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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 22:59

 

 

 

 

militaires-centraf-a-Birao.jpg

 

 

BANGUI 15 nov (AFP) - Quatre militaires centrafricains ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi lors d'une fusillade qui a éclaté au sein de la force Tripartite: RCA-Soudan-Tchad, dans la région de Birao (nord).


Selon une source préfectorale à Birao, "Un soldat centrafricain en faction a fait obligation à un soldat tchadien qui regagnait sa base de s'arrêter, mais celui-ci a répondu par des tirs. Le Centrafricain a riposté, le blessant grièvement, et suscitant la colère de ses compagnons qui ont déclenché la fusillade qui a fait quatre morts centrafricains et deux blessés tchadiens".


"Les tirs ont alerté la base laissant croire que c'était une attaque", a pour sa part ajouté une source militaire à Birao, précisant que "L'intensité des tirs au cours de cette fusillade a fait fuir une bonne partie de la population de Birao vers les régions voisines et en direction de la brousse".


Aucune déclaration officielle du côté des autorités centrafricaines n'avait encore été faite vendredi matin sur cet incident.


Confrontés à des problèmes sécuritaires à leurs frontières communes, la République Centrafricaine, le Soudan et le Tchad ont convenu de mettre en place la force Tripartie regroupant les militaires des trois pays, basée au Soudan et ayant des composantes dans des zones frontalières de la Centrafrique et du Tchad.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 19:39

 

 

 

 

 

Bokassa-et-Bozize.JPG

 

On distingue ici derrière l'ex-empereur, n° 3 en uniforme militaire, un certain François Bozizé, Georges Bokassa en ° 2 et le général Mayomokola à gauche de Bokassa

 

 

 

DE BOKASSA A BOZIZE : Vive l’Empire

 


« LE CHIEN EST PARTI, IL RESTE LES CHIOTS »  Inscription sur une pancarte des manifestants devant le monument  Boganda, Bangui 20 Septembre 1979

 

Détours de l’histoire


 Construit par la société yougoslave Energoproject dans la dynamique de la victoire des fauves au Championnat d’Afrique de Basket-Ball de 1974, inspiré par François Pehoua, le stade omnisport de Bangui n’abrita jamais  de compétition sportive majeure.


Confisqué  indûment pour les pitreries  de l’autocouronnement du 04 décembre 1977, il devint, aux lendemains de « l’opération Barracuda », pour nombre de Banguissois, un défouloir comme pour dire enfin ce qu’ils pensent de ce qui fut appelé « la bouffonnerie du siècle. »


De 1979 à 2012, le squelette de l’édifice en déshérence, subit les outrages du temps et des maraudeurs. 


C’est à la faveur du tournoi qualificatif de la zone 4 pour l’Afrobasket 2013,  qu’il fut rénové et renoua avec sa destination originelle. (1)


Ye so ala lingbi ti inga (2)


D’où vient cette idée saugrenue de baptiser ce monument dédié à la jeunesse « omnisport Jean Bedel Bokassa »(3) ? Celui-là, en guise de modèle ?


Ses forfaits sont pourtant légion.


Citons celui rapporté par Didier Bigo : «Tout au long des quatorze ans, nous n'assisterons pas à une militarisation des rapports sociaux, mais, tout au contraire à une [civilisation de l'armée] : celle-ci n'ayant plus aucun rôle, aucune fonction, sinon celle de main-d’œuvre corvéable à merci pour les plantations personnelles de Bokassa à Béréngo.


Seulement dans le cas Centrafricain, le procès nous a appris, par l'intermédiaire de Moyama Clément, intendant militaire, que Bokassa avait pris une série de décisions intégrant nombres des membres de sa famille dans les forces armées Centrafricaines. Cela va des nourrissons jusqu'aux grands garçons, en passant par des sœurs ou des tantes, comme il l'a reconnu dans un fou rire. Ainsi, certains nourrissons, nommés immédiatement soldats de deuxième classe, devenaient caporaux-chefs à l'âge de quatre ans, et étaient payés en conséquence, soit, pour la famille, près de quatre millions de FCFA... »(4) Modèle de probité ?


L’odieux assassinat des bébés, les jumeaux MEYA. Amour de la jeunesse centrafricaine ? Dans un de ses discours, il leur garantissait la mort : « mon gnon mènè mbi kè gnon ; …yè ti guangou àkè wara ala, dondo mama ti ala na asoviétique ni, tongana ala gui mbi, mbi yéké ti na ndo ti ala  etc. ». (5). Ces événements ne sont donc pas le produit d’un dérapage.

 

Partout, dans le périmètre du complexe omnisport, veille la mémoire des Martyrs : lycée, avenue, stèle nous rappellent leur sacrifice. Voici que  leur bourreau est convoqué à se fondre au milieu du cercle des Innocents, ceux qui, dans un élan vaillant ont brisé la tyrannie, sa tyrannie !

 

Bokassa a été jugé et condamné de manière équitable au moment où ses équivalents européens, les époux Ceausescu, eux, l’étaient de manière expéditive avec une exécution sommaire à la clé.

Bokassa a été jugé et condamné. Seul. Ainsi en avait été décidé par la justice centrafricaine. La roumaine a choisi un chemin différent.

Soit.

La décision est définitive. Elle a l’autorité de la chose jugée et n’a fait l’objet d’aucun recours, ni en cassation, ni en révision. Elle fait partie du patrimoine historique centrafricain, africain et mondial.

 

 Le pire qui puisse à présent arriver est que Bozizé se prenne pour un vrai chef d’état (6)


Célébrer un criminel, le vanter,  revient, in fine,  à faire l’apologie de ses crimes. Impensable pour le gouvernement de la République ! C’est comme si l’Allemagne de Merkel réhabilitait Hilter. Que le Tchad de Dédy-Itno réhabilitait Habré ou l’Ouganda de Museveni, Amin Dada.

 

Nous avions entendu sur les ondes de France 2, le 23 janvier 2011 ces propos singuliers (7) :


« On l’a réhabilité pour essayer de faire la propreté dans nos pensées…pour donner l’idée de réconciliation nationale. » 


« …La propreté dans nos pensées… » ? Comme si le linceul blanc des innocents n’était pas maculé de sang, du sang  de couleur rouge comme celui du drapeau centrafricain, symbole de celui de nos ancêtres «Longtemps soumis, longtemps brimé par tous»!

