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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 18:12

 

 

 

RCA carte MAE France

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 20 Décembre 2012 14:06


Encore une ville tombée entre les mains des rebelles du Séléka. Les insurgés ont  conquis la ville de Batangafo située dans le nord centrafricain. L’on en compte actuellement sept. L’information a été confirmée, ce 20 décembre, à Radio Ndeke Luka par un habitant de la ville. Or, Séléka a publié quelques heures plus tôt, un communiqué de cessation des combats  après la prise de Kabo (nord). De son côté, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) de Centrafrique se plaint de la situation humanitaire dans les zones de conflits.


La rédaction de Radio Ndeke Luka a accusé, ce matin, la réception d’un mail signéSéléka. Dans le communiqué, le trio rebelle s’est dit résolu à sursoir les combats et la conquête des villes pour entrer en négociation avec le gouvernement centrafricain. Sitôt l’interview avec le porte-parole de l’UFDRterminée, les rebelles sont entrés dans la ville de Batangafo. La nouvelle a été donnée par un habitant de la ville et confirmée par plusieurs autres.

 

Plusieurs interrogations sont posées quant à la crédibilité de la coalition Séléka.

 

La source a expliqué que les rebelles ont fait leur entrée dans la ville, à bord d’un véhicule, des motos et sans bruit d’armes. C’est quand toutes les forces de défense et de sécurité de la ville se sont repliées à Bossangoa (nord) pour des raisons que la population ignore, qu’ils ont investi la ville. Seul un Policier faisait office de porteur de tenue à Batangafo depuis environ 48 heures, a-t-il ajouté.

 

Hormis le retrait des Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans la ville, le bloc administratif de la ville de Batangafo s’est vidé, depuis près de deux jours, de son personnel. Seuls le Sous-préfet et le Maire y sont restés. Les portes du lycée et des écoles sont toutes fermées. Certaines boutiques ont également fermé leurs portes pour des raisons de sécurité, a poursuivi la source.

 

De ce fait,  Batangafo est devenue la septième ville conquise par les rebelles du Séléka après les villes de NdéléSam-OuandjaOuaddaBaminguiBria et Kabo.

 

Jusqu’ici, RNL n’a encore pas connaissance des interventions menées par les troupes tchadiennes aux côtés des forces loyalistes centrafricaines pour contrer l’avancée rebelle.

 

Par ailleurs, la prise de ces villes a fait des milliers de déplacés dans le centre et le nord de la RCA. C’est ce qu’a rapporté le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) dans un Communiqué de presse rendu public ce 20 décembre.

 

D’après le CICR, les combats  rendent impossibles l’accès aux nécessiteux. Il exige qu’ « en dépit de tout, les habitants des régions en proie à la violence et aux tensions doivent être respectés et protégés. Leurs biens doivent être épargnés et ne doivent pas faire l’objet de pillages ou de destructions ».

 

Il conclut en indiquant que ses équipes sont à pied d’œuvre pour venir en aide aux personnes touchées par les violences, précisément les déplacés et les blessés des combats.

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 01:35

 

 

Voici les conseils par pays que prodigue le Quai d'Orsay, ministère français des affaires étrangères, aux ressortissants français au sujet de la situation sécuritaire de la République centrafricaine. Avec une telle situation dans le pays, comment voulez-vous que des investisseurs étrangers puissent mettre pieds dans une telle jungle. Le tout est assorti d'une carte en couleurs de la RCA assez édifiante qui fait ressortir la géographie de l'insécurité endémique dans ce pays à la tête se trouve un général soi-disant d'armée d'opérette du nom François Bozizé Yangouvonda.  Les grands discours de la bozizie sur la venue des investisseurs dans ce pays ne sont que du bavardage destiné à amuser la galerie. Les Centrafricains sont très peu fiers de leur pays dont les pseudos dirigeants leur font honte.

