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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 12:32

 

 

 

carbonessence.jpg

Vendredi, 06 Juillet 2012 08:18 Par Nicolas Teisserenc Jeune Afrique

2,4 millions d'hectares de forêts centrafricaines, concédées à Carbon Essence, vont rapporter entre 35 et 80 millions d'euros par an... sans couper un arbre. Carbon Essence annonce 5 millions d'hectares de forêts sous gestion. Mais la société reste encore assez mystérieuse. © Carbon Essence

La Centrafrique a octroyé une concession d'une superficie de 2,4 millions d’hectares de forêts tropicales pour une durée de 20 ans à Carbon Essence, une société britannique dont le métier consiste à revendre des crédits carbone à des gouvernements, des entreprises et des groupes industriels. Carbon Essence a obtenu le droit exclusif de développer, certifier et mettre sur le marché les crédits carbone "émis" par la couverture forestière de cette concession de la taille de la Belgique, située au sud-est du pays.

Avec une émission annuelle totale estimée de 12 millions de crédits carbone, le projet pourrait générer entre 35 et 80 millions d’euros de revenus par an, si l'on retient un prix du crédit carbone compris entre 6 et 10 euros. Sur 20 ans, Carbon Essence évalue le pactole potentiel à un milliard d'euros. De plus en plus d'entreprises rachètent des crédits carbone, nourrissant un marché qui prend de l'ampleur, même s'il reste balbutiant. La prise de risque est donc importante, mais certains experts calculent que le prix du crédit carbone pourrait atteindre 70 dollars à mesure que le marché se structure et que les régulations sont mises en place.

Cinq millions d'hectares sous gestion

Fondé en 2009 par Izhak Tidhar et Terry Julius, Carbon Essence est un acteur émergent dans la gestion des actifs carbone. L'accord avec la Centrafrique porte en effet à cinq millions d'hectares le total de forêts qu'elle gère en Afrique. Toutefois, la société reste assez mystérieuse. Sur leur site internet ne figurent ni adresse postale ni  numéro de téléphone. Les investisseurs sont israéliens et la société est enregistrée à Londres.

 Dans un communiqué, la société soutient que la majorité du chiffre d'affaires annuel sera consacrée à la préservation et au renouvellement de la forêt, de même qu'au développement d'infrastructures publiques. La Centrafrique est encore au tiers recouverte de forêts, mais ces dernières sont de plus en plus fragilisées par les coupes clandestines, l'extraction de diamants, les mauvaises pratiques agricoles, etc. Si bien que la désertification progresse dans le nord du pays.

Si la sauvegarde des forêts concerne en premier lieu les pays ou elle existe encore, comme la Centrafrique, elle importe aussi aux pays développés dans la mesure où elle permet de combattre le 
réchauffement climatique en jouant son rôle de stockage du carbone. Entre les résolutions internationales concernant la croissance verte et ses vastes étendues de forêt primaire, l'Afrique équatoriale a une carte évidente à jouer sur le marché du carbone.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 17:19

 

 

 

   

Garoua-Boulai-bienvenue.jpg 

 

Douala 07-02 2012 12:56:07  APA- (Cameroun) - L’amélioration de la circulation transfrontalière, notamment le transport des marchandises entre le Cameroun d’une part, et la Centrafrique et le Tchad d’autre part, préoccupe les autorités des trois pays qui viennent d'organiser un forum consacré au sujet.

Au chapitre des principales résolutions, les représentants des trois pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) ont décidé de d’aménager des check-points le long des corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena afin de réduire les tracasseries policières et douanières.

Ainsi, le coût de l’assurance du Global positioning system (GPS) passe de 20000 francs CFA par voyage à 10000 francs CFA, une réduction décidée par l’administration douanière camerounaise saluée par les parties centrafricaine et tchadienne.

Par ailleurs, les participants ont convenu d’accorder une ristourne de 50 pour cent sur la redevance des marchandises, une réduction de 25 pour cent sur le tarif de la manutention et une remise de 75 pour cent sur les pénalités de stationnement.

