un devoir pour le gouvernement.


« Le bilan de l’action gouvernementale présentée, répond aux aspirations légitimes des centrafricains qui attendent des réponses de leurs Dirigeants. Ils veulent savoir l’état de la gouvernance et si leur pays est en intelligence avec le reste du monde », a indiqué Faustin Archange Touadéra.


Toutefois, a-t-il précisé, si le bilan laisse percevoir des efforts fournis par le gouvernement, nous avons l’obligation de souligner que malgré les bonnes intentions souvent exprimées, de nombreuses lacunes et disfonctionnements du système de gouvernance freinent le développement du pays.


Pour lui, « ce beau tableau ne saurait cacher la déception et l’incompréhension de nos citoyens face à une certaine mal gouvernance toujours persistante : la mauvaise gestion des deniers publics, l’absentéisme chronique dans les services publics, l’abandon de poste, la corruption et le gaspillage. Il s’agit là des maux mis à nus par les institutions de contrôle qui appellent un sursaut au risque de voir nos efforts s’annihiler ».


« Face à cette situation presque catastrophique, le gouvernement mettra tout en œuvre pour aller davantage vers les principes d’une société démocratique et moderne. Aussi, le gouvernement ne manquera pas de fermeté lorsqu’il s’agira de rétablir l’autorité de l’Etat quand celle-ci est menacée pour le seul intérêt du peuple centrafricain », a mentionné le Premier ministre.


Interrogés sur les réalisations du gouvernement Touadéra III pendant 18 mois par Radio Ndeke Luka, certains compatriotes ont déclaré que, contrairement aux régimes précédents, l’actuel gouvernement a fourni des efforts notamment au plan social à travers le payement des arriérés de salaire et de pensions. Cependant, beaucoup restent à faire sur le plan éducatif, des infrastructures, sur le plan sanitaire voire sécuritaire.


Soulignons que la déclaration de la politique générale du gouvernement Touadéra III a été présentée devant l’Assemblée nationale le 18 mai 2011.

 

 

 

NDLR : C'est plutôt Bozizé qui aurait ordonné à ses ministres le Premier d'entre eux y compris, de présenter leur bilan aux Centrafricains. C'était aussi ce qui ressort du conseil des ministres du mardi de la semaine dernière, selon les informations parvenues à la rédaction de CAP.


 

La grève des élèves médecins paralysent les hôpitaux à Bangui

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 16 Octobre 2012 14:11


Les élèves médecins sont actuellement en grève et les répercussions se font enregistrer dans les hôpitaux de la capitale centrafricaine. Ces stagiaires réclament du gouvernement le paiement de leurs indemnités de stage et de garde qui datent de plusieurs mois. Les médecins titulaires se disent dépassés par l’affluence des malades et comptent sur le Gouvernement pour que ces étudiants puissent revenir à leurs postes.


Ce matin, un journaliste de Radio Ndeke Luka a fait une descente  à l’hôpital de l’Amitié. Selon son constat, les médecins stagiaires ne sont pas dans cet hôpital et seuls les médecins titulaires, en effectif insignifiant, s’occupent  de nombreux malades qui les attendant devant leurs services.


Selon le reporter, la tâche n’est pas facile pour les médecins titulaires. Ces derniers se voient en nombre insuffisant devant le grand nombre des malades. C’est ce que reconnait le neurologue à l’hôpital de l’amitié, Dr Gilbert Nazimbaye, qui, pour sa part, juge que ces médecins stagiaires « ont raison de réclamer leurs indemnités. Cette grève pèse sur nous ».


Pour que la situation ne tourne pas au désastre, Gilbert Nazimbayesouhaite que « les concernés puisse trouver une solution le plus rapidement pour que ces étudiants reviennent auprès des malades».

Cette grève déclenchée hier par les médecins stagiaires va prendre fin demain. Toutefois, les responsables des élèves médecins laissent entendre qu’en cas d’insatisfaction, il y aura possibilité de reprise.


 

Bozoum mange désormais à sa faim


Radio Ndéké Luka Mardi, 16 Octobre 2012 14:12

 

Un soulagement pour les habitants de l’Ouham Péndé (nord). Les prix de certaines denrées alimentaires sont revus à la baisse. Le manioc, les arachides et les champignons  s’achètent actuellement à des prix abordables par rapport à il y’a un mois. Le retour progressif de la paix, celui des agriculteurs et éleveurs dans cette zone en sont les principales raisons.


La cuvette du manioc, aliment le plus consommé des centrafricains, se vend actuellement à 2.000 FCFA (3.07 euros) contre 6.000 FCFA (9.23 euros) dans le passé. La cuvette d’arachides est passée de 10.000 FCFA (65 euros)  à 6000 FCFA (3.07 euros) pour l’heure. Un autre aliment très consommé en l’occurrence la cuvette du champignon coûte 7.000 FCFA (10.76 euros) au lieu de 15 000 FCFA (23.07 euros) il y a de cela un mois.


Certaines villes voisines se laissent attirées par les prix abordables de certains vivres de Bozoum, rapporte notre correspondant à Bozoum.


