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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 20:13

CBM

La Lettre de CBM/ Novembre 2011

 

DE LA DEPENALISATION A LA DEFISCALISATION ?

Quel avenir pour les médias centrafricains

 

 « S’il m’était laissé de choisir si nous devons avoir un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je n’hésiterais pas un instant à préférer le dernier choix»  Thomas Jefferson 

Depuis quelques semaines, une épée de Damoclès plane sur les organes de la presse écrite centrafricaine via un bras de fer opposant ceux-ci au service des impôts.

Dans un communiqué rendu public le 22 octobre 2011, le Groupement des Editeurs de la Privée et Indépendante de Centrafrique (GEPPIC) interpellait  en ces termes les autorités centrafricaines :

« - A Son Excellence Monsieur le ¨Président de la République, Chef de l’Etat, pour qu’il s’implique dans la recherche des solutions aux problèmes de la presse privée de Centrafrique, notamment, pour que des moyens financiers et matériels conséquents soient accordés aux journaux privés, afin de leur permettre de se donner un environnement décent, susceptible de les hisser vers le statut de l’entreprise de presse;

- Au Département des Finances, de se rapprocher du GEPPIC, afin d’avoir des

informations fondées sur la réalité de la presse écrite, ce qui lui éviterait de créer des tensions inutiles dans un environnement social où il n’est pas du tout souhaitable de chercher à enfoncer des gens qui n’ont en partage au quotidien que la pauvreté et l’inquiétude ; »

 

Le ton est donné : IL FAUT SAUVER LES JOURNAUX CENTRAFRICAINS.

Rappel des faits :

Directement contacté, les responsables des impôts auprès de qui je me suis rapproché m’ont affirmé que l’opération visant les journaux n’est pas une stratégie consistant à euthanasier la presse privée indépendante de Centrafrique mais que cela participe à une opération de recouvrement qui ne vise pas que la presse mais tous les contribuables.

En effet, le syndicat de la presse privée centrafricaine le GEPPIC ne renie pas la régularité des faits : « Après analyse des documents envoyés par les services des impôts aux journaux de la place, les Directeurs de publication, au cours de leur rencontre du samedi dernier estiment, qu’il est normal, qu’il soit exigé à une entreprise qui fait du commerce, de s’acquitter de ses obligations vis-à-vis de l’Etat, par le paiement des taxes et des impôts. De ce fait, une entreprise de presse ne saurait se soustraire à un tel devoir. Dans le principe donc, les responsables des journaux considèrent, que la démarche des services des impôts s’inscrit dans une action classique. »

 

S’il n y a rien d’illégal dans la démarche du service des impôts, pourquoi lancer un SOS ?

 

Quelle est l’état de santé de la presse écrite de Centrafrique ?

Selon des dispositions légales en vigueur en République Centrafricaine, rien n’interdit aux autorités compétentes de procéder à des opérations de recouvrement auprès des contribuables légalement constitués et menant une activité commerciale comme le fait la presse écrite de notre pays. Sur le principe, rien ne l’interdit. Cependant, la réalité de la presse écrite centrafricaine est à l’image de l’économie, de la santé, de l’éducation, de la sécurité….un secteur vital mais sinistré.

 

Reprenons l’état des lieux dressé par le GEPPIC :

 « - Très peu de journaux ont un siège, pour la simple raison que les recettes des ventes, qui varient entre 2000 et 8000 francs CFA, ne peuvent pas leur permettre de supporter le poids d’un loyer ; ne parlons pas de salaires.

- Dans les organes qui ont la chance d’avoir un siège, c’est la promiscuité totale. Souvent, les rédacteurs et les ordinateurs (les ordinateurs sont des dons), se partagent les mêmes espaces, ce qui oblige parfois certaines personnes à rester en dehors de l’unique pièce disponible.

- Alors que sous d’autres cieux, les journaux sont tirés et vendus par dizaines de milliers d’exemplaires, par jour, les journaux centrafricains à cause d’un lectorat absolument réduit, éditent entre 100 et 500 copies, qui ne sont jamais totalement vendues, sans oublier qu’il est impossible d’atteindre l’arrière-pays, faute de messagerie.

- Pour ce qui est des recettes, il convient de dire, ouvertement, qu’elles sont uniquement destinées à payer l’impression des éditions. Et lorsqu’il n’y a pas de recettes, les journaux sont tirés à crédit. Résultat, dès qu’il y a une annonce ou une insertion publicitaire, l’argent ainsi ponctuellement obtenu, s’en va couvrir les dettes contractées auprès de l’imprimeur. »

Face au service des impôts qui en toute légalité doit procéder au recouvrement et une presse privée sinistrée dans sa majorité, quelle est la solution appropriée afin que le devoir des uns ne supprime le droit des autres ?

Comment sortir de la crise ?

