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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 00:45

 

 

 

 

 

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Afrique Centrale: La Banque Mondiale approuve un financement pour accroître les échanges commerciaux à l'échelle régionale et internationale en République Centrafricaine

 

Washington le 26 Juillet 2012 — Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd'hui 125 millions de dollars pour le financement d'améliorations dans les domaines du transport et du commerce en République centrafricaine.

Ce financement soutiendra le Projet de facilitation du transport et du transit de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), un programme régional conçu pour améliorer les échanges commerciaux et incorporer le Cameroun, le Tchad et la République centrafricaine aux marchés locaux et internationaux grâce à la réduction des engorgements de trafic le long de deux corridors clés, soit Douala - N'Djamena et Douala - Bangui.

« Une logistique efficace de transit est indispensable pour les pays enclavés de la région (République centrafricaine et Tchad) dont les principaux centres d'affaires sont situés à au moins 1 500 km du port le plus proche, qui est celui de Douala au Cameroun », dit la directrice du département d'intégration régionale en Afrique pour la Banque mondiale, Elizabeth Lule. « Le projet contribuera à améliorer les échanges commerciaux entre les pays de la région et encouragera l'intégration des marchés tout en permettant à la République centrafricaine de s'attaquer aux marchés internationaux. »

Le nouvel accord de financement comprend un crédit de 123,4 millions de dollars et une subvention de 1,6 million de dollars de l'Association internationale pour le développement (IDA)*, le guichet de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres. Ces fonds permettront d'accélérer les travaux de remise en état des routes sur l'axe Douala - Bangui en République centrafricaine, garantissant ainsi un accès aux routes reliant les deux villes quelle que soit la saison. Le projet financera également des activités de sécurité routière et de facilitation du transit des marchandises, lesquelles sont essentielles le long du corridor en question.

Le corridor reliant Douala à Bangui est l'un des principaux axes routiers africains soutenus par l'IDA dans le cadre de sa Stratégie d'aide à l'intégration régionale pour l'Afrique subsaharienne de 2010 (RIAS). La CEMAC souhaite ultimement remettre en état au moins 90 % dudit corridor d'ici la fin de 2015.

« Des routes en piètres conditions et des routes fermées lors de la saison des pluies aggravent les délais et les coûts de transport en République centrafricaine », dit le directeur des opérations de la Banque mondiale en République centrafricaine, Gregor Binkert. « Ce projet accélérera les travaux de remise en état des routes le long d'un corridor clé et reliera la ville de Bangui, enclavée en République centrafricaine, à la ville portuaire de Douala. »

La remise en état de ces routes bénéficiera à la République centrafricaine, l'un des pays les plus pauvres du monde, en reliant ses principaux centres d'affaires au port le plus proche qui est situé à au moins 1 500 km, à Douala au Cameroun. L'amélioration des conditions des routes permettra de réduire les coûts d'opération des véhicules et les délais de transport. Transporter un conteneur de 20 tonnes entre Douala et Bangui peut nécessiter entre 15 et 28 jours en raison des fréquentes fermetures des routes pendant la saison des pluies.

« Le projet financera un entretien périodique et des travaux de remise en état de certaines sections du corridor, tel que la remise en état de la section entre Bouar et Baoro et de deux ponts », disent les deux chefs du groupe de travail de la Banque mondiale pour ce projet, Nicolas Peltier-Thiberge et Peter Taniform. « Nous sommes impatients de voir cet important projet mis en oeuvre et avoir des retombées sous-régionales positives. »

 

* L'Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, est chargée d'aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des prêts (appelés crédits) et des subventions pour la mise en oeuvre de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations. L'IDA est l'un des principaux bailleurs d'aide aux 81 pays les plus déshérités de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l'IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis 1960, l'IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l'Afrique.

 

NDLR : Avec le sens de la prédation qu’on connaît à la bozizie, il faut espérer que ce financement ne soit pas détourné ou ne serve pas encore à acheter de rutilantes 4x4 à quelques dignitaires du régime.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 16:16

 

 

 

BM

Radio Ndéké Luka Mardi, 31 Juillet 2012 14:01

La Banque Mondiale vient une nouvelle fois de faire un geste important en faveur de la République Centrafricaine. Le Conseil d’administration de cette institution financière mondiale  a approuvé l’octroi de  125 millions de dollars soit 56 milliards 250 millions de FCFA le 26 juillet dernier à la RCA.

Ce financement qui suit celui de Rio + 20 est destiné à financer les secteurs du transport et du commerce centrafricain.