Le retour des cultivateurs et des éleveurs ont contrecarré les actions de spéculation des commerçants sur les prix des produits alimentaires pendant plusieurs mois, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka. Ces cultivateurs reviennent après qu’ils aient abandonné les activités champêtres au profit des chantiers miniers, ajoute également le correspondant.


Pour l’heure, les habitants de la ville de Bozoum et de ses environs n’éprouvent presque pas de difficultés à se procurer des vivres. Ils peuvent dorénavant, avec un peu de moyens, manger à leur faim.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bozoum, les habitants de la ville se réjouissent de cette réduction de prix des denrées alimentaires.


Le Préfet de l’Ouham Péndé, Elie Bertin Béorofei, a sensibilisé la population dans les églises, les quartiers de la place de continuer à travailler la terre pour maintenir cette baisse de prix dans la Préfecture de l’Ouham Péndé.


Pour rappel, cette région a connu une crise alimentaire due à l’insécurité il y a moins de trois mois. Face à cette question de sécurité flottante, de nombreux agriculteurs et éleveurs ont quitté la région pour une autre.

 


 

L’arbitrage mis en cause dans la défaite des Fauves face aux Etalons

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 16 Octobre 2012 14:13


Le but assassin inscrit avec la bénédiction de l’arbitre marocain a barré la route aux Fauves du football centrafricain de participer à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2013, prévue en Afrique du Sud. Cette déclaration a été faite le 15 octobre 2012 par Jean-Jacques Ombi, Directeur Technique National des Fauves.


Une déclaration qui intervient après la défaite dimanche dernier des poulains de Hervé Loungoundji, sur un score de 3 buts à 1, en match retour face aux Etalons de Burkina Faso. Il s’agit d’une rencontre dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2013.


Selon Jean-Jacques Ombi interrogé par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka depuis Ouagadougou, « l’arbitrage africain reste à désirer. En première partie, l’arbitre a eu à ajouter plus de 5 minutes à la récupération et plus 8 minutes aux temps additionnels. Des occasions qui ont permis à l’équipe burkinabée de prendre de l’avance et de gagner. La victoire des Etalons a été acceptée avec beaucoup de contraintes liées justement à l’arbitrage. Malgré tout, c’est la loi du sport : il y a toujours un gagnant et un perdant ».


Toutefois, a mentionné le Directeur Technique National, « mes poulains sont encore très jeunes. Le dernier n’a que 19 ans. L’espoir en l’avenir demeure. Nous allons simplement doubler d’efforts pour les prochaines campagnes internationales dont les éliminatoires de la Coupe du Monde de 2014 prévue au Brésil ».


Il faut dire que la déclaration de Jean-Jacques Ombi vient ainsi couper court aux rumeurs selon lesquelles, les Fauves seraient qualifiés suite à l’invalidation du 3ème but des burkinabés par la Confédération africaine de Football (CAF). Des rumeurs qui ont bien sûr provoqué une liesse populaire dans l’après midi du lundi par les fanatiques du ballon rond de la RCA.


Au match Aller le 8 septembre dernier à Bangui, les fauves de la République centrafricaine avait battu leurs adversaires du Burkina Faso sur un score de 1 but à zéro. Un but inscrit par Vianney Mabidé.

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 16:08

 

 

 

 

Six tables bancs pour plus de 2000 élèves à l’école Malimaka

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 15 Octobre 2012 14:08


 

ecole en RCA

 

 

Incroyable mais vrai. L’école Malimaka, située dans le 5ème arrondissement de la ville de Bangui ne dispose que de 6 tables bancs pour plus de 2000 élèves. Ce nombre insignifiant de places assises pour élèves concerne l’ensemble du cycle primaire c’est-à-dire, les 2 sections garçon et fille, du CI au CMII.

Le constat de ce manque criard de matériel didactique a été fait ce 15 octobre 2012 par les reporters de Radio Ndeke Luka. Ils ont de ce fait effectué un déplacement au sein de cette école située en plein quartier Malimaka.


« Certains élèves sont obligés de s’asseoir à même le sol pour suivre les cours. D’autres viennent chaque matin avec leur propre mobilier notamment des tabourets voire des pagnes», a expliqué la directrice.


Au moment de la cérémonie de passation de service en 2011 a-t-elle ajouté, « mon équipe n’a comptabilisé que 10 tables bancs pour au moins 1363 élèves. Et à ce jour, nous n’en possédons que 6 pour cet effectif pléthorique. Toutefois, l’équipe sortante et moi avions initié plusieurs correspondances sans suite favorables à notre hiérarchie ».


« Les fréquents cas de vandalisme commis par certains riverains de l’école sont à l’origine de ce manque de tables bancs. Certains compatriotes de mauvaise foi emportent à ciel ouvert ces matériels qui leur servent soit, comme bois de chauffage soit, les utilisent à d’autres fins personnelles. Des cas de vols sont occasionnés faute de clôture, de portes et de fenêtres, a indiqué la directrice.