 

 

La rédaction  

 

 

RCA-carte-MAE-France.JPG

 

 

République Centrafricaine


Source : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/republique-centrafricaine-12224/ 


Dernière mise à jour le: 19 décembre 2012 - Information toujours valide le: 20 Décembre 2012

 

Les rebelles de l’UFDR se sont emparés des villes de Ndélé, Sam-Ouandja, Ouadda, Bamingui, Ippy, Bria et Kabo. La situation sécuritaire est donc encore plus dégradée au Nord et à l’Est du pays compte tenu des affrontements entre rebelles et forces centrafricaines. Il est rappelé aux ressortissants français qu’il est formellement déconseillé de se rendre au Nord et à l’Est de la République centrafricaine figurant en zone rouge sur la carte (voir rubrique « Sécurité »).

 

Dans ce contexte, une vigilance particulière est recommandée en zone orange, déconseillée sauf raison impérative.

 

Il est par ailleurs recommandé de se renseigner sur l’évolution de la situation avant de se rendre en République centrafricaine.

 

Sécurité

 

La plus grande partie du territoire centrafricain connaît toujours des troubles significatifs ou est susceptible d’en connaître (voir la rubrique « Dernière minute »). Les déplacements dans ces régions sont déconseillés, sauf raison impérative (zone orange), voire formellement déconseillés (zone rouge). Ceux qui devraient néanmoins être entrepris en zone orange, notamment pour motif professionnel, supposent de voyager en convoi et de disposer d’une autorisation des autorités, tout particulièrement dans les zones de ressources minières. Le tourisme y est à exclure.

 

Il est en outre indispensable, lors de tout déplacement, de pouvoir justifier de son identité et de la régularité de son séjour.

 

La situation en RCA pouvant évoluer assez rapidement, il est recommandé aux voyageurs, dans tous les cas, de prendre l’attache préalable de la section consulaire de l’ambassade et, pour les visiteurs, de se faire inscrire en protection (tél :   +236 21 61 30 00  ).

 

La circulation routière exige certaines précautions : 

 

Rouler doucement et s’arrêter à toute injonction des forces de l’ordre, en particulier à la tombée de la nuit. Dans ce cas, rester courtois et faire montre de patience. Beaucoup de contrôles sont abusifs, mais il faut savoir négocier calmement le "passage". 
 

 

En cas d’accident de la route avec dommages corporels, des représailles de la population locale sont à craindre. Dans la mesure du possible, ne pas s’arrêter et gagner sans attendre, selon le cas, un commissariat ou une brigade de gendarmerie, afin de déclarer l’accident. La section consulaire de l’ambassade devra également être prévenue au plus tôt (tél :      +236 21 61 30 00      ).

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 00:59

 

 

 

RCA-situation-populations-deplaceesau-15-oct-2012.JPG

 

 

GENEVE, Mercredi 19 décembre 2012 | 20:12 (Xinhua) - La situation humanitaire en République centrafricaine s'est dégradée suite au contrôle de plusieurs villes du nord et du centre par des groupes armés, a annoncé mercredi le Comité international de la Croix rouge (CICR).

 

Alors que plusieurs villes du nord et du centre de la République centrafricaine sont tombées sous le contrôle de groupes armés, des milliers de personnes ont fui par crainte de nouveaux combats.

 

« La situation est très complexe compte tenu du nombre d'acteurs en présence et des mouvements de population que les combats ou la crainte de nouvelles violences ont engendrés », a expliqué Georgios Georgantas, chef de la délégation du CICR à Bangui.

 

« Nos équipes sont à pied d'oeuvre afin de venir en aide aux personnes touchées par les violences, notamment celles qui fuient leur foyer ou celles qui sont blessées lors des combats », a ajouté M. Georgantas.

 

A Ndélé, dans le nord du pays, l'une des premières villes attaquées il y a dix jours, le nombre de personnes ayant fui de chez elles pour chercher protection à la mission catholique ou dans une base militaire située à proximité de l'aéroport augmente chaque jour. D'autres préfèrent rester en dehors de la ville, dans des abris sommaires installés aux abords de leurs champs.

 

Mardi dernier, le CICR a acheminé 16 000 litres d'eau potable vers la mission catholique et la base militaire où les familles déplacées ont trouvé refuge », a indiqué Gabriel Mukalaï, chef de la sous-délégation de Ndélé.

