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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 23:42

 

 

 

BANGUI : LA SÉLÉKA ÉVACUE LA VILLE DE DAMARA

 

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Bangui, 4 mars 2013 (RJDH) – Les éléments de la coalition Séléka, campés à une dizaine de kilomètres de la ville  de Damara, se sont  repliés le dimanche 3 mars, sur la ville de Sibut. Une mission gouvernementale qui s’est rendue sur les lieux pour lancer officiellement le démarrage des opérations du cantonnement des rebelles n’a pas pu convaincre les rebelles.


Les rebelles de la Séléka ont justifié le refus de ce cantonnement par la non-application de certains points des accords de Libreville. Ils ont posé comme condition la libération des prisonniers politiques et le rapatriement des troupes sud-africaines du pays, avant d’accepter d’être cantonnés.


Des conditions jugées « légitimes », par le Premier ministre Nicolas Tiangaye, qui a conduit cette mission. « La coalition Séléka estime que c’est elle seule qui a fait des concessions. Elle attend aussi des gages de bonne volonté de la part du gouvernement sur la question de la libération des prisonniers politiques et le départ des troupes sud-africaines. Et donc, il s’agit là des points précis, qui figurent dans l’accord politique du 11 janvier 2013 à Libreville. Donc, en fonction des concessions réciproques qui doivent être faites, la situation évoluera sur le terrain », a dit le Premier ministre.


En outre, les rebelles de la Séléka souhaitent la création de  quatre  sites  complémentaires en plus des trois autres retenus actuellement pour leur cantonnement, à savoir les villes de Bria, Kaga-Bandoro et Ndélé choisies par la force multinationale. Ces rebelles ont proposé les villes  de Sibut, de Bambari, de Sam-Ouandja et de Kongbo, à cause de leur effectif pléthorique.


« C’est un détail technique qui va être réglé avec la force multinationale », a dit le Premier ministre, Nicolas Tiangaye.


Les généraux de la Séléka qui étaient descendus à Damara ont affirmé au Premier ministre que le fait qu’ils aient libéré cette ville est un acte de leur volonté de pacifier le pays. Reste du côté de la présidence, pour l’application des conditions des rebelles, comme fixées dans les accords de Libreville.

 

 


BATANGAFO : LA POPULATION ÉVACUE LA VILLE À CAUSE DES RUMEURS D’ATTAQUE DE LA SÉLÉKA

 

rebelles de Séléka sur le terrain

 


Bangui, 4 mars 2013 (RJDH) – Une partie de la population de  Batangafo (nord) vit depuis le samedi 2 février dans la brousse. Ces habitants ont fui la ville suite à de rumeurs d’une éventuelle attaque des éléments de la Séléka. Ces éléments dissidents de la coalition Séléka sont dans la ville de Kabo à une centaine de kilomètres de la ville de Batangafo.

 

Joint ce matin par le RJDH, les quelques habitants qui sont sortis de leur cachette pour faire de provisions ont fait savoir que l’annonce de l’attaque a été faite par des habitants de Kabo qui fuyaient les exactions des rebelles pour trouver refuge à Batangafo.

 

Suite à cette nouvelle, la majorité de la population a  évacué la ville de Batangafo pour se cacher dans la brousse pour les uns et au champ pour les autres. Ces derniers subissent également la menace des éleveurs peulhs qui se sont campés à la périphérie de la ville.

 

D’après le constat fait par une autorité locale jointe également par le RJDH, les activités économiques sont paralysées ainsi que dans les services administratifs. Seul l’hôpital continue d’accueillir les patients, mais le personnel travaille dans la psychose totale.

 

 

SIDO : LE CALME SEMBLE REVENIR DANS LA VILLE

 

centrafrique-sido

 


Sido, 4 mars 2013 (RJDH) Le calme semble revenir dans la ville de Sido (extrême Nord), localité  frontalière avec le Tchad après l’incursion des éléments de la coalition Séléka le 1er mars. Cette information a été confirmée ce lundi 4 mars, par une autorité locale  jointe par RJDH.


« Depuis hier et jusqu’à ce matin, le calme semble revenir dans la ville de Sido. Une partie des éléments de la Séléka qui avait investi la ville le samedi dernier ont quitté la localité à destination de la ville de Kabo », a expliqué la source.