Cette situation concerne également l’administration scolaire et le corps enseignant qui ne dispose pas de mobilier de bureau. Noël Batom, enseignant titulaire a raconté que « nous n’avons pas de mobilier pour nous asseoir et dispenser les cours. Nous sommes obligés de rester débout durant toutes nos heures de travail ».


« Tous nos regards sont tournés vers le gouvernement pour nous appuyer en tables bancs afin de nous permettre des conditions descentes d’études en ce début de la rentrée scolaire 2012-2013. Malgré ce manque de tables bancs, nous restons conscients de notre avenir », a souligné un élève en classe de CMII.

 

Il faut dire que le manque de matériel didactique, dont les tables bancs, n’est pas l’apanage de l’école Malimaka. Il s’agit d’une situation qui touche bon nombre d’établissement scolaires du pays. Le paradoxe relevé dans ce sujet par les observateurs de la vie éducative est que, la République Centrafricaine exporte chaque jour du bois destiné à la commercialisation. Seulement, ces établissements scolaires ne disposent pas d’assez, sinon pas de tables bancs.


 

 

Le travail de piroguier à Kaga-Bandoro, une vie de misère


Radio Ndéké Luka Lundi, 15 Octobre 2012 14:06


Etre piroguier à Kaga-Bandoro (centre-nord) est une activité qui demande beaucoup de courage. Le gain journalier du piroguier dépasse difficilement 1000 FCFA (environs 1, 54 euros). Le plus souvent, il rentre le soir avec  500 à 800 FCFA (1,15euros), somme qui ne leur sert pas à grand chose. Quelquefois, ces piroguiers acceptent les paiements en nature pour les traversées de la Rivière Gribingui.


Le prix fixé pour la traversée, aller/retour d’une personne s’élève à 25 FCFA (0,03) à Kaga-Bandoro. La durée d’une traversée est estimée à 5 minutes.


Pour gagner 500 FCFA voir 800 FCFA, les piroguiers doivent effectuer plusieurs traversées, sous le soleil ou la pluie jusqu’à la tombée de la nuit, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka ce 14 octobre.

Pour ces piroguiers, leur travail consiste à rendre service aux agriculteurs, chasseurs et autres personnes moyennant le peu qu’ils ont. C’est pour cette raison qu’ils varient les modes de paiements  selon ce dont les habitants disposent, les périodes et lieux d’embarcations, ajoute le correspondant.


Aux débarcadères de Wanzi, le correspondant a pu constater, au cours de la  semaine dernière, qu’un piroguier nommé Alexandre Vélé, a refusé les paiements en nature pour de l’argent comptant. Or, poursuit le correspondant, ceux qui ne laissent pas le choix, gagnent difficilement leurs journées.  «Il nous est très difficile de subvenir aux besoins de notre famille », s’est plaint Alexandre Vélé.


A l’appontement de Jean Papa, en amont de la Rivière Gribingui, un autre piroguier Ambroise Makondji, a ouvert, dans un cahier,  une liste de personnes qui lui doivent des « Ngawis » cuvettes d’arachides à la fin de cette saison culturale. Malgré leurs maigres revenus, « nombreux sont ceux qui négocient aussi pour se faire déplacer gratuitement », regrette Ambroise Makondji.


Il convient de rappeler qu’en dépit de tous ces sacrifices, certains habitants de la ville et des environs  traitent ces piroguiers de fainéants, de paresseux qui fuient les travaux champêtres pour se promener inutilement sur la rivière afin de  quémander l’argent et des vivres.

 

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 00:31

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

 

Retrait AREVA de Bakouma, la population exige des indemnisations

 

 

Bakouma sur carte google

 

 

(Radio Ndeke Luka Jeudi, 27 Septembre 2012 05:46)

 

 La société française d’exploitation de l’uranium centrafricaine AREVA basée dans la sous -préfecture Bakouma (sud-est) décide de suspendre ses activités dans la région. Les habitants de cette zone se plaignent de ce retrait et réclament d’AREVA, 19 ans d’indemnisation de chômage.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bangassou, c’est avec regret que les habitants de cette localité ont appris la nouvelle du retrait de cette institution. Les uns redoutent de renouer avec le chômage tandis que les autres veulent à ce qu’avant son retrait, la société leur paie toutes les années d’exploitation restantes. Ces années couvrent initialement la période de 2012 à 2033.


Entre autres raisons, la population de Bakouma affirme que, c’est à cause d’AREVA que l’armée de la LRA s’est intéressée à leur zone pour leur faire subir des exactions.

Pour les populations de la région, AREVA n’a rien fait pour développer leur ville de Bakouma et ses environs malgré les 6 années qu’elle a faites dans le Mbomou (sud-est). Les différents projets qui ont été émis par ladite société ne se sont jamais réalisés, reconnait un habitant.

© Copyright Radio Ndeke Luka

 

 

 

L’armée ougandaise donne 2 mois pour capturer Joseph Kony 

 

 

 

Kony chef LRA

 

 

 

(Radio Ndeke Luka Jeudi, 27 Septembre 2012 05:41)

 
Le chef rebelle Joseph Kony de l’armée pour la résistance du seigneur (LRA) sera capturé dans les deux prochains mois. Après sa capture, il sera automatiquement remis à la Cour pénale internationale pour répondre de ses actes. C’est ce qu’a annoncé l’armée ougandaise sur les ondes d’une radio internationale ce 25 septembre 2012.