Les trois pays ont pris l’engagement de se réunir au moins deux fois par an dans le cadre d’une concertation tripartite, raison pour laquelle les prochaines assises sont prévues en fin d’année à Ndjamena, au Tchad, et en début 2013 à Bangui, en Centrafrique.

Toujours sur le chapitre de la mise en œuvre des recommandations, les participants ont également convenu de poursuivre l’amélioration des infrastructures routières, l’aménagement des check-points pour s’arrimer aux standards internationaux afin d’en optimiser le nombre.

Ces derniers mois, les parties centrafricaines et tchadiennes dont le port d’attache est Douala pour près de 80 pour cent de leurs exportations et importations, avaient dénoncé des tracasseries douanières et policières le long des corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena.

Il a fallu la tenue de ce forum pour que les choses rentrent dans l’ordre, les uns et les autres étant tombés d’accord sur la limitation des postes de contrôle ainsi que l’assouplissement des conditions de manutention au port de Douala.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 01:13

 

 

 

grumiers

Radio Ndéké Luka Dimanche, 01 Juillet 2012 13:25

Une fois de plus, un forum tripartite Cameroun-RCA-Tchad a tenté de trouver une solution efficace et durable à un vieux problème récurrent : assurer un transit fiable, fluide, compétitif et sécurisé le long du corridor routier Douala-N’Djaména et Douala – Bangui. Les travaux ont pris fin le 29 juin dernier à Yaoundé. Les chefs des délégations des trois pays se sont accordé à reconnaître la complexité des sujets à l’ordre du jour dont la réactualisation de la règlementation au niveau du port de Douala, l’accélération dans l’enlèvement des marchandises , la maîtrise des coûts de transport et des délais de passage qui devraient passer de 16 à 6 jours ainsi que la sécurisation du transit des marchandises.

Le quotidien Cameroun Tribune rend compte des travaux dans son édition du 29 juin 2012. Le journal mentionne que la pierre d’achoppement de toutes les concertations menées à ce jour se trouve dans ce que tous les responsables concernés appellent les tracasseries. En résumé, il s’agit de malversations opérées aux barrières illégalement érigées le long du corridor. Les voyageurs sur l’axe Bangui – Douala, dans les deux sens en savent quelque chose.
Officiellement, il n’y a que trois barrières entre Douala et Bangui. S’agissant des barrières illégales, le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, les a définis au cours des travaux comme des « chek-point bizarres au sein desquels il y a des contrôles inopinés et illégaux ». Il s’en est institué, dit-il, 148 au total. Mais il ajoute aussitôt qu’ils ont disparu.

Cependant, les chefs de délégations tchadienne et centrafricaine les trouvent toujours d’actualité, relevant, par ailleurs, que les tracasseries ne concernent pas seulement la RCA et le Tchad mais aussi les opérateurs économiques camerounais. La ministre centrafricaine du Commerce et de l’Industrie a même affirmé que les tracasseries routières sont bel et bien une réalité de part et d’autre de la frontière entre les deux pays. Tout au long des 1700 km entre Douala et Bangui, ajoute-t-elle, les opérateurs économiques souffrent des barrières légales et illégales. Ce qui n’est pas dit explicitement, c’est que les barrières de contrôle, légales ou non, sont mises en œuvre par les forces de l’ordre et les services douaniers chargés exclusivement de faire respecter les règles officiellement établies.

Si le Cameroun, la RCA et le Tchad se mobilisent encore pour combattre les tracasseries, c’est parce qu’elles persistent et portent un coup dur aux activités des opérateurs économiques des trois pays, aux recettes fiscales et douanières et à l’image de ceux-ci ainsi qu’aux efforts d’intégration régionale. Les tracasseries routières entraînent des augmentations des coûts que l’opérateur économique répercute sur le consommateur. A cause d’elles, les pays continentaux ayant Douala comme ouverture sur la mer seraient tentés de trouver des couloirs de transit ailleurs qu’au Cameroun. Les propos du chef de la délégation tchadienne sont révélateurs à cet égard. Il faut rappeler à cet égard, la récente demande tchadienne d’intégrer la CEDEAO. Sans doute pour bénéficier d’un accès aux ports du Nigéria. Mais où peut bien aller la RCA, en dehors de Douala ?

