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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 21:39

 

 

Alfred Poloko

Bangui 21 Jan. (ACAP) - Le ministre de la Communication, Alfred Tainga-Poloko, a exprimé sa satisfaction puisque 80% des actions inscrites dans sa feuille de route ont été exécutées en 7 mois, lors de la cérémonie de présentation de vœux du personnel dudit département et les professionnels des médias privés, vendredi 20 janvier 2012 à Bangui.

Dans son adresse à ses administrés, Alfred Tainga-Poloko a été reconnaissant à l‘endroit des collaborateurs qui l’ont « accompagné durant des moments d’échanges et de confrontations d’idées souvent très enrichissant sur des projets déjà portés sur les fonts baptismaux de l’histoire de la presse et des médias centrafricains ».

Au sujet des innovations, le Ministre a annoncé la création de quatre nouvelles chaînes publiques thématiques, dont, TVCA info, TVCA musique et Sport, TVCA Culture et Documentaire et TVCA Académie dont les diffusions démarreront le 15 mars prochain. « Au cours de cette nouvelle année nous devons amorcer et voir évoluer Radio et Télé Centrafrique vers un profil plus moderne de médias de service public garant du pluralisme des idées », a lancé le ministre Alfred Tainga-Poloko.

Il a recommandé à ses collaborateurs en charge de la promotion de la culture démocratique et civique plus d’imagination dans leur approche sur la question de la consolidation de la paix. Il a exhorté les journalistes de la presse privée indépendante à appuyer tous les efforts qui sont réalisés aussi bien par le gouvernement que par les partenaires au développement.

Le Haut Conseil de la Communication, selon lui, doit faire de la pédagogie en vue de dissuader les publications qui se sont spécialisées dans les attaques, les calomnies et les diffamations à l’endroit des autorités du pays.

Au nom du personnel du département de la communication, le Directeur de Cabinet Philémon Dérant-Lakoué a rassuré le Ministre Taïnga Poloko de ce qu’il bénéficie de la « gratitude de tous, disposés à l’accompagner dans la concrétisation des projets de développement du ministère de la Communication, de la Culture Démocratique et civique ».

Dans un souci d’égalité dans le traitement des médias publics, M. Philémon Dérant-Lakoué a également plaidé pour l’Agence Centrafrique Presse (ACAP) qui semble être le parent pauvre des institutions du département.

 

NDLR : Quand un gouvernement n’est pas fichu de s’occuper de l’étanchéité du toit des studios de la Télévision nationale qui est une passoire et le ministre de la communication annonce la création de quatre nouvelles chaînes thématiques, on se demande où se trouve le sérieux.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 04:06

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

Radio Ndéké Luka Vendredi, 20 Janvier 2012 13:32

La « centrafricanisation » de la direction de Radio Ndeke Luka, projet de  la Fondation Hirondelle se concrétise ! Sylvie Panika, ancienne Rédactrice en Chef a été officiellement installée ce vendredi 20 janvier 2012,  dans ses fonctions de Directrice de cette station.

Une sobre cérémonie pleine de signification dans la vie de cette radio a couronné son installation en présence des membres de la Fondation Ndeke Luka, des collaborateurs et des confrères invités pour la circonstance.

Auparavant, la direction était assurée cumulativement par le Chef de Projet, M.  Martin Faye, de nationalité sénégalaise.

Sylvie Panika a été nommée par la Fondation Ndeke Luka en novembre 2011, après études de plusieurs dossiers de candidatures externes à ce poste stratégique pour la survie de Radio Ndeke Luka dite « radio de tous les centrafricains ».

La Secrétaire Générale de la Fondation Ndeke Luka, Mme Clémentine Fanga Napala, dans son intervention, a rappelé quelques-uns des objectifs assignés à la nouvelle direction pour l’année 2012 : « améliorer le contenu de l’antenne, accentuer le professionnalisme, achever la mise en place du réseau des correspondants et suivre hebdomadairement le travail de l’administration ».

Pour José Richard Pouambi, représentant le personnel de Radio Ndeke Luka, il s’agit d’une femme « expérimentée, encadrée il y a belle lurette par la Fondation Hirondelle et Fondation Ndeke Luka. Elle a des atouts pour conduire la destinée de cette radio ».

Sylvie Panika avait intégré Radio Ndeke Luka en l’an 2000, 2 mois après son ouverture. Elle a occupé le poste de Rédactrice en Chef pendant près de 5 ans.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 17:42

 

 

 

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Journée sans journaux pour soutenir Ferdinand Samba

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 19 Janvier 2012 14:28

 

Le procès de Ferdinand Samba, directeur de publication du quotidien « Le Démocrate » s’est ouvert ce jeudi 19 janvier 2012, au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Bangui. Le journaliste a été arrêté lundi 15 janvier dernier à la suite d'une plainte pour diffamation déposée contre lui par le ministre d’Etat aux Finances, Sylvain Ndoutingaï.