Ce fonds est à la fois un prêt et une subvention. D’abord, un crédit de 123,4 millions de dollars (soit 55 350 000 000 FCFA) et une subvention de 1,6 million de dollars (soit 726 000 000) de l'Association Internationale pour le Développement (IDA) (une branche de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres.)

Ces fonds permettront d'accélérer les travaux de remise en état des routes sur l'axe Douala – Bangui passant par Beloko. Une partie du financement est  orientée vers la sécurité routière et aussi la facilitation du transit des marchandises à l’intérieur de la Centrafrique. A celle-ci s’ajoute l’entretien périodique de  certaines sections du corridor, telle que  celle qui relie Bouar à Baoro.

Il faut aussi souligner que la distance entre le port de Douala (Cameroun) et la capitale centrafricaine Bangui qui est d’environ 1.500 kilomètres. La partie centrafricaine de cette route est difficilement parcourue par les usagers en raison de la dégradation et de la vétusté des ouvrages d’art. Une fois que les conditions seront améliorées, l’on assistera sans doute à la réduction des coûts d'opération des véhicules et les délais de transport sur ledit axe.

Pour exemple, l’acheminement d’un container de 20 tonnes de Douala à Bangui peut durer actuellement entre 15 à 28 jours à cause de fréquentes fermetures des routes pendant la saison des pluies. Or, ce projet pourra être bénéfique surtout dans le cadre des échanges commerciaux avec les autres pays de la CEMAC notamment le Cameroun et le Tchad. Ce sera une occasion pour la République Centrafricaine de développer ses marchés locaux et de s’attaquer aux marchés internationaux en toute saison.

Le corridor Douala -Bangui est l'un des principaux axes routiers africains soutenus par l'IDA dans le cadre de sa Stratégie d'aide à l'intégration régionale pour l'Afrique subsaharienne de 2010 (RIAS). La Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale souhaite ultimement remettre en état au moins 90 % dudit corridor d'ici la fin de 2015.

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 23:44

 

 

 

 

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Mercredi, 25 Juillet 2012 14:23

Les conseillers économiques et sociaux de la République Centrafricaine renforcent leurs capacités à Bangui. Ils sont en formation  ce 25 juillet 2012 sur « le principe de fonctionnement d’un conseil économique et social, cas du Conseil Economique et Social de France ».

Ils sont plus de 50 personnes à participer à cette séance d’apprentissage. Le Directeur de Cabinet du Conseil Economique, Social et Environnemental de France, Christian Leroux déclare que la présente formation s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle forme de partenariat entre le Conseil Economique et Social centrafricain et celui de la France.

« C’est une décision de la Direction du conseil Economique et Social de la France qui a décidé de travailler étroitement avec le continent africain pour renforcer ses coopérations bilatérales. Pour cette première expérience, nous avons choisi la République Centrafricaine à la demande du bureau du CES de Centrafrique », explique Christian Leroux.

Le formateur français précise ensuite que ces conseillers vont se familiariser avec « les principes de fonctionnement d’un CES pour la réalisation des rapports des avis et des conseils qui sont à fournir au Gouvernement et au parlement.  Voir aussi comment l’Assemblée peut travailler en même temps sur le dialogue social, le dialogue, culturel, le dialogue sociétal et le dialogue académique ».

Cette formation se déroule su siège du Conseil Economique et Social à Bangui. Elle intervient en prélude à la deuxième session ordinaire du CES qui se tiendra à Bangui du 1er août au 14 septembre 2012.

 

NDLR : Le Conseil Economique et Social de la RCA a fait honte lorsque Bozizé avait donné l’ordre à ses services de sécurité de dépecer son  Vice-président Jean Daniel Dengou gérant d'ADMN qui a dû finalement quitter précipitamment le pays pour se mettre à l’abri en France. Il n’y eut pas de la part du CES centrafricain le moindre communiqué d’indignation et de condamnation de la chasse à l’homme qui fut lancée contre lui jusqu'à ce jour.

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 00:45

 

 

 

 

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adio Ndéké Luka Dimanche, 22 Juillet 2012 15:05

Le prix d’un sac du sucre de 50 kilogrammes passe de 37 000 à 54 000 francs CFA ce dimanche 22 juillet 2012 sur les marchés de la ville de Bangui. Cette hausse vertigineuse provoque une véritable grogne des commerçants dits détaillants. Ils ont de ce fait des difficultés de se procurer cette marchandise très prisée par leurs clients.

