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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 16:47

 

 

 

VAB-FOMAC.jpg

 

14/02/2013 à 12h:52 AFP


Des soldats de la force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) et des hommes de la rébellion Séléka, vont effectuer pour la première fois une mission conjointe de sécurisation dans les zones du centre et du sud du pays où les populations se plaignent de pillages, a appris l'AFP auprès de la Fomac jeudi.


"Une mission est partie vers Mobaye (frontière avec la RD Congo, 150 km au sud de Bambari, place forte rebelle dans le centre sud de la Centrafrique), Bangassou et ce secteur. La mission devrait durer plusieurs jours", a affirmé une source de la Fomac à l'AFP à Libreville.


"Il s'agit de se renseigner sur qui fait quoi. Il y a de nombreux pillages et il faut savoir qui en sont les auteurs et les faire cesser", a ajouté cette source.


Des membres du Séléka, dont Ali Mahamat, un des principaux dirigeants de la rébellion et qui avait participé aux négociation de l'accord de paix de Libreville, font partie de la mission.


Le rebelle Christophe Ghazam Betty, ministre de la Communication du gouvernement d'union nationale, a assuré mercredi en soirée: "Il y a une mission de sécurisation en cours. Elle va progresser jusqu'à Mobaye pour sécuriser Mobaye, Alindao (entre Bambari et Mobaye), et elle va revenir pour remonter jusqu'à Kabo (350 km nord Bangui)".


Depuis plusieurs semaines, les habitants dans les zones contrôlées par les rebelles se plaignent de la poursuite d'exactions et de pillages.


A Mobaye, des habitants de la région "dénoncent avec véhémence" dans un communiqué d'un collectif "les exactions et les violations flagrantes des droits de l'homme (. . . ), rendant les dirigeants du Séléka au plus haut niveau responsables de cette situation".


Ils "demandent au gouvernement d'union nationale de mettre fin à l'occupation" et accusent le Séléka de "pillage systématique, minutieux et organisé".


Selon une source locale congolaise, plus de 8. 500 personnes ont fui la Centrafrique depuis le 7 février pour réfugier dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo.


Mi-décembre, le Séléka a pris les armes contre le régime du président François Bozizé, menaçant Bangui. Après un accord de paix le 11 janvier à Libreville, il a accepté de participer à un gouvernement d'union nationale.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 03:41

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE LHOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 


BANGUI : LES RELIGIEUX DEMANDENT L’ARRÊT DES ATTAQUES DES « INCONTRÔLÉS » DE LA SÉLÉKA

 

 

rebelles de Séléka en RCA


 

Bangui, 12 févr. 13 (RJDH) – Les leaders des trois principales communautés religieuses de Centrafrique ont attiré l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les risques d’affrontements entre chrétiens et musulmans qui pourraient survenir suite aux attaques des éléments rebelles de la Séléka qui se poursuivent à l’intérieur du pays.


Les leaders catholiques, musulmans et évangéliques de Centrafrique qui ont donné une conférence de presse ce mardi 12 février, ont développé des arguments selon lesquels il y aurait un risque de  conflit intercommunautaire, entre chrétiens et musulmans.


« Des églises ont été pillées et saccagées. Des symboles de la religion chrétienne ont été profanés. Par contre, aucune mosquée ni symbole de l’Islam n’a été touché. Nous avons des informations qui font état que ces actes sont en train d’être perpétrés par des éléments de la Séléka, qui sont issus de la communauté musulmane. Ce sont des choses qui pourraient mettre en péril la cohésion fraternelle et interreligieuse vécue plus d’un siècle dans le pays », a fait savoir l’Imam Kobir Layama de la communauté musulmane.


Le Révérant Nicolas Guerekoyame-Gbangou de l’Association des églises évangéliques en Afrique écarte pour lui, le terme des éléments incontrôlés, prononcé par les leaders de la Séléka. « Ces hommes qui pillent, qui saccagent et qui détruisent en ce moment, ont été amenés par leurs leaders. Ces leaders doivent prendre leur responsabilité et faire arrêter cette hémorragie, pour ne pas qu’on puisse arriver à une situation encore très déplorable », a-t-il dit.


Pour l’Archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, il est urgent qu’une solution soit trouvée. « Si nous avons des revendications à formuler, il faudrait le formuler clairement et distinctement et l’adresser à qui de droit. Mais, aller vers ceux qui ne sont pas impliqués en première ligne dans ces affrontements pour les faire payer est inadmissible », a mentionné le prélat.


Pour faire entendre leur voix, les religieux entendent multiplier dans les prochains jours, des rencontres, avec les leaders de la Séléka, de la force multinationale et du gouvernement afin de faire pression sur les rebelles pour qu’ils puissent cesser les hostilités.


« La population centrafricaine est constituée à 90% de croyants. Ce chiffre est la force que nous disposons afin de faire revenir la paix et la cohésion entre les différentes communauté », a expliqué le pasteur Isaac Zokoué, qui a été aussi présent parmi ces leaders religieux.


Il y a de cela un mois que les accords de sortie de crise de Libreville avaient été signés, mais leur mise en application demeure problématique par les parties signataires.


L’église catholique de Mobaye (sud-est) a été  saccagée dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 février par des rebelles de la Séléka.  D’importants dégâts matériels et d’actes de profanation ont été enregistrés.

 

 

 

BATANGAFO : DEUX PERSONNES TUÉES PAR LES ÉLEVEURS PEULHS

 

zone sous contrôle Séléka

 

Batangafo, 12 févr. 13 (RJDH) Deux commerçants du village de Wogo, localité située à 96 kilomètres de la ville de Batangafo (Nord) ont été tués le 02 février par des éleveurs peulhs.


Selon les témoignages des habitants du village où ce crime a eu lieu, ce sont des éleveurs armés qui sont en complicité avec certaines personnes de la communauté musulmane qui sont à l’origine de cette tuerie. Ils ont érigé des barrières toutes proches du marché hebdomadaire dans le but de racketter les commerçants ambulants. Malheureusement, cet acte a tourné au meurtre.


« Ces deux commerçants ont trouvé la mort lors de l’attaque du marché hebdomadaire  par des éleveurs  peulhs armés », a confirmée l’un des chefs du village Gofo, de la commune de Nana Bakassa.


Il faut signaler que dans la semaine passée, des membres de la communauté musulmane de Batangafo avaient créé une forte tension contre ceux de la communauté chrétienne, mais cette crise était maîtrisée grâce à l’intervention des éléments de forces armées centrafricaines. Toutefois, les membres de la communauté musulmane ont prémédité de régler cette affaire eux-mêmes.


Dans la nuit du lundi 11 à mardi 12 février, les prêtres italiens de l’église catholiques du village de Gofo, localité située à 9 Kilomètres de  la ville de Batangafo (Nord) sur l’axe Kabo ont été victimes de braquage des hommes armés non identifiés.


