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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 02:59






 

Source: Première Urgence (PU) 07 Juil 2009


Bédéré, situé à quelques kilomètres à l'est de Paoua dans la préfecture du l'Ouham Pendé en République Centrafricaine, est un petit village paisible de 873 habitants. Paisible, il ne l'a pas toujours été. En effet, il sort tout doucement du cauchemar. En 2003, le village n'a pas été épargné par les violents conflits, incendies et pillages survenus dans l'Ouham Pendé. La peur de revivre cet enfer a amené les villageois à se cacher pendant plusieurs années dans la brousse.
 
En 2007, les habitants de Bédéré sont sortis des campements, et ont reconstruit leur village, au bord de la route, sous l'impulsion de Timothée Milatou, le chef de village. La filière cotonnière ayant été entièrement démantelée pendant les événements, les habitants de Bédéré ont dû se lancer dans de nouvelles activités. Ils vivent essentiellement de l'agriculture, tandis que d'autres ont commencé des élevages de petits bétails.

Le premier semestre 2009 a connu une détérioration notable de la situation humanitaire en République Centrafricaine (RCA). Les affrontements entre groupes rebelles, forces armées de la RCA (FACA) et groupe d'auto-défense en limitent l'accès humanitaire.
 
Depuis lors, cinq groupements agricoles ont été mis en place avec le soutien d'ONG internationales. Première Urgence était l'une d'entre elles et reste désormais la seule ONG présente dans le village. Au début de son intervention en 2007, Première Urgence a distribué des vivres dans le village, afin de venir en aide à la population ayant perdu tout moyen de subsistance. De nombreux villageois ont également travaillé à la réhabilitation de rizières, afin de préparer la saison agricole : « Ce travail a permis à beaucoup d'entre nous d'avoir un peu d'argent », précise Timothée, qui nous a accordé un entretien.


Actuellement, Première Urgence soutient un groupement dans le village, en fournissant des semences de riz, mil et maïs, et en donnant des outils aux bénéficiaires. 22 personnes en sont membres, dont la moitié de femmes. Finia Suzanne, une d'entre elles témoigne : « On a reçu des outils l'année dernière, et on va encore en recevoir cette année. Le matériel est de bonne qualité, c'est un vrai avantage. » Cette activité bénéficie directement à tous les membres des familles du groupement, soit plus de 130 habitants, et plus largement, à l'ensemble du village, notamment à travers la dynamique économique créée et l'accès pour tous aux formations.
 
« L'année dernière, on a pu récolter du riz. Malheureusement, il n'y a pas eu une bonne saison agricole, il n'a pas assez plu. On a dû tout consommer. » Les bénéficiaires, qui reçoivent fréquemment des formations et conseils de la part des agronomes de Première Urgence, sont cependant restés confiants. Le groupement a même de nouveaux membres cette année. « C'est un travail d'équipe. Avec le soutien de Première Urgence, on a mis en place un règlement intérieur et des statuts, et ça nous amène à mieux travailler. »


Timothée, fortement investi dans le relèvement de son village, insiste sur le rôle essentiel de Première Urgence pour le développement agricole de sa localité. « Première Urgence est notre seul partenaire de développement. Notre situation va pouvoir changer au fil des années pour le bien-être de ma population. Nous remercions Première Urgence de prendre en compte nos besoins et de continuer à nous soutenir. »


Le groupement de Bédéré, tout comme les autres groupements de l'Ouham Pende soutenus par Première Urgence, reçoivent de nouveau, depuis le 15 mai, des semences et des outils, afin de se tenir prêt pour la nouvelle saison agricole.

 

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 15:00




 

Source: United Nations Children's Fund (UNICEF)


BANGUI, le 3 juillet 2009 – L'UNICEF a confirmé aujourd'hui la démobilisation de182 enfants libérés par le groupe rebelle APRD depuis avril 2009 dans la province d'Ouham Pendé, dans le nord de la République Centrafricaine (RCA).

Parmi les 166 garçons et 16 filles âgés de 10 à 17 ans, beaucoup ont servi l'Armée populaire pour la restauration de la république et la démocratie (APRD) depuis sa formation en 2006. Ils ont pratiquement tous retrouvé leurs familles après avoir reçu une assistance pour la transition vers le retour à la vie civile.

