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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 17:40

 

 

 

BANGUI : DÉBUT DU CANTONNEMENT DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

 

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Bangui, 23 février 2013 (RJDH) – Les opérations du cantonnement des éléments rebelles de la coalition Séléka vont  commencer le dimanche 24 février. L’annonce a été faite ce samedi, lors d’une conférence de presse, à Bangui  par le Général Jean Félix Akaga, commandant des opérations de la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac).


Selon les accords du 11 janvier à Libreville, les opérations du regroupement et du cantonnement des éléments de la Séléka qui commencent ce dimanche sont assurées par la Fomac. « Nous sommes déjà prêts et toutes les dispositions sont également mises en place pour la réussite des opérations », a mentionné le Général Akaga.


Les opérations qui commencent ce dimanche concernent les éléments qui sont à 18 kilomètres de la ville de Damara, définie comme ligne rouge par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale.


« Nous allons prendre les éléments et une fois arrivé dans la ville de Sibut, notre équipe va être divisée en deux groupes. L’une va accompagner les éléments à Kaga-Bandoro et l’autre va prendre la direction de la ville de  Bambari, pour ramener ceux qui sont dans cette ville à Bria là où un  autre site  est prévu », a précisé le commandant des opérations de la Force multinationale en Afrique centrale.


Il a par ailleurs indiqué que « sur ces sites, nous avons déjà fait le nécessaire pour garantir la survie au quotidien de ces éléments, sur le plan alimentaire et sanitaire, avant la prochaine étape qui est celle  de leur désarmement, qui doit se faire bientôt ».


Difficile d’avoir un chiffre sur les éléments qui seront concernés par ces opérations, mais quelques 1684 éléments de la Séléka qui sont présentement à la porte de la ville de Damara vont quitter cette localité en tout premier lieu. Les éléments de la Séléka ont été arrêtés par les forces multinationales, dans leur course vers la capitale Bangui en janvier dernier.

 

 

 

KABO /KOUANGO : DES CORPS SANS VIE ONT ÉTÉ DÉCOUVERTS

 

 

Bangui, 23 février 2013 (RJDH) – Le corps d’un commerçant qui aurait été tué par les éleveurs peulhs  depuis plus d’une  semaine a été retrouvé le  vendredi 22 février   dans la brousse  dans les périphéries de la ville de Kabo (nord). La victime a été  inhumée sur place par ces  parents, qui se sont lancés à sa recherche 

 

L’information a été confirmée par un chef de quartier  de la ville de Kabo, joint  ce matin par le RJDH. Celui-ci a fait savoir que la victime allait acheter des  poulets et de cabris pour venir revendre à Kabo et c’est en cours de route qu’elle a été assassinée. « Son corps était en état de décomposition quand ses parents l’ont retrouvé », a-t-il ajouté.


A Kouango (centre) deux  habitants de cette localité  qui se sont échappés des exactions des hommes de la Séléka  ont affirmé avoir aperçu  en cours de route quatre corps sans vie dont l’identité des victimes demeure inconnue. Ces corps flottaient sur une  rivière à l’embouchure du fleuve Oubangui.


Ils  ont par ailleurs  témoigné que les rebelles continuent de voler les biens publics  et violent les femmes.  « Les rebelles ont saccagé la mairie  de la commune de Azenguémindou, ils ont érigé  des barrières tout le long de la  route et exigent  aux passants de leurs verser de l’argent avant de traverser. Des commerçants de la ville ont été violentés, les boutiques cambriolés », a raconté une source sous couvert de l’anonymat.

 

 

 

 

BANGUI : LE RESTAURANT UNIVERSITAIRE RAVITAILLE LA POPULATION ENVIRONNANTE

 

université de Bangui rectorat

 

 

Bangui, 23 février 2013 (RJDH) Le restaurant de l’Université de Bangui s’est transformé ces derniers mois en un lieu de ravitaillement en produits alimentaires de la population environnants. Une pratique décriée par les étudiants pourtant niée par la direction des œuvres universitaires.


D’après la description faite au RJDH le vendredi  par un étudiant de la faculté des sciences économiques, Fulbert Fangaï,  « autours du restaurant on peut voire des femmes et des enfants avec des paniers ménagères en main qui rodent et attendent  le personnel pour acheter les aliments », a-t-il dit.


« C’est un véritable marché qui se passe autour du restaurant. Les habitants des quartiers environnent ne se ravitaillent en produits alimentaires  entre autres le  poisson,  la viande de bœuf, le  riz  l’huile etc.  Alors que ces aliments sont réservés aux étudiants », a expliqué Fulbert Fangaï.


Pour Carine Yézoua, étudiante en année de licence à la faculté des Lettres et sciences humaines, cette pratique est faite avec la complicité certains membres de l’Association des étudiants centrafricains (ANECA).


« Aujourd’hui la quantité de la nourriture qu’on nous donne n’est pas suffisante  à cause de cette situation. Pour moi, les responsables de ces actes sont ceux qui travaillent au niveau du restaurant en commun accord avec les  membres de ANECA», a-t-elle ajouté.


De son côté le  bureau exécutif de l’ANECA  qui dit ne pas se reconnaître dans cette pratique, entend mettre en place un garde-fou pour mettre fin à ces actes.


« Nous allons mettre en place une équipe mobile qui sera composée rien que des étudiants. Elle  aura pour tâche de sillonner les alentours du restaurant afin de mettre la main sur les vendeurs et les acheteurs », a expliqué Fleury Pabandji, président de l’ANECA.


Il également souligné que l’ANECA  a déjà saisie le rectorat, afin de  plaidoyer auprès du gouvernement pour que les forces de l’ordre  puissent être déployés au restaurant. « Nous avons écrit une lettre au recteur pour qu’on puisse faire venir la police, parce qu’il existe aussi des gens qui se transforment les alentours de l’Université en un supermarché de Bangui », a-t-il conclu.


Interrogé sur la question, le directeur  des œuvres universitaire monsieur Ovènè a déclaré qu’il n’existe pas un marché à l’Université de Bangui. Il pointe du doigt certains étudiants mal intentionnés qui seraient  à l’origine de cette pratique.


« Il n y a pas de marché ici mais ce sont un certain nombre des étudiants qui travaillent même au niveau du restaurant qui vendent ce qu’ils gagnent comme nourriture à ces personnes », a-t-il relevé.

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 02:03

 

 

 

 

 

BANGUI : BIENTÔT LE CANTONNEMENT DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

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Michel Djotodia descendant de voiture 

 

 

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Michel Djotodia sensibilise ses hommes

 

 

Bangui, 22 févr. 13 (RJDH) – Les opérations du cantonnement des éléments de la coalition rebelle de la Séléka vont commencer la semaine prochaine. C’est ce qui est ressorti de la mission effectuée par Michel Djotodja, ministre de la Défense nationale et président de la Séléka et deux autres ministres, le 21 février, au village de Vangué, situé à environ 18 kilomètres de la ville de Damara, où les éléments de la Séléka ont été arrêtés par les forces multinationales, dans leur course vers la capitale Bangui, en janvier dernier.


Le ministre de la Défense s’est rendu dans cette localité afin d’informer les rebelles sur les trois sites prévus en commun accords avec les chefs des Etats de la CEEAC pour leur cantonnement. Les sites sont installés à Kaga-Bandoro, Bria et Ndélé.


En s’adressant à ces hommes, Michel Djotodja a expliqué que « nous avons choisi ces villes parce que les bases de éléments de la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac) y sont installées, pour que vous bénéficier des meilleures conditions de vie », a-t-il déclaré.


Toutefois la tâche n’était pas facile pour Michel Djotodja, de convaincre ses éléments à regagner la ville de Kaga-Bandoro où un site a été prévu pour leur regroupement.  « Nous acceptons de nous replier, mais nous n’irons pas au-delà de la ville de Sibut », a menacé le général Mahamat Al Katime, qui a quitté pendant un instant la table de discussion avec son chef hiérarchique.


Michel Djotodja reprend la parole en disant que  « c’est Dieu qui a voulu que nous n’entrons pas dans Bangui. Si Dieu l’avait voulu, nous avons déjà la capitale. Mais si aujourd’hui nous acceptons de signer des accords de paix, alors respectons nos engagements, car la communauté internationale à les yeux rivés sur nous ».


La discussion a duré plus de quatre heures et les rebelles ont accepté la proposition faite par leur leader qui consiste à se replier vers Kaga-Bandoro en début de la semaine prochaine. Ceux-ci attendent maintenant les véhicules affrétés par la Fomac pour commencer les opérations.


Une source proche de cette institution a confié au RJDH ce matin que tout est déjà prêt pour commencer ces opérations mais « on attend encore le top des médiateurs de la crise et l’aval des autorités centrafricaines ».


Au total, 1684 éléments de la Séléka sont présentement à la porte de la ville de Damara. Une ville définie comme ligne rouge par les Etats membres de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale.


Michel Djotodja de la défense nationale a été accompagné de Christophe Gazambeti de la communication et de Léon Dibéret de l’administration du territoire.

 

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Léon Dibéret à Damara

 

 

NDLR : Cantonner les éléments du terrain de Séléka est une bonne chose mais à quand la libération par BOZIZE des prisonniers politiques et le démantèlement du « Guantanamo » de Bossembélé ? 

 

 

 

 

BANGUI : DES ARTISTES ŒUVRENT POUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX EN CENTRAFRIQUE

 

Bangui, 22 févr. 13 (RJDH) - Les  artistes musiciens  du groupe  dénommé ‘’MC Fonctionnaire’’ ont annoncé ce vendredi 22 février à la sortie officielle de leur nouvel album sur les crises que traverse le pays. Les ‘’MC fonctionnaire’’, ont appelé tous les centrafricains à la consolidation de la paix dans le pays, après la crise qui a frappé le pays depuis le mois de décembre.


