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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 00:26

 

 

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AFP 15/04/2010 | Mise à jour : 18:37 Une cinquantaine de présidents de pays africains ont été invités par la France à participer les 31 mai et 1er juin à Nice à un sommet Afrique-France, tandis que deux ont été incités à envoyer un représentant, a-t-on appris aujourd'hui de source diplomatique française.

Les deux chefs d'Etat dont la présence est refusée par la France sont ceux du Soudan, Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l'humanité, et du Zimbabwe, Robert Mugabe, en disgrâce sur la scène internationale.
Ces deux présidents ont reçu une lettre du chef de Nicolas Sarkozy leur demandant de désigner un représentant pour le sommet de Nice, a-t-on précisé de même source.

Parmi les chefs d'Etat ayant déjà répondu, selon la même source, un seul a pour l'instant décliné: le président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, qui a invoqué une situation intérieure difficile.

Deux pays africains n'ont pas encore été invités à participer au sommet: le Niger, où une junte militaire a pris le pouvoir en février en renversant le président Mamadou Tandja, et Madagascar, en situation de crise politique grave depuis fin 2008 et l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana.

Le sommet Afrique-France se tient l'année du 50e anniversaire de l'indépendance pour 14 anciennes colonies françaises (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo).

Nicolas Sarkozy n'honorera aucune des 14 invitations qui lui ont été faites d'assister aux cérémonies de commémoration de cette indépendance, selon la même source diplomatique. La France sera représentée à celles-ci par des ministres ou hautes personnalités françaises, comme cela a déjà été le cas pour le Sénégal.

 

NDLR : Du fait de sa responsabilité dans la disparition de Charles Massi et dans bien d'autres crimes de sang dans son pays, la participation des présidents sanguinaires comme François Bozizé de Centrafrique à ce sommet pose problème, ainsi que celle d'Idriss Déby du Tchad en raison des graves présomptions qui pèsent sur lui dans la disparition de l'opposant Ibni Omar Mahamat Saleh. En quoi Bozizé et Déby sont-ils différents de El Bechir du Soudan et Mugabé du Zimbabwe ? Le mandat d'arrêt de la CPI ne doit pas être le seul critère d'appréciation de ces potentats de républiques bananières.

 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 17:04

 

 

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 PARIS 15.04.10 | 17h21 (Reuters) - Le ministre de la Défense, Hervé Morin, souhaite la radiation de l'armée du général Raymond Germanos, condamné mardi à dix mois de prison avec sursis pour avoir téléchargé plus de 3.400 images pédopornographiques entre 2004 et 2008, annonce un porte-parole.

"Le ministre estime que les faits sont extrêmement graves et indignes d'un général", a dit le porte-parole, le général Christian Baptiste.

Hervé Morin a par ailleurs saisi la grande chancellerie de la Légion d'honneur pour obtenir le retrait des décorations du général, la Légion d'honneur et l'Ordre national du mérite.

Jugé pour "détention d'images pédopornographiques", le général Germanos, âgé de 69 ans, a reconnu les faits devant le tribunal correctionnel de Paris, les imputant à la tumeur au cerveau dont il a été opéré au début des années 2000.

Conseiller à la présidence du Cameroun, Raymond Germanos fut dans le passé chef de cabinet militaire des ministres de la Défense Charles Millon et Alain Richard, directeur de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et du Service d'information et de relations publiques des armées (Sirpa).

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser

 

Hervé Morin souhaite la radiation du général Germanos

15/04/2010 Libération

Le ministre de la Défense Hervé Morin souhaite que le général d'armée Raymond Germanos, 69 ans, condamné mardi pour détention d'images pédophiles, soit radié des cadres de la 2ème section des officiers généraux. Il s'agit d'une sanction très rare, mais sans réelles conséquences sur le plan financier.

Le ministre de la défense vient de transmettre un courrier au chef d'état-major de l'armée de terre pour qu'il convoque le conseil supérieur de l'armée de terre, l'instance habilitée à proposer des sanctions au président de la République, qui décide au final. "Dans l'esprit du ministre, il est clair que la radiation est la seule sanction adéquate", a précisé le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la Défense.

Le ministre a également écrit à la Chancellerie de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du mérite, dans le même but : proposer une sanction, qui peut aller jusqu'à l'exclusion.

Le dernier officier général a avoir été l'objet de telles sanctions est le général Paul Aussaresses, à la suite de ses déclarations justifiant la torture et les exécutions sommaires durant la guerre d'Algérie.

