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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 23:52



Source:
Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR) Date: 18 May 2009


Points saillants

- Membre du gouvernement en visite au Nord-est

- Atelier de la revue à mi-parcours du CAP 2009

- Comité ad-hoc de révision du code électoral

 

Contexte et sécurité 


Accrochage entre APRD et éleveurs peulhs 


Entre le 11 et le 16 mai sur l'axe Béboura-Boguila, des accrochages ponctuels ont eu lieu entre certains éléments de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) et des groupes d'éleveurs peulhs rentrant de la transhumance du Cameroun vers le Tchad.

Les activités des humanitaires oeuvrant sur cet axe ont été perturbées par ces incidents qui se passeraient chaque année au début de la saison des pluies. 


Le Ministre de l'Administration du Territoire en visite au Nord-est


Le Ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation, M. Elie Ouéfio, a effectue une visite de travail dans les villes de Kaga-Bandoro, de Ndélé, de Ngarba situées au Nord-est du pays et Daha en territoire tchadien.

Cette visite, la première du genre pour une autorité gouvernementale, a été marquée par une réunion avec la communauté humanitaire du Bamingui Bangoran et contribuera aux actions de retour de la paix et de la stabilité dans cette région.


Actualités


Atelier de la revue à mi-parcours du CAP 2009


Le vendredi 15 mai a eu lieu à Bangui l'atelier de la revue à mi-parcours du Programme d'Aide Coordonnée (CAP) 2009. Cet atelier a permis aux humanitaires des agences des Nations Unies, des ONG nationales et internationales de revisiter le contexte sociopolitique et sécuritaire et identifier les besoins humanitaires afin de redéfinir les besoins stratégiques pour le reste de l'année.

Les participants ont passé en revue la mise en oeuvre des recommandations du Dialogue Politique Inclusif (DPI) et des activités humanitaires et ont mis en évidence :
 

- L'augmentation des besoins humanitaires ;

- La limitation d'accès aux humanitaires dans certaines zones surtout en saison des pluies ;

- La faiblesse de la capacité de réponse due au bas niveau de financement.

Différents groupes de travail ont été constitué pour réfléchir sur les contextes actuels et les contextes futures.

A l'issue des travaux de groupe, les secteurs suivants ont été jugé prioritaires : Santé, Eau et Assainissement, Protection et Education.


Considérant le niveau d'enrôlement des enfants après la campagne "Retour à l'école", l'Education a été identifiée comme secteur prioritaire pour permettre d'augmenter et améliorer la qualité de l'offre en termes de formation des maîtres-parents et fourniture des équipements et de manuels scolaires.

Les participants ont souhaité que le Relèvement précoce devienne un thème transversal au même titre que la question genre et le VIH/Sida.
 

La nécessité d'une révision du CAP tenant compte du temps et de la pertinence des projets par rapport aux nouvelles priorités stratégiques a été réaffirmée par les participants.

En guise de prévision, le plan de contingence sera mis à jour suivant le nouveau scénario du pire et un plan de contingence sous régional sera élaboré pour une préparation à l'urgence selon la dynamique politique et sécuritaire dans la sous région.
 

Selon M. Jean-Sébastien Munié, le Chef du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), « les thèmes traités ne clôturent pas le débat qui se poursuivra au sein des Clusters ».

Pour le Coordonateur Humanitaire a.i, M. Abari Mai Moussa, « cette assise constitue un centre d'intérêt de l'ensemble des participants, elle arrive dans un contexte particulier de la crise financière internationale. Les balises viennent d'être mises et les plans de réponse restent à venir ».


Comité ad-hoc de la révision du code électoral


Le comité ad-hoc chargé de la révision du code électoral centrafricain a été mis en place ce jeudi 14 mai par l'arrêté du Ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation.


Ce comité qui dispose de 15 jours pour présenter son rapport est coordonné par le Ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation et est présidé par M. David Zokoué, Président de l'ONG Integrated Community Development International (ICDI). Il comprend des entités venues du pouvoir public, des partis politiques de la majorité présidentielle, des partis politiques de l'opposition, des mouvements politico-militaires et la société civile.


Santé


Santé Sud : Appui alimentaire aux OEV
 

Dans cadre d'appui aux ONG pour la prise en charge des Orphelins et Enfants rendus Vulnérables (OEV), l'ONG Santé Sud à mis en place « le Programme d'Appui Alimentaire et Amélioration de vie ». Ce programme appuie 11 ONG nationales pour la prise en charge de plus de 1210 OEV dans le 3ème et le 8ème arrondissement de Bangui et la formation des leaders de ces ONG sur la gestion des vivres et les rapports.


Ce programme avec comme partenaire le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a pour but l'appui aux familles avec des vivres pour l'alimentation des OEV et pour perspective de créer un réseau pour l'élargissement à toute la ville de Bangui.
 

En plus des appuis en kits scolaires et vestimentaires auprès des OEV, l'ONG Santé Sud avait, début février, renforcé les capacités en prise en charge psychologique et sociale des travailleurs sociaux associatifs intervenant auprès des OEV à travers la formation sur l'élaboration du projet institutionnel.

Début juin, à l'attention des associations du 3ème, 6ème et 8ème arrondissement, une autre formation sera organisée pour l'amélioration des conditions de vie des OEV sur la prise en charge juridique. L'objectif visé étant la reconnaissance du droit de l'enfant.

 

Pour plus d'informations : Rajmonda Zajmi, Santé Sud, (236) 75 04 93 83, rzajmi@yahoo.fr


Education


ADIFLOR : Don de 14.325 ouvrages scolaires


14.325, c'est le nombre de manuels scolaires et livres de bibliothèque donnés par l'Association pour la Diffusion Internationale Francophone de Livres, Ouvrages et Revues (ADIFLOR) aux établissements scolaires du primaire et secondaire centrafricains.
 

