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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 02:00

 

 

 

 

Bozizé met les galons de colonel à son fils Francis

 

Un militaire ivre poignarde une fille à Kaga Bandoro


Radio Ndéké Luka Vendredi, 02 Novembre 2012 16:11

 

Une fille d’une vingtaine d’années a été grièvement poignardée le 1er novembre 2012 par un élément des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Le soldat, en poste à la base de la Mission de la Consolidation de la Paix en Centrafrique (MICOPAX) a été dans un état d’ébriété très avancé.


Des témoins ont rapporté que « le militaire déjà ivre, commence à provoquer tous ceux qu’il croise sur son chemin. Arrivé au niveau d’un café de la place, ce dernier accuse sa victime d’être porteuse du virus du VIH/SIDA ».


« Et la fille réplique en lui demandant s’il est en mesure de le démontrer. Enervé, le bourreau sort son couteau commando et poignarder la fille au dos et au bras gauche. Le soldat voulait tuer la fille», ont mentionné les mêmes sources.


Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka qui s’est rendu sur les lieux, la victime saigne abondamment. Elle a été conduite à la chirurgie de l’Hôpital de la région.


D’après le diagnostic posé par l’interne Ulrich Nguéma, « la plaie mérite une suture à 2 plans. Car, elle est pénétrante d’environ 29 centimètres. L’on redoute une hémorragie interne ». Informée de la situation, le commandant de la MICOPAX a vivement condamné la forfaiture de ce soldat.


Les habitants de Kaga Bandoro sont souvent victimes des cas de violences de la part de certains éléments de la grande muette censés les protéger dans cette zone en proie à l’insécurité.

 


 

Deux femmes arrêtées pour tentative de corruption à Bozoum

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 02 Novembre 2012 16:11

 

Deux coépouses se sont faites arrêter la semaine dernière pour avoir tenté d’offrir un pot de vin au président du Tribunal de Grande Instance d Bozoum (nord) pour la mise en liberté de leur époux emprisonné depuis 4 mois. Avec deux caprins et une somme d’argent d’environ 20 000 FCFA (environs 38 euros), ces femmes espéraient obtenir les faveurs du Président du tribunal de Bozoum mais cette tentative les conduit derrière les barreaux à côté de leur mari. 

 

Il s’agit des épouses du maire de la Commune de Bouambolé, située à quelques kilomètres de Bozoum, qui ont pris deux cabris et les 20 000 FCFA (environs 30 euros) pour corrompre le président du tribunal de Bozoum, a précisé notre correspondant ce 1 Novembre. Ceci, pour rendre favorable la décision de la justice en faveur de leur époux, emprisonné pour son implication dans une histoire de braquage à main armé. 

 

Les deux femmes se sont rendues à la tombée de la nuit, au domicile du président du Tribunal de Grande Instance de Bozoum. 

 

Loin d’être séduit par leurs offres, le président du tribunal énervé, a appelé la Brigade des Recherches et d’Investigations de Bozoum pour dénoncer la proposition qui lui a été faite par les deux femmes. Démasquées, les deux femmes ont été arrêtées pour tentative de corruption, a rapporté notre correspondant à Bozoum.  

 

La réaction du magistrat a été vivement saluée par les habitants de la ville, a ajouté le correspondant. 

L’époux, maire de la Commune de Bouambolé, a été accusé d’avoir commandité le braquage contre un éleveur dans sa localité. Braquage au cours duquel, ils ont pris de cet éleveur une somme de 500.000 FCFA, a rappelé le correspondant.  

 

Pour l’heure, la quasi-totalité des habitants de Bozoum ont les yeux tournés vers la justice pour connaitre la suite cette histoire. 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 17:47

 

 

 

 

Un accord pour le mouvement du bétail


 

Gambi et Déby

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 01 Novembre 2012 05:11

 

Des relations de bon voisinage entre la Centrafrique et le Tchad. Il en a beaucoup question lors des travaux de la Grande Commission Mixte Tchad – RCA. Ces travaux ont pris fin mercredi 31 octobre 2012 à Ndjaména. La délégation du gouvernement centrafricain a ensuite été reçue en audience par le président Idriss Déby Itno. Cette délégation est conduite par le ministre des Affaires étrangères, M. Antoine Gambi. Elle comprend en outre le ministre de la sécurité Richard Ngouandja, celui de l’administration du Territoire, Josué Binoua et le ministre délégué à la défense, Francis Bozizé. 

 

Selon le site officiel de la présidence tchadienne, la délégation a rendu compte des conclusions des travaux de la commission mixte. L’on retiendra que 10 accords et conventions ont été signés entre les deux parties. Il s’agit entre autres d’un accord d’assistance mutuelle en vue de prévenir les infractions douanières et sécuriser les transits ; un accord pour le mouvement de bétail et de transhumance et un autre de coopération interuniversitaire et d‘agence de presse.  

 

Le ministre Antoine Gambi était aussi porteur, toujours selon le site, d’un message du président Bozizé à son homologue tchadien. la teneur de ce message n’est pas précisée.

 


 

Bozizé frappe, des têtes tombent à la SEGA et à la SRI


 

Turcs à la SEGA

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 01 Novembre 2012 13:00

 

Les centrafricains sont allés au lit dans la soirée du 31 novembre 2012 avec la nouvelle d’une vague de limogeages et nominations de certains cadres du pays, contenue dans 5 décrets signés du président de la République François Bozizé.  

