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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:11

 

 

bria

 

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 26 Février 2011 14:18

Les Forces armées centrafricaines ont infligé de lourdes pertes aux rebelles de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) dans leur fief  de Yangou Drondjia, située à 130 km de la ville de Bria sur l’axe Ndélé. Ceci dans le cadre d’une opération de sécurisation déclenchée dans la nuit du jeudi 24 février 2011, selon des sources militaires.

En effet, le Haut commandement de l’Armée à Bria, a confié au correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville, que les FACA ont mené une attaque surprise, avec une puissante force frappe, « supérieure à celle de l’ennemi ».

De lourdes pertes matérielles ont été enregistrées dans les rangs de la CPJP. Plusieurs armes de guerres et de chasse de tous calibres, un poste récepteur, un émetteur radio, un téléphone satellitaire, 4 fûts de 200 litres de carburant et deux véhicules volés à des particuliers ont été récupérés par les FACA.

Radio Ndeke Luka ne dispose pas pour le moment d’un bilan précis sur les pertes en vies humaines. Mais tous les témoins interrogés sont unanimes à parler de « débandade généralisée au sein du mouvement rebelle ».

De retour dans leur base à Bria, les éléments des FACA ont été accueillis en héros par la population. Cette attaque est intervenue après un accrochage il y a quelques jours, opposant entre eux des éléments de la CPJP. Bilan, 7 morts.

Cet accrochage du 24 février est le second opposant les éléments de la CPJP aux FACA en quelques jours. Le précédent remonte au 7 février dernier. L’accrochage s’était déroulé  aux environs des villages de Bagawa et de Gbégbé situés à 47 et 50 kilomètres de la ville de Bria.

 

NDLR : Ce n'est pas en affichant un tel triomphalisme que les Faca vont résoudre le problème que leur pose cette rébellion qui n'a sans doute pas encore dit son dernier mot. Maintenant que le processus électoral dans le pays n'a accouché que d'une mascarade et par l'entrée fracassante de la famille Bozizé à l'Assemblée nationale, la situation politique est retournée à la case départ donc ce triomphalisme est déplacé.   

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 18:10

 

 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 25 Février 2011 13:56

 

Depuis une semaine, c’est l’effervescence à Nola (ouest de la RCA). Depuis qu’un jeune homme a découvert une pépite de diamant en plein centre-ville, c’est la ruée sur le site et un chantier d’exploitation de diamant est désormais ouvert et opérationnel. Une information confirmée ce vendredi 25 février 2011, par le correspondant de Radio Ndeke Luka à Nola.

 

Les autorités pour leur part veulent appliquer les dispositions du code minier centrafricain, en son article 90. Elles entendent interdire cette mine à ciel ouvert, qui plus est, au milieu de la ville, pour éviter « des troubles à l’ordre public ». Du coup, ce sont les artisans miniers qui s’insurgent de leur côté et brandissent l’inactivité que cela entrainerait ainsi que les conséquences pour leur survie quotidien. L’appât du gain est plus fort. Mais comment accepter que la ville soit perturbée par un chantier où l’on creuse et où on amoncelle du sable sans se soucier de l’environnement et des risques de pollution. Sans compter qu’une mine de diamant attire toujours une faune interlope.

 

La ville de Nola est par excellence une zone diamantifère. Les populations préfèrent s’adonner à la recherche du précieux minerai et ont abandonné l’agriculture jugée moins rentable. Cette situation a provoqué au cours des derniers mois la résurgence de la malnutrition des enfants dans la région. Les centres de santé ont compté de nombreux décès dans cette tranche vulnérable de la population.

 


 

Les commerçants de Bria contre la hausse des impôts

 

Vendredi,25 Février 2011 14:06 

 

Les opérateurs économiques de Bria (est du pays) s’insurgent ce vendredi 25 février 2011, contre la loi de finances 2011 qui a revu à la hausse les impôts et taxes à payer. Ils accusent le ministère du budget de n’avoir jamais organisé une campagne préalable de sensibilisation sur cette loi désormais en vigueur. Celle-ci fixe le montant annuel des impôts à payer par les commerçants, à 12% du chiffre d’affaires. Pour tous les concernés, ce mode de calcul décidé sans concertation préalable revient à doubler le montant des sommes naguère payées.