L’informateur a également précisé que malgré le départ de ces hommes, la population vit toujours dans la psychose à cause de la présence de certains éléments qui sont encore dans la ville.


Par ailleurs,  des déplacés venus de Sido ont été transférés le dimanche 3 mars à Maro  au Tchad où se trouvent des réfugiés centrafricains qui ont fui les exactions des éléments de la Séléka dans la ville Kabo.


La ville de Sido a été attaquée dans la nuit du 28 au 1er mars par des éléments dissidents de la coalition Séléka. Les responsables à Bangui parlent de la scission du groupe.

 

 

 

MBAÏKI: UN DÉTENU BLESSÉ PAR BALLE SUITE À UNE TENTATIVE D’ÉVASION

 

Mbaïki, 4 mars 2013 (RJDH) – Un prisonnier de la maison d’arrêt de Mbaïki a été blessé par balle, le dimanche 3 mars, par un élément de force qui était de faction, alors que ce détenu tentait à s’évader. Toutefois deux autres ont réussi à s’échapper.


D’après les faits relatés par un habitant de cette localité, Benjamin Kotobanza, c’était aux environs de dix heures que trois détenus ont tenté de s’évader de la prison. « Ils ont escaladé les murs de la maison d’arrêt. Une fois sortis de la prison, ils se sont mis à courir, le gardien de la maison carcérale les a aperçus et s’est lancé à leur poursuite, en tirant des coups de feu », a-t-il expliqué.


La balle a finalement atteint un des trois évadés à la cheville. Les coups de feu ont occasionné un sentiment de peur dans toute la ville de Mbaïki. Les activités socioéconomiques ont été momentanément perturbées après la détonation de l’arme.


D’après les informations reçues par le RJDH, les prisonniers de la maison d’arrêt de Mbaïki sont mal entretenus. Ils ne  bénéficient pas d’une ration alimentaire et n’ont pas accès au soin.

 

 

 

 

BANGUI : LE PRÉPARATIF DE LA JOURNÉE DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE

 

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Bangui, 4 mars 2013 (RJDH) – La réunion technique visant à examiner le thème de la journée mondiale de la tuberculose   s’est tenue ce matin dans le 5ème arrondissement de la ville de Bangui. La célébration de cette journée est prévue pour le 24 mars prochain.


Il s’agit de la 18ème journée mondiale de  la lutte contre la tuberculose. Le thème retenu pour la circonstance  est « Inciter le monde à agir davantage contre la tuberculose ». Un slogan est également prévu : ‘’Halte à la tuberculose de mon vivant’’.


Cette assise vise à élaborer le budget des activités qui seront menées,  à l’issue de laquelle il est ressorti qu’un montant de 10 000 euros soit 6 559 570 FCFA sera alloué par le Fonds  mondial de lutte contre la tuberculose et le paludisme pour les activités marquant cette journée


Cette première réunion préparatoire était présidée par le 2ème vice-président  du comité d’organisation, Antoine Kiri et directeur du Réseau National des Anciens Tuberculeux. Les membres du comité d’organisation de cette journée étaient également présents.

 

 

 

BANGUI : DES FEMMES ŒUVRENT POUR LEUR AUTONOMIE ET LA PAIX

 

femmes centrafricaines

 

 

Bangui, 4 mars 2013 (RJDH) – Des femmes venues de différentes communautés religieuses ont installé des stands devant la cathédrale immaculée conception de Bangui, sur lesquelles sont étalés de divers articles. Ceci en prélude à la journée internationale de la femme qui sera célébrée ce 8 mars.


Sur ces stands sont exposés des produits vivriers, de viande de bœuf, de viandes boucanées, des poissons fumés et frais, et des tubercules de manioc, entre autres. On peut également voir des vêtements et des chaussures ainsi que divers articles de beauté féminine.


« Je suis commerçantes des articles féminins, des chaussures, des pagnes et de produits de beauté.  Grâce à cette activité je suis autonome et je m’occupe de ma famille », a expliqué Brigitte Koyako, une des commerçantes.


Une autre commerçante renchérit au reporter du RJDH que « la femme qui agit dans le bon sens de la vie est porteuse de la paix durable, dans sa façon de parler aux autres, sa manière de se comporter,  dans sa relation avec son entourage et dans sa vision des choses».