 

En effet, Salleh Mahamat, Directeur Général de la Société d’Etat de Gestion des Abattoirs (SEGA) est relevé de ses fonctions et remplacé par Abraham Ngotto Bouloum. Ce dernier a été ex ministre des logements et édifices publics dans le gouvernement du Premier ministre sortant Elie Doté.  

 

A la Direction de la Section de Recherche et d’Investigation (SRI), le Lieutenant Rêve d’Or Ouilibona Movene remplace le Capitaine Aimé Vincent Bozizé aliasPapy, fils du chef de l’Etat appelé à d’autres fonctions.


Ces décrets n’ont pas fait que des mécontents : Michel Zabolo, président du Groupe des Partis Politiques de la Mouvance Présidentielle (GPPMP), est nommé Chargé de mission à la Présidence de la République, mais le décret ne spécifie pas son domaine de fonction.


L’autre heureux est Simplice Féïkoumo, dont la fonction initiale n’a pas été est mentionnée. Il est nommé Conseiller, Chef de poste au Consulat de la République Centrafricaine auprès de la République du Cameroun avec résidence àDouala. Il remplace à ce poste, Marie-Louis Dennis Mayondé relevé de ses fonctions. Enfin, Martine Nzapakette, Assistante de direction est désignée Secrétaire Générale de la Sous-préfecture de Sibut (186 kilomètres nord de Bangui).


Des arrêtés ministériels suivent ces décrets. Il s’agit d’abord, au Ministère des Finances et du Budget, de 4 Cadres dont un Inspecteur, un Agent de constatation et 2 Préposés de Douanes qui sont suspendus de fonction et de soldes pour une durée de trois mois avec traduction devant le Conseil de discipline pour indélicatesse et minorisation des recettes.


Ensuite, au Ministère du Développement Rural, un Contrôleur du Trésor, Chef de service administratif et financier, est suspendu de fonction et de soldes pour une durée de trois mois avec traduction devant le Conseil de discipline pour détournement de deniers publics à hauteur de 10 millions de FCFA et insubordination.


La liste des Arrêtés est bouclée au Ministère du Commerce : un Contrôleur général des finances est suspendu de fonction et de soldes pour une période de trois mois pour désobéissance hiérarchique et détournement de deniers publics.

 


 

Vers une libre circulation RCA/Cameroun/Tchad


 

camions citernes tchadiens

 

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 01 Novembre 2012 12:59

 

 « Une convention tripartite de transport sera bientôt signée entre la République Centrafricaine, le Cameroun et le Tchad, pour faciliter une libre circulation des biens et des personnes ». Cette annonce a été faite ce 1er novembre 2012 par le ministre d’Etat aux transports Parfait-Anicet Mbaye. Il a réagi ainsi aux multiples plaintes des usagers dont les opérateurs économiques qui empruntent le corridor triangulaire RCA/Cameroun/Tchad. 

 

De ce fait, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase remonte à une semaine : des commerçants ont vivement dénoncé les tracasseries routières dont ils ont fait l’objet sur le tronçon RCA/Cameroun. D’après quelques témoignages recueillis par Radio Ndeke Luka, les passagers centrafricains sont systématiquement rackettés sur les barrières jugées illégales du côté de leurs voisins camerounais.  

 

Face à cette situation, le membre du gouvernement centrafricain s’est dit confiant pour une amélioration de conditions de transports sur cet axe dans un avenir très proche.  

 

Pour preuve a-t-il indiqué, « la Centrafrique a déjà procédé au démantèlement de ses propres barrières illégales, ce qui a redonné un souffle nouveau dans le secteur commercial. Une volonté politique que ses voisins ne tarderont pas à copier pour une circulation fluide ». 

 

« Au-delà de la prochaine signature de cette convention, un observatoire sera aussi mis en place pour répertorier tous les problèmes liés aux disfonctionnements relevés sur les routes de ces 3 Etats », a précisé le Colonel Parfait-Anicet Mbaye.   

 

 

 

NDLR : Cela fera bientôt dix ans que Parfait Mbaye trône aux côtés de Bozizé. Comme ministre des transports, la seule action dans laquelle il excelle et qu’on lui reconnaît est son aptitude à briser les grèves des conducteurs de taxis et minibus comme il vient encore de le faire il y a quelques quarante-huit heures. Pour les barrières illégales et le racket des usagers sur les routes centrafricaines que camerounaises, son discours est inaudible.


 

Société : Nombreux cadres du ministère de la sécurité publique sont relevés ces derniers temps de leurs fonctions. Les causes de ce mouvement seraient liées au détournement des deniers publics.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 01:29

 

 

 

 

 

Plus de soldat tchadien pour la sécurité de Bozizé


 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 29 Octobre 2012 13:11

 

Les forces tchadiennes vont quitter la Centrafrique. Radio Ndeke Luka a pu obtenir confirmation de l’information auprès de plusieurs sources.


Cette information du départ des soldats tchadiens très actifs dans la capitale centrafricaine circulait depuis deux jours à Bangui. Ella a été confirmée à Radio Ndeke Luka par une autorité gouvernementale. Les forces tchadiennes surnommées "Zakawa" formaient une partie de la garde prétorienne du président Bozizé depuis la prise du pouvoir par ce dernier en mars 2003.


Elles s’occupaient particulièrement de la sécurité du cortège présidentiel, autour du Palais de la Renaissance, du quartier de Sassara à Bangui où résident des dignitaires du régime  et une partie de la famille présidentielle, de l’aéroport de Bangui Mpoko.