A Bangui, deux boutiques seulement situées en face de Amigos au KM5 dans le 3èmearrondissent détiennent actuellement le monopole de la vente du sucre en sac.

« Le mercredi passé j’étais à la SUCAF, on m’a fait savoir qu’il y a une crise de sucre. D’habitude, j’y achète le sac au prix de 37.309 Francs CFA. Et puisqu’il y a une crise, je suis allé au Km 5 le jeudi, le prix était à 42.000 Francs. Vendredi dernier, le prix est passé à 52.000 Francs. Ce dimanche, le sac de 50 Kg a grimpé à 54.000 Francs. Finalement nous ne nous retrouvons pas. Chaque jour c’est une augmentation de 2.000 Francs sur le prix du sac. Avec cela le sac de sucre risque de se vendre à 60.000 où 70.000 Francs », explique un commerçant à Radio Ndeke Luka.

Pour un autre commerçant, « ce que nous vivons, le prix du sucre, du haricot et du riz augmente sous prétexte qu’il y a une crise. Du coup nous avons des problèmes, car nous vendons à perte. Les commerçants intermédiaires nous imposent d’acheter aux prix qu’ils ont fixés. Et le sac de sucre varie de 40.000 à 50.000 Francs ».

Un chauffeur de l’axe Bangui-Douala affirme que le sac de sucre de 50 Kilogrammes coûte 27.000 F CFA au Cameroun. Seulement, les tracasseries routières ne leur permettent pas d’en acheter pour ravitailler les centrafricains.

Il faut dire qu’à ce jour, SUCAF est l’unique société du pays qui a le monopole de la vente du sucre. A en croire certaines sources qui ont requis l’anonymat, cette société serait en phase de mettre les clés sous le paillasson. Pour l’heure, sur 10 sacs commandés par ses clients, l seul pourrait être livré ont mentionné ces mêmes sources.

 

NDLR : Pendant longtemps, Mme Monique Bozizé et la maîtresse de Bozizé, Renée Madeleine Bafatoro, se sont livrées à un honteux mais juteux trafic de sucre consistant à acheter hors taxes chez Sucaf des centaines de tonnes de sucre et à les revendre tranquillement TTC aux commerçants libanais de la place, empochant au passage de rondelettes sommes d’argent. Tout cela fausse les données économiques d’un pays avec pourtant un aussi petit marché intérieur que la RCA. La pauvre ministre du commerce Mouliom Roosalem n’y voit que du feu occupée qu’elle est avec Ndoutingaï d’un côté, les femmes de Bozizé et le capitaine Eugène Ngaikoisset et son trafic de bidons d’huile de l’autre. Selon nos informations, lors d’un récent conseil de ministre, elle se serait fait ridiculiser et remonter les bretelles par Bozizé en personne à propos de son arrêté d’encadrement des prix que personne du reste, ne respecte.

Interrogée par Bozizé à répondre sur le problème du non-respect de son arrêté, elle aurait répondu qu’elle était fatiguée tout en ajustant sa perruque sur sa tronche, ce qui aurait eu le chic de faire sortir Bozizé de ses gonds. Il lui aurait rappelé que c’est elle qui lui avait demandé depuis Libreville où elle se trouvait encore après sa brutale éviction de la BVMAC, à entrer au gouvernement. « On se dit intellectuel et voilà comment on n’arrive même pas à travailler pour son pays » aurait claquer en substance Bozizé à Roosalem. Un ange passa… ! Depuis le déclenchement de l’affaire Ndoutingaï dont Roosalem est réputée à Bangui être une des maîtresses favorites, celle-ci n’arriverait même plus à trouver le sommeil. Les rumeurs de son limogeage du gouvernement après le même Ndoutingaï et Findiro bruissent régulièrement dans tout Bangui sans être encore officialisées pour l’instant.

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 15:48

 

 

 

 

 

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 BANGUI, République Centrafricaine, 20 juillet 2012/ -- Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) a approuvé un don de 16 millions d’unités de compte (équivalent à 24,2 millions de dollars)au bénéfice de la République centrafricaine, sur les ressources de la Facilité en faveur des États Fragiles (FEF), pour le financement du troisième programme d’appui aux réformes économiques (PARE III).

 La RCA est un pays qui a connu, durant plusieurs années, de violents conflits armés. Il est parmi les pays les plus pauvres d’Afrique (62% de la population centrafricaine vit en dessous du seuil de pauvreté). Ce pays enclavé occupe également le 179ème rang, sur 187 nations, dans le classement de l’Indice de Développement Humain (IDH).