 

La salle d’audience  était pleine à craquer : Professionnels des médias, parents et amis et la défense de ce Directeur de publication ont répondu à l’appel. A la mi-journée de ce 19 janvier 2012, l’audience se poursuivait encore. Il faut juste signaler que le journaliste est défendu par un pool d’avocats dirigé par Me Nicolas Tiangaye.

 

Toutefois, pour marquer leur soutien à leur confrère, les professionnels des médias de presse écrite ont unanimement, sous la coupe de leur entité, le Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC), organisé une « journée sans Journaux » à Bangui.

 

Victor Douvoama, membre du groupement, a déclaré que le mouvement est très suivi et qu’il s’agit d’un « geste allant dans le sens de la réclamation de la libération de Ferdinand Samba ».

 

Cette « journée sans Journaux » est la seconde action du GEPPIC en faveur de son confrère en prison. Week-end dernier par la voix de son Vice-président Landry Mokokpala et interrogé par Radio Ndeke Luka, le GEPPIC avait déclaré que « nous sommes dans un Etat de droit. Le gouvernement devrait laisser libre cours aux professionnels des médias de faire leur travail. Certes le ministre d’Etat pourrait être lésé quelque part. Toutefois, nous souhaitons une solution négociée qu’une approche judiciaire ». L’entité a de fait exigé la libération pure et simple du Directeur de publication du journal « Le Démocrate ».

 

Une autre action de soutien en toujours en faveur de ce premier journaliste conduit en prison pour le début de cette année 2012, est celle de l’Observatoire des Médias de Centrafrique (OMCA). Le président de cette organisation a dénoncé dans un communiqué cette arrestation et exigé par la même occasion sa libération.

 

L’OMCA a condamné « la tendance actuelle des juges qui consiste à arrêter et détenir arbitrairement, les journalistes et directeurs de publication pour les délits de presse, en violation de l’ordonnance n°05.002 du 22 février 2005 relative à la liberté de la communication ». Une ordonnance dépénalisant ces délits.

 

A titre de rappel, l'affaire a été repoussée à trois reprises à la demande du journaliste et celle de sa défense qui voulait prendre connaissance des pièces du dossier. Mais le président du tribunal a délivré un mandat d'amener et Ferdinand Samba a ensuite été arrêté.

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 19 Janvier 2012 07:48

L’Observatoire des Medias de Centrafrique (OMCA) en appelle à la sagesse du président de la République, « garant de la cohésion nationale et la paix, de décréter la suppression pure et simple de l’émission « Yé So mo lingbi ti inga ». Dans un communiqué en date du 18 janvier 2012 parvenu à Radio Ndeke luka, l’OMCA estime que cette émission diffusée sur la radio nationale, « ne contribue pas à la concorde nationale ». L’OMCA demande aussi à François Bozizé, d’instruire le ministre de la communication, « pour laisser l’accès des acteurs politiques aux médias d’Etat ».

Il faut rappeler que l’émission incriminée est produite par la direction de la presse présidentielle. Ses animateurs s’en prennent souvent à l’opposition à la presse privée. A plusieurs reprises, cette émission a été dénoncée et le Haut Conseil de la communication a été saisie sans jamais avoir réussi à faire respecter les mesures prises pour faire arrêter l’émission, à défaut, qu’elle se conforme à la déontologie et à l’éthique. Récemment encore, un quotidien paraissant à Bangui, évoquant le contenu de cette émission, qualifiait de radio Centrafrique de « mille collines au service des caciques du KNK (parti au pouvoir) ».

Dans un second communiqué daté du même jour, l’OMCA « dénonce et condamne l’arrestation et la détention de Ferdinand Samba,  directeur de publication du quotidien Le Démocrate ». Ce journaliste est détenu depuis une semaine, suite à une plainte pour diffamation du ministre d’Etat centrafricain aux Finances.

Le même communiqué évoque aussi « la tendance actuelle des juges à arrêter et détenir arbitrairement, les journalistes et directeurs de publication pour les délits de presse, alors que l’ordonnance n°05.002 du 22 février 2005 relative à la liberté de la communication a dépénalisé ces délits ».

 

NDLR : C’est Bozizé lui-même qui a commandité à son escroc DG  Zama Javon Papa de la presse présidentielle cette tristement célèbre émission « Yé so é lingbi ti hinga » au cours de laquelle sa fine équipe de griots se permettent de diffamer et d’insulter à longueur de journée les citoyens qui pensent pas comme eux et le KNK donc il est vain et illogique de lui demander de la supprimer l’émission. Les antennes de la radio nationale sont ainsi utilisées uniquement pour des règlements de comptes et la vile propagande politique du seul Bozizé et sa galaxie. L’accès de l’opposition à cette prétendue radio nationale est strictement verrouillé et les personnes qui sont régulièrement insultés et caricaturées au cours de cette chronique politique partisane par les griots de Bozizé ne peuvent naturellement pas leur répondre.

