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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 16:34

 

 

 

HCR-Bambari.JPG

entrepôt du HCR pillé de Bambari

 

 

L'entrepôt du HCR à Bambari en République centrafricaine a été pillé par des hommes armés également impliqués dans des actes d'intimidation sur les villageois. L'entrepôt contenait des biens de secours pour les réfugiés et les déplacés internes.

 

GENÈVE, 12 février (HCR) – Une équipe conjointe, composée d'employés du HCR et de Mercy Corps, s'est rendue pour une mission d'évaluation à Bambari en République centrafricaine, à environ 400 kilomètres au nord-est de Bangui, la capitale.


L'équipe a découvert de nombreux déplacements de population à l'approche de Bambari. Les villages situés le long d'une bande de 100 kilomètres de long entre Grimari et Bambari étaient complètement déserts, la plupart de leurs habitants s'étant enfuis pour aller se cacher dans la brousse.


Dans un point de presse auprès des journalistes à Genève mardi, Adrian Edwards, porte-parole du HCR, a indiqué que cette mission était la première dans la région depuis la prise des principales villes dans le nord et le centre du pays, à la mi-décembre 2012, par la coalition rebelle seleka.


Lors d'entretiens avec des employés du HCR, des villageois ont fait état d'attaques menées par des groupes armés qui cherchent de l'essence, de l'argent et de la nourriture. Les raids de ces groupes armés sont parfois accompagnés par la violence à l'encontre des hommes et des femmes, y compris des passages à tabac avec des câbles électriques. Un chef de village a rapporté avoir été flagellé le 3 février par des rebelles qui essayaient de lui faire avouer où les villageois avaient caché leurs possessions.


« Situé à 10 kilomètres de la ville de Bambari, le camp de Pladama Ouaka, où vivent quelque 2 000 réfugiés soudanais, n'a pas été épargné », a indiqué Adrian Edwards. Les installations communautaires, le centre de distribution et l'entrepôt d'une ONG partenaires ont tous été pillés. Des lampes solaires, qui étaient utilisées pour éclairer le camp, ont également été emportées.


A Bambari, les bureaux des Nations Unies, y compris ceux du HCR et d'ONG internationales, continuent à être pillés et saccagés. Il y a eu également un pillage généralisé, y compris l'entrepôt du HCR. Tous les biens de secours ont été volés, et notamment des bâches goudronnées, des couvertures, du savon, des moustiquaires, des matelas, des jerrycans, des seaux, des vêtements, des lampes et des panneaux solaires pour 3 000 réfugiés et déplacés vivant dans cette zone.


Une situation similaire est signalée à Kada Bandoro. Selon le HCR, la perte de son matériel de secours combinée avec les dommages dans ses bureaux de Kaga Bandoro et Bambari s'élève à 316 000 dollars.


« L'accès pour l'aide humanitaire en République centrafricaine demeure très limité du fait du manque de garanties pour la sécurité, à la fois pour les travailleurs humanitaires et pour les personnes dans le besoin », a indiqué Adrian Edwards. « Dans ce contexte, il reste difficile de livrer une assistance aux réfugiés et aux déplacés, et de mener des activités pour les protéger. »


Le HCR appelle le gouvernement et les rebelles seleka à faciliter un meilleur accès pour le personnel humanitaire au bénéfice des populations dans le besoin, a ajouté Adrian Edwards


Avant la crise ayant actuellement cours, on comptait quelque 51 000 déplacés en République centrafricaine. Il y a davantage de déplacés depuis le début de la crise et, malgré des contraintes de sécurité et d'accès, des évaluations sont menées pour recenser les déplacés. Le pays accueille également 17 000 réfugiés, pour la plupart congolais. (www.unhcr.fr)

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 17:18

 

 

 

localisation-de-la-ville-de-mobaye

 


Le Potentiel  11 FÉVRIER 2013


Plus de trois mille habitants de Mobaye-Banga, en République Centrafricaine, se sont réfugiés, depuis le vendredi 8 février, dans le territoire congolais de Mobayi Mbongo (Province de l'Equateur). Et pour cause. Ils disent avoir fui l'occupation de leur ville par les rebelles centrafricains de la coalition de la Séléka. Sur place à Mobayi-Mbongo, rapporte radiookapi.net.