 

Plusieurs commerçants de Bria interrogés par le correspondant de Radio Ndeke Luka, expliquent que « les conditions sécuritaires dans cette ville ne favorisent pas la mise en route de ces nouvelles dispositions financières ». Déjà que selon eux, les affaires ne marchent plus et ils enregistrent « une baisse croissante des chiffres d’affaires ».

 

La région de Bria a toujours été secouée par de récurrentes attaques rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) de Charles Massi et ceux de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de l’ougandais Joseph Koni.

 

Ces attaques ont provoqué un afflux massif des populations périphériques vers le centre-ville. Ceci occasionne une montée de chômage et la hausse du prix des denrées alimentaires.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 01:13

 

 

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International Crisis Group (Brussels)

24 Février 2011

Communiqué de presse

 

Le changement en République centrafricaine est une espèce fugace.

Les élections tant attendues, et désormais presque achevées, ne marqueront pas le début d’une nouvelle et brillante ère politique comme certains l’avaient espéré. Le président François Bozizé, ancien chef d’état-major des armées qui a pris le pouvoir par la force en 2003, devrait le conserver pour les cinq ans à venir. Il est donc temps de se pencher à nouveau sur les problèmes quotidiens et concrets de la Centrafrique, et sur les solutions qui pourraient leur être apportées.

Dans la région éloignée du Nord-est, des miliciens armés tirent profit de l’exploitation des diamants et dominent le populations alentours. Cela fera bientôt quatre ans que ces anciens rebelles, banalement prénommés l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), ont signé la paix avec Bozizé.

Ils avaient fini par réaliser, à l’époque, que leurs chances de s’emparer du pouvoir étaient quasi nulles, notamment en raison du soutien français aux troupes gouvernementales. Mais ils ont depuis lors refusé de rendre leurs armes : la vie en RCA s’avère être infiniment plus lucrative avec un AK-47 en bandoulière.

Sam Ouandja, près de la frontière avec le Soudan, est un village dont l’exploitation des diamants est l’unique raison d’être. En 2006, les rebelles en ont pris le contrôle et ne l’ont pas lâché depuis.

Quelques villageois vivent des subsides de leur ferme ou du commerce de produits  achetés au Soudan, mais la plupart en sont venus à creuser dans l’espoir de mettre la main sur un joyau. Officiellement les miliciens de l’UFDR assurent leur sécurité. C’est vrai, ils n’hésitent pas à affronter les braconniers soudanais lourdement armés, et l’année dernière ils ont pourchassé un groupe de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) du sanguinaire Joseph Kony qui s’était aventuré sur leurs terres, tuant et kidnappant au passage. Mais les miliciens de l’UFDR ne sont pas des saints non plus, loin de là.

Exhibant leurs fusils comme moyen de persuasion, ils extorquent argent et diamants aux creuseurs et aux négociants, obligeant les mineurs qui ont mis la main sur un bon filon à leur céder la place. Après avoir pris le contrôle du site, ils paient leurs propres creuseurs, suffisamment pour les maintenir en vie, mais guère plus, et vendent les précieuses petites pierres à des acheteurs dans le village, empochant ainsi un coquet profit.

Les quelques négociants qui détiennent un permis envoient leurs diamants par avion à Bangui, d’où ils sont revendus en Belgique, Israël, ou à Dubaï. Mais d’autres diamants passent illégalement la frontière, direction Nyala au Darfour.

S’agit-il de diamants du sang ? Techniquement non. Le Processus de Kimberley est le club bien intentionné des pays (dont la RCA) producteurs et acheteurs de diamants,  des diamantaires et des ONG qui œuvrent de concert pour s’assurer que le marché international du diamant soit « clean », qu’il  n’absorbe pas des diamants dont la vente finance des conflits internes, comme au Liberia et en Sierra Leone dans les années 90. Le Processus de Kimberley définit les diamants de conflits comme ceux utilisés par des rebelles « pour financer les conflits qui visent à renverser des gouvernement légitimes ». L’UFDR ne revendique plus cet objectif. Ses diamants sont donc lavés de tout soupçon.