La cérémonie de remise de ces ouvrages s'est déroulée le mercredi 13 mai dans les locaux du Lycée d'Application de l'Ecole Normale Supérieure (LAENS) en présence des personnalités comme l'Ambassadeur de France, M. Vidon, le Ministre de l'Education nationale, M. Zawa et le Ministre Délégué à l'Education, M. Sall assisté des élèves, du corps enseignant et des parents d'élèves.

Cinq écoles de Bangui sont identifiées pour cette réception à savoir LAENS, l'Ecole Combattant, le Complexe Gaiwaka le Lycée Miskine et le Complexe Elim. Quelques maisons des jeunes et seize écoles primaires des inspections académiques de Bambari, de Berberati et de Bangassou recevront aussi ces ouvrages.

Selon M. Vidon « l'ensemble de ces dons se situe dans le cadre de la "mise en oeuvre accélérée de l'Education pour tous" ».
 

Pour toutes informations, veuillez contacter: UN OCHA RCA Boris Ngouagouni, ngouagouni@un.org

+236 70.18.80.61 Find more information on http://www.hdptcar.net/blog/

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 00:48




Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR)

Date: 11 May 2009


Points saillants


- Incident dans la Vakaga

- 11 centres médicaux pour une santé de qualité

- Foire de l'alimentation, dynamique agricole


Contexte et sécurité


Incident sur l'axe Birao-Am Dafok


Le mardi 5 mai à 12 km de Birao, des hommes armés ont attaqué et volé la voiture d'une équipe du Comité International de la Croix Rouge (CICR).

Cet incident s'est déroulé quand cette équipe du CICR se rendait de Birao pour Am Dafok.

Ces hommes armés ont fait descendre l'équipage et continué quelques kilomètres avec le chauffeur du véhicule avant de le libérer.

A part la perte de ce véhicule, les passagers et le chauffeur sont saints et saufs.

Les activités du CICR dans le pays se déroulent normalement.

 

Incident au parc national Saint Floris 


Le vendredi 8 mai au parc national Saint Floris sur l'axe Ndélé-Gordil, des hommes armés ont encore attaqué une équipe d'une ONG internationale.

Ils ont fait une première sommation en tirant en l'air puis une seconde fois sur la voiture dans laquelle se trouvait l'équipe.

Seul le véhicule ayant eu des traces de balles, l'équipage n'a déploré aucune victime. 

 

Actualités


Atelier en techniques de plaidoyers pour les ONG


Du 6-9 mai s'est tenu à Bangui l'atelier sur les techniques de plaidoyers à l'intention des leaders de la société civile. Cet atelier a permis le renforcement des capacités de ces leaders sur le plaidoyer et le partenariat avec les ONG internationales et les agences des Nations Unies en vue du transfert de compétence.


Suite à l'analyse de la situation des ONG réalisée par le Conseil Inter ONG en Centrafrique (CIONGCA) en 2006 suivi de l'étude sur les ONG nationales réalisée par le Ministère du Plan et l'Union Européenne en 2008, cet atelier a pour but d'enrayer les faiblesses dont souffrent ces leaders en matière de plaidoyer pour mobiliser les moyens financiers et techniques.


Organisé par le CIONGCA avec l'appui de l'ONG Cordaid, du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et du Ministère du Plan, les travaux ont permis de voir les différents types de plaidoyers et les éléments fondamentaux selon les contextes.


Venant en appoint après celui organisé en Août 2008 sur "la gouvernance démocratique", cet atelier a influencé positivement le processus de prise de décision de ces différentes organisations.

Pour plus d'informations : Ngombala Kolo Francis, CIONGCA, (236) 75 50 66 47, ciongca@yahoo.fr


Cantines scolaires pour stimuler la scolarisation 


35 écoles avec 5 047 élèves ont reçu chacune des vivres fournis dans le cadre du programme cantines scolaires réalisées à Markounda par l'ONG Jesuit Refugee Service (JRS) avec l'appui du sous bureau du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de Paoua.


120 écoles avec 40 00 élèves ont aussi reçu chacune ces mêmes vivres à Paoua par l'ONG Cooperazione Internazionale (COOPI) avec l'appui de ce sous bureau.

L'objectif de ces cantines scolaires est de stimuler une meilleure fréquentation des classes ce qui réduit le taux d'abandant, d'appuyer l'accès à l'éducation primaire et réduire les inégalités entre les deux sexes. 

Pour plus d'informations : Callixte Kayitare, PAM, (236) 72 20 59 17,

 callixte.kayitare@wfp.org


Santé


11 centres médicaux pour la surveillance sanitaire


Le dimanche 3 mai a eu lieu à Kaga Bandoro, chef lieu de la Préfecture de la Nana-Gribizi, la cérémonie de remise et d'ouverture officielles des centres médicaux réalisés par l'ONG Merlin. Ces centres, dotés de capacités de surveillance des maladies à potentiels épidémiques, sont équipés de lits, de matériels médicaux (stéthoscope, thermomètre, tensiomètre, incinérateur, …) et de médicaments.

Deux des centres, ceux de Ndomété et de Dissikou, ont été équipés de panneaux solaires et de radio HF.

La cérémonie d'ouverture officielle de ces 11 centres construits ou réhabilités a été faite en présence du Ministre de la Santé, des notables et de la population de la Nana Gribizi. Ces centres comprennent chacun 2 latrines et une maternité qui contribuent à la réduction de la mortalité maternelle et infantile.