On ignore encore les raisons exactes de ce départ. S’agit-il d’une décision du président tchadien Idriss Deby ? Ou est-ce à la demande du président Bozizé lui-même ? Quel est l’agenda de ce retrait ? Certaines sources laissent entendre qu’il a déjà commencé.


D’autres l’expliquent par le fait que les soldats tchadiens vivent de plus en plus à Bangui sous le regard critique de la majeure partie de la population. Pour d’autres les entorses et comportements indisciplinés exercés par ces forces sur la population centrafricaine auraient justifié cette décision.

 


 

600 enfants frappés par la malnutrition sévère


 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 29 Octobre 2012 13:08


Un chiffre qui fait froid dans le dos pour ce seul mois d’octobre 2012. Au moins 600 enfants, âgés de 0 à 5 ans, souffrent ces derniers temps de la malnutrition sévère à l’Hôpital Bédé Combattant situé dans le 8ème arrondissement de la ville de Bangui.

 

D’après un quotidien de la place qui a publié l’information ce 29 octobre 2012, la situation a été dévoilée par Docteur Jacques Mohénam, médecin-chef de cette formation sanitaire.

 

Pour le journal qui a cité le médecin, « la République Centrafricaine dispose d’une variété d’aliments.

 

Seulement les parents ne savent pas donner à manger à leurs enfants. Une sensibilisation des parents sur l’importance d’une alimentation variée et équilibrée est une urgence de l’heure pour faire face à cette situation ».

 

Toutefois, Radio Ndeke Luka se propose de se rapprocher des responsables de ce centre de santé pour avoir plus de précisions sur ce sujet.

 

 

 

Des produits écoulés à pied faute de route à Boali

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 29 Octobre 2012 13:09

 

Il devient de plus en plus difficile pour les paysans, périphériques de la ville de Boali (95 kilomètres de Bangui), d’écouler leurs produits champêtres sur le marché. La dégradation avancée des routes en est la principale cause.

 

Les villages les plus touchés sont entre autres, Kouzindoro, Birlo, Lambi et Pama. Les habitants parcourent plusieurs kilomètres à pied avec leurs produits sur la tête pour atteindre les marchés hebdomadaires ou celui de Boali, a raconté le correspondant de Radio Ndeke Luka.

 

Selon Jacques Délossé, député suppléant de Boali, un début de solution est déjà trouvé pour alléger la souffrance de ces villageois : un véhicule à 3 roues a été acheté à cet effet et sera bientôt mis en route. Un autre engin est attendu dans les jours à venir.

 

Certaines localités situées aux périphéries de la ville de Boali sont confrontées ces derniers temps aux multiples attaques perpétrées par des hommes armés non identifiés.

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 17:16

 

 

 

 

 

 

RCA sud Est

Radio Ndéké Luka Samedi, 27 Octobre 2012 14:16

La libre-circulation des biens et des personnes est rétablie entre la République Centrafricaine et le Sud-Soudan. Ceci après plusieurs jours de fermeture de la frontière entre les deux pays. Elle était en effet fermée depuis le 17 octobre 2012. Des discussions entre les autorités militaires centrafricaines et les autorités administratives de la région sud-soudanaise frontalière avec la RCA, conduites par M. Bako-Soro, Gouverneur de Yambio ce matin à Bambouti (nord-est) où sont basées les forces armées centrafricaines, ont permis de décanter la situation.

Tout était parti de l’arrestation, le 10 octobre à Bambouti, ville frontalière, par des militaires centrafricains de ressortissants sud-soudanais. Ces derniers étaient accusés de détenir des armes de guerre et de la drogue. Les armes avaient été saisies et ramenées à Bangui.

Un sous-officier des FACA (Forces armées centrafricaines) basé à Bambouti que Radio Ndeke Luka a pu joindre et qui a requis l’anonymat explique que "ces arrestations n'ont pas rencontré l'agrément des jeunes sud-soudanais qui ont pris l’initiative de fermer les frontières le 17 octobre, malgré l’opposition des autorités militaires sud-soudanaises. Et afin de protéger la population centrafricaine de la région, il a été aussi fait interdiction aux habitants du Haut-Mbomou de se rendre au Soudan du Sud pour des raisons de sécurité".

C'est la première fois depuis son indépendance que le Soudan du Sud ferme ses frontières terrestres avec la République centrafricaine.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 18:03

 

 

 

 

 

 

Faible production du café,  pénurie de carburant à Mobaye

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 26 Octobre 2012 14:01

La ville de Mobaye (Centre-est) connait cette année de sérieux problèmes économiques. L’absence des pluies dans la région agit prodigieusement sur la production du café tandis la dégradation des routes rend difficile les ravitaillements d’hydrocarbures dans ladite ville. Ces perturbations naturelles infrastructurelles et laissent libre court à certains producteurs et commerçants du coin de boursicoter sur le prix d’un kilo du café et du litre des carburants.

1 kilo de café varie actuellement entre 850 FCFA (environs 1,29 euro) et 1.000 FCFA (environs1, 52 euros). Cependant, un litre d’essence à la pompe se vend à 1.200 FCFA (environs 1,82 euros) contre 800 FCFA (environs 1,21 euros) il y a plus d’un mois, rapporte notre correspondant à Mobaye.

Les producteurs de café de la ville déplorent cette situation et prennent pour responsable les conditions climatiques défavorables depuis 2011 jusqu’en 2012. D’autres évoquent le manque d’entretien des plantations du café. Les mauvaises herbes endiguent la production normale du caféier.

Un caféiculteur interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka, indique que « la caféiculture de rente ne donne de très bons rendements qu’avec une pluviosité régulière. L’abondance des pluies permet aux caféiers de produire assez de fleurs. Ces fleurs sont des signes d’une bonne récolte ».