 

Selon la source, ces réfugiés éprouvent des difficultés de survie. Préoccupé, le commissaire du district du Nord-Ubangi en appelle à l'aide du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), afin de secourir les réfugiés.


A en croire les autorités congolaises, les populations centrafricaines continuent à arriver en République démocratique du Congo, indique la source. Avant de noter que parmi ces réfugiés, le bureau du territoire de Mobayi-Mbongo dit avoir enregistré trois officiels, soit un bourgmestre, un commandant de gendarmerie et un responsable de la migration centrafricaine.


Interrogée, Célestine Mamine, responsable au service de migration à Mobaye-Banga, dit avoir fui avec ses enfants, à cause de l'insécurité qui prévaut dans cette ville, après son occupation par les rebelles. De leur côté, les autorités congolaises ont fait savoir qu'elles n'ont pas de moyens pour prendre en charge ces réfugiés, dont quelques-uns sont hébergés au bureau du secteur et d'autres à l'hôpital général de Mobayi-Mbongo.


DES RÉVÉLATIONS


Le commissaire du district du Nord-Ubangi, Willy Isekusu, indique avoir déjà saisi sa hiérarchie ainsi que le bureau du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, en vue de venir en aide à ces vulnérables. Pour rappel, des milliers de réfugiés centrafricains sont arrivés sur le sol congolais depuis le début des combats qui ont opposé l'armée centrafricaine et la coalition rebelle de la Séléka en République Centrafricaine en août 2012.


En janvier dernier, près de 300 Centrafricains s'étaient déjà réfugiés à Mobayi Mbongo. Un mois plus tôt, plus de mille autres, enregistrés à Zongo, toujours dans la province de l'Equateur, vivaient dans des conditions difficiles. Plus de mille réfugiés centrafricains, ayant fui la rébellion de la Séléka ont été enregistrés à Zongo dans l'extrême Nord de la province de l'Equateur par la Croix-Rouge locale.


Quelques-uns sont regroupés au site d'hébergement de Worobe, une localité située à 18 kilomètres de la ville de Zongo et la plupart d'entre eux vivent dans des familles d'accueil. Se confiant à la presse, une réfugiée a déclaré : « Nous avons été accueillis par nos frères en Christ. Ils nous ont logés. Mais, nous mangeons difficilement et dormons dans de mauvaises conditions ».


Pour sa part, le chef de bureau intérimaire du HCR en poste à Libenge, Bari Abasi, cité par la même source, a indiqué qu'une équipe de son agence travaille en permanence à Zongo depuis une semaine.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 23:54

 

 

 

UNICEF.JPG


Le fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a annoncé hier le renforcement de sa mission humanitaire en République centrafricaine pour répondre aux besoins d’assistance vitale du pays. Près de 17 tonnes d’articles ont été acheminés par avion et 52 tonnes devraient suivre cette semaine par voie routière (médicaments, ustensiles de cuisine, moustiquaires, etc).

 

Le Représentant de l'UNICEF en RCA, Souleymane Diabaté, a ainsi précisé dans un communiqué de presse que « les enfants vivent dans des conditions de précarité extrême dans les zones les plus touchées par la violence, dont N'délé, Bria, Bambari et Kaga Bandoro ». L’organisation note cependant avoir besoin de près de 12 millions de dollars de plus cette année pour pouvoir faire face à l’actuelle situation humanitaire du pays.

 

(Source : ONU   30 jan. 2013)

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 12:54

 

 

 

Zongo-en-RDC-vue-de-Bangui.JPG

Zongo en RDC vue de Bangui 

 


Radio Okapi (Kinshasa) 25 JANVIER 2013

 

Plus de mille réfugiés centrafricains, ayant fui la rébellion de la Seleka dans leur pays depuis le mois de décembre 2012, ont été enregistrés à Zongo dans l'extrême Nord de la province de l'Equateur par la Croix-Rouge locale.