A l’issue d’un point de presse qu’il a organisé,  Abdoul Karim Ngaïssio, leader de ce groupe a fait savoir que leur nouvel album a pour objectif de  vulgariser  le message de paix  à travers la  musique dans le pays, afin d’amener les centrafricains à un changement de comportement.


« C’est pour consolider la paix dans notre pays après le conflit qui l’a secoué que nous artistes,  sachant que sans la paix nous ne pouvons pas avancer,  avons décidé de réaliser cette œuvre qui est une chanson de la paix pour faire passer le message à la population centrafricaine », a-t-il expliqué.


Selon lui, les médias constituent le moyen de  vulgarisation  de ce message, avant de lancer « un appel à toute la population de Bangui d’envisager la culture de la paix comme un moyen de résolution de nos différents », a-t-il conclu.

 

 

 

 

BAMBARI : UN HABITANT RELATE LES FAITS VÉCUS DANS LA VILLE

 

rebelles de Séléka sur le terrain

 

 

Bambari, 22 févr. 13 (RJDH) La ville de Bambari qui est sous contrôle des rebelles de la Séléka semble être calme pour l’instant, mais la population vit toujours dans la psychose des évènements passés et la majorité des personnes sont encore dans la brousse et les villages environnants, a témoigné un habitant de cette localité qui a réussi à regagner Bangui, après des jours de marche.


Le témoin qui a préféré gardé l’anonymat a fait savoir qu’actuellement il y a un calme précaire dans la ville mais les hommes de la Séléka exigent des religieux de l’argent des quêtes que font les quelques chrétiens qui sont dans la ville.


« Chaque dimanche, ces rebelles se dispersent dans toutes les églises de la ville de Bambari. Ils exigent des responsables des églises de leurs verser l’argent des quêtes. Ils vont chaque jour chez l’évêque pour exiger de l’argent », a-t-il relaté.


La même source a également expliqué les faits vécus pendant l’occupation de la localité par les rebelles. « Quant les rebelles de la Séléka ont investi la ville de Bambari, ces derniers ont commencé à commettre des exactions sur la population et des pillages sur les bâtiments administratifs. Ils ont aussi pillé le cite des ONG humanitaires présentes dans la ville. Mais ils n’ont pas touché l’hôpital universitaire de la ville », a raconté la source.


« Ils ont occupé les bâtiments administratifs et les domiciles des autorités locales comme leurs bases. Ils font leurs lois sur la population. Ils se livrent également aux actes de vols, de viols des jeunes filles et plusieurs actes crapuleux qui mettent la population dans l’inquiétude totale ».


En fuyant les menaces et les hostilités, le témoin précise que les rebelles ont quitté la ville à bord d’un véhicule de transport commun à destination de la ville de Grimari dans l’espoir de rejoindre Bangui. Au cours de route, les passagers ont subi quelques exactions avant d’arriver à Grimari.


« Au cours de route nous étions interceptés par un groupe de rebelles qui ont pris tous nos biens et nous ont menacé à mort. Arrivée à Grimari, un autre groupe de rebelles a  vidé le réservoir de notre véhicule. Nous avons abandonné le véhicule et marché pendant cinq jours pour atteindre la ville de Sibut où nous avons réussi à prendre un véhicule qui nous a ramené à Bangui », a-t-il décrit.

 

 

 

 

BOUAR : VERS LA LUTTE CONTRE LE MARIAGE PRÉCOCE

 

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Bouar, 22 févr. 13 (RJDH) Les élèves du lycée moderne de Bouar (ouest) ont été entretenus le mercredi 20 février sur le méfait du mariage précoce à l’initiative du club de l’organisation centrafricaine pour les droits de l’homme (OCDH) de cette localité, en prélude à la journée internationale de l’enseignement.


Pour Riva-Maurice Sangama, proviseur du lycée moderne de Bouar, le mariage précoce constitue un handicap pour le développement intellectuel des jeunes, en particulier les jeunes filles et les garçons qui sont des mineurs.


Il a par ailleurs précisé que les principaux auteurs de cette pratique sont les parents qui poussent leurs enfants aux mariages précoces. C’est un danger pour la croissance des enfants qui n’ont pas encore atteint leur maturité. « Les parents faute de moyens, acceptent le mariage précoce pour recevoir de l’argent. Ce qui fait que ces cas sont récurrents dans notre ville », a-t-il ajouté.


Riva-Maurice Sangama a par ailleurs souligné que les jeunes filles ne sont pas faites pour le ménage mais surtout pour les études à même titre que les garçons. « Les parents doivent être conscients de cette situation. Une sensibilisation est importante pour les familles en vue de freiner ce phénomène », a-t-il conclu.


Cette manifestation a vu la participation du centre d’écoute de l’ONG Mercy Corps de Bouar.

 

 

 

 

BERBERATI : DES DÉTENUS VISITÉS PAR L’ACPPDH

 

 

Berberati, 22 févr. 13 (RJDH) - L’Association centrafricaine pour la protection, la promotion et la défense des Droits de l’Homme(ACPPDH) poursuit ses travaux de visite dans les maisons d’arrêt auprès des détenus. Les personnes détenues à la gendarmerie ont été visitées le mercredi 20 février.


A l’issue de ce contrôle, beaucoup de cas de violation de droits de l’homme sur les prisonniers et les détenus ont été relevés notamment la maltraitance des prisonniers, le  non-respect de délai de garde à vue et  l’arrestation arbitraire.


« Nous avons constaté beaucoup de cas  de violations des droits humains dans ces locaux. Les prisonniers sont mal nourris, avec une condition sanitaire déplorable. Dans les locaux de la gendarmerie, nous avons également noté la présence d’une dizaine de détenus. Certains font l’objet de l’arrestation arbitraire. Nous en avons parlé et ils ont été immédiatement mis en liberté », a expliqué le président de l’ACPPDH.


Cette visite intervient après celle effectuée à la maison d’arrêt de Berberati la semaine dernière.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 22:57

 

 

 

BANGUI : LES ÉVÊQUES APPELLENT LE GOUVERNEMENT AU RESPECT DES ACCORDS DE LIBREVILLE

 

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Bangui, 21 fév (RJDH)-Les évêques de la République centrafricaine ont dans un communiqué paru le mercredi 20 février, appelé le gouvernement d’Union nationale et de transition à respecter les Accords de paix signés à Libreville pour mettre fin aux conflits armés dans le pays.


« Nous demandons au gouvernement de faire de son mieux pour que les villes occupées soient libérées dans un bref délai pour permettre à chaque centrafricain de vaquer librement à ses occupations », ont-ils déclaré.


Les prélats ont souligné que depuis le déclenchement de la crise militaro-politique le 10 décembre  par la rébellion de la Séléka, les populations des villes occupées vivent dans la peur, elles sont dispersées dans la brousse, elles sont privées de leurs libertés.


« Dans les villes sous contrôles rebelles, les personnes malades se retrouvent sans soins, les hôpitaux sont fermés, les activités agricoles sont bloquées, les bâtiments administratifs et scolaires ont été pillés et saccagés, les jeunes filles ont été violées », précise le communiqué.


Ces religieux ont également dénoncé la destruction, le pillage des églises et les actes de profanations perpétrés par les rebelles.


Ils ont recommandé au président Dénis Sassou Nguéssou qui est le médiateur de la crise centrafricaine, la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la communauté internationale d’œuvrer pour que la paix revienne définitivement en République centrafricaine. Ils ont aussi demandé au gouvernement d’assurer la sécurité des religieux et tous les centrafricains sans exceptions et aux rebelles de mettre un terme aux actes de vols, violes, des tueries, de vandalises  et de pillages.

 

 

OBO : DEUX VICTIMES DE LA LRA SONT SORTIES DE LEUR CAPTIVITÉ

 

enfants LRA


Obo,21fév.13(RJDH) -Deux personnes enlevées  par les rebelles ougandais  de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, depuis une dizaine d’années sont sorties de leur captivité et ont été remises le mercredi 20 février aux autorités de la ville de Rafaï (sud-est).


L’information  a été livrée à la Radio Zéréda ce jeudi par un officier des Forces armées Centrafricaines (FACA) basées à Rafaï.


Selon la source, le premier captif âgé de 25 ans est de la nationalité ougandaise. Il a été kidnappé dès l’âge de 10 ans au village Kengoumbakiri dans son pays d’origine. Le second de la nationalité congolaise est âgé de 20 ans. Celui-ci a été enlevé depuis 2008   dans le village de Faradie en République démocratique du Congo


L’officier centrafricain a également relevé que ces deux personnes ont réussi à s’échapper le 10 février,  lors d’une attaque lancée contre la LRA aux environs de la rivière Vovodo. Elles seront remises aux forces tripartites basées à Obo pour être rapatriées dans leurs pays d’origine.

 

 

 

BANGUI : DIFFICILE ENTENTE ENTRE LES COMMERÇANTS DU MARCHÉ KM5 APRÈS LES OPÉRATIONS DE DÉGUERPISSEMENT

 

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Bangui,21fév.13(RJDH)-La réunion convoquée le mercredi 20 février par Basile Akelelo, 1er Adjoint au maire de  Bangui  afin  de mettre en place un comité chargé de mobiliser et réorganiser les commerçants du marché kilomètre 5 chassés de leurs étales par le ministère de la Sécurité publique s’est terminée en queue de poisson.