« Nous sommes très heureux que les chefs de l'APRD respectent leur engagement de libérer les enfants inscrits dans leurs rangs », a déclaré Mahimbo Mdoe, Représentant de l'UNICEF à Bangui, qui travaille en étroite collaboration avec le gouvernement de la RCA afin de planifier et de coordonner la libération des enfants.

Le gouvernement a discuté la première fois de la libération des enfants soldats avec l'APRD suite à leur signature de l'accord de paix de Libreville en 2008 et à la visite, en RCA, la même année, de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits, Mme Radhika Coomaraswamy.

Les activités récentes de démobilisation font suite à la libération d'un groupe d'enfants entamée en juin 2007, lorsque l'UNICEF et le gouvernement ont signé un accord de réinsertion des enfants soldats avec l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), un groupe rebelle présent dans le nord-est de la RCA.

L'UNICEF a contribué à la construction de deux centres de transit à Paoua et Bocaranga, qui sont gérés respectivement par le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) et le Comité international de secours (IRC). Dans un premier temps, chaque enfant reçoit un « kit de démobilisation » contenant des vêtements civils, un sac de couchage, des couvertures et des produits pour l'hygiène personnelle. Ils subissent un contrôle médical, reçoivent des conseils, entendent des exposés sur le VIH et le SIDA, les droits humains et les droits des enfants et ils suivent des cours de base d'alphabétisation et de calcul.

Une fois les jeunes rentrés dans leurs communautés, l'UNICEF offre des cours de rattrapage aux enfants qui sont encore en âge scolaire afin de faciliter leur réinsertion dans le système scolaire officiel. Les autres peuvent suivre une série de programmes de formation, dont l'élevage, l'agriculture, la couture et la menuiserie.

L'UNICEF travaille avec des agences des Nations-Unies, notamment le Programme alimentaire mondial, et des ONGs, dont le Conseil danois pour les réfugiés, le Comité international de secours, l'International Medical Corps, le Comité d'aide médicale, et d'autres partenaires, pour mettre en œuvre le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR) des enfants.

Le programme de DDR pour les enfants soldats en RCA est financé par le Fonds de consolidation de la paix du PNUD, le gouvernement espagnol, les comités nationaux britannique et français pour l'UNICEF, l'Agence canadienne de développement international, le gouvernement des Pays-Bas, ainsi que d'autres bailleurs de fonds.

Tout en se félicitant de ces avancées positives, l'UNICEF reste préoccupé par le renouvellement des combats et l'émergence de nouveaux groupes armés le long des frontières de la RCA avec le Tchad et le Soudan, ainsi que de milices locales d'autodéfense dans tout le pays. La recrudescence de la violence augmente le risque de violations des droits humains et de recrutement, ou re-recrutement, d'enfants soldats.

« La réinsertion est un processus long et souvent difficile dans toutes les circonstances » a déclaré M. Mdoe, « et le climat actuel d'insécurité ne facilite pas les choses ». Il explique que les enfants retournent dans des communautés pauvres, avec un accès limité aux services de base et peu de possibilités pour l'avenir. « Nous devons maintenir notre assistance à ces communautés si nous voulons que le programme de démobilisation soit couronné de succès ».

L'UNICEF RCA a besoin d'un appui d'au moins US dollars 1 million supplémentaires pour soutenir les efforts engagés de démobilisation des enfants et leur réinsertion dans leurs communautés respectives.

L'UNICEF est reconnaissant au gouvernement pour son soutien continu. « Nous sommes décidés à poursuivre nos efforts conjoints de démobilisation » a déclaré M. Mdoe en ajoutant qu'UNICEF lance un appel à tous les groupes et forces armés afin de libérer immédiatement les enfants encore enrôlés et de cesser d'en recruter.

L'UNICEF appelle notamment le gouvernement à signer un plan d'action avec l'APRD en vue d'arrêter le recrutement d'enfant soldats et de libérer les enfants qu'ils comptent dans leurs rangs.

Au sujet de l'UNICEF

L'UNICEF est présent dans environ 150 pays et territoires afin d'aider les enfants à survivre et à grandir, depuis la petite enfance, en passant par l'adolescence. L'UNICEF est le principal pourvoyeur au monde de vaccins pour les pays en développement ; il soutient des programmes de santé et nutrition pour les enfants, d'eau potable et assainissement, d'éducation de base de qualité pour toutes les filles et tous les garçons ainsi que de protection des enfants contre la violence, l'exploitation et le SIDA. L'UNICEF est entièrement financé par les contributions volontaires de personnes, d'entreprises, de fondations et de gouvernements.

