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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 00:44

 

 

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Bangui, 10 Février 2012

Bangui : Les travaux de l’Institut supérieur d’agronomie sont lancés

L’accord-cadre marquant l’acquisition définitive d’agrément devant permettre à l’Institut supérieur d’agronomie d’Afrique Centrale (ISSAC) d’entreprendre ses activités en République Centrafricaine, en tant que branche de l’université catholique d’Afrique centrale de Yaoundé (UCAC), a été signé hier à Bangui.

« Nous devons nous déployer pour la relance du secteur agricole appelé à devenir le fer de lance de l’économie de notre pays», a indiqué le recteur de l’UCAC, l’Abbé Richard Filakota, au cours de la signature de cet accord-cadre.

Il a expliqué que l’institut supérieur d’agronomie dont il s’agit a pour vocation de former des agriculteurs dit « de la nouvelle génération », dotés d’un professionnalisme, aptes à s’engager dans le système de production moderne mécanisée et performante pour une « agriculture de la troisième génération », respectueuse des nouvelles donnes environnementales, évitant l’aggravation de l’émission des gaz à effet de serre.

L’Abbé Filakota a annoncé que ce projet sera inscrit dans une stratégie agricole et agropastorale respectueuse de l’environnement en corrigeant la dégradation des zones forestières, menacées par des activités humaines (culture extensive, bois de chauffage), l’exploitation anarchique des diverses essences par des compagnies forestières sans aucun respect du concept de gestion durable défini par la communauté internationale.

Pour le ministre d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, Jean Willybiro Sacko, l’avènement de cet institut à vocation sous régionale, contribuera à accroitre la recherche agronomique, à accélérer la modernisation de l’agriculture centrafricaine et à fournir le capital humain nécessaire au développement dudit secteur dans la Communauté des Etats de l’Afrique centrale.

« Cette université est une panacée pour notre pays », a fait remarquer le ministre de l’agriculture, Fidel Gouandjika. « Nous avons besoin de cet institut pour la formation en matière d’agropastorale, non seulement pour l’élite centrafricaine, mais également des techniciens de base, des cultivateurs et même des producteurs », a-t-il souligné.

Pour lui, il est paradoxale que plus de 80% de la population centrafricaine vive dans l’extrême pauvreté, la faim et la famine alors que le pays dispose de 15 millions d’hectare de terre cultivable, 16 millions de pâturage qui doivent être exploités dans l’agropastorale.

Il faut signaler que le site retenu pour la construction de cet Institut d’agronomie est à la sortie nord de Bangui derrière ORSTOM, propriété de l’université de Bangui. Des amphithéâtres, des cités et des laboratoires de recherche y seront construits. Une extension de laboratoires et des champs expérimentaux pour des travaux pratiques est également prévue sur la route de Boali et de Damara.

 

 

Berberati : De nouveaux manuels scolaires pour lutter contre la baisse de niveau

Une trentaine de participants venus des préfectures de la Nana Mambéré, Sangha Mbaèré et la Mambéré Kadéi se sont séparés ce matin à Berberati après 5 jours de réflexion sur les défis de la baisse de niveau dans le système éducatif centrafricain, a rapporté radio Zoukpana.

Organisé par le gouvernement centrafricain, cette rencontre a regroupé les directeurs du centre pédagogique régional (CPR), les inspecteurs du fondamental 1, les chefs de secteur scolaire de l’inspection académique de l’Ouest, autour des nouveaux manuels de grammaire et de mathématiques, censés révolutionner l’encadrement des enfants à la base.

« Ces manuels éducatifs sont initiés selon les réalités scolaires du pays en vue de former des futurs cadres centrafricains, capables de défendre la cause du pays. Les participants feront le relais auprès des instituteurs par des animations pédagogiques », a indiqué Jean Claude Mbolo, un cadre du ministère de l’enseignement primaire qui a présenté ces nouveaux outils didactiques.

La conception et la réalisation de ces manuels ont été financées par la Banque mondiale dans le cadre du Projet d’appui au secteur éducation (PAPS) en 2011. La rencontre du 5 au 10 février avait pour but de familiariser les autorités scolaires de la zone Ouest avec ces nouveaux outils.

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 01:07

 

 

 

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Bangui, 08 Février 2012

Bangui : L’UE analyse la possibilité d’appuyer le programme DDR

 

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Une mission de l’Union Européenne venue de Bruxelles séjourne actuellement à Bangui pour étudier les possibilités d’appuyer le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants (DDR), a rapporté radio Néhémie.

Selon l’Ambassadeur de l’UE en Centrafrique Guy Samsun, cette mission vient « évaluer la situation politique, sécuritaire et économique d’une manière générale, mais sous un angle qui vise à vérifier et voir sous quelles conditions l’Union Européenne pourrait apporter un soutien au pays dans le cadre du DDR ».

« Le Président de la République a lancé le processus DDR depuis le mois de juin 2010, mais faute d’argent, le processus est maintenant arrêté. Il convient de voir les moyens et les conditions qui permettront à l’Union Européenne d’apporter un soutien à ce programme», a souligné Guy Samsun.

 

Les données collectées au cours de cette mission seront analysées par l’Union Européenne avant de formuler des propositions devant permettre d’appuyer le programme DDR en République Centrafricaine.

Cette délégation composée de Guze Katarina et d’Olivier Blake a échangé sur le même sujet hier par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation José Binoua.

 

NDLR : L’Union Européenne doit bien être consciente que si elle doit apporter son soutien au programme du DDR qui, faute d’argent, s’est arrêté, il ne saurait plus être question de faire encore aveuglément confiance à Bozizé, l’affaire de sa gestion opaque que lui et Ndoutingaï ont faite des huit milliards de la CEMAC du même DDR est encore vivace dans l’esprit de tout le monde. Il doit être formellement mis à l’écart. Chat échaudé craint l’eau froide. C’est la seule condition pour que le DDR puisse avancer dans sa concrétisation.

 

Obo : Une victime de la LRA à la recherche d’une assistance humanitaire

Thierry Bakonté, un jeune homme de 23 ans, un des rescapés de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), résidant à Mboki, de passage à Obo a lancé un appel à l’endroit du gouvernement et des structures humanitaires pour lui venir en aide, afin de lui permettre d’enlever des balles qu’il a dans le corps, a rapporté ce matin radio Zéréda.

«Je suis venu à Obo pour tenter ma dernière chance auprès du gouvernement, des forces armées et des ONG présentes dans la localité pour m’aider à extraire cette balle qui est restée dans mon corps depuis bientôt trois ans », a témoigné Thierry Bakonté à radio Zéréda.

« La douleur est vraiment intense et j’ai estimé que rester à Mboki, c’est mourir à petit feu, car cette balle n’a pu être extraite après plusieurs tentatives d’intervention chirurgicale», a-t-il expliqué.

Selon les informations données par radio Zéréda, ce dernier a reçu une balle dans le thorax en 2010 lors d’une attaque de la LRA sur un véhicule de transport en commun, où il était à bord. Cette attaque avait fait 55 morts et 07 blessés, tandis que le véhicule attaqué a été brûlé dans le Haut-Mbomou.