Par ailleurs, Mobaye vit en plus de la faible production du café une pénurie persistante de carburant. Une crise qui dure de plus d’un mois. La dégradation des routes empêche les camions citernes d’acheminer du carburant de la capitale vers cette ville. Le cours d’eau Massé est actuellement inaccessible.

Selon le chef de piste de la station de Mobaye, « cette pénurie est indépendante de leur volonté. C’est l’état de routes qui complique les ravitaillements ».

Pour s’approvisionner en carburant, les usagers sont obligés de se rendre dans les villes voisines notamment, Kongbo et Alindao.

 

La Nana Mambéré touchée par la méningite

Radio Ndéké Luka Jeudi, 25 Octobre 2012 13:46

La méningite à caractère non épidémique agit depuis quelques mois en tueur silencieux dans la Préfecture de la Nana Mambéré (ouest). 2 cas de décès enregistrés cette année et 8 autres cas ont été dépistés dans les hôpitaux des villes de Bouar, Baoro, Baboua et Maïgaro. Par contre, les autorités sanitaires de cette préfecture ont mis un dispositif consistant à lutter contre la propagation de cette maladie.

La méningite se propage lentement dans la Nana Mambéré avec l’approche de la saison sèche, rapporte notre correspondant à Bouar.

Cette région est depuis plus de 8 mois en proie à la méningite virale. Son emplacement géographique par rapport aux préfectures voisines, où la méningite sévit le plus, serait la principale cause de sa vulnérabilité, a constaté Daniel Soi, responsable de la surveillance épidémiologique de la Nana Mambéré.

Selon l’épidémiologiste Daniel Soi, « cela constitue un véritable risque pour la population de cette localité vu à l’approche de la saison sèche ». Il juge impératif que tous les cas détectés puissent être conduisent à l’hôpital pour des soins.

Il explique encore que la méningite « se manifeste chez les adultes par la fièvre, la perte de confiance et la raideur de la nuque. Chez les enfants par contre, elle est caractérisée par la fièvre et l’effondrement de la fontanelle ».

En cas de mauvais traitement, cette maladie laisse, pour la plupart des cas, des séquelles chez les personnes atteintes. La surdité congénitale en est l’une des causes, d’après Daniel Soi.

Pour contrer l’avancée de la méningite dans la Nana Mambéré, l’Hôpital Préfectoral de Bouar a déjà mis des dispositions adéquates pour lutter contre ce fléau. Des antis biotiques et certains stimulants Nana Mambéré, conclut notre correspondant.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 14:20

 

 

 

 

 

region tchad cameroun rca massi 0

 

2012-10-25 22:49:26 (xinhua) - Le Soudan du Sud a fermé ses frontières terrestres avec la République centrafricaine depuis le 17 octobre, à cause d'une opération des forces armées centrafricaines (FACA) dans la zone sur des sujets sud-soudais, a affirmé jeudi à Bangui Albert Boris, préfet du Haut-Mbomou, région limitrophe du Soudan du Sud.

D'après les informations, des militaires centrafricains ont intercepté des ressortissants sud-soudanais qui possédaient des armes de guerre et de la drogue, le 10 octobre à Bambouti, ville frontalière avec le Soudan du Sud.

"Mais cette opération n'a pas rencontré l'agrément des soldats sud-soudanais qui envisageraient d'attaquer les militaires centrafricains pour libérer leurs compatriotes. Cette situation a créé une sorte de tension, d'où la fermeture des frontières", a expliqué le secrétaire général de la sous-préfecture d'Obo (chef- lieu de la préfecture du Haut-Mbomou), Aimé Déwo joint par téléphone.

Il a ajouté que pour protéger la population centrafricaine de la région, "il est également fait interdiction aux habitants du Haut-Mbomou de se rendre au Soudan du Sud pour des raisons de sécurité", a-t-il fait observer.

Le gouvernement sud-soudanais aurait également demandé aux forces ougandaises qui traquent la rébellion de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, de ne pas transporter, dans leurs véhicules de patrouille, des ressortissants centrafricains qui souhaiteraient se rendre dans ce pays voisin.

C'est la première fois depuis sa récente indépendance que le Soudan du Sud ferme ses frontières terrestres avec la République centrafricaine.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 22:56

 

 

 

 

Procès Bemba à huis clos, Bangui indexée

Radio Ndéké Luka Jeudi, 25 Octobre 2012 13:43

CPI

 « Au lieu de recueillir les versions des témoins à découvert, les dépositions se font, pour la plupart, à huis clos. Ce qu’il faut retenir de ces dépositions, c’est que l’Etat centrafricain a fourni uniformes, armes et munitions aux soldats du MLC dès leur arrivée en Centrafrique fin octobre 2002. Ces informations ont été révélées le 24 octobre 2012, par l’Agence Hirondelle, depuis la Haye, lors de la reprise du procès de Jean-Pierre Bemba devant la Cour Pénale Internationale (CPI).

Selon l’agence, au cours des deux dernières semaines, plusieurs fonctionnaires du régime du défunt président centrafricain Ange-Félix Patassé ont déposé sous des pseudonymes et à huis-clos.

L’Agence Hirondelle a aussi mentionné que depuis le début du procès, Jean-Pierre Bemba affirme qu’ « il n’avait pas le contrôle sur ses soldats envoyés en Centrafrique pour soutenir le régime menacé de l’ex président Patassé et qu’il ne peut, dès lors, être tenu pour responsable de leurs actes ».