Pour plus d'informations, veuillez contacter

Brigitte Stark-Merklein, UNICEF Central African Republic: Tel. +236 75 58 96 01; Email: bstarkmerklein@unicef.org

Gaelle Bausson, UNICEF Regional Office for West and Central Africa, Tel: +221 869 7642; Email: gbausson@unicef.org

 

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 14:06




BANGUI (AFP) lundi 06 juillet 2009 - 12h41 — Des inondations consécutives à des pluies torrentielles depuis mi-juin à Bangui ont provoqué la mort d'une femme âgée et laissé sans abri 3.400 personnes, a annoncé lundi à l'AFP la Croix-Rouge centrafricaine, en soulignant que le bilan pourrait s'alourdir.

"Une personne du troisième âge est morte dans l'effondrement de sa maison et on dénombre plusieurs cas de traumatisme parce que les murs sont tombés sur des enfants et des adultes dans leur sommeil" depuis le 16 juin, date des premières pluies dévastatrices, a déclaré Lucien Dalmeida, président du comité local de la Croix-Rouge.

Jusqu'à vendredi, cette organisation avait enregistré 3.400 sans-abri, qui ont été hébergés dans deux écoles, un centre de santé, une paroisse et dans les locaux d'une ONG, où les sinistrés reçoivent l'assistance des autorités, de Médecins Sans Frontières (MSF) et de la Croix-Rouge.

"Toutefois, c'est un bilan qui pourrait encore s'alourdir parce que la plupart des maisons, bâties sans fondation, continuent de s'effondrer" particulièrement dans le 2e arrondissement de la capitale s'étendant dans des zones marécageuses, a précisé M. Dalmeida.

Selon les autorités, les quartiers les plus affectés sont confrontés à des problèmes liés à une urbanisation rapide et anarchique. Ils manquent notamment de système d'évacuation des eaux ou leurs collecteurs d'eaux sont régulièrement obstrués par des ordures ménagères.

Les inondations sont devenues récurrentes ces dernières années à Bangui, avec de fortes précipitations lors de la saison des pluies qui dure normalement de juin à novembre.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

 

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 20:30




 

Source: Première Urgence (PU)

Date: 18 Jun 2009


« L'accès à l'eau potable est très restreint dans les localités d'accueil des réfugiés et cela génère parfois une concurrence voire des conflits entre populations autochtones et réfugiées. Les populations en viennent à puiser l'eau des marigots (mares) ce qui accentue les risques de maladies hydriques. » explique François Zamparini, Chef de Mission de Première Urgence au Cameroun.

Depuis 2005, plusieurs dizaines de milliers de centrafricains, majoritairement Mbororos – ethnie pastorale semi-nomade – ont fui la région Nord-Ouest de la République Centrafricaine (RCA), pour trouver refuge au Cameroun (voir notre point de contexte). En décembre 2008, le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (UNHCR) recensait près de 63.000 réfugiés centrafricains dans les provinces camerounaises de l'Est et de l'Adamaoua (voir la carte).

Le programme eau et assainissement, lancé par Première Urgence le 20 avril 2008 a permis, depuis plus d'un an :

- la réhabilitation intégrale de 7 centres de santé, (étanchéité/salubrité toitures & faux plafonds, dallage, menuiseries, murs & enduits et peintures) ;

- la réparation de 158 puits et forages équipés de pompes ;

- la construction de 8 puits.

Ce sont, au total, plus de 60.000 bénéficiaires hôtes et réfugiés qui ont désormais accès à une eau potable. Un nouveau projet, débuté en avril 2009, doit permettre la réalisation de 15 forages, 7 puits et la réparation de 35 pompes et ainsi améliorer l'accès à l'eau potable de ces populations vulnérables.

En parallèle aux constructions et réhabilitations de puits, des formations à l'entretien des puits et des sessions de sensibilisation à l'hygiène sont réalisées.

