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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 00:59

 

 

 

Gaston-Mandata-Nguerekata.jpg

 

                                 Pr Gaston Mandata Nguérékata

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 16 Août 2011 13:05

Bientôt 3 semaines de grève à l’Université de Bangui. Les Enseignants réclament l’application d'un décret Présidentiel de 2005 qui vise à revaloriser leurs fonctions et leur rémunération. Les étudiants quant à eux demandent plus de transparence et d'équité dans l’attribution des bourses nationales, et leur gestion. Une voix se lève pour lancer un appel au gouvernement. Celle de Gaston Mandata N’Guérékata Professeur titulaire et Ancien Recteur de l’Université de Bangui. Il est actuellement Professeur des Universités et Membre de l’Académie Africaine des Sciences à Baltimore aux Etats Unis.

Le professeur N’Guérékata invite le gouvernement centrafricain au dialogue pour éviter l’année blanche. Son appel est contenu dans un texte, en guise de contribution que Radio Ndeke Luka a reçu samedi 13 août 2011.

Depuis les Etats Unis, l’ancien recteur fait remarquer qu’ « une année blanche à l’Université de Bangui serait dramatique pour la jeunesse, et pour la nation. Il trouve les revendications tant des professeurs que des étudiants, légitimes. Elles méritent la plus grande attention ».

C’est pourquoi il invite le gouvernement à plus de modération, de sagesse, et à la pratique constante du dialogue. « Je suis persuadé, écrit le professeur N’Guérékata, qu’en réduisant le train de vie de l’Etat (moins de voyages officiels à l'extérieur; Gouvernement plus ramassé avec moins de Ministères; moins de fonds politiques, d’achats d’armes de guerre, et une meilleure gestion de l’argent public), nous pourrions aisément, satisfaire les revendications légitimes des enseignants et des étudiants, et bâtir une Université digne de ce nom, et qui supporte la comparaison avec les universités étrangères ».

En face, poursuit l’ancien recteur, le gouvernement clame à qui veut l’entendre que les caisses de l’Etat sont vides. Il rappelle que « l’Université de Bangui est le seul centre d'excellence national d'enseignement qui forme, avec des moyens dérisoires, un très large spectre de cadres moyens et supérieurs: infirmiers, médecins, ingénieurs, juristes, économistes, enseignants »

L’ancien recteur fait le constat que « les enseignants de notre Université ont cependant les salaires les moins élevés et les conditions de travail les moins enviées de toute l’Afrique Centrale. Beaucoup quittent l’Université pour des postes plus rémunérateurs dans l’administration et le gouvernement, si ce n’est l’exil ». Il se dit convaincu que si cet exode des cerveaux n'est pas freiné par l'amélioration des conditions de travail, il deviendra un handicap qui affectera durablement le développement du pays.

 

Centrafrique: L’appel du Pr. Gaston Ngerekata après la grève des enseignants du supérieur

Par Fleury Koursany  JdB - 16/08/2011

«Je suis persuadé qu’en réduisant le train de vie de l’Etat, (…) nous pourrions aisément satisfaire les revendications légitimes des enseignants et des étudiants»

 

La vacance universitaire du fait des séries de grèves déclenchées sur le campus universitaire en République Centrafricaine interpellent les compatriotes. A l’extrême bout du monde et précisément aux Etats-Unis, un compatriote centrafricain, Gaston N’Guérékata, Professeur des Universités et Membre de l’Académie Africaine des Sciences, dans une sorte de contribution entend demander au gouvernement centrafricain de sauver l’année scolaire en cours de peur d’une année blanche. Dans sa contribution publiée dans les colonnes de certains journaux centrafricains, le Professeur Gaston N’Guérékata demande au gouvernement centrafricain de dialoguer avec les enseignants du supérieur et organisation estudiantine afin de trouver une réponse à leurs revendications qu’il considère comme légitimes.