Le ministre de la Défense tient à préciser qu'au moment des faits pour lesquels il a été condamné, le général Germanos n'était déjà plus en service actif. Après leur départ, les officiers généraux sont placés en "deuxième section". Ils perçoivent leur pension, mais peuvent être rappelés pour des tâches particulières et restent soumis à une obligation de réserve.

Le général Germanos a été condamné à dix mois de prison avec sursis. Me Laurent Epailly, que je remercie vivement, nous précise que "selon article 227-23 du Code Pénal le fait de détenir une (ou plusieurs) photos à caractère pédophile est puni de 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. Sans antécédent judiciaire et tenant la personnalité sans perversité, nous sommes dans la norme avec 10 mois avec sursis, lorsqu'il ne s'agit que de détention d'images. Le Procureur avait demandé 12 mois avec sursis et le Tribunal a appliqué assez sévèrement la règle habituelle et non écrite en matière correctionnelle : on multiplie la peine proposée par deux et on la divise par trois", ce qui aurait porté la peine à 8 mois.

 

 

NDLR : C'est le minimum que le ministre puisse exiger pour sauver l'honneur de l'armée française ainsi souillé par la déviance de ce général dont il faut rappeler qu'il fut conseiller de deux chefs d'Etat de la Françafrique, François Bozizé de Centrafrique et Paul Biya du Cameroun. On se demande bien qu'est ce qu'il pouvait leur conseiller de bon ! 

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 14:09

 

 

 

La mobilisation internationale continue pour obliger les vrais faux pasteurs Bozizé et Binguimale à revoir leur copie, quant à la date des élections en Centrafrique.

Lire le communiqué de presse des "Verts" Français (Europe Ecologie)

La Rédaction C.A.P

 

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Centrafrique : La France au service du pouvoir en place

Communiqué de presse du 14 avril 2010

 

Le Président Bozizé est nettement plus pressé d’aller à l’élection que la communauté internationale. Il confirme par décret la date du 16 mai prochain. L’opposition a annoncé qu’elle ne participera pas aux élections dans ces conditions.

Le comité de pilotage pour les élections en Centrafrique, composé de représentants des Nations unies, de l’Union européenne, des Etats-Unis, recommande le report de l’élection en septembre pour garantir un scrutin libre et ouvert. Le scrutin annoncé pour le 16 mai risque de se passer dans des conditions qui n’y sont pas du tout favorables. A ce jour il n’y a toujours pas de listes électorales et plus de la moitié du territoire centrafricain est occupée par des mouvements armés. Surtout la demande de l’opposition de faire un recensement du corps électoral avant le scrutin doit être respecté. Il n’est également pas assuré que la situation dans le nord et l’est du pays se stabilise jusqu’en mai pour garantir la participation des populations au scrutin. Aujourd’hui, l’est de la Centrafrique est occupé par les rebelles ougandais de la LRA (l’Armée de Résistance du Seigneur), dirigée par son chef sanguinaire Joseph Kony, qui est poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité par la CPI (Cour Pénale Internationale).

Dans ces conditions la prise de position du secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, en soutien au Président Centrafricain, va dans la mauvaise direction. La signature d’un document cadre de partenariat et de défense, qu’il a également conclu lors de sa visite à Bangui, semble confirmer que la France retombe dans sa politique à l’ancienne et tente de consolider sa position en Centrafrique contre les recommandations données par la communauté internationale et le droit légitime des citoyens centrafricains à des élections libres et ouvertes. Les Verts demandent donc au gouvernement français de revoir sa position et de se conformer aux recommandations du comité de pilotage des élections en Centrafrique.

 

Les Verts

 

Attachée de presse des Verts : Marjorie Delmond  01 53 19 53 15

 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 22:06

 

 

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LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 13.04.10 | 22h32  •  Mis à jour le 13.04.10 | 22h32


Le général Raymond Germanos, qui s'était fait connaître du grand public pendant la première guerre du Golfe en 1990-1991, a été condamné, mardi 13 avril à Paris, à dix mois de prison avec sursis pour avoir téléchargé des milliers d'images pédopornographiques entre 2004 et 2008. Le tribunal correctionnel n'a pas suivi le parquet, qui demandait un an de prison avec sursis avec une obligation de soins psychiatriques et une "mise à l'épreuve", sorte de contrôle judiciaire, pour deux ans.

