Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 23:38

 

 

 

 

Martin Z

 

 

AFRIQUE PRESSE sur http://www.tv5.org

 

L'actualité hebdomadaire du Continent commentée par les représentants de la presse panafricaine à Paris.

Cette semaine, le résultat de l'élection présidentielle française vu d'Afrique.

Invités :

- Francis Kpatindé, Courrier International

- Pierre Cherruau, slateafrique.com

- Martin Ziguelé, ancien Premier ministre de Centrafrique

- Assane Diop, Radio France Internationale


Présentation : Mme Denise Époté.Afrique_presse_Denise-Epote-Durand.jpg

Horaire(s) de diffusion de cette émission sur TV5 Monde :    

 

Sam 12 mai, 12:04

Lun 14 mai, 08:45 rediffusion

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Médias
8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 01:22

 

 

 

 

 

Fibreoptic

En Afrique, l’accès à l’infrastructure a été le principal objectif d’APC. Actuellement, l’Afrique doit payer la bande passante la plus chère du monde et l’argent donné en devises fortes pour ce service quitte le continent. L’Afrique de l’Est n’ayant pas de connexions internationale par fibre, elle paie encore davantage que les pays d’Afrique de l’Ouest connectés au câble monopolistique SAT3/WASC.

Le site FibreforAfrica.net présente une information de base sur la bande passante internationale en Afrique, sur ses coûts et sur son accès contrôlé par un monopole. Il porte plus particulièrement sur les projets de câbles en Afrique de l’Est et la fin du monopole de SAT-3.

SAT-3/WASC – recherche

L’audit post-mise en œuvre de SAT-3/WASC: Études de cas par pays, est un vaste projet de recherche qui documentera l’effet que le câble sous-marin SAT-3/WASC submarine câble a eu sur les communications sur le continent africain, ainsi que les occasions manquées et les raisons qui l’expliquent. Le principal objectif de la recherche est d’établir et de documenter les enseignements positifs et négatifs que l’on peut retirer du développement, de la mise en œuvre et de la gestion du câble. Le projet a été lancé en 2006.

La recherche d’APC sur SAT-3 (en anglais et portuguais), porte sur le cycle de vie du câble jusqu’à présent et analyse:

1. Ce qui s’est passé et pourquoi? Une perspective internationale sur la construction du câble.
2. Ce qui se passe et comment? Les perspectives nationales sur l’effet que SAT-3 a eu sur l’environnement des TIC en Angola, au Cameroun, au Sénégal et au Ghana.
3. Que peut-on faire? Les enseignements à tirer, les facteurs négatifs à éviter, les points positifs à absorber.

Les résultats de la recherche sont utiles à deux égards. Premièrement, ils donnent aux campagnes actuelles et futures sur l’infrastructure les moyens de mieux expliquer les problèmes qui ont surgi à la suite de l’adoption de certaines décisions concernant le SAT-3/WASC. Les arguments montrant du doigt les inconvénients d’une prise de décision à huis clos sont appuyés par la présentation de faits et d’exemples réels.

Deuxièmement, là où des initiatives positives ont été prises malgré les conditions dans lesquelles le SAT-3/WASC a été mis en œuvre, les résultats de l’étude peuvent être utiles aux partenaires des campagnes et aux opérateurs si des orientations semblables sont adoptées au sujet de projets d’infrastructure actuels et futurs.

Système de câble sous-marin d’Afrique de l’Est (EASSy)

Le prix de la bande passante en Afrique est un obstacle important au développement de la région. Il y coûte plus cher de faire des affaires: par exemple, les nouveaux centres d’appel ont plus de difficulté à soutenir la concurrence internationale. Et sur le plan du développement social, il existe de nombreux secteurs où un accès international bon marché donnerait aux habitants, professionnels, étudiants et décideurs de l’Afrique de l’Est l’accès au savoir et à l’expertise et leur donnerait la possibilité de participer aux débats régionaux et mondiaux

En réponse à cette problématique, le consortium du Système de câble sous-marin de l’Afrique de l’Est (EASSy) a été créé en 2003 pour construire un circuit de fibre qui relierait les pays côtiers ou près de la côte de l’Afrique. Mais sa gouvernance et les modalités de l’accès à la nouvelle capacité n’ont pas été fixées. La question était de savoir s’il allait suivre la voie des pratiques monopolistique de ses prédécesseurs, le câble sous-marin SAT 3/WASC/SAFE de la côte ouest de l’Afrique, ou offrir un régime d’accès ouvert pour renforcer la concurrence, abaisser les prix et tenir compte des besoins de développement.

En collaboration avec des partenaires, APC a co-organisé des consultations et des ateliers avec des groupes clés, notamment les régulateurs, qui ont eu pour effet indirect de créer une tendance à la baisse des prix de SAT-3 et l’ouverture d’EASSy, alors que le consortium tentait de prévenir une intervention réglementaire pour faire baisser les prix. Consultez APCNouvelles et FibreForAfrica.net pour vous tenir au courant.

 

VOIR LE PPT en PJ

 

COMPARAISON PRIX : Satellite et fibre optique : Bons amis ou pires ennemis ?

http://www.balancingact-africa.com/node/15379

Avant SAT3, la plupart des pays africains étaient desservis par des satellites. Avec la mise en service de SAT3 en mai 2002, la situation devait évoluer sur les marchés de la connectivité en Afrique et le renforcement de la concurrence qu'’elle devait entraîner aurait du faire baisser les prix. Russell Southwood analyse ce qui s'’est réellement passé et ce qui pourrait changer à l'’avenir.

Avant SAT3, la plupart des pays africains étaient desservis par des satellites. Avec la mise en service de SAT3 en mai 2002, la situation devait évoluer sur les marchés de la connectivité en Afrique et le renforcement de la concurrence qu'’elle devait entraîner aurait du faire baisser les prix. Russell Southwood analyse ce qui s'’est réellement passé et ce qui pourrait changer à l'’avenir.