Les objectifs visés à travers ces réalisations sont la réduction de la morbidité et de la mortalité pour les

60 949 bénéficiaires concernés. Elles visent aussi l'augmentation de l'accessibilité aux soins de santé de qualité et enfin le renforcement des capacités du personnel médical des centres appuyés.
 

Avec l'appui de partenaires comme l'UNICEF, d'autres programmes ont été développés tels le programme de soins de santé primaire initié en faveur des femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans, la nutrition à assise communautaire et l'accord de primes aux personnels de santé de ces centres soutenus.

Par ces réalisations les populations éloignées ont accès aux centres de santé.


Agriculture


Foire alimentaire, circuit de commercialisation


L'agropastorale, 70% de la population centrafricaine active, 40% du Produit Intérieur Brut (PIB) a été célébrée à l'occasion de la foire de l'alimentation du 7-10 mai au village Toungoufara à 15 km de Bangui.

Suite à deux années de campagnes de sensibilisation à la culture et à la révolution verte menées par la Préfecture de l'Ombella M'Poko, la population s'est retrouvée avec la mévente de ses produits agricoles.

Dans le but d'écouler ces produits et redynamiser la population, la Préfecture a organisé cette foire avec l'aide de ses partenaires tels le Fonds des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le Ministère du développement rural, Orange téléphonie et la Sucaf.


Venus de Bogangolo, de Boali, de Damara, de Bossembele, de Yaloké, de Bimbo et même de Bangui, les participants ont présenté leurs différentes productions dans leur stand respectif.

En plus de la vente, cette foire a permis la sensibilisation contre le VIH/Sida et a mis en valeur les potentialités culturelles de l'Ombella M'Poko.
 

Honorée à son ouverture par le Président de la République et la 1ère dame, entourés des membres du gouvernement, cette foire a permis de créer un circuit de commercialisation des produits agricoles et d'évacuer en quantité ces produits afin de ravitailler la ville de Bangui. 

Au moins 350 exposants des différents groupements soit plus de 3 000 bénéficiaires ont, grâce à cette foire, tiré profit des revenus de la vente et créé des greniers de soudure dans les différentes communes afin d'assurer l'auto suffisance alimentaire.


Cette foire a pris fin par la remise des trophées de meilleur éleveur, de meilleur artisan et de meilleur agriculteur qui ont tous été gagnés par la Sous Préfecture de Bogangolo.

Pour plus d'informations : Me Malo Ningahoung, Préfecture de l'Ombella M'Poko, (236) 75 20 26 64, benoit0011@yahoo.fr


Pour toutes informations, veuillez contacter:
UN OCHA RCA | Boris Ngouagouni, ngouagouni@un.org|+236 70.18.80.61 Find more information on http://www.hdptcar.net/blog/

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 22:45




  rebelle UFDR

Source:
Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR)


Date: 04 May 2009


Points saillants


- Tensions inter communautaires à Birao

- De l'espoir pour les déplacés de Bokayanga

- Accès humanitaire pour 137.000 personnes


Contexte et sécurité
 

Accrochage entre ECOFAC et éleveurs


Le jeudi 30 avril à Gordil, au Nord Est du pays, 2 éleveurs se sont présentés vers 13h00 au point d'eau du Programme Ecosystème Forestier en Afrique Centrale (ECOFAC) avec leurs boeufs. Ce qui est perçue comme une provocation pour les éléments de l'ECOFAC.


Il s'en est suivi une bataille armée qui a durée plus de deux heures entre d'un coté l'ECOFAC, l'Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) et la population et de l'autre coté les éleveurs.


La population s'est rendue à la base ECOFAC munie d'armes à feu, d'armes blanches et même d'une lance-roquette.


Le calme est revenu vers 15h30, l'UFDR ayant repoussé les éleveurs. Aucun blessé n'a été rapporté par MSF-Hollande au cours de ces affrontements. Il n'y a pas eu non plus de déplacement de la population ni de destruction, les hostilités s'étant déroulées à la périphérie de la ville.
 

Tensions inter communautaires à Birao 


A Birao, au Nord Est, ce même Jeudi, la tension était montée à l'arrivée d'un groupe d'éléments UFDR armés. Des menaces issues de la communauté Kara avaient été préalablement portées à l'encontre du Cheik Tidjiane, le chef traditionnel de la communauté Goula, après la découverte il y a 8 jours entre Delembe et Serghobo au Sud de Birao du corps d'un jeune Kara. Ce meurtre serait attribué à un élément UFDR selon la population locale. L'UFDR étant à majorité Goula.


Le maire de Birao refusait de laisser transiter le cheik dans sa ville, d'où les tensions. Après médiation, le cheik a finalement pu traverser la ville avant d'être escorter par des éléments UFDR et Forces Armées Centrafricaines (FACA) jusqu'à Am Dafok à la frontière soudanaise. La ville a repris son calme.


Vivres et non vivres aux déplacés de Bokayanga


330 ménages soit plus de 1700 bénéficiaires ont reçu par ménage une ration alimentaire complète pour un mois et un kit de non vivres ce jeudi 30 avril au village Moudou.

Remis par le Comité International de la Croix Rouge (CICR), ce don constitue une assistance d'urgence pour les populations de Moudou 1& 2, Bokayanga et Kengar.


Ces populations, victimes des récents affrontements entre les Forces Armées Centrafricaines (FACA) et le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), ont fuit dans la brousse laissant derrière eux tous leurs effets et provisions.


La ration alimentaire est composée d'1 kg de sel, de 60 kg de mais, de 10l d'huile et de 20 kg d'arachide. Le kit pour sa part regroupe 3 pagnes, 1 seau, 1 jerrican, 1bassin, 2 savons, 2 couvertures, 1 natte, 2 moustiquaires, 1 bâche et un kitchen set.