I : L’Immédiat

Jugeant de la bonne foi des autorités fiscales et afin d’éviter une paralysie de l’apprentissage démocratique de la République Centrafricaine, il serait honorable que celles-ci accordent une période de sursis aux organes de presse. Cette période de sursis aura pour objectifs de :

1.    Vérifier la légalité de la constitution de chaque organe ;

2.    Vérifier la comptabilité de chaque organe ;

3.    Imposer (taxer) individuellement chaque organe de presse en fonction de sa constitution et sa comptabilité ;

4.    Trouver un échéancier pour chaque organe de presse pris individuellement ;

S’il est vrai que chaque contribuable est un maillon essentiel des recettes de l’état, pris individuellement, ce ne sont pas les contribuables de la presse écrite de Centrafrique qui vont paralyser la République. Sursoir à cette opération de recouvrement est un acte de courage et de foi.

 

II : Le Moyen terme

S’inspirant de la Convention de Windhoek pour le développement de la presse africaine  de mai 1991 qui fait obligation aux Etats signataires de soutenir la presse, le candidat du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) à l’élection présidentielle du 23 janvier 2011 avait mis sur la table le projet « Prime à la lecture » qui était une incitation juridique, matérielle et financière de l’état à destination de la presse écrite en particulier et la presse en général. 

Pour la financer, nous prévoyions une double grille :

a)   une taxe de 50 Fcfa sur chaque bouteille d’alcool produite en République Centrafricaine  et 75 Fcfa sur les bouteilles  importées.

b)   Une prime à la lecture  de 10000 Fcfa accordée à tous  les fonctionnaires, les retraités (vivants) et étudiants boursiers (du système universitaire local).  

c)   La prime versée aux fonctionnaires, aux retraités et aux boursiers proviendrait en partie de la réduction du train de vie de l’état puisque nous prévoyons un gouvernement réduit  à seize ministères et une réduction de moitié du nombre de conseillers et de chargés de mission à la Présidence, à la Primature ainsi qu’une réduction de 25% du salaire des députés. Cette réduction du train de vie de l’Etat n’avait pas  exclusivement pour but de soutenir la presse privée mais de réaliser des économies en partant de ce que nous possédons pour commencer à financer des opérations de redressement et d’urgence dans l’éducation, la santé, etc.

d)  La Prime à la lecture pour les fonctionnaires, les retraités et les boursiers serait versée directement à l’organe de presse auprès de qui ces derniers se sont abonnés. Il était question de négocier avec les organes de presse pour que l’abonnement mensuel des agents de l’état, des retraités du secteur public et des boursiers reviennent moins cher qu’un abonnement classique ce qui aurait permis avec la prime individuellement accordée de souscrire à deux abonnements mensuels minimum ;

e)   Nous prévoyions aussi une subvention pour les radios privées et communautaires de Centrafrique sous forme de :

ü Formation ;

ü Subvention financière directe ou incitation fiscale ;

ü Détaxe partielle ou intégrale sur certaines fournitures importées ;

ü Etc.

La mise en application de cette réforme devrait intervenir six mois après le changement et répondait à un cahier de charges :

1.   Contrôle de la constitution régulière des organes de presse ;

2.   Modification des dispositions légales  régissant la presse centrafricaine ;

3.   Période d’adaptation de 3 mois accordée ;

4.   Les organes de presse écrite qui voulaient bénéficier de cette prime devraient :

a)   Se constituer en Sarl avec un capital social initial de Trois millions de Fcfa dont la moitié des apports débloqués et logés sur un compte bancaire local ;

b)  Un cahier de domiciliation réelle à savoir : un siège physique, un justificatif de fonds de roulement, une déclaration d’embauche (minimum 3 employés en siège et 4 en région) et une liste de matériels bureautique et de reportage ;

c)   S’engager à respecter les dispositions légales en matière de publication et d’édition ;

d)  S’engager à faire une double édition : Sango/Français (période d’un an accordée pour application)

e)   S’engager à une distribution nationale. Pour cela, la reforme postale que nous projetions, nous aurait permis de mettre en place un service de messagerie efficace, adapté à notre ambition de redynamisation nationale (une année était accordée aux organes de presse dès son adoption et début d’application).

f)    S’engager à accorder, une fois par mois, soit des pages ou des heures de disponibilités pour des œuvres de sensibilisation : MST/IST, Alphabétisation, Vulgarisation de techniques agricoles…etc.

Un ensemble de dispositions légales encadrait cette « Prime à la Lecture » afin d’éviter aux organes escrocs, parasites, satellites et partisans (organe de presse des partis politiques) de ne pas polluer l’initiative. L’organe chargé de gérer les fonds alloués à le Prime à la Lecture était le HCC en étroite collaboration avec les services de l’état qui en vérifie la régularité. Cette prime à la lecture qui n’est pas figée était appelée à évoluer. Nous nous accordions le quinquennat pour apprécier.