 Les autorités se sont engagées depuis plusieurs années dans un programme de stabilisation et de développement pour répondre aux nombreux défis auxquels le pays fait face et saisir les opportunités existantes. Ce don est ainsi adossé au programme visant la consolidation de la paix, de la gouvernance et de l’Etat de droit prévu par le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté II (DSRP-II) couvrant la période 2011-2015. Il est également aligné sur les réformes appuyées par les autres partenaires au développement et axées sur la création des conditions favorables à une croissance accélérée, tirée par le secteur privé et créatrice d’emplois.

Le programme appuyé poursuit deux objectifs majeurs. D’une part, le programme vise au renforcement de la gestion des finances publiques en matière d’efficacité et de transparence, tant sur le volet dépenses publiques que sur le plan de la fiscalité. D’autre part, le programme soutient l'amélioration du climat des affaires et la gouvernance des secteurs productifs de l’économie centrafricaine, en particulier les secteurs minier et forestier.

Le programme sera exécuté sur les années 2012 et 2013, et contribuera au financement des budgets 2012 et 2013. Le PARE III répond ainsi à un besoin du gouvernement centrafricain de consolider les efforts et progrès accomplis en termes de renforcement de la gestion des finances publiques et de la gouvernance des secteurs productifs. En finançant une partie des besoins de financement du pays, le programme va également contribuer à la cohésion sociale et la consolidation de la paix en permettant au gouvernement de fournir certains services publics essentiels (santé, éduction, etc.,). Il continuera donc, en capitalisant sur les appuis précédents de la Banque, à accompagner le pays dans son programme de réforme visant la réduction de la pauvreté par le biais d’une bonne gouvernance et une croissance forte, inclusive et créatrice d’emplois.

 Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement.

 SOURCE : African Development Bank (AfDB)

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 01:51

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 19 Juillet 2012 05:34

 

La Banque Mondiale envisage désormais d’améliorer ses investissements en République Centrafricaine. L’information fait suite à un entretien qui s’est tenu du 17 au 18 juillet 2012 entre les autorités centrafricaines et celles de ladite institution au siège de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) à Bangui.

L’institution monétaire mondiale en partenariat avec le ministère centrafricain du plan et de l’Economie, a organisé en prélude une revue de la performance des Projets qu’elle finance en RCA ce 17 juillet à Bangui.

L’activité vise essentiellement à renforcer la performance et  à  augmenter l’impact du développement de la RCA. Une autre lancée du panel consiste à corriger les faiblesses constatées dans la mise en œuvre des projets en vue d’améliorer l’exécution des opérations déjà en cours.

Selon ce qui ressort de l’entretien, le portefeuille de la Banque Mondiale en République Centrafricaine compte actuellement 16 projets dont certains sont présentement en  phase d’exécution. Il s’agit en outre, de la facilitation des Transports et Transit dans la zone CEMAC avec la construction du corridor Bangui-Douala.

Le représentant résident de la Banque Mondiale en Centrafrique, Ibrahim Midou, s’est  réjoui de ces assises, en indiquant que ce portefeuille s’articule autour de trois groupes d’opération.

Des avancées significatives ont été relevées. Toutefois, le gouvernement et ses partenaires doivent capitaliser leurs forces et corriger les faiblesses pour la mise en œuvre de la stratégie 2013-2016, indique le représentant de la Banque Mondiale Ibrahim Midou.

Les travaux regroupent à cet effet les partenaires au développement ainsi que la société civile.

Cet entretien serait une approche de solution aux constats faits par l’institution bancaire mondiale l’an dernier. Ladite institution a fait état d’une faille économique estimée à plus de 13,2 milliards de francs CFA de perte annuelle en République Centrafricaine, soit  26 millions de dollars ou encore 1,2 % du Programme Intérieur Brut national.  Les raisons évoquées sont liées aux mauvaises conditions de l'assainissement. Ce chiffre vient d’être annoncé dans un rapport rendu public par le Programme eau et assainissement (PEA) de la Banque mondiale en Avril dernier.

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 01:07

 

 

 

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Douala (Cameroun) 2012-07-19 12:21:44 (APA) - La Centrafrique et le Tchad ont donné leur accord pour la mise en place d’un système de géo-localisation dans le transport des marchandises à partir du port de Douala à destination de ces deux pays voisins dépourvus de façade maritime et dont 80 pour cent du volume des marchandises transitent par le Cameroun.