Le câble SAT3 relie Lisbonne à l'’Afrique du Sud en passant par la côte ouest africaine. SAT3/WASC/SAFE (si l'’on inclut tous ses points d'’atterrissement) a été financé et construit par un consortium de 36 entreprises comprenant les sociétés de télécommunications suivantes, installées dans les pays africains reliés : Angola Telecom, Camtel, Côte D'’Ivoire Telecom, NITEL, OPT Bénin, OPT Gabon, SONATEL, Telecom Namibia et Telkom South Africa. L'’Afrique de l'’est n'’est pas couverte par le réseau de fibres optiques et il existe peu de connexions par fibres internes sur le continent, à l'’exception des grandes villes.

Le câble SAT3 relie Lisbonne à l'’Afrique du Sud en passant par la côte ouest africaine. SAT3/WASC/SAFE (si l'’on inclut tous ses points d'’atterrissement) a été financé et construit par un consortium de 36 entreprises comprenant les sociétés de télécommunications suivantes, installées dans les pays africains reliés : Angola Telecom, Camtel, Côte D'’Ivoire Telecom, NITEL, OPT Bénin, OPT Gabon, SONATEL, Telecom Namibia et Telkom South Africa. L'’Afrique de l'’est n'’est pas couverte par le réseau de fibres optiques et il existe peu de connexions par fibres internes sur le continent, à l'’exception des grandes villes.

Telkom South Africa est l'’administrateur du consortium et les principales décisions sont prises lors des réunions du consortium : par exemple, la récente décision de doubler la capacité pour la faire passer de 20 à 40 Gbits/s. La capacité maximale sera de 120 Gbits/s.

Telkom South Africa est l'’administrateur du consortium et les principales décisions sont prises lors des réunions du consortium : par exemple, la récente décision de doubler la capacité pour la faire passer de 20 à 40 Gbits/s. La capacité maximale sera de 120 Gbits/s.

L'’accès à la capacité de transmission par fibres optiques peut être obtenu de deux manières : soit directement via l'’opérateur national (par exemple SONATEL pour le Sénégal) chargé de la vente entre son pays et Lisbonne, soit par l'’intermédiaire d'’une capacité "« pool" » non utilisée. Les opérateurs peuvent choisir de ne pas passer par la société de télécommunication établie grâce à un droit d'’usage irrévocable (IRU, Indefeasible Right of Use) octroyé par Telkom South Africa, l'’administrateur du réseau câblé. Toutefois, les membres établis du consortium disposent d'’un droit de refus préalable sur cette capacité. Par ailleurs, ils ne peuvent pas appliquer un prix supérieur à celui du pool.

L'’accès à la capacité de transmission par fibres optiques peut être obtenu de deux manières : soit directement via l'’opérateur national (par exemple SONATEL pour le Sénégal) chargé de la vente entre son pays et Lisbonne, soit par l'’intermédiaire d'’une capacité "« pool" » non utilisée. Les opérateurs peuvent choisir de ne pas passer par la société de télécommunication établie grâce à un droit d'’usage irrévocable (IRU, Indefeasible Right of Use) octroyé par Telkom South Africa, l'’administrateur du réseau câblé. Toutefois, les membres établis du consortium disposent d'’un droit de refus préalable sur cette capacité. Par ailleurs, ils ne peuvent pas appliquer un prix supérieur à celui du pool.

En ce qui concerne leur propre capacité, les opérateurs ont le monopole pendant toute la durée de vie de la fibre. Cette situation ne poserait pas de problème s'’il existait une concurrence avec d'’autres opérateurs de fibre optique, mais elle les place en réalité dans une position quasiment inexpugnable pour des raisons que nous expliquerons plus tard.

En ce qui concerne leur propre capacité, les opérateurs ont le monopole pendant toute la durée de vie de la fibre. Cette situation ne poserait pas de problème s'’il existait une concurrence avec d'’autres opérateurs de fibre optique, mais elle les place en réalité dans une position quasiment inexpugnable pour des raisons que nous expliquerons plus tard.

L'’introduction progressive des seconds opérateurs nationaux soulève des problèmes de concurrence. En tant que nouveaux venus ils devront obtenir leur capacité en invoquant la clause IRU, la quantité et le prix étant fixés par l'’administrateur, Telkom South Africa, l'’une des sociétés de télécommunication établies les plus puissantes du continent. Pour être concurrentiels au niveau international, les seconds opérateurs nationaux tels que Nigeria'’s Globacom devront bénéficier de prix compétitifs sur les services de fibre optique.

L'’introduction progressive des seconds opérateurs nationaux soulève des problèmes de concurrence. En tant que nouveaux venus ils devront obtenir leur capacité en invoquant la clause IRU, la quantité et le prix étant fixés par l'’administrateur, Telkom South Africa, l'’une des sociétés de télécommunication établies les plus puissantes du continent. Pour être concurrentiels au niveau international, les seconds opérateurs nationaux tels que Nigeria'’s Globacom devront bénéficier de prix compétitifs sur les services de fibre optique.

Bien que nous ne disposions, à l'’heure actuelle, d'’aucune vue d'’ensemble du marché de la connectivité par fibre et par satellite en provenance et à destination de l'’Afrique, les meilleures estimations empiriques indiquent que la fibre représente 10 à 15 % du marché global, le reste étant occupé par le satellite. Les sociétés de télécommunication établies ont mis du temps à réagir dans certains pays et certaines ont pris la décision marketing de ne pas vendre la capacité en gros, craignant par exemple que les fournisseurs d'’accès Internet proposent des services VOIP (voix sur IP).