 

Quelques-uns sont regroupés au site d'hébergement de Worobe, à 18 kilomètres de la ville de Zongo et la plupart d'entre eux vivent dans des familles d'accueil. Ils se plaignent pour leurs conditions de vie difficiles.

 

« Nous avons été accueillis par nos frères en Christ. Ils nous ont logés. Mais, nous mangeons difficilement et dormons dans de mauvaises conditions », a témoigné une réfugiée, indiquant avoir tout abandonné dans son pays.

 

Ces réfugiés ont lancé un appel au HCR et aux autorités congolaises pour obtenir de la nourriture, des habits et des abris adéquats.

 

Pour sa part, chef de bureau intérimaire du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)/Libenge, Bari Abasi, a indiqué qu'une équipe de son agence travaille en permanence à Zongo depuis une semaine.

 

Les réfugiés hébergés par les familles d'accueil ont droit à l'assistance comme les autres, a-t-il affirmé, à condition qu'ils se fassent enregistrer auprès du HCR ou de la Commission nationale des réfugiés (CNR).

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 09:52

 

 

 

Un_c-130_food_delivery_rumbek_sudan.jpg

 

 

RFI   mercredi 09 janvier 2013

 

Alors que des négociations inter-centrafricaines sont prévues à Libreville, au Gabon, sous l'égide des Etats de l'Afrique centrale, sur le terrain, la situation est préoccupante pour les populations. Des centaines de tonnes d'aide alimentaire ont été pillées dans plusieurs villes du nord de la Centrafrique « et la situation est totalement imprévisible », a indiqué, mardi 8 janvier, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, basé à Genève.

 

Elisabeth Byrs  Porte-parole du Programme alimentaire mondial

« Nous sommes prêts, avec les 1000 tonnes dans les entrepôts à Bangui, à nourrir 300 000 personnes pour une semaine »

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 16:48

 

 

logo-triangle-generation-humanitaire

 


http://www.lyoncapitale.fr  Par Déborah Berthier  04/01/2013  à 10:28 

 

ENTRETIEN - Depuis le 10 décembre, de nombreuses villes au nord et à l'est de la République Centrafricaine (RCA) ont été prises par les rebelles du Séléka, qui réclament le départ du Président François Bozizé. L'association lyonnaise Triangle Génération Humanitaire, présente dans le pays depuis 2007, a dû être rapatriée vers Bangui, la capitale, suite à l'avancée des rebelles. Le chef de mission, Rémi Orsier, de retour à Lyon, espère que la crise politique actuelle permettra d'attirer l'attention sur ce pays à "la situation humanitaire déjà alarmante".

 

Lyon Capitale : Vous êtes de retour en France depuis peu, pensez-vous d'ores et déjà à retourner à Bangui ?

 

Rémi Orsier : Initialement, je devais repartir en Centrafrique le 25 décembre dernier mais mon avion a fait demi-tour au-dessus du Sahara à cause des manifestations anti-Français à Bangui, réclamant l'intervention de la France (qui a mobilisé depuis 600 soldats). Air France a jugé qu'il n'était pas sûr de se poser dans de telles conditions. Depuis, tous les vols de la compagnie ont été annulés. Peut-être les pourparlers annoncés hier vont-ils débloquer la situation.

 

Il y a trois semaines, vous avez été rapatriés sur Bangui à l'arrivée des rebelles. La population a-t-elle fuit elle aussi ?

 

Il y a eu un mouvement préventif de fuite vers la brousse. Mais les gens reviennent progressivement dans les villages car il semblerait que les rebelles ne s'attaquent pas à la population. A Bangui (qui est située à la frontière de la République Démocratique du Congo) les mouvements de population vers la RDC sont restés mineurs. Nous n'avons pas noté de recrudescence de violence, ce qui est rassurant, mais on peut tout de même s'attendre à une augmentation du banditisme.

 

Quelles sont les conséquences directes de l'occupation des rebelles pour la population?