Le commandant de l’armée ougandaise qui a fait cette déclaration sur une chaine internationale précise que, Joseph Kony, sera automatiquement livré à la Cour pénale internationale après sa capture.

 

Toujours en mouvement, le numéro I de la LRA et le reste de ses hommes se trouveraient actuellement dispersés dans la forêt d’Afrique Centrale. Selon certaines sources, le territoire dans lequel se trouve le chef de la LRA et ses milices est « aussi grand que la France », ce qui pourrait rendre difficile la chasse de ces fugitifs.


Pour en finir avec la LRA, l’Union Africaine avec ses forces coalisées d’environs 5.000 hommes, composées de soldats ougandais, sud-soudanais, et centrafricains, a pris les commandes des opérations depuis ce début septembre.


Ce chef rebelle est depuis 2005 recherché par la plus grande instance judiciaire mondiale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. A en croire cette source militaire ougandaise, les jours de Joseph Kony sont désormais comptés.


Pour rappel, le 24 août, la base militaire de la troisième personne la plus respectée après Joseph Kony, Dominic Ongwen, située dans le Haut-Mbomou en RCA, avait été détruite par l’armée ougandaise.

 

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Des éléments de la garde présidentielle kidnappent deux hommes à Bangui

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 28 Septembre 2012 14:37


Un caporal du Bataillon des Services et de Soutien (BSS) et son frère, commerçant exerçant au PK 12, ont été kidnappés le 24 septembre 2012 par certains éléments de la garde présidentielle. L’enlèvement a eu lieu dans la soirée aux alentours du bar dancing Tangawissi, situé dans le 5ème arrondissement de la ville de Bangui.

Les épouses des deux hommes ont fait des recherches en vain et ont décidé, 4 jours plus tard,  d’annoncer la nouvelle à Radio Ndeke Luka ce vendredi.


Attristées, larmes aux yeux, ces femmes ne savent à quel saint se vouer. « Nous avons parcouru tous les centres de détention de la ville sans retrouver nos époux. Nous ne savons pas exactement ce qu’on leur reproche encore moins, où les trouver », ont-elles raconté.


L’une d’entre elles a expliqué que les « 2 hommes ont été enlevés au bord de la grand route, alors que ces derniers étaient en pleine conversation. Ils ont été passés à tabac avant d’être conduits dans un lieu tenu secret ».


Signalons que les cas d’enlèvement par les hommes en uniformes deviennent ces derniers temps monnaie courante dans la ville de Bangui.

 

 

 

 

Blessé, égorgé mais il est toujours vivant


Radio Ndéké Luka Vendredi, 28 Septembre 2012 14:36

 

Un cultivateur centrafricain a été blessé et égorgé par un groupe d’éleveurs transhumants  dans la commune de Mbrés (centre-nord). Chose inhabituelle, cet homme a survécu malgré ses profondes blessures. L’acte s’est produit il y a de cela un mois. Cet homme est appelé par la population de la région « le ressuscité ». Actuellement, il jouit pleinement de la vie.

 

Selon les faits rapportés par le correspondant de Radio Ndeke Luka ce 27 septembre, le cultivateur  a été surpris  dans son champ par 4 éleveurs qui l’ont accusé d’avoir volé leurs bœufs. Les éleveurs en question étaient armés de coutelas, arc et flèches. Jean Yandegaza leur a juré son innocence, par tous les dieux, qu’il n’est pas la personne qu’ils cherchent.  Convaincus qu’ils ont entre les mains le dérobeur de leur bétail, ces éleveurs ont blessé le cultivateur au bras, à la poitrine et à la tête avant de l’égorger.

 

Pendant 2 jours, la victime gisait dans son sang sous la pluie et le soleil, jusqu’à ce qu’un autre cultivateur l’ait retrouvé. Les habitants du village informés, se sont rendus sur les lieux et ont conduit l’homme à moitié mort au service des urgences de l’Hôpital de Mbrés. Ayant passé deux semaines à l’Hôpital de Mbrés, Jean Yandegaza a été ensuite transféré à Kaga Bandoro.


Le correspondant indique de plus que, pendant les 3 semaines d’hospitalisation, ses repas lui étaient directement mis dans le trou de la gorge. En outre, tout ce qui venait de la bouche sortait aussitôt par la gorge.

 

Après plus d’un mois de souffrance, Jean Yandegaza dit le « miraculé » se tient actuellement sur ses deux jambes, parle et mange.  Stupéfaits, les habitants de Kaga Bandoro ont qualifié ce phénomène de miracle.

 

Il convient de rappeler que les éleveurs et les agriculteurs se sont toujours fait la guerre. Les premiers accusent souvent les seconds de tueurs ou voleurs de leur bétail. Les seconds accusent les premiers de faire détruire leurs champs par leurs troupeaux.

