En Afrique, l’accès à l’infrastructure a été le principal objectif d’APC. Actuellement, l’Afrique doit payer la bande
passante la plus chère du monde et l’argent donné en devises fortes pour ce service quitte le continent. L’Afrique de l’Est n’ayant pas de connexions internationale par fibre, elle paie encore
davantage que les pays d’Afrique de l’Ouest connectés au câble monopolistique SAT3/WASC.
Le site FibreforAfrica.net présente une information de base sur la bande passante internationale en Afrique, sur ses
coûts et sur son accès contrôlé par un monopole. Il porte plus particulièrement sur les projets de câbles en Afrique de l’Est et la fin du monopole de SAT-3.
SAT-3/WASC – recherche
L’audit post-mise en œuvre de SAT-3/WASC: Études de cas par pays, est un vaste projet de recherche qui documentera
l’effet que le câble sous-marin SAT-3/WASC submarine câble a eu sur les communications sur le continent africain, ainsi que les occasions
manquées et les raisons qui l’expliquent. Le principal objectif de la recherche est d’établir et de documenter les enseignements positifs et négatifs que l’on peut retirer du développement, de la
mise en œuvre et de la gestion du câble. Le projet a été lancé en 2006.
La recherche d’APC sur SAT-3 (en anglais et portuguais), porte sur le cycle de vie du câble jusqu’à présent et
analyse:
1. Ce qui s’est passé et pourquoi? Une perspective internationale sur la construction du câble.
2. Ce qui se passe et comment? Les perspectives nationales sur l’effet que SAT-3 a eu sur l’environnement des TIC en Angola, au Cameroun, au Sénégal et au Ghana.
3. Que peut-on faire? Les enseignements à tirer, les facteurs négatifs à éviter, les points positifs à absorber.
Les résultats de la recherche sont utiles à deux égards. Premièrement, ils donnent aux campagnes actuelles et futures
sur l’infrastructure les moyens de mieux expliquer les problèmes qui ont surgi à la suite de l’adoption de certaines décisions concernant le SAT-3/WASC. Les arguments montrant du doigt les
inconvénients d’une prise de décision à huis clos sont appuyés par la présentation de faits et d’exemples réels.
Deuxièmement, là où des initiatives positives ont été prises malgré les conditions dans lesquelles le SAT-3/WASC a été
mis en œuvre, les résultats de l’étude peuvent être utiles aux partenaires des campagnes et aux opérateurs si des orientations semblables sont adoptées au sujet de projets d’infrastructure
actuels et futurs.
Système de câble sous-marin d’Afrique de l’Est
(EASSy)
Le prix de la bande passante en Afrique est un obstacle important au développement de la région. Il y coûte plus cher de
faire des affaires: par exemple, les nouveaux centres d’appel ont plus de difficulté à soutenir la concurrence internationale. Et sur le plan du développement social, il existe de nombreux
secteurs où un accès international bon marché donnerait aux habitants, professionnels, étudiants et décideurs de l’Afrique de l’Est l’accès au savoir et à l’expertise et leur donnerait la
possibilité de participer aux débats régionaux et mondiaux
En réponse à cette problématique, le consortium du Système de câble sous-marin de l’Afrique de l’Est (EASSy) a été créé
en 2003 pour construire un circuit de fibre qui relierait les pays côtiers ou près de la côte de l’Afrique. Mais sa gouvernance et les modalités de l’accès à la nouvelle capacité n’ont pas été
fixées. La question était de savoir s’il allait suivre la voie des pratiques monopolistique de ses prédécesseurs, le câble sous-marin SAT 3/WASC/SAFE de la côte ouest de l’Afrique, ou offrir un
régime d’accès ouvert pour renforcer la concurrence, abaisser les prix et tenir compte des besoins de développement.
En collaboration avec des partenaires, APC a co-organisé des consultations et des ateliers avec des groupes clés,
notamment les régulateurs, qui ont eu pour effet indirect de créer une tendance à la baisse des prix de SAT-3 et l’ouverture d’EASSy, alors que le consortium tentait de prévenir une intervention
réglementaire pour faire baisser les prix. Consultez APCNouvelles et FibreForAfrica.net pour vous tenir au courant.