Ce général cinq étoiles – plus haut grade dans l'armée française – de 69 ans, qui fut chef du cabinet militaire des ministres Charles Millon et Alain Richard, était accusé d'avoir détenu des photos et vidéos mettant en scène des enfants âgés de 6 mois à 12 ans. "Suite à une perquisition à votre domicile, les policiers ont découvert plus de 3 000 images pédopornographiques sur le disque dur de votre ordinateur et sur une clé USB", a rappelé la présidente, Marie-Françoise Guidolin. Ces images, "parmi les plus hard que le tribunal ait eu à connaître", mettent en scène "des enfants extrêmement jeunes" subissant "des actes inqualifiables", a-t-elle dit.

Le général Germanos a reconnu les faits devant le tribunal, assurant qu'il s'agissait d'une infraction purement intellectuelle et qu'il n'avait jamais eu de rapports sexuels avec des enfants. Il a par ailleurs tenté à l'audience d'expliquer son comportement par des raisons médicales. Le téléchargement est intervenu pendant "une période extrêmement perturbée pour moi à cause de problèmes médicaux", a expliqué l'officier. La "fin 2005" correspond avec "le moment où ma tumeur s'est beaucoup développée. Jusque-là, je n'ai eu aucune déviance de ce côté".

L'affaire avait été révélée en septembre 2006 par Interpol, qui a transmis à la justice française une liste d'internautes français ayant téléchargé des photographies pédophiles sur un site autrichien.

NDLR : Ce général est un conseiller de deux présidents de la Françafrique, le Camerounais Paul Biya et le Centrafricain François Bozizé. Les oreilles de ces deux doivent bien siffler.

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 19:31

 

 

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13/04/2010  Par Thomas Hofnung Libération

La semaine dernière, la France a, une nouvelle fois, désarçonné ses interlocuteurs sur le continent africain par son double langage. En l'occurrence, en République centrafricaine, où le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, s'est rendu, à l'issue d'une courte visite au Rwanda.

A Bangui, ce proche de Nicolas Sarkozy a, certes, signé un nouvel accord de défense avec les autorités locales. Ce texte prévoit que la France contribue à appuyer la restructuration et la formation des forces armées centrafricaines, tout en favorisant l'émergence de forces africaines de maintien de la paix. C'est le quatrième du genre, après ceux signés avec le Togo, le Cameroun et le Gabon.

"C'est un texte qui sera public. Il n'y aura plus de secrets", a-t-il lancé. Des mots qui trouvaient un écho indéniable à Bangui. Par le passé, la Centrafrique a illustré jusqu'à la caricature les dérives de la Françafrique avec l'affaire des diamants de Bokassa sous VGE et les "alternances" au sommet de l'Etat organisées depuis l'Elysée...

Rappelons que les forces françaises sont toujours présentes à Bangui, mais également dans le nord, à Birao, où -en mars 2007- les paras avaient lancé une opération coup de poing contre des rebelles, la première du genre depuis Kolwezi (Zaïre), en 1978. Mais Alain Joyandet a aussi profité de sa visite à Bangui pour appuyer publiquement le président François Bozizé, qui achève dans les semaines qui viennent son quinquennat.

Malgré les appels de l'opposition, le général Bozizé, qui avait pris le pouvoir par la force en 2003, avant d'être élu deux ans plus tard, souhaite maintenir la date du scrutin présidentiel au 16 mai. Les adversaires du chef de l'Etat centrafricain assurent que la liste électorale n'est pas crédible, et demandent un délai supplémentaire afin d'organiser une élection incontestable. Cette position est soutenue par l'Union européenne, les Etats-Unis... et par la France. Du moins jusqu'à la visite du secrétaire d'Etat à la Coopération à Bangui.

Jeudi dernier, lors d'une rencontre avec l'opposition dans la capitale centrafricaine, Alain Joyandet a en effet expliqué que le scrutin devait être organisé coûte que coûte avant le 11 juin prochain, date de l'échéance du mandat de Bozizé, afin -a-t-il dit- d'éviter un "vide constitutionnel" à la tête de cet Etat fragile s'il en est. Lors de cette réunion, l'un des chefs de file de l'opposition, le socialiste Martin Ziguélé, a pourtant réaffirmé que l'opposition acceptait que Bozizé reste au pouvoir afin de donner du temps au temps... Il n'a pas été entendu par le ministre français.