Pour plus d'informations : Noel Audhasse, CICR, (236) 75 04 21 32, bangui.bng@icrc.org Find more information on http://www.hdptcar.net/blog/

 

Centrafrique  8000 personnes déplacées à la suite de combats entre larmée et un groupe de rebelles




Les Afriques 11-05-2009



Selon l’organisation Médecins sans frontières, 8000 personnes ont été obligées de fuir dans la brousse à la suite d’une nouvelle escalade de violence entre l’armée et un groupe rebelle dans le nord de la République centrafricaine (RCA).




Ces milliers de déplacés dans la région de Kabo et de Moyenne Sido « vivent dans des conditions très précaires en cette saison des pluies, sans accès aux soins de santé et hors de portée de l’aide humanitaire », selon MSF.

 

 

 

Centrafrique : Le FMI accorde un financement de 15 milliards FCFA




 

Les Afriques 04-05-2009

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a décidé de débloquer 15 milliards FCFA au titre d’un appui supplémentaire dans sa lutte contre la pauvreté. 

 

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 20:42


 

APA Bangui 07-05-2009 (Centrafrique) Le Comité international de la Croix Rouge (CICR) a procédé jeudi à la distribution d’outils agricoles et de 35 tonnes de semence dans ses trois sous délégations centrafricaines de Birao (nord-est), Kaga Bandoro et Paoua, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a appris APA à Bangui.


Les semences (arachides, maïs, sorgho et mil) et les outils agricoles ont été distribués à quelque 13 000 habitants dans 40 villages situés dans les zones touchées par les conflits armés, a indiqué un communiqué de presse du CICR.


Le coordonnateur des programmes pour la sécurité économique du CICR à Bangui, M. Jules Amoti, a expliqué que l’opération vise à « améliorer la production semencière et à accroître la productivité agricole, afin que la population puisse devenir autonome et disposer de produits alimentaires de qualité et en quantité suffisante.


Dans son communiqué, le CICR a précisé que les arachides, le maïs, le sorgho et le mil ont été choisis parce qu’adaptés aux besoins et aux conditions climatiques locales alors que les outils agricoles ont été remis aux agriculteurs pour leur permettre d’accroître la surface cultivée.


Par ailleurs, en accord avec les villageois, un programme de formation aux techniques de culture attelée et de multiplication des semences a été organisé par le CICR.


La formation a aussi porté sur le choix des parcelles, les types de semis, l’espacement des plants, l’entretien des cultures, les techniques de récolte et la gestion des récoltes.


Ces dernières années, des centaines de milliers de Centrafricains ont fui leurs villages en raison des affrontements entre les groupes rebelles et les forces armées centrafricaines (FACA), dans le nord du pays.


A leur retour, les réfugiés sont confrontés à d’énormes difficultés. Le plus souvent, leurs maisons ont été brûlées ou détruites, leur bétail emporté et leurs champs dévastés.


Selon le communiqué du CICR, une grande partie de la population centrafricaine doit faire face à une baisse de la production et de la vente des produits agricoles à cause des conflits armés ».


Alors que de 2006 à 2008, le CICR a mis l’accent sur l’aide d’urgence, notamment la distribution des vivres et des articles domestiques essentiels, en 2009, l’organisation a décidé de consacrer une grande partie de son programme à la relance de la production agricole, afin de soutenir la population vivant essentiellement de l’agriculture, conclut le communiqué.

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 18:36





Source: United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs - Integrated Regional Information Networks (IRIN)


DAHA, 6 mai 2009 (IRIN) - Les organisations humanitaires se hâtent d'acheminer des vivres et d'autres aides auprès de quelque 18 000 hommes, femmes et enfants de République centrafricaine, qui ont fui pour se réfugier dans le sud du Tchad, et dont la plupart ont trouvé refuge près de la frontière. Les pluies attendues dans les prochaines semaines les empêcheront bientôt de se rendre auprès de ces réfugiés, selon les travailleurs humanitaires.


De 50 à 100 Centrafricains continuent d'affluer chaque jour au Tchad, ayant fui pour échapper aux attaques armées menées contre les populations civiles, et aux affrontements qui opposent les rebelles aux forces armées du gouvernement, dans le nord de la RCA.


« La saison des pluies a presque commencé et bon nombre de ces routes [qui mènent aux camps de réfugiés] vont devenir impraticables »,
a déclaré à IRIN Annette Rehrl, porte-parole de la branche tchadienne du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). « En gros, cela signifie que les réfugiés vont être coupés du monde ».


« La situation est pour le moment sous contrôle mais les conditions d'accès difficiles à cette zone durant la saison des pluies restent une préoccupation pour tous », pouvait-on lire dans un bulletin publié récemment par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).


D'après les responsables du HCR, les réfugiés ne seront pas réinstallés ailleurs ; selon la politique de l'organisme, pourtant, les camps de réfugiés devraient se trouver à plus de 50 kilomètres des frontières. Le village de Daha, où sont installés environ 11 000 des 18 000 refugiés, se trouve à quelques mètres à peine de l'Awok, la rivière qui délimite la frontière entre le Tchad et la RCA.


Les réfugiés ne seront pas réinstallés ailleurs, a indiqué à IRIN Måns Nyberg, du HCR. Le gouvernement n'a pas accepté de leur affecter une zone, et la plupart des réfugiés ont dit souhaiter rester près de la frontière, a-t-il déclaré.