Bien que nous ne disposions, à l'’heure actuelle, d'’aucune vue d'’ensemble du marché de la connectivité par fibre et par satellite en provenance et à destination de l'’Afrique, les meilleures estimations empiriques indiquent que la fibre représente 10 à 15 % du marché global, le reste étant occupé par le satellite. Les sociétés de télécommunication établies ont mis du temps à réagir dans certains pays et certaines ont pris la décision marketing de ne pas vendre la capacité en gros, craignant par exemple que les fournisseurs d'’accès Internet proposent des services VOIP (voix sur IP).

La répartition de la capacité réelle entre la fibre et le satellite avoisine plus probablement 40/60 %, mais pour le moment, les opérateurs satellite ne s'’inquiètent pas pour leurs marchés et ce pour trois raisons.

La répartition de la capacité réelle entre la fibre et le satellite avoisine plus probablement 40/60 %, mais pour le moment, les opérateurs satellite ne s'’inquiètent pas pour leurs marchés et ce pour trois raisons.

- D'’abord, pour se connecter à SAT3, il faut une connexion par fibres et à l'’heure actuelle, il est difficile d'’obtenir ce type de connexion même dans les villes. Les dirigeants de NITEL promettent de fournir ces connexions mais cela prendra du temps. Les opérateurs satellite restent sceptiques, ce qui peut se comprendre. Peter McBride de Panamsat nous a déclaré : "« Au Nigeria par exemple, Victoria Island peut être une réussite, mais la mise en place des services câblés à l'"échelle nationale prendra 5 à 10 ans. "« 

- D'’abord, pour se connecter à SAT3, il faut une connexion par fibres et à l'’heure actuelle, il est difficile d'’obtenir ce type de connexion même dans les villes. Les dirigeants de NITEL promettent de fournir ces connexions mais cela prendra du temps. Les opérateurs satellite restent sceptiques, ce qui peut se comprendre. Peter McBride de Panamsat nous a déclaré : "« Au Nigeria par exemple, Victoria Island peut être une réussite, mais la mise en place des services câblés à l'"échelle nationale prendra 5 à 10 ans. "« 

- Ensuite, les opérateurs de connexions par fibre et par satellite prévoient une croissance du marché.

- Ensuite, les opérateurs de connexions par fibre et par satellite prévoient une croissance du marché.

Le consensus sur la croissance du marché est presque unanime. Comme nous l'’a affirmé le représentant d'’un opérateur international de premier plan : "« Nos ventes de capacité sur le câble SAT3 augmenteront de 50 % par an au minimum. Le goulet d'"étranglement se situera au niveau de l'"accès aux connexions sur fibre optique dans chaque pays." » Dan Goldberg de New Skies indique une croissance mondiale de 6 à 11 % et estime que ces chiffres seront les mêmes sur le continent. On a constaté une demande importante entre les Etats-Unis et l'’Afrique et le Moyen-Orient, ainsi qu'’entre l'’Afrique de l'’Ouest et le Moyen-Orient et l'’Asie. En bout de chaîne, un fournisseur de solutions tel que Q-Kon a connu une croissance annuelle de 100 %.

Le consensus sur la croissance du marché est presque unanime. Comme nous l'’a affirmé le représentant d'’un opérateur international de premier plan : "« Nos ventes de capacité sur le câble SAT3 augmenteront de 50 % par an au minimum. Le goulet d'"étranglement se situera au niveau de l'"accès aux connexions sur fibre optique dans chaque pays." » Dan Goldberg de New Skies indique une croissance mondiale de 6 à 11 % et estime que ces chiffres seront les mêmes sur le continent. On a constaté une demande importante entre les Etats-Unis et l'’Afrique et le Moyen-Orient, ainsi qu'’entre l'’Afrique de l'’Ouest et le Moyen-Orient et l'’Asie. En bout de chaîne, un fournisseur de solutions tel que Q-Kon a connu une croissance annuelle de 100 %.

- Enfin, l'’Afrique est un continent dont la population vit en majorité dans les zones rurales, qui seront desservies par satellite dans un avenir proche.

- Enfin, l'’Afrique est un continent dont la population vit en majorité dans les zones rurales, qui seront desservies par satellite dans un avenir proche.

Même dans les scénaris d'’avenir les plus pessimistes pour les opérateurs satellite, tout indique que le satellite reste un créneau niche en Europe et en Amérique du Nord. Comme l'’a déclaré Rodney Benn de Panamsat : "« Toutes les sociétés européennes dotées de réseaux de fibres denses ont également des réseaux satellite. Elles ne vont pas disparaître. Leurs tarifs mensuels sont plus chers, mais ce qui est intéressant avec le satellite, c'"est que vous avez un contrôle direct." ».

Même dans les scénaris d'’avenir les plus pessimistes pour les opérateurs satellite, tout indique que le satellite reste un créneau niche en Europe et en Amérique du Nord. Comme l'’a déclaré Rodney Benn de Panamsat : "« Toutes les sociétés européennes dotées de réseaux de fibres denses ont également des réseaux satellite. Elles ne vont pas disparaître. Leurs tarifs mensuels sont plus chers, mais ce qui est intéressant avec le satellite, c'"est que vous avez un contrôle direct." ».

Il est presque impossible de comparer directement les tarifs mais l'’impact de la fibre optique sur le satellite devrait se clarifier, et le mieux que l'’on puisse dire c'’est qu'’elle gagne un peu de terrain. Même si certaines sociétés de télécommunications établies ont adopté une politique de prix plus équitable, d'’autres par contre se contentent de maintenir leurs tarifs légèrement en dessous des tarifs du satellite. Heureusement pour l'’utilisateur, la concurrence sur le marché du satellite semble entraîner une baisse générale des tarifs.