Notre péché au sein de SEWA OKO, c’est que nous n’avons pas su ou pu expliquer valablement ce projet durant la période de campagne. J’en dresse ici un résumé qui peut servir de piste de réflexion aux autorités compétentes ainsi qu’au GEPPIC pour trouver à moyen terme un début de solutionnement à la crise que connaît la presse écrite centrafricaine qui ne date pas d’aujourd’hui et qui trouve non seulement sa justification dans la conjoncture que nous connaissons mais aussi et surtout dans cette tradition où la lecture  n’est pas le 1er de nos efforts surtout si elle fait appel à quelques  CFA qui sont mobilisés soient pour les nécessités ou la distraction. Or la presse est le thermomètre de la démocratie. Sans elle,  l’on ne peut parler de démocratie et sans véritable démocratie, les liens aux noms desquels nos destins sont liés ne tiennent plus.

 

 

Conclusion

<< Dans un pays où il n’y a plus d’opposition, la presse s’attribue la fonction d’opposition. >> disait Nicolas Sarkozy.  Ceci est d’autant plus vrai pour la RCA puisque l’opposition a été neutralisée ou s’est auto-neutralisée. Notre pays n’a de démocratique que cette presse qui a accompagné le retour au multipartisme du début des années 90 et sans laquelle, nous serions aujourd’hui la basilique de l’obscurantisme à l’intérieur de laquelle nous chanterons sans interruption la symphonie de la pensée unique et les refrains à la gloire du Timonier.

Dans ce pays essentiellement fiscaliste qu’est la République Centrafricaine et qui doit aujourd’hui s’en vouloir d’avoir soit mal géré ses entreprises publiques ou de les avoir privatisés ; l’administration est dans son droit, lorsqu’elle exige que tous les contribuables y compris les organes de presse s’acquittent de leurs dus. Mais dans ce même pays, il y a un nombre considérables de sinistrés économiques à qui la crise de l’énergie a rendu la vie encore plus amère.

Trouver une solution à la crise fiscale des organes de presse est un acte de courage et de foi disais-je.

Courage car il faut trouver ailleurs l’arbitrage nécessaire pour équilibrer ce qu’y aurait été la participation immédiate des organes de presse. Courage aussi, car de la part de certaines autorités qui sont l’objet de la rigueur de certaines plumes, ce serait faire preuve de grandeur.

Foi, puisqu’il s’agit de parier sur l’avenir. En effet, sous-jacent la question fiscale des organes de presse, il y a cette urgente obligation qui est la mobilisation des ressources pour d’une part relancer l’économie, la rendre compétitive et la moderniser en réduisant la part de l’informel.

 

Clément DE BOUTET-MBAMBA

 

 

 

 

 

La Lettre de CBM est une Publication de la CBM Team en association avec le Club MÊZÄ et 236 Médias
La Lettre de CBM © 2011
info@lalettredecbm.com

 

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 02:47

 

 

Ngouandjika

 

Suite à l’article de la Lettre du Continent n° 622 du 3 novembre intitulé « Bangui sous pression dans les télécoms » et repris dans une des parutions de C.A.P, notre confrère La Lettre du Continent a reconnu avoir confondu le nom du ministre Fidèle GOUANDJIKA avec celui de son successeur à la tête du département des Télécoms, Thierry MALEYOMBO. Toutes les affirmations contenues dans cet article au sujet de Fidèle GOUANDJIKA concernent donc plutôt Thierry MALEYOMBO.

LC l’auteur initial de l’erreur, a assuré Fidèle GOUANDJIKA avoir effectivement rectifié l’erreur dans l’article qui se trouve sur son site et compte faire de même dans la version papier de sa publication. C.A.P qui a repris l’article à son compte fait donc aussi amende honorable tout en présentant ses excuses à Fidèle GOUANDJIKA qui n’a eu de cesse de protester auprès de sa rédaction, et lui dire qu’il ne doit nullement voir dans la reproduction de cette erreur une quelconque façon de le calomnier.

La Rédaction de C.A.P  

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 01:51

 

 

portrait Prosper

 

Le groupe Centrafrique-Presse a le plaisir et l’honneur d’annoncer la naissance d’un nouveau-né, un autre titre à savoir www.centrafrique-presse.info (C.P.I) dans le paysage médiatique centrafricain sur la toile universelle. Il est aussi un site d’informations générales sur la République centrafricaine mais avec vocation de mettre plus l’accent sur les questions d’ordre économique et social qui concernent l’écrasante majorité des sans voix Centrafricains victimes de la mauvaise gouvernance du régime Bozizé.

Progressivement, il se démarquera de son frère centrafrique-presse.com qui a déjà fait ses preuves et qui continuera bien évidemment à traiter plus spécifiquement des affaires politiques pour mériter toujours votre précieuse confiance.

Naturellement, les nombreuses menaces de toutes sortes proférées à l’encontre de C.A.P et contre son Directeur de Publication par certains dignitaires et ténors du bozizisme ne sont pas étrangères à l’arrivée de ce nouveau membre dans la grand famille CENTRAFRIQUE-PRESSE de façon à renforcer le nombre de combattants pour la démocratie, contre la tyrannie et la médiocrité, en République centrafricaine.