Pour ce compatriote, une année blanche serait dramatique pour la jeunesse et la nation centrafricaines. Je suis persuadé qu’en réduisant le train de vie de l’Etat (moins de voyages officiels à l'extérieur; Gouvernement plus ramassé avec moins de Ministères; moins de fonds politiques, d’achats d’armes de guerre, et une meilleure gestion de l’argent public), nous pourrions aisément satisfaire les revendications légitimes des enseignants et des étudiants, et bâtir une Université digne de ce nom, où il fait bon étudier; et qui supporte la comparaison avec les universités étrangères. Reconnaissant au passage que les enseignants de l’Université de Bangui ont les salaires les moins élevés et les conditions de travail les moins enviées de toute l’Afrique Centrale, cela a pour conséquence, l’exode des cerveaux. Ce qui selon Gaston N’Guérékata, s'il n'est pas freiné par l'amélioration des conditions de travail, deviendra un handicap qui affectera durablement le développement du pays.

Reste à voir si le gouvernement centrafricain aura une oreille attentive aux sollicitations de ce compatriote d’autant plus que la chanson qui n’a cessé de fredonner depuis ces derniers temps est celui selon laquelle, les caisses de l’Etat sont vides.

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 16:29

 

 

troupeau-de-z-bus.jpg

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 16 Août 2011 13:31

Treize bœufs appartenant à une dizaine d’éleveurs ont été abattus au cours des deux derniers mois, par des inconnus. Les évènements se sont déroulés dans la commune d’Adamou Langué, à 12 km de la ville de Bouar dans la préfecture de Nana Mambéré, à l’Ouest de la Centrafrique. Sous l’effet de la psychose généralisée, ces éleveurs ont pris la résolution de quitter la localité, pour d’autres régions plus paisibles, de peur de perdre l’ensemble de leur bétail.

Ces évènements sont intervenus au moment où la campagne économique 2011 dans la préfecture de Nana Mamberé, cherche à promouvoir le développement de l’élevage. Les auteurs de ces actes sont toujours en cavale.

Informé de la situation, Basile Yakité, coordonnateur régional de la Fédération National des Eleveurs de Centrafrique (FNEC), tout en condamnant l’acte « qui est souvent à l’origine du déplacement définitif des éleveurs vers l’extérieur » selon ces termes, a promis de « mener une enquête en vue de traquer et sanctionner ces malfrats ».

 

NDLR : C’est un secret de polichinelle qu’aucun coin du territoire centrafricain ne vit actuellement en paix et en sécurité. Le plus consternant est que les autorités du pays ont depuis longtemps, fait la preuve de leur démission et leur incapacité à apporter la moindre solution pour remédier à ce fléau de l’insécurité. C’est même à croire que cela les arrange. On se demande aussi pourquoi Bozizé et son fils Francis vident ils le trésor en achetant autant d’armes de guerre si cela ne doit pas servir à assurer la sécurité et l’intégrité du territoire.  

 

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 02:20

 

 

 université de Bangui rectorat

 

Le sort des étudiants de l’Université de Bangui et leurs enseignants est actuellement des plus préoccupant. Sur le campus, tout le monde est en grève et plusieurs incidents ont eu lieu suite à des manifestations dans la rue d’étudiants, réprimées à coup de tirs à balles réelles par les forces du maintien de l’ordre qui ont fait un blessé grave. L’étudiant blessé a dû être castré puisque grièvement atteint aux testicules.

 

Depuis déjà une quinzaine de jours, un bras de fer oppose au gouvernement les étudiants qui réclament la tête du directeur des bourses au ministère dont les pratiques tribalistes sont devenues tellement insupportables. Apparemment, seul son départ pourrait calmer la tension mais les autorités ne veulent pas céder car ce serait un gros aveu de culpabilité dont les conséquences pourraient s’étendre à d’autres ministères également truffés de fonctionnaires incompétents mais dont la seule qualité est d’appartenir à la même ethnie que le président Bozizé et Ndoutingaï.

 

Par ailleurs les revendications visant l’amélioration de la vie sociale des étudiants ainsi que celles d’ordre salarial des enseignants se heurtent aussi à des difficultés dues à la vacuité des caisses du trésor national dont ce n’est plus un secret pour personne que plus de 49 milliards de F CFA, comme l’a récemment révélé une mission du FMI, y ont été évaporés à la suite des pratiques prédatrices auxquelles le pouvoir bozizéen nous a habituées.