 

 

Bangui : Une marche pour la consolidation de la paix demain

 

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L’organisation des femmes centrafricaines (OFCA) organise demain jeudi 09 février 2012 à Bangui, « une marche de consolidation de la paix », a rapporté radio Néhémie ce matin.

« Cette marche est organisée pour soutenir les efforts qui ont été faits pour neutraliser le rebelle Tchadien Baba-Laddé et ses éléments. Nous voulons également à travers cette marche dire non à l’invasion, non aux exactions de Baba-Laddé et de Joseph Kony », a expliqué la présidente de l’OFCA, Marguerite Kofio.

« Ces groupes rebellions étrangers n’ont pas le droit de rester chez nous ; ils doivent soit rentrer chez eux, soit être capturés et traduits devant la justice parce que trop c’est trop », a-t-elle déclaré avant de demander aux groupes armés nationaux ayant signé les accords de paix de respecter leur engagement en vue de consolider la paix dans le pays.

Margueritte Kofio a rappelé que la présence des groupes armés sur le sol centrafricain fait que les Centrafricains sont pris en otage et ne pouvant circuler librement dans le pays à cause de « ces bandits-de-grand-chemin ».

La marche de jeudi va regrouper les associations des femmes mais aussi les autres structures de la société civile.

 

 

 

NDLR : C'est un peu trop facile. On a jamais entendu l'OFCA et sa présidente élever la moindre protestation ni exiger auparavant que Baba Laddé puisse plier bagage de la RCA. Plus grave, même lorsque les hommes de Baba Laddé ont  enlevé et pris en otage douze femmes vers Batangafo on n'a pas non plus entendu le timbre de la voix de cette présidente de l'OFCA. Cela enlève toute crédibilité à ces cris de vierge effarouchée après la tempête.  

 

 

 

Bimbo : L’application des textes réglementaires pose problème dans les lycées

« Une sorte de vague de violence secoue les établissements secondaires à Bangui, les élèves ne veulent plus obéir aux règlements intérieurs », a fait observer la ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Annie Gisèle Nam au cours d’un entretien accordé au RJDH ce mercredi.

Au bout d’une semaine, environ trois établissements secondaires ont enregistré des violences et d’opposition vis-à-vis du corps enseignant ou des chefs d’établissement. Le dernier établissement est le lycée de Bimbo où 490 élèves soit 10% de l’effectif total ayant obtenus une moyenne inférieure à 4/20 ont été exclus le lundi dernier pour insuffisance

scolaire, en respect du règlement intérieur. Mais cette situation a provoqué un soulèvement au sein de l’établissement.

« Il ne pouvait pas citer les noms des élèves exclus en public, d’habitude nous sommes individuellement convoqué auprès du censeur qui nous fait connaitre nos insuffisances, pas en public », a fait observer un élève exclu.

Pour Annie Gisèle Nam, la publication au mat du drapeau de la liste des exclus est une bonne chose, car il est observé à un moment donné dans les établissements que des élèves renvoyés pour insuffisance de travail ont été retrouvés en classe. « La publication officielle permet aux élèves eux-mêmes d’identifier les exclus et aux enseignants de chasser les récalcitrants », a-t-elle précisé.

Par ailleurs « si le proviseur du lycée de Bimbo est arrivé jusque-là, c’est parce que le système de communication intérieure ne fonctionne pas bien, parce que les responsables scolaires, le chef d’établissement qui n’arrive pas à contrôler l’application des décisions disciplinaires auprès des surveillants et ces derniers devant les enseignants qui admettent les élèves exclus au cours », a estimé Annie Gisèle Nam.

La ministre de l’enseignement Annie Gisèle Nam a promis d’encourager les chefs d’établissement à faire respecter les textes, « seule voix pour parvenir aux réformes du système éducatif en cours d’exécution dans le pays ».

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 03:37

 

 

 

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Bangui, 07 Février 2012

Bangui : 36,9% de taux de prévalence de l’excision en RCA

Le taux de prévalence nationale d’excision en Centrafrique est passé de 43% en 1995 à 36,9% en 2012, a indiqué hier la présidente du Comité interafricain contre les mutilations génitales féminines et les pratiques traditionnelles néfastes (CIAF/Centrafrique), Margueritte Ramadan à Bangui.

C’était à l’occasion d’une causerie éducative organisée à Bangui à l’intention des communautés musulmanes et peulh à Bangui, dans le cadre de la journée de lutte contre l’excision célébrée cette année sur le thème « De Malabo à New-York, supportons la résolution de l’Assemblée de Nations Unies interdisant les MGF dans le monde ».

Selon Margueritte Ramadan, avec 36,9%, la République Centrafricaine a le taux de prévalence d’excision le plus élevé de la sous-région d’Afrique Centrale.

Elle a expliqué que malgré ce semblant de baisse du taux de prévalence, l’excision est encore et toujours pratiquée dans le pays, notamment dans la Ouaka où le taux est de 91%. Raison pour laquelle de multiples actions ont été entreprises ces dernières années dans cette préfecture, en vue d’améliorer la situation.

La présidente de CIAF Centrafrique s’est par ailleurs félicitée de l’engagement de certaines exciseuses de Bambari qui ont accepté d’abandonner la pratique en se convertissant dans les activités génératrices de revenus avec l’appui de l’Association des Femmes juristes de Centrafrique (AFJC) et de l’ONG Mercy Corps. « Nous pensons que ce taux de 91% va baisser avec les dernières enquêtes mixtes en cours de finalisation », a-t-elle espéré.

Elle a souligné la difficulté à accéder aux préfectures de la Nana-Gribizi et de la Vakaga où cette pratique est aussi présente, pour des sensibilisations.

Pour elle, comme cette pratique d’excision est ancrée dans la tradition, seuls les leaders d’opinion et les acteurs sociaux constituent les principales ressources qui pourront permettre d’inverser la tendance en s’impliquant dans les activités de communication pour un changement de comportement.

« Si nous avons fait cette journée de réflexion avec ces jeunes musulmanes et peulh, c’est parce que dans leur milieu, pour être mariée, une fille doit être excisée. Et donc une sensibilisation à leur endroit peut avoir de l’impact », a fait observer Margueritte Ramadan.

 

La journée de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) et les pratiques traditionnelles néfastes a été institutionnalisée par l’Union Afrique le 6 février 2003 à Addis-Abeba. 28 pays du continent sont membre de CIAF.

 

Berberati : Les opérateurs économiques appelés à payer l’impôt global unique

Un accord de principe a été signé lundi 06 février entre les opérateurs économiques et les autorités des régies financières de la région n°2 sur les nouvelles modalités de payement de l’impôt global unique, à l’occasion de la rentrée fiscale 2012 à Berberati, a rapporté radio Zoukpana.

« L’impôt global unique remplace l’impôt libératoire selon les nouvelles données de la loi des finances 2012 avec les nouvelles dispositions que le gouvernement a prises pour assainir les finances publiques », a expliqué Guy-Rémy Nganatoua, directeur régional des impôts de la préfecture de la Mambéré-Kadéï aux opérateurs économiques de la région.

