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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 00:58

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)


 

BANGUI : NICOLAS TIANGAYE ‘’SOULAGÉ’’ DE LA MISE EN PLACE DU NOUVEAU GOUVERNEMENT

 

nicolas-tiangaye-photo-----hippolyte-donossio.jpg

 

 

Bangui, 5 février 2013 (RJDH) - Le Premier Nicolas Tiangaye, se dit soulagé de la mise en place du gouvernement d’Union nationale et de transition. Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue ce matin, le chef du gouvernement affirme que  l’équipe constituée, s’est déjà mise au travail depuis le lundi 4 février, avec les passassions de service dans certains département ministériels.


« Après plusieurs jours de consultation et de négociation, le gouvernement d’Union nationale prévu par l’accord politique de Libreville, sur la résolution de la crise politico-sécuritaire en République centrafricaine a enfin vu le jour le 13 février 2013. Mon premier sentiment qui, sans doute est celui de nos populations et de la communauté internationale, est celui de soulagement. Le deuxième est celui de l’espérance », a laissé entendre Nicolas Tiangaye, avant de  remercier la communauté internationale et les médiateurs de la crise qui secoue la Centrafrique depuis le 10 décembre 2012.


Pour le Premier ministre centrafricain, l’équipe qui est mise en place doit faire preuve de « solidarité, de fraternité dans un même élan de réconciliation nationale, en prenante en compte uniquement l’intérêt  de la nation, dans le socle et la paix », a-t-il dit,  ceci afin de mener à bien les sept chantiers fixés dans les accords de Libreville.


Sur la question du mécontentement  de certaines entités politico-militaires, concernant  la formation de cette équipe ministérielle, Nicolas Tiangaye a  fait savoir à la presse qu’il n’a enregistré, « à titre individuel aucune démission d’un membre de gouvernement et à titre collectif aucun retrait d’une entité quelconque », autrement dit selon  le Premier ministre, il n’y a aucun problème à l’heure actuelle.


S’agissant des membres de la Séléka, qui dénoncent leur représentativité qualitative et quantitative dans ce nouveau gouvernement, Nicolas Tiangaye a affirmé que ceux-ci « ont déjà adressé une requête au médiateur de la crise, Denis Sassou Nguesso, Président du Congo, conformément aux accords de Libreville ». Les accords de Libreville prévoient qu’en cas de contestation d’un point, les parties doivent adresser une requête au médiateur de la crise, pour trouver une solution.


Le Premier ministre a par ailleurs fait de la confiance à ce gouvernement,  « ce qui est important aujourd’hui, ce n’est pas de regarder le passé, mais de regarder le présent et l’avenir. Pour faire un gouvernement d’union nationale, il faut faire de concessions, il faut faire de compromis. Il y aura toujours des mécontents, on ne peut pas donner satisfaction à 100%.  Cela  n’a existé dans aucun pays au monde. Même dans la formation d’un gouvernement dans les périodes normales il y a des mécontents, et en ce qui concerne une situation de crise militaro-politique ? ».


Le gouvernement d’Union nationale et de transition a pour mission de restaurer la paix et la sécurité,  organiser les élections législatives anticipées, réorganiser les forces de défense et de sécurité, organiser l’administration territoriale, renforcer le système judiciaire, poursuivre le processus du Désarmement  Démobilisation et réinsertion des rebelles et la réforme du secteur de sécurité ainsi qu’engager des réformes économiques et sociales.

 

 

 

BANGUI : LES CAUSES DES CONFLITS ARMÉS EN RCA, ANALYSES ET PISTES DE SOLUTIONS

 

Bangui, 5 février 2013 (RJDH) – Les causes des conflits armés en République centrafricaine ont été au centre du débat, animé par le coordonnateur de l’observatoire national pour les élections, Fulgence Zéneth, ce mardi,  lors de la deuxième journée de formation des journalistes des radios communautaires.


Selon  Fulgence Zéneth, les causes des conflits armés en Centrafrique s’expliquent par l’échec des efforts de démocratisation depuis la chute de l’ancien président Jean Bédel Bokassa, la prolifération des groupes armés et des armes légères à la suite de multiples coups d’Etats, le manque de dialogue franc et sincère entre le pouvoir et l’opposition depuis 1992, la centralisation et la concentration du pouvoir de l’Etat par l’exécutif et la porosité des frontières centrafricaines.


Il a par ailleurs précisé que l’autre aspect est la pauvreté et la misère des populations, le tribalisme et le recrutement sur la base des critères obscurs dans les forces armées centrafricaines, l’impunité de certains auteurs présumés de graves violations de droits de l’homme et l’insuffisance et la détérioration des infrastructures de base.


Pour lui, la piste pour la résolution pacifique de ce problème se résume en six axes qui sont entre autres, la vulgarisation des instruments relatifs à la protection des populations vulnérables, le renforcement du rôle de la justice dans la sanction des personnes qui ont commis des crimes, de rendre les crimes imprescriptibles et renforcer le bénéfice de l’armistice, encourager le travail des historiens, commémorer les évènement dans un esprit de réconciliation et travailler pour la promotion des valeurs démocratiques.


Depuis le lundi une vingtaine des journalistes des radios communautaires venus de Bangui et à l’intérieur du pays continuent d’être entretenus autour du thème ‘’ la campagne radiophonique en faveur de la protection des enfants et des adolescents contre la violence, l’exploitation et les abus’’, une initiative du Réseau des journalistes pour les droits de l’homme sur financement du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance.

 

 

 

NDÉLÉ : LA POPULATION SE PLAINT DES EXACTIONS DES REBELLES DE LA SÉLÉKA

 

RCA hydrographie nord est

 


Ndélé, 5 février 2012 (RJDH) – La population de ville de Ndélé (nord-est) continue de se plaindre des exactions et des pillages sur les bâtiments administratifs opérés par les éléments de la coalition Séléka.


 D’après le témoignage d’un habitant de cette localité qui a fui pour venir à Bangui, les auteurs de ces exactions sont pour la plupart, des éléments de la Conventions des patriotes pour la justice et la paix fondamentale, qui font partie des rebelles de la Séléka.


« Dès la prise de la ville Ndélé par la Séléka, ces rebelles se livrent aux actes de pillage et des exactions sur la population. Ils ont cassé la porte de la mairie, des maisons des particuliers, les sociétés et autres bâtiments appartenant aux ONG internationales  et se sont emparés de tous les matériels. Ils ont également brûlé les dossiers », a-t-il expliqué.


La même source  a également précisé que les éléments de l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR), qui sont basés à l’école préfectorale et  au lycée  moderne de Ndélé ont cassé les tables bancs  pour utiliser comme bois de chauffe.


« Le centre pédagogique régional a été aussi saccagé. Les rebelles  se sont également livrés à la vente des ordinateurs qu’ils ont pillés dans les bâtiments administratifs pour de modiques sommes de 30 000 FCFA.  Les sacs de ciments et les tôles volés dans le site de l’ONG internationale, Conseil danois pour les réfugier (DRC) sont vendus à un prix dérisoire de 2 000 FCFA. Les voitures volées par des éléments de la Séléka de nationalité Tchadienne et Soudanaise sont systématiquement transférées dans leurs propres pays », a conclu cette source.

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 02:31

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

BANGUI : LA CLASSE POLITIQUE CONTRARIÉE DE LA MISE EN PLACE DU GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE

 

Christophe-Gazam-Betty

 


Bangui, 4 févr. 13 (RJDH) – La classe politique centrafricaine boude l’équipe du gouvernement d’Union nationale et de transition, mise en place le dimanche 3 février, par décret présidentiel. L’opposition démocratique demande la révision de la liste et la rébellion de la Séléka entend un « réajustement technique », de cette équipe.


Selon des sources proches de la primature, le décret portant nomination des ministres qui a été publié hier, était fait avant les dernières discussions entre le Premier ministre et le président de la République. « Le Premier ministre était surpris d’entendre à la radio nationale, la lecture de ce décret », a fait savoir la source.


Pour Martin Ziguélé, président du Mouvement de libération du peuple centrafricain, le principal parti politique de l’opposition, « l’attitude du président de la République est de nature à compliquer la situation déjà critique dans le pays ». Pour l’ancien Premier ministre, il faut que le président de la République et le Premier ministre puissent « se parler à nouveau, afin d’éviter tout désagrément ».