 

C’est donc face à une telle impasse que le Pr Gaston Mandata Nguérékata qui a eu par le passé à enseigner et diriger au plus haut niveau cette même Université, n’a pu rester insensible, alors qu’il aurait pu tranquillement se contenter de sa plus que confortable situation actuelle d’enseignant chercheur aux USA, et afficher comme certains, une indifférence totale.

 

Il a plutôt choisi  de lancer un véritable cri de détresse et avec une touchante humilité et beaucoup de sagesse tirées de sa longue et grande expérience, un appel patriotique aux autorités centrafricaines dont l’indifférence coupable à l’égard des problèmes de l’université n’est plus à démontrer, pour qu’elles mettent fin à certains gaspillages et qu’elles fassent un réel effort pour réaliser des économies budgétaires sur certaines dépenses non prioritaires voire non indispensables. On ne peut que s’en réjouir et le féliciter pour son comportement si patriotique. Puissent les autorités qu’il interpelle ainsi saisir la portée nationaliste de son message et daigner y répondre favorablement.

 

Rédaction C.A.P  

 

 

 

 

 Gaston-Nguerekata.jpg

 

 

 

L’Université de Bangui traverse une de ses plus graves crises depuis une décennie. L’Institution n’affiche plus aucune activité académique depuis bientôt 3 semaines. La raison ? Les Enseignants réclament l’application d'un décret Présidentiel de 2005 qui vise à revaloriser leurs fonctions et leur rémunération. Parce que ce décret n'est pas appliqué, les professeurs  boycottent les amphithéâtres. Les étudiants quant à eux demandent plus de transparence et d'équité  dans l’attribution des bourses nationales, et leur gestion. Ces revendications sont  légitimes. Elles méritent la plus grande attention.

                                                           

En face, le gouvernement  clame à qui veut l’entendre que les caisses de l’Etat sont vides. Et d’adopter une attitude intransigeante, une réponse musclée, qui rappelle d’autres époques pourtant combattues victorieusement par la jeunesse et la population Centrafricaines.

 

L’Université de Bangui, faut-il le rappeler, est le seul centre d'excellence national d'enseignement  qui produit des cadres pour l’ensemble du pays. En effet elle forme un très large spectre de cadres moyens et supérieurs: infirmiers, médecins, ingénieurs, juristes, économistes, enseignants,…, qui servent dans tous les  domaines de l’activité nationale. Avec des moyens dérisoires. Formateurs des cadres supérieurs et formateurs des formateurs de la nation, les enseignants de notre Université ont cependant les salaires les moins élevés et les conditions de travail les moins enviées de toute l’Afrique Centrale. Comment ne pas comprendre que beaucoup quittent l’Université pour des postes plus rémunérateurs dans l’administration et le gouvernement, si ce n’est l’exil vers des pays où ils peuvent mettre leurs talents au service de la communauté dans de bien meilleures conditions académiques, matérielles, et de rémunération?

 

Cet exode  des cerveaux, s'il n'est pas freiné par l'amélioration des conditions de travail,  deviendra un handicap qui affectera durablement le développement du pays. Il faut donc rendre hommage à ceux  qui ont fait le noble choix et le sacrifice de rester à Bangui et de servir la nation dans des conditions proches de la misère. Ce sont de vrais patriotes. En retour, la Nation et le Gouvernement doit prendre les mesures nécessaires aux niveaux académique, matériel, et de rémunération, pour  susciter des vocations d'enseignants,  retenir au pays ceux qui y sont, et   inciter ceux qui sont à l'extérieur à rentrer, à l’exemple de celles édictées par David Dacko en 1979-80, et qui avaient vu revenir au bercail de nombreux cadres formés à l’étranger, tel que moi-même.

 

Nous ne pouvons-nous permettre de répliquer les erreurs du passé. Fini kodé. Procédons autrement. Une année blanche à l’Université de Bangui serait dramatique pour la jeunesse, et pour la nation. C'est pourquoi j’invite le gouvernement à plus de modération, de sagesse, et à la pratique constante du dialogue. Je suis persuadé qu’en réduisant le train de vie de l’Etat (moins de voyages officiels à l'extérieur; Gouvernement plus ramassé avec moins de Ministères; moins de fonds politiques, d’achats d’armes de guerre, et  une meilleure gestion de l’argent public), nous pourrions aisément satisfaire les revendications légitimes des enseignants et des étudiants, et bâtir une Université digne de ce nom, où il fait bon étudier; et qui supporte la comparaison avec les universités étrangères.