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 19:02

 

 

RADIO ND K LUKA

 

L’électricité vivement réclamée à Bimbo


Radio Ndéké Luka Jeudi, 27 Septembre 2012 14:18

Encore un cas de soulèvement populaire contre le manque de l’électricité enregistré dans la ville de Bangui et ses périphéries. Des habitants de Pétévo et de Bimbo, localités situées respectivement dans le sixième arrondissement de Bangui et la préfecture de l’Ombella Mpoko, ont manifesté ce 27 septembre 2012 pour exiger le retour de l’énergie électrique.

Ils ont pris d’assaut l’entrée du lycée de Bimbo, où ils ont érigé des barricades et brulé des pneus pour exprimer leur désapprobation à cause des coupures intempestives d’électricité dans leurs quartiers depuis un mois.

Selon l’un des manifestants qui a requis l’anonymat, « cette privation d’électricité est intervenue, après que les techniciens de l’Energie Centrafricaine (ENERCA), aient enlevé et emporté les câbles électriques  qui conduisent l’électricité dans le secteur de Bimbo-Pétévo».

« Dans les faits, un cas de vol de câbles électriques s’est produit sur notre ligne. Malgré cet incident, nous continuions d’être alimentés en électricité. Grande a été notre surprise, après l’intervention de l’ENERCA, nous sommes désormais sevrés. C’est depuis plus de 4 ans que sommes toujours lésés. S’il n’y a pas une solution à notre manifestation nous passeront la vitesse supérieure », ont fait savoir ces mécontents.

Aux dernières nouvelles, l’ENERCA a rétabli la ligne électrique de ses consommateurs en colère.

La manifestation contre le manque de l’électricité avait secoué le 3ème, 5ème, 7ème voire 8ème arrondissement de la ville Bangui. Au cours des heurts, de pertes matérielles et des perturbations de la circulation ont été enregistrées.

Il est à noter aussi que les lignes électriques font souvent l’objet de vandalisme qui se solde parfois par des pertes des vies humaines.

 

2 morts et 4 blessés dans une altercation au PK 12

Radio Ndéké Luka Jeudi, 27 Septembre 2012 14:19

2 personnes mortes et 4 autres grièvement blessées, c’est le bilan d’une altercation qui a eu lieu ce 26 septembre au PK12 àBangui (sortie nord). Il s’agit d’une simple dispute entre un ancien élément de la garde présidentielle et un  jeune homme qui s’est soldée par des empoignades. Très vite, le calme est revenu dans cette partie de la capitale centrafricaine.

Selon les témoins, l’ancien élément de la garde présidentielle a eu quelques échanges verbaux avec un jeune homme à l’intersection de la garde de pk12. Rapidement, la discussion a pris une autre tournure. Le militaire a sorti son couteau et a poignardé mortellement son interlocuteur.

Un autre jeune homme qui se trouvait près de l’incident et qui a voulu intervenir, a également été blessé au bras par le porteur de tenu en colère. S’en est suivi une réaction des jeunes à  la chaîne. Pris de colère, ils ont lapidé ce militaire.

Interpellé, le Chef de Brigade de la gendarmerie de Pk12 et quelques éléments se sont dépêchés sur les lieux. Dès qu’ils se sont approchés, l’ex militaire, doublement armé d’un couteau et d’une grenade, a tiré sur le déclencheur de sa grenade pour empêcher les forces de l’ordre de s’en prendre à lui.  La grenade a explosé. L’ex militaire a succombé quelques instants après l’explosion de la grenade et le Chef de Brigade de la gendarmerie de Pk 12, ainsi que 2 de ses éléments ont été grièvement blessés.

Les blessés ont été acheminés d’urgence à l’hôpital pour des soins. Le journaliste de Radio Ndeke Luka qui a effectué une descente sur les lieux au Pk12 ce 27 septembre, confirme que le calme y est revenu après l’incident d’hier.

 

Les médecins désertent les hôpitaux pour les cliniques privées


Radio Ndéké Luka Jeudi, 27 Septembre 2012 14:15

 

Il est difficile de trouver ces deniers temps certains médecins le soir à leur poste  dans les centres hospitaliers publics de Bangui. Bon nombre d’entre eux désertent les hôpitaux au profit des cliniques privées. Une situation décriée par certains malades hospitalisés.

Ce constat a été fait le 27 septembre 2012 par un reporter de Radio Ndeke Luka qui a sillonné certains principaux centres hospitaliers de la ville de Bangui.

Les  différents pavillons des hôpitaux ne fonctionnent la nuit qu’avec des infirmiers de garde et les étudiants en médecine en stage pratique appelés « internes ».

A l’Hôpital Communautaire de Bangui par exemple, les malades se sont vus obligés de se confier à ces infirmiers et internes de garde peu qualifiés, a indiqué le reporter.

« S’agissant des médecins, il est souvent rare de les voir assurer la garde. Les soins prescrits pendant les visites médicales par ces derniers sont appliqués dans la soirée par les infirmiers et les élèves médecins qui sont programmés pour la garde.  Pour des cas sérieux, on fait appel aux médecins spécialistes qui n’arrivent pas toujours à temps », ont déclaré certains malades.