Comme tout nouveau-né, il lui faudra un certain temps de rodage pour bien apprendre à marcher. La rédaction de www.centrafrique-presse.info (C.P.I) compte donc sur votre indulgence et votre concours pour lui faire part de vos suggestions, critiques et observations mais aussi votre appréciation afin de l’aider à rectifier le tir le cas échéant. C.P.I offre aux internautes la possibilité de réagir au bas des articles publiés afin d’enrichir les débats autour des questions qui y sont soulevées éventuellement.

Mais afin d’éviter la désastreuse expérience où naguère cette opportunité avait été laissée aux lecteurs de Centrafrique-Presse.com dont certains en avaient abusé, les réactions en ligne seront filtrées par la rédaction afin de ne rendre visibles que celles qui sont constructives et non ordurières.

Pour la confiance que vous ne manquerez certainement pas de nous accorder en étant tout aussi nombreux à lire C.P.I comme vous le faites pour C.A.P, nous vous adressons nos infinis remerciements.

Prosper N’DOUBA

D.P

 

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 02:04

 

 

journaux de Bangui

 

Ci-dessous, les extraits d’un article paru chez notre confrère pour rendre compte des tracasseries fiscales que le pouvoir dictatorial de Bangui a décidé de déployer exprès à l’encontre des organes de la presse privée nationale dont le régime bozizéen ne supporte plus les coups de boutoir et compte mettre au pas ou faire disparaître tout simplement du paysage des médias.

Comme on le voit, c’est encore et toujours autour de la question de Centrafrique-Presse et de son Directeur de Publication Prosper N’DOUBA que le pouvoir situe le débat, en particulier celui de savoir pourquoi les journaux de la place reprennent certains articles de Centrafrique-Presse quand bien même certains d’entre eux se laissent volontiers manipuler et instrumentaliser par Socrate BOZIZE et Parfait Anicet MBAY pour dénigrer le Directeur de Publication de C.A.P.

Or le débat est simple. Si le pouvoir gérait bien les affaires du pays, Centrafrique-Presse n’aurait pas grand-chose à dire sur la mauvaise gouvernance des autorités de Bangui, bien au contraire, il pourrait même leur jeter des fleurs s’ils dirigeaient effectivement bien le pays. Au lieu de passer le plus clair de leur temps à chercher désespérément à identifier les informateurs et sources de Prosper N’DOUBA et Centrafrique-Presse, les dignitaires du pouvoir feraient mieux de s’atteler au développement du pays.

En quoi Centrafrique-Presse et son Directeur de Publication sont- ils responsables du pillage du trésor organisé par une bande de compatriotes bien connus, promus par le président BOZIZE ou qui se revendiquent de leur proximité avec lui ? Ce ne sont pas eux non plus qui ont empoché les centaines de millions de F CFA et les 49 milliards de F CFA sans justificatifs qui se sont volatilisés du Trésor et débusqués par le FMI.

Dans le tableau des dépenses effectuées par le trésor au mois de mars 2010 que Centrafrique-Presse publiera bientôt, il apparaît que le directeur de cabinet particulier de BOZIZE, le général de police Joël SINFEI MOIDAMSE, a perçu la somme de 50.000.000 F CFA pour soi-disant la « presse privée ».  Reste maintenant à savoir si cette dernière a bien réceptionné ce montant ou si ce n’était qu’un fallacieux prétexte pour pomper du fric au Trésor comme cela est devenu leur spécialité.

La rédaction de C.A.P tient à louer le courage des équipes de rédaction de certains organes de la presse privée nationale qui, en dépit d’immenses et indescriptibles difficultés, s’efforcent de faire l’ingrat métier d’informer l’opinion. Elle leur jette des fleurs. Qu’elles ne baissent pas les bras car la contribution qu’elles apportent à la démocratie centrafricaine qui continue à chercher sa voie est inestimable.  

Rédaction C.A.P

 

 

" Les en-dessous de l’acharnement"

"En réalité, le piège fiscal n’est que la face éclairée de l’iceberg. Bien plus, il s’agit d’une offensive au parfum de la hargne du pouvoir contre Prosper NDOUBA. Selon les informations glanées auprès du poreux cercle présidentiel, à défaut de brider Centrafrique-Presse, les autorités politiques seraient tentées de faire pression via le Haut Conseil de la Communication (HCC) sur les organes de presse de la place de manière à faire interdiction à ceux-ci de reprendre les articles mis en ligne par Centrafrique-Presse. Pourquoi la presse qui n’a fait que son travail, doit-elle servir de victime expiatoire d’autant plus que les informateurs de NDOUBA sont dans le gouvernement et au KNK et que ce n’est un secret pour personne. Dieu merci, semble-t-il que cette option n’a pas fait l’unanimité entre les caciques du régime. En revanche, l’ultime glaive consisterait à tirer sur la fibre fiscale histoire de museler cette presse qui dérange.