 

P.S : J’invite les membres du gouvernement et autres décideurs nationaux à lire ma contribution sur l’Enseignement Supérieur en RCA. C’est un chapitre de  l’encyclopédie publiée par  Boston College sous le titre «  African Higher Education, An International Reference Hand-book, Indiana University Press, 2003, ISBN 0-253-34186-6 ».   Il contient de nombreuses mentions sur l’historique de l’enseignement supérieur en RCA et un diagnostic,  non complaisant dois-je l’avouer, de son état au début des années 2000 (qui n’a guère changé depuis), et bien sur des recommandations.

 

 

Baltimore le 13 Août 2011

 

Gaston Mandata N’Guérékata

 

Professeur titulaire et Ancien Recteur a.i. de l’Université de Bangui

Professeur des Universités et Membre de l’Académie Africaine des Sciences

Morgan State University

Baltimore, Maryland, Etats-Unis d’Amérique

 

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 00:28

 

 

 

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                          BOZIZE ici lors d'une visite à Kampala avec Museveni

 

 

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soldats ougandais quittant leur base d'Obo dans une pick-up pour une patrouille

 

 

 

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soldat ougandais en patrouille dans la jungle d'Obo

 

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               soldats ougandais dans la jungle du côté d'Obo

 

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              hélicoptère MI 8 des militaires ougandais à Obo

 

Les photos d'Obo proviennent d'un reportage dans le Monde magazine intitulé:

"Chasse à l'homme aux confins du Congo"  LEMONDE.FR  06.08.11 

 

 

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 14 Août 2011 16:21

10 magistrats ougandais sont arrivés samedi 13 août 2011 à Obo (est de la RCA) pour le procès d’un officier de l’armée ougandaise. Ce dernier est membre du détachement envoyé en RCA pour poursuivre les éléments de la LRA (Armée de Résistance du Seigneur).

L’officier avait tué par balle, le 10 décembre 2010, un jeune centrafricain, Samori Ganigbia qu’il accusait d’avoir volé son téléphone portable à double puce.

La délégation ougandaise est dirigée par le commandement du colonel Otokoé Pagna. Elle sera complétée par deux magistrats centrafricains devant participer au procès. L’audience sera publique, selon Bénédict Sawada commandant du détachement de l’armée ougandaise d’Obo.

Lors de son forfait au domicile familial de sa victime le 10 octobre 2010, l’officier ougandais avait également blessé le père du jeune garçon, Gabriel Nzanga.

 

NDLR : Ce sont les dramatiques conséquences de l'abandon et la sous-traitance de la sécurité de la région du Sud Est du territoire par Bozizé à l'armée ougandaise qui y fait ce qu'elle veut. C'est la démission totale des autorités de Bangui qui a fait le lit et permis tous les crimes et exactions des bandits de Joseph Koni et Baba Ladé sur le territoire centrafricain. On a véritablement à faire avec des troupes étrangères d'occupation. On est face à un paradoxe. Plus Bozizé et son fils Francis achètent des armes de guerre, moins le territoire est défendu contre les mouvements de bandits étrangers comme la LRA et le FPR. On est donc fondé à se poser la question de savoir à quoi sert de faire autant d'acquisition d'armes de guerre si cela ne doit pas permettre aux Faca de défendre le sol national ?      

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 01:44

 

 

 

GP Boz

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 11 Août 2011 13:36

Les Jeunes de la ville de Bambari (Centre) étaient dans la rue mercredi 10 août 2011. Ils entendaient ainsi protester contre les fraudes et le manque de transparence dans l’opération de recrutement dans les Forces Armées Centrafricaines (FACA). La manifestation était pacifique et ils étaient plusieurs  centaines à y prendre part selon le correspondant de Radio Ndeke Luka.