S’agissant du délit de presse dont vient encore d’être victime Ferdinand Samba le directeur de publication du quotidien Le Democrate, on note que ce n’est pas par hasard que c’est toujours les deux caciques du régime, à savoir Francis Bozizé et Sylvain Ndoutingai, qui commandite les arrestations de journalistes et responsables de journaux de Bangui alors que le régime prétend avoir dépénalisé les délits de presse.  

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 01:40

 

 

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Nous avons besoin de vous. RFI est aussi votre radio.
 
Il suffit de vous rendre sur cliquer sur un des liens suivants et signer la pétition afin de nous rejoindre :
 
http://rfiriposte.wordpress.com/petition
  
http://www.gopetition.com/petitions/rfi-non-%C3%A0-la-fusion-destruction.html
  

Voici le texte de la pétition contre la fusion RFI-France 24, publiée pour l'essentiel dans "Libération", p. 24 (Rebonds)

Non à la fusion-destruction de RFI  

 

Radio France Internationale est en péril. Menacée, jusque dans son existence, par la fusion juridique et rédactionnelle avec la télévision France 24, voulue par le président de la République française et menée à marche forcée par les responsables actuels de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF).

 

 

 

Rapprocher des outils publics d’information internationale semble, de prime abord, logique. Mais fusionner une radio multilingue, expérimentée avec une télévision, trilingue, née il y a 5 ans, ne l’est assurément pas. Ni dans l’organisation technique, ni dans les pratiques professionnelles. On se souvient que France 24 n’a pas été conçue au sein de l’audiovisuel public extérieur de la France, comme ce fut le cas en Grande-Bretagne pour BBC TV, mais  qu’elle est la résultante d’une étrange alchimie, qui a d’abord mêlé des intérêts privés (groupe TF1) et publics (France Télévision), avant d’être abritée par la holding de l’AEF, un montage juridique auquel TV5 Monde a dû résister pour conserver sa spécificité de chaîne francophone.

 

La référence à la BBC, si souvent brandie par le Pdg de l’AEF, Alain de Pouzilhac, n’est pas pertinente. Pas plus que le ‘modèle’ tout aussi fréquemment avancé des chaînes de  télévision américaine, CNN ou qatarienne, Al Jazeera. Ni l’une ni l’autre n’a éprouvé la nécessité de créer, en son sein, une radio.

 

Plus inquiétant : cette fusion exige le départ de près de 130 salariés supplémentaires, après 206 suppressions de postes, imposées en 2009. Ces licenciements sont évidemment en totale contradiction avec les promesses de « développement » faites par M. de Pouzilhac. Ces coupes sombres fragilisent la richesse de RFI, média d’information et de magazines, en français et dans plus de dix autres langues. Elles mettent en péril sa capacité à demeurer une radio qui nous informe du monde des autres et qui leur dit aussi qui nous sommes.

 

Quelle est alors la raison d’être de ce projet, en dehors de tout cadre éclairant sur le rôle futur de RFI : ni cahier des charges finalisé, ni objectifs et moyens précisés, ni projet éditorial formulé, à ce jour ? S’agit-il de ponctionner des moyens humains, techniques et financiers, légitimement affectés à la 3ème radio mondiale, pour perfuser une télévision sous-dotée depuis sa création ?

 

Nous le redoutons, comme l’écrasante majorité de celles et ceux qui font quotidiennement RFI et qui s’opposent résolument à une direction pressée de rendre cette fusion irréversible.

 

C’est pourquoi nous prenons position :

 

- contre cette fusion RFI-France 24

 

- pour le maintien de RFI, dans sa dimension multilingue, multiculturelle, en tant que radio internationale publique de la France.

 

  

 

Pour signer: http://rfiriposte.wordpress.com/petition

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 00:11

 

 

 

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Non à la fusion-destruction de RFI

Radio France Internationale est en péril. Menacée, jusque dans son existence, par la fusion juridique et rédactionnelle avec la télévision France 24, voulue par le président de la République française et menée à marche forcée par les responsables actuels de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF).

Rapprocher des outils publics d’information internationale semble, de prime abord, logique. Mais fusionner une radio multilingue, expérimentée avec une télévision, trilingue, née il y a 5 ans, ne l’est assurément pas. Ni dans l’organisation technique, ni dans les pratiques professionnelles. On se souvient que France 24 n’a pas été conçue au sein de l’audiovisuel public extérieur de la France, comme ce fut le cas en Grande-Bretagne pour BBC TV, mais qu’elle est la résultante d’une étrange alchimie, qui a d’abord mêlé des intérêts privés (groupe TF1) et publics (France Télévision), avant d’être abritée par la holding de l’AEF, un montage juridique auquel TV5 Monde a dû résister pour conserver sa spécificité de chaîne francophone.