 

 

NDLR : Conséquence de la situation actuelle d'insécurité en RCA, la coordination des agences du système des Nations Unies à Bangui aurait décidé d’instituer la phase 3 de l’échelle de sécurité qui exige que tous le personnel de ces agences qui travaillent dans l’arrière-pays regagne Bangui. C’est ainsi que selon nos informations, ceux de l’UNICEF de Bossangoa dans l’Ouham aurait quitté la ville pour regagner Bangui. Devraient suivre également ceux de Paoua dans l’Ouham-Pendé. 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 11:40

 

 

 

bria3.jpg

 

 

BANGUI / 18 décembre 2012 11h23 - La ville minière de Bria dans le centre de la Centrafrique est en train d'être pillée par des rebelles, déjà responsables d'attaques sur Ndélé (nord) la semaine dernière, a affirmé mardi à l'AFP une source du Haut commandement militaire.

Les rebelles de la coalition Séléka (CPSK-CPJP-UFDR) sont entrés dans la ville et se livrent à des pillages de magasins et sont suivis par certains habitants qui profitent des pillages, a affirmé cette source.


Les FACA (Force armées centrafricaines) ont ouvert le feu sur les rebelles qui tentaient d'entrer et ont ensuite été obligées d'opérer un repli, a confirmé cette source . Une autre source militaire avait reconnu plus tôt que la base des FACA était tombée aux mains des assaillants.

Coalition de plusieurs factions rebelles (CPSK-CPJP-UFDR), le Seleka a menacé de renverser le gouvernement du président François Bozizé, en exigeant le respect de différents accords de paix signés entre 2007 et 2011. Ces accords prévoyaient notamment un Désarmement-Démobilisation-Réinsertion des combattants, mais un de ses membres a récemment souligné que rien n'a été fait pour (les) sortir de la misère.


Le Seleka a parcouru quelque 300 km depuis Ndélé vers le sud-est pour rallier Bria, ville de 30.000 habitants, dans la principale zone diamantifère du centre du pays. Il reste toutefois encore à distance de Bangui, située à plus de 400 km.


La plupart des éléments des FACA ont été aperçus fuyant en direction de Bambari (autre grande ville du centre) qui dispose d'un détachement militaire plus important, avait poursuivi la source militaire.


D'après elle, il est encore difficile de donner un bilan: la population est restée terrée chez elle et les habitants des zones périphériques se sont mis à fuir la ville pour les villages environnants ou en brousse.


La coalition, le Séléka (alliance) a été créée en août par une aile dissidente de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), auteur de plusieurs attaques au nord de Bangui depuis septembre, et la Convention patriotique pour le salut wa kodro (CPSK) du Général Dhaffane Mohamed Moussa.


La faction dissidente de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) à l'origine des violents combats qui ont lieu à Ndelé depuis le 10 décembre, vient d'adhérer au Séléka

La Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax) issue de la Force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac) disposait à Bria d'une base qu'elle a rétrocédée aux FACA en juin et juillet .



(©AFP) 

 

 

NDLR : Si tous les soldats FACA ont évacué leur base de Bria, comment cette source du haut commandement militaire qui est confortablement installée à Bangui  sait-t-il que la ville est en train d’être pillée par la rébellion ? 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 11:15

 

 

 

 

RCA-hydrographie-sud-est.JPG

 

 

Les attaques dans le nord-est de la République centrafricaine revendiquées par une alliance de groupes armés

 

RFI mardi 18 décembre 2012

 

Une nouvelle alliance politico-militaire voit le jour en Centrafrique. Elle regroupe trois branches dissidentes des rébellions actives dans le nord et le nord-est du pays, qui ont revendiqué la prise de la ville de Bamingui, samedi, alors que des combats se poursuivent ce mardi 18 décembre à Bria. Les rebelles entendent, par leurs actions, obtenir du gouvernement le respect des accords de paix signés depuis plus de 5 ans. Ils demandent également la tenue d’un dialogue franc.

 

C’est depuis cinq heures, heure locale, ce mardi 18 décembre, que les rebelles ont attaqué la ville, à l’aide d’armes lourdes. Des habitants joints par RFI ce matin ont confirmé la prise de la base militaire de Bria. L’armée et les ex-rebelles de la CPJP, qui sécurisaient la ville, ont dû évacuer le camp.