Tous les manifestants interrogés sont unanimes. Des dossiers ont été rejetés sous prétexte de critère d’âge ou d’aptitude à pouvoir physique à être soldat. La préfecture dont Bambari est le chef-lieu dispose d’un quota de 32 places dans ce recrutement alors que des centaines de dossiers ont été déposés.

Les manifestants sont également convaincus que plus de 80 dossiers retenus dans la pré-sélection sont ceux de non-résidents de la localité, alors que ce nouveau recrutement prône la régionalisation.

Ces jeunes souhaitent que le gouvernement puisse « réorganiser les choses afin de leur donner également la chance de trouver une place dans l’armée centrafricaine ».

Aucune réaction officielle n’a été enregistrée pour le moment après la manifestation.

 

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 00:37

 

 

 

Job Isima portrait

 

 

CENTRAFRIQUE : RUINE DE L’ÂME RUINE DU PAYS.

 

En préparation de l'Afro Basket 2011, l'équipe nationale centrafricaine a livré le samedi 6 Juillet 2011, à Lille, un match contre l'équipe du Sénégal qu'elle a battue brillamment par un score de 80 à 66, résultat qui a dû faire plaisir à la nation tout entière.

 

Pour soutenir cette équipe dans sa campagne, l'association « Passe-moi Le Relais France » de Lille, a organisé une soirée au cours de laquelle une forte délégation de ressortissants centrafricains d'Amiens, de Paris et  d'Orléans a été présente, pour prêter leur concours à la démarche et redonner davantage de moral et d'énergie à nos ambassadeurs, chargés d'aller combattre pour ramener « Yassitoungou » à Bangui.

 

Ce geste, bien que modeste, ne peut être évalué car il va au-delà de toute mesure, venant du coeur de ceux qui ont organisé la soirée et de ceux qui y ont pris part. Voilà un peu l'exemple de ce qu'on attend d'une population envers ceux qui sont censés la représenter, car le seul fait d'endosser le brassard d'ambassadeur pour représenter son pays est en soi une détermination à mener sa mission avec le maximum de fierté, de dignité et d'abnégation possible. Et la meilleure récompense qu'on puisse attendre de ceux pour qui on mène la mission, c'est la reconnaissance.

 

Alors, comment admettre qu'un ambassadeur ne soit pas reconnu par celui qui lui a délégué la mission de le représenter dans une autre contrée ?

 

Comment admettre qu'un ambassadeur perde la vie pendant qu'il est encore en mission, à cause d'une négligence de la part de celui qui l'a chargé de mission, tout simplement parce qu'il est tombé malade et n'a pas pu bénéficier d'un traitement approprié, par manque de moyens ?

 

Comment admettre qu'un ministre en fonction passe l'arme à gauche parce qu'il n'a pas été évacué à temps pour se soigner d'une maladie qu'il traînait depuis un certain moment ?

 

Comment accepter l'idée que dans les mêmes conditions, un valeureux ancien consul soit radicalement vaincu par une maladie pernicieuse, non traitée convenablement par manque de soins sur place ou tout simplement parce qu'on ne trouvait pas l'urgence à l'évacuer sanitairement ?

 

Que penser de cet ambassadeur qui vient de nous quitter, en essayant de faire des pieds et des mains pour entrer en contact avec son mandataire qu'il n'a pas pu voir parce que les portes de ce dernier sont barricadées par un mur protocolaire qui ne dit pas son vrai nom ? Un ambassadeur qui meurt parce qu'il a tout simplement voulu sauver sa mission de la honte et de l'avanie en pays étranger ?

 

Enfin, deux anciens Présidents qui meurent à l'étranger, dans des conditions humiliantes, parce que chez eux, rien ne  va pas et ne va plus.

 

La liste est longue et douloureuse quand on pense à ce qui est arrivé à Kombot-Naguemo ; Ntelnoumbi Faustin ; Ange Félix Patasse ; David Dacko ; Abena Raymond ; Job Isima, (Paix à leur âme) sans oublier ceux des dignitaires et hauts cadres qui souffrent aujourd'hui dans leur lit.

 

Enfin, allons-nous nous satisfaire de voir tous nos anciens, tous ceux qui étaient  et pour certains sont encore ceux qui devaient et doivent montrer le chemin à la jeunesse pour conduire le bateau centrafricain à bon port, partir les uns après les autres en ne nous remettant qu'à la Providence ?

 

A supposer que toutes les tribus soient rayées de la carte centrafricaine et qu'il n'en reste qu'une seule. Les composants de cette unique tribu, pour ne pas dire cette famille, seront-ils fiers d'être seuls au monde ? Eprouveront-ils la joie de goûter aux fruits de l'autorité sans la substance qui permette l'exercice de cette autorité ?

 

Beaucoup de ceux qui ont gouverné de très grands empires sont partis sans rien amener avec eux de tout ce qu'ils ont pu accumuler. Ce constat de bon sens devait guider notre conduite sur terre, pour nous armer de la notion de partage, de prospérité collective, la seule durable qui soit, de la notion de la perpétuation de valeurs nobles que sont l'humilité, la compassion, le respect de l'autre, le bon sens et non celles destructrices enveloppées dans l'orgueil, la méchanceté, la loi bestiale du plus fort et le refus de justice pour les autres, entre autres.

 

La République va très mal, elle n'est qu'océan de misère, il faut lui trouver des remèdes, si l'on veut  la sauver, sauver son avenir.

 

Un examen de conscience à tous les niveaux s'impose, car selon un ancien, « science sans conscience n'est que ruine de l'âme », une ruine de l'âme qui conduit à la ruine de la famille, à la ruine du pays du court.

 

 

 Un Centrafricain vivant en Picardie (France)

 

 

 

La Centrafrique a perdu son ambassadeur en RDC

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 08 Août 2011 13:39

 

L’ambassadeur centrafricain en République démocratique du Congo, Job Izima est décédé le 7 août 2011, à L'Hôpital Communautaire de Bangui, des suites d’une crise d’hypertension artérielle. Le diplomate centrafricain est depuis avril 2010 dans ce pays.

 

Ressortissant de l’Institut d’Administration Publique de Paris, Job Izima fut parmi les tous premiers à apporter un soutien à François Bozizé pour les élections démocratiques de 2005.

 

Il occupa également plusieurs postes de responsabilité dans l’administration centrafricaine. Cadre au ministère des affaires étrangères, Job Izima a été également ministre de la communication, puis ministre secrétaire général à la Présidence de la République.

 

Le dernier poste occupé par ce diplomate est celui d’ambassadeur. Aucune information n’est cependant rendu public du coté gouvernement centrafricain, des obsèques de Job Izima.

 

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 00:35

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 08 Août 2011 13:35

Depuis plusieurs jours, la commune de Bria (Centre-est) et alentours sont le théâtre de scènes de violence. Les deux groupes ethniques majoritaires de la région, les Rounga et les Goula s’affrontent.

L’hôpital régional et universitaire de la ville de Bria a enregistré la semaine écroulée plusieurs cas de personnes blessées à l’arme blanche. On a même compté des mutilations à la machette. Les responsables des structures médicales s’abstiennent cependant de fournir des indications sur le nombre exact de blessés. Refus également de dire si des morts ont été enregistrés.

Chaque ethnie rejette sur l’autre la responsabilité des affrontements, et l’accuse d’être à l’origine du déclenchement des hostilités.  Le climat se détériore chaque jour

Conséquence, les populations des zones concernées de la ville de Bria commencent à déserter les localités concernées.

Selon toute vraisemblance, les deux factions rebelles qui sévissent dans la région sont à l’origine des affrontements avec pour objectif, d’asseoir, chacune de son côté, le contrôle exercé des localités. Il s’agit de la Convention des Patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR), qui se battent avec intermédiaire des personnes interposées. .

Un accord de cessation d’hostilités entre les deux groupes rebelles a été reporté à une date ultérieure, le 13 juillet dernier, à cause de la mésentente entre les deux ethnies qui vivent désormais à couteaux tirés.

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 23:25

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 04 Août 2011 14:12

Les éléments des Forces Armées centrafricaines (FACA) et la population de la ville de Bouar (Ouest de la RCA) se sont engagés depuis le 3 juillet 2011 à faire la paix à travers des séries de manifestations pour la réconciliation. C’est une solution décisive pour le retour de la paix dans la ville après le malheureux évènement qui s’est produit entre un militaire et un civil au mois de juin dernier. L’évènement s’est soldé par la mort de deux personnes et trois blessés graves.

Le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bouar raconte : « c’est devant une foule et dans une profusion d’accolades que la population de Bouar et les éléments des FACA se sont réconciliés sur le terrain de Zari Hermann ».

Selon l’apôtre Sylvain Séréma, « l’objectif de cette grande croisade organisée par l’aumônerie militaire de la République Centrafricaine est de réconcilier la population de Bouar au lendemain des tristes évènement du 21 juin 2011 qui reste dans nos mémoires ».

Cette croisade vient ainsi tourner définitivement la page de ces douloureux évènements. Les habitants de la ville de Bouar saluent cette initiative et promettent désormais de restaurer une nouvelle confiance entre eux et les FACA.

Cette croisade organisée par le ministère de la défense nationale se poursuit jusqu’au dimanche 7 août 2011 à travers différentes manifestations dans la ville de Bouar.

 

NDLR : Pendant combien de temps durera cette réconciliation ? Pourvu que cela dure !

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 00:20

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

Mercredi, 03 Août 2011 14:35

Les habitants de la ville de Sam-Ouandja (nord-est) sont désormais en communication téléphonique depuis mardi 2 août 2011, avec leurs familles respectives. La communication a été rétablie après 2 semaines de blocus imposé par les éléments de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria.

Cette faction rebelle signataire de l’accord de paix globale de 2008 avec Bangui avait accusé le gouvernement centrafricain d’être de connivence avec la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) de Charles Massi pour la déstabiliser.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bria (nord-est), l’UFDR persiste  et signe. Elle maintient ses exigences tant que les autorités de Bangui n’envisagent pas une négociation de haut niveau avec elle.

Depuis le début des événements, « seul un avion des Nations Unies a pu se poser pour évacuer les humanitaires sur instruction de Damane Zakaria. Les opérateurs économiques ainsi toute la couche sociale ne peuvent plus vaquer librement à leurs occupations ».

Le correspondant de la radio ajoute que « les rebelles ont fermé la gendarmerie et interdit toute activité administrative. En outre ils ont ordonné aux militaires loyaux affectés dans la région de rester dans leur caserne ».

Signalons que les autorités de Bangui n’ont pas encore entamé de nouvelles discussions avec l’UFDR pour rétablir la paix dans cette localité diamantifère en proie à l’insécurité grandissante.

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 17:05

 

 

 

forêt du bassin du Congo

 

BANGUI Lundi 1 août 2011 16:36 (Xinhua) -- 754 jeunes arbres à chenilles ont été plantés sur une superficie de 10 000 m2, dimanche sur le site du village M' Béko (92 km au sud de Bangui), par l'Université de Bangui.

Les arbres plantés vont servir d'une part "à la séquestration du dioxyde de carbone, principale cause de réchauffement planétaire" et fourniront d'autre part des chenilles "en compensation des pertes dues aux impacts de la variabilité climatique et de la déforestation", a indiqué le Recteur de l'Université de Bangui, le Professeur Gustave Bobossi Séréngbém.

La parcelle où sont plantés ces jeunes arbres servira d'un site d'étude couvrant plusieurs domaines de recherche à savoir la biologie, la climatologie, la géographie, la foresterie selon le professeur.

Le Maire de la commune qui abrite ce site, Roger Okoa-Pénguia a pour sa part loué cette initiative pour sauver la foret dans le sud du pays, la principale zone forestière et menacée par la déforestation.

Identifié par l'Université de Bangui et le CIFOR en 2008 dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet Forêts du bassin du Congo et adaptation aux changements climatiques, (CoFFCA), le site de M' Béko est un lieu d'études scientifiques et de recherche sur l'atténuation et l'adaptation aux changements climatiques dans le sud de la République Centrafricaine.

 

NDLR : C'est mieux que les ballades de Bozizé à Yalokké 

 

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