Pourtant la volonté politique d’intégration au sein de la CEMAC demeure pourtant constante au niveau des chefs d’Etat. Pour parler sans ambiguïté, ce combat qui dure sans grand succès contre les tracasseries et notamment les barrières illégales se ramènent en gros à la lutte contre la corruption.


RNL (avec Cameroun Tribune)

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 17:31

 

 

 

 

Bozizé KNK

 

 

Le 26/06/2012 à 16:10 par Benoît THELLIEZ , http://www.mtm-news.com 26/06/2012 à 16:21

Le Fonds monétaire international vient d’accorder un prêt sur trois ans de $ 63,2 millions à la République centrafricaine au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec).

Dans un communiqué en date du 25 juin, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé avoir approuvé une assistance financière sous forme de prêt sur trois ans à la Centrafrique afin de venir en aide à son programme économique à moyen terme. Le montant qui s’élève à $ 63,2 millions sera décaissé selon un calendrier comprenant plusieurs tranches, comme le prévoit le programme de la Facilité élargie de crédit (Fec) dans lequel il s’inscrit. L’État centrafricain pourra dès à présent compter sur le versement de près de $ 10,5 millions.

Le FMI indique que le programme de réformes des autorités de Bangui « a pour but de renforcer la stabilité macroéconomique en restaurant la discipline budgétaire ; de dégager des marges budgétaires pour permettre une augmentation des dépenses publiques en faveur de programmes sociaux essentiels et d'infrastructures de base ; de renforcer les capacités du pays et ses institutions et d'accélérer les réformes structurelles afin de faire disparaître les entraves à la croissance ». L'institution « reconnaît la fragilité de la République centrafricaine […] qui maintient une stabilité économique au sein d’un environnement très difficile » et souhaite par son action être un « catalyseur de financements sous la forme de dons » afin de « promouvoir la reprise et soutenir les efforts des autorités ».

La République centrafricaine est toujours confrontée à la présence sur son sol de divers groupes armés - rebelles ou simples bandits -, comme l’atteste encore le pillage le 24 juin du site du groupe français Areva, près du gisement d'uranium de Bakouma (sud-est). D’autre part, le président François Bozizé s’est attelé en janvier dernier au redressement des entreprises publiques en créant un conseil spécial chargé de les administrer de manière centralisée, tout en luttant au sein même de son exécutif contre la corruption et les détournements de fonds publics.

Le FMI estime que la croissance économique de la Centrafrique devrait s’accélérer progressivement pour atteindre environ 6 % en 2014, contre 3,3 % en 2011.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 23:13

 

 

 

 

fmi-logo

 

WASHINGTON AFP / 25 juin 2012 23h43 - Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi avoir approuvé une assistance financière sur trois ans au bénéfice de la Centrafrique, qui pourra se monter à 63,2 millions de dollars.

Ces sommes seront fournies au pays dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC), dispositif du Fonds destiné à soutenir les pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements, indique le FMI dans un communiqué.

Comme d'habitude pour ce genre de prêt, les fonds sont débloqués par tranches successives au fur et à mesure de la vérification des progrès du pays sur la voie du programme de réforme auquel il s'est engagé en contrepartie de cette assistance.

Les autorités de Bangui peuvent d'ores et déjà tirer au guichet du Fonds environ 10,5 millions de dollars, précise le communiqué.


(©)

        

Centrafrique: feu vert du FMI pour une aide de 63,2 millions de dollars


WASHINGTON AFP / 26 juin 2012 00h57 - Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi avoir approuvé une assistance financière sur trois ans au bénéfice de la Centrafrique, qui pourra se monter à 63,2 millions de dollars.