La référence à la BBC, si souvent brandie par le Pdg de l’AEF, Alain de Pouzilhac, n’est pas pertinente. Pas plus que le ‘modèle’ tout aussi fréquemment avancé des chaînes de télévision américaine, CNN ou qatarienne, Al Jazeera. Ni l’une ni l’autre n’a éprouvé la nécessité de créer, en son sein, une radio.

Plus inquiétant : cette fusion exige le départ de près de 130 salariés supplémentaires, après 206 suppressions de postes, imposées en 2009. Ces licenciements sont évidemment en totale contradiction avec les promesses de « développement » faites par M. de Pouzilhac. Ces coupes sombres fragilisent la richesse de RFI, média d’information et de magazines, en français et dans plus de dix autres langues. Elles mettent en péril sa capacité à demeurer une radio qui nous informe du monde des autres et qui leur dit aussi qui nous sommes.

Quelle est alors la raison d’être de ce projet, en dehors de tout cadre éclairant sur le rôle futur de RFI : ni cahier des charges finalisé, ni objectifs et moyens précisés, ni projet éditorial formulé, à ce jour ? S’agit-il de ponctionner des moyens humains, techniques et financiers, légitimement affectés à la 3èmeradio mondiale, pour perfuser une télévision sous-dotée depuis sa création ?

Nous le redoutons, comme l’écrasante majorité de celles et ceux qui font quotidiennement RFI et qui s’opposent résolument à une direction pressée de rendre cette fusion irréversible.

C’est pourquoi nous prenons position :

- contre cette fusion RFI-France 24

- pour le maintien de RFI, dans sa dimension multilingue, multiculturelle, en tant que radio internationale publique de la France.

Pour signer: http://rfiriposte.wordpress.com/petition

Premiers signataires :

1/ Mariam Abou Zahab (chercheuse, spécialiste Afghanistan-Pakistan, France) ;

2 / Abuelas de la Plaza de Mayo (association des « Grands-mères de la Place de Mai », Argentine)

3/ Yves Ekoué Amaïzo (économiste, directeur du think tank "Afrology", Togo);

4/ Isabelle Autissier (navigatrice ; pdte de WWF France);

5/ Jean-Christophe Bailly (écrivain et directeur de collections, France);

6/ Etienne Balibar (philosophe, France);

7/ Françoise Balibar (physicienne, France);

8/ Dominique Bangoura (pdte de l’Observatoire Politique et stratégique sur l'Afrique- Paris I, France) ;

9/ Patrick Baudoin (avocat, pdt d’honneur de la FIDH, France);

10/ Denis Baupin (adjoint au maire de Paris, France) ;

11/ Jean-François Bayart (CNRS, fondateur de ‘Critique Internationale’, France);

12/ Jean-Philippe Béja (CNRS, spécialiste des mondes chinois, France) ;

13/ Esther Benbassa (sénatrice, universitaire, France);

14/ Pervenche Beres (députée européenne, France);

15/ Patrick Bloche (député-maire, Paris, France);

16/ Pascal Boniface (directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques, France) ;

17/ Pierre Boilley (historien, directeur du Centre d’études des mondes africains, France);

18/ André Bourgeot (CNRS, anthropologue, France);

19/ José Bové (député européen, France);

20/ Alphonse Boye (entrepreneur, pdt du club Diallo Telly, France);

21/ Rony Brauman (ancien pdt de MSF, France ) ;

22/ Breyten Breytenbach (écrivain, Afrique du Sud-France) ;

23/ Olivier Brochet (fonctionnaire, France);

24/ Marie-Georges Buffet (députée et ancienne ministre, France);

25/ François Burgat (CNRS, politologue, France);

26/ Patrick Chamoiseau (écrivain, Martinique);

27/ Antoine Chao (musicien, France);

28/ Manu Chao (chanteur, France);

29/ Ramon Chao (écrivain, France -Espagne) ;

30/ Cheikh Tidiane Seck (musicien, Mali)

31/ Armelle Choplin (géographe, France);

32/ Laurent Coulon (bureau Export de la Musique Allemagne-Europe) ;

33/ CharlElie Couture (chanteur, France);

34/ Marielle Debos (universitaire, France) ;

35/ Régine Desforges (écrivaine et éditrice, France) ;

36/ Benoît Defranoux (représentant en vin français, Allemagne);

37/ Eric Delhaye (pdt de Cap21, France);

38/ Christine Delphy (sociologue, France);

39/ Claire Demesmay (politologue, France-Allemagne);

40/ Souleymane Bachir Diagne (philosophe, Sénégal);

41/ Alain De Keghel (diplomate, France);

42/ Daniel Delume (producteur de cinéma, France);

43/ Catherine de Wenden (CNRS, spécialiste des migrations, France);

44/ Rokhaya Diallo (militante associative, vice-pdte des Indivisibles, France);