Selon les témoignages des trois prêtres, victimes de ce braquage ces hommes ont emporté un véhicule pick-up du vicaire de la paroisse  et une importante somme d’argent.


Tous ces cas de tuerie et d’actes de violences dénotent une augmentation de l’insécurité dans la région de Batangafo.

 

 

 

 

MBAÏKI : RECRUDESCENCE DE VIOLENCE CONTRE LES PRÉSUMÉS SORCIERS

 

 

 

Mbaïki, 12 févr. 13 (RJDH) – La justice populaire contre des personnes soupçonnées de sorcellerie devient très récurrente dans la préfecture de la Lobaye (sud). Les victimes sont parfois battues à mort, soit chassées de la localité, malgré des multiples campagnes de sensibilisations contre ces pratiques menées dans cette localité.


Un homme âgé d’une soixantaine d’année a été tué après avoir été battu, le 9 février, par un groupe de jeunes au village de Kenga à 60 kilomètres de la ville de Mbaïki (sud). La victime avait été accusée d’avoir envoûté son petit-fils.


D’après les témoignages recueillis,  les habitants de cette localité ont soupçonné la victime d’être à l’origine de la mort de son petit-fils âgé de 18 ans. Ce dernier souffrait d’une maladie et que  les parents refusent de l’emmener à l’hôpital. Selon eux, c’est le présumé sorcier qui lui aurait jeté un mauvais sort.


« Quand le jeune homme malade est décédé, les habitants du village de Kenga ont battu le présumé sorcier à mort, ils l’ont coupé en morceaux  et l’inhumé le même jour devant sa maison. Le corps de jeune homme a été également enterré au même endroit », a témoigné un  habitant de la localité.

L’ONG Conseil danois pour les réfugiés (DRC) qui lutte également contre la violence faites aux personnes accusées de sorcellerie entend poursuivre les auteurs de ce crime devant la justice.


Un homme accusé de sorcellerie clame  son innocence en essayant de se suicider


Un autre fait s’est produit le même jour, dans la commune de  Bagandou à 70 kilomètres de la ville de Mbaïki. Un homme âgé de 60 ans, père de neuf enfants, s’est éventré afin de clamer son innocence. Celui-ci a été soupçonné de sorcellerie. La victime a été transférée d’urgence au centre de santé pour des soins.


D’après les faits relatés, par Le chef d’antenne de l’ONG Conseil danois pour les réfugiés Euloge Ibrahim, l’homme a été plusieurs fois accusé par la population d’être sorcier.


« La dernière accusation date du 9 février, le jour où il a décidé d’ouvrir son ventre à l’aide d’un couteau. Il a sorti ses entrailles  pour prouver aux habitants de Bagandou qu’il n’est pas sorcier.  De sources médicale, la plaie mesure 20 cm de profondeur », a-t-il expliqué.


Alertée de la situation, la gendarmerie a ouvert une enquête afin de retrouver les présumés coupables qui seraient à l’origine de cette accusation.


La justice s’est lancée à la poursuite des auteurs de crime contre les présumés sorciers


Au village de Boukoko, localité située à 15 kilomètres de  la Mbaïki, deux hommes âgés respectivement  35 ans  et 40 ans qui avaient battu et enterré vivant, une femme qu’ils ont traitée de sorcière, ont été  arrêtés et gardés à vue le samedi 9 février  à la brigade territoriale de Mbaïki.


L’incident s’est produit au mois de janvier, les présumés coupables avaient battu la victime avant de l’enterrer vivante. Elle a été déterrée et transférée à l’hôpital  grâce à l’intervention des forces de l’ordre.


Depuis lors la gendarmerie a lancé une poursuite contre ces jeunes. Ils ont été arrêtés sur instruction du procureur de la République près le tribunal de grand instance de Mbaïki, le magistrat Thierry Hilaire Ouidémona, qui compte les juger et transférer à la maison d’arrêt  de Mbaïki, si les faits seront avérés.


La victime  se trouve encore à l’hôpital pour des soins. La prise en charge est assurée par l’ONG Conseil danois pour les réfugiés.

 

 

 

BANGUI : L’ANECA MÉCONTENTE DE LA GRÈVE DES ENSEIGNANTS VACATAIRES

 

Université Bangui amphi Fac des Lettres


Bangui, 12 févr. 13 (RJDH) – Le bureau exécutif de l’Association nationale des étudiants centrafricains (ANECA) se dit contrarié de la suspension des activités des enseignants vacataires sur le campus universitaire. Une déclaration faite ce jeudi 12 février par Fleury Pabandji, président de l’ANECA.


« La plupart des enseignants de notre Université sont des vacataires. S’ils sont en grève, cela aura une répercussion négative sur le calendrier des activités académiques. C’est pourquoi nous demandons à ces enseignants de reprendre les cours dans un bref délai pour permettre aux étudiants qui sont en période des examens de terminer leur année académique ».


Fleury Pabandji a également souligné que les enseignants vacataires avant d’enclencher ce mouvement de grève n’ont  pas respecté les textes en vigueur qui régissent  les procédures normales de l’entrée en grève.  La procédure consiste à alerter la hiérarchie, à savoir le staff rectoral, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SYNAES).


« Les étudiants ne sont pas contre la grève des enseignants vacataires, car ces derniers  sont dans leurs droits. Mais ce que nous déplorons, c’est que ce collectif n’a informé au préalable, ni les autorités rectorales, ni le SYNAES,  encore moins le bureau exécutif de l’ANECA », a-t-il ajouté.


La même source a par ailleurs déploré le fait que « l’Université de Bangui et la seule au monde qui ne respecte pas le calendrier académique comme les autres Universités à cause de ces genres de problème. Donc il est temps que cela cesse afin de permettre à l’étudiant centrafricain d’avancer dans ses études pour le bien de notre pays », a-t-dit Fleury Pabandji.


Les activités académiques sont perturbées depuis lundi 11 février sur le campus universitaire, suite à une grève de trois jours enclenchée par des enseignants vacataires. Ceux-ci réclament le paiement de frais de vacation qui remontent à 2010.

 

 

 

BERBERATI : VERS LA PROMOTION DE LA SCOLARISATION DES FILLES

 

Berberati, 12 févr. 13 (RJDH) – Une dizaine d’écoles primaires et deux établissements secondaires de la ville de Berberati (ouest) ont été sensibilisées sur la scolarisation des enfants en général et les filles en particulier. Cette activité a démarré le 4 février dernier sur initiative du bureau préfectoral des  parrains et marraines de la Mambéré Kadeï, une ONG nationale.


La scolarisation des  filles,  le mariage précoce, les grossesses non désirées, les violences et le harcèlement sexuel  ont   été au centre de cette campagne. La vulgarisation  des textes juridiques en la matière a été également développée.


Cette campagne se poursuit jusqu’à ce jour dans les établissements de la ville. Cette activité a pour cible les élèves, les enseignants et les parents d’élèves.  Elle est  supervisée par Lucie  Mayémawa, présidente du  Bureau préfectoral de l’éducation des enfants en général et celle des filles en particulier.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 19:12

 

 

 

Ngaissona

Edouard NGAISSONA

 

 

 

Steve-Yambete.JPG

Steve YAMBETE

 

 

Bangui, 12 fév (CAP) – Comme il fallait s’y attendre, ceux qui se ressemblent s’assemblent. A peine installé au ministère de la jeunesse, des sports, des arts et de la culture, le sulfureux Edouard Patrice NGAISSONA recrute auprès de lui le tristement célèbre Steve Mike YAMBETE comme chargé de mission. Il ne reste plus que Lévy YAKITE, Christian GUENEBEM, Jean Félix RIVA et autres PABANDJI puissent les rejoindre pour que la boucle KNK des prétendus « patriotes » autour du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine soit bouclée.


Tout ce que sait faire Steve YAMBETE est la délation et la fourniture des fiches mensongères sur certains compatriotes à BOZIZE. C’est ce qui lui a valu son galon et de prétendu titre de détective qui lui permet de soutirer le maximum de fric à ce dernier. Cette nomination de ce Steve YAMBETE dans le cabinet d’un ministre de la République est une prime à la bêtise et une façon de récompenser celui-là même qui, voulant rivaliser avec Lévy YAKITE, l’autre distributeur de machettes et créateur des milices COCORA, a cru devoir lui aussi inventer sa milice, le Comité d'Organisation des Actions Citoyennes, ou COAC pour faire la guerre et la chasse aux Goula, Rounga et parents des dirigeants de SELEKA et autres musulmans.


C’est donc clair qu’avec Edouard Patrice NGAISSONA dont les qualités de chef milicien boziziste et KNK à la tête du ministère de la jeunesse, ce ministère sera transformé en une citadelle pour leur combat autour des thèmes de BOZIZE et pour leur résistance contre tous ceux qu’ils considèrent comme leurs ennemis à abattre, c'est à dire qui luttent pour une véritable démocratie en Centrafrique et une gestion transparente des affaires du pays et la bonne gouvernance.  

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 13:14

 

 

 

Bozizé dépassé

 

cour const RCA

 

 12022011malonga

 

 

BANGUI, 11 fév 2013 (AFP) - Le président centrafricain François Bozizé a mis fin aux fonctions du président de la Cour constitutionnelle et d'autres responsables d'institutions républicaines dont les mandats avaient expiré, selon plusieurs décrets présidentiels diffusés à la radio nationale lundi.


Les fonctions du président de la Cour constitutionnelle, Marcel Malonga Nguérémangou et de la vice-présidente, Damienne Nanaré, qui disposaient d'un mandat de 7 ans non renouvelable et expiré depuis septembre 2012, ont pris fin.


Les décrets présidentiels concernent également Mgr Paulin Pomodimo, ancien archevêque de Bangui, président du Conseil national de la Médiation, dont le mandat s'était achevé en 2011, Martin Baba, président du Conseil économique et social qui aurait dû quitter son poste en 2012.


Pour le constitutionnaliste centrafricain Jean-Marie Kangba, "Il faut voir dans ces décrets un acte légal, conforme à la constitution mais qui n'est pas intervenu dans le temps, parce que les responsables de ces institutions devraient déjà être remplacés".


"Maintenant, que cache un tel acte en cette période de transition? C'est la grande inconnue, attendons de voir", s'est interrogé le juriste, joint par l'AFP.


"Il ne faudrait pas qu'on trouve là l'occasion de nommer des gens triés sur le volet pour les mettre à la place de ceux qui sont partis", a pour sa part réagi l'opposant Gabriel-Jean Edouard Koyambounou, vice-président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), redoutant une tentative de Bozizé d'installer des proches à ces postes-clés.


Mi-décembre, la rébellion du Séléka avait pris les armes contre le régime de Bozizé, menaçant de prendre Bangui. Après un accord signé le 11 janvier à Libreville, au Gabon, rebelles et pouvoir ont finalement accepté de participer à un gouvernement d'union nationale.


Le premier ministre Nicolas Tiangaye, nommé le 17 janvier et issu de l'opposition, conformément à l'accord de paix, est chargé de conduire le pays vers des législatives anticipées d'ici un an, tandis que François Bozizé a obtenu de rester au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat en 2016. 

 

 

 

NDLR : Il était temps. Le mandat de cette bande de grands corrompus de la cour constitutionnelle acquise à BOZIZE et qui a fait la honte de notre pays a expiré depuis déjà plusieurs mois et c'est seulement maintenant que Bozizé décide d'en prendre acte et de formaliser cette situation. On lui prête déjà l'intention de caser Jean WILLYBIRO-SAKO qu'il n'a pas envoyé au gouvernement TIANGAYE, celui-là même qui avait organisé au niveau de la commission électorale sa "victoire" à la présidentielle de 2005 et aussi et surtout à la grande mascarade de 2011. La veille de la formation du gouvernement TIANGAYE, BOZIZE et son fils FRANCIS avaient procédé à plusieurs nominations au sein des FACA on ne sait pas trop pourquoi alors qu'ils ont passé dix ans à destructurer cette armée rapidement et honteusement défaite par Séléka. Tout cela est à revoir.  

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 18:30

 

 

 

Bozizé saluant le gl Dhaffane

 

 

Bangui, 11 févr. 13 (RJDH) Malgré  la signature des accords du cessez-le feu signés à Libreville le 11 janvier et la mise en place du nouveau gouvernement d’union nationale, les rebelles de la coalition Séléka continuent de se livrer aux actes de pillages et d’exactions sur la population. Une  situation qui inquiète la population centrafricaine qui craint le retour probable des hostilités.


« Nous sommes très inquiets par rapport à ce qui se passe dans nos provinces où les rebelles de la Séléka continuent d’occuper illégalement les villes en commettant  au quotidien des exactions sur la population », a déploré Cyrille Mbésséra, habitant le quartier Yangato.


Max Mokopolo, étudiant en master d’histoire et géographie à l’Université de Bangui, a de son côté pensé que l’Accord de paix de Libreville devrait tourner la page de l’insécurité qu’a connue le pays. « Mais le constat est  que les rebelles de la Séléka continuent de piller, de tuer et de poursuivre leurs offensives sur le terrain ce qui est contraire aux engagements qu’ils ont pris lors des pourparlers », a-t-il souligné.


« Les rebelles de la Séléka ne sont pas prêts pour la paix. Je comprends que leur intention est de nuire à la République centrafricaine qui a tant souffert des crises militaro-politiques. Il faut qu’ils cessent les exactions sur la population, car leurs leaders sont déjà dans le gouvernement qui vient d’être mis en place, et c’est leur vœux qui est exhaussé », a martelé Placide Kombélé, un agent de l’Etat.


Des leaders de Séléka ont perdu le contrôle de leurs éléments sur le terrain


Un politologue de l’Université de Bangui qui analyse la situation stipule qu’il y aurait une crise d’autorité en ce moment au sein de la Séléka. Selon lui, des leaders de la Séléka qui occupent des postes ministériels n’ont plus le contrôle des éléments qui sont sur le terrain.


« C’est difficile que leurs décisions soient respectées par les troupes, à cause de leur absence aux côtés des rebelles. Nous crayons que ces rebelles ne reconnaissent plus leurs légitimités », a-t-il ajouté.

Selon la même source, il est important que les chefs de cette rébellion continuent de descendre sur le terrain pour expliquer à leurs éléments les contenus des accords de Libreville qui ont abouti à la formation de ce gouvernement d’union nationale et également de leurs demander d’arrêter ce qu’ils font actuellement.


De leur côté,  des leaders de la coalition Séléka rejettent la responsabilité des attaques et les attribuent aux éléments « incontrôlés ». Ceux-ci promettent des sanctions contre les commanditaires.


Depuis la signature des Accords de paix de Libreville le 11 janvier dernier, plusieurs cas d’exactions et de pillages dont les hommes de Séléka seraient à l’origine, ont été enregistrés dans certaines  villes du pays.  Dans la nuit du 8 et 9 février, ces rebelles ont attaqué la ville de Mobaye. D’importants dégâts matériels et d’importants actes de profanation ont été enregistrés.


Cette attaque a fait déplacer plus de 23 000 personnes vers la République démocratique du Congo.

 

 

 

MOBAYE : UNE MISSION DE LA FOMAC EST ATTENDUE

 

 

localisation-de-la-ville-de-mobaye

 

Mobaye, 11 févr. 13 (RJDH) Une mission de la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac) est attendue ce lundi  à Mobaye (Sud-est), afin d’évaluer les dégâts causés par des éléments « incontrôlés » de la rébellion de Séléka, dans cette ville, alors que des populations affirment être prises en ce moment en otage par les rebelles.


Cette information a été livrée au RJDH, par une source proche de la coalition Séléka. La mission va se rendre  à Mobaye par voie routière. L’on ignore encore la composition de cette équipe, cependant  Christophe Gazambeti, porte-parole de la rébellion et actuel ministre de la communication affirme que cette mission se rend dans le but de « décanter la situation qui prévaut en ce moment à Mobaye ».


Joint ce matin, un habitant de la ville de Mobaye affirme que depuis samedi, les rebelles avaient fait à nouveau leur irruption dans la ville, bloquant les principales voies fluviales que les populations utilisent pour traverser afin de rejoindre la République démocratique du Congo, pour se mettre à l’abri de l’insécurité.


« Nous sommes terrés dans nos maisons, nous ne pouvons pas sortir, car les rebelles nous profèrent des menaces de mort. Il n’y a plus de quoi à manger, nous sommes vraiment pris en otage », a témoigné la source.


Selon les autorités congolaises, plus de 2 300 centrafricains ont fui la ville de Mobaye depuis jeudi pour rejoindre l’autre côté de la rive, fuyant l’arrivée des rebelles de la Séléka. Ce chiffre risque de s’accroitre, vu que la présence des éléments de la Séléka qui continue d’être signalée dans la région.


Des leaders de la Séléka, qui, désormais font partie du gouvernement, rejettent la responsabilité et l’attribuent aux éléments « incontrôlés ». Ceux-ci promettent des sanctions contre les commanditaires.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 00:13

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

BANGUI : LE GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE DÉSORMAIS AU GRAND COMPLET

 

nicolas-tiangaye-photo- hippolyte-donossio

 

 

Bangui, 9 février 2013 (RJDH) Le gouvernement d’Union nationale issu de la crise militaro-politique qui a secoué la Centrafrique est désormais au grand complet ce 9 février. Après plusieurs jours des tractations pour la publication du décret nommant les ministres le 3 févier, l’ensemble de ceux-ci ont déjà pris service.


Les ministres issus  de la majorité présidentielle, de l’opposition démocratique, de la rébellion armée non combattante, de la coalition Séléka et de la société civile, ont déjà pris leur poste.


« Le chantier est immense et il nous faut plus de détermination », a reconnu Christophe Gazambeti, ministre de la communication, issu de la coalition Séléka. Malgré leur divergence de points de vue, tous s’accordent sur un point : Faire restaurer la paix en Centrafrique.


« La restauration de la paix, nécessite l’ouverture des routes de l’intérieur du pays, le désarmement de tous les groupes en présence en Centrafrique », a reconnu le Premier ministre Nicolas Tiangaye, lors d’une conférence de presse en début de semaine.


Ce gouvernement d’Union nationale a sept priorités à réaliser en un an, selon les Accords de paix, signé le 11 janvier à Libreville : Restaurer la paix et la sécurité, organiser les élections législatives anticipées, réorganiser les forces de défense et de sécurité, organiser l’administration territoriale, renforcer le système judiciaire, poursuivre le processus DDR et le RSS, engager des réformes économiques et sociales


Voici la liste des membres du gouvernement d’Union nationale :


- Premier ministre, Chef du Gouvernement, Ministre des Finances et du Budget, Me Nicolas Tiangaye ;


- 1er Vice-premier ministre, Ministre de la Défense nationale, de la restructuration de l’Armée, des anciens combattants et des victimes de guerre, Michel Am Nondroko Djotodjia ;


 
- 2ème Vice-premier ministre, Ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration africaine, de la Francophonie et des Centrafricains de l’étranger, Général Parfait Anicet Mbay ;

 
- Ministre d’Etat chargé de l’Economie, du Plan et de la coopération internationale, Enoch Dérant Lakoue ;

- Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Léon Diberet ;


- Ministre de la Sécurité, de l’Emigration-Immigration et de l’ordre public, Josué Binoua ;


- Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé de la réforme judiciaire, Jacques Mbosso ;


- Ministre des Postes, Télécommunication et des Nouvelles Technologies, Me Henri Pouzere ;


- Ministre des Eaux, Forets, Chasse et Pêche, de l’Environnement et de l’Ecologie, Mohamed Moussa Daffhane ;


- Ministre du développement des projets miniers et énergétiques, Prince Emilien YEGUIDA Danguéné ;


- Ministre de la Géologie, de la recherche minière et de l’Hydraulique, Herbert Djono Ahaba ;


- Ministre du développement rural, Mme Aimée Dorothée Malenzapa ;


- Ministre des Transports et de l’aviation civile, Theodore Jousso ;


- Ministre de la Santé publique, de la population et de la lutte contre le VIH/Sida, Dr Marie-Madeleine Nkouet ;


- Ministre de l’Equipement, des travaux publics et du désenclavement, Me Crépin Mboli Goumba ;


- Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marcel Loudegué ;


- Ministre de la communication, de la promotion de la culture civique et de la réconciliation nationale, Christophe Gazam Betty ;


- Ministre de la Fonction publique, du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Sabin Kpokolo ;


- Ministre du commerce et de l’Industrie, Amalas Amias Aroune ;


- Ministre du développement du Tourisme et de l’Artisanat, Abakar Sabone ;


- Ministre de la promotion de petites et moyennes entreprises et de l’amélioration du climat des affaires, Joachim Kokaté ;


- Ministre des affaires sociales, de la solidarité nationale et de la promotion du Genre, Mme Marie-Madeleine Moussa Yadouma ;


- Ministre de l’Urbanisme, du cadastre et de la réforme foncière, André Ringui Le Gaillard ;


- Ministre de l’Habitat, du logement et de la reconstruction des édifices publics, Davy Yama ;


- Ministre de la Jeunesse, des Sports, des arts et de la culture, Edouard Patrice Ngaissona ;


- Ministre chargé du Secrétariat général du Gouvernement et des relations avec les Institutions, Maurice Yondo ;


- Ministre Délégué aux finances, chargé du Budget, Dieudonné Tokofeissé ;


- Ministre Délégué à la Défense nationale, chargé de la reconstruction de l’Armée et du programme de Désarmement, Démobilisation et de Réintégration (DDR), Général de Division Antoine Gambi ;


- Ministre Délégué à l’Economie, au plan et à la coopération internationale, chargé des pôles de développement, Christophe Mbremaidou ;


- Ministre Délégué au développement rural, chargé de l’élevage Joseph Bendounga ;


- Ministre Délégué à l’Education nationale chargé de l’enseignement fondamental et professionnel, Djibrine Sall ;


- Ministre Délégué à l’Urbanisme, chargé de la réforme foncière, Honoré Douba ;


- Ministre Délégué aux Eaux et Forêts, chargé de l’Environnement et de l’Ecologie, Michel Doko.

 

 

MOBAYE : L’ÉGLISE CATHOLIQUE À NOUVEAU SACCAGÉE PAR LA SÉLÉKA

 

 

Mobaye, 9 février 2013 (RJDH) – L’église catholique de Mobaye (sud-est) est à nouveau saccagée dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 février par des rebelles de la Séléka.  D’importants dégâts matériels et d’actes de profanation ont été enregistrés.


Les rebelles qui avaient déjà attaqué la ville jeudi dernier dans la matinée, sont retournés le même jour dans la soirée pour s’en prendre uniquement à l’église catholique, avant de retourner à Alindao là où ils sont basés, tôt ce matin vers 3 heures.


Au moment de leur attaque, les rebelles auraient emporté la quasi-totalité des biens des religieux, d’après des sources contactées depuis Mobaye par le RJDH. Des véhicules ont été emportés. Les hosties auraient été répandues dans la ville, par les rebelles, qui auraient procédé à d’autres actes de profanation.


« Nous ne comprenons toujours pas pourquoi les rebelles en veulent à l’église catholique. Heureusement les religieux ne sont pas dans les locaux au moment de l’attaque des rebelles », a mentionné notre source.


Selon les autorités congolaises, plus de 2 300 centrafricains ont fui la ville de Mobaye depuis jeudi pour rejoindre l’autre côté de la rive, fuyant l’arrivée des rebelles de la Séléka. Ce chiffre risque de s’accroitre, vu que la présence des éléments de la Séléka qui continue d’être signalée dans la région.


Fin janvier, des religieux de l’église Catholique de la préfecture de la Basse Kotto avaient été déjà pris pour cibles par des éléments de la rébellion de la coalition Séléka. Les rebelles soupçonnaient ces derniers de toujours alerter l’extérieur sur des exactions qu’ils commettaient dans les zones occupées.


Des leaders de la Séléka, qui, désormais font partie du gouvernement, rejettent la responsabilité et l’attribuent aux éléments « incontrôlés ». Ceux-ci promettent des sanctions contre les commanditaires.

 

 

 

BANGUI : UNE SÉROPOSITIVE VICTIME DE DISCRIMINATION TÉMOIGNE SES VÉCUES

 

ruban sida

 

Bangui, 9 février 2013 (RJDH) – La pratique de la discrimination des  personnes vivant avec le VIH/sida demeure un handicap pour les victimes partout elles se trouvent. Une fille séropositive, âgée de dix sept ans,  témoigne ses vécues.


D’après les faits relatés par la victime, elle était contaminée à bas âge. «  J’ai été agressée, violée, par mon grand-père à l’âge de huit ans. Après trois mois, j’ai fait le test de dépistage, je suis séropositive», a témoigné la victime.


« Après que les autres ont su que je suis porteuse du VIH/sida, mes parents étaient déçus, mon père m’a chassé de la maison parce qu’il a su que c’est mon grand-père qui est le coupable de la contamination, c’est là que la discrimination a commencé», a-t-elle expliqué.


Elle poursuit en faisant savoir que la collaboration entre elle et son entourage était réduite. Pendant des discussions avec des amis elle ne pouvait pas donner son point de vue afin d’éviter d’éventuelles moqueries.


« Pour le moment personne ne saura que je suis séropositive, puisque ma prise en charge est assurée par le complexe pédiatrique de Bangui, j’ai mis en pratique les conseils prodigués par ma mère et ceux des conseillers psycho-sociaux qui sont au niveau de l’hôpital », a-t-elle ajouté.


Pour Marie Gbénou, gestionnaire au Réseau centrafricain des personnes vivant avec le VIH /sida (RECAPEV), la discrimination a des conséquences graves sur les victimes. « Ces personnes parcourent des difficultés, entre autres, le regard dédain des parents au foyer, la moquerie, la perte de l’emploi, la séparation de corps ou le divorce », a-t-elle souligné.


Elle déclare que des dispositions juridiques sont en train d’être modifiées pour une application en faveur des personnes victimes du VIH/ sida. « Tout acte discriminatoire est condamné par la loi et les auteurs sont traduits devant la justice », a-t-elle relevé.

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 01:00

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

 

BATANGAFO : LE CICR FAIT L’ÉTAT DE LA SITUATION DES DÉPLACÉS

 

cicr

 

Batangafo, 8 févr. 13 (RJDH) Une équipe du Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR) de Kaga-Bandoro (centre-nord), a séjourné du 5 au 6 février dans la ville de Batangafo (nord) afin d’évaluer la situation locale  après l’incursion de la Coalition Séléka. Le déplacement d’une partie de la population de Kabo vers cette ville est l’un des points importants relevés lors de cette mission.


Lors de cette mission, le CICR a enregistré plus de 250 déplacés dans le centre-ville de Batangafo et plus de 200 autres campés dans la commune de Ouassi à environ 40 kilomètres. Il s’agit des habitants de la ville de Kabo qui continuent de fuir les  exactions des rebelles.


L’équipe a également constaté que  les bâtiments administratifs, à savoir la mairie, le tribunal, la gendarmerie et le sous-préfecture ont été pillés et saccagés par les rebelles qui ont également dépouillé les habitants de Batangafo de leur bien matériel et financier.


La ville de Batangafo est l’une  des régions du pays occupées par la coalition Séléka avant d’être reprise par les éléments des Forces armées centrafricaines.

 

 

 

 

BANGUI : LA FACULTÉ DES LETTRES CONNAIT DE DIFFICULTÉS DANS LE DÉMARRAGE DES ENSEIGNEMENTS DE MASTER

 

université de Bangui rectorat

 

 

Bangui, 8 févr. 13 (RJDH) Les enseignements de master en Sociologie et en géographie sont en retard sur les autres filières des neuf départements que compte la Faculté des lettres et sciences a déclaré ce matin le 08 Février, Jean Kokidé, vice doyen de la faculté au RJDH.


« Le département de la sociologie est en retard puisque ce n’est que cette année que ce département s’est arrimé sur le système Licence-Master-Doctorat (LMD). Dans tous les autres départements, les cours ont démarré. Il était prévu dans le calendrier académique que l’administration a élaboré, que les cours au niveau master doivent commencer à partir du mois d’octobre 2012 pour finir au mois de mai 2013 », a attesté le vice doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines au RJDH.


« L’une des difficultés du terrain, c’est que nous ne pouvons pas démarrer les cours dans cette période sans prendre en compte les étudiants de licence 3, c’est pourquoi le master est suspendu jusqu’au mois de décembre pour permettre aux étudiants de licence 3 de s’arrimer sur le master en même temps avec leurs collègues », a-t-il expliqué.


Le vice doyen de la FLSH de compléter que « malheureusement la délibération de l’année 2011-2012 traine encore. Alors, nous sommes obligés de démarrer les cours de master sans les étudiants de licence 3, depuis le 10 décembre de l’année passée. En principe, à partir de 10 décembre les cours de master devraient déjà commencer ».


Il a par ailleurs soutenu que le cas qui leur tient beaucoup à cœur est celui de masters de sociologie et de la géographie qui continuent de trainer. « Jusque-là, les collègues n’ont pas encore démarré. Interpellés par l’administration, ils ont promis de tenir un conseil du département demain samedi 09. On attend voir la suite d’ici là », a-t-il dit.

 

 

 

 

BANGUI: LA SOCIÉTÉ CIVILE SENSIBILISE SUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX

 

 

Bangui, 8 févr. 13 (RJDH) La société civile centrafricaine vient de lancer une campagne de sensibilisation sur la consolidation de la paix en Centrafrique. Les activités marquant l’ouverture de cette activité se sont déroulées ce matin à Bangui.


Le but recherché par cette manifestation est d’amener la population centrafricaine  à consolider la paix. « Pour nous, la paix n’est pas seulement la signature d’un accord entre les parties en conflit, ni l’absence de tensions et de coup de feu. La paix ce sont des rapports plus justes et équitables entre les différents membres d’une communauté de vie », a déclaré le coordonnateur du groupe de travail de la société civile, Gervais Lakosso.


La première phase de cette campagne de consolidation de la paix qui s’ouvre aujourd’hui, va terminer le 28 février à Bangui. Elle sera marquée par une caravane qui va sillonner toute la ville. Des podiums sont installés à la place Marabena, au Lycée de Fatima, au marché de Ouango et à la mairie de Bégoua.


Ces installations seront animées par le groupe des artistes centrafricains au tour du thème  ‘’Cultivons la paix pour récolter le développement et le bien-être’’. Le programme prévoit également une rencontre avec les leaders politiques sur les accords de Libreville et une conférence débat à l’Université de Bangui.


« Toutes ces activités constituent pour nous une invitation aux centrafricains pour cultiver la paix afin de récolter le développement et le bien-être. Oui les centrafricains, eux aussi, ont droit à la paix », a dit Gervais Lakosso.

La seconde phase de cette campagne va se dérouler à l’intérieur du pays. Selon les organisateurs, les villes post-conflits vont abriter cette manifestation après le départ des éléments de la coalition Séléka.

 

 

 

 

BANGUI : DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS VACCINÉS CONTRE LA ROUGEOLE

 

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Bangui, 8 févr. 13 (RJDH) Une campagne de vaccination contre la rougeole  en faveur des enfants de moins de cinq ans se  déroule du 6 au 10  février  dans la commune de Bégoua. Ce vaccin  fait suite  à  des prélèvements faits et analysés à l’institut Pasteur de Bangui qui confirment l’épidémie de la maladie dans cette localité.

 

Le médecin chef du centre de santé de Bégoua, Magloire Odio, a précisé  qu’au « départ quatre prélèvements ont été faits et tous sont positifs. C’est ce qui a permis de déclarer l’épidémie, ensuite six autres prélèvements faits  analysés positifs », a-t-il expliqué

 

La même source a par ailleurs souligné qu’à la quatrième semaine épidémiologique, le centre de santé a enregistré 86 cas de rougeole, « mais d’autres cas se sont ajoutés. Nous ferons le bilan de la cinquième semaine épidémiologique afin d’avoir le nombre globale », a mentionné Docteur Odio.

 

Selon docteur Odio, la rougeole est une maladie très contagieuse, mais elle reste  peu connue par les parents. «  Un enfant atteint de rougeole peut facilement contaminer un autre enfant. Les secrétions qui sortent du nez et de la bouche sont rapidement diffusés par l’enfant quand il tousse, si un autre enfant se trouve à côté et qui n’est pas vacciné attrape la maladie », a-t-il démontré.

 

C’est une initiative du programme élargi de vaccination sur financement du Fonds des Nation-Unies pour l’enfance et l’Organisation mondiale de la santé.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 01:28

 

 

 

KABO : DEUX HOMMES HOSPITALISÉS APRÈS AVOIR ÉTÉ BATTUS PAR LES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

gl Issa Issaka cema de Séléka à dte et le gl Arda Hakoum

 


Kabo, 7 févr. 13 (RJDH) Deux éleveurs peulhs appelés communément ‘’ Mbarara’’ se trouvent actuellement à l’hôpital de Kabo (Nord) pour des soins,  après avoir été bastonnés  par des éléments de la  coalition Séléka. D’après les informations, les hommes porteraient des armes de guerre et seraient en train de dévaster le champ d’un particulier.

Le maire de la ville de Kabo, Abdel Atif, joint ce jeudi 7 février par le RJDH, a confirmé cette information. « Nous déplorons ces faits revécus, parce que souvent la population se plaint des exactions  des éleveurs Mbarara, malgré des tentatives de résolutions de conflits entre les deux  communautés », a déploré   Abdel Actif.


Il faut rappeler que le lundi 4 février dernier, un homme et sa mère ont été tués a bout pourtant et trois autres personnes blessées, par des éléments de la coalition Séléka  intervenant pour trancher le litige entre l’une des victimes et un commerçant.


Le maire de la ville de Kabo a souligné que les responsables de la rébellion de Séléka ont été informés des exactions commises par leurs éléments. Ceux-ci ont promis d’arranger la situation chose qui n’est pas encore faite. « Si la situation perdure le reste de la population va abandonner la ville », a-t-il conclu.

 

 

 

MOBAYE : DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA S’EMPARENT DE LA VILLE

 

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Mobaye, 7 févr. 13 (RJDH) – Des éléments de la coalition Séléka lourdement armés ont fait irruption ce matin dans la ville de Mobaye (Sud), ont affirmé des témoins joints par le RJDH. Le détachement des forces loyalistes,  basé dans la ville aurait évacué les lieux avant l’entrée des rebelles. L’on ne signale aucun affrontement, mais toute fois les assaillants auraient saccagé des locaux administratifs et l’église. La population a pris fuite.


D’après les témoignages recueillis, plus de cinq véhicules portant inscription « Séléka », au bord desquels des dizaines d’hommes armés, ont envahi la ville de Mobaye. « Sur chacun des véhicules, il y a des mitraillettes et des hommes lourdement armés », a témoigné un habitant.


Après leur entrée sans résistance, ces éléments de la Séléka se sont emparés des lieux stratégiques de la ville et ont commencé à piller systématiques des locaux, entre autres  la  gendarmerie, la mairie, le commissariat de police et des maisons de certaines personnalités administratives.


D’autres sources ont affirmé que les locaux de l’église catholique de la ville auraient été également touchés par les rebelles. Cependant, une source proche des médias catholiques, joint à Bangui a affirmé que les religieux auraient déjà quitté les locaux avant l’arrivée des rebelles. La population a également fui la ville pour traverser du côté de la République démocratique du Congo.


La liaison téléphonique avec la ville est interrompue  en milieu de la matinée. Une situation qui ravive les inquiétudes dans la ville de Bangui. Les rebelles de la Séléka ont cette stratégie de couper les réseaux téléphoniques dès qu’ils s’emparent d’une nouvelle ville.

 

 

 

BANGUI : LA SÉLÉKA ENTRE DANS LE GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE

 

Bozizé saluant le gl Dhaffane


Bangui, 7 févr. 13 (RJDH) – Les membres de la Séléka, nommés ministres ont commencé à prendre service ce matin, après une invitation faite le mercredi soir par le Porte-parole de l’ex-rébellion Christophe Gazambeti. Les rebelles avaient suspendu leur participation au sein du gouvernement pour dénoncer leur sous-représentativité qualitative et quantitative.


« Après avoir conféré avec le Premier ministre chef du gouvernement, suite à une requête introduite auprès du haut médiateur, la Séléka prend ce jour, la décision historique d’assumer pleinement ses responsabilités au sein du gouvernement en demandant à ses membres de procéder dès que possible à leur prise de fonction respective », a mentionné le Porte-parole de la Séléka.


Christophe Gazambeti a précisé que « la Séléka prend à témoin, l’opinion nationale et internationale sur les risques majeurs de dérapage qui relèveraient à l’avenir, des  actes, déclarations et autres postures en rupture avec les accords de Libreville ».


En ce qui concerne l’ouverture des routes de l’intérieur du pays, jusqu’alors bloquées par les rebelles de la Séléka, Christophe Gazambeti préfère parler en tant que ministre et non un membre de l’ex-coalition rebelle. « Le gouvernement va prendre ses responsabilités. Dès que possible, ça va être fait », a-t-il assuré.


A la question de savoir si le médiateur de la crise, le congolais Denis Sassou-Nguesso s’est déjà prononcé sur la requête des membres de la Séléka, avant cette nouvelle prise de décision, Christophe Gazambeti a préféré dire simplement qu’« il n’y a pas eu de revirement. C’est juste la continuité et cette question ne relève pas de la place publique ».

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 01:20

 

 

Am Nondroko Djotodia

 

 

Christophe-Gazam-Betty

 


Radio Ndéké Luka Jeudi, 07 Février 2013 11:29

 

Bangui, 07 fév. (Radio Ndéké Luka) – La semaine est marquée par des passations de service au sein des différents ministères centrafricains au lendemain de la mise en place du gouvernement d’union nationale. Des départements tels les Affaires étrangères ; de l’agriculture ; des équipements ; du commerce ; des petites et moyennes entreprises ; des transports ; de la défense et l’administration du Territoire ont changé de patron.


Anicet Parfait MBAYE cède son fauteuil à Théodore JOUSSO pour occuper désormais son nouveau poste, celui du 2e Vice-Premier Ministre aux Affaires Etrangères ; poste occupé auparavant par le Général Antoine GAMBI.


Le ministre sortant des transports, Anicet PARFAIT MBAYE a qualifié son bilan de positif et se dit très confiant par rapport au choix de son successeur.


Fidèle Ngouandjika cède son portefeuille à Aimée Dorothée MALENZAPA qui quitte la coopération internationale. Claude Richard Ngouandja libère sa place à Josué Binoua qui occupait l’administration du territoire.


Les ministres de la coalition Séléka n’ont pas encore pris service ; ils réclament un réaménagement technique au sein de ce gouvernement d’union nationale. Hier, le ministre Christophe Gazambéti, de la communication a déclaré que l’arrangement souhaité est en train d’être réglé et qu’il n’est pas question pour les ministres Séléka de quitter ce gouvernement.

 

 

 

NDLR : Une des passations de service les plus attendues et qui s'est dérulée ce jeudi, est celle qui doit permettre à Michel Djotodia président de Séléka de prendre les commandes au camp Beal où se trouve le cabinet du ministre de la défense nationale où Bozizé et son fils Francis ont fait le beau temps et la pluie depuis bientôt une décennie. C'est ce même jour que quelques éléments dits "incontrôlés" de Séléka ont choisi de se signaler à Mobaye mais l'incident aurait dit-on, vite été réglé.  

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 20:42

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 


BANGUI : L’ONU SALUE LA FORMATION DU GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE

 

Banki-Moon-mali-

 


Bangui, 6 févr. 13 (RJDH) Le secrétaire général de l’organisation des Nations-Unies(ONU) Ban-Ki Moon a dans une déclaration faite le mardi 5 février, salué la formation du nouveau gouvernement d’Union nationale comme le prévoyaient les Accords de Libreville.


Pour le secrétaire général de l’ONU, c’est une étape importante vers la consolidation du processus de paix en République centrafricaine, avant d’encourager toutes les parties composantes à respecter les dispositions de l’Accord de cessez-le-feu signé le 11 janvier 2013 et à prendre des mesures qui s’imposent pour assurer la protection des civils partout dans le pays.


Ban-Ki Moon a également souligné l’urgence d’un soutien de la communauté internationale en faveur de la République centrafricaine afin de pouvoir répondre aux besoins humanitaires dans le pays.


Le 15 janvier dernier, le secrétaire général de l’ONU avait salué l’accord signé à Libreville, qui demandait un cessez-le-feu et l’accord politique sur la résolution de la crise en République centrafricaine. Il avait aussi appelé le gouvernement, les groupes politico-militaires, la coalition Séléka et les partis de l’opposition à mettre en œuvre ces Accords dans son intégralité.

 

 

BANGUI : LES FEMMES SOUS-REPRÉSENTÉES DANS LE GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE, NICOLAS TIANGAYE S’EXPLIQUE

 

nicolas-tiangaye-photo- hippolyte-donossio

 

 


Bangui, 6 févr. 13 (RJDH) – Plusieurs organisations féminines centrafricaines se sont indignées de la sous-représentativité des femmes dans le nouveau gouvernement. Sur les trente et trois membres du gouvernement d’Union nationale, les femmes ne représentent qu’un pourcent de l’effectif.  Lors de la conférence de presse  qu’il a animée mardi 5 février à Bangui, le Premier ministre Nicolas Tiangaye a tenté de donner une explication sur la situation.


« Ce n’est pas que les femmes soient incompétentes pour ne pas être représentées dans ce gouvernement. Le problème c’est que, moi je n’avais pas, ni le chef de l’Etat encore moins, à choisir les membres du gouvernement parce que, c’était les cinq entités qui devraient proposer des personnalités », a déclaré le chef du gouvernement.


Le Premier ministre poursuit en faisant savoir que, « certaines entités  n’avaient pas proposé des femmes. Donc, il y avait un nombre réduit de femmes et c’est ce qui explique que dans le gouvernement, on se retrouve seulement qu’avec trois femmes », a-t-il expliqué.


Pour Nicolas Tiangaye, cette situation n’est que provisoire, et que le jour où le pays va revenir à une situation normale, tout sera mis en œuvre afin que les femmes puissent occuper des places qu’elles méritent dans le gouvernement.


Nicolas Tiangaye qui reconnaît la délicatesse de la mise en place d’un gouvernement d’Union nationale, a mentionné que dans la mise en place de l’équipe il y aura toujours des mécontentements, car on ne peut pas donner satisfaction à 100%. L’essentiel « ce n’est pas de regarder le passé, mais de regarder le présent et l’avenir », a-t-il souligné.


Le gouvernement va travailler pour une durée  d’un an renouvelable. Selon les accords de Libreville, le président de la République François Bozizé n’a pas le pouvoir de destituer le Premier ministre.

 

 

 

 

KAGA-BANDORO : DES EX-ÉLÉMENTS DE BABA-LADDÉ TERRIFIENT LA POPULATION

 

babaladdé

 

 

Kaga-Bandoro Bangui, 6 févr. 13 (RJDH) – Quelques éléments incontrôlés de la rébellion  tchadienne du Front patriotique pour le rassemblement (FPR), d’Abdel Kader Baba Laddé, qui avaient refusé le processus de leur rapatriement auraient intégré la coalition Séléka et continuent de commettre  des exactions dans la ville de Kaga-Bandoro. Une situation vivement déplorée par la population.


D’après les témoignages recueillis par le RJDH, le mardi 5 février auprès d’un habitant de la ville qui a été aussi victime de ces exactions et qui a réussi à regagner la ville de Bangui, les rebelles du FDPC avaient  fait irruption chez lui dans la nuit du 6 au 7 Janvier dernier. « Ils m’ont déclaré qu’ils vont faire payer à la population les attaques et la destruction de leur base en janvier 2012, par des éléments de l’armée centrafricaine et tchadienne », a mentionné la source.


« Ils ont pris chez moi une somme de 38 000 FCFA,  six  chaises en plastique qu’ils avaient vendues et deux téléphones portables », a-t-elle ajouté.


La même source a indiqué que trois  motos de la procure de la ville avaient été emportées par ces rebelles mais les engins avaient été récupérés par une structure présente dans cette localité et restitués aux propriétaires, après une longue négociation avec les chefs de ces rebelles.


Pour montrer leur mécontentement, les femmes de la ville avaient organisé une marche le 15 janvier, pour protester contre les exactions de ces rebelles. Selon la source, les femmes avaient marché pieds nus et se sont rendues au domicile du commandant des rebelles de la région, Abdel Kader Kanto, pour montrer leur désolation. Celui-ci avait promis de réagir, mais rien n’est fait jusqu’alors et les rebelles poursuivent leur entreprise.


C’est après le départ des éléments centrafricains du groupe UFDR, une composante de la coalition Séléka, que ces ex-membres de l’UFR, ont commencé ces exactions.

 

 

 

 

BANGUI : DES ÉLÈVES SENSIBILISÉS CONTRE LA MUTILATION GÉNITALE FÉMININE

 

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Bangui, 6 févr. 13 (RJDH) Les élèves du lycée Marie Jeanne Caron ont été entretenues ce matin sur la question de la mutilation génitale féminine. La sensibilisation était faite à l’occasion de la journée internationale de mutilation génitale féminine, organisée le 6 février de chaque année.


Le thème retenu pour cette année s’intitule ‘’ l’intensification de l’action mondiale visant à éliminer les mutilations génitales féminines’’. Cette activité organisée par le  réseau des jeunes dénommé Comité interafricain (CIAF), a été marquée par la projection d’un film sur l’excision et d’une conférence débat, animée par Benjamin Rédékouzou, président de cette structure.


« Eduquer une fille, c’est éduquer une nation. Ces petites filles si elles savent que la mutilation génitale féminine est l’une des  pratiques traditionnelles néfastes et qui a des effets négatifs sur la santé de la femme, elles vont en parler dans leurs  groupes et dans leurs classes, cela peut entrainer un  changement de comportement vis-à-vis de ces pratiques », a expliqué Benjamin Rédékouzou.


Il  a par ailleurs encouragé les ONG de droits de l’homme de continuer à lutter contre cette pratique néfaste. «Nous devons informer  les filles et nous demandons  aussi à tous les activistes  des droits de l’homme et autres organisations de militer pour l’éradication définitive de la mutilation génitale féminine », a-t-il conclu.

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