Ces sommes seront fournies au pays dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC), dispositif du Fonds destiné à soutenir les pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements, indique le FMI dans un communiqué.

Comme d'habitude pour ce genre de prêt, les fonds sont débloqués par tranches successives au fur et à mesure de la vérification des progrès du pays sur la voie du programme de réforme auquel celui-ci s'est engagé en contrepartie de l'assistance du FMI.

Les autorités de Bangui peuvent d'ores et déjà tirer au guichet du Fonds environ 10,5 millions de dollars, précise le communiqué.

Le FMI indique que le programme de réforme des autorités a pour but de renforcer la stabilité macroéconomique en revenant à la discipline budgétaire, de dégager des marges budgétaires pour une augmentation des dépenses publiques en faveur de programmes sociaux essentiels et d'infrastructures de base, de renforcer les capacités du pays et ses institutions et d'accélérer les réformes sociales afin de faire disparaître les entraves à la croissance.

L'institution reconnaît la fragilité de la République centrafricaine et souhaite par son action puisse être un catalyseur de financements sous la forme de dons afin de promouvoir la reprise et soutenir les efforts des autorités.

Selon les Nations unies, la Centrafrique est l'un des pays les moins avancés de la planète. Elle est engagée depuis 2008 dans un processus de paix après des années d'instabilité marquées par des rébellions et des coups d'Etat ou tentatives de coups d'Etat qui ont ravagé son tissu économique et social.

Malgré cela, elle reste la proie de groupes armés, rebelles, coupeurs de routes et braconniers, comme en a témoigné encore lundi l'annonce du pillage d'installations du groupe français de nucléaire civil Areva par des rebelles dans le Sud-Est du pays.

Le FMI estime que la croissance économique de la Centrafrique devrait s'accélérer progressivement pour atteindre environ 6% en 2014, contre 3,3% en 2011.

 


(©)

NDLR : Comme on le craignait, voici une bouée de sauvetage inespérée que jette le FMI à un régime complètement à bout de souffle voire à l’agonie qui était en passe de tomber comme un fruit mûr. Comme Centrafrique-Presse l’écrivait il y a quarante-huit heures à peine, en agissant ainsi, le FMI accorde une prime à la mauvaise gouvernance du pouvoir prédateur, incompétent et corrompu de Bozizé qui passe le plus clair de son temps non seulement à saigner le trésor national mais aussi à dissimuler au même FMI certaines rentrées de fonds comme les 8 millions de dollars US de la société Aurafrique ainsi que les 29,5 millions de dollars US du prêt indien qui s’est purement et simplement évaporé.

Le FMI ne dispose d’aucune garantie que cette facilité de crédit sera utilisée à bon escient ni qu’elle profitera réellement au pays. La vocation du FMI est-elle de maintenir au pouvoir des dictateurs corrompus afin qu’ils puissent opprimer et affamer leur peuple comme le fait François Bozizé ?

Avec ce signal d'encouragement que lui envoie le FMI, Bozizé va se croire désormais invincible et s'imaginer qu'il peut maintenant modifier tranquillement l'article de la constitution qui l'empêche de briguer un troisième mandat.

 

 

Un geste du FMI attendu à Bangui

 

(Radio Ndeke Luka 25/06/2012)

 

Tous les centrafricains ont l’oreille tendue vers le FMI en ce lundi 25 juin 2012. Le conseil d’administration de cette organisation financière mondiale doit se réunir en effet pour statuer sur un dossier présenté par la RCA et concernant un prêt pour relancer l’économie nationale.

C’est en janvier dernier que le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a conclu les consultations avec la République Centrafricaine. Puis une mission d’évaluation a séjournée de nouveau à Bangui en avril pour faire le point et boucler ce dossier appelé dans leur jargon, programme de facilité élargie de crédits au gouvernement centrafricain.

Le rapport de la mission indique que des efforts ont été faits par le gouvernement et que les perspectives à court terme sont certes favorables, même si la RCA, en tant qu’État fragile, a de redoutables défis à relever pour renforcer les perspectives de croissance à moyen terme et réduire la pauvreté.