Ces actes sont les meurtres, viols et les pillages décrits par les victimes lors de la première phase du procès dédiés aux témoins de l’accusation. Certains avaient identifié leurs bourreaux comme étant les membres du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba notamment parce qu’ils parlaient Lingala, a poursuivi la même source.

Or, conclut l’agence, l’un des témoins de la Défense a affirmé que « des mercenaires congolais s’étaient également engagés du côté des rebelles de l’actuel président centrafricain François Bozizé. Selon la Défense, l’usage du Lingala ne peut, dès lors, permettre d’identifier les auteurs du crime ».

Jean-Pierre Bemba a été poursuivi pour crime contre l’humanité commis par ses milices en République Centrafricaine entre 2002- et 2003. Le chef du MLC avait secouru le régime du défunt candidat malheureux à la dernière présidentielle en RCA Ange-Félix Patassé, alors acculé par la rébellion de l’actuel maitre de Bangui François Bozizé.

 

Mission accomplie pour le DTN Goporo

 

basketball fauves

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 25 Octobre 2012 13:44

Le Directeur Technique National des Fauves centrafricains du basketball Fréderic Goporo s’est envolé dans la matinée de ce 25 octobre 2012 à destination des Etats Unis d’Amérique, son pays de résidence. Son départ intervient après qu’il ait brillamment qualifié en septembre dernier la République Centrafricaine à la phase finale de l’Afrobasket 2013. Ce grand rendez-vous aura lieu dans 9 mois en Côte d’Ivoire.

A l’issue du Tournoi de la Zone IV déroulé du 30 Septembre au 7 Octobre dernier à Bangui, date de l’obtention du ticket des Fauves, Frédéric Goporo s’est dit « satisfait du bilan de la participation de son équipe : 6 matchs joués, 5 victoires et une défaite face à la République Démocratique du Congo au match retour ».

Pour le DTN des Fauves, afin d’éviter toutes surprises et désagréments de dernières minutes, « c’est maintenant que le pays doit préparer cette 27ème édition de l’Afrobasket qui s’annonce rude. L’Equipe centrafricaine sera bien sûre composée des joueurs locaux et ceux de la diaspora ».

Pour rappel, les Fauves de Bas-Oubangui avaient occupé la 6èmeplace lors des éditions de l’Afrobasket 2009 et 2011 tenues respectivement à Tripoli et Madagascar.

 

Une bande de malfrats démantelée à Bangui

Jeudi, 25 Octobre 2012 13:41

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Une bande de malfrats vient d’être démantelée dans la nuit du 24 octobre à Bangui. Il s’agit d’un groupe de jeunes constitués en réseau et spécialisés dans des actes de braquage, de racket et de vols, dans différents secteurs de la ville de Bangui. Ces malfrats opèrent dans la capitale centrafricaine en faisant recours aux pratiques mystiques. Le chef du gang est un ressortissant congolais du nom d’Alphonse Nguebanga.

C’est le président de la Fédération Centrafricaine du Basketball, Joseph François Bozizé qui a personnellement dirigé l’opération qui a conduit à l’arrestation des membres du gang. Des informations qu’il a fournies à Radio Ndeke Luka, on retient que le réseau est constitué d’une quinzaine de personnes mais seuls 3 membres ont été arrêtés pour le moment dont le chef.

Interrogé, ce dernier est passé aux aveux mais a réfuté l’accusation selon laquelle il a recours à la magie et aux pratiques mystiques. « C’est juste des jeux d’intelligence communément appelés deux doigts » a-t-il expliqué à Radio Ndeke Luka.

Alphonse Nguebanga n’opère pas tout seul. Il a à sa charge un jeune conducteur de taxi, John Detol. Ce dernier a reconnu que son mentor est un faux mais qu’il ne savait pas qu’il paralysait ses proies avant de les voler de leurs argents.

Le troisième malfrat arrêté est Abdel Saïd qui quant à lui spécialisé dans le pickpocket des sujets musulmans au Marché Km5 à Bangui. Il a ouvertement affirmé être à l’origine de nombreux vols d’argent sur instruction de son grand frère un certain Hervé.

La dernière opération de braquage de la bande a été effectuée le 23 octobre. Ils ont soutiré 85.000 FCFA (environs 130 euros) à un homme en plein centre-ville de Bangui.

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 22:26

 

 

 

 

Séjour d’un Nobel de médecine à Bangui


 

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Radio Ndéké Luka Mercredi, 24 Octobre 2012 10:44


Une sommité scientifique attendue à Bangui dans les prochaines heures. Il s’agit de Mme Françoise Barré-Sinoussi, qui a reçu le prix Nobel de médecine en 2008 avec le professeur Luc Montagnier pour leurs travaux sur la découverte du virus du Sida. Elle va séjourner à Bangui jusqu’au 27 octobre.


Mme Barré-Sinoussi effectue cette visite sous l’égide de l’ambassade de France et de l’Institut Pasteur. Demain jeudi, elle sera faite docteur honoris causa de l’Université de Bangui. A cette occasion, M. François Bozizé, Président de la République, lui remettra les insignes d’officier de l’Ordre national de la Reconnaissance centrafricaine. Elle prononcera ensuite  à 15h une conférence sur l’histoire de la découverte du virus du Sida et les défis de la recherche actuelle


Le programme de la visite de Mme Barré-Sinoussi prévoit également une étape au complexe pédiatrique en compagnie du ministre de la santé publique, de la population et de la lutte contre le Sida. A l’Institut Pasteur de Bangui, avec le ministre d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, le Nobel de médecine inaugurera un nouveau bâtiment dont la construction a été financée par la France et une exposition ainsi qu’une salle dédiées à la mémoire du Médecin-général Alain-Jean Georges, directeur de l'Institut Pasteur de Bangui de 1979 à 1991, décédé le 10 août 2012.