Guy-Rémy Nganatoua a présenté à l’assistance les nouvelles données de la loi des finances et les dispositions prises par le gouvernement pour que les opérateurs économiques soient en règle avec l’Etat. « Tout le monde a l’obligation de payer sa carte fiscale et de s’acquitter à temps pour ne pas s’exposer aux sanctions », a-t-il prévenu.

Pour Rémy Fédangamon, préfet de la Mambéré-Kadéi, a exhorté les opérateurs économiques de sa préfecture à s’acquitter de leurs devoirs en vue de contribuer au développement du pays.

« Les droits à la santé, à la route, à l’éducation sont des préoccupations fondamentales pour un développement intégral. Pour que ces droits soient effectifs, il est nécessaire pour les contribuables de payer leurs impôts», a-t-il souligné.

Les opérateurs économiques se sont mobilisés pour signer cet accord de principe avec les autorités des régies financières sur la modalité de payement de l’impôt global unique. Selon cet accord tous les opérateurs économiques de la Mambéré-Kadéi doivent s’acquitter d’ici la fin du mois de mars prochain.

 

Bria : Une radio communautaire en cours d’installation

Une radio communautaire d’une couverture d’environ 75 km est en cours d’installation à Bria avec l’appui de l’Unesco, a rapporté notre correspondant.

« Il est important qu’une Radio communautaire soit présente dans cette zone meurtrie par les conflits armés, elle sera un outil incontournable et indispensable pour consolider la paix et restaurer la confiance entre les communautés », a déclaré Mahamat Alabo.

Il a sollicité l’implication de la population, des acteurs sociaux et les ONG nationales et internationales humanitaires présentes dans la zones (la Croix Rouge locale, Vitalité plus, l’Organisation des femmes centrafricaines (OFCA) JRS et IMC) pour la réussite de ce projet.

En procédant à la remise du matériel d’installation de cette radio à la communauté de Bria samedi dernier, le chef d’antenne de l’Unesco en Centrafrique, Mahamat Alabo a fait remarquer que l’installation de cette radio nécessite une collaboration tripartite entre l’Etat centrafricain, l’Unesco et la population locale.

Pour l’instant le gouvernement a affecté le bâtiment qui doit abriter la radio. De son côté l’Unesco a apporté le matériel. « Pour vous la communauté, vous devriez contribuer à la réhabilitation du bâtiment », a expliqué le chef d’antenne de l’Unesco.

Un comité de gestion provisoire a été mis en place et 20 personnes ont été recrutées comme journalistes et 7 autres comme techniciens, a précisé notre correspondant.

 

 

Bouar : Bientôt la campagne de vaccination contre la polio

Les préparatifs de la campagne de vaccination contre la poliomyélite au profit des enfants de 0 à 59 mois, a démarré hier 06 février 2012 à Bouar avec une réunion des chefs de groupe, des chefs de quartier et les autorités locales, a rapporté radio Maïgaro.

« Il est important que les enfants de 0 à 59 mois profitent de cette vaccination parce que la poliomyélite continue de compromettre le développement physique des enfants dans notre pays », a lancé le chef de section et de supervision de la campagne, Pierre Maléguia.

Le préfet de la Nana-Mambéré, Jean-Sosthène Dengbé a demandé aux autorités locales de prendre leurs responsabilités et travailler en collaboration avec l’équipe de la vaccination afin de faciliter la réussite de la campagne.

Il a aussi lancé un appel aux parents en leur demandant de laisser vacciner leurs enfants, afin d’éradiquer le poliovirus sauvage qui continue de menacer l’intégrité physique des enfants. Signalons que cette campagne débutera le vendredi prochain.

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 00:06

 

 

 

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Bangui, 06 Février 2012

Zacko : 10 combattants de la CPJP se seraient rendus aux FACA après l’affrontement de vendredi

10 combattants de l’aile du groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) dirigée par Mahamat Saleh, se seraient rendus aux Forces armées centrafricaines (FACA) le dimanche 5 février à Zacko, a confié un religieux joint par téléphone ce matin par le RJDH.

Ces éléments se sont rendus après l’affrontement qui a eu lieu entre eux et le détachement des Forces armées centrafricaines le vendredi 03 février 2012 dans la Sous-préfecture de Zacko au Nord-est de la République Centrafricaine.

« D’après les bribes d’informations qui circulent dans la ville, l’événement a déclenché suite au refus du chef rebelle Mahamat Saleh de se présenter à une réunion sur la situation sécuritaire convoquée par le chef du détachement des FACA. Face à ce refus, le chef de détachement lui aurait demandé de quitter la ville et rejoindre sa base située à 14 de Zacko, ce qu’il a à nouveau refusé. Dans la foulée, il aurait tiré sur un véhicule des FACA de passage, les soupçonnant d’être à sa recherche. C’est ce qui a fait déclencher l’affrontement », a rapporté un habitant de la ville de Zacko joint par téléphone ce lundi.

Par ailleurs, notre source affirme n’a pas avoir vu de morts. Par contre, quelques combattants de la CPJP blessés ont été aperçus dans leur fuite. Depuis l’affrontement de vendredi, Mahamat Saleh n’est pas dans la ville.

Signalons qu’au moment de la caravane de la réconciliation, ce dernier et ses éléments avaient regagné Ndélé. Mais ils sont revenus à Zacko seulement quatre jours plus tard. Quelques habitants de la zone interrogés par le RJDH, ont témoigné que les éléments de Mahamat Saleh font des exactions surtout dans les chantiers d’exploitation de diamants.

 

Bambari : Mobilisation des anciennes excisées contre les mutilations génitales

Les femmes et jeunes femmes de la ville de Bambari victimes d’excision se sont engagées à lutter contre toutes les pratiques traditionnelles néfastes à la santé de la femme, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de lutte contre l’excision en Centrafrique, a rapporté ce matin radio Be-Oko.

 

Pour mener à bien ce combat, elles ont mis en place une association dont le but ultime est de sensibiliser la population de la préfecture de la Ouaka où cette culture est la plus répandue dans le pays, pour qu’elle renonce à la pratique de l’excision.

« C’est regrettable que j’aie été excisée et cela a eu des conséquences négatives sur ma santé surtout en matière de reproduction. Avec notre association, nous allons sensibiliser la population de la Ouaka, en commençant par celle de Bambari, à ne plus se lancer dans des pratiques traditionnelles qui nuisent à la vie des femmes », a déclaré une victime qui a requis l’anonymat.

Selon Lydie-Fernande Wiwili, de l’Association des femmes juristes de Bambari et qui travaille avec l’ONG Mercy corps, il y a une amélioration dans la pratique de l’excision dans la préfecture, grâce aux multiples sensibilisations. « C’est le signe d’une prise de conscience chez la population », a-t-elle souligné.

Il faut rappeler qu’en novembre 2011, plusieurs femmes exciseuses avaient décidé de renoncer à la pratique de l’excision. Elles avaient témoigné avoir voulu abandonné cette entreprise à cause des poursuites judiciaires d’une part et des sensibilisations des ONG d’autre part.