 

La mission a ainsi salué les mesures adoptées pour rétablir la discipline budgétaire et accroître la transparence dans l'utilisation des fonds publics. La bancarisation des fonctionnaires, l’instauration d’un guichet unique du trésor public, la récente augmentation du prix des produits pétroliers font partie de ces mesures. Mais la mission a également regretté les dérapages budgétaires et les problèmes sous-jacents de gouvernance survenus en 2010 et au début 2011.

 

Dans ses conclusions, la dernière mission du FMI estime qu'un nouvel accord avec entre la RCA et le FMI pourrait aider à consolider la stabilisation macroéconomique et permettrait d'accompagner les autorités dans leur programme de réformes.

 

Tout laisse donc penser que le gouvernement centrafricain pourrait obtenir ce prêt dont le montant pourrait s’élever à plusieurs dizaines de milliards de francs CFA. Il permettrait alors de relancer l’activité économique. Un grand bol d’air, qui pourrait venir en guise d’encouragement.

 

© Copyright Radio Ndeke Luka

 

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 13:14

 

 

 

 

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(

Agence Ecofin) - XSML, le gestionnaire du fond de private equity Central Africa SME Fund (CASF) investit dans Millenium Telecom un fournisseur d’accès internet 4G en République Centrafricaine.

Millenium Telecom déploie à Bangui un réseau Internet sans fil de 4èmegénération WiMAX Mobile de l’équipementier américain Airspan Networks.

10 000 clients sont visés dans le plan d’affaire du fournisseur d’accès.

CASF est un fonds de 25 millions $ qui prend des participations dans les PME de RD Congo et de Centrafrique pour un montant compris entre 100000 et 500000 $. Le portefeuille est composé de deux participations : SOS Médecins de Nuit et Congo Call Center

Source : http://www.agenceecofin.com

 

NDLR : C’est vraiment fabuleux ! Même la France n’est pas encore à la 4 G. C’est bien pour un pays de prendre ainsi de l’avance technologique mais franchement à quoi cela peut bien servir quand de nombreux citoyens de tous âges meurent de faim et que plusieurs grands hôpitaux du pays y compris ceux de la capitale manquent cruellement depuis des mois de médicaments essentiels, d’anti-tuberculeux, de matériel pour effectuer les radiographies et autres. Espérons qu'avec cette affaire,  on n'apprendra pas plus tard l'apparition dans le pays d'un autre milliardaire du type de celui de Boy-Rabe. 

 

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 16:14

 

 

 

taximan-banguissois.jpg

Radio Ndéké Luka Mardi, 05 Juin 2012 14:25

Bonne nouvelle pour les usagers de taxis et bus de la ville de Bangui et des véhicules desservant les provinces. La tarification des transports urbains viennent d’être maintenus ce 5 juin 2012. La décision a été prise le lundi à l’issue d’une houleuse discussion entre le gouvernement et les responsables des conducteurs des taxis et bus. La concertation fait suite au réajustement des prix des hydrocarbures à 40 francs CFA depuis le 1er juin 2012.

Selon Parfait Anicet Mbaye, ministre d’Etat chargé du développement des Transports, « augmenter ces tarifs, c’est engendrer une nouvelle crise dans une crise. Il s’agit d’un plaidoyer fait à l’endroit des partenaires sociaux. Augmenter ces tarifs c’est aussi faire voler en éclat les effets du pays dans le cadre de la recherche de la maitrise du coût de transports ».

Pour Jean-Brice Pordiane, Secrétaire Général du syndicat des conducteurs de taxis et bus, il est revient au gouvernement de réduire le nombre de contrôle de routine effectué par les forces de l’ordre et surseoir également à l’examen des capacités pour le mois de janvier.

Il demande par ailleurs aux usagers de ces moyens de transports de faire preuve de civisme afin de respecter les tarifs indiqués : 160 francs CFA pour les taxis et 135 pour les bus.