Selon Basile Akelelo, l’objectif de la réunion consistait à trouver des pistes de solutions et un terrain d’entente afin de réparer le remue-ménage fait par le ministère de la Sécurité publique, qui a fait tache d’huile au sein du marché kilomètre 5.


« Nous voulons mettre en place un comité pour nous permettre de dialoguer directement avec lui, et c’est avec ce comité que nous allons ensemble chercher un lieu approprié pour installer les vendeurs qui n’ont pas de place aujourd’hui. Mais la mésentente des commerçants à générer une incompréhension et la réunion s’est soldée par un échec sans que le comité puisse voir le jour », a expliqué Basile Akelelo.


Pour les représentants des commerçants du marché kilomètre 5, l’heure n’est plus au bavardage inutile. Ils ont passé une semaine déjà sans solution et sans vendre leurs marchandises. Ils sont là pour une solution à leur problème et non pour créer encore un autre comité.


« Le problème de l’heure est de nous trouver dans l’immédiat  une place pour nous installer et non de mettre un comité qui va traîner les pas. Nous sommes en train de perdre beaucoup de choses en restant inactifs. La mairie cherche à nous rouler dans la farine. Pourquoi mettre en place encore un autre comité alors qu’il y a déjà des responsables qui peuvent parler au nom de tous les commerçants de la Centrafrique », s’est indigné Pierre Kosso, président de la fédération des commerçants.


Notons que certains commerçants ont été expulsés de leurs étales au marché kilomètre 5 le vendredi 15 février dernier par le ministère de la Sécurité publique.

 

 

 

 

MBAÏKI : UN COUPEUR DE ROUTE ARRÊTÉ PAR LES ÉLÉMENTS DE LA GENDARMERIE.


 

Mbaïki, 21fév.13 (RJDH) -Un coupeur de route a été arrêté, le mercredi 21 février, par les éléments de la gendarmerie de  Boda (sud). Le malfrat a été remis  à la compagnie de la gendarmerie de la Lobaye afin d’être transféré à Bangui.


L’information a été rapportée au RJDH ce jeudi 21 février par  le secrétaire général de la préfecture de la Lobaye Ferdinand Moussa Kongaté. Il a par ailleurs précisé que le bandit arrêté détenait une arme de guerre de marque Kalachinkov et trois chargeurs garnis.


« Le voleur en question serait de la communauté peulh. Pour l’instant il est remis au commandant de compagnie de la gendarmerie de la Lobaye, le lieutenant Céléwane pour des dispositions pratiques », a-t-il ajouté.


Au mois de décembre dernier des coupeurs de route ont fait irruption dans une préfecture de  la Lobaye. Ces voleurs ont emporté  une somme de 8 000 000 FCFA appartenant aux artisans miniers qu’ils avaient interceptés.

 

 

 

 

BATANGAFO : LA POPULATION SENSIBILISÉE SUR LA PROTECTION DE LA NATURE

 

 

 

Batangafo,21 fév.13(RJDH) -Au total 400 personnes de la ville de Batangafo (Nord) ont été sensibilisées le lundi 17 février sur la protection de l’environnement  à l’initiative du service des eaux et forêts de cette localité. 


Fernand féïndiro, chef de cantonnement forestière de la ville de Batangafo a expliqué que l’objectif de cette campagne de sensibilisation est de montrer à  la population de cette localité, l’importance de la protection de la nature dans la vie humaine.


« La population de la ville de Batangafo ignore l’importance de la protection de la nature. Cette dernière se livre à chaque fois à la destruction de la forêt pour la chasse et l’agriculture. Il y a également des personnes qui utilisent des produits toxiques  pour faire la pêche. Donc il est nécessaire de faire comprendre à cette population le danger que cela peut entrainer », a expliqué Fernand Féïndiro.


Il a également précisé que d’autres personnes qui se livrent souvent à la destruction de la nature sont les éleveurs peulhs qui brûlent parfois la forêt pour faire paitre  leurs bœufs.


Cette campagne de sensibilisation se poursuivra  dans toutes les communes de la ville de Batangafo, jusqu’au 27 Février.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 02:51

 

 

 

OBO : UN HOMME TUÉ ET DEUX FEMMES ENLEVÉES PAR LES ÉLÉMENTS DE LA LRA

 

victime LRA

 


Obo, 20 févr. 13 (RJDH) – Un jeune-homme âgé de 38 ans a été tué ce mercredi 20 février, par les éléments de la rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, à 40 kilomètres de la ville d’Obo (sud-est) sur l’axe Djéma. Deux femmes ont été également enlevées.


D’après les faits rapportés par Radio Zéréda, deux hommes et deux femmes sont partis faire la pêchent, c’est  alors qu’ils ont été surpris par les éléments de la LRA, qui ont abattu un homme et kidnappé les deux autres femmes. Un homme du groupe s’est échappé pour venir informer la population.


Les habitants de la ville d’Obo sont inquiets. Les forces tripartites basées dans cette région pour la lutte contre la LRA se mobilisent à se rendre sur les lieux du crime.

 

 

 

BANGUI : LES COMMERÇANTS DU MARCHÉ KILOMÈTRE 5, AUTORISÉS À REGAGNER LES LIEUX

 

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Bangui, 20 févr. 13 (RJDH) Le maire de la ville de Bangui, Nazaire Yalanga Guénéféï a autorisé les vendeurs du marché Kilomètre 5, à regagner les lieux où ils vendent  habituellement et que les  étales ont été détruites par les forces de l’ordre suite aux opérations de déguerpissement enclenchées par le ministère de la Sécurité publique. C’est une décision de la municipalité, prise lors d’une réunion, le mardi 19 février avec les délégués des commerçants du marché kilomètre5.


Cette information a été confirmée  par  Simone Yatamboula, déléguée des vendeurs de pagne. D’après le constat fait ce matin par le RJDH,  les activités ont repris petit à petit au marché kilomètre 5. Certains vendeurs commencer à regagner leurs places habituelles même jusqu’à la chaussée longeant l’avenue Koudoukou.


« Hier le maire de la ville de Bangui nous a demandé de regagner nos places habituelles. C’est ainsi que nous avons informé tous les vendeurs pour reprendre leurs activités comme auparavant. Mais ce sont les forces de l’ordre qui continuent à nous déranger. Ils nous ont même menacés de recourir à la force si nous insistons de rester », a expliqué Simone Yatamboula.


La même source a par ailleurs indiqué que les commerçants de ce marché ont décidé d’aller jusqu’au bout de leurs luttes en vendant sur la chaussée, tant qu’une solution ne soit pas trouvée à leurs revendications, pour leur trouver une place confortable. « Nous ne pouvons que quitter cette place si le gouvernement n’arrive pas à nous proposer  une autre place. C’est nous qui avions aménagé cet endroit alors qu’entre temps, cela était un repères aux voleurs. Les passants étaient régulièrement braqués, agressés, blessés ou violés dans cet endroit où nous occupons actuellement », a-t-elle ajouté.


Pour Mathurin Kpawilina, vendeur des chaussures, « les forces de l’ordre continuent de nous chasser comme des animaux alors que le ministre de la Sécurité publique ne nous a même pas donné un endroit où nous pouvons installer nos marchandises. Ce qui fait que certains d’entre nous sont venus aujourd’hui installer leurs articles afin de trouver un peu d’argent pour nourrir leur famille. C’est depuis trois jours que nous sommes privés de nos activités», a-t-il souligné.


Le  lundi 18 février,  des vendeurs au marché km5 ont manifesté  leur mécontentement suite aux opérations de déguerpissement enclenchées par le ministère de la Sécurité publique. Une situation qui a entrainé une altercation entre les forces de l’ordre et ces derniers.

 

 

 

BOALI: LE MANIOC DEVIENT RARE ET CHER SUR LE MARCHÉ

 

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Boali, 20 févr. 13 (RJDH) – La ville de Boali (sud-ouest) connaît depuis plus de trois semaines une rareté et une hausse de prix de manioc. Cette  difficulté est liée  à la saison de ramassage des chenilles d’une part et d’autre part, à la fermeture d’accès routier dans certaines villes du pays par les rebelles de la coalition Séléka.


D’après le constat fait par Radio ICDI, la plupart des cultivateurs ont abandonné l’agriculture au profit du ramassage des chenilles. Ce qui a entrainé l’augmentation des prix de cette denrée alimentaire. Une cuvette de manioc qui se vendait à 2000 FCFA, coûte maintenant 3000FCFA.


Face à cette difficulté,  nombreuses sont les ménagères qui se plaignent. « J’ai une  famille que je nourris. Depuis l’arrivée des chenilles nous avons des difficultés à nous approvisionner en manioc, sur le marché parfois on se dispute pour avoir une cuvette et nos enfants ne sont même pas rassasiés », a fait savoir Éléonore Gazi, agent de l’Etat et mère de famille.


Une des raisons de l’augmentation  et de la rareté du manioc dans cette ville est  l’occupation de certaines  villes du pays   par la coalition Séléka.  Les voies étant bloquées, une partie des  commerçants se dirige  vers la ville de Boali  afin de ravitailler la ville de Bangui en manioc.


« Depuis que les rebelles ont barré la route de Sibut, nous avons de difficulté à trouver des marchandises, notamment le manioc. Nous sommes obligés de prendre la route de Boali, cela a entrainé l’augmentation de la demande », a expliqué Paul Nigna, un commerçant.