La majorité présidentielle s’abstient de tout commentaire. Mais une source proche de cette entité politique affirme cependant que les membres de l’opposition qui sont nommés, ont été proposés par leurs partis respectifs et le président Bozizé n’a fait que valider la proposition du Premier ministre.


Pour Christophe Gazambeti, Porte-parole de la rébellion de la Séléka qui est nommé ministre de la communication, « la Séléka n’a quitté ni le processus, ni le gouvernement. Nous avons juste sursis à la prise de service ».


Le Porte-parole de la Séléka propose que le président de la République et le Premier ministre puisse procéder à un « réajustement technique de l’équipe, pour qu’il y ait une représentativité remarquable de toutes les composantes politiques centrafricaines ».


« Nous ne comprenons pas pourquoi sur un effectif de 33 membres, il n’y a que 5 membres de la Séléka, alors que dans certains ministères, on condense plusieurs postes », a mentionné Christophe Gazambeti.


Ainsi, le Porte-parole de la Séléka propose que certains ministères soient « éclatés et que les postes soient partagés entre les différentes entités. En faisant cela, nous allons sortir définitivement de la crise et travailler pour notre pays ».


Pour la société civile, la position actuelle des différentes entités politiques ne va pas favoriser le retour de la paix, mais plutôt ouvrir la voix à une autre crise qui ne dit pas son nom. « La population est prise actuellement en otage. Les salaires ne sont pas payés, les routes vers l’intérieur du pays ne sont pas ouvertes, le couvre-feu est toujours là. Si on attend encore pour revoir la liste, réajuster les postes, la population déjà meurtrie va être épuisée. Les entités politiques font toutes ces choses, pas pour le peuple centrafricain, mais au nom de leurs intérêts partisans », a mentionné un coordonnateur d’une ONG de la société civile centrafricaine, qui a requis l’anonymat.


Ce lundi, aucun ministre n’a passé le service. Les tractations se poursuivent toujours.

 

 

BAMBARI : LE PERSONNEL HUMANITAIRE CONTINUE DE QUITTER LA LOCALITÉ

 

 

Bambari, 4 févr. 13 (RJDH) Une partie des  personnels humanitaires et des  ONG  internationales  basés dans la ville de Bambari (centre), continuent de quitter la ville. Selon le témoignage d’un membre de cette équipe, arrivé à Bangui le 1er février, la population a besoin d’une assistance humanitaire urgente.

 

« Les besoins d’assistance humanitaire demeurent encore  très élevés,  malgré l’assistance d’urgence faite par le Comité Internationale de la Croix-Rouge et celle de Médecins sans frontière », a-t’il souligné avant de signaler des descentes sur le terrain de certaines ONG humanitaires pour évaluer la situation.


Il a affirmé que des personnes tuées lors des affrontements qui ont opposé les forces loyalistes et les rebelles, auraient été  inhumées au bord de la route au quartier Socada.


La même source a par ailleurs déploré le comportement de certains jeunes de la localité qui ont intégré la Séléka, et qui orientent ces rebelles en indexant la maison des particuliers, surtout du personnel humanitaire et les agents de l’Etat, afin d’opérer de pillages et autres sévices.

 

 

 

KABO : DEUX PERSONNES TUÉES ET TROIS AUTRES BLESSÉES PAR LES HOMMES DE LA SÉLÉKA

 

Carte RCA préfectures

 

 

Kabo, 4 févr. 13 (RJDH) Deux  personnes ont été  tués et trois  autres blessées, ce lundi 4 février, par des éléments de la coalition Séléka  à Kabo (Nord).  Ces derniers sont intervenus pour  trancher un litige entre une des victimes et un  commerçant.


Selon  les témoignages recueillis, il s’agit d’une mésentente entre  deux personnes qui s’est soldée par une bagarre. «  Les rebelles sont intervenus et ont  abattu  une des deux personnes en conflit qui est issu de la communauté chrétienne », a témoigné un habitant de la localité sous couvert de l’anonymat.


Les rebelles ont également abattu la mère de la victime. Celle-ci a reçu une balle dans la tête, tandis que le père a reçu de balle au vendre, ainsi que deux autres personnes. Ces derniers se trouvent actuellement à l’hôpital pour des soins.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 01:40

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

BANGUI : LA POPULATION S’INQUIÈTE DU RETARD DANS LA MISE EN PLACE DU NOUVEAU GOUVERNEMENT

 

Bozizé saluant le gl Dhaffane

 

 

Bangui, 01 février 2013 (RJDH) Les centrafricains commencent à trouver long le retard pris dans la mise en place du nouveau gouvernement d’Union nationale. Les groupes de discussions et de débats se forment ci et là dans les différents quartiers des arrondissements de Bangui dans l’optique de trouver les causes de ce retard. RJDH qui a baladé son micro durant cette semaine, vous laisse découvrir les impressions qu’il a recueillies de la population.


« Ça craint ! », disent les uns. « Ça promet », racontent les autres. D’autres encore plus optimistes pensent que le nouveau gouvernement d’Union nationale c’est pour bientôt, soit aujourd’hui dans quelques heures, soit demain ou dimanche.


« Je pense que nos leaders ne nous disent pas tout sur les Accords de Libreville. Je suis sûr qu’il y a des clauses officieuses qui bloquent la mise en place de ce gouvernement. Des promesses qu’ils ont faites aux uns et aux autres durant ces assises et dont certaines parties ne veulent pas respecter », a analysé un étudiant en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Bangui.


Pour Nassir Tahirou, commerçant du marché Gobongo, la mise en place du nouveau gouvernement a assez duré comme cela. Le Premier ministre, chef du gouvernement a déjà épuisé la durée qui lui était imparti. Il croit que d’ici la fin de cette semaine la République Centrafricaine connaîtra ses nouveaux ministres.


Un agent de l’Etat, habitant du quartier Miskine plus incisif, critique le comportement des hommes politiques. Selon lui  ces derniers  ne pensent qu’à eux, sans considération pour le reste de la population. « C’est le moment du partage du gâteau. Qu’ils le fassent le plus vite possible et nous collent la paix. Nos leaders doivent s’assumer en responsables, s’entendre rapidement puisqu’ils sont en train de nous bloquer l’économie. Ils doivent penser à tout le monde et se débarrasser de toutes considérations partisanes en faisant des concessions même les plus absurdes afin que toutes les activités de la vie reprennent à zéro », s’est-il plaint.


Un leader du Conseil national de la jeunesse qui a requis l’anonymat craint une cohabitation électrique du nouveau gouvernement. « Ce bras de fer actuel présage déjà une cohabitation difficile dans les jours à venir. Les trois forces politiques en présence vont-elles bien s’entendre dans le gouvernement si personne ne veut faire des concessions pour l’autre ? L’essentiel pour l’heure n’est pas d’avoir des ministères clé de la République, mais c’est de travailler bien pour tout le peuple centrafricain. Il ne faudrait pas que les prochains ministres pensent qu’ils vont dans le gouvernement pour se servir mais pour servir plutôt la nation », a-t-il déclaré.


Le Premier ministre, Nicolas Tiangaye est nommé depuis 17 Janvier. Tous les Centrafricains ont toujours les yeux braqués vers la primature dans l’attente de ce gouvernement d’Union nationale.

 

 

NDLR : Il faut désigner clairement Bozizé et ses partisans illuminés comme seuls responsables de ce retard. Il n'en ont rien à foutre de la situation du pays que leur gouvernance a mis par terre depuis dix ans bietôt.Le Premier Ministre Tiangaye a déjà ficelé le gouvernement et transmis la liste à Bozizé mais ce dernier refuse de signer le décret tant qu'il n'obtient pas de placer ses hommes de paille à tel ou tel ministère. Voilà la principale raison du retard pris dans l'annonce du gouvernement. Mais plus grave, ce retard arrange Bozizé car il en profite pour préparer ses plans militaires visant à lancer un contre-offensive sur les positions de Séléka dans certaines villes qu'elle contrôle, depuis sa fulgurante offensive de décembre dernier. Bozizé veut absolument la guerre et non la paix, comme solution à cette crise.