Il est presque impossible de comparer directement les tarifs mais l'’impact de la fibre optique sur le satellite devrait se clarifier, et le mieux que l'’on puisse dire c'’est qu'’elle gagne un peu de terrain. Même si certaines sociétés de télécommunications établies ont adopté une politique de prix plus équitable, d'’autres par contre se contentent de maintenir leurs tarifs légèrement en dessous des tarifs du satellite. Heureusement pour l'’utilisateur, la concurrence sur le marché du satellite semble entraîner une baisse générale des tarifs.

Le coût d'’un E1 via SAT3 est basé sur la distance mais si vous prenez un pays comme le Nigeria ou le Ghana, un demi-circuit coûte environ 6000 USD. Or, ce même demi-circuit vers l'’Afrique du Sud coûte 12 000 USD. Mais l'’écart de prix significatif se situe sur l'’autre moitié du circuit. En Afrique de l'’Ouest, les opérateurs nationaux appliquent plus ou moins le même prix pour leur demi-circuit. Mais Telkom South Africa facture un prix 4 à 5 fois plus élevé pour son demi-circuit. Pourquoi ? Parce qu'’elle n'’a pas de concurrents et a donc les mains libres. Est-ce que cette situation changera dans un avenir proche ? Non, à moins que les prix du satellite baissent ou qu'’un autre réseau de fibres optiques vers l'’Europe soit mis en place.

Le coût d'’un E1 via SAT3 est basé sur la distance mais si vous prenez un pays comme le Nigeria ou le Ghana, un demi-circuit coûte environ 6000 USD. Or, ce même demi-circuit vers l'’Afrique du Sud coûte 12 000 USD. Mais l'’écart de prix significatif se situe sur l'’autre moitié du circuit. En Afrique de l'’Ouest, les opérateurs nationaux appliquent plus ou moins le même prix pour leur demi-circuit. Mais Telkom South Africa facture un prix 4 à 5 fois plus élevé pour son demi-circuit. Pourquoi ? Parce qu'’elle n'’a pas de concurrents et a donc les mains libres. Est-ce que cette situation changera dans un avenir proche ? Non, à moins que les prix du satellite baissent ou qu'’un autre réseau de fibres optiques vers l'’Europe soit mis en place.

En revanche, le coût du câble après Lisbonne fait l'’objet d'’une concurrence acharnée et, comme le fait remarquer Nicky Popoola de Cable and Wireless : "« Les tarifs des opérateurs étrangers sont très proches. Nous sommes en concurrence avec un très grand nombre d'"opérateurs." »

En revanche, le coût du câble après Lisbonne fait l'’objet d'’une concurrence acharnée et, comme le fait remarquer Nicky Popoola de Cable and Wireless : "« Les tarifs des opérateurs étrangers sont très proches. Nous sommes en concurrence avec un très grand nombre d'"opérateurs." »

Quatre opérateurs satellite principaux couvrent le continent : Inmarsat, Intelsat, New Skies et Panamsat. La détermination des tarifs du satellite est toujours compliquée. Il faut prendre en compte des facteurs tels que la puissance de transmission et le niveau de support. Toutefois, si vous vous basez sur ce qu'’on pourrait décrire comme une largeur de bande "« brute" », les prix baissent à tel point que plusieurs opérateurs estiment que leur activité devient de moins en moins rentable. A première vue, on pourrait penser que cette estimation est normale venant des opérateurs, mais peut-être ont-ils raison.

Quatre opérateurs satellite principaux couvrent le continent : Inmarsat, Intelsat, New Skies et Panamsat. La détermination des tarifs du satellite est toujours compliquée. Il faut prendre en compte des facteurs tels que la puissance de transmission et le niveau de support. Toutefois, si vous vous basez sur ce qu'’on pourrait décrire comme une largeur de bande "« brute" », les prix baissent à tel point que plusieurs opérateurs estiment que leur activité devient de moins en moins rentable. A première vue, on pourrait penser que cette estimation est normale venant des opérateurs, mais peut-être ont-ils raison.

Selon un opérateur qui décrit la situation en Afrique de l'’Ouest, les prix sont passés de 5000 USD/Mbits/s à 3000 ou 3500 USD/Mbits/s : "« Nous avons atteint un point où nous ne pouvons pas physiquement vendre moins cher si nous voulons respecter notre seuil de rentabilité." » Un autre opérateur indique que les prix sont descendus jusqu'’à 2000  USD : "« Nous ne pouvons pas descendre beaucoup plus bas. Nous avons déjà revu à la baisse notre structure de coûts." » Par ailleurs, les prix varient beaucoup sur le continent. Les responsables de Telkom Kenya nous ont indiqué qu'’ils payaient 6000 USD/Mbits/s et qu'’ils vendaient à perte. L’Afrique de l’Est n'’a pas accès au câble à fibres optiques sous-marin. Certains opérateurs affirment qu'’ils se retrouvent en concurrence avec des sociétés offrant jusqu'’à 1000 USD/Mbits/s.

Selon un opérateur qui décrit la situation en Afrique de l'’Ouest, les prix sont passés de 5000 USD/Mbits/s à 3000 ou 3500 USD/Mbits/s : "« Nous avons atteint un point où nous ne pouvons pas physiquement vendre moins cher si nous voulons respecter notre seuil de rentabilité." » Un autre opérateur indique que les prix sont descendus jusqu'’à 2000  USD : "« Nous ne pouvons pas descendre beaucoup plus bas. Nous avons déjà revu à la baisse notre structure de coûts." » Par ailleurs, les prix varient beaucoup sur le continent. Les responsables de Telkom Kenya nous ont indiqué qu'’ils payaient 6000 USD/Mbits/s et qu'’ils vendaient à perte. L’Afrique de l’Est n'’a pas accès au câble à fibres optiques sous-marin. Certains opérateurs affirment qu'’ils se retrouvent en concurrence avec des sociétés offrant jusqu'’à 1000 USD/Mbits/s.