VOIR LE PPT en PJ
COMPARAISON PRIX : Satellite et fibre optique : Bons amis ou
pires ennemis ?
http://www.balancingact-africa.com/node/15379
Avant SAT3, la plupart des
pays africains étaient desservis par des satellites. Avec la mise en service de SAT3 en mai 2002, la situation devait évoluer sur les marchés de la connectivité en Afrique et le renforcement
de la concurrence qu'’elle devait entraîner aurait du faire baisser les prix. Russell Southwood analyse ce qui s'’est réellement passé et ce qui pourrait changer à
l'’avenir.
Avant SAT3, la
plupart des pays africains étaient desservis par des satellites. Avec la mise en service de SAT3 en mai 2002, la situation devait évoluer sur les marchés de la connectivité en Afrique et le
renforcement de la concurrence qu'’elle devait entraîner aurait du faire baisser les prix. Russell Southwood analyse ce qui s'’est réellement passé et ce qui pourrait changer à
l'’avenir.
Le câble SAT3 relie Lisbonne à l'’Afrique du Sud en passant par la côte ouest africaine. SAT3/WASC/SAFE (si l'’on inclut
tous ses points d'’atterrissement) a été financé et construit par un consortium de 36 entreprises comprenant les sociétés de télécommunications suivantes, installées dans les pays africains
reliés : Angola Telecom, Camtel, Côte D'’Ivoire Telecom, NITEL, OPT Bénin, OPT Gabon, SONATEL, Telecom Namibia et Telkom South Africa. L'’Afrique de l'’est n'’est pas couverte par le réseau
de fibres optiques et il existe peu de connexions par fibres internes sur le continent, à l'’exception des grandes villes.
Le câble SAT3 relie Lisbonne à l'’Afrique du Sud en passant par la côte ouest africaine. SAT3/WASC/SAFE (si l'’on inclut
tous ses points d'’atterrissement) a été financé et construit par un consortium de 36 entreprises comprenant les sociétés de télécommunications suivantes, installées dans les pays africains
reliés : Angola Telecom, Camtel, Côte D'’Ivoire Telecom, NITEL, OPT Bénin, OPT Gabon, SONATEL, Telecom Namibia et Telkom South Africa. L'’Afrique de l'’est n'’est pas couverte par le réseau
de fibres optiques et il existe peu de connexions par fibres internes sur le continent, à l'’exception des grandes villes.
Telkom South Africa est l'’administrateur du consortium et les principales décisions sont prises lors des réunions du
consortium : par exemple, la récente décision de doubler la capacité pour la faire passer de 20 à 40 Gbits/s. La capacité maximale sera de 120 Gbits/s.
Telkom South Africa est l'’administrateur du consortium et les principales décisions sont prises lors des réunions du
consortium : par exemple, la récente décision de doubler la capacité pour la faire passer de 20 à 40 Gbits/s. La capacité maximale sera de 120 Gbits/s.
L'’accès à la capacité de transmission par fibres optiques peut être obtenu de deux manières : soit directement via
l'’opérateur national (par exemple SONATEL pour le Sénégal) chargé de la vente entre son pays et Lisbonne, soit par l'’intermédiaire d'’une capacité "« pool" » non utilisée. Les
opérateurs peuvent choisir de ne pas passer par la société de télécommunication établie grâce à un droit d'’usage irrévocable (IRU, Indefeasible Right of Use) octroyé par Telkom South Africa,
l'’administrateur du réseau câblé. Toutefois, les membres établis du consortium disposent d'’un droit de refus préalable sur cette capacité. Par ailleurs, ils ne peuvent pas appliquer un prix
supérieur à celui du pool.
L'’accès à la capacité de transmission par fibres optiques peut être obtenu de deux manières : soit directement via
l'’opérateur national (par exemple SONATEL pour le Sénégal) chargé de la vente entre son pays et Lisbonne, soit par l'’intermédiaire d'’une capacité "« pool" » non utilisée. Les
opérateurs peuvent choisir de ne pas passer par la société de télécommunication établie grâce à un droit d'’usage irrévocable (IRU, Indefeasible Right of Use) octroyé par Telkom South Africa,
l'’administrateur du réseau câblé. Toutefois, les membres établis du consortium disposent d'’un droit de refus préalable sur cette capacité. Par ailleurs, ils ne peuvent pas appliquer un prix
supérieur à celui du pool.