Mais l’UFDR n’a pas pour autant abandonné le maquis. Au contraire, le groupe est au centre de plusieurs interminables conflits interethniques.

A l’origine, déjà, la plupart des miliciens insatisfaits de l’UFDR appartenaient à la tribu Gula. Le temps passant, les Gula ont recruté de plus en plus des leurs, poussant les autres tribus dehors, chassant notamment les Runga des mines de diamants en 2008. Ces derniers ont donc formé leur propre milice, la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP). En 2009, le meurtre d’un garçon de l’ethnie Kara a déclenché des violences entre Gula et Kara qui firent 27 morts.

L’année dernière, des ministres ont invité les différents groupes ethniques du Nord-est à une cérémonie de réconciliation. Mais les peurs mutuelles et les suspicions sont profondes. Elles perdureront tant que l’UFDR pourra diriger les autres groupes du bout de son fusil et profiter illégalement des pierres de Sam Ouandja.

Pour que le Processus de Kimberley sauvegarde sa réputation et contribue à améliorer la vie des mineurs, il devrait se pencher de plus près sur le cas l’UFDR et la CPJP. La dernière est également accusée de banditisme dans les zones diamantifères de l’Est.

Il revient au gouvernement, cependant, de reconnaître la gravité de la situation. Il devrait agir au plus vite pour empêcher les rebelles d’écouler leurs diamants par les canaux légaux, formaliser les filières d’exploitation artisanales et s’assurer que les creuseurs gagnent un salaire décent dans des conditions dignes.

Les bailleurs ont aussi un rôle à jouer dans le renforcement des fragiles institutions de l’Etat. Les autorités minières ont désespérément besoin d’un soutien technique et financier afin de maximiser les recettes de l’Etat.

Maintenant que la fièvre des élections est presque retombée, il est temps pour les leaders politiques centrafricains de s’atteler aux vrais défis que sont l’insécurité chronique et la pauvreté écrasante. L’amélioration de la gouvernance du secteur minier constitue un jalon essentiel dans ce processus, afin de s’assurer que l’exploitation des diamants soit source de développement, non de violence.

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 17:14

 

 

RCA

 

Fermeture de la police de Berberati et évasion des détenus

Radio Ndéké Luka Jeudi, 24 Février 2011 14:02

Le commissariat de la police de la ville de Berberati est fermé et tous les détenus se sont évadés. Tout est parti d’une descente dans les locaux du commissariat, d’éléments de la gendarmerie territoriale de la ville qui ont transporté tous les dossiers dans leurs services. Les faits se sont déroulés dans la matinée du mercredi 23 février 2011.

Les gendarmes étaient venus procéder à l’interpellation du commissaire adjoint, Rufin Kenga Maltam. Ce dernier refusait de déférer à une convocation de la brigade de gendarmerie de Berberati dans une affaire l’opposant au Commissaire, son supérieur.

Les prisonniers ont profité du tumulte pour se disperser tous dans la nature. A présent, les gendarmes ont transféré tous les dossiers de la police dans leurs propres locaux et condamné les portes du commissariat de police. Les populations de la ville de Berberati vivent dans une psychose totale à cause de l’incident et des menaces que font peser les évadés.  Quant à l’adjoint du commissaire interpellé, il a été libéré par les gendarmes après quelques heures de garde à vue. On ignore encore quelle suite sera donnée à cette affaire.

 

La crise libyenne provoque l’annulation des vols Afriqiya à Bangui

Radio Ndéké Luka Jeudi, 24 Février 2011 14:01

Les vols de la compagnie aérienne libyenne Afriqiya en partance ou en provenance de Bangui sont suspendus depuis mercredi 23 février 2011. La crise politique qui secoue ces derniers temps Tripoli en est la principale cause.

L’information a été confirmée à Radio Ndeke Luka par le Chef d’agence de la compagnie libyenne à Bangui. Pour preuve, précise un des responsables, « le vol du mercredi a été annulé sur instructions de la compagnie Afriqiya de Tripoli, seul point de transit de tous les vols ». L’agence a suspendu la vente de billets jusqu’à nouvel ordre. Le prochain vol est prévu pour dimanche et tout dépend de l’évolution de la situation politique à Tripoli ».

Une crise politique secoue la Libye depuis une dizaine de jours marquée par des manifestations dans plusieurs villes du pays pour exiger le départ du pouvoir du président Mouammar Khadafi totalisant 42 ans de règne.

Ces manifestations sont soldées par de répressions sanglantes. Selon les ONG des Droits de l’homme, le bilan actuel est de plus de 600 morts. A Bangui les populations s’interrogent et attendent du gouvernement centrafricain qu’il prenne des mesures pour procéder à l’évacuation de ses ressortissants

 

Peu de taxis et bus à Bangui en raison de la hausse des taxes

Radio Ndéké Luka Jeudi, 24 Février 2011 14:01

L’augmentation du prix des impôts a conduit certains propriétaires de taxis et de bus à retirer leurs véhicules de la circulation depuis quelques jours dans la ville de Bangui. La raison est la hausse des taxes à payer décidée il y a quelques jours par le ministère des Finances.

Interrogé par Radio Ndeke Luka, Abel GUERET MAYANGA, secrétaire éducation ouvrière et de formation du Syndicat des Conducteurs Receveurs des Taxis et Bus, trouve cette hausse excessive. « Auparavant les impôts sur les bus étaient à 400.000 FCFA et les taxis à 200.000 FCFA de taxe annuelle. Mais avec les nouveaux taxes, les bus sont passés à 500.000 F et les taxis à 419.000 FCFA », a-t-il indiqué à RNL.

« L’Etat des routes dans la ville de Bangui avec ses nouveaux prix ne peut pas nous permettre l’exploitation de ces véhicules, car nous enregistrons de grandes pertes », a-t-il précisé.

Le syndicat demande à cet effet l’ouverture de pourparlers avec les autorités administratives pour une solution rapide « à ce problème qui risque d’affecter plusieurs ménages » a conclut Albert GUERET MAYANGA

Ce fait répercute déjà sur les fonctionnaires de l’Etat et quelques habitants de la ville de Bangui. Ils éprouvent des difficultés plus grandes pour se rendre le plus rapidement possible  à leur lieu de travail.

 

Centrafrique : Les Etats- Unis s’intéressent au tourisme

Ai- Rca- Jeudi, 24 Février 2011 11:15  - "Je m'intéresse beaucoup aux questions liées au tourisme. C’’est un secteur très important pour l’économie centrafricaine ", a déclaré le  23 février  l'ambassadeur des Etats- Unis  Lawrence Wohlers au sortir d’une  l'audience avec la Ministre du développement du tourisme.

 "A Bayanga où j’étais il y a de cela un mois, j’ai visité  le parc implanté dans cette  très belle région. J’avoue que j'étais très impressionné et cela montre qu'il y a une énorme potentialité " a dit l'ambassadeur des Etats Unis.

Pour M Wohlers, après les élections en Centrafrique, l'ambassade des Etats- Unis attend de voir quelle sera la nouvelle politique du gouvernement dans ce domaine afin d’apporter son appui.

"M Wohlers est venu pour qu'on essaie de voir ensemble dans quelle mesure  l'ambassade de Etats Unis d'Amérique pourrait appuyer le département du tourisme", a fait savoir la Ministre du développement du tourisme, Solange Pagonendji Ndakala, avant d'évoquer le deuxième aspect de leur discussion qui était axé sur "la formation et l'encadrement des artisans centrafricains ».

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : Cet ambassadeur se fait beaucoup d’illusion sur la réelle volonté du régime de Bozizé de développer ce pays en faisant autre chose que de la prédation systématique des ressources du pays. La politique anti-nationale de Bozizé doublée de sa paranoïa qui lui fait prendre systématiquement pour des mercenaires venus faire un coup d’Etat les touristes et autres chasseurs professionnels qui se rendent en RCA pour le safari chasse est totalement dissuasive pour le développement du tourisme.  