  

 

 

BATANGAFO : LA VILLE CONTINUE D’ACCUEILLIR DES DÉPLACÉS À CAUSE DE LA SÉLÉKA

 

Batangafo, 01 février 2013 (RJDH) viron 500 déplacés internes provenant de la ville de Kabo (nord) ont été enregistrés à Batangafo (nord).  Ce chiffre a été communiqué  le jeudi 31 janvier par la Croix-Rouge  locale qui a enregistré ces personnes.


Il  s’agit des personnes qui se sont déplacées afin de se mettre à l’abri des exactions commises par les rebelles de la coalition Séléka, d’une part et des éleveurs peulhs d’autre part.


Selon le responsable de catastrophe de la Croix-Rouge de Batangafo, Bienvenu Ndonondji, 77 maisons situées dans le 4ème et le 5ème arrondissement de la ville ont abrité plus de ces 450 personnes. « Nous allons continuer de les enregistrer en attendant une assistance alimentaire,   soit du côté du Programme alimentaire mondial ou du Haut-commissariat aux réfugiés, car ces personnes ont besoin d’une aide urgente », a-t-il ajouté.


« Nous ne pouvons plus vivre dans la ville de Kabo ni dans la brousse. Dans la ville les rebelles ne cessent de commettre les exactions, ils pillent les maisons, prennent des personnes en otage leur libération est conditionnée par une rançon. Quand nous nous réfugions dans la brousse, les éleveurs peulhs nous agressent  et s’emparent de nos bœufs », a témoigné Laurent Gossia, faisant partie des déplacés.


Un autre déplacé a fait savoir que pour protéger le restant des bœufs qui  leur servent à pratiquer la culture attelée, la population de Kabo est obligée de se déplacer vers Batangafo. « Car  cette ville  est sous contrôle des Forces armées centrafricaines et nous espérons être en sécurité », a-t-il dit.


Depuis le 20 janvier la population de Kabo se déplacent. Certains se dirigent vers la ville de Batangafo et d’autre vers  Sido, ville frontalière entre le Tchad et la Centrafrique à cause des exactions perpétrées par les hommes de la coalition Séléka.

 

 

 

BANGUI : LES ÉTUDIANTS DE L’ENA RÉCLAMENT LE PAYEMENT DE LEUR BOURSE

 

billets-CFA.jpg


Bangui, 01 février 2013 (RJDH) Une soixantaine d’étudiants de l’école nationale des arts (ENA), ont manifesté ce vendredi 1er février devant le trésor public pour réclamer le payement du troisième trimestre de leurs bourses pour l’année  2012.


Bienvenu Ngbémbongo, porte-parole de ces étudiants a expliqué que le montant total de cette bourse s’élève à plus de 6 210 000 FCFA, qui devrait couvrir le payement du troisième trimestre aux 69 étudiants. «  Malgré les requêtes que nous avons adressées plusieurs fois aux autorités de l’ENA, nous n’avons reçu aucune suite favorable. C’est pourquoi nous avons décidé de manifester aujourd’hui pour revendiquer nos droits», a-t-il signalé.


Il par ailleurs affirmé que la manifestation va se poursuivre jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. « Cette manifestation prendra fin que si le trésor public trouve une solution favorable à notre problème », a-t-il insisté.


Le RJDH a tenté en vain de joindre le directeur général du trésor pour sa version des faits.

 

 

 

MBOKI : UNE PERSONNE TUÉE ET UNE AUTRE ENLEVÉE PAR LA LRA

 

soldat ougandais à Obo

 

 

Mboki, 01 février 2013 (RJDH) Un homme d’une trentaine d’année a été tué, le  mercredi 30 janvier, à 10 kilomètres de la ville de Mboki (sud-est) sur l’axe Obo, par des éléments de la rébellion ougandaise de  l’Armée de résistance du seigneur (LRA), de Joseph Kony et un autre a été également kidnappé.


D’après les faits relatés par un témoin, il s’agit d’un groupe de chasseurs constitué de cinq personnes. Ils  revenaient d’une partie de chasse dans un village proche de la République démocratique du Congo (RDC), où ils ont été attaqués par des éléments de la LRA. Au cours de cette attaque, trois autres chasseurs ont réussi à s’échapper.


« Quand  ces rebelles nous ont aperçus,  ils  ont  commencé à  nous tirer dessus. C’est ainsi que deux d’entre nous ont reçu des balles. L’un est mort sur le coup et l’autre a été emporté par ces hommes armés.  Ils se sont également emparés de tous nos gibiers. Nous avons eu la chance d’avoir la vie sauve », a expliqué Marcel Boussanda, l’un des chasseurs.


Pour le maire de la ville de Mboki, Marie-Claire Ndjada, cette zone est interdite pour les activités de chasse, à cause de la recrudescence des éléments de la LRA qui sont partout dans cette partie de la région.


« J’appelle la population de la ville de Mboki et de ses environs de respecter cette décision pour ne pas tomber dans l’embuscade de la LRA. Car cette décision a été prise avec l’accord des forces tripartites », a-t-elle ajouté.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 14:41

 

 

 

Boz centrafrique

 

 

 

Bangui 1er fév 2013 (CAP) – Alors qu’il refuse obstinément de signer le décret du gouvernement d’union nationale de transition que le Premier Ministre Nicolas Tiangaye lui a proposé depuis plusieurs jours, on apprend de source brazzavilloise que Bozizé l’a contourné et a dépêché à Brazzaville depuis hier à bord d’un avion affrété à la compagnie Minair, une délégation dont la composition dit long sur ses intentions inavouables.  


Il s’agit du mathématicien de Boy-Rabe, Faustin Touadéra, Jean Francis Bozizé, Léon Dibéret (patron des francs-maçons de Bangui), et Enoch Dérant Lakoué président du PSD, lui aussi franc-maçon et chef de la délégation. Cette  mission qui s’est voulue secrète a sans doute pour but, on peut aisément le deviner, d’aller donner au président Denis Sassou Nguesso, Médiateur et président du Comité de suivi des accords de Libreville, la version mensongère de Bozizé tendant à rejeter sur Tiangaye et Séléka seuls, la responsabilité exclusive de l’insupportable et inadmissible retard que le gouvernement Tiangaye prend à voir le jour.


Il n’est pas normal qu’Enoch Dérant Lakoué que Bozizé a proposé pour faire son entrée dans le gouvernement Tiangaye puisse lui-même conduire des discussions au sujet du gouvernement auquel il va participer. Cela ressemble à du délit d’initié et dans tous les cas quelque chose d’anormal et d’inacceptable. En outre, le mélange des affaires politiques avec les histoires de franç-maçonnerie est du plus mauvais effet.


Bozizé qui, peu après son putsch de 2003 a été admis dans cette association à but philosophique et brûlé quasiment plusieurs étapes que certains mettent des années à atteindre, en a tellement mal intégré les règles et principes qu’en envoyant son « frère » Charles Massi dans l’au-delà, il a naturellement suscité une désapprobation générale des tous ses autres frères, notamment de Brazzaville.

 

Bozizé ne veut pas que le gouvernement Tiangaye puisse voir le jour et se comporte comme si les négociations de Libreville qui ont débouché sur les fameux accords, n’ont pas eu lieu. Pour lui, ces accords ne sont plus qu’un mauvais souvenir et qu’il peut tranquillement recommencer avec ses manipulations et roublardises habituelles.


Il prend les Centrafricains pour des imbéciles et des pigeons. Ses exigences sur les portefeuilles des mines, de l’Administration du territoire et autres ministères régaliens sont inacceptables puisqu’après avoir régné et échoué à gérer convenablement pendant dix ans ces ministères, ceux-ci ne doivent plus revenir aux hommes de paille car la RCA se privera de la confiance des bailleurs de fonds et autres partenaires au développement.


Les Centrafricains qui vivent au quotidien le bilan désastreux de la longue et calamiteuse gestion du ministère des mines, de l’énergie et l’hydraulique par le tandem Bozizé-Ndoutingaï, en ont plus qu’assez des délestages, coupures d’eau et de l’opacité dans la gestion des recettes minières qui n’ont jamais pris le chemin des caisses du trésor mais plutôt des comptes bancaires à l’étranger de ces prédateurs. L’Administration du territoire également ne doit plus être sous le contrôle de Bozizé qui compte s’en servir pour « gagner » les prochaines élections législatives qui auront lieu après la dissolution de l’assemblée nationale. 