Selon Mahamat Nour Abdoulaye, coordinateur de la Commission nationale d'accueil et de réinsertion des réfugiés (CNAR), un organisme public, les réfugiés ont déclaré, pendant les missions menées par la CNAR dans la région, qu'ils ne souhaitaient pas se réinstaller ailleurs.


« Pour l'instant, nous ne prévoyons pas de réinstaller les réfugiés. Si nous devions les réinstaller, ce serait dans un autre département, à quelque 200 kilomètres de là ; ils ont dit qu'ils préféraient rester où ils étaient ».


Bien qu'ils se trouvent à proximité de la frontière, les réfugiés sont en sécurité, à l'heure actuelle, a noté M. Abdoulaye.

Un grand nombre de réfugiés ont déclaré à IRIN qu'ils ne voulaient pas être réinstallés plus à l'intérieur du territoire tchadien et laisser derrière eux les membres de leur famille qui se sont réfugiés dans la brousse, en RCA.


Des réfugiés vivent également dans le village frontalier de Massambagne, à une centaine de kilomètres au nord-est de Daha. « Nous sommes particulièrement inquiets pour Massambagne, qui ne compte qu'un seul puits pour 1 000 habitants et plus de 1 000 réfugiés », a indiqué Ahmat Issa Outman, directeur par intérim des bureaux du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) à Daha.


Les autres réfugiés se trouvent à Betimera et Koi, plus au nord.

L'UNICEF et l'ONG Solidarité se hâtent de creuser des puits avant les prochaines pluies, ont expliqué des travailleurs humanitaires à IRIN.


Quant au Programme alimentaire mondial (PAM), il a commencé à préacheminer des vivres afin que ceux-ci soient disponibles avant les premières pluies. Les familles ont reçu dernièrement des réserves de farine de maïs, de légumes secs et d'huile suffisantes pour deux mois, selon Jacques Baikita, assistant responsable de la protection au HCR, à Daha.


Les Centrafricains de Daha ont déclaré à IRIN que les civils étaient piégés entre deux feux, et que certains étaient accusés par le gouvernement de soutenir les rebelles.
 

Les 18 000 refugiés (qui ont fui par vagues depuis janvier) portent à environ 70 000 le nombre de Centrafricains qui se sont réfugiés au Tchad ces six dernières années, pour échapper au conflit armé.

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 19:48

 


Source: Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires - Integrated Regional Information Networks (IRIN)

 Daha, le sud du Tchad, le 5 Mai 2009 (IRIN) - Les organismes humanitaires se dépêchent  d’assurer des vivres et d'autres fournitures de secours pour environ 18000 hommes, femmes et enfants de la République centrafricaine qui ont fui vers le sud du Tchad, dont la plupart ont trouvé refuge près de la frontière. En raison des pluies dans les prochaines semaines, l'accès aux réfugiés risque d’être  réduit, disent les travailleurs humanitaires.

Jusqu'à 100 Centrafricains continuent d'affluer chaque jour au Tchad, fuyant les attaques armées contre les civils et les combats entre rebelles et forces gouvernementales dans le nord de la RCA.

 «La saison des pluies a débuté et la plupart de ces routes [menant aux sites de réfugiés] vont devenir impraticables», a déclaré à IRIN Annette Rehrl, porte-parole de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Tchad, "Cela signifie que les réfugiés seront coupés."

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré dans un récent bulletin:
«La situation est actuellement sous contrôle mais les problèmes d'accès au cours de la saison des pluies, reste un souci pour tout le monde."

Le HCR dit que les réfugiés ne seront pas déplacés, en dépit de la politique de l'agence qui veut qu’un  camp de réfugiés soit pas situé à moins 50 km de la frontière. Le village de Daha, où environ 11.000 de l'18.000 réfugiés vivent, est à quelques mètres de la rivière Aouk, qui forme la frontière entre le Tchad et la RCA.

Les réfugiés ne seront pas transférés ailleurs, le HCR a déclaré Måns Nyberg à IRIN. Le gouvernement n'a pas accepté de désigner un site pour eux d’autant plus que pour la plupart des réfugiés ne voulaient rester que près de la frontière, a-t-il dit.

Mahamat Nour Abdoulaye, coordonnateur de la Commission nationale du gouvernement pour l'accueil et la réinsertion des réfugiés (CNAR), a déclaré à IRIN au cours des missions de la CNAR dans la région, les réfugiés ont dit qu'ils ne veulent pas se déplacer.

"Pour l'instant il n'y a pas de plan pour déplacer les réfugiés. Si nous devons les déplacer, il faudra le faire sur quelques 200 kilomètres, or ils ont dit qu'ils préfèrent rester où ils sont."

Il a noté qu'à l'heure actuelle, les réfugiés sont en sécurité, même avec leur proximité de la frontière.

Beaucoup de réfugiés a dit à IRIN qu'ils ne veulent pas aller plus loin à l'intérieur du Tchad et de laisser derrière eux des parents qui se cachent dans la brousse en RCA.

Les réfugiés vivent dans le village frontalier de Massambagne, quelque 100 km au nord-est de daha. Les Nations unies pour l'enfance (UNICEF) chef par intérim du bureau de Daha, Ahmat Outman Issa, a déclaré à IRIN: «Nous sommes plus inquiets à propos de Massambagne, où il y a un seul bien pour 1000 habitants et plus de 1000 réfugiés."

Les autres réfugiés sont en Betimera et Koi, plus au nord.

L'UNICEF et l'ONG Solidarité s'affairent à construire des puits avant l'arrivée des pluies, ont dit à IRIN les travailleurs humanitaires.

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a commencé à pré-positionner de la nourriture afin qu'elle soit disponible quand les pluies arriveront. Les familles ont récemment reçu deux mois de fourniture de farine de maïs, de légumineuses et d'huile de cuisson, selon Jacques Baikita, assistant du HCR dans la protection des Daha.

 Les Centrafricains de Daha ont dit à IRIN que des civils ont été pris entre deux feux, avec certains qui sont accusés par le gouvernement de soutenir les rebelles.

Les 18.000 réfugiés - qui ont fui par vagues depuis Janvier - portent à environ 70.000 le nombre de Centrafricains fuyant vers le Tchad pour échapper aux conflits armés au cours des six dernières années.

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 00:55

| www.hdptcar.net

 Bulletin d’information

20 -27 avril 2009

Points saillants

 

- Axe Kabo-Moyenne Sido contrôlé par les FACA

- Appel au renforcement de la MINURCAT

- BBC désormais en FM à Bangui

 

Contexte et sécurité


Bases des FACA sur l’axe Kabo-Moyenne Sido
 
Les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont attaqué le mercredi 22 avril les positions du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine sur l’axe Kabo-Moyenne Sido.

A l’issue de ces combats, les FACA ont pris le contrôle de l’axe et y ont installé quelques bases.

Suite à ces incidents dans la région, les vols du United Nations Humanitarian Air Service (UNHAS) sont suspendus sur la ville de Kabo mais les missions humanitaires ont néanmoins reprises sur l’axe dans les jours qui ont suivi l’offensive.

La situation reste cependant précaire, et environ 3.000 habitants de Kabo préfèrent dormir en brousse. Le long de l’axe, le nombre de personnes déplacées dans la brousse est estimé entre 2.000 et 3.000 personnes.


La MINURCAT a besoin d’un renforcement


Avec 2.425 soldats au 22 avril, la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) a besoin d’un renforcement selon M. Edmond Mullet, Sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix. Il était prévu pour la MINURCAT une augmentation graduelle de la force de 2.085 militaires au 15 mars à 3.845 à la fin juin, pour atteindre ses effectifs complets de 5.250 avant la fin 2009.

Devant les membres du Conseil de Sécurité, M. Edmond Mullet a déclaré : « nous sommes malheureusement obligés, à présent, de procéder à certains ajustements et n’atteindrons le plafond de 5.200 militaires que si des Etats membres mettent à la disposition de la mission des hélicoptères militaires et leurs éléments de soutien ».


Selon M. Fernand Poukré-Kono, Représentant de la Centrafrique au Conseil de Sécurité, « ces problèmes, à moins d’être résolus, conduiront à une détérioration de la situation humanitaire dans la région ».


 
Actualités

 

Renforcer le rôle des médias dans les élections


Le 22 avril a débuté pour 3 jours l’atelier sous régional sur les médias et les élections à l’intention des délégations des commissions électorales et des médias des pays d’Afrique Centrale.

L’objectif de cet atelier est de renforcer le rôle des médias et l’accompagnement du processus démocratique dans les pays de la sous-région.

Plusieurs pays d’Afrique Centrale se préparent aux élections : Le Congo, l’Angola, la Guinée Equatoriale et le Burundi en 2009, la Centrafrique en 2010 et le Cameroun en 2011.

Non parution de journaux pour 15 jours


La parution des journaux est suspendue pour 15 jours à compter du mardi 21 avril. C’est la décision des membres du Groupement des Editeurs de Presse Indépendante de Centrafrique (GEPIC). 

Cette décision a été prise en solidarité avec le journal l’Hirondelle suspendu pour 15 jours à compter du lundi 20 avril par le Haut Conseil de Communication (HCC) pour "publication d’un document appelant à la sédition des Forces Armées Centrafricaines (FACA)".


Les émissions de BBC en FM à Bangui


Le vendredi 24 avril a eu lieu à Bangui le lancement en FM sur 90.2 des émissions de la British Broadcasting Corporation (BBC), troisième station relais de radio étrangère après Africa N°1 et la Radio France Internationale (RFI).


Parmi les activités de cette journée, la manifestation artistique, les cours de formation spéciaux pour les radiodiffuseurs locaux et une journée spéciale des programmes et émissions consacrés à la République Centrafricaine depuis Bangui.


Selon M. Cyriaque Gonda, Ministre de la Communication, « la véritable ouverture d’un pays sur le monde, pour cause de la paix, de la stabilité et du développement durable de son peuple ne saurait passer que par le biais d’une presse ou de médias de réputation incontestée : la BBC fait partie de ces médias ».


Le Directeur de BBC Afrique, M. Razvan Scortea, a ajouté « notre objectif est d’aller au-delà des gros titres et de présenter un tableau complet de la vie dans ce pays dynamique, mais si peu connu ».
 

ACLV : Pour la paix et contre la violence


Du 22 au 23 avril s’est tenu le congrès de l’Association Centrafricaine pour la Lutte Contre la Violence (ACLV). Ce congrès a mis en place le nouveau bureau et relancé les activités de cette association.

Les travaux ont permis d’identifier la zone Nord comme ceinture de sécurité et de développer les activités avenir pour cette zone. L’ouverture du congrès était faite en présence du Ministre de l’Intérieur, M. Elie Ouéfio, de la Ligue Centrafricaine de Droit de l’Homme (LCDH), de l’Observatoire des Droits de l’Homme (OCDH) et de la commission Justice et Paix.


Composée des leaders communautaires et religieux (chrétiens et musulmans), cette association oeuvre pour la promotion de la paix et lutte contre toutes formes de violence. Elle fait la promotion des droits humains, forme à la citoyenneté et lutte contre le VIH/Sida.


ACLV a vu le jour au plus fort de la crise militaro politique avec l’aide des partenaires tels l’Association Tchadienne pour la Non-violence (ATNV), les Organisations Non Gouvernementales (ONG) Pain Pour le Monde et Cordaid. Elle a formé plus de 400 médiateurs communautaires à Bangui, Bossangoa, Boali et Yaloké. Elle a sensibilisé la minorité peulh et expérimenté la sensibilisation de la population sur toutes formes de violence à travers le sport.


Pour plus d’informations : Pasteur Louis Oguéré, ACLV, (236) 75 50 65 18, aclv_siriri@yahoo.fr

Santé


25 avril : Journée Mondiale contre le Paludisme


« Vaincre le Paludisme : le compte à rebours est lancé
», tel est le thème de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme 2009.

Les activités de cette année ont eu lieu à Sibut dans la Préfecture de la Kémo et étaient organisées par le Ministère de la Santé avec l’appui de ses partenaires comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

A travers leurs stands, les différentes entités telles l’Association Centrafricaine pour le Marketing Social (ACAMS) et Mentor Initiative ont sensibilisé la population à travers les affiches, les jeux concours, les sketches et dépliants.

En Centrafrique, le paludisme constitue la première cause de mortalité et de morbidité dans les formations sanitaires. Il est responsable de 13.8 % de décès et 40 % de consultations et hospitalisations avec une prévalence de 37.66 % dans la population générale.

Les activités de cette journée ont pris fin par un match de football féminin où l’équipe "Moustiquaires" a battu l’équipe "Moustiques" par 1 but à 0.


Coordination

 

Situation sécuritaire entre le Tchad et la RCA


Une délégation onusienne venue du Tchad est arrivée à Bangui le lundi 27 avril.


Cette délégation comprend M. Victor Angelo, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), M. Amaning Kingsley, Coordinateur Humanitaire et Représentant Spécial adjoint au Tchad et des Représentants du PAM, de l’UNICEF, du HCR et d’OCHA au Tchad.


L’objet principal de cette visite est la présentation du Commandant de la MINURCAT, le Général de Division El Hadji Mouhamadou Kandji aux plus hautes autorités du pays. 

Après une réunion de travail avec les agences des Nations Unies, cette délégation a été reçue par le Ministre de l’Intérieur puis le Premier Ministre centrafricain. Les points débattus étaient la situation sécuritaire et la coordination pour une meilleure gestion de flux d’informations au sujet des mouvements transfrontaliers.


Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Refugiés (UNHCR) estime à 17.000, le nombre de nouveaux refugiés qui ont franchis la frontière centrafricaine à destination du Tchad depuis le début de l’année.


Pour toutes informations, veuillez contacter: UN OCHA RCA | Boris Ngouagouni, ngouagouni@un.org|+236 70.18.80.61

 

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 01:29




Bangui 30 Apr 2009 (CICR) – Dans le nord de la République centrafricaine, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à travers ses trois sous-délégations de Birao, Kaga-Bandoro et Paoua, a commencé à distribuer 35 tonnes de semences et divers types d'outils agricoles à quelque 13 000 habitants de 40 villages situés dans des zones touchées par le conflit armé.


Ces dernières années, des centaines de milliers de personnes ont dû fuir en raison des affrontements qui ont opposé des groupes armés aux forces gouvernementales dans le nord du pays. De nombreuses familles sont toujours déplacées. La vie des personnes qui retournent dans leurs villages d'origine est difficile : leurs maisons ont été brûlées ou détruites, les animaux emportés et les champs dévastés. En outre, une grande partie de la population locale doit faire face à une baisse de la production et de la vente des produits agricoles à cause du conflit armé.
 

Si, de 2006 à 2008, le CICR a mis l'accent sur l'aide d'urgence en distribuant des vivres et des articles domestiques essentiels, pour 2009, le CICR a décidé de consacrer une grande partie de son programme à la relance de la production agricole afin de soutenir la population vivant essentiellement de l'agriculture.

« Ce projet vise à améliorer la production semencière et à accroître la productivité agricole afin que la population dispose de produits alimentaires de qualité, en quantité suffisante, et qu'elle devienne autonome, déjà à l'issue de la campagne agricole 2009 », explique Jules Amoti, coordonnateur des programmes pour la sécurité économique du CICR à Bangui.


Les 35 tonnes distribuées – arachides, maïs, sorgho et mil – sont adaptées aux besoins ainsi qu'aux conditions climatiques locales. Les agriculteurs reçoivent également des outils agricoles qui leur permettent d'accroître la surface cultivée. En accord avec les villageois, un programme de formation aux techniques de culture attelée et de multiplication des semences a été organisé. La formation porte aussi sur le choix des parcelles, les types de semis et l'espacement des plants, l'entretien des cultures, ainsi que les techniques de récolte et la gestion des récoltes.


Organisation humanitaire neutre, impartiale et indépendante, le CICR mène ses activités de protection et d'assistance en République centrafricaine depuis 1983.

 

Informations complémentaires :
 

Kelnor Panglungtshang, CICR Bangui, tél. : +236 21 611 014 ou +236 75 54 72 46
Marçal Izard, CICR Genève, tél. : +41 22 730 2458 ou +41 79 217 3224

 

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 16:47



Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR)

Date: 20 Apr 2009


Points saillants

- Paoua : Assassinat de M. Soule Garga

- Bangui : Acte de naissance pour aller à l'école

- Mbaïki : Espoir pour 960 victimes des inondations


Contexte et sécurité


Paoua : Assassinat du Président des éleveurs


Le Président de la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC) de Paoua, M. Soule Garga, a été tué le mardi 14 avril par des éléments de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) à proximité du marché de Paoua.
 