Ces interventions des équipes de Première Urgence sont vitales pour les populations, comme le précise François Zamparini : « Dans les provinces camerounaises de l'Est et de l'Adamaoua, les eaux de surfaces et de puits non protégés sont les principales sources d'eau utilisées par les populations. D'après une étude menée par MSF en août 2007 dans l'Adamaoua, les diarrhées, qui peuvent avoir pour cause une consommation d'eau contaminée, étaient la 2nde cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans. C'est essentiel de poursuivre ce travail auprès des populations, réfugiées et hôtes afin d'améliorer leurs conditions sanitaires. »

 

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 13:38




APA Bangui (Centrafrique) 2009-06-19 08:58:06 - Les inondations provoquées par la pluie diluvienne qui s’est abattue mercredi dernier à Bangui a fait 2.772 sans abri dans le 2ème arrondissement de la capitale centrafricaine, a appris APA.

275 maisons se sont écroulées sous la violence des eaux, a indiqué le Directeur de cabinet du ministère des Affaires sociales, de la solidarité nationale et de la famille, Antoine Mbaga.

«La situation est grave dans la mesure où l’inondation a provoqué le débordement des latrines dont les écoulements se sont confondue avec les eaux de pluies et autres», a expliqué M. Mbaga, ajoutant qu’il se pose un problème d’hygiène de santé dans la capitale.

Selon lui, les familles sinistrées ont été relogées dans des salles de classe, dans de mauvaises conditions d’hygiène.

«Heureusement, Médecin sans frontières (MSF) est venu pour les premiers soins», a-t-il déclaré, ajoutant que «nous allons nous concerter pour pouvoir, chacun dans son domaine, voir ce qui peut être fait, afin que très rapidement une assistance soit apportée à ces familles en détresse».

«Le gouvernement va tout mettre en œuvre pour tenter de trouver une solution durable», a-t-il conclu.

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 02:46


Source:
International Committee of the Red Cross (ICRC)


Genève / Bangui,
10 Jun 2009 (CICR) – Moctar Chaib, un collaborateur centrafricain du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a été tué dans la ville de Birao, dans le nord-est du pays.

« Nous sommes profondément attristés par la mort de notre ami et collègue Moctar, et nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses amis », a déclaré Simon Ashmore, chef de la délégation du CICR à Bangui. « Ce dernier événement tragique montre à quel point cette zone est dangereuse pour tous. » Les circonstances de la mort de Moctar ne sont pas encore connues.


L'accroissement des tensions dans la région ces dernières semaines et une attaque lancée contre Birao le 6 juin par un groupe d'hommes armés ont compliqué la tâche du CICR et d'autres organisations humanitaires consistant à venir en aide aux personnes touchées par les récents affrontements. Alors que cette attaque aurait fait peu de victimes civiles, le CICR craint que la recrudescence de la violence frappe lourdement la population locale.


Le CICR est présent depuis 2007 à Birao, où il porte assistance aux personnes touchées par le conflit et les aide à recouvrer leur autosuffisance.


Informations complémentaires :


Georgios Georgantas, CICR Bangui, tél. : +236 216 111 74 ou +236 720 769 61
Marçal Izard, CICR Genève, tél. : +41 22 730 24 58 ou +41 79 217 32 24

 

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 18:53




Source:
United Nations Radio 09 Juin 2009


La sécurité continue de se détériorer en République centrafricaine et pousse des dizaines de milliers de personnes à trouver refuge au Sud-est du Tchad. Réfugiés au Tchad.


Alors le CERF, le Fond d'intervention d'urgence de l'ONU, a alloué 2 millions de dollars aux différentes agences humanitaires, qui viendront en aide à une vingtaine de milliers de refugiés.


Selon l'OCHA, le Bureau de la coordination humanitaire des Nations Unies, la situation de sécurité en RCA s'est détériorée dramatiquement depuis la fin 2008 et l'arrivée des réfugiés au Sud-est du Tchad devient un phénomène de plus en plus commun et il va falloir venir en aide à ces personnes.


(Extrait sonore : Elisabeth Byrs, porte-parole de l'OCHA)

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 18:40



Source:
United Nations Children's Fund (UNICEF)


GORE, Tchad, 3 juin 2009 - Après la mort de son mari, en 2007, Hadidia Aliou s'est enfuie de son village natal du nord de la République centrafricaine (RCA), emmenant avec elle ses enfants. La famille habite aujourd'hui le camp de Dosseye, un des trois camps de réfugiés situé à environ 30 kilomètres de la frontière qui sépare le Tchad et la RCA.
 