En janvier dernier, un réajustement des prix de ces produits pétroliers avait fortement perturbé les transports urbains. Des journées sans taxis et bus ont été observés à cet effet.

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 18:59

 

 

 

 

Biya-a-Bangui-avec-Boz.jpg

 

http://quotidien.mutations-multimedia.comVendredi 1 juin 2012 08:08 par Brice R. Mbodiam

 

Selon la mise au point de l’ex-Pca de la banque, cette créance d’une entreprise du fils du chef de l’Etat tente d’être camouflée.

La mise au point, récemment publiée par les avocats de l’ancien président du conseil d’administration (Pca) de la Commercial Bank of Cameroon (Cbc), Yves Michel Fotso, aujourd’hui en proie à des ennuis judiciaires (pour d’autres raisons, certes), contient quelques révélations alléchantes. Il en est ainsi de l’annexe n°3 de ce document, publié hier sur quatre pages par votre journal. Et qui liste 23 sociétés et individus, porteurs de créances au bénéfice de la Cbc, lesquelles sont qualifiées par la Cobac [Commission bancaire de l’Afrique centrale] de «douteuses» et faussement mises sur le compte des «actionnaires» de la banque, dont Yves Michel Fotso lui-même.

Dans cette annexe où les avocats du fils du milliardaire de Bandjoun indiquent, dans chaque cas, le niveau de prise d’intérêts de leur client, il est mis en évidence, à la fin de l’énumération, l’entreprise dénommée «Ingénierie forestière». Si la mise au point se contente de préciser que «M. Fotso n’est pas associé de ce client», auquel il est imputé une créance d’un montant de 2,3 milliards de Fcfa, il n’échappe pas à l’observateur avisé que cette entreprise a été généralement présentée comme appartenant à un certain Franck Emmanuel Biya, le fils aîné du président de la République.

Malgré les informations circulant sur la cession des actifs de cette société par son propriétaire, Franck Biya, une source, contactée hier au ministère des Forêts et de la Faune, réitère que cette société forestière est toujours la propriété du fils du chef de l’Etat ; même si elle est actuellement gérée par un de ses hommes liges, qui n’est autre que le fils de Philippe Mataga, ancien ambassadeur du Cameroun en Espagne décédé il y a quelques années. La même source précise que l’autre société forestière pour laquelle Franck Biya a cédé ses actifs à un repreneur s’appelait plutôt Cofa (Compagnie forestière Assam Mvondo, du nom du neveu du chef de l’Etat actuellement député à l’Assemblée nationale) et non Ingénierie forestière, dont la filiale en Rca est la Centrafricaine des bois tropicaux (Lcdbt) et dont la géographie du capital laisse apparaître un actionnaire du nom de Francis Bozizé, fils du chef de l’Etat de ce pays voisin. Toutes ces informations sont contenues dans une dénonciation faite en août 2009 par des Ong en charge de la protection de l’environnement.

Tripatouillages

Comme pour insinuer la particularité de la créance de 2,3 milliards de Fcfa portée par la société Ingénierie forestière et, surtout, la particularité de la personne qui se cache derrière cette entreprise, la mise au point des avocats de l’actionnaire majoritaire de la Cbc révèle que la prise en compte de cette créance, dans les rapports de la Cobac et de l’administrateur provisoire, font l’objet de «tripatouillages». En effet, apprend-on, «M. Yves Michel Fotso a instruit à ses avocats d’exiger de la Cobac qu’elle produise les déclarations et attestations à elle délivrées selon ses propres exigences en 2009, individuellement et sur l’honneur, par la quasi-totalité des mandataires sociaux des sociétés débitrices de la Cbc, reconnaissant qu’ils étaient bien les bénéficiaires des crédits obtenus de la Cbc, ce qui fut fait. Compte tenu de la tournure pénale des accusations à l’encontre de M. Yves Michel Fotso, la Cobac a l’obligation de fournir lesdites preuves, sous peine d’y être contrainte par une décision de justice».