 

Aux dernières nouvelles, le président Sassou-Nguesso aurait reçu les émissaires spéciaux de Bozizé qui seraient même déjà retournés à Bangui flanqué d'un émissaire du président Sassou 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 17:50

 

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

BANGUI : LA SÉLÉKA SE DIT ‘’PATIENTE’’ DU RETARD PRIS DANS LA MISE EN PLACE DU GOUVERNEMENT

 

 Christophe-Gazam-Betty

 


Bangui, 31 janvier 2013 (RJDH)Christophe Gazambéti, Porte-parole de la coalition rebelle de la Séléka se dit patient même si la mise en place du gouvernement d’Union nationale tarde à venir, lors d’une interview qu’il a accordé au  RJDH le mercredi 30 janvier, depuis la base militaire de Bangui M’Poko,  où les leaders des rebelles y sont logés.

 

« La misère, il faut l’enrailler dans ce pays, nous avons les ressources pour le faire et on ne peut pas confier la direction du pays à des gens qui ne seront pas capables de penser à l’intérêt national et à l’intérêt du peuple centrafricain. Et, c’est ainsi que le Premier ministre est en train, dans la sérénité, d’essayer de sortir ce gouvernement, dans la douleur », a mentionné le Porte-parole de la Séléka.

 

Christophe Gazambéti, affirmer que « même si ça doit prendre du temps, laissez-le travailler ». Ce qui est sûr pour la Séléka, « ce n’est pas la faute du Premier ministre si les choses tardent à se mettre en place. Nous sommes dans une situation exceptionnelle, donc il faut savoir s’armer de patience et laisser le Premier ministre et le chef de l’Etat faire des arbitrages nécessaires et on n’a pas besoin de faire des publicités autour », a-t-il martelé.

 

Le Porte-parole de la rébellion de la Séléka précise toutefois que le ministère de la défense nationale reviendra de droit à la Séléka dans le prochain gouvernement, selon les accords de Libreville. « C’est un acquis, cela  a été acté dans les accords, ça ne pose plus de problème », a-t-il dit.

 

En ce qui concerne des rumeurs qui circulent  dans la ville de Bangui faisant état que le président François Bozizé voulait consolider le poste titulaire de la défense et léguer le poste du ministère délégué à la rébellion, Christophe Gazambeti ne souhaite pas trop commenter.

 

Le Premier ministre Nicolas Tiangaye, lors de sa première sortie médiatique après sa nomination, a affirmé que le gouvernement comptera une trentaine de membres choisis après plusieurs critères. Il disait sur le retard pris dans la mise en place de ce gouvernement qu’il faut faire des choses tard et très bien, plutôt que de se précipiter et de se retrouver avec des difficultés qui seront difficilement gérables.

 

 

BANGUI : DES CAS DE VIOLENCES SEXUELLES ENREGISTRÉS DANS LES ZONES OCCUPÉES PAR LA SÉLÉKA

 

zone-sous-controle-Seleka.jpg 

 

 

 RJDH-RCA le 31 janvier 2013 - Quelques cas de violences sexuelles dont des jeunes filles et des femmes en sont victimes ont été signalés dans certaines villes du pays sous occupation des rebelles de la coalition Séléka. Il s’agit notamment de la ville de  Bambari, de Batangafo et  de Ndélé.


Dans un entretien avec le RJDH, le mardi 29 janvier, le chef de mission de l’ONG Médecins sans frontière (MSF), Sylvain Groulx  a fait savoir que sa structure dispose très peu d’information sur la violence et les exactions sur les civiles dans les zones occupées par les rebelles de la Séléka. Mais la population locale a dénoncé quelques cas. Il a souligné que ces cas de violences sexuelles sont le plus recensés dans les villes de Bambari, Batangafo et Ndélé.


« Le MSF n’a pas été témoin des cas de violence ou d’exactions sur la population dans les zones occupées. Mais, les autorités locales et la population de la ville de Bambari nous ont dénoncé des violences sexuelles perpétrées par des hommes armés sur des jeunes filles et des femmes de cette localité.  Nous avons aussi appris que les habitants de ces villes ont de graves problèmes surtout plus relatif à des pillages qui sont non seulement commis par la Séléka mais aussi par la population elle-même », a-t-il souligné.


Par ailleurs, il a précisé que MSF avait traité  lors des combats, qui opposaient les rebelles aux forces loyalistes, des blessés de tout genre. « Depuis la fin des hostilités, nous avons soigné très peu de blessés. Ceci dit, nous avons recensé quelques cas de violence sexuelle qui sont loin d’être un fléau », a-t-il mentionné.


Selon Sylvain Groulx, le MSF craint des épidémies dans ces zones, puisque c’est la saison sèche, saison de la méningite et des rougeoles. « S’il y’a une nécessité, nous allons appuyer le ministère de la santé », a-t-il conclu.

 

 

 

 

BANGUI : LES FEMMES RÉCLAMENT LEUR IMPLICATION DANS LA PRISE DE DÉCISIONS

 

femmes centrafricaines

 

 

Bangui, 31 janvier 2013 (RJDH) – Une délégation des  femmes membres de l’Association des femmes juristes de Centrafrique (AFJC) a pris part du 22 au 23 janvier, à la 21ème réunion consultative du Pré-sommet sur l’intégration du genre dans l’Union Africaine (UA), organisée par l’ONG panafricaine GIMAC (genre est mon agenda),  à  Addis-Abeba en Ethiopie.


L’objectif de cette rencontre était de définir le rôle de la femme dans le panafricanisme et la renaissance africaine et également de déterminer sa place dans le processus de prise de décisions à la table des négociations.


L’occasion a permis à la délégation centrafricaine, de brosser un tableau exhaustif de la situation actuelle en République centrafricaine.


« Nous avons parlé de la dernière crise qui a secoué  notre pays et notamment de la situation des femmes dans les zones occupées. Nous avons aussi déploré le fait que les femmes ne sont pas impliquées dans la prise de décisions dans notre pays comme aux pourparlers de Libreville où les femmes ont été invitées comme observatrices. »,  a expliqué  Nadia Carine Fornel Poutou, secrétaire générale de l’AFJC.


Elle a par ailleurs souligné que la délégation a soumis des recommandations aux chefs d’Etats de l’UA, aux Nations unies, pour l’adoption d’un plan d’action national pour l’application de la résolution 1325 du conseil de sécurité de l’ONU, qui parle de l’implication de la femme dans le processus de prise de décision et de la consolidation de la paix et aussi d’allouer des ressources financières, techniques et matérielles nécessaires pour permettre aux femmes de participer aux processus des négociations de la paix, notamment pour la prévention des conflits, le désarmement et la reconstruction du pays.


Dans la recommandation, elles ont également, exigé aux groupes armés et les rebellions  étrangères entre autres l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de joseph Kony,  de se retirer du territoire centrafricain.

 

 

 

 

BERBERATI : LES TRANSPORTEURS MENACENT D’ENTRER EN GRÈVE

 

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Berberati, 31 janvier 2013 (RJDH) – Les transporteurs de la ville de Berberati (ouest) menacent d’entrer en grève dans les prochains jours  pour protester contre une barrière érigée par la marie sur l’axe Berberati-Gamboula. Cette décision a été prise, le mercredi 30 janvier, lors d’une assemblée générale organisée par l’Union syndicale des conducteurs et transporteurs(USCT).


Dans leurs déclarations, les transporteurs ont dénoncé de nombreux cas de rançonnages, d’amendes arbitraires et d’insultes perpétrés par des éléments de la police municipale  à  leur égard sur des barrières.


« Tant que nos revendications ne soient pas prises en compte par les autorités locales, nous allons suspendre  nos activités pour exiger le démantèlement de cette barrière et le respect de droits des transporteurs », a déclaré l’un des conducteurs sous couvert de l’anonymat.