En ce qui concerne leur propre capacité, les opérateurs ont le monopole pendant toute la durée de vie de la fibre. Cette
situation ne poserait pas de problème s'’il existait une concurrence avec d'’autres opérateurs de fibre optique, mais elle les place en réalité dans une position quasiment inexpugnable pour des
raisons que nous expliquerons plus tard.
En ce qui concerne leur propre capacité, les opérateurs ont le monopole pendant toute la durée de vie de la fibre. Cette
situation ne poserait pas de problème s'’il existait une concurrence avec d'’autres opérateurs de fibre optique, mais elle les place en réalité dans une position quasiment inexpugnable pour des
raisons que nous expliquerons plus tard.
L'’introduction progressive des seconds opérateurs nationaux soulève des problèmes de concurrence. En tant que nouveaux
venus ils devront obtenir leur capacité en invoquant la clause IRU, la quantité et le prix étant fixés par l'’administrateur, Telkom South Africa, l'’une des sociétés de télécommunication
établies les plus puissantes du continent. Pour être concurrentiels au niveau international, les seconds opérateurs nationaux tels que Nigeria'’s Globacom devront bénéficier de prix compétitifs
sur les services de fibre optique.
L'’introduction progressive des seconds opérateurs nationaux soulève des problèmes de concurrence. En tant que nouveaux
venus ils devront obtenir leur capacité en invoquant la clause IRU, la quantité et le prix étant fixés par l'’administrateur, Telkom South Africa, l'’une des sociétés de télécommunication
établies les plus puissantes du continent. Pour être concurrentiels au niveau international, les seconds opérateurs nationaux tels que Nigeria'’s Globacom devront bénéficier de prix compétitifs
sur les services de fibre optique.
Bien que nous ne disposions, à l'’heure actuelle, d'’aucune vue d'’ensemble du marché de la connectivité par fibre et
par satellite en provenance et à destination de l'’Afrique, les meilleures estimations empiriques indiquent que la fibre représente 10 à 15 % du marché global, le reste étant occupé par
le satellite. Les sociétés de télécommunication établies ont mis du temps à réagir dans certains pays et certaines ont pris la décision marketing de ne pas vendre la capacité en gros, craignant
par exemple que les fournisseurs d'’accès Internet proposent des services VOIP (voix sur IP).
Bien que nous ne disposions, à l'’heure actuelle, d'’aucune vue d'’ensemble du marché de la connectivité par fibre et
par satellite en provenance et à destination de l'’Afrique, les meilleures estimations empiriques indiquent que la fibre représente 10 à 15 % du marché global, le reste étant occupé par
le satellite. Les sociétés de télécommunication établies ont mis du temps à réagir dans certains pays et certaines ont pris la décision marketing de ne pas vendre la capacité en gros, craignant
par exemple que les fournisseurs d'’accès Internet proposent des services VOIP (voix sur IP).
La répartition de la capacité réelle entre la fibre et le satellite avoisine plus probablement 40/60 %, mais pour
le moment, les opérateurs satellite ne s'’inquiètent pas pour leurs marchés et ce pour trois raisons.
La répartition de la capacité réelle entre la fibre et le satellite avoisine plus probablement 40/60 %, mais pour
le moment, les opérateurs satellite ne s'’inquiètent pas pour leurs marchés et ce pour trois raisons.
- D'’abord, pour se connecter à SAT3, il faut une connexion par fibres et à l'’heure actuelle, il est difficile
d'’obtenir ce type de connexion même dans les villes. Les dirigeants de NITEL promettent de fournir ces connexions mais cela prendra du temps. Les opérateurs satellite restent sceptiques, ce qui
peut se comprendre. Peter McBride de Panamsat nous a déclaré : "« Au Nigeria par exemple, Victoria Island peut être une réussite, mais la mise en place des services câblés à l'"échelle
nationale prendra 5 à 10 ans. "«
- D'’abord, pour se connecter à SAT3, il faut une connexion par fibres et à l'’heure actuelle, il est difficile
d'’obtenir ce type de connexion même dans les villes. Les dirigeants de NITEL promettent de fournir ces connexions mais cela prendra du temps. Les opérateurs satellite restent sceptiques, ce qui
peut se comprendre. Peter McBride de Panamsat nous a déclaré : "« Au Nigeria par exemple, Victoria Island peut être une réussite, mais la mise en place des services câblés à l'"échelle
nationale prendra 5 à 10 ans. "«
- Ensuite, les opérateurs de connexions par fibre et par satellite prévoient une croissance du marché.