45/ Manu Dibango (chanteur et musicien, Cameroun);

46/ Doudou Diène (juriste, ancien rapporteur de l’ONU sur le racisme et la xénophobie, Sénégal);

47/ Boubakar Boris Diop (écrivain, Sénégal);

48/ Moncef Djaziri (politologue, Suisse);

49/ Doc Reggae (BDiste et musicien, France)

50/ Emmanuel Dongala (écrivain, Congo-Brazzaville);

51/ Adolfo Perez Esquivel (Prix Nobel de la Paix, Argentine);

52/ Aurélie Filippetti (députée, France)

53/ Hélène Flautre (députée européenne, France);

54/ Bakary Fofana (ancien ministre des affaires étrangères, Guinée);

55/ Romuald Fonkoua (écrivain, Présence africaine, France);

56/ Vincent Geisser (politologue à l’Institut français du Proche Orient, France)

57/ Susan George (écrivaine, France-Etats-Unis);

58/ François Gèze (éditeur, France);

59/ Claude Girault (conseiller à Assemblée des Français de l’étranger, France-Etats-Unis) ;

60/ Nathalie Goulet (sénatrice);

61/ Charles Grémont (chercheur au Centre d'Etudes des Mondes Africains, France)

62/ Alain Gresh (journaliste, France);

63/ Emmanuelle Grundmann (primatologue, France);

64/ Ulrike Guérot (directrice du Conseil européen des relations étrangères, Allemagne-France);

65/ Hirac Gurden (chercheur en neurosciences, France) ;

66/ Patricio Guzmán (réalisateur, Chili)

67/ Stéphane Hessel (ambassadeur et écrivain, France);

68/ François Hollande (candidat à l’élection présidentielle, France) ;

69/ Marie Holzman (sinologue, France);

70/ Yannick Jadot (député européen, France);

71/ Eva Joly (candidate à l’élection présidentielle, France) ;

72/ Jean Jouzel (climatologue, GIEC, France);

73/ Lokua Kanza (chanteur, RD-Congo);

74/ Jack Lang (député et ancien ministre, France);

75/ Marc Lavergne (CNRS, directeur du Centre d’études et de documentation économique, Egypte-Soudan-France);

76/ Yvon Lebot (CNRS, sociologue, France-Amérique du sud)

77/ Wiliam Leday (Terra Nova, France);

78/ Corinne Lepage (candidate à l’élection présidentielle, France);

79/ Jean-Marc Levy-Leblond (physicien, France);

80/ Alain Lipietz (député européen, France) ;

81/ Philippe Loiseau (conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, France-Allemagne);

82/ Bernard Magnier (directeur de collection, France) ;

83/ Noël Mamère (député-maire, France);

84/ Roland Marchal (CNRS, spécialiste de l’Afrique sub-saharienne, France);

85/ Martine Martinel (députée, France);

86/ Michela Marzano (philosophe, Italie-France);

87/ Moncef Marzouki (président de la République tunisienne)

88/ Achille Mbembe (historien, France-Cameroun);

89/ Boniface Mboussa (écrivain, France-Congo- Brazaville);

90/ Jean-Luc Mélenchon (candidat à l’élection présidentielle)

91/ Jean-Jacques Milteau (musicien, France);

92/ Gaëtan Mootoo (chercheur, France)

93/ Aldo Naouri (pédopsychiatre, France);

94/ Toni Negri (philosophe, Italie);

95/ Sally Nyolo (chanteuse, Cameroun);

96/ Serge Orru (directeur général WWF France);

97/ Ahmedou Ould Abdallah (diplomate mauritanien, ancien haut fonctionnaire de l’ONU);

98/ Piem (dessinateur, France);

99/ Jean-François Poirier (philosophe, France) ;

100/ Serge Portelli (magistrat, France);

101/ Atiq Rahimi (écrivain, Afghanistan-France);

102/ Ignacio Ramonet (journaliste, France);

103/ Salvator Saguès (chercheur, France)

104/ Alioune Sall (sociologue, ‘’Futurs africains’’, Sénégal);

105/ Sapho (chanteuse, France) ;

106/ Felwine Sarr (écrivain, auteur-compositeur, Sénégal-France);

107/ Louis Sarrazin (conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, France-Autriche);

108/ Pierre Savary (directeur des études de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille);

109/ Luis Sepulveda (écrivain, Chili);

110/ Aminata Sow Fall (écrivaine, Sénégal);

111/ Hans Stark (chercheur IFRI, secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes, France-Allemagne);

112/ Benjamin Stora (historien, spécialiste de l’Algérie, France);

113/ Bertrand Tavernier (cinéaste, France);

114/ Pierre Terzian (Pétrostratégies, France);

115/ Michel Testard (conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, France-Asie du Sud Est);

116/ Jacques Testart (biologiste, Inserm, France);

117/ Barbara Thalheim (chanteuse, Allemagne);