Depuis 2002, plus de 50 000 réfugiés du nord de la RCA ont cherché et trouvé asile au Tchad. Les afflux se sont produits en 2002, 2003 et 2005. Plus récemment, le conflit a provoqué l'afflux de plus de 19 000 personnes à Daha et Massambagne, au Tchad.

Un réfugié sur cinq a moins de 18 ans et un sur dix à moins de quatre ans.

Distribution de vaccins

A Gore (Tchad), le paludisme, des infections respiratoires aiguës et la diarrhée sont les principales maladies touchant les enfants du secteur et les enfants réfugiés. Les parasites sont également un problème très commun et les infections parasitaires rendent les enfants plus sensibles aux autres maladies.

L'UNICEF distribue des vaccins contre les maladies infantiles les plus dangereuses, dont la polio, la rougeole, la tuberculose et la coqueluche. Des médicaments sont également distribués pour la prévention du paludisme et l'administration de vermifuges.


« Mon foyer me manque mais je suis reconnaissante pour tous les services auxquels j'ai ici accès, »
affirme Hadidia Aliou. « Le mois dernier, ma plus jeune filles est tombée malade du paludisme. Si j'avais été dans mon village, je l'aurais à coup sûr perdue. Le médecin du dispensaire du camp l'a sauvée. »

Stocks en diminution

La dernière campagne de vaccination contre la polio, organisée avec l'appui de l'UNICEF, s'est déroulée en avril 2009 et a couvert près de 100 pour cent des enfants réfugiés et du secteur. Mais la région est actuellement confrontée à une pénurie de vaccins.

Le paludisme représente également une grave menace pour la région, particulièrement durant la saison des pluies. Pour réagir, l'UNICEF est en train de distribuer des médicaments contre le paludisme et des moustiquaires pour les enfants et les femmes enceintes.

Cependant, les stocks disponibles sont actuellement insuffisants pour assurer la prévention et le traitement du paludisme dans l'ensemble de la population.

Poursuite des études

Environ 1000 jeunes enfants participent à des activités - telles qu'apprendre à lire et à écrire - dans les 12 espaces amis des enfants construits par l'UNICEF dans les camps et les villages environnants du secteur.

Parallèlement, à Gore et dans ses alentours, plus de 15 000 enfants sont actuellement inscrits dans les quelque 25 écoles qu'épaule l'UNICEF. Ce chiffre inclut plus de 6000 élèves réfugiés.

Outre le financement de l'installation des classes et de leur équipement - ainsi que la construction de sanitaires - l'UNICEF apporte son appui à la formation des enseignants. Du matériel pédagogique est également fourni pour les besoins des élèves et des enseignants durant toute l'année scolaire.

« Avant notre fuite, mes cinq enfants allaient à l'école, » dit Hadidia Aliou. « Je suis heureuse qu'ils puissent continuer leurs études ici au Tchad. »


Au sud du Tchad, l'UNICEF et ses partenaires sont progressivement passés d'une approche axée sur une situation de crise à l'encouragement de la viabilité et de l'intégration. Si un retour chez soi n'est pas possible, le but est d'aider les milliers de réfugiés de RCA à devenir partie intégrante de la communauté locale et à trouver un nouveau foyer au Tchad.

 

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 23:12


 



BBC Afrique 01 Juin, 2009 - 17:07 GMT


Les organisations caritatives internationales éprouvent de plus en plus de difficultés à porter secours à plus de vingt- mille personnes qui ont fui la République Centrafricaine pour se réfugier de l'autre côté de la frontière, au Tchad.


Au début de l'année, ces réfugiés cherchaient ainsi à échapper aux violences dans le Nord du pays, dans la région de N'Délé, qui a été le théâtre de violents affrontements entre l'armée centrafricaine et la rébellion.
 

La localité de Daha, dans le sud du Tchad, a dû accueillir onze-mille personnes.
Les réfugiés tchadiens habitent dans des abris de fortune construits à la hâte avec de la paille et des bâches en plastique.

L'UNICEF, le Fonds des Nations unies pour l'enfance explique que les conditions sont particulièrement difficiles.