 

Bangui : Reprise effective des cours à l’ENS et au LAENS

Les enseignements ont repris ce lundi, comme prévus, à l’Ecole normale supérieur (ENS) et au Lycée d’application de l’Ecole normale supérieure (LAENS) de Bangui, après la suspension des activités pédagogiques dans ces deux établissements suite à un malentendu entre les élèves et les élèves professeurs résidants lié à un problème d’eau.

Ce matin, les cours ont repris comme d’habitude. D’un côté les élèves professeurs, de l’autre les élèves du LAENS dans leur uniforme (pantalon ou jupe vert et chemise blanche). La tension de la fin de la semaine dernière a disparu avec le week end.

« Tout est dans le calme ce matin depuis que nous avons repris. Le proviseur est passé dans l’amphithéâtre faire le compte rendu de la réunion avec le ministre et les responsables des étudiants. Il nous a garanti de ne plus mettre pied du côté de l’ENS afin d’éviter l’événement malheureux de la semaine passée », a expliqué Sandra Tezangué, élève en classe de Terminale D au LAENS.

« L’ambiance est sereine, nous avons repris comme si rien ne s’était passé la semaine dernière. Ce matin les élèves qui ont des connaissances ou des liens de parenté avec certains de nos collègues sont passés leur rendre visite. Je considère cet incident juste comme une mésentente entre aînés et cadets », a témoigné un élève-professeur qui a requis l’anonymat.

Mais si le calme est revenu, le problème n’est pas réglé pour autant. En-dehors du problème d’eau, les élèves du LAENS se plaignent du manque de toilettes au sein de l’établissement, ce qui les contraindrait toujours à fréquenter celles de l’ENS au risque de susciter d’autres différends.

« Le problème d’eau et de toilettes demeure toujours, c’est pourquoi nous demandons à l’administration de nous fournir au minimum 5 points d’eau. Car les deux robinets dont nous disposons actuellement ne nous suffisent pas. Il nous faut aussi des toilettes pour nous protéger contre les maladies », a souligné Sandra Tezangué.

Au sujet de l’eau, le proviseur du LAENS, Michel Dotar a expliqué que l’association des parents d’élèves a déjà pris des dispositions pour répondre à ces besoins pendant le congé de mi trimestre. Quant au problème des toilettes, il a expliqué qu’elles existent déjà et qu’il suffit d’y mettre des portes.

Il a affirmé avoir « responsabilisé » les élèves de terminale pour éduquer les plus petits sur le port systématique d’uniforme et l’interdiction formelle de voir les élèves du LAENS sur le campus de l’ENS.

Rappelons que pour une histoire d’eau courante, les élèves-professeurs résidant à la cité de l’ENS et les élèves du LAENS se sont affrontés jeudi dernier, faisant des blessés de part et d’autre. Le ministère de l’Education était obligé de suspendre les activités académiques dans les deux établissements. La décision a été levée le vendredi, d’où la reprise ce matin.

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 00:34

 

 

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Bangui, 02 Février 2012

Bangui : Le FMI négociera un nouveau programme de facilité élargie de crédits avec la RCA

Le Fonds monétaire international (FMI) a donné son accord de principe pour la négociation d’un nouveau Programme de Facilité Elargie de Crédits (FEC) avec la République Centrafricaine, a indiqué le ministre d’Etat aux Finances et au budget, Sylvain Ndoutingaï, au cours d’une conférence de presse donné lundi dernier à Bangui.

Sylvain Ndoutingaï a expliqué que cet accord de principe a été donné au cours du Conseil d’administration de ladite institution tenu le 30 janvier 2012 à Washington aux Etats Unis. « Cet accord de principe du FMI rassure les Partenaires techniques et financiers (PTF) et donne une garantie aux investisseurs pour consentir des efforts pour le développement de notre pays la République Centrafricaines», a-t-il précisé.

Pour lui, cette approbation signifie d’une part qu’il y a un confortable cadrage macroéconomique de la RCA, et d’autre part la disposition du FMI à délivrer « une lettre confort » aux autres bailleurs de fonds pour le financement des projets et programmes de développement.

Il a fait savoir que depuis que la RCA a atteint le point de décision de l’initiative des pays pauvres très endettés (IPPTE), elle avait conclu avec le FMI le programme de Facilité de réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC) dont le dernier décaissement a eu lieu en septembre 2010. Mais le pays n’a pu conclure un nouveau programme avec le FMI.

D’après lui, les raisons de cette situation sont les élections de 2011, le programme Désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants (DDR), le dérapage dans l’exécution budgétaire, conséquence du non décaissement des financements attendus pour les élections et l’accumulation des arriérés tant intérieurs qu’extérieurs.

Or, l’absence d’un programme avec le FMI, fait courir des risques au pays, à savoir le désengagement et la suspension des appuis budgétaires les Partenaires techniques et financiers (PTF), la suspension des appuis financiers pour la réalisation des projets d’investissement ; la mise en veilleuse des projets financés sur appui extérieur, le retard dans la mise en oeuvre du Document de stratégie de réduction de la pauvreté 2 (DSRP2) et des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD 2015).

Il a enfin appelé à la mobilisation sur le plan national et a sollicité « l’appui inconditionnel » des Partenaires techniques et financiers (PTF) pour permettre au gouvernement centrafricain d’atteindre ses résultats.

L’accord de principe de ce nouveau programme avec le FMI intervient après la satisfaction exprimée par la mission effectuée du 3 au 16 novembre 2011 à Bangui, où il a été évalué le cadre macroéconomique de la Centrafrique et l’évolution de la mise en oeuvre des réformes des finances publiques.

 

NDLR : Traiter avec le FMI comme ministre des finances non grata à Washington comme c’est le cas de Sylvain Ndoutingaï est mission impossible. En outre, demander « l’appui inconditionnel » des partenaires techniques et financiers qu’on ne veut pas écouter ni appliquer les recommandations qu’ils formulent et plus grave, pour continuer à vider impunément les caisses de l’Etat, est franchement trop prétentieux et dissuasif pour ceux-ci.

 

Bria : La communauté se mobilise contre l’insécurité dans la Haut-Kotto

A cause de l’insécurité créée par des bandes armées non identifiées, le Préfet de la Haute-Kotto, David Déngou, a organisé ce matin une rencontre avec les leaders communautaires, les chefs de quartier, les chefs de groupe et les notables de Bria pour réfléchir à une stratégie devant permettre de sécuriser la région, a rapporté notre correspondant.

« Pour mettre fin à tous ces problèmes, chaque chef de quartier, chaque chef de village doit mettre en place un comité d’auto-défense pour lutter contre les cas d’enlèvement et d’agression que nous connaissons ces derniers temps après les douloureux évènements que nous avons vécus », a instruit David Déngou.

Au cours de cette rencontre, les responsables des cellules de quartier, les opérateurs économiques, les représentants des partis politiques, les responsables religieux ont décidé de mettre en place un système d’alerte pour informer les autorités militaires et administratives sur tous les problèmes liés à l’insécurité dans la région.