 

Il est difficile d'avoir des informations sur la situation en province car la majorité des lignes téléphoniques a été coupée par les rebelles. Mais le problème premier semble être la flambée des prix des denrées alimentaires. A Bangui, la nourriture arrive toujours du Cameroun, mais en province, les transporteurs du Tchad ou du Soudan ne viennent plus. La population vie sur ses réserves ce qui entraîne une forte montée des prix. La situation ne sera pas tenable plus de quelques semaines.

 

Cette crise politique peut-elle déboucher sur une crise humanitaire?

 

La crise est sécuritaire avant d'être humanitaire. Les tensions sont accrues, les barrages de militaires se sont multipliés. Et les militaires ne rassurent pas forcément la population car souvent, plus de militaires signifie plus d'exactions.

 

Mais même si la crise n'est pas humanitaire, l'indice de développement humain en Centrafrique est déjà proche des seuils d'urgence en temps normal. Il y a très peu d'infrastructures, peu d'hôpitaux, qui ont peu de moyens, l'état des routes est déplorable, ce qui ne favorise pas les échanges commerciaux. Peut-être que les évènements actuels auront tout de même une conséquence positive, celle de faire davantage parler de ce pays souvent oublié à l'international. La RCA est un pays peu financé par les bailleurs de fonds. Espérons que cette crise leur ouvrira les yeux.

 

 

 

Centrafrique : toujours plus d'enfants soldats dans les milices rebelles et gouvernementales


Le Monde.fr avec AFP | 04.01.2013 à 14h47

 

Un nombre croissant d'enfants sont recrutés par les rebelles mais aussi par les milices progouvernementales en Centrafrique, a indiqué l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance), vendredi 4 janvier à Genève. "L'Unicef appelle à la cessation immédiate du recrutement d'enfants par tous les groupes armés en République centrafricaine", a déclaré une porte-parole de l'organisation.

 

Selon l'Unicef, environ 2 500 enfants – filles et garçons – se retrouvaient déjà dans des groupes armés, y compris des groupes d'autodéfense, en Centrafrique avant même que le conflit n'éclate en décembre. Depuis lors, cette pratique, qui constitue "une grave violation des droits des enfants", a pris de l'ampleur. Mais l'organisation ne parvient pas encore à la chiffrer.


Ces jeunes, notamment ceux séparés de leurs familles, peuvent être obligés de combattre, de transporter des fournitures ou risquent d'être abusés sexuellement, déplore le représentant de l'Unicef en Centrafrique, Souleymane Diabate. "Un certain nombre de groupes rebelles et plusieurs milices pro gouvernement sont devenus plus actifs ces dernières semaines dans la capitale Bangui et à travers le pays. Des sources fiables nous ont informés que des enfants sont nouvellement recrutés dans leurs rangs", a-t-il expliqué.


PLUS D'UN MILLION DE PERSONNES CONCERNÉES 


Pour l'Unicef, plus de 300 000 enfants ont déjà été affectés par les violences, ce qui les rend plus vulnérables aux enrôlements comme soldats. En raison de l'insécurité en Centrafrique, l'Unicef a évacué 14 membres de son personnel international et local la semaine dernière et a transféré son centre opérationnel au Cameroun.


Quelque 316 000 personnes vivent dans les régions touchées par les violences, et environ 700 000 autres à Bangui risquent de se voir affectées par une escalade des combats, indique d'autre part le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).


Des informations font aussi état de la fuite de personnes qui se réfugient au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué un porte-parole de l'OCHA, Jens Lenke. Sur le terrain, la coalition rebelle Séléka a arrêté son offensive lancée le 10 décembre dans l'attente de négociations à Libreville, à une date encore incertaine.

 

 

 

Lire les derniers déroulements de la crise en Centrafrique : Centrafrique : le président Bozizé limoge son fils, ministre de la défense


La rébellion "pas au courant" de négociations imminentes


Le porte-parole de la rébellion centrafricaine, Eric Massi, a déclaré vendredi depuis Paris à l'AFP ne pas être "au courant" de négociations imminentes à Libreville, en affirmant ne pas encore avoir été contacté par la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (Ceeac). Vendredi, une source de la Ceeac a affirmé à l'AFP qu'une délégation de la Séléka était attendue dimanche à Libreville pour des négociations.