Des femmes souhaitent une paix durable


Le thème retenu pour la célébration de cette journée s’intitule ‘’la femme et la consolidation de la paix’’. Dix femmes sur dix interrogées ce matin par le RJDH sur cette question ont souhaité le retour de la paix définitive en Centrafrique.


« Bien que nos cris ne soient pas pris en compte par le gouvernement, mais nous ne  pouvons pas baisser les bras. C’est notre pays », a déclaré Yvette Guénéféi, vendeuse des divers articles.


Elle a ajouté que la paix véritable vient dans la mesure où chaque centrafricaine et centrafricain aime son pays. « Il est mieux que nous nous disons la vérité à notre prochain dans l’amour, tout en laissant de côté l’hypocrisie, la méchanceté, la haine. Ce sont des maux qui fragilisent la paix parmi nous  », a déploré Yvette Guénéféi.


« Il est mieux que nous prenions conscience de la situation de la vie que nous menions. L’unité au foyer, à l’église, dans différentes couches sociales de notre pays, est la solution durable de la consolidation de la paix », a-t-elle conclu.


La trésorière générale des femmes chrétiennes, Arlette-Natalie Tanga-Abatchou exprime son état d’âme : « être femme c’est une chose et agir comme une bonne  dame pour ramener la paix au foyer, dans une société même dans un Etat, est plus important encore  ».


Une caravane organisée par les femmes membres de la société civile, qui devait avoir lieu le dimanche dernier, est reportée à une date ultérieure pour des raisons qu’on ignore.

 

 

 

 

BANGUI : LA GRÈVE DES ENSEIGNANTS VACATAIRES SE POURSUIT

 

 

Université Bangui amphi Fac des Lettres

 

Bangui, 4 mars 2013 (RJDH) Les enseignants vacataires de l’Université de Bangui qui sont entrés en grève depuis deux semaines ont barricadé le portail du rectorat et certaines salles de classe ce lundi 4 février. Ils réclament du gouvernement le payement de leurs frais de vacations.


Ces enseignants vacataires ont déposé des feuilles de palmiers devant le portail du rectorat et à l’entrée de l’Université de Bangui. Ils ont également chassé les étudiants dans les amphithéâtres.


« Lors de notre rencontre avec le ministre délégué aux finances, ce dernier nous a rassurés que notre frais de vacations se trouvent au niveau du Trésor public. Mais quand nous étions partis là-bas, on était chassé par des militaires comme des animaux sauvages. C’est pour cela que nous avons décidé de bloquer toutes les activités à l’Université », a déclaré un enseignant vacataire qui a requis l’anonymat.


La même source a par ailleurs souligné que les grévistes vont reprendre les cours, que lorsque leur revendication sera satisfaite. « Tant que le gouvernement ne nous verse pas notre argent, nous n’allons pas reprendre les enseignements. Nous allons toujours perturber les activités que ce soit de l’administration ou des étudiants », a-t-elle fait savoir.


Signalant que les forces de l’ordre étaient dépêchées sur les lieux, afin d’intervenir, en cas de débordement.

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 00:57

 

 

 

centrafrique-sido

 

Eric Massi Séléka

 

 


LIBREVILLE AFP / 02 mars 2013 21h48 - Un porte-parole de la coalition rebelle Séléka, Eric Massi, a qualifié samedi de simple incident et de malentendu l'attaque jeudi de Sido, une localité du nord de la Centrafrique, par une faction de la rébellion et affirmé qu'il n'y avait eu aucun mort.



« A Sido, des éléments des forces armées centrafricaines (Faca) qui y étaient stationnés se sont ralliés au Séléka. Nous avons envoyé des véhicules pour formaliser les choses, mais lorsqu'ils sont arrivés, une partie des éléments Faca ont tendu une embuscade. Nos éléments ont tiré en l'air et les Faca ont pris la fuite. C'est un malentendu qui n'a pas fait de mort, ni de blessé », a affirmé M. Massi par téléphone à l'AFP.



« Ce n'était pas une attaque en règle, il ne s'agissait que de rejoindre les 14 Faca qui souhaitaient se rallier, et qui sont actuellement à Sido avec nos hommes (...) c'est vrai que ça a suscité un peu de panique, cela nous a surpris aussi, mais ce n'est qu'un simple incident », a souligné le porte-parole.