Le système consiste à mettre à la disposition des Forces de l’ordre et les Forces armées centrafricaines (FACA), toutes les informations le plus tôt possible pour leur permettre d’intervenir rapidement et avec efficacité, au moindre soupçon d’attaque ou d’exaction dans un village, dans un champ ou dans un chantier d’exploitation de diamant.

Il faut signaler que malgré le processus de réconciliation enclenché depuis les derniers événements de Bria, des cas d’exactions sont toujours enregistrés dans la Haute-Kotto. Des bandits armés agressent les passants ou les passagers en leur ôtant leurs biens, des cas d’enlèvement sont aussi signalés.

 

 

Berberati : La ministre de l’éducation promet des sanctions contre les enseignants réfractaires

La ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Annie Gisèle Nam, en mission dans la Mambéré-Kadéï, a exprimé sa préoccupation pour « le non-respect par les enseignants », des arrêtés d’affectation à l’intérieur du pays, a rapporté radio Zoukpana.

C’était au cours d’une séance de travail avec les cadres de l’enseignement, mercredi au lycée Barthelemy Boganda de Berberati. Elle a fait savoir que tout enseignant qui refuserait dorénavant de regagner son poste à l’intérieur du pays, si loin soit-il, sera sanctionné. Car ce comportement contribue à renforcer la baisse de niveau des élèves qui s’accentue dans le système éducatif centrafricain.

Annie Gisèle Nam a par la même occasion a attiré l’attention des enseignants et des chefs d’établissement sur le respect de l’éthique professionnelle, la corruption qui s’installe de plus en plus dans le système.

« La corruption doit disparaitre dans nos écoles parce que la loi centrafricaine condamne cette pratique. Le gouvernement est à la recherche des stratégies de lutte contre ce fléau », a-t-elle souligné.

Avant de se rendre à Nakombo-Sosso et Dédé-Mokouba, la mission a versé aux enseignants vacataires de Berberati leurs frais de vacation de l’année scolaire 2009-2010. Il faut signaler qu’il s’agit d’une mission de remise des anciens bâtiments scolaires réhabilités et des nouveaux fiancés par la Banque mondiale.

 

Bangui : Le CISJEU élargit ses actions de lutte contre le VIH/sida

Le Centre d’information et d’éducation sexuelle des jeunes (CISJEU), a affirmé avoir « élargi », ses services aux adultes de 50 ans, à cause des besoins exprimés par la population, a annoncé radio Notre Dame de Bangui.

« Notre devoir est de sensibiliser les jeunes pour une prise de conscience vis-à-vis du sida. Initialement nous prenions en compte rien que des jeunes dont l’âge varie de 10 à 24 ans, mais compte tenu de la demande qui ne cesse d’augmenter, nous sommes obligés d’élargir nos services jusqu’aux adultes de 50 ans », a expliqué le coordonnateur du CISJEU, Ali Mouhamadou Sani.

Il a indiqué qu’au courant de l’année 2011, sur 4 495 personnes dépistées au centre, 495 ont été déclarées séropositives, avec un plus grand nombre chez les jeunes filles, en dépit des multiples sensibilisations. « C’est une situation alarmante », a déclaré Ali Mouhamadou Sani.

 

Bangui : Des retraités mécontents de la suspension de paiement de pension

Les retraités centrafricains sont en grève depuis lundi 30 janvier à cause de la suspension de payement de pension », a rapporté radio Notre Dame.

« Le payement avait démarré le 13 décembre 2011. La 2ème vague a été programmée pour le 19 janvier 2012. Mais la paie n’a pas été effectuée », a expliqué le secrétaire général adjoint du collectif des retraités, Eugene Sambia.

Selon la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le paiement a été suspendu à la demande du ministre d’Etat aux finances, Sylvain Ndoutingaï.

Le ministre de la Fonctions publique et de la sécurité sociale, Noel Ramadan, a expliqué qu’il s’agit d’une décision qui s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par le gouvernement pour l’assainissement des finances publiques. Il demande aux retraités d’être patients car cette décision ne saurait trop durer.

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 23:15

 

 

 

RCA sud Est

 

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Bangui, 01 Février 2012

Bangui : Un religieux déplore la situation humanitaire dans le Haut-Mbomou

La situation humanitaire reste critique dans le Haut-Mbomou, selon un religieux de la zone de passage à Bangui, interrogé par radio Notre Dame.

Qu’il s’agisse du secteur de la santé ou de celui de l’éducation, « il y a un manque cruel de personnel qualifié et de médicaments dans les centres de santé, et du matériel didactique dans les établissements scolaires ».

Il a expliqué cette situation est liée à la présence de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony. « Certains enseignants affectés à Obo et dans les autres localités de la préfecture du Haut-Mbomou ne peuvent pas rejoindre leurs zones à cause de cette insécurité », a-t-il dit.

Il s’est dit « préoccupé » par la situation sécuritaire et a lancé un appel au gouvernement et ses partenaires au développement, les ONG internationales et nationales leur demandant d’ « agir vite » pour alléger les souffrances de la population.

L’insécurité a aussi engendré le phénomène de la vie chère dans la sous-préfecture d’Obo, car la population est limitée dans ses mouvements. « A cause de l’insécurité causée par la LRA, les chasseurs, les cultivateurs, les pécheurs ne peuvent pas aller au-delà de 5 km dans la brousse de peur d’être enlevé, d’où les problèmes alimentaires », a-t-il souligné.

« Nous vivons tous les jours dans l’insécurité totale, dans l’inquiétude, dans l’incertitude, nous ne savons pas si la LRA peut apparaitre aujourd’hui ou demain à Obo, à Mboki ou à Rafaï », a-t-il expliqué, rappelant l’assassinat de Dr docteur Francis Pandjé le 26 juin dernier par la LRA.

« Nous espérons qu’avec les opérations conjointes des forces armées ougandaises, américaines et centrafricaines, la sécurité pourrait revenir dans ces zones longuement bouleversées », a-t-il souhaité.

 

Bangui : Ce sont des éleveurs récalcitrants qui sont menacés au PK22 selon la FNEC

Le secrétaire général de la Fédération nationale des éleveurs de Centrafrique (FNEC), Ousman Shéhou, a affirmé avoir été informé de la situation des éleveurs du marché à bétail de PK22, menacés par les forces de l’ordre.

Selon lui, il s’agit des éleveurs voulant se comporter comme des hors-la-loi en refusant de regagner le marché de PK45. « Le marché à bétail du Pk 22 est un marché parallèle interdit par le gouvernement. Ce sont des éleveurs récalcitrants qui ne veulent pas respecter la décision de l’Etat qui sont menacés », a-t-il estimé dans un entretien avec le RJDH.

Ousman Shéhou a aussi condamné la vente de bétail sur le marché de PK22. « La viande vendue sur ce marché échappe au contrôle du service vétérinaire et sa consommation peut avoir des répercussions sur la santé de la population si les boeufs étaient malades », a-t-il ajouté.