Les problèmes de santé sont nombreux, les plus graves étant le paludisme, la diarrhée, et les infections respiratoires; la situation est d'autant plus préoccupante que les réfugiés n'ont pas accès à du personnel médical qualifié.

Il est pratiquement impossible d'acheminer des aides jusqu'au camp de Daha, une localité située dans l'une des régions les plus reculées du Tchad.
 

Depuis le début de la saison des pluies, les routes sont devenues impraticables et la seule piste d'atterrissage se trouve à plus de cent-vingt kilomètres de là.

Des puits ont été creusés pour approvisionner les réfugiés en eau potable, néanmoins, la situation reste particulièrement précaire pour les habitants du camp.
 

Le centre de soins manque de moyens; il est par exemple difficile de nourrir les nouveaux-nés, plusieurs d'entre eux sont déjà morts.

Les accouchements sont très risqués, car le camp ne dispose d'aucune sage-femme.

Le Tchad n'est pas un pays riche et il n'a pas les moyens matériels et financiers pour accueillir ces milliers de réfugiés.
 

Plus au nord, plus de deux cent mille personnes ont fui les combats dans le Darfour et ont quitté le Soudan pour se réfugier au Tchad.

Khartoum et N'Djaména s'accusent mutuellement d'appuyer les rebelles de son voisin et en attendant, c'est la population civile qui en fait les frais et qui est prise entre deux feux.

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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 17:58

Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR)

Date: 25 May 2009



Points saillants


- Libération de la voie d'approvisionnement du pays

- Présentation du cadre stratégique de la

consolidation de la paix

- 2.000 patients traités par les médecins turcs

 

Contexte et sécurité


Accès libre sur la Route Nationale N°1




Une délégation conjointe Gouvernement et Système des Nations Unies a effectué une mission à Bouar du 24 au 26 mai auprès des ex-rebelles mécontents qui ont bloqué les axes routiers.
 

Ces ex-rebelles regroupés à Bouar, au Nord-ouest du pays, venant en grande partie du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, avaient érigé des barrières entendant attirer l'attention des autorités sur leurs situations sociales précaires plusieurs mois après leur volonté de tourner le dos à la rébellion et d'accepter le Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR).


Durant plusieurs jours, plus d'une centaine de camions ravitaillant la ville de Bangui, en partance ou en provenance du Cameroun (principal via d'approvisionnement du pays) étaient immobilisés au niveau de la ville de Bouar.
C'est la seconde action menée par ces soldats démobilisés qui, quelques mois plutôt avaient menacé de marcher sur Bangui.


La délégation était conduite par M. Cyriaque Gonda, Ministre d'Etat en charge du suivi des recommandations du Dialogue Politique Inclusif (DPI) et de la Réconciliation Nationale et de M. Steven Ursino, Représentant Résident a.i. du PNUD en Centrafrique, Président du Comité de pilotage du DDR.

Les activités des humanitaires sur cet axe ont été perturbées pendant cette période de crise.


Affrontement entre le FDPC et l'Armée nationale
 



Abdoulaye Miskine alias Martin Koumta Madji
chef du FDPC

Suite aux barricades érigées par les hommes du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) empêchant le passage des Forces Armées Centrafricaine (FACA) pour ravitailler leurs frères d'armes se trouvant à Moyenne Sido, au Nord du pays, des affrontements ont eu lieu le vendredi 22 mai dans la localité de Kété Sido sur l'axe Kabo-Moyenne Sido. 
Le bilan provisoire fait état d'un mort et de plusieurs blessés coté FACA qui auraient fait usage d'armes lourdes.


Actualités



Appui au processus d'autopromotion


Sur demande des Associations des Parents d'Elèves (APE) de la préfecture de la Kémo au centre du pays, le 27 Avril et ce pour trois mois a débuté la formation des APE sur la bonne gouvernance, la comptabilité-gestion et l'auto prise en charge organisée par la Jeunesse En Mission Centrafrique (JEM).

Avec l'aide de ses partenaires tel le Fonds Canadien d'Initiatives Locales (FCIL), cette formation regroupe les présidents des APE, les Secrétaires Généraux, les Trésoriers et Commissaires aux comptes, les directeurs des écoles ainsi que les conseillers des communes soit plus de 512 personnes à raison de 64 personnes par commune.