Cependant, une figure importante du Séléka le Général Mohamed Dhaffane, ministre dans le gouvernement d'union nationale centrafricain, a condamné avec la plus grande fermeté cet acte qui aurait pu mettre un arrêt au processus de paix né des accords de Libreville, dans un communiqué, samedi.



De source militaire centrafricaine, sous couvert d'anonymat, vendredi, « des éléments du Séléka, en provenance du Tchad, ont attaqué jeudi la localité de Sido, qui fait frontière avec le Tchad. L'attaque a visé la sous-préfecture, la base des forces armées centrafricaines, la gendarmerie, le poste des douanes, le commissariat ».



« Toutes les autorités locales, les éléments des Forces armées centrafricaines (Faca) basés sur place ont été surpris par l'attaque et ont fui vers le Tchad, de même que la population civile. La localité est présentement occupée par les rebelles », a ajouté la même source.



Sur une radio locale, le ministre de la Communication et l'un des responsables du Séléka, Christophe Gazam Betty, a confirmé qu'il y avait eu une attaque et l'a aussitôt condamnée, qualifiant celle-ci de dérapage.



M. Gazam Betty devrait éviter de jeter de l'huile sur le feu, a pour sa part commenté M. Massi.

 

Mi-décembre, les rebelles du Séléka avaient pris les armes contre le régime du président Bozizé, menaçant la capitale Bangui. Après avoir signé un accord de paix le 11 janvier à Libreville, la coalition rebelle a accepté de participer à un gouvernement d'union nationale.


(©)

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 00:33

 

 

BANGUI : LA SÉCURITÉ RENFORCÉE DANS LA CAPITALE AUXPOINTS STRATÉGIQUES

 

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Bangui, 2 mars 2013 (RJDH) Les patrouilles militaires se multiplient et la présence des hommes en armes est renforcée aux frontières maritimes et à l’entrée de la capitale Bangui, après la reprise des hostilités par une aile dissidente de la Séléka au début de la semaine.


Pour les noctambules, ils ont dû remarquer les va-et-vient incessants des véhicules des éléments de Forces armées nationales et de Forces armées Sud-africaines. Ces véhicules lourdement armés font de relais dans la capitale en allant d’un point à un autre pour marquer leur présence.


« Je suis surpris hier nuit du dispositif mis en place par les FACA pour patrouiller dans la ville même avant les heures du couvre-feu. A chaque quart d’heure, un véhicule de la garde présidentielle doit passer et à bord duquel plus d’une quinzaine de soldats bien équipés. Ce fait a renait notre psychose déjà latente depuis un certain temps », a expliqué un habitant du quartier Damala, dans le 8ème arrondissement de Bangui.


En longeant le fleuve Oubangui, la force navale renforcée par d’autres corps a également pris position pour sécuriser le fleuve. « Des rumeurs circulaient dans ces derniers temps faisant état de l’infiltration des rebelles de la coalition Séléka dans la capitale par le fleuve. Je ne suis pas étonné de voir des militaires au bord du fleuve pour contrôler les entrées et les sorties », a confirmé un piroguier, habitants du quartier Ouango dans le 7ème arrondissement.


Le lundi 25 février, les quelques 1700 éléments de la Séléka qui avaient été stoppés à une dizaine de kilomètres de la ville stratégique de Damara, avaient voulu briser les accords de paix de Libreville pour entrer dans la capitale centrafricaine. « Ce sont les mêmes personnes qui avaient voulu commettre ce forfait qui continuent d’orchestrer ces choses. Leur objectif est clair, faire perdurer l’instabilité en Centrafrique », a fait savoir le ministre de la communication et membre de l’autre branche de la Séléka qui a intégré le gouvernement d’Union nationale, Christophe Gazam-Betty.

 

 

 

SIDO : L’ATTAQUE DE LA SÉLÉKA A FAIT DES DÉPLACÉS

 

 

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Sido, 2 mars 2013 (RJDH) – Des habitants de la ville de Sido (extrême nord) commencent à quitter la localité après l’incursion des éléments de la coalition Séléka le 1er mars. Ces populations se dirigent vers le Tchad. D’après les informations reçues par le RJDH, le Haut -commissariat aux réfugiés (HCR) du Tchad commence à recenser ces personnes ce mardi 2 mars.