Selon une source proche dudit hôpital, « il existe bel et bien un planning de permanence des médecins. Mais la mise en application du planning n’est pas effective faute de moyens de travail. Cette difficulté devient un prétexte pour certains médecins pour abandonner les hôpitaux publics au profit des cliniques des particuliers. Ils violent ainsi les contrats qui les lient avec l’Etat ».

« Pour le moment, des dispositions sont en train d’être prises en vue d’aménager des salles de gardes à l’intention de ces médecins. Une autre alternative sera   le recrutement de 6 médecins en instance d’intégration pour soulager le manque du personnel qualifié dans cet hôpital », a-t-il noté.

L’abandon des hôpitaux publics par ces médecins au profit des cliniques privées vient aggraver la colère des patients relative à la vente parallèle des produits pharmaceutiques par certains professionnels de santé. A ce cas de racket s’ajoutent le mauvais accueil, le manque de plateau technique et des fréquentes erreurs médicales souvent décriées par les malades.

 

Un accident routier fait 3 morts et 6 blessés dans la Ouaka

Radio Ndéké Luka Jeudi, 27 Septembre 2012 14:20

3 morts et plus de 6 blessés dans un accident routier sur l’axe Sibut-Grimari (centre). Il s’agit d’un camion qui s’est renversé ce 27 septembre dans la boue dans une tentative de dépassement d’un autre véhicule en stationnement.

Selon les propos recueillis par le correspondant de Radio Ndeke Luka auprès du coordonnateur de l’ONG vitalité Plus, c’est aux environs de 2 heures du matin qu’un véhicule de marque CBH, surchargé en provenance de Bambari, s’est renversé. Le bilan fait état de 3 morts dont une femme, un jeune homme et un bébé. Les 6 autres personnes ont reçu des graves blessures, des fractures et seraient transférées d’urgences à l’Hôpital de Grimari.

La source indique également que la chaussée sur laquelle est tombé le camion est très glissante et boueuse. En effectuant une manœuvre pour dépasser un véhicule stationné, le camion déséquilibré par la boue s’est renversé.

D’après d’autres témoins, le camion transporte, des matériaux de constructions, des denrées alimentaires et en plus des passagers.

Le correspondant rappelle que ce n’est pas le premier accident sur ce tronçon. Nombreux sont les accidents de circulation enregistrés dans la région dont les causes résultent de l’état de dégradation des routes surtout en saison des pluies.

De nombreux habitants de la région se disent désolés pour l’état défectueux de la route qui ne cesse de causer des accidents sur le tronçon Sibut-Grimari.

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 20:28

 

 

 

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BBC Afrique 15 septembre, 2012 - 16:51 GMT


Selon des sources militaires les attaques se sont déroulées tôt le matin à Sibut et à Damara, situées respectivement à 110 km et 75 km au nord de Bangui.

 

Les assaillants dont l’identité n’est pas connue ont tenté de prendre le contrôle des points stratégiques tels que le commissariat de police, le poste des douanes et la gendarmerie.

 

Ils se sont heurtés à la résistance des forces armées centrafricaines (FACA) qui ont réussi à les repousser.

On ignore si ces affrontements ont fait des victimes de part et d’autres ou parmi la population civile.

 

L’Etat-major de l’armée ne s’est pas encore prononcé sur ces évènements qui soulèvent des interrogations à Bangui.

La plupart des groupes armés en lutte contre le pouvoir du président François Bozizé ont déposé les armes.

 

Les soupçons se portent sur une aile dissidente de la rébellion tchadienne du Front populaire pour le rassemblement (FPR).

Son chef, le général Abdel Kader Baba Laddé, s'est rendu récemment à l'armée centrafricaine et transféré à Ndjamena.

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 17:39

 

 

 

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station essence de Damara

 

 

BANGUI AFP / 15 septembre 2012 17h37- Deux villes au nord de Bangui ont été attaquées samedi matin par des hommes armés non identifiés se heurtant à l'armée centrafricaine, a affirmé à l'AFP une source militaire.


Les attaques ont eu lieu à Sibut, chef-lieu de préfecture à 110 km au nord de Bangui, et à Damara, sous-préfecture à 75 km nord de la capitale. A Damara, l'attaque s'est produite vers 03h00 du matin (02h00 GMT) et les échanges de tirs (avec l'armée) ont duré plus de quatre heures, selon la source militaire jointe par téléphone à Sibut. Un groupe d'hommes armés a attaqué Sibut alors que les tirs se faisaient de plus en plus sporadiques à Damara, selon la même source, qui n'a pu donner de bilan des affrontements.

Aucune déclaration officielle n'était disponible dans l'immédiat.

 

Selon la source militaire à Sibut, les assaillants ont surpris les habitants de Damara dans leur sommeil en lançant la première attaque vers 3 heures du matin. Ils ont tenté d'occuper les points stratégiques: brigade de commissariat de Police, poste des douanes, gendarmerie, sous-préfecture. Mais ils se sont heurtés à une résistance des éléments d'un détachement des forces armées centrafricaines (FACA) basé à Damara.