Résultat des courses: les opposants ont, pour l'heure, décidé de boycotter en l'état la future élection, et le président Bozizé clame désormais qu'il est "soutenu par la France" par la voix de Alain Joyandet.

D'après un bon connaisseur du dossier, l'ambassadeur de France à Bangui, Jean-Pierre Vidon, s'arrache les cheveux.

 

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 01:03

 

 

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Ai-Rca — 9 Avril 2010 «La France ne va pas encourager le non respect des institutions du pays. «Maintenant, la question est entre les mains du président Bozize. Il s'agit de savoir comment faire pour que, tout en respectant les institutions, les élections soient organisées dans les conditions de sincérité et de transparence que la communauté internationale appelle de tout ses voeux».

Cette déclaration a été faite le 8 avril par le secrétaire d'Etat français Alain Joyandet, à l'issue de sa rencontre avec le chef d'Etat centrafricain, François Bozize, au Palais de la Renaissance à Bangui, a appris l'agence Ai.

Pour le secrétaire d'Etat Joyandet, il s'agit d'une problématique qui sera sur la table la semaine prochaine.

Il a toutefois réaffirmé que la France reste aux cotés de la RCA sur le plan technique «afin que les choses puissent se dérouler dans l'intérêt de la RCA et dans le respect des institutions».

S'agissant toujours des élections en Centrafrique, le secrétaire d'Etat français s'est dit confiant car «la situation est assez simple; la CEI est entrain de travailler sur les nouvelles dates. Des émissaires sont en provinces; ceux-ci seront de retour d'ici là. Le président Bozize, me semble-t-il a rendez-vous avec cette Commission vers le 15 avril. C'est à ce moment là, vers le 15 avril, que la commission rendra les conclusions de ses travaux et proposera une stratégie au président de la République qui prendra des décisions, suite aux propositions de la CEI».

Quant à la position de la France, «les choses sont assez simples, puisque nous avons toujours dit que nous souhaitions que ces élections soient évidemment démocratiques et transparentes et qu'elles recueillent l'assentiment le plus large possible», a dit Alain Joyandet.

Sur la question de savoir ce qui adviendra après le 11 juin, date à laquelle le mandat du Président Bozize prendra fin, le secrétaire d'Etat Alain Joyandet, suite à son entretien avec le chef de l'Etat Bozize, a fait savoir : «celui-ci a le souci de respecter les institutions du pays et donc de ne pas dépasser la date qui marque la fin de son mandat. Je pense que c'est un élément essentiel».

A l'en croire, la journée du 8 avril a été une journée positive car, après la signature des accords avec le gouvernement dans la matinée, il y a eu d'autres signatures d'accords de partenariat avec deux ONG internationales à savoir, Solidarités internationales et Première Urgence qui oeuvrent en République Centrafricaine. «Ces accords seront suivis évidemment par l'ambassade de France et l'Agence française de développement (Afd)», a-t-il tenu à préciser.

Il convient de noter que, la visite du secrétaire d'Etat Alain Joyandet à Bangui, faisait suite à la requête adressée le 2 avril au président français Nicolas Sarkozy, par la section de France du Collectif des Forces du Changement, lui demandant d'intervenir auprès de son homologue Centrafricain, pour que les élections se tiennent au mois de Janvier 2011.

Copyright © 2010 Africa Info. Kabongo

 

 Droits de reproduction et de diffusion réservés.

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 21:28

 

 

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Paris, le 7 avril 2010

 

 

Communiqué de Jean-Christophe CAMBADELIS

 

 

Secrétaire national à l’Europe et aux Relations Internationales

 

 

SIGNATURE DE PARTENARIAT EN CENTRAFRIQUE :UNE INITIATIVE CONTRE PRODUCTIVE

 

 

 

 

Le Parti socialiste s’étonne de la signature sans contrepartie d’un document cadre de partenariat lors de la visite d’Alain Joyandet. Une initiative mal venue et contre productive dans le contexte actuel.

 

La France avait l’occasion d’exercer clairement une pression sur le gouvernement centrafricain en faveur d’un recensement nécessaire à la démocratie.

 

Le collectif des Forces du Changement en Centrafrique réclame, en effet, un recensement préalable aux élections, ce qui est aussi l’exigence des experts du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de l’Union européenne, et du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10, rue de Solférino - 75333 Paris cedex 07 - Tél. : 01 45 56 77 26 ou 79 55

parti-socialiste.fr – courriel : presse@parti-socialiste.fr

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 20:33

 

 

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Alain Joyandet au marché central de Bangui

 

 

BANGUI (AFP) - jeudi 08 avril 2010 - 18h14 - Le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, a signé jeudi à Bangui un nouvel accord de défense avec la Centrafrique, le quatrième renégocié entre Paris et ses anciennes colonies africaines.

"C'est un texte qui sera public. Il n'y aura plus de secrets", a déclaré le responsable français, après la signature de ce document avec le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Antoine Gambi.

Ce nouveau "partenariat de défense", qualifié d'"historique" par M. Joyandet, prévoit que la France contribue à appuyer la restructuration et la formation des forces armées centrafricaines, tout favorisant l'émergence de forces africaines de maintien de la paix.

Lors d'un discours au Cap (Afrique du Sud) en février 2008, le président français Nicolas Sarkozy avait annoncé la révision des accords de défense signés après leur indépendance avec huit pays africains, affirmant que Paris n'avait pas vocation à rester "le gendarme de l'Afrique".

Ces anciens accords, très décriés, dont des clauses sont restées secrètes, ont souvent servi à justifier, sur le plan juridique, des interventions militaires françaises pour défendre des régimes africains "amis" en difficulté.

Trois accords rénovés, qui prévoient la "non-intervention en cas de crise intérieure" selon Paris, ont déjà été signés avec le Togo et le Cameroun en 2009, et avec le Gabon en février 2010.

Des négociations ont été engagées pour réviser les accords restant avec les Comores, la Côte d'Ivoire, Djibouti et le Sénégal.

En février, la France et le Sénégal s'étaient entendues pour fermer les bases françaises à Dakar (1.200 hommes) une des trois installations permanentes de l'armée française en Afrique, avec Libreville et Djibouti.

Paris veut maintenir un "pôle de coopération militaire à vocation régionale" mais avec seulement 300 militaires à Dakar.

M. Joyandet a aussi signé un Document-cadre de partenariat (2010-2013) axé notamment sur l'éducation, le développement des infrastructures et la réduction de la pauvreté, puis s'est entretenu avec le président centrafricain François Bozizé.

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 18:14

 

 

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7 avril 2010 par Billets d’Afrique et d’ailleurs (survie.org)

En Centrafrique, rien n’est prêt pour garantir la tenue d’un scrutin présidentiel à peu près crédible, cette question ne constituant une priorité ni pour Bozizé ni sans doute pour ses conseillers militaires français.

Les demandes pour repousser le scrutin se multiplient donc, mais Bozizé ne veut pas d’une date au-delà de la fin prévue de son mandat, pour ne pas risquer une période de flottement constitutionnel.

« Les autorités françaises ont donc fait savoir au président François Bozizé que sa légitimité ne serait pas remise en cause par ce report extraconstitutionnel et qu’il ne serait pas tenu de former un gouvernement de transition » (Jeune Afrique, 21 mars) et elles ont discrètement fait pression sur les leaders de l’opposition pour que ces derniers adoptent la même ligne politique (La Lettre du continent, 18 mars).

Et si l’Elysée annonçait tout de suite le résultat du prochain scrutin ? On gagnerait du temps…

 

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 16:05

 

 

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 PARIS, France, 6 avril 2010/African Press Organization (APO)/ — A la demande de Bernard Kouchner, Alain Joyandet, secrétaire d’État chargé de la Coopération et de la Francophonie, représentera le gouvernement français, ce mercredi 7 avril, à l’occasion de la commémoration du seizième anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda.

 

Cette visite fait suite au déplacement du chef de l’Etat, le 25 février dernier, symbolisant, au plus au niveau, le rétablissement des relations diplomatiques entre nos deux pays. Elle s’inscrit dans le cadre d’une volonté partagée de se tourner vers l’avenir, sans occulter un passé douloureux, et d’établir une relation confiante et constructive sur tous les sujets d’intérêt commun.

 

Les 8 et 9 avril, Alain Joyandet se rendra en République centrafricaine. Cette visite permettra la signature, avec le Président Bozizé, de l’accord de partenariat de défense qui vient d’être renégocié entre nos deux pays et du « document cadre de partenariat » qui fixe les grandes orientations de la coopération bilatérale entre la France et la RCA pour les années à venir.

 

SOURCE : France-Secrétariat d’Etat à la Coopération et à la Francophonie

 

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