Et comme Dan Goldberg de New Skies nous l'’a déclaré : "« A un certain niveau, vous atteignez un point en dessous duquel vous ne pouvez pas fonctionner. Si nous atteignons ce point, nous disparaîtrons de ce marché. Nous sommes assez rigoureux sur les marges. Mais nous n'"avons pas encore atteint ce point en Afrique." » Le coût et la disponibilité du satellite sont également affectés par les problèmes liés à la réglementation. En particulier, l'’Afrique du Sud n'’a pas accordé de licence à VSAT. En outre, le prix d'’achat des licences VSAT reste ridiculement élevé dans certains pays.

Et comme Dan Goldberg de New Skies nous l'’a déclaré : "« A un certain niveau, vous atteignez un point en dessous duquel vous ne pouvez pas fonctionner. Si nous atteignons ce point, nous disparaîtrons de ce marché. Nous sommes assez rigoureux sur les marges. Mais nous n'"avons pas encore atteint ce point en Afrique." » Le coût et la disponibilité du satellite sont également affectés par les problèmes liés à la réglementation. En particulier, l'’Afrique du Sud n'’a pas accordé de licence à VSAT. En outre, le prix d'’achat des licences VSAT reste ridiculement élevé dans certains pays.

Selon les déclarations d'’un opérateur satellite : "« En Afrique, la première question est toujours le prix. Tous ceux qui utilisent le satellite sont très sensibles aux prix, mais c'"est une vision très limitée. Vous n'"obtenez que ce pour quoi vous avez payé." »

Selon les déclarations d'’un opérateur satellite : "« En Afrique, la première question est toujours le prix. Tous ceux qui utilisent le satellite sont très sensibles aux prix, mais c'"est une vision très limitée. Vous n'"obtenez que ce pour quoi vous avez payé." »

Certains parviennent à facturer plus que le prix de la largeur de bande "« brute" » en offrant un encadrement des services et en installant des réseaux inter-état. Par exemple, Dawie De Wet de Q-Kon se considère comme "« le fournisseur de solutions d'"infrastructure IP" ». Les autres opérateurs de ce marché sont : IP-Planet, Gillat, Afsat et le nouveau venu IP Direct (voir Actualités Internet ci-dessous).

Certains parviennent à facturer plus que le prix de la largeur de bande "« brute" » en offrant un encadrement des services et en installant des réseaux inter-état. Par exemple, Dawie De Wet de Q-Kon se considère comme "« le fournisseur de solutions d'"infrastructure IP" ». Les autres opérateurs de ce marché sont : IP-Planet, Gillat, Afsat et le nouveau venu IP Direct (voir Actualités Internet ci-dessous).

Désormais, les revendeurs offrent à la fois des connexions satellite et fibres optiques à leurs clients en se basant sur les prix et sur l'’adéquation. Le satellite et la fibre optique coexisteront sans problème sur un marché en pleine croissance, mais la fibre optique doit encore montrer son potentiel en termes d'’impact concurrentiel sur le marché.

Désormais, les revendeurs offrent à la fois des connexions satellite et fibres optiques à leurs clients en se basant sur les prix et sur l'’adéquation. Le satellite et la fibre optique coexisteront sans problème sur un marché en pleine croissance, mais la fibre optique doit encore montrer son potentiel en termes d'’impact concurrentiel sur le marché.

 

Jean-Pierre MARA

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Médias
29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 03:31

 

 

 

 

 

Zama Javan Papa

le truand DG de la presse présidentielle de Bozizé, Javon Papa Zama

Le vendredi 27 avril, Radio Ndéké Luka a organisé et diffusé une émission dénommée « Club Presse » qui avait réuni quelques directeurs de publication de certains organes de presse de Bangui dont Albert Mbaya de l’AGORA, Julien Bella de CENTRAFRIC MATIN. Ceux-ci faisaient face à deux énergumènes dont le truand Javon Papa Zama, soi-disant DG de la presse présidentielle de Bozizé, arrivé d’ailleurs sur le plateau en retard, et son acolyte, un certain Séverin Faimindji. Le sujet du débat portait sur « L'enjeu de la présidentielle Française pour la RCA » et a donné l’occasion aux deux griots patentés de Bozizé de délirer à l’antenne et de se livrer à une entreprise de dénigrement systématique de Martin Ziguélé, président du MLPC, traité de tous les noms d’oiseau.

La première curiosité est que des débats portant sur ce genre de sujet n’ont jamais lieu sur les antennes de la station nationale de Radio Centrafrique exclusivement réservées au parti au pouvoir KNK et désespérément fermées à toute expression libre des Centrafricains, notamment ceux catalogués à tort ou à raison d’appartenir aux partis politiques de l’opposition. Les deux individus représentant la presse présidentielle devraient avoir honte de se rendre sans scrupule prendre part à des débats de libre expression sur Radio Ndéké Luka.

Une chose est sûre, le tristement célèbre Javon Papa Zama et son « doungourou » s’en sont pris plein la gueule et les oreilles par les autres journalistes participants au débat. Pendant presque toute la durée des échanges, les deux énergumènes de la presse présidentielle n’avaient comme seule préoccupation que de ramener les discussions sur les relations du président du MLPC Martin Ziguélé qui séjourne actuellement en France et dont C.A.P avait notamment rapporté la visite photos à l’appui, au QG électoral parisien du candidat François Hollande où il a pu s’entretenir avec les proches collaborateurs de ce dernier en charge des questions africaines. Les auditeurs de l’émission n’ont pas retenu grand-chose du thème de la discussion tant les deux griots de Bozizé ont accaparé tout le temps avec leurs propos délirants et hors sujet.

Javon Papa Zama a même poussé loin le bouchon pour affirmer que Martin Ziguélé aurait quitté clandestinement le pays pour aller marier sa fille en France et aurait profité de son séjour pour « battre campagne pour François Hollande ». Le moins qu’on puisse lui rétorquer est que Martin Ziguélé est un homme libre. Il a quitté le territoire centrafricain depuis le 15 mars dernier par l’aéroport international de Bangui Mpoko par lequel il regagnera également son pays à la fin de son séjour actuel en France.