Le vrai péché de la presse centrafricaine comme toute presse indépendante d’ailleurs, c’est d’avoir su garder son indépendance dans le traitement des informations une option contre nature au regard du prosélytisme et de l’incontinence politique du très politique KNK. »

L’HIRONDELLE n° 2679 du 24 octobre 2011

 

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 22:49

 

 

A voir sur  www.lemlpc.net   

 

logo Télé MLPC

 

 

 

Le récent Rapport d'AMNESTY INTERNATIONAL sur la République Centrafricaine

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 00:27

 

 

 

logo-Tele-MLPC.JPG

 

 

Sitôt rendue publique, la naissance de la TV-MLPC sur le Web a déjà suscité la réaction d'un internaute passionné des médias que nous nous faisons le plaisir de publier ci-dessous.

 

Rédaction C.A.P

 

 

MLPC EN MODE TV-WEB

Les démocraties en générale et particulièrement les partisans du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et les observateurs du monde politique centrafricain ont appris par le réseau social Facebook en ligne, mercredi 5 octobre 2011, le lancement d’une chaîne de télévision-web TV MLPC. « la TV-MLPC fonctionne déjà depuis hier mardi 4 octobre 2011 en non-stop sur le site du Parti www.lemlpc.net . Visionnez et critiquez pour que vive la démocratie sur la terre des filles et fils de Barthelemy Boganda. » peut-on lire sur le profile de Monsieur Martin Ziguélé président du parti, candidat déçu aux élections groupées du 23 janvier 2011 qui ont réélu à la présidence de la RCA François Bozizé et rempli l’Assemblée Nationale des députés du parti « orange » au privilège des fraudes massives et nombreuses irrégularités encore décriées par l’ensemble de l’opposition constituée en Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections 2011 (FARE 2011) dont est membre le MLPC.

Le rebondissement des NTIC

A l’heure des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), le passage du parti MLPC à l’échelle de la TV privée en ligne est une expression pleinement forte de la démocratie locale qui ne saurait être harmonieuse et constructive sans le rôle moteur et avant-gardiste des médias. La Centrafrique, sur le plan géostratégique et géopolitique a longtemps dérobé au fondamental de la démocratie qui dit « le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple », symétrie universellement admise  comme garant de la dignité et de la liberté humaine et dont la pratique en mode de gouvernance pour un état qui y aspire trouve dans le droit le plus absolu du peuple, dépositaire du pouvoir de l’état (parti) qui le gère  par l’intermédiaire des dirigeants légitimes, à être bien informé de la gestion dudit pouvoir. D’où la nécessité absolue de la mise en place d’efficaces moyens d’information afin de rendre compte de la gestion des affaires de la cité.

L’opposition interdite aux médias nationaux

Les nombreuses et malheureuses expériences vécues dans la gestion et l’administration du pouvoir antidémocratique du régime en place qui éloignent de plus en plus l’opposition centrafricaine de la scène politique nationale alimentent la problématique de la communication en Centrafrique. Véhicule par excellence de l’ensemble de créations matérielles et immatérielles qui devraient donner crédits de souverainetés d’un état, la communication nationale entretenue par la volonté funeste du pouvoir de Bangui ne solutionnent guère à l’attente de la population limitée à « consommer » l’état centrafricain médiocre en actions et perspectives d’avenir. Cette disposition caricaturale et surannée de la communication nationale abime de plus bel dans une option politicienne de tout ce qui existe et qui se fait.

Ni pendant les périodes de campagnes électorales, comme prévu par les textes, ni aux temps ordinaires, l’opposition accèdent difficilement ou pas aux médias nationaux.

Une volonté entreprenante

Face à l’antagonisme invariable d’un pouvoir en place imbu de son perchoir de refuser l’accès aux médias nationaux, le MLPC de Martin Ziguélé a saisi les milles et une solution-web que les NTIC développent pour atteindre ses objectifs sans  attendre l’opportunité des meetings publics sur le territoire national ni des sessions extraordinaires pour communiquer à la base, encore faut-il que ces derniers aboutissent.  

Cette TV-MLPC démontre, d’une part,  la volonté entreprenante d’un leader politique passionné par la communication avec son peuple, passionné par la mission de répondre, à tous les prix,  aux nombreuses attentes de la population qu’il est appelé un jour gérer, passionné d’apporter la révolution dans le monde médiatique centrafricain pour réparer les campagnes apocalyptiques qui sont corrosives de l’image de la nation à l’extérieur tant par la déformation volontaire et insidieuse de l’information.

La fin de la fantaisie communicationnelle

La dérision du bon sens ayant atteint le firmament, la venue de TV-MLPC va mettre fin à la saveur fade pour ne pas dire non digeste du déficit de communication au pays de Bozizé.

Parce qu'elle est au cœur de l'énigme du lien social et politique, l’échange et le dialogue honnête et sincères sont un mécanisme-clé de la démocratie. Le risque du monopole du dialogue social, dans un contexte conflictuel tel que traverse la RCA, n’est pas sans danger. La fertilité de conception étant assimilée de part et d’autre, les gouvernants ont libre option de création des moyens, méthodes et canaux d’informations qui concourent à l’atteinte des objectifs que les uns se sont fixés et les autres qui vont réaliser. Ainsi, la guerre de communication entre leader, chacun à partir de sa base, va davantage creuser l’écart existant entre les leaders politiques nationaux. Il est temps aussi que le KNK mette en place sa télévision pour que le temps qui court et qui ne rassure pas qu’il reste au pouvoir pour longtemps encore lui permet de garder les liens communicationnels avec sa base. La Télévision Centrafricaine (TVCA) est nationale et non appartient à un parti au pouvoir.

Même si la TV-MLPC ou le parti en question ne commettra pas la bêtise de produire des émissions-lyncheuses de l’adversaire actuellement au pouvoir la longueur de la journée, rien n’est rassurant qu’une telle réalité viendra à se produire alors qu’au moment de l’émission les militants mlpcistes n’auront que l’attention sur leur chaîne. 

Nous y reviendront.

IRITIMBI GIOKO MACAIRE

 

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 02:13

 

 

logomlpc

 

Depuis le mardi 4 octobre 2011 la télévision du MLPC baptisée «  TELE-MLPC » peut être visionnée en continu par les internautes sur le site du MLPC www.lemlpc.net

 

logo MLPC

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 22:24

 

 

 

RCA-flag.jpg

 

 

Une radio communautaire a été lancée à la fin de semaine dernière a-t-on appris hier dimanche nuit dans l’émission Atelier des Médias, une web-émission participative pour la communauté des médias et réseau social de Radio France Internationale (RFI). Animée par Ziad Maalouf, l’émission présente deux collaborateur de RFI, Guillaume Thibault, parti à Bayanga pour suivre la mise en place d’une radio communautaire et le travail de Guenaël Launy du service de la formation internationale de RFI qui,  depuis 15 ans ont mis en place ou qui viennent en appui à des dizaines de radios communautaire, locales, grâce aux financements des bailleurs internationaux comme l’Union Européenne tel le cas de Bayanga.

 

Minuscule  ville située au sud-ouest de Centrafrique à 550 km de Bangui capitale de la RCA, Bayanga est réputée ville touristique qui accueille de touristes venus du monde entier pour ses aires protégées et son monde animal très rares et de plus en plus accueillants.

 

La population  locale, désormais dotée d’une radio communautaire, va s’occuper de son propre besoin de communication et développement sans dépendre des autres stations nationales et privées dont la fréquence échappe au contrôle des auditeurs n’ayant pas à leur portée des postes récepteurs appropriés.

 

A QUOI CELA PEUT BIEN SERVIR DE DEPLOYER UNE RADIO LOCALE A L’HEURE DU TELEPHONE MOBILE ET D’INTERNET?

 

 « Cela peut sembler anachronique mais malgré les immenses avancées technologiques des 20 dernières années, les ondes radio ont encore de l’avenir et particulièrement dans les zones très enclavées. Depuis plus de 15 ans, nos collègues de la formation internationale, à travers leur projet Planète Radio,  se sont spécialisés dans la création, le développement et le soutien de radios locales. Guillaume Thibault a suivi Guénaël Launay dans la première phase de mise en place d’une radio communautaire...» Peut-on lire sur le site en ligne de l’émission.

 

Le lancement d’une radio communautaire dans une bourgade centrafricaine, est un appel et un signal fort de développement pour un pays ayant un paysage audiovisuel réducteur tant la volonté politique ne donne que très peu d’intérêts dans le domaine et tant l’indifférence populaire à la communication-média ne profite pas au développement du secteur. Par ailleurs, l’existence des médias centrafricains répondent faiblement au besoin de communication de la population en général et particulièrement ne contribuent à l’amélioration de l’image du pays à l’échelle internationale afin d’attirer des potentiels investisseurs et bailleurs économiques.

 

Or il n’y a point de développement économique, culturel et social harmonieux sans remise en cause de l’image susceptible de rassurer les partenaires internationaux notamment sans l’existence des médias centrafricains crédibles et performants. En effet, de plus en plus, il est avéré qu’un mot chaque semaine sur nos richesses locales, nos patrimoines culturels, nos leaders dans les radios, télévisions et les journaux des pays africains contribueraient à renforcer leur image. L’installation d’une radio communautaire à Bayanga, suite à celles déjà opérationnelles : à Bangui, à Boali, etc. est une amorce très importantes dans les régions où chaque communauté doit participer au développement de sa région. Dans un pays où la téléphonie et l’internet restent encore un luxe et constituent un profit économique énorme aux fournisseurs installés, le système de décentralisation des communes rurales avec des fournitures en médias communautaires moins couteux et techniquement moins exigeants apporte gros dans la sensibilisation dans le domaine sanitaire que social.

 

Mais l’utilité des médias nationaux et les qualités de prestations sont bien loin de satisfaire les besoins d’une population dite « unifiée » tant la caporalisation des différents médias d’état créent des frustrations et n’apporte d’intérêts particulier à la chose nationale.

 

MEDIAS NATIONAUX UN SERVICE VEXANT

 

La satisfaction recherchée par les auditeurs et les téléspectateurs nationaux est retrouvée  dans les chaines radiotélévisées étrangères qu’aux médias nationaux. Au niveau de la télévision, la majeure partie de la population consomme mieux le bouquet CanalSat et,  Startime installée  il y’a juste une année pour leur meilleur programme.

 

Par ailleurs, La Radio France Internationale (RFI), la Voix d’Amérique, la Radio-Chine sont une préférence pour les auditeurs des fréquences FM non seulement pour la  véracité des informations et mais aussi pour les émissions tendances que les auditeurs ne retrouvent pas sur les ondes locales. Les rares radios privées en Centrafrique qui font l’unanimité des centrafricains restent la Radio Ndeke Luka et les radios privées religieuses qui font la fierté des auditeurs qui y trouvent leurs comptes grâce au professionnalisme affiché des unes et des riches et utiles programmes de divertissement des autres.  Ces choix expliquent un aspect des problématiques de l’utilité des médias en centrafricains et leurs serviabilités.

 

Si les médias nationaux sont encore limités au service du pouvoir en place, moins est la satisfaction qu’ils donnent pour au niveau des qualités d’informations et d’éducations véhiculées. Le contenu des programmes radiodiffusés et télédiffusés sont concentrés dans la plupart des cas sur des actions menées du gouvernement pour ce qui concerne les journaux diffusés et un panel de  programmes parfois arrachés aux autres chaines de télévisions étrangères, cas des documentaires télévisés et d’autres émissions socioculturelles. Or le gouvernement actuel ne fait pas l’unanimité de la population entière et donc le capital d’informations diffusé sur les actions menées du pouvoir sont d’office moins intéressant pour les militants de l’opposition qui constituent un auditoire non-négligeable.

 

Les programmes télédiffusés que l’administration nationale pourraient espérer avoir l’adhésion du public, sont les films et les séries télévisées. Là encore, le choix ne correspond pas à l’attente du téléspectateur car les films et séries télévisées diffusés sont celles que l’on retrouve sur le marché local, produits de pirateries mis en commerce par les chinois, les nigérians et les ouest-africains en recherche de gains faciles. Par ailleurs, quelques séries télédiffusées de la Télénova sud-américaines, très à la mode et appréciées des jeunes, font parties des programmes de divertissements retrouvés sur le bouquet Startime.

 

TVCA 24H/24 : UN AIGLE AUX AILLES DE MOINEAU

 

En lançant en mode continu le programme de la Télévision Centrafricaine (TVCA) 24 heures sur 24 heures le 2 juin 2011, le ministre de la communication, de la culture démocratique et civique a cru devoir apporter une révolution dans le monde des médias centrafricains. En déclarant à la presse le mercredi 1er juin 2011 lors d’une conférence de presse tenue à Bangui, l’officiel a affirmé que « en ce qui concerne la Télé Centrafrique, les programmes vont être dopés tant du point de vue du volume horaire que de la matière à diffuser. » Sic.

 

Il n’est pas sans ignorer l’énorme attente de la population centrafricaine à voir réaliser en Centrafrique une ascension en audiovisuel à la hauteur des normes internationales de la télévision. Le rêve de voir la TVCA au même standing que CNN aux Etats-Unis ou TF1 en France, par ailleurs CRTV au Cameroun ou Africa 24 en France a animé les téléspectateurs centrafricains tout en les préparant à l’opérationnalisation du projet. Mais, les lecteurs et auditeurs des presses ayant apporté fidèlement les affirmations du politique ont vite compris que derrière cette initiative et engagement est cachée une réalité nationale qui ne tardera pas à rattraper l’officiel. Car en fin politique, il n’a pas manqué d’annoncer le suspens que vit actuellement les téléspectateurs centrafricains qui voit en son TVCA 24h/24 un aigle aux ailles de moineau, incapable de prendre l’élan de vol. En ces mots le politique était prévoyant : «une vision nouvelle s’impose à nous, de sorte que s’amorce sans écueils le virage vers l’Office de Radiodiffusion et de la Télévision Centrafricaine. Cette structure peut être viable, mais son opérationnalité doit être sérieusement préparée ». disait-il.

 

TVCA 24/24 : TRISTE REALITE ACTUELLE

 

Outre les programmes dopés en volume horaire que de la matière à diffuser de la TVCA annoncés en cascade par le ministre, les services « dopés » de la TVCA déconsidèrent. Téléspeakerines en voie de disparition, images superposées, fond d’écran noir, images à contre-jour, arrière-son, apparition d’interface de lecteur DVD, manque de transition et d’intermède musical, bande passante corrompue,  faute d’orthographe, incompatibilité et incohérence entre les présentateurs de journaux télévisés (JT) et techniciens, manque de décors appropriés aux émissions, magazines et JT, aucun routing quotidien visible  des émissions, présentateurs et invités non-maquillés, lumière crue, manque d’identité visuel sérieux, etc. Le constat ne vaut pas une analyse scientifique. Même une télévision  d’un état à économie fragile n’a plus ces problèmes de la TVCA totalisant 38 ans d’existence et connue pour être la première chaine de télévision en Afrique centrale.