- Ensuite, les opérateurs de connexions par fibre et par satellite prévoient une croissance du marché.
Le consensus sur la croissance du marché est presque unanime. Comme nous l'’a affirmé le représentant d'’un opérateur
international de premier plan : "« Nos ventes de capacité sur le câble SAT3 augmenteront de 50 % par an au minimum. Le goulet d'"étranglement se situera au niveau de l'"accès aux
connexions sur fibre optique dans chaque pays." » Dan Goldberg de New Skies indique une croissance mondiale de 6 à 11 % et estime que ces chiffres seront les mêmes sur le
continent. On a constaté une demande importante entre les Etats-Unis et l'’Afrique et le Moyen-Orient, ainsi qu'’entre l'’Afrique de l'’Ouest et le Moyen-Orient et l'’Asie. En bout de chaîne, un
fournisseur de solutions tel que Q-Kon a connu une croissance annuelle de 100 %.
Le consensus sur la croissance du marché est presque unanime. Comme nous l'’a affirmé le représentant d'’un opérateur
international de premier plan : "« Nos ventes de capacité sur le câble SAT3 augmenteront de 50 % par an au minimum. Le goulet d'"étranglement se situera au niveau de l'"accès aux
connexions sur fibre optique dans chaque pays." » Dan Goldberg de New Skies indique une croissance mondiale de 6 à 11 % et estime que ces chiffres seront les mêmes sur le
continent. On a constaté une demande importante entre les Etats-Unis et l'’Afrique et le Moyen-Orient, ainsi qu'’entre l'’Afrique de l'’Ouest et le Moyen-Orient et l'’Asie. En bout de chaîne, un
fournisseur de solutions tel que Q-Kon a connu une croissance annuelle de 100 %.
- Enfin, l'’Afrique est un continent dont la population vit en majorité dans les zones rurales, qui seront desservies
par satellite dans un avenir proche.
- Enfin, l'’Afrique est un continent dont la population vit en majorité dans les zones rurales, qui seront desservies
par satellite dans un avenir proche.
Même dans les scénaris d'’avenir les plus pessimistes pour les opérateurs satellite, tout indique que le satellite reste
un créneau niche en Europe et en Amérique du Nord. Comme l'’a déclaré Rodney Benn de Panamsat : "« Toutes les sociétés européennes dotées de réseaux de fibres denses ont également des
réseaux satellite. Elles ne vont pas disparaître. Leurs tarifs mensuels sont plus chers, mais ce qui est intéressant avec le satellite, c'"est que vous avez un contrôle
direct." ».
Même dans les scénaris d'’avenir les plus pessimistes pour les opérateurs satellite, tout indique que le satellite reste
un créneau niche en Europe et en Amérique du Nord. Comme l'’a déclaré Rodney Benn de Panamsat : "« Toutes les sociétés européennes dotées de réseaux de fibres denses ont également des
réseaux satellite. Elles ne vont pas disparaître. Leurs tarifs mensuels sont plus chers, mais ce qui est intéressant avec le satellite, c'"est que vous avez un contrôle
direct." ».
Il est presque impossible de comparer directement les tarifs mais l'’impact de la fibre optique sur le satellite devrait
se clarifier, et le mieux que l'’on puisse dire c'’est qu'’elle gagne un peu de terrain. Même si certaines sociétés de télécommunications établies ont adopté une politique de prix plus équitable,
d'’autres par contre se contentent de maintenir leurs tarifs légèrement en dessous des tarifs du satellite. Heureusement pour l'’utilisateur, la concurrence sur le marché du satellite semble
entraîner une baisse générale des tarifs.
Il est presque impossible de comparer directement les tarifs mais l'’impact de la fibre optique sur le satellite devrait
se clarifier, et le mieux que l'’on puisse dire c'’est qu'’elle gagne un peu de terrain. Même si certaines sociétés de télécommunications établies ont adopté une politique de prix plus équitable,
d'’autres par contre se contentent de maintenir leurs tarifs légèrement en dessous des tarifs du satellite. Heureusement pour l'’utilisateur, la concurrence sur le marché du satellite semble
entraîner une baisse générale des tarifs.
Le coût d'’un E1 via SAT3 est basé sur la distance mais si vous prenez un pays comme le Nigeria ou le Ghana, un
demi-circuit coûte environ 6000 USD. Or, ce même demi-circuit vers l'’Afrique du Sud coûte 12 000 USD. Mais l'’écart de prix significatif se situe sur l'’autre moitié du circuit.