Suite à cet acte, le Président de l'APRD M. Jean Jacques Démafouth a déclaré : "Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux qui ternit l'image de l'APRD ". M. Laurent Djim Wei qui était jusqu'à cette date porte parole de l'APRD est relevé de ses fonctions et remplacé par M. Bertin Wafio Tchébo a annoncé M. Jean Jacques Démafouth.
 

La communauté humanitaire qui connaissait bien M. Garga, aux côtés duquel elle avait travaillé, porte ses condoléances à sa famille.


Attaque de Kabo


Les hommes du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine ont attaqué vers 3h du matin samedi 18 avril les positions des Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans la ville de Kabo.
Les combats ont cessé vers 7h du matin et la ville est sous contrôle des Forces Armées Centrafricaines (FACA).


Les blessés issus de ces combats sont sous soins auprès de Médecins Sans Frontières (MSF) à Kabo. Une bonne partie de la population de Kabo est refugiée dans les périphéries depuis quelques jours suite aux affrontements.


Démarrage du Tribunal Militaire Permanent
 

La session 2009 du Tribunal Militaire Permanent (TMP) a débuté ce mercredi 15 avril jusqu'au vendredi 24 avril au camp Beal à Bangui.


Une trentaine de militaires comparaitront devant ce tribunal pour des dizaines d'affaires portant sur des détournements d'armes, d'abandons de poste, de violences et séquestrations arbitraires.

Le tribunal examinera le 22 avril le dossier relatif aux conditions du décès du commissaire Sama. Ce commissaire est décédé le vendredi 6 avril après une intervention des éléments de la garde présidentielle.

Actualités


5 millions d'euros pour l'assainissement


5 millions d'euros, c'est le montant de la convention de subvention octroyée par l'Ambassade de France au gouvernement centrafricain.

Cette convention signée le 14 avril entre le Ministre d'Etat au Plan, à l'Economie et de la Coopération Internationale, M. Sylvain Maliko et l'Ambassadeur de France, M. Jean-Pierre Vidon servira au financement de travaux d'assainissement dans la ville de Bangui.


Ces Travaux à Haute Intensité de Main d'oeuvre (THIMO) permettront dans la phase 4 la construction de près de 8 km de caniveaux en pierres maçonnées, le curage d'une linaire de 2,5 km de caniveaux existant et la reprise du revêtement de la chaussée le long de l'avenue de l'indépendance, à partir de la cathédrale jusqu'au Port Amont.


Après THIMO 1 de 1995-1998 pour les travaux d'assainissement à Kpetene, THIMO 2 de 1998-2000 pour Malimaka et Mamadou Mbaïki, THIMO 3 de 2000-2006 pour les quartiers Ngou Ciment, Yapele, Bacongo et Ouango, le projet THIMO 4 concerne l'assainissement du bassin hydrographique du centre ville afin de canaliser vers le fleuve les eaux pluviales.


Les résultats attendus de ces travaux seront d'éliminer les épisodes d'inondation dans les quartiers du centre ville et de diminuer l'exposition des populations aux maladies hydriques et au paludisme.

Ces travaux permettront aussi de participer à la relance des petites et moyennes entreprises du secteur des travaux publics et de distribuer des revenus aux populations des quartiers concernés qui fourniront la main d'oeuvre.


Pour plus d'informations :
Jean Louis Pouninguinza, Ministère du Plan, (236) 75 50 64 84, jlpouninguinza@yahoo.fr Find more information on http://www.hdptcar.net/blog/

 

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 19:43



Source:
Première Urgence (PU)


Date: 16 Apr 2009


Première Urgence vient d'achever la réhabilitation de 32 km de routes, 10 ponts et 3 passages busés entre Paoua et N'Gaoundaye, au nord du pays, avec le soutien financier du Fond Commun Humanitaire.

800 bénéficiaires ont travaillé 4 mois durant afin de mener à bien ce projet, sur un axe situé à la fois en zone rebelle et gouvernementale. Les objectifs du projet ont été atteints et Grégoire, l'expatrié responsable du projet, a pu mesurer l'impact positif de la réhabilitation sur les populations locales bénéficiaires.


La réhabilitation de cet axe qui relie le Cameroun à la Centrafrique est important pour permettre le développement économique de la zone. C'est toute l'économie locale qui se retrouvait perturbée par le délabrement des routes et particulièrement des ponts. Seuls deux camions y circulaient chaque semaine. Depuis la fin des travaux, sept camions empruntent quotidiennement cet axe crucial pour le développement économique de la région en 4 heurs, contre 8 heures auparavant.


Les populations vivant à proximité de cet axe routier y voient une véritable amélioration de leur qualité de vie suite au désenclavement de la zone et à la reprise des relations avec les villages avoisinants. Ils affirment se sentir davantage en sécurité avec l'augmentation du trafic routier, la baisse du nombre d'accidents de la circulation et le débroussaillage des routes. Ceci limite les possibilités d'attaques par des coupeurs de route, habituellement cachés dans la brousse.


Enfin, avec un accès amélioré, c'est toute une région qui bénéficie des visites plus régulières des partenaires de santé. Première Urgence, seule ONG à travailler actuellement à N'Gaoundaye, va également pouvoir accroître son aide dans cette zone, dorénavant moins isolée. Première Urgence viendra ainsi en aide aux femmes en favorisant leur insertion professionnelle, tout en continuant son programme de relance agricole actuellement mis en œuvre.


La pérennité du projet initié par Première Urgence repose désormais dans les mains des comités de maintenance, que Grégoire a formé jusqu'à la veille de son départ. Ces comités locaux, outillés pour relever ce défi, devront faire face à la prochaine saison des pluies.

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