 

« L’idée de réconciliation nationale » ? Tout pour Bokassa, rien pour les victimes. Une réconciliation de dupes. Les Banza, Mbongo, Mandaba, Kengueleoua, Obrou, Meya, Maleyambo, Dejean, Izamo, Mounoumbaye, etc.  Leurs ayant-droit, les Dondra, la liste est longue, extra-longue.

 

 Le « Réhabilitateur-en-Chef » devrait avoir le courage de ses actes et mener son raisonnement à terme. Par Le décret du 30 novembre 2010, Jean Bedel Bokassa est réhabilité et rétabli dans tous ses droits. Le plus grand de ceux-ci est le statut d’Empereur. En conséquence il  y aura lieu de restaurer la Constitution Impériale du 4 décembre 1976.

L’empire restauré, un Bokassa sera remis sur le trône à Béréngo et le « Réhabilitateur-en-Chef » deviendrait ainsi Président du Gouvernement à Bangui et… le rester ad vitam-aeternam. Pour lui, plus de souci de modification constitutionnelle.


S’il en reste qu’un, je serais celui-là  (8)


Pour lors, je me suis juré de ne pas mettre le pied dans le complexe omnisport tant qu’il portera le nom de ce criminel.

Ce lieu pourrait simplement se dénommer : « Complexe omnisport de Bangui » comme le fut le Stade Olympique en son temps avant de devenir Stade Barthelemy Boganda ou encore le « Stade Municipal ».

J’invite tous les centrafricains à en faire de même malgré notre passion pour le sport, pour nos sportifs et notre amour pour notre pays.

 

Prenons exemple sur ce jeune ingénieur de l’époque, Pockomandji SONY, dont la bravoure a traversé les âges et le temps pour arriver à nous aujourd’hui et qui avait refusé de participer à une compétition dans l’enceinte de ce gymnase à Bangui car il avait servi de salle de tribunal dans l’affaire Obrou (9).

 

En réaction, Bokassa lui avait intenté un procès cousu de fil blanc sous le fumeux prétexte de trahison. Il comparut devant un tribunal militaire dont le procureur  était l’actuel général Yangongo.

 

J’exhorte les Centrafricains non seulement à boycotter le Complexe Omnisport Jean Bedel Bokassa mais aussi à faire barrage à l’autre projet immonde qui dort dans les tiroirs du « Réhabilitateur-en-Chef » qui est celui de dénommer l’Université de Bangui du nom de…Jean Bedel Bokassa alors que la précédente administration universitaire avait évoqué celui d’Abel GOUMBA, retoqué par le « Réhabilitateur-en-Chef ».


Soyons sur nos gardes : « LE CHIEN EST PARTI, IL RESTE LES CHIOTS », l’empire n’a pas été renversé le 20 septembre 1979 (10).

 

 

 

Clément DE BOUTET-M’BAMBA

 

 


 

1 : à l’occasion de cette rénovation expresse, j’avais publié un communiqué pour féliciter le bureau de la FCBB pour cet exploit et ai appelé à ce que cette rénovation soit poursuivie après le tournoi.

2 : Ce que vous devez savoir en Opposition à « Ce que nous devons savoir » émission Radiophonique à la réputation sulfureuse. « Le vous devez savoir » est ici adressé à ceux qui ont pris cette abjecte décision.

3 : in Le Confident n° 3088 du 12.11.12.

4 : in Pouvoir et Obéissance en Centrafrique, Didier Bigo, Editions Karthala-Mai 1989, ISBN : 2-86537-213-8, Page 83.

5 : Extrait d’un discours prononcé par Jean Bedel Bokassa lors des évènements de Janvier et Avril 1979 : http://www.youtube.com/watch?v=UQiJl7e2hfU 

Ø  « mon gnon mènè mbi kè gnon » : Tu bois du sang, je boirai du sang et qui peut aussi être traduit par : si tu veux du sang, tu auras du sang ;

Ø  «  tongana ala gui mbi, mbi yéké ti na ndo ti ala » : Si vous me provoquer, je vais me déchaîner, me défouler sur vous.

Ø  «yè ti guangou àkè wara ala » : Ma (la) Riposte sera rude ;

Ø  « dondo mama ti ala na asoviétique ni.. » : Grossièreté que je me refuse de traduire car relative à la femme. Celle-ci est considérée comme une insulte au sommet de la pyramide des insanités.

6 : Editorial de Francis Laloupo, Afrique-Asie n°136, avril 2003.

7 : Propos tenus à Bangui  le 23.01.11 alors qu’il s’apprêtait à voter et diffuser par la chaîne de télévision française France 2 dans le cadre de l’émission « Complément d’enquête : Nos amis les dictateurs : La Nostalgie Bokassa ». Paris 14 février 2011.

8 : Sous-titre emprunté à « Ultima verba » in Les Châtiments, Victor Hugo.

9 : le 3 février 1976, alors qu’il s’apprête à embarquer de l’aéroport de Bangui pour Ndélé, Jean Bedel Bokassa est victime d’une tentative de coup-d ‘état sur initiative du Commandant Fidèle Obrou. Cette tentative échoua. Puis un procès expéditif est organisé et une condamnation à mort suivit de l’exécution est prononcée pour :


Ø  Fidèle Obrou,

Ø  Martin Meya

Ø  Robert Zatao

Ø  Barthélémy Gandjia

Ø  Pierre Faustin Maleyombo

Ø  François Kossi

Ø  N’diaye Moussa

Ø  Marc Antoine Caldo


10 : « J’ai pris la décision de rétablir la République Centrafricaine et de vous appeler officiellement à vous unir à moi pour renverser la monarchie de Bokassa » David Dacko, Bangui 20 septembre 1979.

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 23:25

 

 

 

 

 

 

Nouveau renvoi du procès des 3 présumés conspirateurs contre l’Etat


Mackpayen Centro

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 14 Novembre 2012 15:08

 

Le procès des trois présumés conspirateurs d’une tentative de coup d’Etat a été de nouveau renvoyé. Une nouvelle date a été fixée au 28 novembre 2012 par le tribunal correctionnel de Bangui.  Les avocats des prévenus, absents du pays, ont demandé et obtenu le renvoi de l’audience prévu initialement ce mercredi 14 novembre.


Dans la cohorte d’avocats, seul Maître Matthias Bartélémy Morouba était présent à l’audience qui a duré quelques minutes. Interrogé par Radio Ndeke Luka, il a expliqué que ses collègues qui se trouvent encore à l’étranger pour des raisons professionnelles, ont au préalable saisi officiellement le tribunal de Grande Instance de Bangui pour solliciter le renvoi de l’audience de leurs clients. C’est cette demande qui a motivé la décision prise par le tribunal de reporter le procès à plus tard, soit dans environ deux semaines.


Me Morouba a également expliqué que « le dossier Makpayen (ndlr, un des accusés), en particulier, nécessite la présence de tous les avocats ».


Pour rappel, les trois accusés ont été arrêtés au mois d’octobre dernier. Ils avaient été présentés à la presse par le Procureur de la République, Alain Tolmo, comme ayant préparé un coup d’Etat et un attentat contre la vie du président centrafricain, François Bozizé. Tous sont poursuivis pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat.


 

NDLR : Pourquoi s’évertuer à faire croire que cette affaire montée de toute pièce relève de la justice alors qu’on sait bien que dans cette bozizie, tous les dossiers de prétendue « atteinte à la sûreté de l’état » ne sont que pur délire paranoïaque du régime. Le cas Jean Jacques Demafouth accusé du même grief est encore là dans la mémoire des Centrafricains. La dérisoire quantité de pseudos pièces à conviction saisies soi-disant sur les prévenus est bien la preuve qu’on a encore à faire à un histoire d’arbitraire et de coup d’état imaginaire dont le régime de Bozizé nous a souvent habitué.

 

 

Chaine de grèves et de préavis déclenchée en RCA

 

Parfait-Anicet-Mbaye.jpg

 

Anicet Parfait Mbaye "briseur de grève"

 

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 14 Novembre 2012 14:14

 

La République Centrafricaine évolue depuis la fin du mois d’Octobre 2012 au rythme des grèves et préavis de grèves plurisectorielles. Les ministères de l’Education Nationale, de la Santé Publique, de l’Urbanisme et des Mines en sont les plus touchés. Une situation qui semble faire monter les nuages à Bangui et dans quelques villes de provinces.

 

La grève des enseignants contractuels de Centrafrique persiste dans la capitale centrafricaine et gagne déjà plusieurs villes de provinces. Ceux du fondamental I des villes de Nola (Ouest) et Bossangoa (Nord) sont rentrés dans la danse ce 14 novembre. Ils suspendent les cours pour exiger du Gouvernement leur intégration dans la fonction publique à l’instar de leurs collègues des villes de Bangassou, Berberati, Mbaïki, Bozoum et Kaga Bandoro qui ont les uns après les autres lâché les craies pour réclamer leur intégration.


A côté du secteur de l’éducation, il y a le ministère de la santé qui enregistre aussi, ce 14 novembre, une grève du personnel contractuel. Ceux de l’Hôpital de l’Amitié à Bangui se disent contraints de cesser le travail pour le non-paiement de leurs salaires des mois de Septembre et d’Octobre dernier 2012.

 

Marcellin Gbango, délégué du personnel contractuel à l’hôpital de l’Amitié a martelé qu’ils ne se remettront dans leurs blouses qu’après satisfaction de leurs revendications.

 

Le département centrafricain de l’Urbanisme n’en est pas épargné. Le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui a depuis le 8 novembre sur sa table une demande d’audience de la Coordination Syndicale des Fédérations de Transports de taxis, bus et receveurs dont l’objet porte sur le mauvais état des routes et les taxes de stationnements.

 

Cette coordination demande de rencontrer vivement le premier citoyen de la ville de Bangui pour un dialogue social. Selon elle, cette audience vise à échanger sur 5 points relevant de la compétence du Maire. Elle martèle que, si le Maire persiste dans son mutisme à ne pas les recevoir, à la prochaine sortie des éléments de la police municipale pour la collecte des taxes de stationnements, tous les conducteurs des bus et taxis marqueront un arrêt de travail.

 

Le dernier ministère paralysé est celui des mines. Le personnel de l’Office de Recherche Géologique et d’Exploitation (ORGEM), et le personnel du Compte des Minéraux et Gemmes (COMIGEM), attendent vainement les réactions suite à un préavis de grève qu’ils ont remis à leur ministre. Ils réclament depuis 72 heures le paiement de leurs arriérés de salaires de plus de 10 mois.


 

NDLR : Le ministre d’Etat Anicet Parfait Mbaye, briseur de grève attitré du gouvernement Touadéra, parviendra-t-il à désamorcer toutes ces grèves comme il a l’habitude de le faire dans le secteur des transports pour les conducteurs de taxis et mini-bus ?

 

 

Pas de banque de sang dans la Ouaka depuis des mois

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 14 Novembre 2012 14:08

 

La Préfecture Sanitaire de la Ouaka (Centre) est depuis plus d’un mois confrontée à un problème de banque de sang. La nouvelle a été portée haut ce 13 novembre par un médecin de la région à Radio Ndeke Luka. En réaction, certaines Organisations Non Gouvernementales (ONG) qui interviennent dans la région se sont mobilisées pour ravitailler les 60 formations sanitaires (FOSA) de cette région en sang. 

 

Dr Ernest Kalthan, le chef de la Préfecture Sanitaire a indiqué que le problème de transfusion sanguine à l’hôpital régional et universitaire de Bambari est réel. A cela s’ajoute la rupture de ravitaillement en médicaments à laquelle leur préfecture fait face depuis plus d’un mois.  

 

Cette situation compromet le bon fonctionnement des 60 formations sanitaires que compte la Ouaka et qui ne sont plus en mesure d’assurer les soins aux nombreux patients dont les traitements nécessitent des perfusions sanguines, a ajouté Dr Ernest Kalthan.  

 

En plus de cette difficulté, le médecin déplore une déficience de personnel qualifié dans la Préfecture Sanitaire de la Ouaka. Selon lui, « les agents sanitaires compétents se comptent sur les bouts de doigts dans notre région ». 

 

Par ailleurs, des cas de vols organisés par certains parents des malades consistant à emporter des matériels de santé constituent d’autres types d’ennuis amplifiant les disfonctionnements au sein de cette formation sanitaire. 

 

L’intervention des ONG visant à ravitailler l’Hôpital de Bambari en sang constitue, pour le chef de la Préfecture Sanitaire, un réel motif de satisfaction.  

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 23:19

 

 

 

Vers une reprise d’exploitation pétrolière à Birao


 

RCA-hydrographie-nord-est.JPG

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 13 Novembre 2012 14:26

 

Une équipe technique de la société chinoise en charge de l’exploitation du pétrole centrafricain est pour une seconde fois en mission de prospection à Birao dans la Vakaga (nord-est). Cette mission, avant la prospection, a procédé hier au recrutement de 10 mécaniciens de la localité qui s’ajoutent à bien d’autres techniciens pour la maintenance des machines et engins d’exploitation sur place à Birao.


L’objectif de cette équipe technique est de faire la perpétuation des machines et engins lourds inemployés depuis le mois de mai dernier, a rapporté le correspondant de Radio Ndeke Luka à Birao ce 12 novembre 2012. Pour cette nouvelle exploration, une dizaine de techniciens viennent d’être embauchés à Birao pour renforcer l’équipe déjà en place sur le site d’exploitation.

 

Depuis le démarrage des travaux sur le site en 2011, la société chinoise précitée n’est jusqu’ici qu’en phase de reconnaissance du sous-sol exploitable. Une auscultation qui repousse de peu la phase tant attendue des centrafricains qu’est l’exploitation tangible du pétrole de Boromata, a également indiqué notre correspondant.

 

Les employés locaux de cette entreprise ont toutefois révélé que la reprise des travaux de prospection sur le site du village Boromata situé à 125 kilomètres de Birao ne sera effective qu’à partir du mois de Décembre prochain. Une reprise conditionnée, par l’arrivée du Directeur de cette entreprise sur ce site pétrolier, ont de plus précisé les employés.


En rappel, la première pierre des travaux d’exploitation du pétrole de Boromata a été posée le 18 janvier 2011 par le Chef de l’Etat centrafricain François Bozizé. Aussi, la date de la mise à jour du 1er baril de ce pétrole n’est cependant pas indiquée.

 


 

Equipement et Défense, ministères budgétivores pour 2013

 

 

engins-de-mort-de-Boz.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 13 Novembre 2012 14:22

 

« Investir davantage dans les secteurs prioritaires que sont l’Education, la santé et la sécurité des populations ». C’est la tendance qu’on peut relever dans le projet du budget 2013 soumis à l’assemblée nationale. Des explications ont été données dans l’exposé des motifs présentés par le ministre des finances Albert Besse le 9 novembre 2012.


A cet effet, les enseignants vacataires peuvent espérer voir le bout du tunnel si le projet de loi portant budget 2013 de la RCA est voté. Au chapitre des dépenses, il est écrit dans l’exposé des motifs que 3000 enseignants du Fondamental I et II seront intégrés.  

 

Et c’est vrai, le secteur de l’Education et de la Formation fait partie des départements ministériels les mieux dotés dans ces prévisions budgétaires. Les 3 ministères (Enseignement fondamental, enseignement supérieur, enseignement technique) totalisent environ 7,22 % du projet de budget. 

 

Le ministère qui va consommer le plus d’argent est celui de l’Equipement et Travaux publics. Il se voit octroyer 12,62% du budget. Il est suivi de celui de la Défense nationale, 8,84%. L’explication donnée par le ministre des Finances aux députés est la prise en compte des nouvelles recrues au sein des Forces armées Centrafricaines. Même explication au sujet du ministère de la Santé avec presque 8% du budget. Il est également prévu d’intégrer 200 agents de santé.  

 

Il faut ajouter aux investissements dans ces secteurs stratégiques, les départements de l’énergie et de l’hydraulique. Presque 8% du budget sera consacré à améliorer la fourniture en électricité et favoriser l’accès à l’eau potable. 

 

Mais il faut noter les faibles budgets du ministère de l’Agriculture (2,73%), la Fonction publique (0,32%) et surtout le ministère de la Jeunesse, de la culture et des Sports. Même pas 1% du budget national. 

 

Mais tout ceci, rappelons-le, n’est que prévisions. Aux députés de se prononcer !  

 

 

 

L’Opposition exige un dialogue inter-Centrafricain


FARE-2011.JPG

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 13 Novembre 2012 14:21

 

La coalition de l’Opposition centrafricaine vient de sortir de son mutisme pour exiger ce 13 novembre 2012, la tenue immédiate d’un dialogue inter- Centrafricain. La décision a été prise au cours d’une assemblée générale tenue lundi par 9 partis politiques issus de cette tendance. 

 

Dans une déclaration rendue publique et diffusée sur les ondes de Radio Ndeke Luka, l’Opposition Démocratique, soucieuse de la dégradation très avancée de l’état du pays, a opté pour cette concertation nationale en vue de redonner un nouveau souffle au peuple dans sa vie quotidienne. 

 

Selon maitre Nicolas Tiangaye, Coordonnateur du Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections 2011 (FARE-2011), « l’Opposition démocratique constate avec regret et amertume que le Dialogue Politique inter-Centrafricain annoncé depuis le 15 mai dernier par le président de la République François Bozizé devant l’opinion nationale et internationale peine à se concrétiser ». 

 

Pour lui, « le pays se trouve à ce jour dans une situation indescriptible. Tous les indicateurs sont au rouge. Rien ne va plus et tout va mal. Le pays se trouve aussi dans une impasse totale. A cet effet, un centrafricain responsable ne peut dire à ce stade que tout va bien et, il est temps d’agir afin de changer le niveau de vie des compatriotes ».  

 

Le 3 novembre dernier, au cours de sa rentrée politique à Bangui, Maitre Henri Pouzère, Coordonnateur de la plateforme « Sauvons le Centrafrique » a pour sa part déclaré à la presse que « Rien ne va plus en RCA, il faut vite changer le cap ».  

 

Dans sa déclaration liminaire il a indiqué: « Depuis 2003 jusqu’à présent et après les élections nous sommes dans la même logique, la plus grosse victime de ce pays c’est le peuple. Le chef de l’Etat, les ministres vivent très bien, ils ne se posent pas de question. Les gens qui souffrent c’est le peuple et nous de la plate-forme « sauvons le Centrafrique » nous avons la prétention de pouvoir prendre cette responsabilité et de dire haut que rien ne va plus, il est important que tout le monde se mobilise pour qu’on puisse changer de cap ». 

 

D’après les observateurs de la vie politique du pays, si ce dialogue a peut-être lieu, il constituerait une énième rencontre infructueuse entre centrafricains. Pour preuve, en 2008, le Dialogue Politique Inclusif avait jeté des bases assorties de fortes recommandations. Un comité en charge du suivi et de mis en application desdites recommandations avaient été même créé, mais, les objectifs fixés sont loin d’être atteints.

 

 

 

NDLR : Il doit être clairement dit que le principal responsable de la non application des recommandations pourtant arrêtées par consensus du DPI de 2008 est François Bozizé. Le dialogue en politique est quelque chose d’indispensable car faute de cela, c’est le blocage et l’impasse comme le pays le vit actuellement ou l’affrontement armé. Tant que le dialogue inter-centrafricain dont Bozizé a été contraint d’accepter la nécessité n’a pas eu lieu on ne peut présager de son échec. L’opposition est sur le terrain au pays et lutte dans des conditions extrêmement difficiles que certains compatriotes si exaspérés par les tromperies incessantes du général Bozizé ne comprennent pas toujours. Il faut espérer qu’elle a pu et su tirer leçons de l’échec du DPI de manière à ne plus laisser encore Bozizé seul maître à bord alors que sa mauvaise politique a conduit le pays dans l’abîme.   

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 21:28

 

 

 

 

 

 

7 attaques en l’espace d’un mois à Mboki


RCA sud Est

 

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 12 Novembre 2012 13:12


Les attaques en mains armées prennent actuellement des proportions très inquiétantes dans la région du Haut Mbomou (est). Le dernier incident en date a fait 1 mort, plusieurs autres blessées et un véhicule militaire complètement incendié. C’est le bilan d’une attaque commise le 11 novembre 2012 par des hommes armés non identifiés à 15 kilomètres de la ville de Mboki (est). 


Des sources concordantes ont apporté que les assaillants appartiendraient aux rebelles incontrôlés du Front Populaire pour le Redressement (FPR) du général tchadien Baba Ladé.


Cette attaque est la 7ème du genre en un mois. Les malfrats se sont servis d’une lance-roquette pour détruire le véhicule des Forces Armées Centrafricaines (FACA) en partance vers Obo (est), a raconté le correspondant de Radio Ndeke Luka.


Un des passagers, fonctionnaire à la direction des Impôts, a déclaré que « l’attaque en question a visé aussi sa vie. Car, il y a 3 jours, les mêmes ravisseurs lui ont déjà tiré plusieurs balles au moment où il effectuait une mission à Obo ».


Face à la montée sans cesse de ces attaques, les autorités locales ont du coup, conseillé à leurs administrés de ne plus se déplacer au de-là de 3 kilomètres de la ville. Or, il y a quelques mois, le rayon sécuritaire indiqué était de 25 kilomètres.

 


 

Plus d’un millier de victimes de la LRA secouru en vivres


 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 12 Novembre 2012 13:14

 

Ouf de soulagement pour les 1309 victimes des attaques du septembre dernier perpétrées par les rebelles de l’Armée de Résistances du Seigneur (LRA) à Bangassou II (est). Elles ont été assistées le 11 novembre 2012 par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) avec 38 tonnes de vivres. Un geste humanitaire composé de denrées de base telles que sel, huile, haricot, sucre et riz. 

 

Ce don est intervenu une semaine après celui du Comité International de la Croix Rouge (CICR) composé de draps, nattes, des morceaux de savon, assiettes et vêtements et une somme de d’argent dont le montant n’a pas été communiqué. 

 

Selon certains bénéficiaires interrogés par le correspondant de Radio Ndeke Luka, cette assistance vient compenser en partie tout ce qu’ils ont perdu en termes de réserves alimentaires au cours de ces attaques. Des attaques opérées justement à Bangassou II entrainant le déplacement d’un nombre important des familles entières.  

 

Par ailleurs à Nola (ouest), 5 700 personnes composées de femmes allaitantes, enceintes et enfants malnutris ont bénéficié dimanche dernier toujours du PAM des vivres similaires. Il s’agit d’une réponse à la crise alimentaire qui frappe ces derniers temps. 

 

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka, le geste a été le fruit d’une doléance de la population formulée au PAM par le biais de leur ministre résident Abdou Karim Méckassoua.  

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 01:54

 

 

 

 

 

La malnutrition aigüe bat son plein à Boali


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Radio Ndéké Luka Samedi, 10 Novembre 2012 12:09

 

Les services sanitaires de la ville de Boali font actuellement l’état de la malnutrition aigüe et sévère qui sévit dans la ville. Le médecin chef du centre hospitalier de cette ville estime à ¼ le nombre d’enfants actuellement en proie à cette maladie. Pour la réduction de ce fléau, le centre sanitaire de Boali dispose depuis quelques jours, d’une unité nutritionnelle de traitement ambulatoire.


Freddy Malemoto, Responsable de suivi de croissance au centre hospitalier de Boali,  a révélé à notre correspondant que « près de 100 enfants souffrent de la malnutrition sévère à Boali. Sur 10 enfants que nous avons recensés, au moins 3 à 4 enfants souffrent de la malnutrition aiguë ».


Dans presque tous les quartiers la ville, les enfants qui présentent les symptômes voient leur nombre croître depuis quelques mois.


Le médecin chef de l’Hôpital de Boali a estimé que « leurs prises en charge risquent de poser problèmes si des solutions ne sont pas envisagées à temps ».

 

Avec l’appui du Programme Alimentaire Mondiale (PAM), le centre hospitalier de cette ville centrafricaine est actuellement en mesure de distribuer des suppléments nutritionnels aux enfants.

 

Le correspondant conclut que les enfants de 0 à 59 mois sont les plus touchés par cette malnutrition.

 

 

NDLR : Encore un cinglant désaveu du ministre de l'agriculture et non moins milliardaire de Boy-Rabe qui a osé alléguer non sans cynisme il y a à peine quarante huit heures que les Centrafricains mangeaint au moins un repas par jour.

 


 

 

La corruption dans la ligne de mire de la société civile


Radio Ndéké Luka Samedi, 10 Novembre 2012 12:16

 

La société civile centrafricaine s’engage désormais a barré la route à la corruption qui paralyse l’économie de la RCA. Une trentaine de responsables des Organisations non gouvernementales de la République Centrafricaine ont pris part ce 8 novembre à un atelier de formation sur les techniques d’investigation liées aux actes de la corruption en Centrafrique. 

 

Durant trois jours de formation organisée par le Conseil Inter ONG en Centrafrique (CIONGCA), les participants ont été instruits sur le rôle des ONG des médias dans la lutte contre la corruption. 

 

L’un des formateurs, Jean Baptiste Koyassambia, a montré que, « l’enjeu de cette formation en République Centrafricaine est d’entretenir les concernés de ce phénomène en leur faisant connaitre les conséquences 

 

Modeste Gonda, président du CIONGCA, a également déclaré que la société civile centrafricaine mettra d’ici peu en place un réseau solide pour lutter contre la corruption sur l’ensemble du territoire. 

Il convient de signaler que cette formation a été organisée par le CIONGCA avec un appui financier de l’ambassade des Etats-Unis en Centrafrique.  

 

 

 

Surabondance des récoltes à Mobaye

 

 

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Samedi, 10 Novembre 2012 12:15

 

Les activités agricoles donnent des rendements satisfaisants dans la Préfecture de Mobaye (Sud-est) cette année. Certains aliments se vendent en ce moment à des prix abordables dans cette ville centrafricaine. L’abondance des pluies et la dégourdisse des paysans sont à l’origine de la profusion des produits vivriers dans cette région.

 

On retrouve ainsi le maïs, le riz, les arachides et les légumes. 5 épis de maïs se vendent actuellement à 50 F CFA (environs 0,83 euros), un petit sceau de riz à 750 FCFA (environs 1, 15 euros), ceci à la grande satisfaction des consommateurs, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka à Mobaye.

 

Selon les paysans du secteur, « la saison des pluies est l’époque favorable à la culture. Elle rend le sol facile à labourer ».

 

Par contre, certains paysans ont indiqué à notre correspondant que « cette période est aussi la plus pénible pour enlever les mauvaises herbes à cause des eaux de pluies qui tombent régulièrement ».

 

Pour les habitants de cette Préfecture centrafricaine, la multitude des produits agricoles de cette année est en soit une « bénédiction » car le panier de la ménagère ne souffrira pas à Mobaye pour plusieurs jours.

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 19:44

 

 

 

 

 

 

260 milliards présentés comme budget pour l’exercice 2013 en RCA.

 

 

Albert Besse

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 09 Novembre 2012 14:25


Le budget pour l’exercice 2013 de la République Centrafricaine s’élève à plus de 260 milliards de FCFA (environs 400 millions d’euros). La loi des finances y relative a été présentée ce matin par le ministre des Finances et du Budget Albert Besse, aux Elus de la Nation à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale à Bangui.


De ce qui ressort de ce projet de loi présenté ce 9 novembre aux députés par le ministre centrafricain des finances, « les ressources sont globalement estimées à 260,9 milliards FCFA (environs 433 millions d’euros) dans le projet de loi des finances 2013 reparties en ressources propres qui passeraient de 124,4 milliards FCFA (environs 190 millions d’euros) en 2012 à 139 milliards FCFA (environs 213 millions d’euros)en 2013, soit une hausse de 11, 78% ».

 

Selon le document, les grandes orientations de ce projet de loi des finances ont été présentées comme suit:

-Direction Générale des Douanes et Droits Indirects : 62,938 milliards FCFA (environs 95 millions d’euros)


-Direction Générale des Impôts et des Domaines : 65,739 milliards FCFA (environs 100 millions d’euros)

Direction Générale du trésor et de la Comptabilité Publique : 10,364 milliards FCFA (environs 15 millions d’euros)

 

Ce budget prévoit, en ce qui concerne les dépenses du personnel, la prise en compte des nouvelles recrues au sein des Forces armées Centrafricaines, l’intégration de 200 personnels de santé en renforcement de l’effectif du personnel de ce secteur ainsi que l’intégration de trois mille (3000) enseignants du fondamental I et II.

 

Les secteurs de la santé, l’éducation, le développement rural, l’équipement, l’hydraulique et l’énergie, les affaires sociales, les finances, l’économie, l’urbanisme, les eaux et forêts et les télécommunications vont bénéficier des dépenses d’investissement.

 


 

La RCA se fait une place dans le programme triennal du FMI


Radio Ndéké Luka Vendredi, 09 Novembre 2012 14:32

 

La République Centrafricaine a réalisé, en dépit de quelques faiblesses, un résultat encourageant dans le cadre de la première revue du programme triennal initié par le Fond Monétaire International (FMI). Il s’agit d’un projet appuyé par un accord au titre de la facilité élargie de crédit en faveur de ce pays. L’évaluation de cette revue a été faite le 7 novembre 2012 par une mission de cette institution financière internationale arrivée à Bangui le 24 octobre dernier.


Pendant son séjour dans la capitale centrafricaine, la mission a rencontré le président de la République François Bozizé, le président de l’Assemblée Nationale, Célestin Leroy Gaombalet, quelques membres du gouvernement. Le Directeur National de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) ainsi que les représentants des organisations de la société civile et des syndicats ont été aussi contactés.


L’exercice de la mission a constitué à évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la première partie de ce programme. Aussi, mettre à jour les objectifs pour le reste de l’année en cours et les orientations économiques et financières de 2013.


Selon Norbert Toé, Chef de la mission, interrogé par Radio Ndeke Luka, la mission a constaté « les efforts de renforcement de la gestion des finances publiques qui ont permis d’atteindre les objectifs du programme fixé au 30 juin : la mobilisation de recettes, le suivi opérationnel grâce à une meilleure utilisation des outils informatiques. Toutefois, elle a relevé quelques persistances de faiblesses dans la chaîne de dépenses avec la poursuite du recours à la procédure exceptionnelle dans le payement des dépenses. Les autres faiblesses constatées ont été le non-respect des priorités budgétaires, notamment en ce qui concerne la réduction des dépenses de la pauvreté et le dépassement du plafond de réduction des arriérés des payements intérieurs, des arriérés prévus bien sûr par le programme ».


A l’issue de cette mission, la RCA pourrait espérer un second décaissement d’un montant de 60 millions de Dollars, soit 5 milliards de FCFA, relatif à l’accord de décaissement au titre de la facilité élargie de Crédit du FMI. A cette fin, le gouvernement centrafricain s’est engagé à redoubler d’efforts, pour renforcer la gestion des finances publiques et veiller au respect de la procédure normale d’exécution de la dépense. Il s’est aussi engagé à assurer la transparence dans les opérations financières de l’Etat.


A titre de rappel, en juin dernier, le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord triennal en faveur de la République Centrafricaine au titre de la facilité élargie de crédit (FEC). Montant total : environ 63,2 millions de dollars US, soit près de 31 milliards de francs CFA. Cette somme est destinée à appuyer le programme économique à moyen terme des autorités. Cette décision du Conseil d'administration permettra de décaisser immédiatement un montant d’environ 5 milliards 250 millions. Un grand bol d’air pour le gouvernement centrafricain.


Le communiqué publié par le FMI sur son site web explique que le programme des autorités centrafricaines « a pour objectif de consolider la stabilité macroéconomique en rétablissant la discipline budgétaire, en créant un espace budgétaire pour accroître les dépenses consacrées aux programmes sociaux essentiels et aux infrastructures de base, en renforçant les capacités et les institutions, ainsi qu'en accélérant les réformes structurelles de manière à éliminer les obstacles à la croissance ».

 

Pour l’organisation financière internationale, cet appui « tient compte de la fragilité du pays et vise à catalyser des financements des donateurs et à renforcer la coordination, tout en contribuant au redressement et aux efforts de réforme des autorités ». 

 

 

 

 

Kevin Bozizé arrêté pour non-paiement de frais d’hôtel à Bangui.


François Bozizé dans le bureau présidentiel. remarquez c

 

François et Kévin Bozizé dans le bureau présidentiel

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 09 Novembre 2012 14:34

 

Kevin Bozizé, l’un des fils du Président centrafricain François Bozizé, est depuis le 06 novembre 2012 en détention surveillée à la Section des Recherches et d’investigations (SRI) à Bangui. Il a été arrêté sur instruction de son père le Chef de l’Etat,pour n’avoir pas payé la facture de 7 000 000 FCFA (environs 10, 7 milles euros) à l’Hôtel Ledger Plazza à Bangui.  

 

Mécontent, son géniteur le Président de la République a donné le feu vert pour son arrestation. Il croupit pour l’instant derrière les barreaux de la prison de la SRI à Bangui. 

 

Selon des sources concordantes, plusieurs personnalités civiles et militaires centrafricaines ont également leurs noms dans le compte débiteur de Ledger Plazza. Le Chef de l’Etat centrafricain enjoint également ceux-ci de s’acquitter de leurs obligations dans un délai raisonnable. 

 

Pour rappel, le directeur commercial de l’Hôtel Ledger Plazza a également été écroué à la SRI suite à ces histoires de dettes multiples. Il a été arrêté au motif de la forte présomption de complicité qui avait pesé au départ sur sa personne dans cette affaire. Il a recouvré sa liberté.  

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 20:10

 

 

 

 


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Radio Ndéké Luka Jeudi, 08 Novembre 2012 14:41

 

2 des 3 ex-combattants de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) du village Ngrévaye (nord) se sont lancés ces derniers temps dans l’agriculture et le petit élevage. Ils ont à cet effet investi de manière positive les kits issus de leur Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR).


Dans une dépêche diffusée ce 7 novembre 2012 par le correspondant de Radio Ndeke Luka, un des 2 démobilisés cultive 2 hectares : 1 en coton et 1 en arachides. A côté de cette activité champêtre, ce dernier s’occupe aussi du petit élevage avant de regagner le rang des Forces Armées Centrafricaines (FACA).


Les chiffres sont plutôt parlant chez le 2ème démobilisé père de 7 enfants. Il cultive également 2 hectares dont 1 en coton et 1 autre pour divers produits agricoles. Le champ du coton de cet ex-combattant a donné du travail à la population au moment du sarclage. Il dispose aussi d’un petit élevage, 10 porcs et 15 poulets, a indiqué le correspondant.


Le démobilisé espère gagner une somme de 2 500 000 francs CFA, confiant dans le bon entretien de ses champs. Il affirme en tant qu’ancien rebelle, il ne pas subit pas la stigmatisation de la part des populations de son village, a t-il conclut.


Plus de 2000 ex-combattants de l’APRD ont été désarmés, démobilisés et réinsérés dans l’Ouham Péndé et la Nana Gribizi (nord). Un projet piloté par le gouvernement centrafricain en partenariat avec ses bailleurs de fonds. La dernière phase des opérations concernera entre autres les anciens combattants de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) opérant dans le nord et nord-est du pays. 

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 16:40

 

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Mercredi, 07 Novembre 2012 14:14

 

La commercialisation des produits agricoles reste un défi majeur pour les agriculteurs de l’Ouham Péndé (nord).


La dégradation très avancée des routes dans cette préfecture centrafricaine constitue l’une des principales difficultés liées au non écoulement des produits agricoles de cette région. Les villes de Ngaoundaye, Bocaranga et Paoua dans l’Ouham Péndé sont les principales villes touchées par la mévente des produits agricoles de l’année en cours.


Les agriculteurs de l’Ouham Péndé se plaignent du fait que leurs clients habituels ne veulent plus se rendre chez eux. En plus de cela, certains propriétaires de véhicules refusent d’emprunter les axes. C’est une situation qui contraint les agriculteurs de cette localité à vendre leurs produits à bas prix, rapporte notre correspondant.


Béatrice, une commerçante du village Bétoko rencontrée par notre correspondant à Bozoum, a expliqué qu’elle seule dispose de plus d’une quarantaine de sacs. Elle vend une cuvette d’arachides à 3000 FCFA (soit environ 4.615 euros). Une vente dont elle ne tire pas grand profit, signale le correspondant.


Pour attirer l’attention de quelques passants sur leurs produits, les agriculteurs des villes suscitées étalent pour la circonstance aux abords des routes les fruits de leurs récoltes tels le maïs, les arachides, le haricots, le manioc, le sésame, ajoute le correspondant. Pour les commerçants, c’est la dégradation des routes qui ne leur permet pas d’accéder aux produits agricoles vendus dans la zone cette année.


Les agriculteurs de l’Ouham et les commerçants qui achètent les produits agricoles dans cette Préfecture lancent un appel au gouvernement de procéder à la réhabilitation de ces pistes rurales. Ils émettent également un vœu au Gouvernement de leur trouver un marché afin qu’ils puissent évacuer leurs produits, vu qu’ils sont actuellement en proie au découragement. Découragement qui pourra se répercuter sur la production agricole de l’année prochaine.

 


 

NDLR : Sert-il à quelque chose de lancer des appels à un gouvernement totalement démissionnaire depuis longtemps et qui laisse même se détériorer les principaux axes de la capitale ? L’état pitoyable de l’avenue des martyrs qui passe sous les fenêtres même du pseudo premier ministre Faustin Touadéra en dit long sur cet abandon du pays.

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 02:35

 

 

 

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Emile Gros Nakombo et Martin Ziguélé en ligne de mire


Incapable de mettre en œuvre une gouvernance pouvant assurer l’autosuffisance alimentaire à la population, le pouvoir moribond de Bozizé est d’en train de réprimer arbitrairement et férocement la population de Sosso-Nakombo. De graves événements se déroulent en effet depuis quelques jours dans le plus grand silence et la plus grande ignorance des Centrafricains dans la localité de Sosso Nakombo dans la préfecture de la Mambéré-Kadéi, chef-lieu Berbérati. Considéré comme la localité qui a opposé la résistance la plus farouche avant pendant et après les élections législatives et présidentielles de 2011, la localité de Sosso Nakombo et sa population avait donné énormément du fil à retordre à la bozizie et au KNK à la veille des mêmes élections de 2011.


C’est ainsi que malgré la mort de Blaise Nakombo frère cadet du candidat du RDC Emile Gros Ramond Nakombo et l'annulation du vote au profit de Dimbélé et le cousin germain de Blaise, Albert Nakombo fabriqué de toutes pièces et monté contre sa propre famille la bozizie n’a pas pu soumettre la population. Un commandant de brigade de gendarmerie et des gendarmes, ont été tabassés et déshabillés par Hubert Nakombo, un neveu d’Emile Gros Nakombo.


Les gendarmes de Nakombo l'ont arrêté et tabassé à mort ainsi qu’un adjoint au Maire Lambert Yenguessé. Les deux se trouvent encore présentement à l'hôpital de Berberati et d’autres arrestations se poursuivent encore tel dans une vendetta. C'est de l'arbitraire pur et simple de la part du pouvoir bozizéen et un véritable règlement de compte planifié, ce qui a l’inconvénient d’accroître la tension et la colère des populations du coin. Les autorités ont dû demander un renfort de Nola, Dédé, Bamba et Berberati pour tenter de contenir la situation sinon il y aurait eu un début de troubles dans tout le pays car selon nos informations, d'autres régions se prépareraient également à se soulever.


Tout serait parti d'une convocation de la gendarmerie remise à Gency Nakombo par un gendarme pour son cousin Hubert Nakombo qui n'aurait pas daigné répondre prétextant à juste titre que son cousin n'était pas habilité à transmettre des convocations. En réalité, le pouvoir attendait de pareils incidents pour tenter de mater la population de la zone qui est selon lui la seule à pouvoir tenir tête au KNK à chaque événement. N'ayant pas pu mettre la main sur Emile Gros Nakombo, c’est donc cette population qui doit trinquer. Plusieurs véhicules bourrés de militaires viennent d’être acheminés sur les lieus afin d’écraser sans pitié toute velléité insurrectionnelle.


Des instructions auraient clairement données dans ce but. Les cibles de cette opération sont dans un premier temps Emile Gros Nakombo dans la région de Sosso-Nakombo puis Martin Ziguélé dans un second temps également dans sa région de Paoua-Bocaranga. Toujours selon les informations parvenues à la rédaction, d’après les stratèges de la bozizie, ce sont ces deux personnalités qui représenteraient le plus gros danger sur le chemin de la succession à son père de Francis Bozizé et aussi pour le pouvoir de Bozizé père qui est à la recherche du meilleur casting pour modifier la constitution afin de se représenter. Certains autour de Bozizé sont mêmes carrément partisans d’une solution finale pour Emile Gros Raymond Nakombo et Martin Ziguélé consistant à infiltrer leurs proche entourage pour les empoisonner ou à opérer des attaques en pleine ville ou lorsqu’ils sont en voyage en province ou à simuler des vols à mains armées pour les liquider et mettre cela sur le compte des bandits de grand chemin ou tueurs à gage.


Au sujet d’Emile Gros Raymond Nakombo, plusieurs missions punitives avaient déjà été envoyées en vain au cours du dernier trimestre de 2011 et au début de l'année 2012 à sa recherche car le pouvoir bozizéen est très intrigué par son silence depuis les élections de 2011. Toujours d’après nos informations, la mission punitive de 2011 était conduite par un ex-gendarme dénommé Jean Marie Moudagna alias Dicker qui a travaillé avec le tristement célèbre colonel Jean-Claude Mansion, rappelé au service pour les basses besognes et neuf (9) militaires en civil qui s’étaient rendus à Douala aux trousses de Nakombo.


Selon nos investigations, ce commando était descendu dans plusieurs hôtels de la capitale économique du Cameroun (Hôtel OUBANGUI, Hôtel LUMIERE et hôtel DOUALA-BAR à AKWA. De fortes sommes avaient mêmes été mises en jeu et proposées à tout Centrafricain KNK du consulat de Douala qui dénicherait Emile Gros Raymond Nakombo. Celui-ci, heureusement pour lui, était fréquemment en déplacement et son entourage hermétiquement fermé. En 2012 une autre mission s’était encore rendue à Douala en vain. Centrafrique-Presse a même dénoncé récemment dans une de ses parutions, les activités sur Douala de l’un de ces commandos à la recherche frénétique des réfugiés centrafricains dans cette ville. Un responsable camerounais des droits de l'homme s'en était ému et avait appelé l'attention des autorités camerounaises sur cette inadmissible chasse à l'homme de la part de la bozizie.


La rédaction

 

 

 

 

 

Sosso Nakombo secouée par un renfort des FACA


Radio Ndéké Luka Samedi, 03 Novembre 2012 12:37


L’intervention, le 2 novembre 2012, d’un renfort des Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans la commune de Sosso-Nakombo (ouest), a perturbé la quiétude de la population. Un renfort pour ramener le calme suite à une altercation, la veille, entre les éléments de la gendarmerie et une grande famille de la localité.


Il s’agit d’une bagarre rangée liée à une incompréhension au sujet d’une convocation adressée à une tierce personne. Des cas d’arrestation ont même été signalés.


Au sujet de l’intervention proprement dite, le correspondant de Radio Ndeke Luka a indiqué que la majeure partie de la population s’est enfuie dans la brousse, après que ces éléments aient tiré plusieurs coups de feu.


Il a fallu la médiation d’un député suppléant de la région pour que la vie reprenne son cours normal. Toutefois, les habitants de Sosso-Nakombo ont dénoncé le comportement des éléments de la maréchaussée qui ne cessent de les racketter, voire piller les ressources minières de leur région.  

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