En Afrique de l'’Ouest, les opérateurs nationaux appliquent plus ou moins le même prix pour leur demi-circuit. Mais Telkom South Africa facture un prix 4 à 5 fois plus élevé pour son
demi-circuit. Pourquoi ? Parce qu'’elle n'’a pas de concurrents et a donc les mains libres. Est-ce que cette situation changera dans un avenir proche ? Non, à moins que les prix du
satellite baissent ou qu'’un autre réseau de fibres optiques vers l'’Europe soit mis en place.
Le coût d'’un E1 via SAT3 est basé sur la distance mais si vous prenez un pays comme le Nigeria ou le Ghana, un
demi-circuit coûte environ 6000 USD. Or, ce même demi-circuit vers l'’Afrique du Sud coûte 12 000 USD. Mais l'’écart de prix significatif se situe sur l'’autre moitié du circuit.
En Afrique de l'’Ouest, les opérateurs nationaux appliquent plus ou moins le même prix pour leur demi-circuit. Mais Telkom South Africa facture un prix 4 à 5 fois plus élevé pour son
demi-circuit. Pourquoi ? Parce qu'’elle n'’a pas de concurrents et a donc les mains libres. Est-ce que cette situation changera dans un avenir proche ? Non, à moins que les prix du
satellite baissent ou qu'’un autre réseau de fibres optiques vers l'’Europe soit mis en place.
En revanche, le coût du câble après Lisbonne fait l'’objet d'’une concurrence acharnée et, comme le fait remarquer Nicky
Popoola de Cable and Wireless : "« Les tarifs des opérateurs étrangers sont très proches. Nous sommes en concurrence avec un très grand nombre d'"opérateurs." »
En revanche, le coût du câble après Lisbonne fait l'’objet d'’une concurrence acharnée et, comme le fait remarquer Nicky
Popoola de Cable and Wireless : "« Les tarifs des opérateurs étrangers sont très proches. Nous sommes en concurrence avec un très grand nombre d'"opérateurs." »
Quatre opérateurs satellite principaux couvrent le continent : Inmarsat, Intelsat, New Skies et Panamsat. La
détermination des tarifs du satellite est toujours compliquée. Il faut prendre en compte des facteurs tels que la puissance de transmission et le niveau de support. Toutefois, si vous vous basez
sur ce qu'’on pourrait décrire comme une largeur de bande "« brute" », les prix baissent à tel point que plusieurs opérateurs estiment que leur activité devient de moins en moins
rentable. A première vue, on pourrait penser que cette estimation est normale venant des opérateurs, mais peut-être ont-ils raison.
Quatre opérateurs satellite principaux couvrent le continent : Inmarsat, Intelsat, New Skies et Panamsat. La
détermination des tarifs du satellite est toujours compliquée. Il faut prendre en compte des facteurs tels que la puissance de transmission et le niveau de support. Toutefois, si vous vous basez
sur ce qu'’on pourrait décrire comme une largeur de bande "« brute" », les prix baissent à tel point que plusieurs opérateurs estiment que leur activité devient de moins en moins
rentable. A première vue, on pourrait penser que cette estimation est normale venant des opérateurs, mais peut-être ont-ils raison.
Selon un opérateur qui décrit la situation en Afrique de l'’Ouest, les prix sont passés de 5000 USD/Mbits/s
à 3000 ou 3500 USD/Mbits/s : "« Nous avons atteint un point où nous ne pouvons pas physiquement vendre moins cher si nous voulons respecter notre seuil de rentabilité." »
Un autre opérateur indique que les prix sont descendus jusqu'’à 2000 USD : "« Nous ne pouvons pas descendre beaucoup plus bas. Nous avons déjà revu à la baisse notre structure de
coûts." » Par ailleurs, les prix varient beaucoup sur le continent. Les responsables de Telkom Kenya nous ont indiqué qu'’ils payaient 6000 USD/Mbits/s et qu'’ils vendaient à perte.