118/ Thierry Tillet (archéologue, France);

119/ Béatrice Von Hirschhausen (chercheuse CNRS, France-Allemagne);

120/ Jacques Weber (comédien, metteur en scène, France) ;

121/ Michel Wieviorka (sociologue, France);

122/ Faouzia Zouari (journaliste, Tunisie)…

Carine Frenk rfi

Journaliste

Service Afrique

116 avenue du président Kennedy 75016 Paris

Tél : +.33.6.30.67.83.97

Email : carine.frenk@rfi.fr

carinefrenk@hotmail.com

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 01:45

 

 

 

 

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 00:08

 

 

 


Agoundou La Plume


Centrafric Matin 26 décembre, 2011

 

« Parti en catastrophe pour l’Europe, fuyant le tout-puissant ministre d’Etat aux Finances et au Budget, le président du GEPPIC et directeur de publication du journal «  La Plume » Patrick Agoundou, selon les informations,  se  trouverait certainement à l’heure actuelle en Europe.  Un procès n’est pas la fin du monde, ni la mort. Pourquoi fuir comme si tous les démons de la mort étaient à ses trousses? Ne voyait-il pas autre chose derrière ce procès? En tout cas, l’acte mérite réflexion. »

 

Si en République Centrafricaine, la liberté d’expression qui inclut en même temps la liberté de presse  souffre quelque peu de son exercice par rapport aux pouvoirs politiques et publics, il devient aussi impératif  pour la presse centrafricaine d’un autre côté, de travailler en toute objectivité et sans parti pris. C’est-à-dire : Donner tout simplement des informations sans aucune passion. Convoqué légalement à comparaître devant la justice le 15 décembre dernier pour diffamation à l’endroit du ministre d’Etat aux Finances et au Budget, Patrick Agoundou Directeur de publication du journal «La Plume» et Président du Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante en Centrafrique (GEPPIC) dont le sort était apparemment d’ores et déjà scellé, a préféré lever l’ancre. Ce dernier, d’après les informations, se trouverait en France via le Cameroun. On ne sait trop si Patrick Agoundou  bénéficiera du statut de réfugié politique, ou d’un simple touriste. Ce qui plonge toute la famille de la presse centrafricaine dans l’émoi d’une part, et incite de l’autre côté des interrogations sur la qualité des articles que produit la presse centrafricaine et plus particulièrement la presse privée écrite.

 

S’agissant des articles parus qui incriminent le Directeur de publication de «La Plume», il circulerait dans les milieux de la presse que le Directeur de publication de « La Plume » aurait dansé sur une note musicale qu’il n’aurait pas écrite. En d’autres termes, celui-ci aurait été manipulé par un certain nombre de hiérarques qui auraient déclaré une guerre politico-froide au ministre d’Etat aux Finances et au Budget pour ses différentes prises de positions et son intransigeance par rapport aux  différentes décisions politiques prises par le gouvernement.

 

Très écouté par le Président de la République, le super ministre des Finances et du Budget, toujours selon les supputations et d’autres assertions, semble  désormais  faire de la République Centrafricaine et ses institutions républicaines un patrimoine personnel au point où ce dernier  ne serait pas en odeur de sainteté avec le ministre de la Défense Nationale qui n’est autre que le fils du Chef de l’Etat, Francis Bozizé qui supporte mal cette attitude. Ce qui serait à l’origine de la division au sein des membres du gouvernement, selon qu’on est du côté de l’un ou de l’autre. Tel un secret de polichinelle, il est connu de tous que cette situation met à mal le fonctionnement de l’appareil de l’Etat. C’est la substance des clivages au sein du KNK, traversé par plusieurs courants d’influences. Loin de la rédaction de «Centrafric Matin» de jeter de l’anathème sur le ministre d’Etat Sylvain Ndoutingaï en soutenant un confrère, il convient de dire que les articles parus dans les différentes colonnes du journal «La Plume» vilipendant ce membre du gouvernement, ne cadrent pas avec les principes édictés par la déontologie professionnelle et les b.a.-ba qui régissent le métier du journalisme.  Tout porte à croire que le journal « La Plume », aujourd’hui orphelin, a été victime d’une manipulation de tous ordres. Tout comme un flic, un journaliste est appelé à donner tout juste les informations sans passion. Ce qui augure d’un réel respect de la déontologie professionnelle qui est un principe cadre qui régit le fonctionnement d’une profession.

 

Pour votre gouverne, il convient de préciser que d’après les informations recueillies, il est d’une véracité indéniable que toute la famille de la presse se plaint de cet état de fait.  Car, aux dernières nouvelles, le Directeur de publication du journal  «La Plume» Patrick Agoundou  ne pouvant pas prendre l’avion, puisque fiché au niveau de l’aéroport Bangui-Mpoko, a été victime d’un accident de circulation routière au cours de son escapade  dans la sous-préfecture de Boda et aurait subi des dégâts corporels importants. Ce qu’il y a lieu de retenir est qu’en définitive, la liberté de la presse dans sa connotation réelle n’existe pas encore en RCA et que les confrères journalistes de la presse privée indépendante doivent faire attention pour ne pas se retrouver à la croisée des chemins.