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 00:16

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 22 Février 2011 15:11

Le gouvernement centrafricain vient de prendre en compte la préoccupation sécuritaire de la population de la ville de Birao. Un détachement militaire d’environ 300 hommes vient d’être envoyé dans cette ville stratégique de l’extrême nord-est de la Centrafrique.

Selon des sources militaires, ces hommes auront pour mission la sécurisation de la ville et le renforcement de la position de quelques centaines de soldats de la région militaire de la Vakaga, en poste à Birao.

Le 14 février dernier, la population de Birao a manifesté son inquiétude à l’annonce du retrait des éléments de l’armée tchadienne. Cette force tchadienne s’était déployée en renfort aux FACA (Forces armées centrafricaines) depuis le mois de novembre 2010, pour chasser les rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et ceux du rebelle tchadien Mahmath Nouri, qui avaient attaqué et occupé Birao le 24 novembre dernier.

Le déploiement d’un fort contingent de l’armée centrafricaine est un soulagement pour la population de cette ville, fréquemment victime des attaques à répétition des groupes armés identifiés ou non. Il faut d’ailleurs rappeler qu’en pleine campagne électorale, 2 candidats à la députation membres du MLPC (Mouvement de libération du peuple centrafricain) étaient tombés dans une embuscade tendue par les éléments rebelles de la CPJP dans la région. Ils avaient été battus, dépouillés de leurs biens et leur voiture saisie.

En même temps que l’arrivée de ces renforts pour sécuriser la ville, le gouvernement annonce également l’envoi prochain à Birao de personnel médical qualifié. Le ministère de la Santé publique et de la Population va envoyer dans les prochains jours, une nouvelle équipe pour le fonctionnement de  l’hôpital préfectoral. Suite à l’attaque et à l’occupation de la ville en novembre dernier seuls deux agents étaient restés, un assistant de santé et un assistant accoucheur. Le médecin-chef avait été tué par les rebelles.

 

 

Des relais communautaires pour promouvoir les Droits de l’Homme

Radio Ndéké Luka Lundi, 21 Février 2011 13:54

L’ONG Mercy Corps s’engage  à appuyer l’avancement  des  Droits  de l’homme en Centrafrique. Elle a ouvert ce 21 février 2011 à Bangui, un atelier de formation des cadres des ONG des Droits de l’Homme, sur les techniques de plaidoyer.

L’objectif de la formation est de renforcer les capacités de ces ONG à mener des actions efficaces de plaidoyer en faveur des personnes victimes des différentes violences ou injustices sociales.

Selon Ousmane Kabelet Camara, gestionnaire de projet à Mercy Corps en Centrafrique, l’ONG « entend renforcer la capacité des organisations de défense des Droits de l’Homme afin de les rendre capable d’interagir avec le gouvernement tant au niveau national qu’international ». Pour lui c’est aussi pour « la valorisation des Droits de l’homme, pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens et pour interagir dans le cadre de la bonne gouvernance ».

Durant la formation, les participants seront outillés sur les techniques de recherche et de plaidoyer. Ils auront à l’issu de la formation à produire un travail sur le terrain afin d’avoir et de créer des relais communautaires qui prendront en compte ces questions des droits de l’Homme.

 

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 02:26

 

 

RCA

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 19 Février 2011 13:41

 « A quand la fin de notre calvaire en approvisionnement en eau potable, sommes-nous retournés au lendemain des indépendances ? » Ces interrogations émanent des femmes de Bouar (ouest de la RCA). Elles se plaignent de la qualité d’eau potable qu’elles consomment avec l’ensemble de leur famille. Elles pointent du doigt la Société de Distribution de l’Eau en Centrafrique (SODECA) qui est inopérationnelle dans la ville depuis 6 ans.

Interrogées par Radio Ndeke Luka, ces femmes expliquent que trouver de l’eau potable dans cette localité est « un véritable parcours du combattant ; la situation est liée « au tarissement des points d’eau et des puits ».

Malgré l’installation de quelques forages, « la demande en eau reste pressante.  Nous sommes obligées de consommer l’eau du marigot avec toutes les conséquences que cela entraîne», se lamentent-elles encore.