 

 

BERBERATI : VERS LA LUTTE CONTRE LA DÉFORESTATION

 

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Berberati, 31 janvier 2013 (RJDH) – Une vingtaine de leaders communautaires des préfectures de la Lobaye, de la Sangha-Mbaéré et de la Membéré-Kadéï, toutes dans le sud de la Centrafrique, ont été entretenus, le mercredi 30 janvier, sur les droits et les intérêts  des communautés forestières face au changement climatique.


Selon Bienvenu Florentin Kémanda, l’un des organisateurs de cette assise, l’objectif de cette  activité est d’entretenir les leaders de ces trois préfectures sur les différentes thématiques des droits des communautés forestières  et leur implication dans les prises de décisions.


«  La République centrafricaine s’est engagée depuis 2008 à lutter contre la déforestation et la dégradation de la forêt. Donc il est important de donner  la connaissance nécessaire à ces leaders afin qu’à leur tour, ils puissent également rendre compte à leur communauté sur ce qu’ils ont appris durant cette formation», a-t-il déclaré.


Cette assise a regroupé au total 23 participants parmi lesquels on compte dix pygmées Aka, une minorité ethnique du pays.

 

 

NOLA : ACDA RECHERCHE DES GROUPEMENTS AGRICOLES POUR FINANCEMENT

 

 

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Nola, 31 décembre 2013 (RJDH) – Une mission de l’agence  centrafricaine de développement agricole (ACDA) en partenariat avec le service des affaires sociales de la Sangha-Mbaéré (ouest), a effectué une tournée de travail, le mardi 29 janvier, dans toute la préfecture. L’objectif de cette mission est de sélectionner tous les groupements agricoles fiables pour un financement de l’ONG PRAP.


Selon Félix Nangara, chef de secteur agricole, « cette tournée vise à sélectionner tous les groupements agricoles qui sont dans la zone en vue de financer et renforcer leur développement. Nous nous sommes entretenus avec plus de onze équipes qui sont en règle d’après leurs documents administratifs », a-t- il expliqué.


« Notre mission est d’identifier les besoins, les points faibles des secteurs agro-pastoraux pour un appui technique, matériel et financier, qui serait octroyé par l’ONG PRAP», a fait savoir Félix Nangara, chef secteur de l’ACDA.


Cette tournée de travail est prévue pour tous les secteurs agricoles, entre autres,  Nola, Salo, Bayanga, Bilolo et Lopo.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 00:18

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

BANGUI : DES LEADERS DE LA SÉLÉKA EMPÊCHÉS D’EMBARQUER À L’AÉROPORT BANGUI M’POKO

 

 

Bozizé saluant le gl Dhaffane

 

 

Bangui, 30 janvier 2013 (RJDH) – Des leaders de la coalition rebelle de la Séléka ont été empêchés d’embarquer à bord d’un avion des Nations unies mardi 29 janvier, à l’aéroport international Bangui M’Poko. Ces derniers voulaient se rendre dans les zones où ils occupent  afin de sensibiliser leurs éléments  sur le contenu des accords signés le 11 janvier à Libreville au Gabon.


Joint ce matin par le RJDH, Christophe Gazambeti, porte-parole de la Séléka, explique les faits par ces termes : « Nous étions en train de nous préparer à embarquer lorsque le commissaire de l’aéroport était venu nous demander si nous avons tous les documents qui vont nous permettre de faire ce déplacement. Or, selon ce qui a été dit à Libreville, il est de notre devoir de sensibiliser nos troupes sur le terrain sur le contenu des accords. Nous ne pouvons donc pas attendre la mise en place du gouvernement, car certains de nos éléments n’ont pas compris ce qui est mentionné dans les documents et nous devons travailler avec le comité de suivi de ces accords », a-t-il fait savoir.


« C’est ainsi que nous avons décidé de partir, car une mission du genre s’est déjà rendu dans certaines zones pour le même objectif. L’avion qui doit nous aider à faire ce déplacement, est un vol affrété par le Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique, qui appuie aussi le processus en cours. Alors nous ne comprenons pas pourquoi les choses se déroulent ainsi », a dit Christophe Gazambeti.


Pour lui, tout ce qui se passe est une machination visant à ternir l’image de la Séléka. « Ils veulent nous pousser à commettre des actes qu’ils vont par la suite nous faire porter le chapeau. Le commissaire de l’aéroport avait même fait intervenir l’armée et la garde présidentielle, pour nous proférer des menaces. Nous avons quelques dizaines de nos éléments qui assurent notre sécurité, heureusement, ceux-ci avaient de sang- froid », a-t-il ajouté.


Christophe Gazambeti, porte-parole de la Séléka, a mentionné que cet évènement ne va pas empêcher son mouvement à aller de l’avant dans la mise en œuvre des accords de Libreville. « Nous n’avons pas décidé d’annuler notre voyage mais nous l’avons juste reporté. Quand tout sera réglé, nous allons descendre sur le terrain afin de sensibiliser nos troupes », a-t-il précisé.


Depuis la signature des accords de paix de Libreville, on note l’attaque des villes par les éléments de la Séléka. Les responsables de la coalition rebelle attribuent ces exactions à certains de leurs éléments dits « incontrôlés ». Pour les leaders de la Séléka, ces « éléments incontrôlés » n’ont reçu des ordres de personne.

 

 

 

KABO : LA VILLE PEINE À SE RELEVER APRÈS LES ATTAQUES DE LA SÉLÉKA

 

Kabo, 30 janvier 2013 (RJDH) – Les activités tardent à recommencer dans la ville de Kabo (nord), après les attaques des rebelles de la coalition Séléka. Les secteurs socio-économiques connaissent un dysfonctionnement, certaines personnes qui ont  fui la ville hésitent de regagner la localité.


« Kabo présente l’image d’un cimetière », a mentionné ce matin un leader communautaire joint par le RJDH. D’après le constat fait par le correspondant du RJDH dans la région, les portes des écoles sont restées fermées, le marché quasi-vide, les administrations sont presque inactives.


Depuis la prise de Kabo par les rebelles de la Séléka, le climat est tendu entre la communauté musulmane et chrétienne de la ville, à cause de la rivalité ethnique. Les communautés chrétiennes et laïques rendent la communauté musulmane responsable de plusieurs cas d’atrocité dont il y a aussi des meurtres.


Certaines personnes jointes sur place témoignent que, l’entrée des rebelles à majorité musulmane, ont permis à la communauté musulmane de la ville de prendre revanche sur les chrétiens, car selon certains membres de la communauté musulmane, les chrétiens ont tendance à les marginaliser.


Ainsi, on note des altercations, des affrontements et plusieurs autres faits qui se sont soldés par  des pertes en vies humaines.


Le 11 janvier, la  ville avait été  secouée par un conflit entre les éleveurs peulhs ‘’Mbarara’’ venus du Tchad, les musulmans de la localité, à un groupe de jeunes de la localité. Plusieurs personnes avaient été tuées et des dégâts matériels enregistrés. Une  crise qui avait fait déplacer une grande partie de la population.


D’après des témoignages recueillis par le RJDH, la situation avait dégénéré suite à la découverte de corps sans vies de deux hommes. L’autre, un agriculteur, âgé d’environ 38 ans avait été non seulement tué, mais plus de 200 sacs d’arachide de sa récolte avaient été également brûlés. Les jeunes de la localité avaient donc soupçonné les éleveurs d’être à l’origine de ces doubles meurtres. Ceux-ci avaient donc tué deux personnes appartenant à la communauté musulmane en représailles.


Après cette crise, on a noté le déplacement de plusieurs jeunes de la ville. Ceux-ci ont fui la ville en attendant le retour à la normale dans cette partie de la République centrafricaine. Ils estiment être en danger dans cette localité.


Jusqu’alors, les responsables de la coalition Séléka attribuent ces exactions à certains de leurs éléments dits « incontrôlés ». Pour les leaders de la Séléka, ces « éléments incontrôlés » n’ont reçu des ordres de personne.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 01:56

 

 

 

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Bangui, 29 janvier 2013 (CAP) - La Coordonnatrice ONUSIDA Pays en République Centrafricaine, Dr Christine Mbonyingingo a été reçue en audience ce mardi matin par le Premier Ministre Nicolas Tiangaye, nouvellement nommé à ce poste dans le cadre de l’application des accords de sortie de crise signés le 11 janvier dernier à Libreville, au Gabon.