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 17:12

 

 

 

Des-Centrafricains-se-refugient-en-RD-Congo_article_main.jpg

 

 

La dégradation de la situation en Centrafrique pousse les habitants à partir. La rébellion du Séléka poursuit son avancée et n’exclut plus de prendre Bangui. 

 

A Bangui, la population prend à partie des soldats.

 

Jour de marché à Mobay-Mbongo, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RD-Congo). Depuis la Centrafrique voisine, une femme traverse la frontière pour faire quelques emplettes. Une courte escale avant de rentrer, même si les informations circulant dans son pays l’inquiètent : elles annoncent que les rebelles du Séléka se dirigent vers la capitale, Bangui, et plusieurs villages, dont le sien…


Au RD-Congo, on assiste ainsi depuis plusieurs jours à un afflux de réfugiés, surtout des femmes et des enfants. « Nous avons identifié entre 2 000 et 2 500 Centrafricains qui ont traversé d’Ombela-Mpoko pour arriver dans le district du Nord-Ubangi,  affirme Willy Isekusu, commissaire de ce district qui englobe Mobay-Mbongo. Plusieurs centaines d’entre eux venaient tout juste d’être rapatriés par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR)… »  À Zongo, plus à l’ouest, « environ 250 Congolais résidant à Bangui ont fui ici en voyant la situation qui se dégrade », commente Richard Wande, chef de poste principal de la Direction générale de migration (DGM) à Zongo.

 

« Pour l’instant, il n’y a pas vraiment d’aide »


Une mission, essentiellement onusienne, prévoit de se rendre « début janvier à Mobay-Mbongo pour une évaluation de la situation »,  explique une source de l’ONU. « Pour l’instant, il n’y a pas vraiment d’aide,  déplore Willy Isekusu. Beaucoup se sont installés sur des sites improvisés. Mais comme c’est la même population qui vit des deux côtés de la frontière, certains ont des familles d’accueil. » 

 

Le Séléka affronte une armée sous-équipée, démotivée et mal organisée, soutenue par une force d’interposition tchadienne qui pour l’heure n’use pas de ses armes. La Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) a approuvé vendredi 28 décembre l’envoi de troupes supplémentaires.


À Kinshasa, l’envoi de nouveaux soldats ne semblait pas envisagé. « Mon pays est en guerre, je m’intéresse surtout à la situation qui se passe dans mon pays »,  a par exemple souligné le ministre congolais de la défense, Alexandre Luba Ntambo, faisant allusion au Mouvement du 23 mars que l’armée combat depuis mai dans l’Est. Quant à la France, elle a averti que ses militaires s’en tiendraient à la protection des intérêts français et des Européens.


Le climat délétère n’inquiète pas que les civils. « À Mobay-Mbongo, côté centrafricain, une soixantaine de militaires des Faca (armée centrafricaine) qui a décroché du front a rejoint mercredi un autre groupe déjà cantonné là,  affirme Willy Isekusu. Si les rebelles arrivent, il n’est pas exclu que ces soldats traversent chez nous. »

   

De nouveaux renforts français

 

Face à la progression des rebelles vers Bangui, la France a annoncé dimanche 30 décembre l’envoi de 180 hommes supplémentaires et de deux hélicoptères Puma, ce qui porte ses effectifs à 580 soldats. Ce dispositif doit permettre une évacuation des Français et autres Européens si besoin, selon le ministère de la défense. À l’issue de sa rencontre avec le président de l’Union africaine, le Béninois Thomas Boni Yayi, arrivé hier à Bangui, le président centrafricain François Bozizé s’est engagé à présenter un gouvernement d’union nationale. Mais la rébellion qui a pris le contrôle samedi de la ville de Sibut, s’installant à 160 km de la capitale, ne semble guère disposée à négocier. Elle exige le départ du président Bozizé.