 

Les populations de cette ville de 5.000 habitants ont fui pour se réfugier dans la brousse avoisinante, a-t-on appris de même source.

 

 A Sibut, ville importante de plus de 20.000 habitants et carrefour au centre du pays, un groupe d'hommes armés est entré en tirant en l'air et en se dirigeant vers les points stratégiques de la ville faisant fuir la population, selon la même source.

 

En décembre 2011, trois personnes avaient été tuées lors d'une attaque d'un convoi entre Damara et Sibut. Il s'agissait de la première attaque de ce genre entre les deux villes considérées jusque-là comme épargnées par les actes des coupeurs de route et situées près de Bangui sur un des axes importants du pays.

 

L'attaque avait alors été attribuée à des hommes de l'ex-chef rebelle tchadien Abdel Kader Baba Laddé, qui s'est rendu le 2 septembre. Celui-ci a promis que ses hommes rentreraient au Tchad dans un délai d'un mois et son implication dans l'attaque de samedi semble donc peu probable, selon un observateur. Des hommes de Baba Laddé ont notamment libéré cette semaine des éleveurs qu'ils avaient enlevés au début du mois.

 

La Centrafrique est engagée depuis 2008 dans un processus de paix après des années d'instabilité marquées par des rébellions et des coups d'Etat ou tentatives de coups d'Etat qui ont ravagé son tissu économique et social.

 

Toutefois, elle reste la proie de nombreuses attaques de bandes armés, de coupeurs de routes ainsi que de rebellions externes comme celles de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony. Lundi, dans l'est du pays, un militaire centrafricain est mort dans une attaque de la LRA.


(©)

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 16:28

 

 

 

 

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Bangui, 15 sept (C.A.P) - Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 septembre 2012, la ville de Damara a été la cible d’une attaque d’hommes armés non encore identifiés. Des hommes lourdement armés ont pris d’assaut la ville et s’en sont directement pris à la gendarmerie. Un gendarme aurait trouvé la mort lors de cette attaque.

 

Les assaillants qui ne seraient qu’au nombre de trente-huit, auraient pris le contrôle de la ville pendant plusieurs heures et même se seraient emparé de toutes les armes de cette brigade et d’un important stock d’armes venu de Bangui, d’après une source ayant requis l’anonymat.

 

Depuis ce matin ces hommes auraient probablement quitté la ville mais toutes les lignes téléphoniques du réseau Télécel sont ont été coupées avec Damara ainsi qu’avec Sibut depuis 13 heures. Une source proche des forces armées centrafricaines (FACA) nous précise qu’un renfort serait arrivé depuis quelques heures dans la ville de Damara mais Sibut serait sous contrôle total des assaillants.

 

Des éléments des FACA sont partis à la poursuite de ces hommes mais des informations concordantes affirment que la ville de Sibut plus loin, serait également sous contrôle des forces rebelles. Les populations des localités de Dékoa et de la ville Kaga-Bandoro auraient aussi fui en brousse. D’autres informations non confirmées font état de la circulation automobile interrompue sur l’axe Bangui Boali. Le général Bozizé est rentré hier de son escapade en Chine. 

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 21:04

 

 

 

 

 

 

360 éléments des FACA déployés à Obo contre la LRA


 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 14 Septembre 2012 14:25


La République Centrafricaine est le premier pays à déployer 360 soldats au nom des forces coalisées de l’Union Africaine (UA) pour lutter contre l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), une faction rebelle qui sévit dans leMbomou et le Haut Mbomou (est). Le déploiement de ces 3 compagnies a été effectif ce mercredi 12 septembre 2012 à Obo (sud-est).


La République Centrafricaine prouve ainsi son engagement dans la lutte contre la rébellion ougandaise de Joseph Kony, toujours recherchée par la Cour Pénale Internationale. Ces soldats centrafricains sont les premiers à passer sous le commandement militaire de l’Union Africaine. L’armée centrafricaine devra encore ajouter 90 hommes à cette unité.


Les soldats centrafricains, placés sous la bannière de l’Union Africaine, seront pris en charge entièrement par l’Etat centrafricain. Selon Francisco Madeira, représentant spécial du président de la Commission de l’Union Africaine pour la coopération Antiterroriste, « Le bataillon de 450 hommes que la RCA a commencé à mettre en disposition de l’initiative régionale sera supporté, alimenter, renforcer logistiquement et uniformiser par la République Centrafricaine »


L’envoyé spécial de l’UA, Francisco Madeira, affirme que la réussite de cette opération lancée contre la LRA, nécessite une étroite collaboration entre les populations civiles et les unités militaires des quatre pays engagés dans ce combat. «  Il faut renforcer  les services de renseignements en travaillant avec les populations qui subissent ces exactions. Aussi, de leur donner des moyens nécessaires pour qu’ils puissent donner à chaque moment des informations sur les mouvements de la LRA ».


L’Ouganda, pays d’origine de Joseph Kony, s’apprête à mettre à la disposition de l’Union Africaine, 2000 soldats ougandais d’ici le 18 septembre prochain. Le Sud Soudan aussi va déployer 500 hommes le même jour. Le gouvernement soudanais va, dans la semaine prochaine, déployer un contingent composé 1000 soldats pour cette opération contre la LRA.