 

A cette allure comment faire foi à la feuille de route du ministre qui s’articule sur sept points entre autres la finalisation du processus vers l’Office de Radio et de la Télé Centrafrique, la création d’une Agence de Marketing, la couverture nationale et le déport satellitaire de la Radio et de la TVCA sur toute l’étendue de territoire centrafricain et la formation du personnel desdites entités.

Nous y reviendrons.

 

Marc Anthony

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 00:47

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 15 Août 2011 12:11

Tout journaliste exerçant à Bangui peut désormais avoir libre accès à Internet. L’initiative vient de la représentation du HCR (Haut-Commissariat pour les Réfugiés). En marge d’une journée de formation, les installations situées dans les locaux même de la représentation, ont été inaugurées et présentées à la presse vendredi 12 août 2011, par Mme Aminata Guèye, représentante du HCR en Centrafrique.

L’utilisation des équipements est gratuite et permise à tout journaliste aux heures de bureau. La représentante du HCR a expliqué à Radio Ndeke Luka qu’il est capital aujourd’hui qu’un journaliste puisse avoir accès et exploiter les énormes potentialités offertes par les nouvelles technologies de l’information. Surtout dans le domaine de la documentation pour écrire, publier ou diffuser des informations bien documentées.

Environ vingt journalistes venus des médias publics et privés avaient  pris avant la présentation du point Internet, à une session d’information sur la protection des personnes déplacées internes.

La rencontre avait pour but d’outiller les journalistes sur les questions qui touchent aux droits et à la protection des personnes relevant de son mandat (réfugiés et déplacés), en vue de donner des informations de qualité, tout en tenant compte des restrictions de sécurité des personnes déplacées internes.

Après avoir fait la différence entre réfugiés et personnes déplacées internes, Lamine Bamba du service de protection de le HCR, a fait remarquer que « l’Etat est le premier responsable de la protection des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays ».
Du côté des humanitaires en général et du HCR en particulier, a-t-il dit, « les difficultés d’assistance et de protection sont liées à l’insécurité, au mauvais était des routes, mais aussi des déplacements répétés qui ne permettent pas de maitriser l’identification des personnes à assister ».

Le responsable des relations extérieures à la représentation du HCR à Bangui, Djerassem Mbaiorem a pour sa part présenter les réalisations de son institution au premier semestre 2011 en matière de protection des réfugiés et des personnes déplacées internes.

Ces réalisations sont entre autres la formation des forces de l’ordre et de sécurité sur les droits des réfugiés, l’appui à l’association des femmes juristes de Centrafrique pour l’organisation d’un forum sur les violences liées aux accusations de sorcellerie.

Il a indiqué que le HCR a également permis à 7000 personnes déplacées d’avoir des jugements supplétifs d’acte de naissance et des cartes nationales d’identité. Par ailleurs des centres de santé ont été construits sur les sites de Batalimo, Bambari et Zémio et une clinique juridique à Batangafo, Ndélé et Kabo.

Pour Djerassem « des signes encourageants sont observés de la part du gouvernement dans le cadre de la protection des réfugiés et des déplacés. Notamment la signature de l’accord de cessez-le-feu avec la CPJP, la reprise du processus du DDR, la levée des restrictions aux humanitaires dans la Bamingui Bangoran ».

Pour ce faire, a-t-il ajouté, « le HCR entend consolider ces acquis et poursuivre le projet d’auto prise en charge des réfugiés ; mais aussi identifier les victimes directes de la LRA en vue de leur apporter un appui psychosocial durable ».

 

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 03:13

 

 

 

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L’émission GEOPOLITIQUE avec le journaliste Hassane FALL DIOP sur RFI de ce dimanche 14 août 2011 portera sur le fonctionnement et l’évolution du FMI, en compagnie des  invités suivants:

-   Aurélie TROUVE, économiste vice-présidente d’ATTAC. Elle a été candidate à la succession de DSK à la tête du FMI;

- Nicolas VERON, économiste et chercheur à Bruxelles à l’Institut BRUEGEL à Bruxelles et chercheur invité au Peterson Institute for International Economics à Washington USA.

- Habib  OUANE, ancien Directeur à la CNUCED et actuel Ministre malien de l'Energie et de l'Eau.

- Martin ZIGUELE, ancien Premier Ministre de Centrafrique

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L'émission sera diffusée dimanche 14 août à 13h40 et 14h10 puis 20h10 et 20h40 (Heure de Paris) soit 12 H 40 et 13 H 10 heure de Bangui. Il sera également disponible rfi.fr

 

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