Selon le témoignage d’un jeune de la ville de Sido joint ce matin par le RJDH et qui se trouve également du côté du Tchad, des centaines de personnes ont quitté la localité. Il explique que les rebelles se sont livrés au vol des bœufs, des moutons et tous les biens de la population. « Ils vont jusqu’à voler les lits sur lesquels nous dormons », a-t-il relaté.


Ne pouvant plus supporter ces pillages et d’autres actes crapuleux des rebelles, la population est  obligée de quitter les lieux pour se réfugier de l’autre côté de la rivière qui sépare la Centrafrique du Tchad.


« Certains habitants de Sido-Centrafrique, des éléments des Forces  armées centrafricaines  et ceux de la gendarmerie  qui ont trouvé refuge au Tchad hier, ont passé la nuit dans la base des  militaires tchadiens, une partie est logée dans une école », a ajouté la source.


Une autre personne jointe également par le RJDH, précise que le HCR du Tchad procède depuis ce matin au recensement des réfugiés centrafricains. Mais ces derniers refusent de camper à  Maro, localité située à 34 Kilomètres de la frontière qui est un site des réfugiés centrafricains venant de la ville Kabo.


Selon ces déplacés, les habitants de la ville de Kabo qui ont fui l’attaque du 19 décembre, perpétrée par les hommes de la Séléka, ont été campés à Maro, où « ils ont été mal entretenus. C’est pourquoi nous refusons de les rejoindre, de peur de subir les mêmes traitements », a expliqué un des déplacés.


La ville de Sido, extrême nord de Centrafrique, est tombée dans la nuit du 28 au 1er mars, entre les mains des éléments de la coalition Séléka. Des cas de pillage ont été enregistrés. A Bangui  les responsables de cette rébellion parlent de la scission au sein de la rébellion Séléka.

 

 

 

BANGUI : LES EXACTIONS DE LA SÉLÉKA CONTINUENT

 

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Bangui, 2 mars 2013 (RJDH) Les habitants des villes occupées par la rébellion de la coalition Séléka continuent de subir les exactions commises par ces rebelles. Un jeune commençant de la ville de Kabo (nord) est ligoté et passé à tabac ce samedi 2 mars. Un conducteur de mototaxi a été également  battu et sa moto emportée,  le mercredi 27 février à 25 kilomètres de la ville de Damara (centre) par  des éléments de la coalition Séléka.


D’après les faits relatés par un habitant de la ville de Kabo joint ce matin par le RJDH, la victime a été accusée d’être de connivence avec  les éléments des forces armées centrafricaines et de garder les affaires des agents de l’Etat de cette zone qui sont en fuite.


« Ce jeune homme se trouve encore entre les mains de ces rebelles. Ils exigent à ses parents de leur verser une somme d’argent comme rançon, avant sa libération », a témoigné cet habitant.


Dans les villes sous contrôle rebelle, il ne se passe pas un seul jour sans que ces derniers commettent des exactions sur la population, selon des témoins.


A Damara, un jeune homme conducteur de taxi-moto a subi les mêmes sorts. D’après les témoignages de la victime qui est transférée dans un hôpital à Bangui pour des soins, la scène s’était déroulée devant une barrière érigée par les rebelles de la Séléka. « Quand j’étais arrivé devant la barrière, un des rebelles m’a demandé de faire les formalités. Il m’a également demandé de lui donner une somme de 10 000 FCFA. Comme je n’avais pas cette somme, les rebelles se sont rués sur moi. J’ai reçu des coups de crosse. C’est ainsi qu’ils ont pris ma moto », a-t-elle relaté.


Allongé sur son lit de l’hôpital de l’hôpital, la victime présente  des blessures au niveau de la tête, à l’épaule, au dos et sur les plants de pied.


La même source a souligné que ces rebelles qui se trouvent dans la ville de Damara se livrent à plusieurs cas d’exactions sur la population et des pillages des églises et des bâtiments administratifs. « Les rebelles de la Séléka ont tout détruit. La population est dans la brousse.  Ils violent les femmes et les jeunes filles », a-t-elle fait savoir.

 

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 02:33

 

 

 

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Centrafrique : Aucun bilan officiel de l'attaque rebelle contre Sido, dans le Nord


YAOUNDE Vendredi 1 mars 2013 | 16:44 UTC (Xinhua) - Aucun bilan officiel n'a pu être établi concernant l'attaque menée dans la nuit de jeudi à vendredi attribuée à un groupe rebelle déclaré proche du chef de guerre tchadien Nourradine contre la localité de Sido, dans le Nord de la République centrafricaine (RCA), a affirmé à Xinhua le ministre de la Communication, Christophe Gazam Betty.


« Personne ne peut rentrer dans la ville, pas même les humanitaires », a déclaré le ministre Gazam Betty, qui se dit choqué par ces manoeuvres de déstabilisation alors que la RCA tente de sortir, sur fond de résistances, de la récente crise politique ayant opposé la coalition rebelle Séléka au pouvoir de François Bozizé et abouti à la signature des accords de paix du 11 janvier à Libreville au Gabon.


Gazam Betty est l'un des cinq responsables de Séléka avec en tête Michel Am Nondokro Djotodia, le leader de cette alliance rebelle lui-même qui a hérité du titre de vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale, nommés dans le gouvernement du 3 février dirigé par l'opposant Nicolas Tiangaye.


Il se dit favorable à une application sans conditions des accords conclus au terme d'un dialogue politique sous l'égide des dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), à laquelle la RCA appartient.


Il accuse formellement le chef rebelle Nourradine, déclaré replié à N'Djamena au Tchad, et un colonel dissident tchadien d'être les principaux commanditaires de l'attaque de Sido, avec l'appui de 90 éléments appelés « les libérateurs » recrutés par le président Bozizé lors de son coup de mars 2003 contre Ange-Félix Patassé et qui se sont retrouvés dans Séléka.


Sido est une localité qui échappe à la sécurisation du territoire centrafricain assurée loin à Kaga-Bandoro (Centre) « des forces multinationales fortement armées », à savoir les missions de paix de la CEEAC. 

 

 

 

Centrafrique : Le ministre de la Communication désapprouve les exigences de retrait forcé des Sud-africains


YAOUNDE Jeudi 28 février 2013 | 18:31 UTC (Xinhua) - Le ministre centrafricain de la Communication, Christophe Gazam Betty, a désapprouvé jeudi les exigences de retrait forcé des troupes sud-africaines déployées à Bangui en renfort des forces gouvernementales face à la progression de la Coalition rebelle Séléka dont il est lui-même issu et qui a pris les armes en décembre pour renverser le pouvoir du président François Bozizé.


Contrairement aux autorités de Bangui qui refusaient à confirmer cette présence, enregistrée à la suite d'autres renforts fournis par le Tchad, le pouvoir sud-africain avait reconnu avoir déployé 400 soldats pour aider à contrer l'offensive de l'alliance Séléka, qui avait lancé un ultimatum jusqu'à une semaine après les accords de paix conclus le 11 janvier à Libreville au Gabon, pour le retrait de ces troupes.


 Pour certains responsables de l'alliance rebelle tels le colonel Michel Narkoyo, un des porte-parole militaires, et Eric Massi, le coordonnateur international à Paris en France, qui en font un préalable avant le cantonnement envisagé en vue du désarmement des rebelles, ce retrait avec celui des soldats ougandais déployés à l'Est du pays est un des termes des accords de cessez-le-feu.


 Un argument rejeté par le ministre de la Communication pour qui « le cantonnement ne doit pas faire l'objet de conditionnalités, d'après l'esprit des accords de Libreville ». A ceux qu'il accuse d'ignorer l'histoire de l'Etat centrafricain, Gazam Betty, joint jeudi par Xinhua, rappelle que la coopération avec l'Afrique du Sud date de 1970 et que « la présence des Sud-africains relève des accords bilatéraux ».


Selon lui, « même s'ils doivent partir, ce n'est pas de cette manière-là ».