Cependant, le nombre des soldats de la RDC qui seront déployés dans le cadre de cette force de l’Union Africaine  n’est pas encore fixé par les autorités congolaises. Mais l’on sait déjà que c’est au cours de la semaine prochaine que l’envoyé spécial de l’UA se rendra à Kinshasa relativement à l’ajout des éléments congolais.

 


 

Trois éleveurs libérés par les éléments de Baba Ladé à Ippy


Radio Ndéké Luka Vendredi, 14 Septembre 2012 14:28


Les 3 éleveurs peulh enlevés à Ippy (centre-est) sont libérés sans condition par les rebelles du Front Populaire pour le Redressement(FPR) de Baba Laddé. Ces éleveurs relâchés ont été pris en otage depuis le 6 septembre 2012 par les hommes de Baba Laddé. Cette mise en liberté fait suite à une négociation entamée ce début septembre entre les chefs militaires déployés à Ippy et le colonel du FPR Ali Darrassa.

En remettant les otages à leurs parents, le chef d’état-major du FPR, le Colonel Ali Darrassa a, au nom de ses frères d’armes,  demandé pardon pour toutes les exactions commises par le FPR en RCA pendant plus de 4 années.


Selon un habitant de la ville de Ippy, « les éléments de Baba Laddé viennent par ce geste de démontrer qu’ils sont prêts pour le retour de la paix dans la région ».

Le père des éleveurs enlevés depuis près d’une semaine révèle au correspondant de Radio Ndeke Luka que les rebelles lui auraient exigé 5 million de FCFA pour la libération de ses 3 fils. Exigence qui serait la cause du retard accusé dans la libération de ses enfants.


Or, les chefs des militaires déployés dans la ville supposent que «  c’est la lenteur du chef des rebelles à convaincre ses éléments » qui aurait retardé la libération

 

En marge de cette libération, le député suppléant de Ippy, Alain Junior Ngana, quant à lui, se souci encore du fait que les éléments de Baba Laddé sont toujours dispersés dans la Ouaka et qu’ils agissent aussi en complicité avec certains étrangers et même des centrafricains.

 

Une inquiétude partagée avec la préfète de la Ouaka qui se dit également soucieuse et mécontente vu que les rebelles du FPR continuent de racketter et d’enlever des hommes comme bon leur semble. Pour solution, elle souhaite que les autorités centrafricaines puissent appliquer la loi pour que les éléments crapuleux du FPR puissent être punis par la loi.

 

 

 

 

Cantines scolaires garnies pour les zones de conflits


Vendredi, 14 Septembre 2012 14:27

 

55 000 élèves des zones de conflits en République Centrafricaine bénéficieront bientôt de 1 000 tonnes de riz. Ce don en vivres a été le 13 septembre 2012, l’œuvre du Gouvernement brésilien au Programme Alimentaire Mondial (PAM), ceci en faveur de la RCA. L’opération a eu lieu à 5 jours de la rentrée scolaire 2012-2013.


L’acheminement de ce don en nature a été fait grâce au gouvernement espagnol. La valeur est estimée à 532.000 dollars américains soient environ 270.602.000 francs CFA.

 

Le geste humanitaire du Brésil, destiné aux personnes vulnérables en Centrafrique dont les enfants, s’inscrit le cadre d’un soutien alimentaire dans les régions affectées par les crises militaro-politiques.


Selon Paulo Wolowoski, Ambassadeur du Brésil en mission en RCA interrogé par Radio Ndeke Luka, « c’est justement une réponse à la crise alimentaire qui frappe cette frange d’âge scolarisable. Le Brésil apporte son soutien en fonction des besoins émis par la République Centrafricaine en matière alimentaire ».


Pour Samuel Touaténa, Directeur national du PAM-Centrafrique, « une étude identifiant les bénéficiaires qui sont les personnes vulnérables a été faite au préalable. De ce fait, il n’y a pas de souci à se faire concernant la distribution. Le don servira à fournir des repas scolaires à 55.000 enfants inscrits dans les écoles des 8 préfectures déclarées zones post-conflits, ceci à travers son programme de cantines scolaires d’urgences ».


Il y a 2 semaines, le PAM-Centrafrique avait procédé au largage des vivres aux populations de la préfecture de la Vakaga (nord). L’assistance a été aussi une des réponses aux récurrentes crises alimentaires dans cette région.

 

 

 

NDLR : Les histoires de dons de riz, on se souviendra de l’importante quantité de riz offerte par un pays du golfe à la RCA et qui a été revendue en grande partie par des ministres et dignitaires du régime de Bozizé à Douala sans que cela ait réellement profité à ceux-là-mêmes pour lesquels le riz a été offert. Avec les prédateurs au pouvoir à Bangui, il y a lieu de se méfier de ce genre de don qui généralement et très souvent, est purement et simplement détourné par les dirigeants du pays et ne parvient pas à la population ciblée au départ. 

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