A propos de ce séjour purement privé, il considère et a déclaré à C.A.P n’avoir aucun compte à rendre à qui que ce soit tout en se réservant le droit de saisir la justice au sujet des allégations diffamatoires à l’antenne de Javon Papa Zama, le « plus grand voleur de la République » comme l’a surnommé  un célèbre quotidien de Bangui, et son acolyte Séverin Faimindji.  

Ces derniers ont continué à vociférer dans le micro de Radio Ndéké Luka comme si plus on parlait fort, plus on disait la vérité et davantage on avait raison. Courageusement, les autres journalistes et responsables des journaux AGORA et CENTRAFRIC MATIN qu’ils avaient en face d’eux ne se sont pas laissé démonter et leur ont asséné des vérités à la figure au sujet des fraudes électorales en Centrafrique, du manque de liberté d’expression à Radio Centrafrique et sur la mauvaise organisation des élections dans le pays qui profite justement et malheureusement à la bozizie.

La fébrilité et les agitations actuelles des deux griots de la presse présidentielle dissimulent mal les véritables inquiétudes de la bozizie qui augmentent au fur et à mesure qu’on se rapproche de la date du second tour de la présidentielle française qui porte pour l’actuel locataire de l’Elysée le risque de faire ses cartons pour passer le flambeau au président du Conseil Général et député de la Corrèze.

Le parti politique dont Martin Ziguélé est président, le MLPC, est membre de l’Internationale Socialiste. Aussi, sauf à être paranoïaque, il est franchement ridicule et totalement incompréhensible de voir quoi que ce soit d’anormal dans les relations entre le MLPC et le PS français. C’est cette vérité élémentaire que Julien Bella et Albert Mbaya n’ont cessé de marteler aux deux griots de Bozizé qui manifestement ne voulaient pas l’entendre.  Les responsables de Radio Ndéké Luka devraient tirer complètement les leçons de cette émission en évitant à l’avenir d’inviter complaisamment des énergumènes de la presse présidentielle afin qu’ils ne viennent pas diffamer autrui et polluer les émissions de cette station en faisant la publicité gratuitement pour leur vedette qui dispose déjà sans partage de la radio nationale.

Rédaction C.A.P  

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Médias
28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 23:44

 

 

 

TVMLPC-logo.JPG

 

 

Martin Z

 

Télémlpc a le plaisir d’informer ses téléspectateurs qu’elle procèdera à la diffusion de la réaction de Martin ZIGUELE sur Africa N°1 le mercredi dernier sur la situation sécuritaire en Centrafrique. Elle diffusera également la conférence de presse du candidat François Hollande ce même mercredi. Ces deux émissions seront l'unique programme durant ce long week-end du 1er mai.

www.lemlpc.net

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Médias
1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 16:06

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

presse-banguissoise.jpg

 

ParRFI samedi 31 mars 2012

En Centrafrique, les journalistes dénoncent les pressions de plus en plus fortes contre la presse. Depuis le 26 janvier dernier, le journaliste Ferdinand Samba, directeur de la publication du journal Le Démocrate, un des quatre principaux quotidiens, a été condamné à un an de prison ferme. Son journal est suspendu. Reporter sans frontières (RSF) s’est dit consterné d’autant que les délits de presse sont dépénalisés en Centrafrique.

Avec notre envoyée spéciale à Bangui,

Un vendeur de journaux : « Ils sont tous les journaux de la presse privée, sans exception ».

RFI : « Est-ce que je peux acheter Le Démocrate » ?

Le vendeur : « Il n’y a pas de Démocrate. Le Démocrate ne paraît pas en ce moment ».

Le 26 janvier dernier, Le Démocrate a été suspendu pour un an. Son directeur Ferdinand Samba est en prison. Le journaliste a été condamné pour une série d’articles mettant en cause le puissant ministre des Finances, Sylvain Ndoutingaye. Il doit en outre verser 10 millions de francs CFA d’amende, 15 000 euros.

Maka Gbossokoto, président du groupement des éditeurs de la presse privée, s’inquiète pour la liberté de la presse en Centrafrique. « On ne peut pas dépénaliser les délits de presse et jeter les journalistes en prison, annonce Maka Gbossokoto. On ne peut pas, en même temps, fermer le journal, demander des millions à un journaliste… C’était trop ! Vraiment, c’était trop ! C’est un signe de durcissement. Ce n’est pas anodin. Et d’ailleurs c’est symptomatique. Les journalistes, à l’heure actuelle, subissent beaucoup de pressions. C’est malheureux ».

Pour le ministre de la Justice, Firmin Féindiro, la peine n’est pas exagérée. Les journalistes doivent comprendre le message.

« C’est vrai que la place d’un journaliste n’est pas en prison, mais cela ne donne pas le droit à un journaliste de dire n’importe quoi et sans preuve, affirme Firmin Féindiro. Ferdinand Samba a porté des accusations très graves contre Monsieur Sylvain Ndoutingaye, des accusations qui ont été montées de toutes pièces. Le but ici, c’est de moraliser, de discipliner un peu ».

Ferdinand Samba a fait appel du jugement. En attendant, il reste en prison.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Médias
24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 00:18

 

 

 

 

logo MLPC

 

 

TELE MLPC nous prie d’annoncer que la cérémonie de réintégration au MLPC du 13 mars dernier au quartier Sara à Bangui des ex-membres des comités de soutien à Patassé lors des dernières élections, passera en boucle sur MLPC TV.