A l'issue de cette formation, les participants seront outillés et capables de bien jouer leurs rôles au sein de l'association, d'éviter les conflits de compétence et surtout de contribuer positivement au bien être de l'école et de l'éducation dans leurs zones respectives.
 

L'objectif de cette formation étant « l'analyse et la planification d'actions d'autofinancement des écoles », l'accent sera mis sur le rôle possible des APE pour le bon fonctionnement des écoles et leurs contributions dans les travaux de réhabilitation/construction des écoles. Cette formation est appuyée avec une documentation et une auto évaluation sera faite dans trois mois après la fin de la formation pour juger de l'impact de l'appui de ces APE.
 

Branche nationale de Jeunesse En Mission Internationale, JEM a vu le jour en Centrafrique en 2008 et compte plusieurs réalisations parmi lesquelles la formation des groupements et associations sur « l'élaboration du plan de développement local » et sur « les principes de la bonne gouvernance démocratique et la prévention des conflits au sein du groupe » à Bangui et « l'expérimentation de la formation agricole » à Bimbo. JEM a en perspective la construction d'une maternité dans la commune de Bimbo.


Pour plus d'informations

: Kopéla Noel, JEM, (236) 75 54 10 52, jemcentraf@yahoo.fr


CCP : Présentation du cadre stratégique


Une délégation de la Commission de Consolidation de la Paix (CCP) venue du siège des Nations Unies à New York est arrivée ce mercredi 20 mai à Bangui.


Cette délégation dirigée par l'Ambassadeur Jan Grauls, Représentant permanent du Royaume de Belgique aux Nations Unies, Président de la configuration spécifique à la République Centrafricaine de la Commission de Consolidation de la Paix a pour objet la présentation à l'opinion publique centrafricaine du cadre stratégique pour la consolidation de la paix adopté à New York le 6 mai dernier. Ce document servira de catalyseur aux efforts de consolidation de la paix et de développement dans les mois et années à venir.


Après une visite de travail avec le Ministre d'Etat au Plan, M. Sylvain Maliko, cette délégation a rencontré le Comité de pilotage du DDR, le Premier Ministre, le Président de l'Assemblée Nationale et le Président de la République.


En commun accord avec le gouvernement, les priorités fixées étaient la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), le DDR, la bonne gouvernance, l'Etat de droit et les pôles de développement. Le bilan de la mise en oeuvre de ces engagements sera fait tous les six mois.

Pour l'Ambassadeur Grauls, le cadre stratégique est non seulement une feuille de route pour les priorités en matière de paix et de développement mais aussi le témoignage de la volonté du Gouvernement centrafricain de mettre fin, pour de bon, à une longue période de violence et d'isolement.


Pour plus d'informations

Santé
 

Mission sanitaire turque : 2000 consultations gratuites
 
Du 14 au 22 mai, plus de 2000 patients issus de la population de Bangui et de ses environs et de la population pygmée du village Siriri dans le Sud du pays ont été traités par les médecins spécialistes turcs.

Dans le cadre de la coopération Centrafricano-Turque à travers le consulat général de Turquie, la venue des médecins turcs en Centrafrique a pour but de donner gratuitement des soins à la population centrafricaine surtout dans les domaines de spécialité.


Cette mission sanitaire composée de 15 médecins, 2 infirmières et un assistant médical a apporté des soins dans les domaines de l'ORL, stomatologie, pédiatrie, gynécologie, chirurgie générale, ophtalmologie, urologie et médecine interne. Ces soins ont été accompagnés de médicaments remis gratuitement selon les cas pour les traitements.

Comme au Niger et en accord avec le gouvernement centrafricain, l'Agence Turque de Développement International envisage axer en priorité les actions sur les populations rurales lors de la prochaine mission de ces médecins.


Pour plus d'informations

: Ichame Kamach, Consulat Général de Turquie, (236) 21 61 18 05, groupekamach2@yahoo.fr


Pour toutes informations, veuillez contacter:
UN OCHA RCA | Boris Ngouagouni, ngouagouni@un.org|+236 70.18.80.61


Find more information on http://www.hdptcar.net/blog/

 

: Mme Touré Aissatou, BONUCA, (236) 75 50 85 95, tourea@un.org
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