 

Photo  ©SNU RCA/Franck Bitemo.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 00:56

 

 

 

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Genève / Bangui 28 janv — Sept membres des forces armées centrafricaines ont été libérés samedi par la coalition de groupes armés Séléka dans la localité de Sam Ouandja, à l'extrême nord-est de la République centrafricaine.


Un avion du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) les a ensuite conduits jusqu'à Bangui. Capturés en décembre 2012 par la Séléka, ces soldats ont été remis au CICR en sa qualité d'intermédiaire neutre et indépendant.

 

« Depuis décembre, nous sommes intervenus en notre qualité d'intermédiaire neutre pour faciliter le retour ou l'évacuation médicale vers Bangui de 15 gendarmes, policiers ou militaires centrafricains libérés par la Séléka, a déclaré Georgios Georgantas, chef de la délégation du CICR en République centrafricaine. Nous visitons aussi des personnes détenues par les forces armées et de sécurité centrafricaines en lien avec le conflit. »

 

Le CICR visite les personnes détenues afin de s'assurer qu'elles sont traitées avec humanité et dans le respect des normes internationales. Ces visites sont aussi l'occasion de distribuer aux détenus des articles d'hygiène et de transmettre aux familles des nouvelles de leurs proches incarcérés, conformément aux modalités habituelles de travail du CICR.

 

La nuit qui a précédé la libération des sept militaires, le bureau du CICR en charge de cette zone a fait l'objet d'une attaque par des personnes armées, qui ont notamment emporté un véhicule. C'est la première fois que le CICR est pris pour cible depuis le début du conflit que traverse actuellement la RCA.

 

« Je suis profondément préoccupé par l'attaque dont notre équipe a été victime à Ndélé. La poursuite de notre action et la sécurité de notre personnel dépendent de la confiance que nous accordent toutes les parties en présence », a ajouté M. Georgantas.

 

 

 

 

Congo-Kinshasa: Deux gendarmes centrafricains et leur famille se réfugient à Ndu

 

Radio Okapi (Kinshasa) 23 JANVIER 2013

 

Des sources de la société civile de Bondo signalent l'arrivée de deux gendarmes centrafricains accompagnés d'une famille de douze enfants dans le poste d'Etat de Ndu (Province Orientale), lundi 21 janvier.

 

Ils auraient fui la rébellion centrafricaine de « Seleka » qui, à en croire les mêmes sources, avanceraient vers la frontière congolaise. Selon des sources à la Direction générale de migration (DGM), depuis le afin du mois de décembre dernier, plus de quatre cents ménages centrafricains ont déjà trouvé refuge en RDC.

 

La commission nationale pour les réfugiés (CNR) déclare que ces réfugiés recevront bientôt de l'assistance du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), du Programme alimentaire mondial (PAM) ainsi que du gouvernement congolais. Ces réfugiés sont répartis dans les villages d'Adama, de Basipio, de Bolongi et de Bolomasi.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 00:11

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

 

BANGUI : LA SITUATION SANITAIRE SERA DÉPLORABLE SI L’INSÉCURITÉ PERSISTE SELON MSF

 

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Bangui, 29 janvier 2013 (RJDH) La  situation sanitaire de la population des zones occupées par la rébellion de la coalition Séléka  pourrait s’aggraver si les rebelles ne cessent pas les hostilités. Les mécanismes de survie et la résilience vont s’affaiblir encore, de ce fait on peut commencer à avoir des situations humanitaires plus difficiles et catastrophiques, a fait observer le chef de mission de MSF Sylvain Groulx, dans un entretien avec le RJDH, ce mardi 29 janvier.


Dans ses propos, Sylvain Groulx a précisé que les habitants des villes  occupées ont un mécanisme de survie qui est assez résiliant. « La situation actuelle ne nous permet pas déjà de constater une autre crise humanitaire beaucoup plus pire que ce qu’elle était auparavant. Ce que la Séléka a amené c’est de l’insécurité mais elle n’a pas nécessairement accentué grandement la situation humanitaire d’avant. La situation sera catastrophique si l’insécurité persistait encore plusieurs semaines, voire des mois », a-t-il fait savoir.


« Nous avons le plus souvent des situations où les familles ont fui et se retrouvent aux champs sans abri, sans moustiquaire. Elles font face aux intempéries. Elles n’ont pas de l’eau potable et mangent très difficilement. Elles n’ont plus d’activités économiques. Tout cela fait en sort qu’on se retrouve avec une situation où ces gens qui souffrent  déjà dans des meilleurs moments souffrent encore plus », a souligné le chef de mission de MSF.


Selon la même source, en Centrafrique généralement en moment de paix, on retrouve de pires indicateurs de santé. Le système de santé a de graves problèmes. Dans les zones où MSF travaillent actuellement et où ils ont des hôpitaux et centres de santé, Kabo, Batangafo, Ndélé et autres la crise humanitaire est perpétuelle.


« Actuellement, MSF font énormément d’activités qui vont dans le sens d’assistance humanitaire aux populations affectées. Outre d’avoir continué nos projets dans les zones hors conflits, durant ces offensives de la Séléka, nous avons continué nos activités sur Batangafo, Kabo et Ndélé », a-t-il mentionné.


« Nous avons mise en place une équipe médicale à Kaga-Bandoro. C’est cette équipe-là qui a traité plus de 20  blessés qui avaient été brûlés lors de l’incendie de la station pétrole. Nous avons également ouvert à Damara une unité qui dispense des soins à la population, enfin la même chose est en train d’être faite à Sibut depuis quelques jours. Nous avons une équipe qui a fait une évaluation des zones de Grimari jusqu’à Bria pour voir les états de besoins. Nous avons constaté que les besoins sont surtout de ravitailler ces villes », a-t-il poursuivi.


Médecins Sans Frontières continuent d’envoyer des missions dans les zones occupées par les rebelles, lesquelles missions consistent à ravitailler leurs centres de santé de kits médicaux qui servent aux soins multiples de la population.

 

 

 

BANGUI : DES RELIGIEUX, CIBLES DES REBELLES DE LA SÉLÉKA DANS LA BASSE KOTTO

 

 

Bangui, 29 janvier 2013 (RJDH) – Des religieux de l’église Catholique ont été pris ces derniers jours pour cibles par des éléments de la rébellion de la coalition Séléka dans la préfecture de la Basse Kotto. Les rebelles soupçonnent  ces derniers de toujours alerter l’extérieur  sur des exactions qu’ils commettent dans les zones occupées.


D’après le témoignage fait par un de ces religieux, ceux-ci ont subi de menaces de mort faites par les rebelles. Ces derniers ont fait savoir qu’en absence des réseaux téléphoniques, seuls les religieux ont la capacité de communiquer avec le monde extérieur à partir des liaisons internet, des téléphones satellitaires et autres moyens de communication moderne.


« Ils nous ont fait savoir que c’est nous, qui parlons toujours sur les médias internationaux sur ce qu’ils font dans les villes qu’ils occupent », a-témoigné ce matin, une religieuse jointe par le RJDH.


Dimanche 27 et lundi 28 janvier, les rebelles étaient repartis dans la ville de Kémbé pour proférer des menaces à l’encontre des religieux. Ceux-ci sont obligés de fuir la ville pour se réfugier dans la ville de Bangassou.


Il y a une semaine, l’archevêque de Bangassou, Monseigneur Juan José Aguire a dénoncé sur RFI, les exactions commises par les rebelles dans plusieurs localités de la Haute Kotto et du Mbomou. Les rebelles digèrent mal que le prélat se prononce donc sur cette situation.


En s’attaquant dimanche et lundi aux religieux de Kémbé, les rebelles n’ont pas opéré de pillage, selon des sources anonymes.


Jusqu’alors, les responsables de la coalition Séléka attribuent ces exactions à certains de leurs éléments dits « incontrôlés ». Pour les leaders de la Séléka, ces « éléments incontrôlés » n’ont reçu des ordres de personne. Il y a quelques jours déjà, ces éléments avaient fait irruption à Kémbé et avaient cassé la maison carcérale et libéré les prisonniers.