« Si le gouvernement a décidé de créer le nouveau marché à bétail au Pk 45, nous devons respecter cette décision au lieu de nous entêter. Les éleveurs n’ont pas le droit créer un parallèle, ce comportement est un manque de respect envers les institutions », a pour sa part souligné El Adji Garba, président de l’association des éleveurs de Centrafrique, qui a également affirmé avoir été au courant de l’agression des éleveurs de PK22.

Les informations reçues hier par le RJDH révèlent que les éleveurs présents sur le marché à bétail parallèle de PK22 subissent depuis le 27 janvier la pression des militaires basés au village Ndokpa dans la Sous-préfecture de Damara. Le but de l’opération est d’amener les convoyeurs et les éleveurs Peulhs à regagner le marché à bétail de PK45.

Depuis le transfert du marché à bétail vers PK45, il y a carence de la viande de boeuf sur le marché à cause du « bras-de-fer » qui oppose le gouvernement aux marchands de bétail en général.

 

Nola : une fillette de 5 ans victime de torture

Une fillette âgée de 5 ans a été ligotée et enfermée pendant plus de 3 heures par sa mère dans une chambre de la maison au quartier Metézoua à Nola, a rapporté ce matin radio Kouli-Ndounga.

L’enfant a été ligotée et enfermée après avoir été sévèrement tabassée par sa mère. Selon les témoignages recueillis par la radio, la femme qui a commis l’acte serait emportée par la  colère, parce qu’elle venait d’être informée d’un acte de vol chez des voisins, dont la fillette serait à l’origine.

Ce sont les éléments de la 3ème région militaire des Forces armées centrafricaines (FACA) de Nola dépêchés sur les lieux qui ont arrêté la femme et l’ont remise au commissariat de police de Nola.

Selon les informations, elle devrait rester au commissariat jusqu’au retour du Procureur du la République, près le Tribunal de grande instance de Nola actuellement en déplacement pour décider de son sort.

 

Gbaloko : Suspension temporaire des activités pédagogiques

Le collège d’enseignement général (CEG) de Gbaloko ( Pk 26 de Bangui) a été temporairement fermé par la ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Annie Gisèle Nam, suite à des incompréhensions entre le chef d’établissement et les d’élèves.

Les témoignages recueillis sur place révèlent que cette mésentente est née de la stricte application par le directeur dudit collège, Nicolas Ouarassé, de l’article 28 du règlement intérieur de l’établissement selon lequel « tout élève qui arrive en retard de 5 minutes sera refoulé et considéré comme absent ».

« Selon l’emploi du temps, les cours démarrent à 7h 30, mais certains élèves ne viennent pas à l’heure. Et voulant appliquer le règlement intérieur sur la question de l’assiduité, les élèves se sont soulevés contre moi », a expliqué Nicolas Ouarassé.

« J’étais obligé de suspendre le meneur pour une durée de trois jours selon les règles, mais ce dernier et ses compagnons se sont soulevés pour aller détruire ma maison », a-t-il expliqué.

Le président de l’association des parents d’élèves du collège de Gbaloko, Gislain Moussa Yapendé, s’est réjoui de la décision de la ministre de l’éducation de suspendre les activités pédagogiques dans cet établissement. « Cette solution est salutaire pour nous les parents afin de reprendre les choses à nouveau », a-t-il fait remarquer.

Le préfet de l’Ombella M’poko, Clotilde Namboy, qui a présidé une réunion dans le village ce matin a demandé à chaque parent d’élèves de « prendre ses responsabilités devant cette situation qui perturbent l’année scolaire».

 

Bambari : Les monitrices des écoles maternelles en grève

Les monitrices des écoles maternelles de la ville de Bambari observent un arrêt de travail depuis quatre jours pour réclamer le paiement de 10 mois d’arriéré de salaires que leur doit la Mairie, a annoncé ce matin radio Linga de Bambari.

Lors d’une réunion regroupant les parents d’élèves et les monitrices, tenue ce matin à l’école maternelle de Maïdou, les monitrices n’ont pas changé d’avis : pas de reprise sans la régularisation de leur situation.

« Tout sera mis en oeuvre pour leur payer quelques mois. Mais je propose qu’elles reprennent les enseignements en attendant, car la grève a des conséquences graves sur les pauvres enfants », a fait remarquer le président intérimaire de la délégation spéciale de la ville de Bambari, Léopold Goutianga.

Il faut rappeler que tout le personnel de la Maire de Bambari était déjà entré en grève le lundi dernier pour revendiquer le paiement de 54 mois d’arriéré de salaires.

 

Bambari : Reprise des activités de dépistage du sida

Les activités de dépistage du virus du VIH/sida reprendront lundi 06 février prochain au centre de dépistage volontaire (CDV) de Bambari, a annoncé radio Bèoko.

L’annonce a été faite par le chef du CDV, Martin Kokpalet qui a affirmé que qu’ « après 4 mois de rupture, le centre a été doté lundi 30 janvier de produits réactifs par le projet Education, santé, sida (PESS) et des consommables, à travers l’Unité de cession des médicaments (UCM) ».

Le dépistage se fera tous les lundis et mercredis. Les mardis et jeudis sont consacrés au retrait des résultats.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 22:00

 

 

 

baba laddé gl

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Bangui, 31 Janvier 2012

 

Kaga-Bandoro : 3 éléments de Baba-Ladé déférés à la maison d’arrêt

3 centrafricains reconnus avoir manoeuvré avec le chef rebelle tchadien Baba-Laddé, ont été déférés ce mardi à la maison d’arrêt de Kaga-Bandoro, a annoncé une source proche de la gendarmerie de cette ville, contactée par le RJDH.

7 autres combattants toujours de nationalité centrafricaine, sont enregistrés et maintenus à la gendarmerie, en attendant l’évolution de l’enquête. « Nous allons monter la procédure et transmettre les dossiers à la hiérarchie pour les dispositions à prendre », a expliqué notre source.

En dehors de ces éléments, on note aussi la présence de quelques ex-combattants de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), mais ces derniers ont été libérés.

« Les éléments de l’APRD que nous avons enregistrés ont été libérés en vue de respecter les accords de paix et le processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), censés garantir la paix dans notre pays », a expliqué notre source.

Tous ces hommes ont été rendus à la gendarmerie par les éléments d’autodéfense qui surveillent la ville depuis l’assaut conjoint des Forces armées centrafricaines (FACA) et des Forces armées tchadiennes contre Baba-Laddé dans le Nord de la République Centrafricaine.

 

Bangui : Les éleveurs peulhs se retirent du marché de PK22

 

Des éleveurs peulhs du « marché à bétail illicite » de PK 22, sur l’axe Damara, se seraient retirés pour repartir plus loin dans leurs campements à cause de l’insécurité, a appris le RJDH.

« Nous ne trouvons pas de boeufs à acheter parce que les éleveurs ont été victimes d’une menace armée des forces de l’ordre entre le 27 et le 30 janvier. Suite à cette situation, ils ont décidé de se retirer du marché de PK 22 », a expliqué un boucher pour justifier la carence accentuée de la viande de boeuf sur le marché à Bangui.

Selon les informations, il s’agit d’une mission visant à contraindre les éleveurs et les bouchers de regagner le marché à bétail officiel de PK45, aménagé par le gouvernement sur l’axe Boali.

 

Rappelons que depuis le transfert du marché à bétail de PK13 au PK45, il y a une crise entre les éleveurs, les vendeurs, les bouchers et le gouvernement.

 

Bangui : 180 kilos de poisson de mer avariés détruits par le ministère du commerce

180 kilos de poisson de mer avariés, découvert au supermarché La Corail à Bangui, ont été détruits ce matin, a annoncé Richard Césaire Kpéou Kongoli, directeur de la concurrence et de la consommation au ministère du commerce à Bangui.

Après cette destruction, le ministère envisage d’ouvrir une enquête mercredi, parce que « la tapage médiatique et les pressions administratives » n’ont pas permis de faire le travail technique approprié en vue de déterminer les responsabilités, a-t-il souligné.

« Demain, nous allons approfondir les investigations en fouillant systématiquement les entrepôts et les chambres froides de Corail et écouter son directeur général », a annoncé Richard Césaire Kpéou Kongoli qui a expliqué que dans les six sacs de poissons pourris, on pouvait remarquer 80% de poissons cassés, déclassés et avariés.

Le directeur de la région N°7 du ministère du commerce, Jean Bruno Giranone, s’est pour sa part réservé de parler de produits avariés. « Je ne peux pas confirmer si ce sont des produits avariés. Les secousses de la route peuvent être à l’origine d’une éventuelle dégradation. Toutefois les propriétaires du supermarché doivent prendre leur responsabilité pour dégager ce qui est impropre à la consommation», a-t-il relevé.

Pour Ali Issa, directeur général du supermarché Le Corail, il s’agit d’un « montage » et d’une « mauvaise publicité » à l’endroit de son établissement. « C’est depuis 30 ans que nous sommes présents dans ce pays, nous n’avons jamais fait l’objet d’une telle accusation », a-t-il souligné. Selon lui, le supermarché Le Corail dispose de plusieurs chambres froides susceptibles d’une conservation de longue durée.

Il convient de rappeler que deux vendeuses de poissons de mer ont saisi lundi le ministère du commerce pour avoir acheté des poissons de mauvaise qualité au supermarché Le Corail.

 

NDLR : Reste à savoir si les délestages chroniques de courant qui privent les chambres froides de ce supermarché n'est pas la vraie raison de ces avaries, auquel cas l'ENERCA porte aussi sa part de responsabilité dans cette situation.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 00:07

 

 

 

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Bangui, 30 Janvier 2012

Baba-Ladde1

Kaga-Bandoro : Des éléments de Baba-Laddé de nationalité centrafricaine rendus à la gendarmerie

Certains éléments du rebelle tchadien Baba-Laddé qui ont décidé de retourner en ville ont commencé à être enregistrés à la gendarmerie de Kaga-Bandoro, après les diverses attaques des Forces armées centrafricaines (FACA) et les Forces armées tchadiennes, a appris le RJDH.

Cette information a été confirmée par une source proche de la gendarmerie de cette ville. Ces éléments sont présentés à la brigade par les comités d’autodéfense qui surveillent les différents quartiers de Kaga-Bandoro.

« Les éléments que nous enregistrons sont de deux catégories. Les uns sont effectivement des éléments de Baba-Laddé, les autres sont seulement soupçonnés d’avoir été avec lui. Pour le moment, nous étudions encore les cas, c’est le Procureur de la République qui va gérer le reste », a confié une source de la gendarmerie de Kaga-Bandoro joint par le RJDH ce lundi.

Par ailleurs, la commune de Ouandago, Ngondava et autres sont sous contrôle des Forces armées tchadiennes et des FACA qui font des patrouilles jusqu’à Bandoro, a témoigné un habitant de la ville de Kaga-Bandoro.

Pour le moment, la gendarmerie de Bandoro s’est réservée de communiquer le nombre de de personnes enregistrées, estimant faire la part des choses avant de dire exactement combien de personnes ont été effectivement avec Baba-Laddé.

 

Les rébellions centrafricaines rejettent l'alliance que leur propose baba laddé

 (Radio Ndeke Luka 30/01/2012)

« Le Front Populaire pour le Redressement (FPR) du Général rebelle tchadien Baba Ladé est en difficulté. Son état-major, installé dans la région de Kaga Bandoro (nord), a été attaqué et ses éléments sont en fuite. Ils sont pourchassés par les opérations conjointes Forces Armées Tchadiennes et Centrafricaines ». Ces propos sont tenus ce 28 janvier 2012, sur les ondes de Radio Ndeke Luka par Firmin Féïndiro, ministre centrafricain de la Justice et porte-Parole du gouvernement.

Il a ainsi confirmé les opérations lancées le 23 janvier dernier dans les villes de Ouandago (nord) et Gondava (nord) situées respectivement à 80 et 45 kilomètres de Kaga Bandoro contre les rebelles du FPR.

Selon Firmin Féïndiro, il s’agit « des opérations militaires d’envergure menées de manière concertée tant sur le plan terrestre qu’héliporté avec précision sur le centre opérationnel de ce mouvement rebelle étranger. Les forces loyales sont venues à bout des éléments de Baba Ladé après une brève résistance. On dénombre d’importantes pertes en vies humaines du côté ennemi ».

D’après lui, « tous les moyens de mobilité se trouvant sur la base ont été détruits et d’autres récupérés. A ce jour, les Forces Armées Centrafricaines (FACA) assurent le contrôle total de la base de Ouandago et ses environs. Les opérations de ratissage se poursuivent pour les traquer jusqu’à leur dernier retranchement ».

Seulement, Baba Ladé court toujours.

Par ailleurs, l’Etat-major de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) basé à Paoua au Nord du pays, dément ce samedi toute « alliance » avec le FPR, afin de renverser le régime de Bangui.

En effet, dans un communiqué de presse, la cellule de communication du FPR basée à l’étranger, a annoncé jeudi dernier la création d’un mouvement centrafricain pour lutter contre la « dictature » du Président François Bozizé.

Selon le communiqué publié par Agence France Presse (AFP), le Parti pour la Justice et le Développement (PJD) qui vient d’être créé à l’initiative de la rébellion tchadienne le FPR, aura une aile militaire dénommée les Forces Armées Révolutionnaires de Centrafrique (FARCA).

Ce parti, précise le communiqué, est « entré en négociation avec la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix, l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) et l'APRD (Armée populaire pour la restauration de la démocratie) pour créer une alliance afin de renverser la dictature de François Bozizé ». Information que la hiérarchie de l’APRD dément.

D’après le Colonel Henri Abdel-Nour Tchebo-Wanfio, Porte-parole de l’Etat-major de l’APRD basé à Paoua dans l’Ouham-Pendé (nord) et interrogé par Radio Ndeke Luka, « nous ne connaissons pas un tel groupe de près ou de loin. Nous n’avions eu aucun contact même téléphonique. Tout ce qu’ils racontent n’engage que leur responsabilité. Notre position est bien connue de tous et sommes une ex-rébellion nationale. Nous ne pouvons pas tisser une alliance avec une rébellion étrangère qu’est le FPR. Nous ne pouvons pas outrepasser les accords de paix signé avec le gouvernement centrafricain ».

A titre de rappel, l'UFDR et l'APRD ont signé des accords de paix avec le gouvernement en 2008 et sont engagés dans le processus de DDR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion) alors que la CPJP a signé un cessez-le-feu en 2011. Aucun de ces mouvements n'a, à ce jour, évoqué de contacts avec le FPR.

© Copyright Radio Ndeke Luka

 

 

 

Mbaïki : Un présumé auteur de viol torturé à la maison d’arrêt de Mbaïki

Un garçon âgé de 16 ans accusé de tentative de viol d’une mineure a été arrêté et torturé par les éléments de la garde républicaine à la maison d’arrêt de Mbaïki le week end dernier, a rapporté radio Songo.

L’acte a été commis dans la commune de Bagandou. Transféré par les autorités locales à Mbaïki, le présumé coupable de cette tentative de viol a été passé à tabac et a reçu des blessures de la part des gardes.

Selon radio Songo, la mère du jeune garçon a témoigné avoir proposé de verser 2 500 FCFA pour obtenir la libération de son fils, mais les gardiens de prison ont refusé.

C’est grâce à l’intervention du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Mbaïki, Thierry Hilaire Waïdémona, que le garçon a été retiré de la maison d’arrêt pour être transféré à la gendarmerie.

Le résultat des examens médicaux effectués par madame Madakondji, sage-femme à l’hôpital préfectorale de Mbaïki, sur instruction du Procureur, a révélé que la fille n’a pas été violée parce qu’ « elle n’a pas perdu sa virginité ». Le jeune garçon a été finalement libéré.

Bambari : Le personnel de la Mairie entre en grève

Le personnel de la mairie de Bambari qui accuse un retard de paiement de 53 mois, est entré en grève ce lundi comme annoncé le samedi dernier, a rapporté radio Linga.

Les autres raisons de cet arrêt de travail est le manque de cartes fiscales au sein de la municipalité, le manque de garantie de retraite du personnel.

« Nous avons accusé 53 mois d’arriérés de salaires, nous n’avons pas de cartes fiscales, nous voulons notre reconnaissance au niveau de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour garantir notre retraite et bien d’autres choses encore, voilà les raisons de notre grève», a expliqué Jérôme Kitakossi, délégué des travailleurs de la Mairie de Bambari.

La préfet de la Ouaka, Marthe-Lydie Yangba en mission a été informée par son intérimaire et a promis de tout mettre en oeuvre pour trouver une solution acceptable aux grévistes. Par ailleurs, elle leur a proposé de constituer un service minimum afin de faire fonctionner les affaires municipales.

C’est la 5ème fois en une année que le personnel de la mairie de Bambari observe un arrêt de travail pour les mêmes raisons.

Bangui : Garantir la santé de la mère et de l’enfant

La maternité de la gendarmerie de Bangui (Camp Izamo) a reçu samedi passé des kits d’un montant d’environ 3 millions FCFA de la part de la Fondation femmes, enfants, solidarité et l’Association des femmes patriotes, a rapporté radio Néhémie.

Cet appui se situe dans le cadre du programme visant à garantir la suivie de la mère et l’enfant en République Centrafricaine.

En marge de ce don, une vingtaine de femmes ayant accouchés à la maternité du Camp Izamo, ont reçu chacune une layette, des morceaux de savon entre autres. Trois autres femmes ayant subi une intervention chirurgicale pendant l’accouchement ont reçu chacune une enveloppe de 50 000 FCFA devant servir à payer les frais d’hospitalisation.

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 17:30

 

 

RCA-sud-Est.JPG

Vendredi, 27 Janvier 2012 14:35

Belle création en perspective pour les fanatiques de la danse contemporaine puisée de la tradition centrafricaine !  « Gbéngué Boti » qui signifie le «  Roi  est parti » en langue Nzakara (une ethnie de l’extrême-est de la RCA). Il s’agit d’une appellation familière et surtout honorifique pour qualifier la mort d’un patriarche dans le clan « Nzakara ».

C’est à travers cette image que l’orchestre « Abakinlin » donne ce 27 janvier à partir de 18 heures (19HTU) un concert riche en couleur à l’Alliance Française (AFB) de Bangui.

Il retrace ainsi, à travers des pas de danse bien rythmique, le déroulement des  obsèques des rois, des sages ; bref des patriarches influents au pays des Nzakara.

Abakinlin entend faire un grand retour sur scène après plusieurs mois d’absence. Pour donner un cachet particulier au spectacle, l’orchestre s’est offert 3 semaines de résidence à l’Alliance Française de Bangui.

Pour Abrou Kette, alias Rhodia chef d’orchestre interrogé par Radio Ndeke Luka, « le contenu du spectacle a été mieux travaillé en faveur du grand public qui y accède gratuitement. Pour lui, l’événement réserve aussi des « paniers de proverbes ».

Pour mémoire en 2008, une des créations phares de l’orchestre Abakinlin était « Yaka » autrement dit le champ. Le spectacle avait mis un accent sur les activités champêtres pratiquées par plus de 80 % de la population centrafricaine.

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 00:23

 

 

Faca.jpg 

BANGUI (AFP) - 21.01.2012 16:34 - L'armée centrafricaine s'est déployée pendant la nuit de vendredi à samedi au Nord du pays, à Kaga Bandoro et Batangafo, où sévit depuis plusieurs mois un groupe de rébellion tchadien du Front populaire pour le redressement (FPR), dirigé par le général Baba Laddé, a appris l'AFP de source militaire à Kaga Bandoro samedi.

L'armée a demandé à la population de rester chez elle et de ne se déplacer qu'en cas d'extrême urgence ou de nécessité, selon la radio nationale. "Les autorités militaires centrafricaines ont ordonné le bouclage des régions qui s'étendent de Kaga Bangoro à Batangafo pour sécuriser au maximum la population. En prévision d'une opération dont on ignore tout", a précisé la radio.

Interrogé par l'AFP, le haut commandement militaire a expliqué que "des instructions fermes ont été données aux militaires qui se trouvent dans ces zones". Sans donner plus de précision.

Jointe au téléphone par l'AFP, une habitante de Kaga Bandoro a confirmé sous le sceau de l'anonymat la présence "d'éléments de l'armée (qui) ont effectivement investi toute la ville. On les voit presque partout dans la ville et dans les quartiers armes à la main, a-t-elle dit. "Il n'y a pas eu de tirs, mais nous avons peur parce que nous ne savons pas exactement ce qui peut se passer" a-t-elle dit.

En début de semaine, le mouvement rebelle avait dit sa crainte d'une attaque de l'armée tchadienne, des hélicoptères et des pick-up Toyota "lourdement équipées" ayant pris position à la frontière.

Le FPR occupe depuis début août la localité centrafricaine de Pladama Ouaka, située entre les villes de Bambari (centre) et Kouango, sans que les tentatives de négociation aient pu aboutir. Selon le préfet de la région de Bambari, ses hommes se livreraient à des pillages et à du racket.

Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés.

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