 

Face à la confusion, les habitants de Bria sont restés terrés chez eux, on ne sait pas encore par où ont attaqué les rebelles. On sait seulement que c’est depuis une semaine que les rebelles ont entamé la conquête des villes du nord-est de la Centrafrique. Ainsi, en huit jours, les villes de N’Délé, Sam Ouandja, Ouadda et Bamingui, sont tour à tour tombées entre les mains des rebelles.

 

On sait-on de ce mouvement qu'il s'agit d'une alliance des rebelles, qui regroupe les dissidents de la Convention des patriotes pour la justice et la paix, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement et la Convention des patriotes du salut du Kodro.

 

Pour faciliter une sortie de crise, les rebelles proposent dix points au pouvoir de Bangui. Ces points concernent, entre autres, le respect de multiples accords de paix entre le gouvernement et les rebelles, ainsi que la lumière sur la disparition de plusieurs membres de l’opposition.

 

Ici, à Bangui, du côté de la population, c’est la peur. Déjà, certaines personnes commencent à compter sur la prochaine cible des rebelles. Si tel est le cas, ce sera alors le tour de la ville de Bambari. Et on ne sait pas encore si l’alliance des rebelles envisage la capitale Bangui.

 

 

Centrafrique : la ville minière de Bria


BANGUI AFP / 18 décembre 2012 10h57- La ville minière de Bria, dans le centre de la Centrafrique, a été prise mardi matin par une coalition de trois mouvements rebelles, déjà auteur d'attaques sur Ndélé (nord) la semaine dernière, a indiqué à l'AFP une source militaire qui a requis l'anonymat.

 

Selon cette source, la base FACA (Forces armées centrafricaines) est tombée aux mains des assaillants après une résistance.



Coalition de plusieurs factions rebelles, le Seleka qui menace de renverser le gouvernement du président François Bozizé, revendique le respect des différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, et qui prévoyaient notamment un Désarmement-Démobilisation-Réinsertion des combattants. Un de ses membres a récemment souligné que rien n'a été fait pour (les) sortir de la misère.



Le Seleka a parcouru quelque 300 km depuis Ndélé vers le sud-est pour rallier Bria, ville de 30.000 habitants, dans la principale zone diamantifère du centre du pays. Il reste toutefois encore à distance de Bangui, située à plus de 400 km.



Vers 4h ce matin, de fortes détonations ont commencé à se faire entendre au niveau de la base du détachement des FACA à Bria. D'abord espacées puis de plus en plus rapprochées. Les éléments des FACA ont tenté de résister, mais, très vite, beaucoup ont opéré un repli.



Quelques temps après, les tirs sont devenus sporadiques et de faible intensité. Au lever du jour, on pouvait apercevoir dans la ville des hommes munis de lance-roquettes, et d'autres armes de guerre se déplaçant en groupes, a encore affirmé la source.



La plupart des éléments des FACA ont été aperçus fuyant en direction de Bambari (autre principale ville du centre) qui dispose d'un détachement militaire plus important, a poursuivi la source.



Il est encore difficile de donner un bilan, a précisé cette source, précisant que la population est restée terrée chez elle et que les habitants des zones périphériques se sont mis à fuir la ville pour les villages environnants ou en brousse.



La coalition, le Séléka (alliance) a été créée en août par une aile dissidente de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), auteur de plusieurs attaques au nord de Bangui depuis septembre, et la Convention patriotique pour le salut wa kodro (CPSK) du Général Dhaffane Mohamed Moussa.



La faction dissidente de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) à l'origine des violents combats qui ont lieu à Ndelé depuis le 10 décembre, vient d'adhérer au Séléka



La Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax) issue de la Force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac) disposait à Bria d'une base qu'elle a rétrocédée aux FACA en juin et juillet.




(©) 

 

 

NDLR : Selon des informations concordantes, à la demande de Bozizé, une trentaine de véhicules Toyota équipés d’armes lourdes de l’armée tchadienne amassés depuis hier à la frontière à Sido, auraient pénétré sur le territoire centrafricain ce matin sur ordre de Déby avec dit-on pour objectif de « libérer » les villes de Ndélé et de Mbrés passées sous contrôle des forces rebelles coalisées le week-end dernier. Pourquoi et en vertu de quel mandat le président tchadien Idriss Déby se permet-il d’envoyer ses troupes intervenir sur le territoire centrafricain alors que Bozizé fait face à des contradictions centrafricano-centrafricaines dont il est lui-même à l’origine. Une intervention des troupes de Déby en Centrafrique est de nature à enflammer davantage la situation du pays transformé en véritable poudrière par Bozizé qui y a laissé s’épanouir de nombreuse rébellions et troupes étrangères.

Cette volonté hégémonique d’Idriss Déby de jouer au gendarme dans la sous-région et dans toute l’Afrique doit être fermement condamnée et stoppée. Bozizé est la cause du mal centrafricain. Seul son départ du pouvoir ramènera la paix dans ce pays. Que les troupes tchadiennes regagnent leur pays !      

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 20:34

 

 

RCA-zones-combats.JPG

 

 

BANGUI AFP / 17 décembre 2012 19h34 - L'armée centrafricaine est sans nouvelles de quarante soldats après une embuscade tendue par des rebelles dimanche près de Ndélé (nord), a indiqué lundi un responsable militaire à l'AFP.


Des membres des forces armées centrafricaines (FACA) sont tombés dans une embuscade tendue par les rebelles de l'UFDR. Deux de nos hommes ont été blessés et ont été ramenés à Kaga Bandoro (au sud de Ndélé, ville importante du Nord), tandis que plus de quarante éléments sont portés disparus. Présentement nous n'avons aucune nouvelle d'eux, a précisé ce responsable, sous couvert de l'anonymat.


Lundi après-midi, les rebelles ont annoncé qu'ils contrôlaient Bamingui, une localité voisine de Ndélé située à 15 km du lieu de l'embuscade. Ils avaient indiqué qu'ils avançaient vers l'importante ville minière de Bria, théâtre de violents combats en septembre 2011, d'après le Colonel Djouma Narkoyo, porte-parole de l'aile dissidente de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).


Devant l'incertitude et l'indécision du gouvernement, nos hommes sont entrés dans la ville de Bamingui après avoir mis en déroute les forces armées centrafricaines (...) Nos hommes sont en progression vers Bria qui est le prochain objectif, a déclaré à l'AFP le Colonel Narkoyo.

 

L'UFDR fait désormais partie d'une coalition de trois rébellions dissidentes, baptisée Séléka CPSK-CPJP-UFDR, qui menace de renverser le régime du président François Bozizé si les accords de paix signés avec le gouvernement il y a cinq ans ne sont pas respectés, dans un communiqué transmis lundi à l'AFP.


La coalition, le Séléka (alliance) a été créée en août par une aile dissidente de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), auteur de plusieurs attaques au nord de Bangui depuis septembre, et la Convention patriotique pour le salut wa kodro (CPSK) du Général Dhaffane Mohamed Moussa, alors que la faction dissidente de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), à l'origine des violents combats qui ont lieu à Ndelé depuis le 10 décembre, vient d'y adhérer.


Le Seleka exige le respect de l'accord de paix signé en 2007 entre le gouvernement et l'UFDR, et la mise en oeuvre concertée des recommandations et conclusions du Dialogue politique inclusif de 2008, qui avait rassemblé pouvoir, opposition, rébellions et société civiles dans un grand forum destiné à pacifier le pays.


Les accords de paix prévoyaient notamment un processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (DDR) des anciens combattants alors que le +colonel+ Djouma Narkoyo, un des chefs dissidents de l'UFDR, a souligné le 11 décembre: Rien n'a été fait pour pour nous sortir de la misère.


Menacé par de nombreux groupes armés, le président centrafricain François Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003, avait entrepris de 2007 à 2011 de leur faire signer des accords ouvrant la voie à une normalisation politique pour la première fois depuis des décennies. Toutefois, depuis quelques mois, le pays fait face à la multiplication d'attaques que les forces armées centrafricaines semblent incapables d'enrayer.


(©) 

 

 

 

BANGUI, 17 DEC (REUTERS) - Quarante (40) soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA) tombés dans une embuscade rebelle dans le Nord du pays sont tous portés disparus et une section d'autres militaires a été faite prisonnière dans le Nord-Est du pays alors que l'attaque des villes de Ndélé et de Sam-Ouandja le 10 décembre dernier semble évoluer vers Bangui la capitale.


" Nos forces parties en renfort pour la libération de la ville de Ndélé sont tombées hier nuit dans une embuscade rebelle à 15 km de la ville de Bamingui et 40 de nos éléments sont jusqu'à présent portés disparus " a déclaré cet après-midi à Reuters un capitaine de l'armée centrafricaine qui a requis l'anonymat.


" Deux de nos véhicules chargés d'armes, des munitions et de carburants pour le ravitaillement de nos hommes ont été récupérés par les rebelles " a précisé le capitaine.

Il faut préciser que la ville de Bamingui, deuxième ville de la préfecture du Bamingui-Bangoran dont le chef-lieu est Ndélé est située à 120 km sur l'axe Bangui et l'aile dissidente de l'UFDR sous le contrôle de Michel AM NON DROKO NDJOTODIA qui a attaqué les villes de  Ndélé et de Sam-Ouandja le 10 décembre, a été rejointe par la nouvelle rébellion dénommée CPSK de Moussa DAFFANE et l'aile dissidente de la CPJP sous le contrôle de Nouredine ADAM,  formant ainsi une coalition sous l'appellation de "SELEKA" (union dans l'entente en langue nationale sango) progresse actuellement vers Bangui la capitale.
 Hier, cette coalition a pris le contrôle de Bamingui après la ville de Ndélé d'où l'embuscade d'hier nuit.


Le conseiller politique et porte-parole de la CPJP Zakaria ISSENE que nous avons contacté cet après midi (15h) confirme cette avancée des rebelles:

 " Les forces rebelles de la coalition SELEKA sont à 15km de la ville des MBRES qui tombera à coup sur ce soir ou cette nuit sous leur contrôle "


MBRES est la deuxième ville de la préfecture de la Nana-Gribizi située à 423 km de Bangui. Le préfet de cette préfecture avec résidence à Kaga-Bandoro le chef-lieu Mr Augustin YANGANA YAOTE que nous avons joint par téléphone cet après-midi affirme: 
 " La panique a gagné la ville avec cette avancée inattendue des rebelles. Je viens de faire évacuer toute ma famille sur Bangui "

 
Dans la partie Nord-est du pays, une autre section de l'armée gouvernementale a été faite prisonnière hier près de la ville de Sam-Ouandja depuis le 10 décembre sous contrôle de l'UFDR. La ville de Ouadda deuxième ville de la préfecture de la Haute Kotto est également passée sous contrôle de l'UFDR qui cherche actuellement à mettre le cap sur Bria le chef-lieu à en croire le porte-parole de la CPJP Zakaria ISSENE.


Comme on le voit, les rebelles avancent sur deux fronts en direction de Bangui la capitale:
Le front Nord-est tenu par l'UFDR partant de Sam-Ouandja en passant par Ouadda pour se diriger actuellement vers Bria à 600 km de la capitale, et le front Nord partant de Ndélé en passant par Bamingui, Mbrés actuellement en direction de Kaga-Bandoro à 333 km de Bangui.

 Joint hier par Reuters, le chef de l'aile dissidente de l'UFDR Michel AM NON DROKO DJOTODIA déclare:

 " Nous allons obliger BOZIZE à négocier avec nous. C'est un monsieur de mauvaise foi car sur 12 recommandations issues de notre signature d'accord de paix, une seule a été exécutée depuis 2008 "


 Les revendications des rebelles sont beaucoup plus focalisées sur le non-respect des accords de paix signés en 2007 et 2008 entre l'UFDR alors sous la houlette de Zakaria DAMANE et le gouvernement. Ils ajoutent à cela que toute la lumière soit également faite sur la disparition du chef rebelle de la CPJP Charles MASSI.


UNE DERNIERE NOUVELLE QUE VIENT DE NOUS FAIRE PARVENIR LE PORTE PAROLE DE LA CPJP MAIS QUI N'EST PAS ENCORE CONFIRMEE, LES REBELLES SERAIENT A 80 KM DE KAGA-BANDORO

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 02:12

 

 

 

RCA-hydrographie-nord-est.JPG

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 14 Décembre 2012 13:26

 

L’Union des Forces Démocratique pour le Rassemblement (UFDR) se plaint et accuse le Gouvernement à travers les Forces Armées Centrafricaines (FACA) de prendre en otage 7 civils à Bria (Centre-nord). L’accusation fait suite à une opération lancée par les FACA le 13 décembre au village Orlo situé à 9 km du quartier général de l’UFDR où certaines personnes se seraient portées disparues. Mais une habitante de la ville de Bria a démenti cette accusation et a évoqué une désinformation.


Les civils ne sont que les parents des rebelles de l’UFDR. C’est ce qu’a confirmé le Colonel Djouma Narkoyo, ce 14 décembre, à Radio Ndeke Luka. Le Porte-parole de l’UFDR a lui-même contacté RNL pour expliquer que  « les FACA ont poursuivi nos parents jusqu’à 9 kilomètres de la ville afin de les prendre en otage ».

 

Pour lui, « l’UFDR veut par ce coup de fil faire comprendre au Gouvernement centrafricain que cette guerre n’est pas une guerre ethnique. Les civils n’y sont pour rien. Par contre, nous ne faisons que revendiquer nos droits par la prise des armes ».

 

D’après une personnalité de Bria qui a requis l’anonymat, les sons de cloches du Colonel Narkoyo n’est que du bluff. Selon cette autorité, « c’est dans le Village de Orlo que le chef rebelle, Michel Djotodia et ses éléments se réunissent habituellement pour planifier leurs opérations. Les FACA étaient juste allées les disperser et personne n’a été pris en otage », a-t-elle répliqué.

 

En revanche, les 22 militaires centrafricains qui ont été pris en otage par les rebelles de l’UFDR ne sont pas encore libérés. Ils ont été faits prisonniers le 10 décembre dernier lors de la prise de la ville de Sam-Ouandja. Ces attaques ont également fait des victimes dans les rangs de l’armée centrafricaine.

 

Par ailleurs, un autre élément des Forces Armées Centrafricaines est décédé ce 13 décembre dans un accident de circulation au village Kaganzé à quelques kilomètres de Bamingui (nord).

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 01:29

 

 

Bozizé seul

 

13 déc. 2012

Centrafrique : la situation à Ndélé se stabilise, deuxième mort confirmé


Une association de journalistes centrafricains indique que la situation à Ndélé est en train de se stabiliser aujourd’hui, alors que la gendarmerie confirme un deuxième décès au sein de l’armée. « Un calme précaire règne dans la ville de Ndélé après l'attaque des éléments de l’UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) contre les positions des FACA (forces armées centrafricaines) », explique le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme.


De son côté, Abdoulaye Hissène, le chef de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), ancienne rébellion qui collabore désormais avec l'armée,  affirme avoir repris le contrôle de la préfecture et de la gendarmerie de la ville. Selon M. Hissène, des renforts seraient déjà en route pour les villes attaquées par l’UFDR les 10 et 11 décembre, soit Ndélé, Sam Ouandja et Ouadda. Les FACA ont confirmé plus tôt ce matin que le commandant de groupement de la gendarmerie de Ndélé avait été tué lors de l’attaque.

 (Source : AFP)

 

 

 

Centrafrique : Des habitants de Bria (centre-nord) se déplacent à cause de l'insécurité

 

carte-RCA-zonessecurit2010

 

 

BANGUI  Jeudi 13 décembre 2012 | 23:42 (Xinhua) - Une partie de la population de la ville de Bria, au centre-nord de la République centrafricaine, se déplacent vers Bambari au centre du pays pour fuir d'éventuelles attaques après celles du lundi dernier, selon les témoins joints jeudi par téléphone par Xinhua.

Le lundi dernier, l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) a attaqué des villes de Sam-Ouandjia, de Ouadda et de Ndélé.


Un habitant de la ville de Bria explique que ce sont en majorité les populations du quartier Bornou qui se déplacent vers Bambari pour se mettre à l'abri des hostilités. Ces habitants ont été victimes des moments difficiles lors de l'affrontement qui avait eu dans la ville de Bria entre les deux forces rebelles en présence dans la région, à savoir l'UFDR et la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) en septembre 2011.


Ce sentiment de peur régnant, le monde de l'éducation est également affecté. Ce jeudi, les activités scolaires sont suspendues, faute d'élèves. L'inspecteur du fondamental 1 de la ville de Bria, Justin Azoudanga, affirme avoir constaté une absence importante des élèves à cause de l'insécurité après les attaques du lundi.


« Depuis le lundi, la population n'est pas stable. Les parents ont peur de laisser leurs enfants venir à l'école, parce qu'ils craignent pour leur sécurité, après l'attaque de Ndélé. C'est pourquoi j'ai décidé de la suspension pour une durée de quatre jours, le temps d'observer la situation sécuritaire avant de relancer les activités », a annoncé Justin Azoudanga.


Le calendrier scolaire 2012-2013 est ainsi perturbé puisque les épreuves de la composition du premier trimestre qui devaient démarrer ce jeudi ont été reportées à une date ultérieure, explique l'inspecteur.

Les attaques de l'UFDR ont été condamnées par la communauté internationale.


Dans un communiqué publié mercredi, la présidente de la commission de l'Union africaine, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, a condamné les attaques de l'UFDR, « qui constituent une violation flagrante de l'Accord de Paix Global (APG) de Libreville et sapent les efforts de consolidation de la paix en RCA ».


Elle demande à l'UFDR de « se retirer immédiatement et inconditionnellement de toutes les localités qu'elle occupe et de cesser toute action armée » et de s'inscrire dans le processus de dialogue en cours et de prendre une part active au programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) dans le nord-est du pays.

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 11:56

 

 

 

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Suite aux attaques des trios villes et les communiqués laconiques annonçant un combat triomphal des FACA qui aurait reconquis la ville de Ndélé, selon nos informations recoupées de plusieurs sources différentes, la ville serait toujours en réalité sous contrôle rebelles. Aucun élément des Faca n’a combattu aux côtés de la CPJP pour la reprise de Ndélé, Les Faca qui n’ont d’ailleurs pas beaucoup de moyens pour combattre, se sont repliés jusqu'à Bandoro.


Il y’aurait donc eu quasiment aucun combat. Le communiqué du ministère de la défense est plutôt mensonger et surtout destiné à tenter de rassurer maladroitement les Centrafricains.  Même les renforts annoncés ne sont même pas arrivés prés de Ndélé, ils seraient arrêtés à Kaga-Bandoro à cause d’une panne de véhicule.


Par ailleurs, la rédaction remercie le service de communication du CICR qui lui demande d’informer l’opinion que contrairement à la publication par CAP et CPI de leur logo pour illustrer la dépêche du Réseau des journalistes centrafricains des droits de l'homme en date du 12.12.2012 intitulé : NDÉLÉ : LES HUMANITAIRES SERAIENT EN TRAIN D’ÉVACUER L’ESSENTIEL DE LEUR PERSONNEL, le CICR est l'une des rares organisations humanitaires encore active dans la zone de Ndélé. Le CICR n'a pas évacué son personnel à Ndélé et il n'a pas non plus suspendu ses activités. Dont acte !


La Rédaction

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 22:42

 

 

 

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12 déc. 2012


Les rebelles de l’Union des Forces démocratiques du rassemblement (UFDR) affirment aujourd’hui avoir pris le contrôle de trois localités du nord de la Centrafrique. Un porte-parole du groupe, le colonel Narkoyo, précise que les localités de Ndélé, Sam Ouandja et Ouadda auraient été prises le 10 décembre lors de combats au cours desquels des soldats centrafricains auraient été faits prisonniers.


Des sources gouvernementales affirment que les autorités centrafricaines auraient dépêché deux contingents de soldats pour tenter de reconquérir ces villes, notamment Ndélé, à la frontière tchadienne, un important point de transit commercial vers le Soudan et le Cameroun.


(Source : AP)

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