 

 

 

MBAÏKI : DES ÉLEVEURS PEUHLS TUÉS LORS D’UN AFFRONTEMENT AVEC LES COUPEURS DE ROUTE

 

 

Bangui, 29 janvier 2013 (RJDH) Deux peulhs communément appelés ‘’archers’’ ont été  tués et un autre grièvement blessé lors d’un affrontement qui les a opposé aux coupeurs de route la semaine dernière dans la sous-préfecture de Boganangone à 70 kilomètres de la ville de Boda (sud).


L’information a été confirmée par le sous-préfet de Bonganangone, Wanate-Zao-Akoza, et rapportée ce matin au RJDH par le secrétaire général de la préfecture de la Lobaye, Moussa Konaté.


D’après les faits relatés par Moussa Konaté, les coupeurs de route ont fait irruption dans la sous-préfecture de Boganagone, et ont pris en otage un jeune de la communauté peulh et  ont exigé une rançon de 2 500 000 FCFA.


« C’est pourquoi les archers munis de leurs flèches se sont lancés à la poursuite des ravisseurs afin de libérer l’otage. Lors du combat, les assaillants ont tué deux éléments des archers et blessé un autre. On ignore encore le bilan du côté des malfrats », a-t-il  expliqué.


La sous-préfecture de Boganagone a été plusieurs fois victime d’attaques des coupeurs de route. A cet effet la population  souhaite  que des forces armées soient déployées dans la zone afin d’assurer la sécurité.

 

 

 

 

BANGUI : VERS LA LUTTE CONTRE L’HÉPATITE B

 

 

Bangui, 29 janvier 2013 (RJDH) L’institut pasteur de Bangui organise une campagne de vaccination contre l’hépatite B à l’intention de la population de Bangui et ses environs. Une activité visant à réduire le taux de contamination de cette maladie très élevé en République centrafricaine.


Cette information est livrée ce matin Docteur Komas, chef de laboratoire des études virales à l’institut pasteur de Bangui,  lors d’un entretien avec le RJDH. « Le taux de l’hépatite B en République Centrafricaine est aux environs de 15%. Il y a un grand nombre  de personnes qui sont infectées par l’hépatite B. S’il faut faire la comparaison avec le VIH /sida qui est actuellement à moins de 5%, cette maladie est très contagieuse. Son virus  se trouve dans la transpiration, la salive, les larmes et le sang. Donc on peut être contaminé facilement  par l’hépatite B que le VIH/sida», a expliqué le docteur Komas.


Il a par ailleurs déclaré que plusieurs personnes pensent que cette maladie ne tue pas beaucoup, alors qu’elle est la cinquième cause du cancer dans le monde, et évolue vers le cancer du foie.


« C’est dans le cadre des activités de l’institut pasteur de Bangui que cette campagne a eu lieu. C’est depuis  2010  que nous avons commencé à vacciner gratuitement la population de Bangui et ses environs. La population en général, ne vient pas massivement. Mais cette fois ci, la population a pris conscience et elle s’est mobilisée pour la vaccination de cette année», a-t-il souligné.


Cette campagne de vaccination est financée par l’agence française de recherche Nationale pour la recherche (ANRHES) sur le sida et les hépatites B et C à hauteur de 200 000 Euro.

 

 

 

 

NDÉLÉ : UN RELIGIEUX RELATE LA PRISE DE LA VILLE PAR LA SÉLÉKA

 

 

Ndélé, 29 janvier 2013 (RJDH) – Un religieux de la ville de Ndélé (nord-est), qui a réussi à atteindre la ville de Bangui témoigne les faits vécus au RJDH le lundi 28 janvier. Il explique également les raisons qui l’ont poussé à quitter la ville.


Cette source qui a préféré garder l’anonymat a expliqué qu’après la prise de la ville de Ndélé par les éléments de la Séléka, le 10 décembre dernier, ces derniers ont commencé à faire des exactions sur la population locale, les agents de l’Etat et procédé à des pillages des sociétés, des petits commerces et des biens des ONG humanitaires.


« Après ces exactions, ils ont tué des personnes, surtout ceux qui travaillent pour l’Etat. C’est ainsi que nous avons quitté la ville pour trouver refuge dans la brousse pour certains et dans la base des éléments de la FOMAC pour d’autres ».


« La majorité des éléments de la Séléka sont des Tchadiens et des Soudanais. Les centrafricains ne sont même pas nombreux. On peut estimer à 90%, le nombre des étrangers qui sont dans  cette rébellion. Ils parlent l’arabe, l’anglais, le français,  le goula et le rounga. C’est eux qui font des exactions sur la population et qui dirigent les combats contre les forces armées centrafricaines ».


« Ils ont recruté des jeunes de la ville. Même des enfants que j’enseignais au lycée ont été enrôlés de force pour aller combattre. Ils recrutaient également des gens qu’ils retrouvent en cours de route et dans les villages proches de la ville de Ndélé. Ils ont fait des promesses à ces enfants qu’une fois arriver à prendre le pouvoir, ils seront récompensés et recrutés dans l’armée nationale ».


« Avec tout ce que j’ai vécu à Ndélé, il n’y a pas d’avenir pour la population de cette ville. Parce que les rebelles ont tout détruits. Il faut du temps pour réveiller la ville de Ndélé, car c’est une ville qui est déjà morte ».

 

 

NDLR : Quel intérêt y-a-t-il à narrer ces épisodes certes douloureux sachant que les accords de Libreville ont déjà été signés et qu'on est aussi passé à autre chose ? C'est mettre d e'huile sur le feu inutilement. Quand Bozizé et Ndoutingaï ont racketté les collecteurs et bureaux d'achat et confisqué tout leur diamant, on a pas entendu beaucoup de religieux dénoncer et condamner ce gangstérisme d'état. 

 

 

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 20:55

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

BANGUI : DES SOLDATS CENTRAFRICAINS LIBÉRÉS PAR LA SÉLÉKA ET TRANSFÉRÉS À BANGUI

 

Faca dans Bangui 8 janvier

 

 

Bangui, 28 janv. 13 (RJDH) Sept éléments des Forces armées centrafricaines libérés et remis au Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR), ont été ramenés lundi, à Bangui à bord d’un avion affrété par cette structure qui a effectué une mission dans cette localité. Il s’agit des éléments qui avaient été pris  en otage par la coalition Séléka, lors des combats qui a opposé les deux camps dans la ville de Sam-Ouandja.


« Depuis décembre, nous sommes intervenus en notre qualité d’intermédiaire neutre pour faciliter le retour ou l’évacuation médicale vers Bangui de 15 gendarmes, policiers ou militaires centrafricains libérés par la Séléka », a déclaré le chef de la délégation du CICR en République centrafricaine Georgios Georgantas


L’information a été publiée par la cellule de communication du CICR, qui a également fait savoir que dans la nuit du vendredi au samedi 26 janvier, le site de cette structure a été victime d’une attaque des hommes armés non identifiés.


Selon le communiqué, ces malfrats ont  emporté un véhicule. C’est la première fois que le CICR est pris pour cible depuis le début du conflit que traverse actuellement la RCA.


« Je suis profondément préoccupé par l’attaque dont notre équipe a été victime à Ndélé. La poursuite de notre action et la sécurité de notre personnel dépendent de la confiance que nous accordent toutes les parties en conflit », a ajouté Georgios Georgantas.


Le vendredi dernier, le site de  l’ONG internationale Médecin sans frontière de Ndélé a été également victime d’un vol perpétré par des hommes armés non identifiés. Les  auteurs ont emporté deux véhicules.

 

 

 

BANGUI : LA SODECA SE PRÉPARE À ATTÉNUER LA PÉNURIE D’EAU CETTE ANNÉE

 

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Bangui, 28 janv. 13 (RJDH) La Société de distribution d’eau potable en Centrafrique (SODECA) se prépare à atténuer les carences en eau cette année. Le constat révèle que pendant les saisons sèches, la population de certains arrondissements de Bangui connaît des difficultés d’approvisionnement en eau courante. Le RJDH s’est rapproché ce lundi 28 janvier, des responsables de la société et ils expliquent les dispositions mises en place.