Cette décision de contraindre le gendarme du secteur bancaire dans la zone Cemac à sortir les documents naît de ce que, souligne la mise au point publiée hier, «alors que M. Fotso avait déjà marqué son accord de principe pour régler la mirobolante somme de 35 milliards de Fcfa en donnant en garantie ses biens personnels, force a été de constater que ses interlocuteurs [Cobac et administrateur provisoire] lui exigeaient de régler plutôt la somme de 59 milliards de Fcfa et, dans le même temps, sans aucune explication, ces mêmes personnes avaient retiré de la liste initiale, objet de la négociation, certains débiteurs, Cbge, Ingénierie forestière, Fcp obligation plus, etc., et en avait rajouté d’autres, Archidiocèse de Yaoundé [une créance de 3,1 milliards de Fcfa], Société financière commerciale, etc. Autant de tripatouillages qui vont faire échouer les arrangements initiaux».

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 18:53

 

 

 

 

 

station-service-total-a-Bangui.jpg

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 01 Juin 2012 15:18

Le secteur des transports connait une fois de plus ce 1er juin 2012 un nouveau réajustement des prix des hydrocarbures. La nouvelle a fait couler de l’encre et de la salive au sein des consommateurs de ces produits. Le prix de l’essence passe de 840 à 880 francs CFA, le gasoil de 830 à 870 francs CFA tandis que le pétrole se vend désormais à 660 au lieu de 630 francs CFA comme jeudi soir.

Du coup, la circulation routière a été perturbée dans la matinée de ce vendredi à Bangui, en raison de la convocation d’une réunion d’urgence par le syndicat des conducteurs des taxis et bus.

Selon Jean Brice Port Djane, Secrétaire Général du Syndicats des conducteurs des taxis et Bus, la décision a constitué une mer à boire pour ces conducteurs. Les transports ne reprendront normalement que le 2 juin 2012, en attendant d’envisager d’autres pistes de revendications. Dès lundi prochain, le syndicat présentera un cahier de charge bien précis au gouvernement sur ce réajustement.

Pour Hilaire Sylvain Yabada, Directeur Général des transports de Surface par intérim, « la réaction de ces conducteurs est bien fondée. Une telle situation créée souvent une psychose. Mais, il suffit de réfléchir un peu pour mieux comprendre. Le gouvernement est entrain de prendre toutes les dispositions pour ne pas qu’il y ait des perdants dans cette décision ».

Déjà, les conducteurs des taxis et bus envisagent la hausse des frais de transports urbains. Certains  préconisent d’augmenter à 250 francs CFA, d’autres à 225 ou 275 francs CFA  pour les taxis et 175 francs CFA pour les bus.

En janvier dernier, un réajustement de ces produits pétroliers avait provoqué l’organisation par ces conducteurs d’une journée sans taxis.

Or, le gouvernement, dans la précédente décision, avait parlé d’un réajustement pour booster l’économie du pays. Les institutions financières internationales ont été indexées comme ayant exigé cette augmentation.

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 18:48

 

 

 

 

grumiers

http://www.zonebourse.com01/06/2012 | 12:05

(Commodesk) La République du Congo et la Centrafrique sont les deux premiers états à avoir signé, le 30 mai, la Convention de l'Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT). Cette dernière a pour objectif de gérer de façon durable et responsable les forêts tropicales et les produits qui en sont issus.

L'ATIBT est une association ayant pour objectif de régir le commerce international des bois tropicaux. Elle rassemble des exploitants, des fournisseurs, des importateurs et des organismes de recherche. Par cette convention, l'ATIBT vise à contrôler l'origine du bois, promouvoir la transformation locale et développer un marché de produits légaux et certifiés.

Les prochains pays signataires devraient être le Cameroun, le Gabon et la Côte d'Ivoire. Dès lors, l'ensemble des pays du Bassin du Congo, sur lesquels s'étendent 180 millions d'hectares de forêts, auront ratifié la convention.

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