 


 

NDLR : Voilà une vraie distinction de Dr honoris causa de l’Université de Bangui, celle qui sera faite à Mme Françoise Barré-Sinoussi, contrairement aux pitreries de Bozizé, Willybiro Sako et autre Georgette Débalé.Boz-et-Vidon.JPG

 


 

Renvoi du procès des présumés conspirateurs

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 24 Octobre 2012 10:32


Le procès des 3 personnes arrêtées pour atteinte à la sureté de l’Etat devait s’ouvrir ce mercredi 24 octobre 2012 à Bangui. Il a été renvoyé sine die. Le Substitut du Procureur a indiqué à Radio Ndeke Luka que l’enquête n’est pas encore bouclée et que des recherches sont en cours  pour retrouver d’autres personnes que la justice veut absolument entendre au sujet de cette affaire.


Les 3 personnes déjà arrêtées ont été présentées la semaine dernière à la presse par le Procureur de la République. Elles sont accusées d’atteinte à la sureté de l’Etat,  d’avoir voulu prendre le pouvoir et d’attenter à la vie du Chef de l’Etat.


La nouvelle de ces arrestations avait été rendue publique par le Procureur de la République, Alain Tolmo le 18 octobre 2012. Il confirmait ainsi une rumeur circulant depuis plusieurs jours auparavant concernant une atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. Les personnes arrêtées sont Saint Clair Wokpamapa et Makpayen Le Centrafricain (deux centrafricains) etJob Mendobé (un tchadien).


Le magistrat avait indiqué notamment qu’au cours de l’interpellation de ces présumés auteurs de putsch manqué, des pièces à conviction telles que 2 téléphones Thuraya, 11 Kalachnikovs, 8 chargeurs, 1 arme SCKM, 3 grenades, une tenue militaire, un béret rouge, une somme de 200 euros et bien d’autres objets ont été saisis.


 

NDLR : A qui peut-on sérieusement faire avaler qu’avec un butin aussi dérisoire, si ce n’est pas un pur et simple montage, peut permettre de faire un coup d’état ? Bozizé qui lui-même est un putschiste avisé peut-il concevoir qu’on puisse renverser un chef d’Etat et prendre le pouvoir avec une somme de 200 euros, même si certaines informations font état d’une somme de 800.000 de F CFA qui aurait été prise sur ces pieds nickelés que la bozizie présente comme de dangereux putschistes.  

 

 


 

RCA/ONU, vers la prise en charge des enfants malnutris


Radio Ndéké Luka Mercredi, 24 Octobre 2012 13:19

 

Ce 24 octobre est célébrée la Journée des Nations Unies. « La sécurité alimentaire et nutritionnelle pour tous en République Centrafricaine, c’est possible ! ».  C’est le thème retenu par la RCA pour sa célébration, jour anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies (ONU), il y a 67 ans. Les festivités marquant cette journée se sont déroulées à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale à Bangui, en présence du Premier ministre Faustin Archange Touadéra et des représentants du système de cette organisation basés en Centrafrique.


L’occasion a permis aux  différents acteurs du système des Nations Unies de présenter leurs actions menées dans le cadre d’appuis au développement humain durable dans le pays.


La célébration de cette journée a coïncidé avec le cadre du partenariat dit « quinzaine de la Coopération RCA-ONU ». A cet effet, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a mis en œuvre 3 programmes visant à réduire la faim dans différentes régions du pays.


Le premier programme prend ainsi en charge 146 954 enfants à travers le programme des cantines scolaires dans les écoles primaires. Des enfants malnutris, des femmes enceintes et mères allaitantes qui sont en déficit pondérale sont également concernés par ce programme.


Le second volet de ce programme assure la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Et, le 3ème programme concerne la relance agricole avec plus de 20.000 groupements dans le centre-sud du pays.


De son côté, la FAO participe à la relance de l’agriculture. Une manière de faire face aux récurrentes crises alimentaires que connait le pays. L’organisation entend appuyer les producteurs du riz dans 5 régions pilotes avec le soutien de ses partenaires. A cela s’ajoute la valorisation des produits forestiers non ligneux au niveau de la sous-région, dont la RCA y est pleinement impliquée.


Saluant ces différentes actions de ses partenaires en faveur de son peuple, le gouvernement a lancé un appel pour la promotion de la production agricole, « seule voix de lutte contre l’insécurité alimentaire » selon le Premier Ministre.


Il faut rappeler que selon de nombreux observateurs de la vie sociale, malgré ces multiples appuis  onusiens, les Centrafricains sont loin de manger à leur faim. Dans un passé récent, un membre du gouvernement avait déclaré que les centrafricains allaient manger 3 repas par jour. Une promesse toujours décriée par les populations qui font face à une crise alimentaire sans précédent. Pour preuve, des zones considérées comme les greniers du pays sont fragilisées par une insécurité provoquée par des groupes armés.

 


 

NDLR : . Selon les agences de l’ONU en Centrafrique,  69% de la population du nord et du nord-est du pays souffre de l’insécurité alimentaire. Environ 62 000 personnes vivent sous le seuil de la pauvreté. Les préfectures les plus touchées, sont entre autres  l’Ouham, l’Ouham-Péndé, la Nana-Gribizi et la Vakaga. C’est une honte pour Faustin Touadéra de prendre part à ce genre de journée thématique au sujet de la malnutrition en RCA car son bilan à la tête du gouvernement de ce pays depuis quatre est si catastrophique qu’il devrait lui-même en avoir tellement honte et remettre son tablier avant d’être viré un de ces quatre matins.