A la période de la saison sèche, la difficulté d’accès à l’eau courante devient de plus en plus pressante à Bangui, et ce chaque année. « On ne peut pas éviter la saison sèche. C’est un phénomène naturel contre lequel on ne peut pas lutter. Mais nous essayons de notre mieux d’atténuer la rigueur de la saison sèche », a affirmé Pierre Alfred Lebaramo, directeur technique à la SODECA.


Selon lui, des équipes sont mises en place pour contrôler 24heures sur 24 le niveau d’eau, là où elle est pompée. « Si le niveau de l’eau va baisser, la SODECA fera appel, comme dans les années antérieures, aux piroguiers pour une opération de dragage, et on peut aussi utiliser la pelle métallique pour ce travail », a expliqué Pierre Alfred Lebaramo.


Le directeur technique de la SODECA a également souligné que la Banque Africaine du Développement soutient financièrement la Centrafrique dans la mise en œuvre du sous-Programme sectoriel Eau Potable et Assainissement (PSEPA). Ce financement permettra de réhabiliter la station du traitement des eaux de la SODECA et de rétablir la capacité nominale de production d’eau potable de l’unique station de pompage de Bangui en  la portant de 750 à 1500 mètres cubes par heures. « Des travaux comme le changement des pompes, des canalisations, de renforcement de l’électricité et de toute la capacité de la SODECA seront entrepris au court de cette année 2013 », a dit le Directeur technique de la SODECA.


« Les travaux au niveau de la SODECA, à travers le projet Purusu financé par la Banque Mondiale et le PSEPA de la BAD, seront réalisés entièrement cette année. D’ici 2014, la SODECA connaîtra de moins en moins de difficultés pendant la période sèche », a-t-il  affirmé.


Pierre Alfred Lebaramo a par ailleurs précisé que la qualité d’eau qui coule pendant la saison sèche est facile à traiter dans les usines de transformation mais la quantité n’est pas suffisante. « En période de la saison sèche, nous avons une très bonne qualité d’eau mais c’est la quantité qui fait défaut. En temps de pluie et de la crue, le fleuve draine beaucoup de déchets, des algues et de bactéries. Ce qui fait que le traitement au niveau de l’usine prend beaucoup plus de temps. Par contre en saison sèche, l’eau devient claire, filtrée et purifiée par les rayons du soleil » a-t-il souligné.


Cependant dans le  8ème Arrondissement de Bangui, la population se confronte déjà  aux  difficultés d’approvisionnement en eau potable. Les ménagères quittent la maison à quatre heures du matin pour aller faire la queue devant les  points d’eau pour s’approvisionner.

 


 

BANGUI : LES ÉTUDIANTS EN COLÈRE CONTRE LE SERVICE D’IDENTIFICATION DE L’UNIVERSITÉ DE BANGUI

 

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Bangui, 28 janv. 13 (RJDH) – Les étudiants de l’Université de Bangui ont manifesté leurs mécontentements ce lundi 28 janvier, devant le service d’identification pour réclamer la délivrance de leur carte d’étudiant.


« Cela fait un an et demi que j’ai payé les frais pour la délivrance de ma carte d’étudiant, mais jusqu’à ce jour, je n’ai pas reçu ce document. On nous a fait savoir que le service ne dispose pas de moyens pour nous faire nos cartes. Il faut qu’on nous rembourse notre argent », a expliqué un étudiant qui a requis l’anonymat.


Pour Nathan Birlo,  la meilleure solution est de renvoyer tout le personnel de ce service et mettre en place une équipe qui réponde aux besoins des étudiants. « Les personnes qui travaillent dans ce service viennent à n’importe quelle heure. Nous avons remplis toutes les conditions pour avoir nos cartes d’étudiants mais à chaque fois on nous demande de patienter », a-t-il ajouté.


Pour Félix Azouanan, la faute est  à l’administration qui attend toujours que la situation se dégénère avant de prendre des décisions. « Pour moi, la faute appartient à l’administration. Le rectorat sait bien que ce service ne fonctionne pas bien. Il n’y a eu aucune réaction de sa part. C’est pourquoi nous avons décidé de manifester aujourd’hui, pour qu’une solution soit vite trouvé », a souligné Félix Azouana.


Interrogé sur cette situation, le Secrétaire général de l’Association nationale des étudiants centrafricains,  Fiacre Kombo a affirmé que l’association a déjà saisi le rectorat pour mettre de moyens  à la disposition de ce service. « Nous demandons aux étudiants de garder leur calme, car d’ici peu, ce service va reprendre ses activités pour la délivrance des cartes d’étudiant », a-t-il raconté.


Informée de la situation, le recteur de l’Université de Bangui, Georgette Koyt Débalet s’est déplacée dans les locaux de ce service pour calmer les manifestants et voir dans quelle mesure remettre le service en fonction.

 

 

 

BANGUI : LA SOCIÉTÉ SUCAF DE NGAKOBO DE NOUVEAU PILLÉE

 

 

Bangui, 28 janv. 13 (RJDH) La société de fabrication du sucre, la Sucrerie centrafricaine (Sucaf) a été de nouveau pillée par les rebelles de la coalition Séléka. L’acte a eu lieu le 23 janvier dernier. La quasi-totalité du matériel de la société aurait  été emportée par les assaillants.


Selon les informations reportées au RJDH, les locaux de la société ont été attaqués tôt dans la matinée, par une vingtaine de rebelles armés. Les  auteurs de ce pillage portaient tous de tenues militaires et se revendiquaient de la coalition Séléka.


« Lorsqu’ils ont fait irruption  dans les locaux de la société, ils ont pris en otage le responsable du magasin et l’assistant de contrôle de gestion », a témoigné une source. La source  a expliqué que ceux-ci avaient été passés à tabac, parce qu’ils ont refusé de montrer la caisse de la société. Les rebelles ont alors vidé la caisse du peu d’argent qui sert  à payer les agents temporaires de la société.


Au bout de quelques heures, un autre groupe de rebelles est arrivé à bord d’un véhicule. Ceux-ci ont  à leur tour vidé le restant du matériel de la société. Une source proche de la direction générale de la société joint ici à Bangui fait mention du vol de trois motos, le stock du sucre, des ordinateurs, des pièces de rechange des machines.


La Sucaf, l’unique société de fabrication du sucre centrafricain, avait été pillée le 30 décembre, par les rebelles de la coalition Séléka. Pendant ce pillage, on déplorait également  de pertes en vies humaines du côté des rebelles et des jeunes de la localité qui se sont opposés aux rebelles. Des matériels et un important stock du sucre avaient été emportés.

 

 

BOUAR : DES PERSONNES VULNÉRABLES IMPLIQUÉES DANS LA LUTTE CONTRE LE SIDA

 

ruban sida

 

Bouar, 28 janv. 13 (RJDH) Des veufs et orphelins du VIH/Sida ont été entretenus sur la notion, les modes de  prévention et de  transmission de la maladie la semaine dernière à Bouar. C’est une initiative de l’Association des combats spirituels en partenariat avec le centre de santé Saint Michel de Bouar (ouest).


L’objectif visé par cette activité est l’implication des personnes vulnérables dans la lutte contre le VIH/sida. Il s’agit de leur enseigner les conséquences de ce fléau  sur la population et comment s’y prendre pour éviter de nouvelles contaminations.


« Il s’avère important de connaitre le VIH/sida, ses signes précurseurs, ses modes de contamination et comment lutter contre sa progression. C’est pourquoi nous avons regroupé ces orphelins et veufs pour leur parler de la prévention du VIH/Sida son mode de contamination et son l’évolution », a souligné, le responsable de la sensibilisation sur le VIH/sida au centre de santé saint Michel,  William Malamassi.


Durant cette campagne de sensibilisation, les participants ont été désignés pour être des agents de la vulgarisation d’informations sur le dépistage volontaire, la prise régulière des ARV pour éviter la résistance des maladies opportunistes, auprès de leurs communautés respectives.


Un appel a été également lancé, aux autorités locales, au ministère de la santé public et aux ONG locales et internationales en vue d’aider le centre de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/sida.

Ce programme a démarré au mois de novembre 2012 et a pris fin le samedi 26 janvier 2013.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches