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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 01:02

 

 

 

centrafrique psd bozize 0

 

CENTRAFRIQUE

Source : Jeune Afrique

 

Les 24 et 25 novembre à Boali, François Bozizé, le président centrafricain, a convié les députés du parti au pouvoir (le KNK) à débattre de son éventuelle candidature à la présidentielle de 2016. Pour pouvoir briguer un troisième mandat, il envisage de faire modifier par voie parlementaire les articles 24 et 108 de la constitution. Problème: le texte actuel stipule que le nombre et la durée des mandats présidentiels ne sont pas révisables. Pour faire passer la mesure, le pouvoir pourrait en même temps soumettre aux députés d'autres modifications constitutionnelles comme la création d'un Sénat, l'abolition de la peine de mort ou la refonte du code électoral.

 

NDLR : On voit très mal comment Bozizé et ses suppôts pourraient s’y prendre pour modifier la constitution actuelle afin de lui permettre de se représenter en 2016 à l’élection présidentielle car la particularité de l’actuelle constitution est qu’elle exclut totalement le nombre et la durée du mandat présidentiel du champ de toute révision. Les modifications de la constitution envisagées pour la création du Sénat, l’abolition de la peine de mort et la refonte du code électoral ne sauraient être étendues et concerner les articles 24 et 108 qui sont d’une très grande clarté et ne sauraient donner lieu à d’autres interprétations fantaisistes.


Art.24 : Le Président de la République est élu au suffrage universel direct et au scrutin  secret, majoritaire à deux(2) tours.

La durée du mandat du Président de la République est de cinq (5) ans. Le mandat est renouvelable une seule fois.

Art.108 : Sont exclus de la révision : la forme républicaine et laïque de l’Etat ; le nombre et la durée de mandat présidentiels ; les conditions d’éligibilité ; les incompatibilités aux fonctions de Chef de l’Etat ; les droits fondamentaux du citoyen.

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 06:26

 

 

 

Bozizé met les galons de colonel à son fils Francis

 

Bangui, 1er déc (CAP) - 27 généraux pour une armée d’à peine 5.000 hommes, c’est franchement beaucoup trop et ridicule à la fois ! Le prétendu général d’armée autoproclamé François Bozizé Yangouvonda non compris, on comptabilise 27 généraux, peut-être qu’on en oublie, à la tête des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Depuis le 30 novembre 2012 et sauf omission, sept nouveaux généraux  viennent s’ajouter aux 19 précédents, ce qui fait un total 27.

Très complexé vis-à-vis de certains d’entre eux dont il connaît bien le rang qu’ils ont occupé à leur sortie de l’ESFOA, Bozizé pense que la seule façon de les amadouer est de les gâter en étoiles, salaires et bagnoles afin qu’ils ne soient point mécontents de lui et qu’ils soient à l’abri des éventuels coups d’état. Cette politique n’en fait que davantage des généraux d’opérette qui ne font nullement hélas, l’honneur de l’armée nationale.      

Le moins qu’on puisse dire est que pour la plupart, ces étoiles ne sont nullement méritées et ne correspondent à aucun exploit militaire digne de ce nom. Certains promus ont un parcours vraiment atypique et ne réunissent aucun critère ni objectif ni valable pour passer général. Si Bozizé pouvait soigner la troupe comme il le fait pour ces généraux, l’armée centrafricaine serait sauvée.

Pendant que la pluie d’étoiles tombait, on est estomaqué d’apprendre aussi qu’on rapatriait de Kabo les dépouilles de plusieurs soldats, officiers et hommes du rang, qui ont trouvé la mort on ne sait trop pour quelle cause car on n’ose imaginer que c’était pour la RCA. Certaines informations font état de ce que les corps de ces militaires n’auraient pas été remis aux familles mais enterrés dans une fosse commune. On attend le démenti de l’état-major des FACA.

 

GAMBI Antoine, 4*, Général de Corps d’armée

YANGONGO Xavier Sylvestre, 4* Général de Corps d’armée, ancien ministre

BEMAKASSOUI, 3*, Général de Division

NADO Abel, 3* Général de Division, ancien ministre

NGAÏNDIRO Gabriel, 3* Général de Division

DJENGBOT Guillaume Lucien, 3* Général de Division

MOBEBOU François, 2* et 3* Général de Division depuis le 30 novembre 2012

KASSA Aimé, 3* Général de Division

SEREGAZA Dieudonné, 2*

DOLEWAYA, 2*

LAPO Guillaume, 2*Chef d’état-major

KOSSI NGUENEBEM Alphonse, 2* médecin

DIMASSE Paul, 2* ambassadeur en Afrique du Sud

GUITINZIA Romain, 2* médecin, actuel directeur de l’Hôpital Communautaire

DIMBO, 2*retraite

NOYAGA Luc, 2* pilote à la retraite

BOMBAYAKE Ferdinand, 2* ancien DG sécurité présidentielle à la retraite

NDOUGOU Raymond Paul, 2* ancien ministre

OUANDE Jules Bernard, Général de Division ancien ministre

OUEDANE Gaston attaché militaire ambassade Paris

A noter que les généraux appartenant à la 2ème section, c’est à dire comme à la retraite dans l’administration continuent de percevoir 80% de leur solde du temps où ils étaient opérationnels. Dans l’armée, les généraux ne sont pas admis à la retraite.

NGAÏFEÏ Ludovic (a offert à Bozizé vainement sa démission de l’armée à plusieurs reprises)

GAMBOR Gaston,  ancien ministre, membre Haut Conseil Communication

LENGBE Thierry, Commandant ESFOA camp Kassai

SALLE Michel ancien ministre

METINKOUE Thierry Marie, (ancien DG de la Gendarmerie)

MBAY Parfait, ministre

SAMBIA Chrysostome, (DG actuel de la Gendarmerie)

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 20:46

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

FACA drapeau

 

KABO : DES CORPS SANS VIE DES SOLDATS RETROUVÉS ET TRANSFÉRÉS À BANGUI

 

Kabo, 30 novembre (RJDH)– Sept corps des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) ont été retrouvés le jeudi 29 novembre dans la brousse, à 25 kilomètres de la ville de Kabo (nord) et transférés à Bangui. Ces militaires ont été tués lors d’un affrontement les opposant à une bande armée, qui serait les dissidents de la Convention des patriotes pour la justice et la Paix (CPJP), en début de la semaine.

D’après les informations recueillies par le RJDH,  les victimes sont des officiers, des sous-officiers et des hommes de rang. « Nous avons retrouvé le corps du capitaine qui a été enlevé par ces rebelles au moment de l’attaque, ainsi que ceux d’un lieutenant, d’un sergent  et de quatre soldats », a témoigné une source militaire.

Après la découverte, les corps ont été immédiatement transférés à Bangui. Deux éléments des FACA seraient encore portés disparus, à en croire la source.

Depuis plus de deux mois, les villages qui entourent les villes de Kabo font l’objet d’attaques d’hommes armés, basés à quelques kilomètres de la ville de Kabo sur l’axe Batangafo. Cette bande commet des exactions sur la population et des passagers souvent remorqués sur des taxi-motos.

D’après les témoignages recueillis, ce groupe d’hommes armés serait composé des dissidents de la CPJP rénovée qui avait attaqué les villes de Damara et de Sibut au mois de septembre dernier. C’est en attaquant leur position que ces éléments des FACA ont été tués.


 

NDLR : Ce bilan est une véritable hécatombe pour ces soldats des FACA qui ne doivent plus continuer à perdre inutilement la vie pour le pouvoir agonisant de Bozizé. Que dit Francis Bozizé et son état-major ? C’est triste et écoeurant de constater que pendant que ces fils du pays tombent comme des mouches dans l’arrière-pays, Bozizé remet des étoiles de général à Bangui à des officiers pantouflards dont bon nombre ne le méritent nullement. Le nombre pléthorique de généraux de l’armée centrafricaine aujourd’hui n’a aucune justification rationnelle. Cela cache mal la volonté de Bozizé d’acheter l’approbation d’un certain nombre d’officiers de l’armée de ses manœuvres de modification constitutionnelle pour être de nouveau candidat à l’élection présidentielle en 2016.   

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 10:11

 

 

 

flash

 

FACA à Dembia

 

Bangui, 30 nov (CAP) – Des informations confirmées d’une source proche de l’état-major des FACA font état de la mort d’un capitaine tué hier à 15 km de Bouar dans des circonstances non encore élucidées mais certaines sources font état d’une attaque de forces rebelles.

Plusieurs convois et délégations partis de Bangui ont pris la route de la ville de Bouar et commencé à affluer depuis hier en vue de prendre part aux festivités du 1er décembre, date de la proclamation de la République centrafricaine.

Lors de l’attaque mardi dernier par des éléments rebelles à 15 km de Sibut sur le véhicule de Mme Marthe Yangba le Préfet de la Ouaka la blessant grièvement, ceux-ci avaient clairement affirmé leur détermination à empêcher le bon déroulement des festivités du 1er décembre Bouar. 

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 00:49

 

 

 

Bozizé ailleurs

 

RFI mercredi 28 novembre 2012


Quatre militaires ont été tués et un autre grièvement blessé dans une attaque survenue mardi 27 novembre à 15 kilomètres de la ville de Kabo, dans le nord de la Centrafrique. Les assaillants ont également brulé deux véhicules du détachement. Ces hommes auraient d’abord attaqué la base de l’armée et se seraient emparés de quatre véhicules. En dépit de la difficulté d’établir exactement les faits, deux pistes se précisent sur l’identité des assaillants.

Les versions se contredisent à Bangui sur cette nouvelle attaque. On sait seulement que c’est depuis plus de deux mois que la présence de ces hommes est signalée dans cette région.

L’attaque de mardi a eu lieu à 15 kilomètres de Kabo, alors que les éléments de l’armée s’étaient lancés à la poursuite de ce groupe. Les affrontements ont duré près d’une heure à en croire des sources de l’armée. Ils se sont soldés par la mort de quatre militaires et par l’incendie de deux véhicules.

Contactée par RFI, une source proche de l’hôpital de Kabo a affirmé que vu la distance où l’accrochage a eu lieu, il est difficile d’établir un bilan du côté des assaillants. Les corps des quatre militaires tués sont en cours de transfert sur Bangui.

L’armée pointe du doigt les dissidents de la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix. Pour elle, ces hommes seraient en quête d’armes et de munitions. Mais pour la population de Kabo, il pourrait s’agir des dissidents de la rébellion du Front démocratique du peuple centrafricain d’Abdoulaye Miskine.

Cette attaque a provoqué le déplacement de plusieurs personnes vers Kaga-Bandoro et vers Batangafo. Il y a dix jours déjà, des hommes armés ont intercepté des conducteurs de mototaxis qui remorquaient des passagers à 10 kilomètres de la ville de Kabo.

D’après la gendarmerie, une somme de quatre millions de francs CFA avait été emportée par les malfrats. Il s’agirait du même groupe qui pourrait être à l’origine de l’attaque de mardi.

 

 

NDLR : Selon nos informations, c'est bien une fraction de la CPJP, déjà à l'origine de l'attaque du véhicule de la Préfète de la Ouaka Marthe Yangba que certaines sources disent être une autre maîtresse de Bozizé, à 15 km de Sibut le week-end dernier qui a encore attaqué la base des Faca de Kabo-Batangafo. Il ne se passe plus de semaine sans qu'on enregistre des attaques rebelles à l'intérieur du pays. A ce rythme, les Faca vont payer un lourd tribut et la question se pose naturellement de savoir s'ils doivent se faire trouer la peau pour le pouvoir de Bozizé. Ce dernier aurait versé un acompte de 500.000 euros au général Jean-Pierre Perez et sa société de sécurité privée EHC LLC pour sa protection. On parle également du recrutement de 150 mercenaires. Payés à un minimum de 6000 euros par mois si ce sont des occidentaux, on atteint rapidement des sommes astronomiques. Bozizé va-t-il tenir le coup ? 

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 13:02

 

 

 

RCA hydrographie nord ouest

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 28 Novembre 2012 07:32

De violents affrontements entre les FACA et des éléments non identifiés ont fait 8 assaillants tués et deux tués et des blessées côté Forces Armées Centrafricaines (FACA). Le combat a eu lieu dans la journée du 26 novembre 2012 à 100 kilomètres de Kabo localité située sur l’axe Moïssala vers le Tchad (nord de la République Centrafricaine).

L’information a été confirmée dans la journée de ce mardi à Radio Ndeke Luka par les autorités militaires de la région. Selon ces sources, « il s’agit des échanges de tirs entre des hommes armés assimilés aux éléments du général rebelle tchadien Baba Ladé du Front populaire pour le Rassemblement (FPR). Ils ont été associés avec à ceux de Abdoulaye Miskine du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) une autre faction rebelle du pays ».

« Les FACA ont mis en déroute les assaillants. Deux véhicules des FACA sur quatre ont été brûlés par les assaillants avant de prendre la fuite. », rapportent ces autorités.

« L’armée nationale contrôle la totalité de la ville de Kabo et la population vaque librement à ses occupations quotidiennes. Selon ces autorités, la population n’a pas coopéré avec les FACA.

Abdoulaye Miskine a été pourtant, l’un des signataires de l’Accord de Paix global de Libreville en 2008 avec le pouvoir de Bangui. Au sujet des éléments du FPR, Baba Ladé et une partie de sa troupe ont été extradés au Tchad en octobre dernier. Une extradition intervenue quelques jours après la reddition de Baba Ladé aux FACA à Ippy (centre-est de la RCA).

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 23:10

 

 

 

 

 

FACA-a-Dembia.jpg



27 nov. 2012 (AFP) - Un haut responsable de l’armée centrafricaine annonce aujourd’hui que deux militaires centrafricains ainsi que huit rebelles ont été tués hier dans des affrontements à une quinzaine de kilomètres de la localité de Kabo, au nord du pays, après que la base militaire de la ville ait été attaquée par un groupe rebelle.


« La base du détachement militaire à Kabo a fait l'objet d'une attaque surprise lundi aux environs de 9 heures. Les assaillants se sont (...) emparés de quatre véhicules militaires équipés de mitrailleuses lourdes avant de se retirer. Mais ils ont été aussitôt pris en chasse. (...) À 15 km (de Kabo) des affrontements ont eu lieu pendant près d'une heure », explique le responsable militaire.


Selon cette même source, ce commando appartiendrait au Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine, un groupe rebelle auquel se sont joints les anciens membres de l’ex-groupe rebelle d’Abel Kadder Baba Laddé, un leader rebelle d’origine tchadienne qui s’est rendu à l’armée centrafricaine en septembre 2012.


Le FDPC avait été l’un des premiers groupes rebelles centrafricains à signer un accord de paix, en février 2007, avec le régime de Bangui. Quelques mois plus tard, ce groupe rebelle avait néanmoins repris les hostilités contre le régime centrafricain, dénonçant la violation constante des accords établis entre les deux parties.


 

http://www.operationspaix.net/31423-details-actualite-centrafrique-au-moins-dix-morts-dans-lattaque-dune-base-de-larmee.html

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 12:55

 

 

 

urgent

 

 

 

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Bangui, 27 nov (CAP) – De sources concordantes, des informations fiables font état d’une attaque hier lundi 26 novembre de forces rebelles non identifiées contre un détachement de soldats FACA au lieudit carrefour Moissala vers Batangafo dans la préfecture de l’Ouham. On déplorerait la mort de quatre soldats FACA dont un lieutenant, un sergent-chef et deux caporaux. Un véhicule des FACA aurait également été incendié.


Toujours selon nos informations, le détachement FACA de Kaga-Bandoro serait mis en alerte. Certains témoins signalent la fuite de population des environs de Batangafo vers Bossangoa. Le véhicule du Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) une ONG qui œuvre dans l’Ouham et l’Ouham-Pendé ainsi que celui de la société cotonnière de Guifa, auraient aussi été arrachés à leurs usagers entre Batangafo et Kabo par des assaillants lourdement armés. 

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 20:53

 

 

 

RCA sud Est

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 23 Novembre 2012 16:32

Pour une nouvelle fois, la population nécessiteuse du Haut Mbomou (Extrême est) vient de bénéficier d’une assistance vivrière du Gouvernement Américain. Près de 5000 tonnes de nourritures ont été offerts le 21 novembre dernier aux cantines scolaires d’urgences de cette région centrafricaine. Le don est estimé à plus de 10 millions de dollars américains (soit environs 222 millions FCFA ou 144 milles euros).

Ce don comprend 2070 tonnes de riz, 2000 tonnes de farine de maïs, 490 tonnes de légumineuses, 400 tonnes d’huile végétale et 40 tonnes de CSB (mélange de farine de maïs et de soja enrichi).

C’est l’Ambassadeur des Etats-Unis à Bangui, Lawrence Wholers, qui a remis  ce don, au cours d’une mission à la population de Zémio dans le Haut-Mbomou. Il était accompagné des Représentants du PAM et de COOPI.

Selon le Représentant du PAM, Housainou Taal, « cette contribution du Gouvernement Américain revêt une importance capitale car, elle permet de sauver des vies en apportant une assistance alimentaire d’urgence aux populations victimes des conflits armés et de l’insécurité, notamment du fait des exactions de la part de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) dans le sud-est du pays ».

L’objectif de cette visite conjointe, a consisté à faire le suivi de la mise en œuvre des opérations du PAM dans le sud-est de la République Centrafricaine, une zone affectée par la LRA.

L’Ambassadeur a également visité le camp de réfugiés à Zémio. Il a également assisté aux distributions des repas scolaires dans des écoles primaires et a discuté avec les partenaires et les bénéficiaires.

Cette contribution des Etats Unis permet aux réfugiés congolais et aux enfants des populations déplacées et résidentes de s’inscrire dans les écoles où sont installées les cantines scolaires du PAM.

L’assistance aux cantines scolaires permet d’encourager le retour à l’école des enfants dans les zones affectées par l’insécurité, notamment à Obo, Zémio et Mboki.

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 21:22

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 20 Novembre 2012 14:35


« Non ! Nous ne retournerons plus. Nous avons beaucoup souffert. En 2007, les coupeurs de route nous ont volé tous nos biens. Dans la même année, les rebelles tchadiens sont venus nous plonger dans une situation difficile». C’est la substance des réactions de plus 750 déplacés internes de Kaga Bandoro à Nana Houta (nord), réactions faites le 16 novembre 2012. 


Il s’agit d’un ras le bol exprimé par ces personnes en détresse pour dénoncer la précarité de leurs conditions de vie à 48 kilomètres de Kaga Bandoro, axe Ouandago (nord).


Leurs villages, faut-il le rappeler, avaient été détruits suite aux opérations menées en janvier dernier, par la coalition Armée Nationale Tchadienne-Forces Armées Centrafricaines (FACA) contre les positions du Front populaire pour le Redressement (FPR) du rebelle tchadien Baba Ladé dans cette zone.


« A ce jour, nous avons décidé de reconstruire notre vie là où nous sommes installés. Nous avons beaucoup de difficultés. Au début, nous avons pu survivre grâce à l’assistance des organisations humanitaires. Mais depuis trois mois, nous n’avons plus d’aide. Nous n’avons pas de maisons, nous sommes exposés à la fraîcheur et nous partageons un seul puits qui ne nous suffit pas. La production de nos champs a été mauvaise », ont indiqué certains déplacés à un envoyé spécial Radio Ndeke Luka.


D’autres ont déclaré que « nous mourons de faim. Nous n’avons pas d’eau potable et nous manquons cruellement d’infrastructures sanitaires. Nous demandons de la nourriture pour nous permettre de vivre. Il nous manque des moyens pour soutenir les enseignants afin d’enseigner nos enfants. Notre vœu, c’est que nos autorités puissent nous secourir ».


Pour le sous-préfet de Batangafo (nord), Edmond Sacko « l’autre point épineux qui freine le retour de ces déplacés est le récurent litige entre éleveurs tchadiens et agriculteurs centrafricains. Il est donc urgent de pallier cette crise avant toute négociation du retour de ces administrés ».


A titre de rappel, après de 10 mois de calvaire endurés par ces déplacés, l’Ambassadeur de France en République Centrafricaine Serge Mucetti a décidé de faire le déplacement dans cette région le 15 novembre dernier pour se rendre compte de leur situation quotidienne. Une mission pour évaluer aussi les actions menées par le Comité International de la Croix Rouge (CICR) en faveur de ces déplacés internes et biens d’autres, estimés à 5700 dans la localité de Kaga Bandoro.

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