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 03:35

 

 

 

 

MOBAYE : LA FOMAC ÉVACUE LES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA DE LA VILLE

 

 

seleka au gvt

 


Mobaye, 19 févr. 13 (RJDH) – La Force multinationale en Afrique centrale (Fomac) a procédé dimanche, à l’évacuation des éléments  de la coalition Séléka, de la ville de Mobaye (Sud). Une localité occupée depuis deux semaines par cette rébellion. Aucun incident n’a été signalé, d’après les témoins joints ce matin par le RJDH dans la ville.

 

Cette opération s’est produite après « des  négociations qui ont eu lieu entre les chefs de mission de la Fomac et les chefs des opérations de la Séléka dans la ville. Les rebelles ont quitté la ville, encadrés par les éléments de la Fomac, sans brutalité », a dit la source, qui requiert l’anonymat.

 

Selon une autre  source  les biens des personnes et de l’administration volés, n’ont  pas été restitués. « Tout ce que les rebelles avaient pillé est  systématiquement envoyé hors du pays, lorsqu’ils étaient encore dans la ville. Ils s’en prenaient aux personnes, pour trouver de quoi manger. Mais tous nos biens volés avaient été  envoyés dans leurs pays », a-t-elle révélé.

 

La même source a souligné qu’après le départ des hommes de la Séléka, on note  le retour de certaines personnes qui avaient fui la ville à cause des hostilités. « Une partie de la population est  déjà de retour, mais certaines personnes hésitent encore de rentrer. Celles-ci affirment attendre le retour  définitif au calme avant de revenir. Seulement, pour nous faire soigner, nous sommes obligés de traverser vers la République démocratique du Congo, car les rebelles ont saccagé toutes les installations sanitaires de la ville », a-t-elle déploré.

 

Pendant ce temps à Kouango, localité située à l’ouest de Mobaye, des sources religieuses ont fait mention au RJDH que certains éléments de la Séléka ont fait irruption en fin de la semaine passée, au domicile de l’ancien Premier ministre et conseiller du Chef de l’Etat Henri Maïdou, dans la ville de Bombala, située à 40 kilomètres de la ville, sur la route de Grimari.

 

Les rebelles ont saccagé le magasin de l’ancien Premier ministre et se sont emparés du stock de grains de café destinés à la vente. On signale également le pillage de la maison de ce dernier. Plusieurs biens ont été emportés.

 

Par ailleurs, le lundi 17 février, à Kaga-Bandoro (centre), les rebelles ont pillé  la maison d’un commerçant, qu’ils avaient assassiné, il y a quelques jours dans la ville de Kabo, a confié un habitant. On ne connait toujours pas les raisons de ces agissements des rebelles.

 

Pour l’instant, trois sites sont prévus pour le regroupement des rebelles, avant le processus de leur désarmement, démobilisation et réinsertion. Les villes de Kaga-Bandoro, de Bria et de Ndélé sont concernées. Le nouveau ministre de la défense et chef de la Séléka, Michel Djotodja dit s’atteler afin de lancer l’opération.

 

 

 

 

BANGUI : LES SIGNATAIRES DES ACCORDS DE LIBREVILLE ANALYSENT LES RISQUES DE CONFLIT EN RCA

 

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Bangui, 19 févr. 13 (RJDH) Les signataires des accords de Libreville ont dans une réunion tenue le lundi 18 février à Bangui, fait l’analyse de certains nombres de points qui sont susceptibles d’un éventuel conflit dans le pays. 

 

Cette rencontre a regroupé la majorité présidentielle, l’opposition démocratique, la société civile et les groupes politico-militaires. La coalition Séléka était absente.

 

Selon le coordonnateur du groupe de travail de la société civile, Fulgence Zéneth, il y a huit points qui peuvent être une source d’un éventuel conflit en Centrafrique. Il cite la libération des prisonniers de cette crise en l’absence du comité internationale de la Croix-Rouge, le retrait  des troupes étrangères présentes dans le pays, le cantonnement des éléments de la Séléka, la question d’entrer en vigueur du cessez-le-feu et l’ouverture des couloirs humanitaires.

 

Pour Fulgence Zéneth, ces points pourront faire l’objet d’un possible conflit. « Nous avons une lourde responsabilité pour que ces points soient respectés et que la paix revienne définitivement en République centrafricaine. Donc il est nécessaire que les signataires de ces accords essaient de mettre en application leurs engagements pour l’intérêt du peuple centrafricain », a mentionné Fulgence Zéneth.

 

Par ailleurs les participants à cette rencontre ont déploré l’absence des représentants de la Séléka et les exactions que leurs hommes continuent de commettre sur la population dans les zones sous leurs occupations.

 

 

 

MBOKI : 3 BANDITS TUÉS PAR LES FACA

 

 

RCA sud Est

 

 

Mboki, 19 févr. 13 (RJDH) Trois hommes  appartenant à une bande armée non identifiée ont été tuées, le  dimanche 17 février, lors d’un affrontement entre les éléments des Forces armées centrafricaines et ces bandits, à Mboki (sud-est).


D’après les témoignages recueillis par le correspondant du RJDH sur place, l’insécurité a ressurgi dans cette localité  à cause de ces hommes armés qui seraient des peulhs, dont leur présence a été signalée à 10 kilomètres de la localité. Ces derniers commettent souvent  des exactions  sur la population.


« Dans la nuit  du mercredi 13 février, ces hommes  armés ont fait irruption dans la ville et commençaient à faire des tirs en l’air. En se retirant de la localité, ils ont  dépouillé  un groupe de pêcheurs qui revenaient de la pêche de tous leurs produits », a témoigné un habitant de Mboki.


Informés par ce groupe de chasseurs, les  FACA se sont lancés à leur poursuite. Ils  ont tués deux bandits sur le coup, un autre s’est fait tuer par les habitants  à environ sept kilomètres de la ville de Mboki quand il cherchait à s’en fuir.

 

 

 

BANGUI : DES COMMERÇANTS S’INDIGNENT DU NON-RESPECT DES CALENDRIERS DU NETTOYAGE DES LOCAUX

 

marché-centrafricain

 

Bangui, 19 févr. 13 (RJDH) Les commerçants des marchés de Lakouanga  et de Boy-Rabe, respectivement dans le 2ème  et le 4ème arrondissement de Bangui s’indignent du non-respect du calendrier de nettoyage, établi par la mairie de Bangui. Ces derniers  disent avoir  perdu une journée à attendre le service d’assainissement de la mairie qui devrait passer pour les nettoyages du marché comme prévoit le calendrier établi par le maire.

 

« Nous sommes obligés d’autoriser les vendeurs à reprendre les activités ce matin, parce que dans la journée de lundi, nous avons attendu en vain le service de nettoyage de la mairie, comme  convenu pendant la réunion du samedi dernier », a fait savoir  responsable du marché de Lakouanga,  Sodi Sévérin, interrogé ce matin par le  RJDH.

 

Une des vendeuses de ce marché se dit déçue du comportement des agents de la mairie. « Nous ne savons pas pour quel but, le service désigné par la mairie qui devraient venir procéder au nettoyage des lieux ne sont pas venus. Ils nous ont fait perdre une journée gratuitement. Oubliant que c’est les recettes journalières qui nous permettent de prendre soin des membres de nos familles », a-t-elle expliqué.

 

Cette réaction est partagée par les vendeurs du marché Boy-Rabe, dont le nettoyage est prévu pour ce mardi. « Si la mairie a des difficultés, les agents auraient dû nous informer, cela nous permettra de prendre nos dispositions. Voilà que nous avons perdu une journée sans rien vendre », s’est plainte Marie-Yvette Kofio, une vendeuse au marché Boy-Rabbe.

 

Le samedi 15 février le maire de la ville de Bangui  Nazaire Guénéfeï  Yalanga avait établi un calendrier de nettoyage des différents marchés de la ville de Bangui à l’issue d’une réunion  avec leurs responsables.  Il était prévu que le marché de Lakouanga soit nettoyé le lundi et celui de Boy-Rabe le mardi.

Pour des raisons de disponibilité, le RJDH n’a pas pu joindre le maire de la ville de Bangui pour recueillir sa version des faits.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 01:32

 

 

BANGUI : DES COMMERÇANTS DU MARCHÉ KM5 MÉCONTENTS DES OPÉRATIONS DU DÉGUERPISSEMENT

 

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Bangui, 18 févr. 13 (RJDH) – Des vendeurs au marché km5, ont manifesté ce matin leur mécontentement suite aux opérations de déguerpissement enclenchées par le ministère de la Sécurité publique. Une situation qui a entrainé une altercation entre les forces de l’ordre et les vendeurs.


Ces opérations consistent à détruire les étales qui permettent au vendeur d’exposer leurs marchandises. Un préavis a été déjà donné à certains commerçants de détruire eux-mêmes leurs étales dans un délai de trois jours. Le propriétaire d’un immeuble baptisé Amigos, a personnellement été visé par cette note. Seulement, le délai étant passé et face au refus de ce dernier, les forces de l’ordre sont intervenues pour procéder à la destruction de l’immeuble et des étals, sur instruction du ministre de la sécurité publique.


D’après le constat fait par le RJDH, plus d’une cinquantaine de femmes se sont mises en tenue d’Eve devant les forces de l’ordre, empêchant ainsi la circulation sur l’avenue Koudoukou, protestant ainsi contre leur expulsion. Pour disperser les manifestants, les policiers ont  fait usage de gaz lacrymogène et des coups de feu à balles réelles. 


« Nous nous sommes déshabillées, c’est pour prouver notre mécontentement à l’égard des autorités du pays. L’acte qu’elles ont posé ne contribue  pas  au  développement social et par conséquent notre commerce.  Nous avons des enfants à notre charge, c’est cette activité qui nous permet de les nourrir », a déploré une commerçante.


Selon Camille Féna, commerçant, cette manifestation a pour objectif de protester contre la « destruction sauvages » des étals des commerçants par la mairie de Bangui. « Hier le ministre de l’administration du territoire nous a fait savoir que nos tables ne seront pas détruites, mais nous sommes surpris de voir que tout est saccagé ce matin», a-t-il  ajouté.


« Les policiers sont venus casser nos étables. Ils ont aussi emporté nos marchandises sous l’ordre des autorités de la mairie. Et lorsqu’on voulait protester, ils ont tiré des coups de fusil sur nous, comme si nous sommes des bandits et des malfrats. Il faut qu’on nous trouve un endroit pour nous permettre de continuer nos activités », a souligné Anne-Marie Dangba, une commerçante, au marché kilomètres 5.


Interrogé sur la question, le maire de Bangui, Nazaire Yalanga Guénéféï se dit surpris et ne pas s’être  informé de cette opération. La population estime quant à elle qu’il n’y a pas de véritable autorité dans l’administration centrafricaine. « Chacun peut se lever un beau matin et faire sa volonté sur le reste de la population. Cet exemple témoigne combien la gestion du personnel échappe aux principaux responsables », a mentionné un observateur de  la vie publique centrafricaine.

 


 

BANGUI : LA SUSPENSION DES ÉMISSIONS SUR LES ONDES DE LA RADIO NATIONALE FAIT POLÉMIQUE

 

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Bangui, 18 févr. 13 (RJDH) La suspension  de deux émissions animées par des proches du président Bozizé et diffusées à la radio nationale continue de faire l’objet de discussions. La décision  a été prise la semaine dernière par le ministre de la communication, issu de la coalition Séléka, Christophe Gazambéti.


Il s’agit des émissions ‘’ Yé so é lingbi ti inga’’ et ‘’Bango ndo ti Gbia ti Kodro’’  qui selon le ministre de la communication, sont incompatibles avec le processus de paix enclenché dans le pays. « Ce sont des choses qu’on ne peut plus supporter, vu que nous sommes dans une période de transition issue d’une crise militaro-politique. Ces émissions ne favorisent pas le climat de paix », a-t-il dit.


Joint ce matin par le RJDH, un animateur de ces  émissions affirme que « rien n’est perdu en ce moment. Nous avons d’autres voies de recours et nous comptons utiliser tout notre relation, afin de convaincre le ministre à reconduire les deux émissions.


A la direction générale  de Radio Centrafrique, une source bien informée, qui cite le texte qui a suspendu les deux émissions, a fait savoir que  celles-ci ont été suspendues pour une question de renouvellement de la grille de programme de la radio nationale.


Par ailleurs, les  émissions suspendues sont jugées « citoyennes » par les uns et « provocatrices » par les autres. La quintessence est qu’elles font souvent l’éloge du chef de l’Etat, ses actions et ses projets de société. Certains pensent que ces émissions sont une tribune pour les animateurs qui en profitent pour régler à travers le média le compte « à ceux qui en veulent à la politique du chef de l’Etat ».


« A mon avis le ministre de la communication a raison. Nous sommes en train de traverser une crise militaro-politique. De telles émissions ne sont pas de nature à apaiser la situation dans le pays. Nous avons déjà signé des accords de paix, alors, respectons-les », a mentionné un enseignant en sociologie, à l’Université de Bangui.


Il faut dire que ces émissions avaient été suspendues par le Haut conseil de la communication. Mais celles-ci avaient été reconduites après de tractations entre la direction de la radio nationale, les animateurs de l’émission et l’organe de régulation du secteur de communication en Centrafrique.


Pour l’instant la décision qui suspend ces  émissions n’a pas mentionné la date de leur rétablissement. Une situation qui fait croire à certains qu’elles ne seront plus reconduites dans cette période de transition.

 

 

 

BOUAR : DES GROUPEMENTS AGRICOLES ONT REÇU DU MATÉRIEL

 

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Bouar, 18 févr. 13 (RJDH) Des lots de matériels agricoles ont été remis aux différents groupements et aux paysans qui ont participé à la 4ème édition de la foire agricole organisée du 16 au 17 février à Bouar (ouest). C’est une initiative de l’ONG internationale Mercy Corps et la Caritas, sous le financement de l’Union européenne.


Les bénéficiaires de ces outils agricoles sont des groupements et personnes les mieux notés  par un système  mise en place par les organisateurs. Ces matériels sont constitués des houes, des machettes, des arrosoirs, des moulins à manioc et des décortiqueuses d’arachides. Certains bénéficiaires se disent satisfaits. Par contre, d’autres ne trouvent pas ces cadeaux à la hauteur de leurs attentes.


« Je ne suis pas satisfaite de mes prix. J’ai travaillé plus, j’ai tout donné mais malheureusement les prix que j’ai reçus ne sont pas à la hauteur de mes attentes », a critiqué Pauline Riki, participante à cette foire.


Le ministre délégué à l’élevage, Joseph Béndounga qui a aussi participé à la clôture de cette exposition vente, trouve cette initiative comme  un moyen efficace pour lutter contre la faim en République Centrafrique. « Cette foire fait partie intégrante de la politique du gouvernement : celle de faire manger trois fois par jour à la population. C’est un moyen efficace pour lutter contre la faim dans notre pays », a-t-il déclaré.


La foire agricole de Bouar (ouest) qui a débuté le 16 février a regroupé les agriculteurs des sous-préfectures de la Nana Mabéré, de l’Ouham et de l’Ouham-Péndé.

 

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 23:41

 

 

 

 

BANGUI : PLUS DE 166 263 ENFANTS N’ONT PAS ACCÈS À L’ÉCOLE À CAUSE DE LA SÉLÉKA

 

Carte RCA préfectures

 

 

Bangui, 16 février 2013 (RJDH) – Plus de 166 263 enfants n’ont pas accès à l’éducation dans les villes occupées par la rébellion de la Séléka, a relevé Henry Sylvain Yakara, administrateur national chargé des affaires humanitaires du Bureau de l’organisation des nations unies pour les affaires humanitaires (OCHA), lors d’une rencontre avec  les journalistes, vendredi 15 février à Bangui.


« Avec le déclanchement de la crise par la Séléka qui a occupé plusieurs villes du pays, beaucoup d’enfants ont abandonné l’école à cause de l’insécurité et de conflits. Certains enfants ont dû fuir leurs localités. Ce qui fait que l’école ne fonctionne absolument pas dans ces zones », a expliqué  Henry Sylvain Yakara.


Il a également souligné l’indisponibilité des enseignants dans les zones sous contrôle rebelle et la destruction des infrastructures scolaires par les hommes de la Séléka qui occupent même les bâtiments scolaires comme leurs bases.


« Nous avons estimé à plus de 2 178 enseignants qui se trouvent dans une situation de précarité qui n’ont pas pu dispenser des cours aux enfants pour des raisons sécuritaires. La majorité des enseignants ont quitté leurs localités pour trouver refuge, pour certains dans la brousse, où à Bangui pour d’autres », a fait savoir Henry Sylvain Yakara.


Pour lui, cette situation pourrait avoir une répercussion négative sur l’éducation des enfants qui se trouvent dans les régions occupées.


Le bureau de l’organisation des Nations unies pour les affaires humanitaires (OCHA) en Centrafrique, avait organisé le vendredi 15 février à Bangui, une rencontre avec les journalistes sur  la situation humanitaire dans le pays en 2012 et 2013. Une situation jugée déplorable selon l’institution onusienne.

 

 

NDLR : C’est un peu trop facile de rejeter sur la seule Séléka la responsabilité de la question de l’accès à l’école et à l’éducation dans le pays, comme si ce problème était déjà réglé en bozizie avant l’arrivée de Séléka.

 

 

 

BANGUI : 4 000 000 000 DE FCFA POUR LA RÉHABILITATION DU RÉSEAU DE DRAINAGE PLUVIAL

 

 

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vue aérienne de Bangui

 


Bangui, 16 février 2013 (RJDH) 4 000 000 000 CFCA est le montant que la mairie de Bangui utilise en ce moment, pour les travaux de réhabilitation du réseau de drainage pluvial. L’activité baptisée THIMO 4 se fait dans le premier et le deuxième de Bangui.


Les travaux de réhabilitation du réseau de drainage pluvial de la capitale centrafricaine interviennent après plusieurs années où ce réseau a été coupé, entrainant souvent de l’inondation dans la ville les saisons pluvieuses.


« Le projet est conçu depuis  sept ans et mis sur la table du gouvernement et des bailleurs de fonds. Il a été soutenu à hauteur de 3 milliards de FCFA par l’Agence française de développement», a déclaré Nazaire Yangala.


Il a aussi expliqué que des négociations entreprises par la municipalité et le gouvernement avec d’autres bailleurs sont en phase de réalisation pour la réhabilitation prochaine des routes et des ponts, à majorité dégradés dans la capitale.


L’ambassadeur de la France en Centrafrique, Serge Mucetti qui s’est rendu sur l’un des chantiers, a affirmé que « ce que j’ai vu ce matin, c’est un immense chantier qui correspond très exactement à l’objectif fixé par la coopération française. Ce chantier qui a une dimension sociale va considérablement améliorer les conditions de vie de la population. D’abord c’est une opération d’assainissement, et ensuite c’est aussi une opération qui contribuera à améliorer de façon  importante l’hygiène dans le centre ville de Bangui », s’est-il exprimé.


Il a révélé que ces travaux menés par l’entreprise Alisée-Construction font employer plus de 700 jeunes centrafricains.


Les travaux se déroulent sur trois lots. Le 1er lot est composé du collecteur de l’avenue de l’indépendance s’écoulant depuis la rue de la mission Catholique jusqu’au fleuve Oubangui sur un itinéraire de 1570 mètres. Le 2e lot sur le collecteur de l’avenue de l’indépendance, est composé d’une branche principale qui s’écoule depuis le carrefour de la compagnie Air France et débouchera à la Cathédrale de Bangui.  Le 3e lot est formé du collecteur longeant l’avenue Nasser et découpé en trois secteurs.

 

 

 

BANGUI : LE SYNAES RAPPELLE LES ENSEIGNANTS VACATAIRES À L’ORDRE

 

Université Bangui amphi Fac des Lettres

 


Bangui, 16 février 2013 (RJDH) Lors d’une assemblée générale tenue, le Jeudi 15 février à l’Université de Bangui, le bureau exécutif du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SYNAES) a rappelé aux enseignants ‘’vacataires purs et durs’’ que les textes de base de cette structure interdisent  les actions menées hors cadre syndicale.


Cette observation intervient après que ces enseignants qui se sont réunis dans une équipe appelée ‘’collectif des vacataires purs et durs’’ ont suspendu les activités sur le campus universitaire pendant trois jours, afin de réclamer le payement de leur frais de vacation.


« On vient de leur dire clairement qu’ils ne peuvent pas se mettre en grève hors du SYNAES qui est une structure à l’intérieur de laquelle on doit discuter et poser nos problèmes. Ils ont compris et je crois qu’au sortir de cette assemblée tout rentrera  dans l’ordre », a déclaré Marcel Ounda,  membre du SYNAES.


Marcel Ounda propose une autre solution pour la satisfaction des grévistes. « Nous allons défendre cette question de la vacation devant les hautes instances du pays, puisqu’il en va ainsi de notre propre intérêt et également les enseignants vacataires font partie du corps académique », a-t-il dit.


La question du système Licence master doctorat (LMD), le payement de frais de vacation des enseignants et l’application de la nouvelle grille salariale était également débattue. Les membres du SYNAES ont tenu à concilier toutes les revendications des heures de la vacation des enseignants titulaires et des vacataires.


« Sur le point du système LMD, nous avons compris que l’Université de Bangui n’a pas encore tous les outils nécessaires et possibles pour l’application de ce système. Il y a certaines facultés qui ont mis ce système en place par contre d’autres n’y arrivent pas. Cela pose énormément de problèmes », a- fait savoir Marcel Ounda.


Pour lui, « il faut que l’Etat arrive à soutenir efficacement ce système et aussi nous devons mettre en place de nouveaux programmes qui doivent concorder et s’adapter avec les autres universités du monde entier ».

 

 

 

BANGUI : LA MAIRIE ENVISAGE DE LUTTER CONTRE L’INSALUBRITÉ DANS LES MARCHÉS

 

 

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vendeuses au marché du Km 5 de Bangui

 


Bangui, 16 février 2013 (RJDH) Le maire de la ville  de Bangui, Nazaire Guenefei Yalanga, a tenu une réunion le vendredi 15 février avec les responsables des différents marchés de la capitale, afin de fixer un calendrier de nettoyage de ces lieux. Ceci, dans le souci d’assainir les marchés.


D’après le constat fait par le maire de la ville de Bangui, les marchés sont remplis d’ordure et ne répondent pas aux règles d’hygiène. C’est pourquoi, cette décision est prise afin que les marchés soient nettoyés selon un calendrier qui a été fixé à l’issu de cette réunion.


Lors de cette rencontre, il est convenu  que pendant les jours prévus pour les nettoyages, il n’y aura pas d’activités commerciales. Tous les vendeurs doivent se consacrer aux travaux de de l’assainissement. Les représentants  de chaque marché vont s’assurer que le calendrier établi soit respecté par les vendeurs.


« La journée du lundi au marché de Lakouanga dans le 2ème  arrondissement de la ville, les vendeurs vont la consacrer pour nettoyer les lieux. Le marché de Boy-Rabe dans 4ème arrondissement va prendre le relais le mardi. Le marché de Miskine dans le 5ème arrondissement s’en suivra le mercredi, le jeudi sera le tour du marché de Combattant dans le 8ème arrondissement. Le marché de Mamadou-Mbaïki dans le 3èmearrondissement sera nettoyé le vendredi et le samedi c’est le marché de Pétévo dans 6ème arrondissement », a mentionné Nazaire Guenefei Yalanga


Quant aux marchés affermés  à savoir le marché de  Kokoro, de  km5 et de Ouango dans le 7ème arrondissement de Bangui, le maire a précisé que le calendrier de nettoyage sera fixé par les sociétés de gestion de ces marchés.


Une décision qui a rencontré l’agrément des représentants de chaque marché et qui ont promis de tout mettre en œuvre pour l’application de cette décision.


« Nous sommes en commun accord avec le maire pour la prise de cette décision et nous allons faire de notre mieux pour que le calendrier établi soit respecté, afin de lutter contre l’insalubrité dans nos marchés respectifs »,  a fait savoir le président de la fédération des commerçants centrafricains, Michel Guiango Djibrin.


Le mercredi dernier, les forces de l’ordre ont procédé au déguerpissement des vendeurs sur le trottoir au marché km 5 afin de sécuriser les lieux, souvent saturés et qui sont à l’origine de plusieurs cas d’accident de circulation.

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 22:53

 

 

 

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Afrik.com   samedi 16 février 2013 / par Fred Krock

 

De notre correspondant,

 

La ville de Bangui, capitale de la République centrafricaine, a été vivement secouée par une série de grèves ces trois derniers jours. Les manifestants n’ont pas attendu des jours après l’installation des nouveaux membres du gouvernement pour leur soumettre leurs revendications.

 

A peine élu, le gouvernement de Nicolas Tiangaye est confronté à une série de manifestations. En plus de la situation sécuritaire qui reste incontrôlée puisque les chefs de la Séléka n’arrivent pas à soumettre leurs hommes sur le terrain, les grognes sociales ont repris de plus belle dans la capitale centrafricaine. En l’espace de 72 heures, l’on a assisté à quatre manifestations dont la première a été celle des enseignants vacataires du supérieur qui ont plombé prématurément la reprise des cours sur le campus. C’était pour réclamer du gouvernement le payement de leur émolument qu’ils n’ont pas perçu depuis 24 mois. Les professeurs du fondamental 1 en instance d’intégration se sont joints aux premiers grévistes le lundi dernier pour demander leur intégration dans la fonction publique.


Pas plus tard que mercredi 13 février 2013, les habitants du quartier Gobongo dans le 4ème arrondissement de Bangui ont crié leur ras-le-bol face à un manque cruel d’eau et d’électricité ces derniers temps dans leur secteur. Pour ces manifestants, c’est depuis plus de 3 jours qu’ils sont sans électricité en plus du fait que depuis des mois, l’eau potable est devenue denrée rare.


Pénurie d’eau


Selon une dame qui était aussi au-devant de la scène, « nous nous levons à 3 heures du matin pour aller à la quête d’eau et ce, tous les jours de la semaine et ainsi de suite. On se demande quand est-ce que nos peines prendront fin. La Société de Distribution d’Eau en Centrafrique(SODECA) ne fait même pas un moindre effort pour nous soulager. On a décidé de ne pas rester les bras croisés et nous sommes sortis aujourd’hui appuyer nos enfants pour manifester nos colères ».


Le ministre de l’hydraulique, M. Herbert Ndjono Ahaba, était lui-même descendu sur le terrain afin de constater les faits. Les manifestants ont résisté devant les gendarmes déployés massivement sur les lieux mais c’est l’arrivée du ministre avec quelques paroles douces et prometteuses qui a quelque peu calmé les nerfs mais la manifestation s’est poursuivie pendant toute la mi-journée.


Qu’à cela ne tienne au même instant, au KM5, les vendeurs aussi se sont mis en colère parce que les forces de l’ordre les ont surpris tôt le matin du mercredi 13 février ces derniers en envahissant les abords des routes qu’utilisaient ces vendeurs pour leurs étalages, empêchant la circulation. On parle d’un premier baptême de feu pour Me Tiangaye qui va devoir faire face à toutes ces manifestations. La grogne va se poursuivre, puisque les syndicats de taxis et bus menacent eux-aussi d’entrer en grève.

 

 

 

NDLR : Parfait MBAY l'ami des syndicats et "briseur de grève" en titre du gouvernement TOUADERA, qui a pourtant survécu à la disparition de celui-ci, a-t-il choisi de renoncer à cette autre fonction qu'il a cumulée volontiers à l'époque avec celle de ministre des transports ? 


 

 

Les victimes de Séléka dans la Ouaka invitent Bozizé à rouvrir les couloirs humanitaires

 

 

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Radio Ndéké Luka Samedi, 16 Février 2013 14:10


Les habitants de Bambari (centre-est), victimes des récentes crises militaro-politiques en République Centrafricaine viennent d’exiger ce 16 février à François Bozizé la réouverture des voies occupées par les rebelles de la coalition Séléka. Il s’agit pour eux, des couloirs humanitaires, seuls moyens à ce jour, de communication avec les autres villes du pays dont Bangui.


Dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka ce samedi, le Collectif des victimes de ces crises ont ainsi interpelé le Chef de l’Etat et son gouvernement dit de l’union nationale pour un retour effectif de la paix dans les zones affectées par ces évènements malheureux.


Selon Delphin Kongbo, vice-président de ce Collectif, s’adressant d’abord au président François Bozizé, ce dernier devrait « user de toutes ses prérogatives constitutionnelles pour garantir et rétablir la sécurité dans les zones occupées par Séléka dont la région de la préfecture de la Ouaka ».


Au gouvernement dirigé par maître Nicolas Tiangaye, le collectif a exigé « une libre circulation des biens et des personnes. Aussi, conformément aux dispositions de l’accord de Libreville signé en janvier dernier, le Collectif  a rappelé le gouvernement au sujet du regroupement et le retrait des troupes rebelles de leurs positions actuelles ».


Pour le collectif, les crises ont durement frappé ces localités : « pas d’école, pas d’hôpitaux, ni eau potable avec une économie meurtrie. Pour preuve, il y’a une semaine, une femme a trouvé la mort suite à un accouchement difficile dû à un manque de médicaments et du personnel qualifié ».


Il faut dire que la mise en garde des autochtones de la région de Bambari aux autorités du pays a coïncidé avec la tournée du patron de la Séléka Michel Ndjotodia Am Nondroko dans les villes que ses troupes sévissent en maitre.


Dans une communiqué de presse diffusé  vendredi dernier sur une chaine nationale, le désormais ministre de la Défense a indiqué que les « voies jadis fermées par ses rebelles sont déjà ouvertes ».

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 18:29

 

 

 

BANGUI : UNE SITUATION HUMANITAIRE DÉPLORABLE EN 2012-2013 SELON OCHA

 

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Bangui, 15 févr. 13 (RJDH) – Le bureau de l’organisation des Nations unies pour les affaires humanitaires (OCHA) en Centrafrique, a fait savoir ce vendredi 15 février à Bangui, lors d’une rencontre avec les journalistes que la situation humanitaire dans le pays en 2012 et 2013 est déplorable.


L’administrateur national chargé des affaires humanitaires, Henri-Sylvain Yakara, a souligné que la situation sécuritaire est déjà très précaire en 2012. « Cela se justifie par la présence des bandits et des éleveurs armés, des groupes armés non identifiés dans plusieurs régions du pays. On note également la présence des groupes armés étrangers à savoir l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony et certains éléments du Front populaire pour le redressement du rebelle tchadien Baba Laddé qui ne sont pas encore rapatriés. »


Il a également souligné que la situation s’est empirée en 2013 avec le déclanchement de la crise par la rébellion de la Séléka qui a occupé plusieurs villes du pays. «  En moins d’un mois, 19 villes du pays avec au total 6 préfectures sur 16 ont  été occupées par les rebelles. Nous estimons que dans ces préfectures on compte plus de 800 000 personnes affectés par ces hostilités. En 2012 le nombre de personnes affectées par les crises est estimé à 664 000 », a-t-il démontré.


« L’autre aspect de l’insécurité est la présence des forces étrangères comme la Fomac, les forces Sud-africaines, les forces Françaises, les forces tripartites dans la région de Birao et les forces ougandaises qui se sont  installées au sud-est pour la lutte contre la LRA. Tous ces éléments ont fortement influencé la situation sécuritaire à partir de 2012 jusqu’à janvier et février   2013 », a ajouté  Henri-Sylvain Yakara.

 

La même source a précisé que plus de 8 000 centrafricains se sont  déplacés vers la  République démocratique du Congo et 1500 personnes ont trouvé refuge au Tchad, suite à l’attaque de la ville de Mobaye par les éléments de la Séléka.

 

Les impacts de ces crises sont entre la paralysie générale des secteurs d’activité dans tous les domaines.  « Toutes les activités ont été affectées, que ce soit au niveau des échanges interrégionaux. Certaines  organisations internationales ont suspendu leurs activités. Il y a également  le risque d’aggravation des conditions alimentaires des populations et la hausse des prix », a-t-il dit.


La coordonnatrice résidante humanitaire du bureau de l’organisation des Nations unies pour les affaires humanitaires,  Kaarina Immonen,  a indiqué que 65% des demandes de financement auprès des bailleurs de fonds ont été répondues, les besoins se font toujours sentir. « Nous allons toujours continuer les plaidoyers auprès des bailleurs afin de venir en aide aux populations affectées, car les besoins sont urgents », a-t-elle signifié.

 

 

 

KABO : UN VÉHICULE DE MSF PRIS DE FORCE PAR LES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA


 

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Kabo, 15 févr. 13 (RJDH) - Un véhicule de l’ONG Médecin sans frontière MSF a été pris de force par des hommes de la coalition Séléka dans la nuit du jeudi au vendredi 15 février sur le site de cette structure à Kabo (nord).

 

D’après une source proche de la commune de Kabo joint par le RJDH ce matin, et qui a confirmé l’information, les rebelles ont fait irruption à 21 heures dans la base de MSF, où ils ont pris  le véhicule. Aucun dégât humain n’a été signalé.

 

Le chef de mission de MSF Espagne en Centrafrique, Sylvain Groulx est revenu sur la prise de ce véhicule. « Effectivement, hier soir le commandant local nous a demandé de leur emprunter un véhicule. Lorsque nous avons refusé, il a dit qu’il va quand même le prendre sans ou avec notre accord », a-t-il dit.

 

Pour Sylvain Groulx, cela ne semble pas être un acte de banditisme puisque le commandant s’était identifié. Et il nous a rassuré qu’il allait ramener ce véhicule aujourd’hui dans la journée. Il l’a réquisitionné pour une mission urgente dont nous ignorons le but et le mobile.

 

« Nous prenons souvent des précautions dans ce genre de situation. La première précaution est de négocier avec soit les rebelles, soit les groupes armés ou les forces loyaliste pour leur expliquer que nos véhicules servent d’ambulance pour transporter les malades et les blessés. Le Droit International contre-indique l’usage des ambulances pour des fins militaires. Mais si les gens décident tout de même de nous les prendre, nous enlevons secondement les autocollants et les moyens de communication qui sont à bord», a-t-il expliqué.

 

Il a par ailleurs attesté que la force tripartite aurait réussi à mettre la main sur deux des trois véhicules du MSF et de la Croix rouge volés à Ndélé (nord-est). Pour lui, ce qui était passé à Ndélé était plutôt un acte de pur banditisme des hommes armés qui voulaient sortir les véhicules hors du pays.

 

La source du Kabo a souligné que la ville est toujours contrôlée par des éléments de la Séléka. La partie de la population qui a quitté la ville à cause des exactions, hésite encore d’y retourner.

 

 

 

BOUAR : VERS UNE AUTO-PRISE EN CHARGE ALIMENTAIRE

 

 

Bouar, 15 févr. 13 (RJDH) Une foire agricole sera organisée à Bouar (ouest), du 16 au 17 février, à l’issue de laquelle 120 groupements agricoles vont exposer les produits agricoles. Une initiative de l’ONG Mercy Corps et de la Caritas Centrafrique.

 

Cette exposition vente vise à amener la population de la préfecture de la Nana-Mambéré vers l’auto prise en charge alimentaire. C’est également une manière d’encourager les cultivateurs à considérer  l’agriculture comme un métier.

 

« Cette une façon d’orienter les habitants de la ville et des campagnes à s’approprier de l’agriculture.  Nous voulons amener les cultivateurs de la sous-préfecture de Bouar à une prise de conscience à ne pas croire que l’agriculture est un passe-temps, mais un métier générateur de revenu », a expliqué Clotaire Benziba, de la Caritas à Bouar.

Selon le Père Aurelio Gazzera de la Caritas de Bouar, l’exposition des produits agricoles s’inscrit dans le cadre d’échange de semences et de l’expérience agricole. Elle vise  aussi à présenter un visage positif de l’agriculture et la vente des récoltes.

 

Les produits qui seront exposés sont entre autres, le manioc, le mil, l’arachide, la courge, l’igname, le riz et le sorgho.

 

Du  jeudi 24 au samedi 26 janvier,  une foire agricole a été organisée dans la sous-préfecture de Bozoum en faveur des victimes des inondations des pluies diluviennes, sur initiative de la Caritas.

 

 

 

BERBERATI : DES PRISONNIERS ENTRETENUS SUR LA NOTION DES DROITS HUMAINS

 

 

Berberati, 15 févr. 13 (RJDH) – Une soixantaine de détenus de la maison d’arrêt de la sous-préfecture de Berberati (ouest), ont été entretenus, le jeudi 14 février, sur la notion des droits humains, lors d’une visite de l’Association centrafricaine pour la protection, la promotion et la défense des droits de l’homme (ACPDH).

 

Selon le présidant de l’ACPDH, Didier Ngbabézolo, l’objectif de cet entretien est de permettre à ces détenus de prendre connaissance de leur droit afin de faire d’éventuelles revendications auprès des instances judiciaires de la localité.

 

« Lors de cette visite nous avons constaté le manque d’eau potable à la maison de détention. Ceux qui sont privés de la liberté ont droit à l’alimentation et au bien-être », a-t-il relevé.

 

Didier Ngbabézolo a souligné que parmi les 62 prisonniers, 57 personnes  ont été  jugées et condamnées. Par contre, 15 autres prisonniers dont deux femmes attendent encore  leur jugement.  « Certains  ont signifié qu’ils ont passé plusieurs mois sans être passés au jugement. C’est une situation déplorable », a-t-il ajouté.

 

Le but de cette  visite est de voir de plus près les conditions dans lesquelles les prisonniers se trouvent. Elle va se poursuivre dans les autres sous-préfectures, de la Mambéré-Kadeï.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 19:26

 

 

 

 

 

 

BANGUI : FRANÇOIS BOZIZÉ APPELLE LES MINISTRES À SE METTRE AU TRAVAIL

 

Bozizé l'air hagard

 


Bangui, 14 févr.-13 (RJDH) - Le président centrafricain François Bozizé a appelé ce jeudi 14 février, les nouveaux membres du gouvernement à se mettre au travail, pour le développement de la République centrafricaine. L’appel lancé sur les ondes de la radio nationale survient après le premier conseil des ministres du gouvernement de transition, tenu le mercredi 13 février.


« Autrefois, la plupart de ces ministres étaient de simples citoyens. Mais maintenant, ils sont investis d’une grande mission, celle de la gestion de leur département respectif. J’ai pris ce moment pour les conseiller, leur dire de ne pas se comporter  en homme irresponsable », a dit le président de la République.


Il leur a demandé par ailleurs au ministre de travailler avec abnégation. Pour lui, « un bon ministre n’est pas celui qui reste tout le temps dans son bureau. Il est un homme de terrain. C’est sur le terrain qu’on se rend compte du réel problème de la population ».


« J’ai demandé aux ministres de venir au travail à l’heure, parce que la question de la ponctualité fait beaucoup défaut aux agents et aux fonctionnaires de l’Etat en Centrafrique. Je leur ai dit que c’est à eux de donner les bons exemples à leurs administrés dans la ponctualité et le respect des horaires du travail », a-t-il affirmé.


Il a également mentionné  certaines difficultés que traverse le pays notamment la question de sécurité et le cantonnement des éléments de la rébellion Séléka.


Il s’agit de la première déclaration faite par le président François Bozizé après la nomination des nouveaux membres du gouvernement d’union nationale de transition.

 

 

NDLR : Comme par hasard BOZIZE n'évoque pas la question de la libération des prisonniers politiques. Premier conseil des ministres après pratiquement deux mois de crise politico-militaire. BOZIZE doit maintenant apprendre à signer les décrets après examen en conseil de ministres et non plus faire ce que bon lui semble. 


 


BANGUI : LE SILENCE DES AUTORITÉS POLITIQUES REND LA SITUATION SÉCURITAIRE ET HUMANITAIRE INQUIÉTANTE

 

seleka au gvt


Bangui, 14 févr.-13 (RJDH) – Les autorités centrafricaines tardent à se prononcer sur une volonté réelle de venir en aide à la population des villes du pays qui continuent de subir des exactions commises par les éléments dits « incontrôlés » de la rébellion Séléka. Ce silence pour beaucoup de Centrafricains, nourrit la forfaiture vis-à-vis de la nation et encourage l’impunité dans le pays.


La population s’inquiète  toujours des actes de viols, pillages et exactions de la Séléka, malgré la signature depuis plus d’un mois des accords de sortie de crise. « Le gâteau est déjà partagé mais pourquoi ceux qui constituaient les anciens protagonistes continuent d’hypothéquer notre vie en prenant tout le pays en otage ? », s’est indigné Roland Ngoundéré, un agent de l’Etat, interrogé par le RJDH.


Pour certains analystes, c’est parce que les leaders de la coalition Séléka sont tous à Bangui dans le gouvernement d’union nationale, qu’ils ont perdu le contrôle de leurs troupes sur le terrain. Une situation que les éléments ont récupérée pour défier l’autorité de leurs chefs en occupant des nouvelles villes et en commettant des exactions sur les populations.


Un enseignant à l’Université de Bangui qui requiert l’anonymat écarte pour lui le terme d’éléments incontrôlés de la Séléka. « Ce que la population de l’intérieur du pays est en train de subir est à mon avis la continuation des hostilités créés par des éléments de la Séléka et non des simples éléments incontrôlés », a-t-il dit.


La solution à ces hostilités ne peut provenir que de la volonté politique


Même si la population de Bangui se félicite et encourage l’initiative des autorités religieuses qui veulent mettre la pression sur les belligérants, elle reste cependant dans l’inquiétude et critique le silence des autorités nationales. Elle pense par ailleurs que la solution à tous ces problèmes ne peut venir que du nouveau gouvernement d’union nationale mise en place depuis plus de dix jours.


« Seules les autorités politiques peuvent nous apporter une solution à ces problèmes d’exactions dans nos provinces. Nous attendons plus d’elles. Mais malheureusement, c’est le silence total de leur part. La déclaration de l’archevêque, de l’imam et du pasteur nous a un peu calmés mais ce ne sont pas eux qui vont mettre fin à ces hostilités », a affirmé Augusta Séndéma, étudiante en science politique à l’Université de Bangui.


Pour Jean Bruno Rongaï, un habitant de quartier Gobongo, seul  l’Etat  centrafricain a le moyen de  résoudre ce problème. Car c’est lui qui dispose de tous les pouvoirs régaliens. « S’il se prononce, il peut donner une lueur d’espoir à la nation. Mais là maintenant, rien. C’est le silence total. Il fait comme si il cautionne les exactions commises sur la population dans les arrières pays », a-t-il ajouté.


L’Etat a perdu le contrôle de certaines villes du pays avant les attaques de Séléka


Un leader de la société civile a fait ce constat : « Depuis plusieurs décennies déjà, les foyers de crises militaro-politiques sont pour la plupart de temps dans les provinces de la République centrafricaine, loin de véritables pouvoirs et institutions de l’Etat. Depuis tous ces temps, les activités socioéconomiques tournent au ralenti dans ces villes où les rebelles occupent régulièrement. Les premières et les principales victimes de ces hostilités restent les paysans, les cultivateurs, les éleveurs et les artisans. Ils sont régulièrement tués, assassinés, violés, dépossédés de leurs biens et maltraités. Ils vivent dans une situation précaire, sans nourriture, ni eau potable et sans assistance sanitaire ».


Pour d’autres, au-delà de tous ces problèmes, « l’autorité de l’Etat centrafricain a disparu depuis longtemps dans certaines régions qui sont en proie aux attaques sporadiques et régulières des coupeurs de route, des braconniers ou des bandits du grand chemin venus des pays voisins sans compter les multiples rébellions et groupes armés ».


Après la signature des accords de Libreville, les hommes de la coalition continuent de s’emparer des villes centrafricaines. Ils commettent des exactions, la ville de Mobaye est tombée aux mains de ces rebelles la semaine passée. Cette situation a provoqué le déplacement d’une partie de la population vers le Congo démocratique.


Interrogés sur ces attaques, les leaders de la coalition Séléka parlent des ‘’éléments incontrôlés et promettent des sanctions. Des sanctions qui tardent à venir et met la population dans un désespoir.

 

 

 

 

BANGUI : LES ACTIVITÉS REPRENNENT AU MARCHÉ KILOMÈTRE 5 APRÈS DES PERTURBATIONS DU MERCREDI

 

 

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Bangui, 14 févr.-13 (RJDH) Les activités ont repris ce matin au marché kilomètre 5, dans le troisième arrondissement de Bangui, après l’occupation des lieux par les forces de l’ordre, le mercredi 13 février, empêchant les vendeurs d’étaler les marchandises sur les chaussées. Ceux-ci ont résisté dans un premier temps face aux policiers et gendarmes avant de quitter les lieux.


D’après le constat fait par le RJDH, les trottoirs où les vendeurs installent leurs marchandises sont libres, la circulation est revenue à la normale. On note également la présence des éléments de force de l’ordre qui assure la circulation des véhicules et la sécurité des lieux.


La police était intervenue hier pour déguerpir les vendeurs qui occupent les chaussées. Cette initiative de la mairie de Bangui n’est pas appréciée par une partie de la population, toute fois certains déplorent la manière d’agir des forces de l’ordre.


« C’était à notre grande surprise que nous avons vu les hommes en tenue empêchant les commerçants de faire leurs activités. Nous sommes dans un pays de droit et quand il y a un problème, il faut informer les intéressés pour que des mesures soient prises. Mais ce qui n’était pas le cas », a expliqué Issène Yaya, délégué des vendeurs du marché kilomètres 5.


Il a par ailleurs précisé que les policiers et gendarmes ont utilisé la force contre les commerçants et certains ont perdu leurs marchandises et d’autres ont été arrêtés.


Certains conducteurs de taxis et bus se disent soulagés, car enfin ils vont librement circuler. Cependant, ceux-ci soulignent que leur collectif n’est pas informé de la déviation de la route, au moment de l’intervention des forces de l’ordre, une situation qui  a entrainé des perturbations.


« Je félicite la police qui vient de poser un acte citoyen. Pour nous conducteur de taxis et bus, cela mérite un encouragement. Les commerçants occupaient les trottoirs et ce qui  fait que la circulation est vraiment difficile ici », a déclaré, Eric Ngougno un conducteur de taxi.


La même source se plaint de la nouvelle place pour le stationnement qui est désormais au niveau du Béa-Rex et demande au gouvernement de réparer cette avenue pour permettre aux conducteurs de taxis et bus de circuler librement.


Le Directeur général de la police Wanzé Linguissara, précise que l’objectif de cette opération est de rendre la circulation fluide dans cet important centre commercial du pays.


« Les commerçants de ce marché ne veulent pas  vendre leurs marchandises à l’intérieur du marché et pourtant il y a encore de la place. Ces derniers préfèrent rester dehors aux risques des accidents. Donc il est de notre devoir en tant que forces de l’ordre, d’amener ces commerçants à la raison », a-t-il ajouté.


Selon lui, la mairie du 3ème arrondissement avait procédé à plusieurs reprises à une campagne de sensibilisation de ces commerçants. Mais ces derniers n’ont pas voulu obtempérer.

 

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