 

Une chose est sûre: observer la manière dont notre confrère a pris ses jambes au cou, il y a lieu de s’interroger si, au-delà du procès, sa vie n’était pas réellement menacée? Toutefois, ce n’est pas son premier procès en la matière.

 Qui vivra, verra!


Jean-Max Delouga 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 00:00

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Lettre à nos auditeurs,

 

Chers auditeurs,

 

Depuis lundi 28 novembre, RFI, notre radio, votre radio est en grève. « Encore ! », nous direz-vous.  Nous, salariés, journalistes, techniciens, producteurs, réalisateurs  comprenons votre désarroi et votre agacement devant cette antenne muette : pourquoi vous prive-t-on, à nouveau, sans prévenir, de votre média, de ce lien radiophonique qui vous informe de l’état du monde ?

Vous qui nous témoignez si souvent votre fidélité, votre confiance,  nous vous devons des explications sur ce mouvement social qui paralyse nos antennes.

 

La situation est grave pour notre radio : c’est l’avenir même de RFI qui est en jeu aujourd’hui.

Désormais, Radio France Internationale appartient à une holding, l’AEF, l’Audiovisuel Extérieur de la France. Le gouvernement a voulu regrouper RFI, France 24 et TV5 en une seule et même structure juridique.

Mais la fusion avec France 24 se fera au détriment de RFI. La mise en place et le fonctionnement d’une télévision hertzienne mondiale coûte cher. Le risque, c’est « de déshabiller Pierre pour habiller Paul ».

Les moyens de RFI ont déjà été réduits. L’an passé, un premier plan social a fait disparaitre 206 postes de travail, soit 20% des employés, c’est-à-dire un emploi sur 5. Un nouveau plan est programmé pour les mois à venir qui viendra encore amputer les moyens de production.

A plusieurs reprises notre direction a qualifié la radio de média « archaïque », oubliant au passage les 40 millions d’auditeurs de RFI à travers le monde et surtout  en Afrique.

De Bamako à Kinshasa en passant par New York ou Pékin,  RFI vous informe chaque jour et vous donne la parole.

Nous qui faisons la radio au quotidien connaissons le lien unique entre RFI et ses auditeurs. La radio reste par excellence le média de la proximité. Elle sait atteindre le chef d’Etat comme le simple paysan.

La prochaine étape pour RFI, c’est la fusion de notre rédaction avec celle de France 24. Notre direction nous parle de « trans-média », de journalistes qui travailleront à la fois pour la radio, la télévision et internet, qui assureront des directs en plateau, tout en préparant les sujets pour l’antenne. En devenant des « journalistes–à-tout-faire » et surtout à tout faire vite, comment conserver notre rigueur, notre spécialisation ?

 Ici à RFI, nous connaissons votre juste exigence d’une information précise et honnête. Nous voulons rester des « producteurs d’information et non de simples répétiteurs de dépêches d’agence». Nous revendiquons de pouvoir continuer à vérifier nos informations. Il en va de notre crédibilité

 Lundi 5 décembre, lors d’un référendum organisé par l’ensemble des syndicats de la radio, prés de 95% de salariés ont voté contre cette fusion avec France 24 (558 employés sur 781)

Nous demandons aux autorités françaises de stopper ce projet de fusion et de  repenser un projet ambitieux pour une information de qualité sur RFI, par respect pour nous, comme pour vous.

 

Le personnel en grève.

 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 16:52

 

 

 


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Bangui, 30 Nov. (ACAP) - Le Président de la République, François Bozizé, a procédé au lancement officiel par la coupure du ruban symbolique du basculement des signaux de Radio Centrafrique et de Télévision Centrafricaine sur satellite, mardi 29 novembre 2011, à Bangui.


Selon le Ministre de la Communication, Alfred Taïnga Poloko, la mise en route d’un Office de Radiodiffusion et de Télévision Centrafricaines serait une aubaine pour doter le pays d’instruments capables de générer des ressources, afin d’accompagner utilement les aspirations du peuple centrafricains au mieux-être.

 

La modernisation des médias audiovisuels publics est intervenue après que le Président de la République lui-même, le Général François Bozizé ait effectué une visite à la télévision en février 2004, une année après sa prise de pouvoir, le 15 mars 2003. Partant, il a fait des outils de communication ses priorités.

 

Il faut rappeler qu’avant toutes les innovations introduites, la télévision nationale n’émettait que 8 heures jours, de 14 heures à 22 heures. Et depuis le 1er juin 2001, cette même station, après 37 ans d’existence, peut émettre 24 heures sur 24, après que même l’un de ses studios, ait été entièrement rénové.