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 21:40

 

 

 

 

 

 

La viande de bœuf se fait rare à Berberati


 

boucherie à Bouboui

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 23 Octobre 2012 13:53

 

La viande de bœuf devient de plus en plus rare à Berberati dans la Mambéré Kadéï (ouest). Pour certains, cette pénurie serait due au nombre insignifiant de bétails dans la région. D’autres habitants évoquent une crise fabriquée den toutes pièces par les marchands de bétail pour spéculer sur le prix de la viande.

 

Dans la journée du lundi 22 octobre, seulement deux bœufs ont été abattus pour être vendus dans une ville de plus de 100 000 habitants, rapporte le correspondant de  Radio Ndeke Luka.

 

« Les bouchers ne sont pas en grève. Seulement, les bœufs sont rares dans les parcs à bétails. Les éleveurs sont de plus en plus éloignés de la ville de Berberati. Les convoyeurs de troupeaux sont encore en route à destination de la ville de Berberati mais ils ne sont pas encore proches de la ville.

 

Pour de nombreux habitants, cette rareté de la viande de bœuf n’est qu’une supercherie des commerçants à bétails visant à revoir en hausse le prix du bœuf dans la ville. Cette situation engendre également la rareté de la viande de chasse et celle du poisson, ajoute le correspondant.

 

Il convient de rappeler que, la ville de Berberati est l’une des villes les plus peuplées de la République Centrafricaine et qu’elle apparait de plus en plus comme l’un des greniers de l’économie centrafricaine.

 

 

 

 

La jeunesse nie toute implication dans l’attaque de Sibut

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 23 Octobre 2012 13:50

 

Les jeunes de la sous-préfecture de Sibut (centre-sud) sont depuis quelques temps incriminés dans les attaques rebelles du 15 septembre 201 dans la ville. Ils viennent de réagir vigoureusement et évoquent une fausse accusation portée à leur endroit. Ils ont tenu à le faire savoir au cours d’une conférence débat, réunissant la jeunesse de la ville et les autorités.

 

Plus de 200 jeunes venus de tous les coins de la ville de Sibut ont pris part à cette conférence débat, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka ce 22 octobre 2012.

 

Selon les propos de Jean Arthur Yadakpka, l’un de ces jeunes, « il s’agit d’une grave et fausse accusation portée sur la majorité des jeunes de Sibut». Toutefois, l’interlocuteur de notre correspondant reconnait et déplore le fait qu’une poignée de jeunes de la localité ont intégré certains groupes rebelles suite aux évènements du 15 septembre 2012.

 

Ce jour-là, un groupe d’hommes armés avait fait irruption dans la ville, pillé des magasins et occupé des endroits stratégiques, pendant plusieurs heures avant de s’enfuir. Il y avait eu 4 morts et 2 blessés. L’attaque avait ensuite été revendiquée par la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix fondamentale (CPJPF). Les villes de Damara et Dékoua avaient également été attaquées le même jour. Le Porte-parole de la cette faction rebelle, Hassan Al Habib alias Wata avait été tué par les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) lors de la contre-offensive.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 15:33

 

 

 

 

 

 

Touadéra interpelé sur le retard du dépôt de la Loi de Finances 2013


Radio Ndéké Luka Lundi, 22 Octobre 2012 13:12


Touadéra A F

 

 

Le Premier Ministre centrafricain Faustin Archange Touadéra a été interpelé ce 22 octobre sur le retard accusé dans de l’acheminement du projet de la Loi des Finances 2013 à l’Assemblée Nationale.


En effet, en vertu de la Loi 62 alinéa 3 de la constitution du 27 décembre 2004, le projet de la Loi de Finances doit être présenté aux députés dès l’ouverture de la deuxième session. Or depuis le 1er octobre 2012, date d’ouverture de la session actuelle, les élus du peuple ne disposent pas encore de ce document. Toute la question est de savoir pourquoi la date du dépôt de ce document n’est pas respectée.


Autre interrogation soulevée par les députés, celle de savoir comment le ministre des Finances peut-il se rendre en mission hors du pays, alors qu’il est question de ficeler un document qui détermine la vie de toute la nation ?


Face aux élus de la Nation, certains ont reconnu que des efforts ont été réalisés dans le domaine de la sécurité. C’est par exemple le rapatriement de Baba Ladé et une partie de ses éléments au Tchad, la mise en place d’un processus de lutte contre la LRA de Joseph Kony.


Cependant, pour d’autres parlementaires, l’amélioration du pouvoir d’achat des Centrafricains reste encore un défi à relever.


Cette interpellation du chef du gouvernement intervient 5 jours après qu’il ait instruit ses ministres de désormais rendre compte de leurs actions au peuple centrafricain. Un exercice exigé sur les plateaux de la radio et télévision nationale. La décision de Faustin Archange Touadéra a eu lieu au moment où il dressait un bilan d’activités de 18 mois qualifié de positif malgré tout. Toutefois, une partie de la population ne s’est pas retrouvée dans un tel bilan.

 


 

NDLR : Un Touadéra peut-il empêcher un Albert Besse de renoncer à effectuer une mission ? Ces députés prennent leur désir pour la réalité.