Les internautes pourront voir cette vidéo de 55 minutes selon leur disponibilité tout ce week-end

TV MLPC   www.lemlpc.net

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Médias
25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 15:38

 

 

 

 

Alfred Poloko

 

 

Bangui, 25 février 2012 (CAP) : Le ministre de la communication, M. Alfred Taïnga Poloko a signé hier jeudi 24 février, un arrêté aux termes duquel sont créées cinq (05) chaînes de télévision thématiques dépendant toutes les cinq de Télé Centrafrique. Il s’agit de Télé-Centrafrique Info, de Télé-Centrafrique Culture, de Télé-Centrafrique Sports, de Télé-Centrafrique Académie et de Télé-Centrafrique Espace Parlementaire.

L’acte administratif créateur de ces chaînes nomme également ces principaux responsables, tous typés KNK, et connus pour militantisme (débordant pour certains d’entre eux) dans ou pour le compte de ce parti. Il s’agit respectivement de MM. David Gbanga (par ailleurs DG de Radio Centrafrique), Gervais Gontran Lakosso (fonctionnaire au ministère de la culture), René Madéka (fonctionnaire au ministère des sports), Stève Dénguiadé ( ?) et de Félicien Boussola (ancien député, actuel conseiller spécial du Président de l’Assemblée nationale).

Prévues pour inaugurer leurs premières émissions le 15 mars 2012, date anniversaire du coup d’Etat de François Bozizé, ces chaînes voient le jour dans un contexte de crise énergétique exacerbée à Bangui où le rationnement drastique et inique de l’électricité affecte les ¾ des quartiers de la capitale.

Quant à l’arrière-pays, les rares villes où les groupes électrogènes de la société nationale d’électricité fonctionnent encore mais prévus pour l’éclairage public si d’aventure le Président de la République y séjourne, autant dire qu’il n’y a pas de source d’énergie disponible pour permettre aux populations de regarder ces chaînes, présentées avec beaucoup d’enthousiasme et d’optimisme par le régime de Bangui comme étant la panacée.

S’agissant de Télé-Centrafrique Académie par exemple, le comble de l’indécence a été atteint lorsqu’il a été dit que les élèves n’avaient plus besoin d’aller à l’école et qu’il leur suffisait simplement de s’y brancher pour tout savoir. Une première au monde !

Entre doute et risée, beaucoup à Bangui s’interrogent sur le sérieux de ce projet – monté pour faire plaisir à Bozizé qu’autre chose - qui tranche avec l’extrême pauvreté dans laquelle se débattent les Centrafricains.

L’arrêté (en lieu et place d’un décret) qui ne désigne aucune femme à ces niveaux de responsabilité ne dit pas non plus si les personnalités désignées cumulent ou non leurs nouvelles fonctions avec les anciennes.. Ce n'est pas tout d'être du domaine des sports, de la culture ou de l'information, etc. pour savoir gérer une chaîne de télévision. En d'autres termes, ce beau monde vient pour faire tout sauf de la télé. A suivre...

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Médias
19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 01:30

 

 

 

A voir sur  www.lemlpc.net      

 

logo Télé MLPC

 

A partir de samedi 18h et durant tout le week-end, TELE-MLPC diffusera un document original sur la cérémonie de réintégration au MLPC des comités de soutien à Ange-Félix Patassé des 3ème et 5ème arrondissements de Bangui. Ce programme sera l'unique émission durant tout le week-end, jusqu'à lundi

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Médias
26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 19:23

 

 

 

Ferdinand Samba

BANGUI 26/01/12 (AFP) – Le journaliste Ferdinand Samba, directeur du quotidien centrafricain Le Démocrate, a été condamné jeudi à dix mois de prison ferme pour diffamation à l'encontre du ministre des Finances Sylvain Ndoutingaï, neveu du président Bozizé et personnage important du régime.

Le tribunal a aussi prononcé une peine d'un an ferme pour diffamation à l'encontre du directeur de la publication, Patrick Agoundou, du journal La Plume, absent du pays lors du verdict. Un mandat d'arrêt a été lancé contre lui.

M. Samba a aussi été condamné à payer 10 millions de francs CFA (15.000 euros) au titre de dommages et intérêts à M. Ndoutingaï et à un million de FCFA (1.500 euros) d'amende. La parution de son journal Le Démocrate est suspendue pour une durée d'un an.

M. Samba est en détention depuis le 16 janvier. Le 19 janvier, lors de l'audience, le procureur avait requis un an de prison ferme.

Il est reproché au journaliste "d'avoir publié plusieurs articles depuis octobre (...) à caractère diffamatoire, injurieux et incitant à la haine, visant précisément le ministre des Finances", selon une source policière.

Dans une "demande de clémence" adressée au ministre des Finances et publiée par voie de presse avant le délibéré, le groupement des éditeurs de la presse privée indépendante de Centrafrique (GEPPIC) avait déploré la publication des articles incriminés.

"Nous déplorons la publication dans Le Démocrate courant novembre 2011, sous la responsabilité de notre confrère, des articles tendancieux qui touchent au plus profond, non seulement, votre honorabilité en tant que membre du gouvernement à ce degré de responsabilité au sommet de l'Etat, mais également votre personne physique digne d'une protection morale", selon le GEPPIC.

Mais "par souci de protéger l'image de marque de notre pays et de préserver les acquis démocratiques (...), nous vous prions de bien vouloir renoncer à la procédure engagée contre Ferdinand Samba", avait ajouté le GEPPIC.

Par ailleurs, la mère du journaliste a appelé les autorités centrafricaines, particulièrement le ministre des Finances, à renoncer à l'action judiciaire pour favoriser la libération de son fils.

Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés.

 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

 

Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

 

 

Bangui, 26 Janvier 2012

 

Bangui : 10 mois d’emprisonnement ferme pour un journaliste

 

 

Le Directeur de publication du Journal Le Démocrate, Ferdinand Samba, a été condamné à 10 mois d’emprisonnement ferme, une amende d’1 million FCFA, 10 millions FCFA de dommage et intérêt et une suspension de parution pour une durée de 12 mois.