Les administrations douanières des trois pays ont pris cette décision au terme d’une concertation tripartite à Douala portant sur la sécurisation du transit dans les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena.

Le système devrait être opérationnel dès le mois prochain, ‘’le temps pour nous d’accorder des habilitations à ces administrations sœurs’’, a déclaré le directeur général de douanes du Cameroun, Minette Libom li Likeng,

 Dénommé NEXUS+, ce système de sécurisation et de suivi des marchandises en direction des deux pays voisins a pour finalité de mettre en place une stratégie commune d’intervention dans le domaine de la sécurisation du transit intra frontalier entre les trois pays.

''Nous avons été séduits et convaincus par le système NEXUS+, un outil qui a fait ses preuves. Raison pour laquelle nous avons pris l’option d’échanger pour profiter des bonnes pratiques qui ont fait leurs preuves ailleurs’’, a déclaré Alain Fred Pépin Bonezoui, le directeur général de douanes de la Centrafrique.

Une position partagée par le Tchad à travers le conseiller du directeur général de douane de ce pays qui souligne que cela est de l’intérêt du Tchad dont près de 90 pour cent des marchandises transitent par le Cameroun.

Le système NEXUS+ qui est opérationnel au Cameroun depuis 2009 aurait permis à la douane d’améliorer ses recettes, l’objectif fixé cette année étant de dépasser le seuil de 550 milliards de francs CFA.

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 12:57

 

 

 

 

 

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Douala (Cameroun) 2012-07-17 11:09:27 (APA) - Une étude de la Direction générale de douane (DGD) publiée mardi démontre que plus de 51 pour cent des opérations douanières au Cameroun sont hors normes avec notamment, une forte propension de la circulation des marchandises en dehors du circuit normal en direction de la Centrafrique et du Tchad.

Pour montrer que ‘’la situation est préoccupante’’, le directeur général de douane, Mme Minette Libom Li Likeng, a déclaré que le taux de circulation des marchandises sous douane dégage une moyenne annuelle de 2100 voyages de conteneurs et vrac, 1800 véhicules d’occasion et 66 voyages pour les produits pétroliers.

Une situation qui crée un manque à gagner énorme estimé à plus de 200 milliards de francs CFA, alors que les recettes douanières ont pu, malgré cette fraude, atteindre le cap de 500 milliards de francs CFA l’année dernière.

Les responsables de la douane qui ont reconnu ‘’l’urgence d’une action de redressement’’, précisent également que cette situation est en grande partie à l’origine des tensions observées ces derniers mois entre la Centrafrique et le Tchad, deux pays voisins d’hinterland dont plus de 80 pour cent du volume des marchandises transitent par le Port de Douala.

Les négociations engagées, entre le Cameroun d’une part, les deux pays limitrophes d’autre part, ont amené les autorités camerounaises à prendre quelques mesures incitatives, notamment, la réduction de 20 000 francs CFA à 10 000 francs CFA du coût de l’assurance GPS en direction de ces pays, la baisse de 75 pour cent sur les pénalités et la réduction de 25 pour cent du tarif de la manutention.

La valeur globale des marchandises en transit au port de Douala en direction du Tchad et de la République centrafricaine est respectivement de 340 milliards de francs CFA et 50 milliards de francs CFA par an.

C’est dire que malgré le lancement en août 2009 d’un système de contrôle moderne, le Global positionning system (GPS), l’étude conclue que ’la fraude occupe encore une place très importante au niveau de la plateforme portuaire de Douala’’, d’où le renforcement préconisé des mesures de contrôle pour inverser la tendance.

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 22:59

 

 

 

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Bangui, 11juil (ACAP) - Les membres du Conseil national de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives(ITIE) ont adopté la décision du gouvernement centrafricain d’étendre les principes et critères de l’ITIE au secteur forestier, lors de sa deuxième session ordinaire de l’année 2012, mercredi 11 juillet à Bangui.

Selon le Premier ministre Faustin Archange Touadera, l’objectif rechercher à travers cette décision est de susciter l’équité dans la gestion transparente des affaires publiques.

«En adoptant  l’extension des principes et  critères de l’ITIE  au secteur forestier, la République centrafricaine vient de tourner une page de son histoire  et de s’inscrire dans  la logique d’un Etat  responsable  engagé résolument vers la transparence, car c’est une exigence, les  sociétés forestières doivent rendre public  les recettes versées au trésor public », a dit le Chef du gouvernement.