Le médecin-chef de la ville confirme de son côté que « la consommation des eaux non potables provoque des maladies hydriques, notamment la fièvre typhoïde ».

Pour les responsables de la SODECA, la cessation d’activités de leur usine est du fait la population elle-même. Elle a « procéder à des actes de vandalisme qui ont entraîné la destruction des machines ».

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 00:11

 

 

 

RCA/UE, 8 milliards FCFA pour les routes et la Justice

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 17 Février 2011 14:33

13,5 millions d’euros (environ 8 900 000 000 de francs CFA). C’est le montant de la convention de financement des projets de coopération, signée le 16 février 2011, entre la République Centrafricaine et l’Union Européenne. L’accord s’inscrit dans le cadre du 10ième Fonds Européen de développement (FED).

Cet accord marque l’aboutissement d’un long processus de coopération entamé depuis juin 2008, dans le cadre du 10ème Programme Indicatif National (PIN) de la coopération entre la RCA et l’Union Européenne pour la période 2008-2013.

Selon le ministre d’Etat au Plan, à l’Economie et à la Coopération Internationale, M. Sylvain MALIKO, « le premier projet concerne la réhabilitation des services des secteurs de la Justice et de la Police en RCA pour un montant de 10 millions d’euros, soit près de 6,6 milliards de francs Cfa, destinés au financement de la construction ou de la réhabilitation des infrastructures, notamment les routes ».

Il va contribuer, a ajouté le ministre d’Etat, « à la consolidation de l’Etat de Droit et de la Bonne Gouvernance en République Centrafricaine et est lié aux engagements du Gouvernement à renforcer les Institutions de la République ».

« Une partie de ce financement devrait réaliser les travaux de réhabilitation des Tribunaux de Grande Instance et des Maisons carcérales de Bangui, de Bouar (ouest) et de Bambari (centre-est) ainsi que des Cours d’Appel et des Commissariats de Bouar et de Bambari » a-t-il poursuivi.

 

L’opposition confirme qu’elle n’ira pas au second tour

Ngouandjika votant

Radio Ndéké Luka Jeudi, 17 Février 2011 14:28

Le Collectif des Forces du Changement (CFC) maintient sa décision de retrait du 2ème tour du scrutin des élections législatives en Centrafrique. Elle réitère en même temps son rejet des résultats du double scrutin du 23 janvier publiés par la Commission Electorale Indépendante (CEI). C’est la substance d’une conférence de presse animée jeudi 17 février 2011, par le CFC à Bangui, suite à l’annonce mardi, de la décision de boycotter les législatives.

Dans une déclaration liminaire, lue par Louis Pierre Gamba, chef de file, le CFC dit condamner « les règlements de compte, arrestations, assignations à résidence, de fait et tracasseries dont sont victimes ses membres ». Aussi, Gamba exige « la libération d’Apollinaire Mbessa, militant et candidat aux législatives du Rassemblement démocratique Centrafricain (RDC) à Dédé-Mokoba (ouest), arrêté le 31 janvier à Berberati (ouest) et accusé injustement de détention frauduleuse de cartes d’électeurs ».

Le CFC demande en outre « la cessation des poursuites judiciaires » à l’encontre de Maître Blaise Fleury Hotto, secrétaire du RDC, suite à sa démission de la CEI. Evoquant l’interdiction de sortie du pays notifiée à Nicolas Tiangaye porte-parole du CFC et de Jean Michel Mandaba, secrétaire général du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), le CFC exige « la restauration de la liberté de circulation des opposants ».

Suite à cette position du CFC  de se retirer du processus électoral, la CEI par la voix de son rapporteur général, Rigobert Vondo, a affirmé mercredi que « le vote est libre et son institution poursuivra sa mission jusqu’à son terme ».

Une réaction presque similaire à celle de la majorité présidentielle, qui a mentionné par la voix du ministre Fidèle Gouandjika que « le parti au pouvoir et ses alliés restent sereins et iront, avec ou sans l’opposition, à ces élections législatives ».

Quelques  grosses pointures de l’opposition à annoncer leur retrait de ce processus sont Ange Félix Patassé ancien chef d’Etat candidat indépendant, Martin Ziguélé du MLPC, Emile Gros Nakombo du RDC, tous candidats malheureux déboutés en justice après leur recours en annulation de ces élections.

Ces élections ont été remportées au 1er tour par le président sortant François Bozizé du KNK, avec 64,37% et 26 députés sur 105.

 

L’hôpital de Birao privé de tout  

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 17 Février 2011 14:32

L’hôpital préfectoral de Birao (nord du pays) n’a plus la possibilité de répondre efficacement aux besoins sanitaires des habitants de cette ville en proie à l’insécurité. Pour l’ensemble du service, on compte un infirmier assistant, un assistante accoucheuse, deux majors des Forces armées centrafricaines (FACA) avec un stock insignifiant de produits pharmaceutiques.

Cette information est confirmée ce jeudi 17 février 2011, par Mahamath Doungouss, infirmier assistant intérimaire du médecin chef interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville.

L’hôpital, en plus de ce « manque du personnel soignant qualifié, déclare Doungouss, ne dispose pas d’un médecin chef, ni d’un chirurgien, ni d’une sage-femme accoucheuse ».

Cette situation découle, explique-t-il, « de la dernière occupation de la ville en novembre 2010, par les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), et ceux du tchadien Mahmath Nouri avant d’être chassés par l’armée régulière de Centrafrique et du Tchad ».

« La population est plus exposée pour l’instant au plan sanitaire », ajoute l’intérimaire, avec l’unique ONG humanitaire internationale, Comité d’Aide Médical (CAM), qui a déjà « fermé tous les points de santé, par manque de médicaments ». Doungouss conclut que le regard de ces habitants en détresse est désormais tourné vers le gouvernement pour « un appui en plateau technique et personnel qualifié ».

 

 

Des bouchers sans boeufs à Berberati

 

pousseur de viande Bangui

Radio Ndéké Luka Jeudi, 17 Février 2011 14:31

La population de Berberati (ouest de Centrafrique) peine à s’alimenter depuis le mercredi 16 février 2011 en viande de bœuf et se rabat sur les viandes boucanées. Du coup les prix pratiqués pour cette denrée très prisée sont passés de 1500 francs (environ 2,28 euros) à plus de 2000 francs CFA (environ 3,04 euros). La ville est d’ailleurs presque au bord de la pénurie.

Cette situation a mis en colère les bouchers du marché de Berberati. Selon Gilbert Manéoule, interrogé par Radio Ndeke Luka, « les patentes qu’ils payent à l’Etat centrafricain ne servent à rien », du moment où, indique-t-il, « il est difficile de trouver les bœufs pour la consommation de la population ».

Pour Mathieu Tossidé chef du secteur élevage explique de son côté que « la ville de Berberati ne dispose pas des marchands de bétail. L’approvisionnement n’est possible que de manière occasionnelle avec le passage de certains éleveurs dans la ville ».

Berberati a toujours été une zone où les activités minières occupent une place prépondérante. Elle est souvent confrontée à des pénuries de denrées alimentaires. Pour preuve entre 2009 et 2010, plus d’une centaine d’enfants souffraient de Kwashiorkor, et on a enregistré des morts.

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 13:21

 

 

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Bangui 15 fév 2011 (C.A.P) - Il y a quelques jours, l’état-major des Faca a annoncé avoir tué sept rebelles de la CPJP dans les environs de Bria et récupéré beaucoup d’armement. Selon des informations d’une source proche du Conseil National de la Résistance (CNR) - plateforme rassemblant plusieurs mouvements de rébellion armée dont le porte-parole est l’ex ambassadeur Christophe Gazam Betty – les personnes qui ont été tuées dans la localité de Yérembou n’étaient en réalité que des délateurs recrutés et payés par Francis Bozizé dans les zones diamantifères de Bria mais accusés ces derniers temps d’être devenus des complices de la rébellion.

Toujours d’après notre source qui a requis l’anonymat, l’armée tchadienne qui était massivement intervenue à Birao fin novembre dernier après sa brève occupation par une fraction de la rébellion de la CPJP, se serait enfin retirée de cette ville de l’extrême Nord Est de la RCA.

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 16:00

 

 

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(MISNA) 11/2/2011   16.38 - De nouveaux combats entre militaires et rebelles de la Cpjp (Convention des patriotes pour la justice et la paix) auraient causé sept victimes, indiquent des sources de l'armée, précisant que les violences se sont vérifiées entre mardi et mercredi à Bria (Nord-est).

La Cpjp est l'un des rares mouvements rebelles à n'avoir jamais souscrit à un accord de paix avec le régime. Pourtant, l'opinion publique centrafricaine se montre plus intéressée aux polémiques relatives aux résultats de la dernière présidentielle qui, bien que la Cour constitutionnelle ne les ait toujours pas validés, confèrent la victoire au chef de l'État sortant, François Bozizé.

Pendant que l'opposition continue de contester la légitimité des résultats diffusés par la commission électorale – qui n'aurait procédé au dépouillement que de 75% du total des suffrages exprimés –, trois employés de l'organisme ont été arrêtés à Boganda (Sud) : ils sont accusés d'avoir manipulé les résultats des élections présidentielles et législatives du 23 janvier dernier.

 

 

 

Pénurie du sucre à Bouar pour impôts non payés

Radio Ndéké Luka Lundi, 14 Février 2011 13:24

La population de Bouar est privée depuis plus de 3 semaines du sucre, suite à la hausse du prix de ce produit de première nécessité qui est passé de 900 (environ 1,37 euros) à 1200 francs CFA (environ 1,82 euros) le paquet pesant un kilogramme.

La principale raison de cette pénurie, confirmée ce lundi 14 février 2011, par Vivien Kondo Tene, est que « son unique dépôt agréé qu’est la Centrafricaine du transport et des commerces (CENTRACO), n’a pas encore déclaré son chiffre d’affaires relatif aux lois de finances de l’année en cours ». Une situation précise-t-il, qui « va bientôt être décantée ».

Même son de cloche pour, Saint Clair Tongbo chef principal des impôts de la localité qui estime que « plus la pénurie perdure, plus la population en souffre ». Il faut signaler qu’une loi centrafricaine interdit toute importation frauduleuse du sucre étranger sur le territoire national.

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 14:00

 

 

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BANGUI - AFP / 11 février 2011 11h41 - Sept rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), qui n'a jamais signé les accords de paix, ont été tués lors d'affrontements avec l'armée à Bria, dans l'est de la Centrafrique, a-t-on appris vendredi de source militaire.

"Les combats ont été violents et ont fait sept tués dans les rangs ennemis (rebelles)" de la rébellion mardi et mercredi, a affirmé une source du Haut commandement militaire à Bangui, sous couvert de l'anonymat.

Selon elle, "les éléments des FACA (Forces armées centrafricaines) basés à Bria ont été informées de l'imminence d'une attaque de la CPJP contre Bria ou ses zones périphériques et ont entrepris de manoeuvrer sur l'axe Bria/Yalinga. C'est ainsi qu'ils sont tombés sur les éléments de la CPJP à deux reprises à une cinquantaine de kilomètres de Bria".

"Une importante quantité d'armes a aussi été récupérée par les FACA", a ajouté cette source.

Ces combats surviennent alors que les résultats des élections présidentielle et législatives du 23 janvier, qui donnent le président François Bozizé, grand vainqueur, n'ont pas encore été validés.

La rébellion de la CPJP avait attaqué et occupé pendant plusieurs jours la ville de Yalinga voisine de Bria au mois d'août 2010, les autorités ainsi qu'une partie de la population avaient alors fui la ville. Yalinga avait ensuite été reprise sans combat par l'armée.

Le 25 novembre, la rébellion avait occupé Birao, principale ville du nord, faisant six morts et des prisonniers dans les rangs des forces gouvernementales.

Birao avait été reprise le 1er décembre grâce notamment à une intervention de l'armée tchadienne. Selon le bilan officiel, ces combats avaient fait 65 morts côté rebelles. L'armée tchadienne est encore stationnée à Birao.

(©)

 

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