 

Cette peine a été prononcée ce jeudi 26 janvier par le 1er vice-président du Tribunal de Grande instance de Bangui, Ndjoubaï Abanzen, dans l’affaire qui oppose Ferdinand Samba au ministre d’Etat aux finances et au budget, Sylvain Ndoutingaï qui l’accuse de publier « une série d’articles diffamatoires » à son encontre.

 

« Ce n’est pas un jugement mais une instruction qui a été lue, » a déploré Julien Bella, directeur de publication du Journal Centrafrique matin. Les responsables des journaux affirment ne pas comprendre les motivations de la justice pour décider de la suspension assez longue dub titre Le Démocrate, de même que la « lourde peine » infligée à leur confrère.

 

Pour Julien Bella, il s’agit de l’application de « la mort programmée des organes de presse privée », estimant que le combat des autorités politiques est de voir la presse privée disparaitre à la longue.

 

Le président de l’Observatoire des medias centrafricains (OMCA), Pierre Débato II estime pour sa part que la presse privée centrafricaine se trouve dans une situation de traque. D’après lui, « le pouvoir a déclenché une puissance diabolique pour anéantir la presse ».

 

Le Groupement des éditeurs de la presse privée indépendante de Centrafrique (GEPPIC) envisage de déposer une requête en appel et à lancer des actions collectives de plaidoyer et de protestation contre cette décision qu’il juge « arbitraire et contre le principe de la liberté de la presse.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Médias
26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 16:31

 

 

Ferdinand Samba

Radio Ndéké Luka Jeudi, 26 Janvier 2012 13:55

Le verdict est tombé ce jeudi 26 janvier 2012. Le directeur de Publication du quotidien Le Démocrate, Ferdinand Samba est condamné à 10 mois de prison ferme, un million de francs CFA d’amende à payer à l’Etat centrafricain, dix millions de dommages et intérêts à payer à la partie civile (le ministre d’Etat aux Finances Sylvain Ndoutingaï). Ce n’est pas tout. Fermeture du journal pendant un an. La décision du tribunal devra faire l’objet de dix publications dans Le Citoyen, un autre quotidien de la capitale centrafricaine, aux frais du condamné.

Quant à Patrick Agoundou, directeur de publication du quotidien La Plume, poursuivi pour les mêmes accusations et considéré en fuite, il a été jugé par contumace et condamné à un an de prison ferme. Un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui.

Ferdinand Samba a été arrêté lundi 15 janvier 2012 à Bangui à la suite d'une plainte pour diffamation déposée contre lui par le ministre d’Etat aux Finances, Sylvain Ndoutingaï. L'affaire avait été repoussée à trois reprises à la demande du journaliste et celle de sa défense, qui voulait prendre connaissance des pièces du dossier. Mais le président du tribunal avait finalement délivré un mandat d'amener contre le journaliste et celui-ci fut arrêté. Il lui est reproché d'avoir publié plusieurs articles depuis octobre 2011, à caractère diffamatoire, injurieux et incitant à la haine, visant précisément le ministre d’Etat aux Finances.

Les mêmes poursuites avaient également été engagées contre Patrick Agoundou. Ce dernier a depuis lors, quitté le pays et se trouverait, selon plusieurs sources, en France.

Pour marquer leur soutien, les professionnels des médias de presse écrite ont unanimement, sous la coupe de leur entité, le Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC), organisé récemment une « journée sans Journaux » à Bangui.

Le Réseau des ONG de défense des droits de l’Homme en Centrafrique a également dénoncé, à propos de ces affaires « les graves dérives ainsi que les manœuvres visant à museler la presse indépendante ». Dans un communiqué publié le 23 janvier 2012 et signé de Me Mathias Barthélémy Morouba, le RONGDH a exprimé « sa vive préoccupation devant la multiplication ces derniers temps des cas d’atteintes à la liberté de la presse et d’arrestations des journalistes en République Centrafricaine, par des hautes personnalités de l’Etat contre les Directeurs de Publication des Quotidiens de la place et des journalistes, au motif de diffamation, d’incitation à la haine ou autres » Pour le RONGDH l’illustration de ces dérives est manifestement l’arrestation du Directeur de Publication du Journal «Le Démocrate», Ferdinand Samba.

La Déclaration estime par ailleurs que les procédures, réquisitions du Parquet et demandes en réparation, visent à «créer un climat de terreur dans la presse indépendante, de bâillonner et finalement la démanteler». Le Réseau des ONG de promotion et de défense des droits de l’homme exprime sa vive préoccupation par rapport à la volonté du parquet de Bangui de ne poursuivre les journalistes que sur la base du code pénal en l’espèce non applicable d’autant plus que les délits de presse ont été dépénalisés, alors que le texte applicable est l’ordonnance de 2005 sur la liberté de la communication en Centrafrique.

Tout en rappelant que « la justice à son devoir d’indépendance, d’impartialité et de saine application de la loi», le RONGDH exige du Gouvernement centrafricain, de respecter les dispositions légales et instruments juridiques internationaux qui garantissent la liberté d’expression en Centrafrique. Il demande « à toutes les forces éprises de justice et de démocratie », une mobilisation pour préserver la «sûreté à laquelle ont droit les journalistes dans l’exercice de leur métier».

 

NDLR : Ce verdict est un véritable scandale car il traduit la volonté manifeste de règlement de compte des « demi dieu » Sylvain Ndoutingai et Firmin Findiro qui espèrent ainsi museler pour toujours les journalistes et la presse privée nationale afin que l’opinion ne soit plus informée sur leurs actes criminels et de mauvaise gouvernance du pays. Ce n’est pas par hasard si ce sont les journalistes et la presse qui sont ainsi ciblés et à qui ces dictateurs sont déterminés à faire payer un lourd tribut. Liberté à Ferdinand Samba !

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Médias