Habibou Bangré, à KINSHASA



Source :http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Des-Centrafricains-se-refugient-en-RD-Congo-_EG_-2012-12-31-893708
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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 19:36

 

 

 

enfants-malnutris-centros.JPG

 


Mis à jour le 31.12.12 à 15h25


L'organisation humanitaire Action contre la faim a annoncé lundi l'interruption de ses programmes de développement en Centrafrique et le développement parallèle d'actions d'urgence.


«La récente dégradation de l'état sécuritaire en République Centrafricaine a contraint les équipes d'Action contre la Faim à réduire temporairement certaines activités et programmes en cours dans le pays», lit-on dans un communiqué. Seuls les programmes de nutrition, intégrés aux 14 centres de santé de la ville de Bangui, sont maintenus. ACF se dit prête à déployer une assistance d'urgence complémentaire si nécessaire.


«Dans l'attente d'une stabilisation de la situation, ACF a provisoirement évacué une partie de son personnel international dans les pays frontaliers. Mais, forte de plus de cent employés centrafricains, la mission est à même de maintenir son programme en capitale», ajoute l'organisation.

Avec Reuters

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 13:50

 

 

 

Mme Bangura Zainab Hawa

 

 

Au cours de sa visite d’une semaine en République Centrafricaine, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies Chargée de la question des violences sexuelles en conflit, Mme Zainab Hawa Bangura, s’est respectivement rendue, le 06 décembre, dans la ville de Bria (Nord-est), et le 08 décembre, à Paoua (Nord-ouest). Dans les deux localités, les femmes victimes de violences sexuelles ont partagé avec elle, vécus et doléances. 


Chef-lieu de la Préfecture de la Haute Koto (Nord-est), la ville de Bria a été le théâtre, en septembre 2011, d’affrontements ethniques entre les Rounga et Goula, ce, par rebellions interposées. D’un côté, la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et, de l’autre, l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR). Des combats qui avaient fait des dizaines de morts et occasionné le déplacement de centaines de personnes vers la brousse.




Source :http://binuca.unmissions.org/Default.aspx?tabid=2876&ctl=Details&mid=5201&ItemID=792631&language=fr-FR 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 00:26

 

 

logo-Pam.jpg

 

LIBREVILLE, 28 nov 2012 (AFP) - Le Programme alimentaire mondial (PAM) a réclamé des financements d'urgence pour assurer le transport de nourriture vers la Centrafrique, pays pauvre aux besoins énormes, dans un communiqué publié mercredi.

"Le service aérien humanitaire des Nations unies (UNHAS), géré par le Programme alimentaire mondial (PAM) en République centrafricaine (RCA), est confronté à une pénurie critique de financement et devra réduire les services de moitié si aucune ressource n'est reçue dans les prochaines semaines", écrit le PAM.

Selon le directeur de l'aviation du PAM, Pierre Carrasse, le service a besoin de 1,8 million de dollars (1,4 million d'euros) pour poursuivre ses activités jusqu'à la fin de l'année.

"Avec toutes les situations d'urgence dans le monde, la République centrafricaine est largement méconnue (...) mais les besoins humanitaires sont énormes et le soutien au service aérien est crucial", a déclaré M. Carasse.

Plus de 40 ONG dépendent de l'UNHAS, qui dispose de deux avions pour le transport des travailleurs humanitaires à l'intérieur du pays.

Le transport aérien humanitaire est un "service essentiel en RCA", permettant aux médecins et aux ingénieurs de se rendre dans des régions reculées pour soigner les populations locales et améliorer l'accès à l'eau, d'après le PAM.

Les conflits armés, le banditisme et le mauvais état des routes, souvent impraticables pendant la saison des pluies, rendent le transport aérien indispensable pour fournir une assistance humanitaire en Centrafrique.

Depuis le début de l'année, l'UNHAS a transporté en moyenne 600 travailleurs humanitaires par mois vers 23 destinations à travers le pays et effectué 1910 heures de vol, selon le communiqué. 

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