Désormais, a insisté le Premier ministre « chaque société  forestière doit présenter les  quittances de ce qu’elle a versé dans la caisse de l’Etat  afin de permettre à l’administrateur de  publier son rapport et mettre à la disposition du public».
Pour le Pr. Faustin Archange Touadera, cette décision va dans le sens de la politique du gouvernement qui a instruit  le secrétariat technique de traduire dans les faits la volonté politique.

Au sujet des inquiétudes soulevées par les membres du Conseil National relatif à l’appartenance de la RCA  aux pays membres de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), le chef du gouvernement les a rassuré qu’il s’agit d’une volonté politique d’un Etat souverain.

Le ministre délégué à la présidence Chargé des mines, Obed Namsio a quant à lui estimé que la décision de la  République Centrafricaine  d’étendre les principes et critères de l’ITIE aux secteurs forestiers permet de renforcer  la transparence  dans l’exploitation des ressources forestières.  

Il est à noter que les membres du Conseil national de l’ITIE-RCA ont évoqué la possibilité d’étendre les  principes  et critères de l’ITIE aux autres branches économiques de la Centrafrique.

 

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 23:40

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 06 Juillet 2012 15:51

Partis avec leur bétail, les éleveurs qui ont déserté la région de Kaga-Bandoro à cause de la cruauté et les exactions des rebelles de Baba Ladé regagnent progressivement leurs loges initiales, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka, ce 5 juillet.

Le bétail de ces derniers a été considérablement emporté par les miliciens du FPR et autres mouvements politico militaires basés dans le Nord centrafricain. Le départ conditionné de ces éleveurs a gravement affecté le régime alimentaire de la  population qui, en plus de la famine déjà enregistrée dans la région, ne consomme que des légumes ou de la viande boucanée. Une autre conséquence plus touchante est la flambée du prix des denrées alimentaires résultant en partie de la rareté de la viande de bœufs sur le marché, explique le correspondant.

La même source d’ajouter que  le retour massif de ces éleveurs est vivement attendu par les populations de la région qui sont actuellement frappées par l’insécurité alimentaire répandue dans la zone.  Les agriculteurs ont également besoin des bœufs pour leur culture attelée de même, les services fiscaux de Kaga Bandoro trouvent là une occasion pour la caisse de l’Etat.

La source souligne qu’avant de quitter la Nana Gribizi, une petite altercation existait entre les éleveurs et les agriculteurs. Ceux qui travaillent la terre se sont indignés contre ceux qui élèvent les bœufs parce que, selon les agriculteurs, les éleveurs font paitre leurs troupeaux à proximité des champs. De même pour ces derniers qui accusent les agriculteurs de tuer ou de voler leur bétail. Cette situation crée un conflit permanent entre les deux entités.

Pour encourager ces éleveurs à revenir avec tout leur bétail, les autorités locales doivent prendre des dispositions nécessaires pour éviter de nouvelles querelles entre les éleveurs et les agriculteurs.

Tandis que les éleveurs reviennent peu à peu dans la Nana-Gribizi, ceux qui sont dans l’Ouham Péndé menacent de quitter la région, selon un autre  correspondant de RNL. Ils envisagent de quitter parce qu’un cheptel de bovins d’un éleveur a été saccagé par des personnes non identifiées ce 5 juillet.

Pour la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC) à RNL,  « il n’y a pas que les mouvements politico militaires qui s’en prennent aux bétails des éleveurs mais aussi certains habitants de la localité ». La réaction de la FNEC ne s’est pas fait attendre ce 5 juillet, elle est montée au créneau pour dénoncer les séries de tueries de bétails orchestrées par certains jeunes de Bozoum. Selon le responsable de la FNEC de Bozoum, « ces jeunes utilisent des armes blanches pour abattre les bœufs et les transforment rapidement en viande boucanée afin de les vendre sur les marchés ».

Interrogé par Radio Ndeke Luka, certains de jeunes de Bozoum accusent la perméabilité de notre frontière avec le Cameroun qui, selon eux, laisse une entrée permanente de bandits de grand chemin dans la région.

Pour rappel,  dans un passé très proche, les autorités locales de l’Ouham Péndé ont envoyé une lettre de recommandation au Gouvernement centrafricain pour installer un poste avancé de la gendarmerie à la frontière centrafricano-camerounaise. Mais lesdites autorités révèlent que cette recommandation est jusqu’ici restée lettre morte.

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