 

Avec le basculement des signaux sur satellite, le W3C couvrant avec quatre faisceaux une partie de l’Europe, l’Afrique et Madagascar ainsi que les Caraïbes, avec le concours de Startimes, partenaires chinois, la Télévision Centrafricaine peut atteindre désormais un public large n’importe où sur le territoire et partout dans le monde en tant qu’outil de développement, de vulgarisation de la politique du gouvernement, d’information, d’éducation et de distraction du public.

 

Si la télévision sort d’une situation alarmante, le Directeur général de cette institution, Michel Ouambéti, déplore encore l’autonomie de ses services, perpétuellement assujettis aux délestages. D’où la nécessité de doter la télévision d’un groupe électrogène.

 

A cette situation d’électricité s’ajoute celle la toiture qui suinte gravement dès qu’il pleut. Une subvention sur le budget de l’Etat d’un montant de 100 millions de francs CFA a été allouée pour cette fin.

Michel Ouambéti a également plaidé pour des ressources humaines compétentes, devant s’employer à assurer la maintenance des équipements nouveaux et surtout la production des émissions afin de garnir les programmes.

 

Le basculement des signaux de Radio Centrafrique et de Télévision Centrafricaine (TVCA) sur satellite interviennent après 53 ans pour la station de radiodiffusion nationale, ayant émis ses programmes pour la première fois le 8 décembre 1958, et 37 ans pour la station nationale de télévision, dont les premières émissions ont été lancées le 22 février 1974.

 

 

 

NDLR : Cela vaut-il la peine de mettre sur satellite les programmes insipides d’une radio télévision d’Etat qui ne couvre même pas l’étendue du territoire national et juste destinés à faire la propagande d’un régime prédateur en fin de règne qui se débat dans d’inextricables problèmes ? Quand le toit de l’immeuble de la télévision nationale coule et que celle-ci n’est pas à l’abri des délestages, on commence d’abord par résoudre ces questions avant d’envisager le basculement sur satellite au lieu de mettre la charrue avant les bœufs.

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 00:04

 

 

 

journaux de Bangui

 

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Bangui 22 nov 2011 - « Plus juste qu’on fait croire aux gens, l’avenir nous rattrapera » ; disait un dicton thaïlandais. Les membres composant du Groupement des éditeurs de la presse privée indépendante d Centrafrique (GEPPIC) viennent de prendre une décision. Ces derniers ont décidé de la destitution sans condition de Patrick AGOUNDOU de la présidence dudit groupement. La décision a été prise le samedi dernier au cours d’une assemblée des membres du GEPPIC.


Selon les informations, le sulfureux Agoundou qui n’est autre que le directeur de publication du journal « La Plume » à Bangui, journal pro-gouvernemental qui dédie sa ligne éditoriale pour injurier ses confrères journalistes, a, en tant que président du GEPPIC volé, détourné, escroqué des paisibles contribuables en leur faisant croire qu’il agit au nom du groupement.

 

Ce dernier a écrit des lettres parallèles au nom du GEPPIC  tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la République centrafricaine afin de bénéficier des aides qu’il s’en accapare à titre individuel. Pis encore, Agoundou a détourné les fonds alloués à l’organisation du récent atelier de restitution de la FREMAC (la plateforme des éditeurs des médias de l’Afrique centrale) à Bangui dont le montant détourné s’élève à 500.000 F CFA. Autre gaffe commise par celui qui se prend pourtant pour un sacro-saint, l’usurpation de titre car il rackette des hommes politiques, les ambassades et autres institutions pour prendre de l’argent sur eux.

 

Comme si toutes ces gaffes ne lui suffisait, un de ses confrères qui a voulu en parler s’est vu attirer la foudre d’Agoundou, ayant consacré une page de son éditorial à l’injurier, puisque comme tout le monde le sait, c’est un journal, non pas d’information, mais plutôt de règlements de comptes. Lors d’une rencontre de la presse locale à travers un atelier qui s’est tenu à Bangui au stade 20.000 places, les journalistes centrafricains ont crié leur ras-le-bol.

 

Pour certains, il est inconcevable qu’un bon à rien qui passe prendre la tête du GEPPIC. Certains journalistes qui avaient pris part à l’assemblée élective qui a eu lieu à Boali, ont regretté leur acte. Aujourd’hui, les journalistes ont pris une décision ferme en date du samedi 19 novembre 2011, de destituer le voleur Agoundou de la tête du GEPPIC car, disent-ils, il n’honore pas la presse privée centrafricaine, passant tout son temps à courir derrière les gens pour quémander des miettes. Il est donc clair que ce dernier fait la honte de toute la presse centrafricaine car il est inconcevable qu’un voleur, escroc et grand détourneur continue de siéger à la tête du GEPPIC.

 

Correspondance particulière de Bangui pour C.A.P

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