L’Afrique de l’Est n'’a pas accès au câble à fibres optiques sous-marin. Certains opérateurs affirment qu'’ils se retrouvent en concurrence avec des sociétés offrant jusqu'’à
1000 USD/Mbits/s.
Selon un opérateur qui décrit la situation en Afrique de l'’Ouest, les prix sont passés de 5000 USD/Mbits/s
à 3000 ou 3500 USD/Mbits/s : "« Nous avons atteint un point où nous ne pouvons pas physiquement vendre moins cher si nous voulons respecter notre seuil de rentabilité." »
Un autre opérateur indique que les prix sont descendus jusqu'’à 2000 USD : "« Nous ne pouvons pas descendre beaucoup plus bas. Nous avons déjà revu à la baisse notre structure de
coûts." » Par ailleurs, les prix varient beaucoup sur le continent. Les responsables de Telkom Kenya nous ont indiqué qu'’ils payaient 6000 USD/Mbits/s et qu'’ils vendaient à perte.
L’Afrique de l’Est n'’a pas accès au câble à fibres optiques sous-marin. Certains opérateurs affirment qu'’ils se retrouvent en concurrence avec des sociétés offrant jusqu'’à
1000 USD/Mbits/s.
Et comme Dan Goldberg de New Skies nous l'’a déclaré : "« A un certain niveau, vous atteignez un point en
dessous duquel vous ne pouvez pas fonctionner. Si nous atteignons ce point, nous disparaîtrons de ce marché. Nous sommes assez rigoureux sur les marges. Mais nous n'"avons pas encore atteint ce
point en Afrique." » Le coût et la disponibilité du satellite sont également affectés par les problèmes liés à la réglementation. En particulier, l'’Afrique du Sud n'’a pas accordé de
licence à VSAT. En outre, le prix d'’achat des licences VSAT reste ridiculement élevé dans certains pays.
Et comme Dan Goldberg de New Skies nous l'’a déclaré : "« A un certain niveau, vous atteignez un point en
dessous duquel vous ne pouvez pas fonctionner. Si nous atteignons ce point, nous disparaîtrons de ce marché. Nous sommes assez rigoureux sur les marges. Mais nous n'"avons pas encore atteint ce
point en Afrique." » Le coût et la disponibilité du satellite sont également affectés par les problèmes liés à la réglementation. En particulier, l'’Afrique du Sud n'’a pas accordé de
licence à VSAT. En outre, le prix d'’achat des licences VSAT reste ridiculement élevé dans certains pays.
Selon les déclarations d'’un opérateur satellite : "« En Afrique, la première question est toujours le prix.
Tous ceux qui utilisent le satellite sont très sensibles aux prix, mais c'"est une vision très limitée. Vous n'"obtenez que ce pour quoi vous avez payé." »
Selon les déclarations d'’un opérateur satellite : "« En Afrique, la première question est toujours le prix.
Tous ceux qui utilisent le satellite sont très sensibles aux prix, mais c'"est une vision très limitée. Vous n'"obtenez que ce pour quoi vous avez payé." »
Certains parviennent à facturer plus que le prix de la largeur de bande "« brute" » en offrant un encadrement
des services et en installant des réseaux inter-état. Par exemple, Dawie De Wet de Q-Kon se considère comme "« le fournisseur de solutions d'"infrastructure IP" ». Les autres opérateurs
de ce marché sont : IP-Planet, Gillat, Afsat et le nouveau venu IP Direct (voir Actualités Internet ci-dessous).
Certains parviennent à facturer plus que le prix de la largeur de bande "« brute" » en offrant un encadrement
des services et en installant des réseaux inter-état. Par exemple, Dawie De Wet de Q-Kon se considère comme "« le fournisseur de solutions d'"infrastructure IP" ». Les autres opérateurs
de ce marché sont : IP-Planet, Gillat, Afsat et le nouveau venu IP Direct (voir Actualités Internet ci-dessous).
Désormais, les revendeurs offrent à la fois des connexions satellite et fibres optiques à leurs clients en se basant sur
les prix et sur l'’adéquation. Le satellite et la fibre optique coexisteront sans problème sur un marché en pleine croissance, mais la fibre optique doit encore montrer son potentiel en termes
d'’impact concurrentiel sur le marché.
Désormais, les revendeurs offrent à la fois des connexions satellite et fibres optiques à leurs clients en se basant sur
les prix et sur l'’adéquation. Le satellite et la fibre optique coexisteront sans problème sur un marché en pleine croissance, mais la fibre optique doit encore montrer son potentiel en termes
d'’impact concurrentiel sur le marché.
Jean-Pierre MARA