 

 

Après plusieurs jours d’attente, les pèlerins centrafricains n’iront plus à La Mecque

 

 

pelerins-centros.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 22 Octobre 2012 10:27

 

Il faut se rendre l’évidence. Les 662 pèlerins musulmans centrafricains qui attendent depuis plus d’une semaine un avion pour les acheminer à La Mecque, ne partiront hélas plus.

 

D’abord pour une raison bien simple : l’aéroport de Djeddah est fermé au trafic par les autorités saoudiennes depuis vendredi dernier justement pour les besoins du pèlerinage aux Lieux-Saints de l’Islam. Les rites qui ont commencé il y a plusieurs jours par Médine où se trouve la Mosquée du Prophète Mahomet se poursuivent depuis samedi avec l’étape de La Mecque.

 

Ils culminent jeudi 25 octobre avec le stationnement des pèlerins sur le Mont Arafat, près de La Mecque, à la veille de la fête du Fitr, appelé tabaski ou encore fête du mouton.


Comment en est-on arrivé à ce qu’il faut bien appeler un désastre ?

 

Déléris AHAMAT président du Comité National du pèlerinage à La Mecque est dans tous ses états. Il explique à Radio Ndeke Luka avoir signé un accord de transport avec une compagnie saoudienne, en l’occurrence Djeddah Eagle Aviation. Pour un aller-retour Bangui-Djeddah, chaque pèlerin a déboursé 1.700.000 frs CFA (environ 2590 euros).


Il a aussi encaissé les sommes correspondant à l’hébergement de chaque pèlerin. Il a loué des chambres et versé les arrhes exigées. Même chose pour les bus devant servir à acheminer les pèlerins sur les différents sites. Il s’interroge à présent sur la crédibilité de cette compagnie qui devait assurer leur transport.


Deux vols étaient programmés. Il y a eu plusieurs reports. De guerre lasse, les futurs pèlerins ont quitté les hangars de l’aéroport. Ils assiègent désormais le siège du Comité au quartier Combattant à Bangui.


Sur les ondes de Radio Ndeke Luka, certains en appellent désormais aux autorités pour sauver la situation. « Le président Bozizé, père de la nation, doit faire quelque chose. On ne cherche plus à situer les responsabilités. Qu’on nous fasse partir et on verra après ».


Bref la déception est totale. Le pèlerinage, que tout musulman doit accomplir une fois dans sa vie s'il en a les moyens, est le plus grand rassemblement humain au monde et pose aux autorités saoudiennes un formidable défi logistique. 

 

 

 

Un militaire riposte et abat 2 coupeurs de route


 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 22 Octobre 2012 13:11

 

Les passagers d’un véhicule de fortune ont eu la vie sauve le week-end dernier grâce à une riposte d’un élément des Forces Armées Centrafricaines (FACA) contre des coupeurs de route. Il s’agit d’une attaque lancée vendredi 19 octobre dernier contre des malfrats à 25 kilomètres du village Amou sur l’axe Sibut-Grimari (centre-est). Bilan : 2 assaillants assimilés aux rebelles inconnus tués et plusieurs autres mis en déroute.

Selon un témoin des faits, membre de l’équipage qui a requis l’anonymat et interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka, « le véhicule transportait des religieux en partance vers Bambari pour assister à l’ordination d’un diacre. Ce sont les tirs nourris de cet élément des FACA en mission à Bangassou (est) qui ont mis en débandade les assaillants et tué deux membres du groupe. Le véhicule a foncé nuitamment pour atteindre la ville de Bambari. Et, le lendemain, le brave soldat s’est présenté à la base de la 5ème région militaire avant d’être accueilli en héros par les fidèles de l’église en fête », a précisé le même témoin.


A ce jour, les usagers de ce tronçon continuent toujours de s’inquiéter pour leur sécurité. La région de Bambari et ses environs sont le théâtre de nombreuses attaques à mains armées.

 

 

 

Un voleur de câble meurt électrocuté

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 22 Octobre 2012 13:10

 

Un homme d’environ une trentaine d’années a été retrouvé mort électrocuté ce lundi 22 octobre 2012. L’incident s’est déroulé au quartier Ngongonnon 5 dans le 8ème arrondissement de Bangui. Tout laisse penser que le voleur, profitant du délestage et de la nuit a voulu s’emparer de fils électriques. Il a été dans sa besogne par le retour brusque du courant. Il a succombé sur place suite à la décharge électrique.

 

Selon les témoignages recueillis sur place, le voleur a été imprudent d’utiliser une pince coupante non isolée pour son opération.

 

Nicolas Samedi Bédaya, l’homme chez qui le voleur perpétrait le vol, a expliqué à Radio Ndeke Luka qu’à l’instar de ses voisins du quartier,  il a été surpris par cette nouvelle tôt ce lundi matin.  Il raconte : « Ces derniers temps, de vendredi à samedi dernier, la lumière qui venait habituellement à minuit, ne vient qu’à 5 heures du matin. Comme je n’ai pas eu de la lumière cette nuit, et j’ai cru que c’était toujours le même problème. Curieusement, c’est un neveu qui m’a annoncé vers 5 heures que la personne qui est venue pour me voler mon câble, s’est électrocuté ».


Il a été surpris de constater que le présumé voleur est également un voisin. Il convient de rappeler que le vol des câbles électriques est récurrent dans la quasi-totalité des quartiers de la capitale centrafricaine. Certains voleurs vont même cambrioler les câbles de haute tension de Energie Centrafricaine (ENERCA), lesquels alimentent Bangui et la commune de Bimbo (sud).

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