Michel Narkoyo et Eric Massi, eux, accusent le président Bozizé de se réarmer avec l'aide de l'Afrique du Sud, en dépit du cessez- le-feu et malgré la nomination de leur leader Michel Am Nondokro Djotodia au poste de vice-Premier ministre, ministre de la Défense national au sein du gouvernement d'union nationale du 3 février dirigé par l'opposant Nicolas Tiangaye. 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 19:17

 

 

 

BANGUI : LA VILLE DE MOYENNE SIDO TOMBÉE ENTRE LES MAINS DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

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Bangui, 1er mars 2013 (RJDH) – La ville de Sido (extrême nord de Centrafrique) est tombée dans la nuit du 28 au 1er mars, entre les mains des éléments de la coalition Séléka. Des cas de pillage ont été enregistrés. Toutefois, on  ignore encore le bilan des dégâts causés  dans cette ville. A Bangui  les responsables de cette rébellion parlent de la scission au sein de la coalition Séléka.


Les éléments de la Séléka qui étaient venus du Tchad ont attaqué la sous-préfecture de Sido, la base des forces armées centrafricaines, la gendarmerie, le poste des douanes, le commissariat de police. Des sources anonymes affirment que ces hommes se revendiquent du Général Nouredine Adam, l’un des teneurs de la Séléka.


D’après une autorité communale jointe ce matin par le RJDH,  une partie de ces rebelles sont entrés dans la ville  à bord de deux véhicules en provenance de la ville de Kabo. « Ils ont occupé la base des éléments des Forces armées centrafricaines et les locaux de la gendarmerie », a-t-elle ajouté.


La même source précise que les rebelles de la Séléka ont pillé les maisons des hommes politiques résidant dans la ville. Les biens des particuliers ont été également emportés. Ils ont pris aussi les bœufs appartenant à la population.


L’information est confirmée à Bangui par Christophe Gazam-Betty, l’un des Porte-parole de la coalition Séléka. « Nous sommes informés de cette attaque, mais il faut préciser que ce n’est pas l’œuvre de la Séléka qui est déjà sur la voix de la paix. L’attaque n’engage que ceux qui ont déclenché ces hostilités. Les chefs d’Etats de l’Afrique centrale étaient clairs à Libreville. Ils vont supporter l’entière responsabilité de leurs actes, mais nous n’avons pas quitté le processus en cours », a mentionné celui qui est également ministre de la communication.


En reprenant les hostilités, ces rebelles entendent forcer la main du gouvernement à accélérer la mise en application des accords du 11 janvier à Libreville. Mais une source proche du gouvernement centrafricain a fait une confidence au RJDH que l’objectif du groupe qui a repris les hostilités est de défier les chefs d’Etats de l’Afrique centrale et de faire tomber le pouvoir du président Bozizé.


« Il faut que ce soit clair. Ces hommes qui ont repris les armes ne font plus partie de notre coalition. Ils affirment créer la leur, pour saboter tout ce qui est à l’œuvre maintenant », a dit Christophe Gazam-Betty.


Le lundi 25 février, les quelques 1700 éléments de la Séléka qui avaient été stoppés à une dizaine de kilomètres de la ville stratégique de Damara, avaient voulu briser les accords de paix de Libreville pour entrer dans la capitale centrafricaine. « Ce sont les mêmes personnes qui avaient voulu commettre ce forfait qui continuent d’orchestrer ces choses. Leur objectif est clair, faire perdurer l’instabilité en Centrafrique », a fait savoir le ministre de la communication.


Joint au téléphone, un des éléments dissident affirme que « le combat de Séléka ne se résume pas aux portefeuilles ministériels. Séléka veut implanter la paix au pays en plus de porter un projet de société pour la République Centrafricaine assorti d’un idéal de liberté, de prospérité pour le plus grand nombre possible de nos concitoyens, sans aucune espèce de discrimination, qui sera soumis à l’ensemble du peuple Centrafricain au moment opportun ».

 

 


BOUAR : UNE PLUIE DILUVIENNE FAIT PLUS DE 200 SANS ABRIS

 

Bouar, 1er mars 2013 (RJDH) – Plus de 200 personnes sont sans abris, après une pluie diluvienne qui s’est abattue, le 26 février, sur le village de Nguia, situé à 104 kilomètres de la ville de Bouar (ouest). Une soixantaine de maisons se sont écroulées.


D’après le constat fait par Radio Maïgaro, 63 maisons se sont écroulées parmi lesquelles le local de la gendarmerie et la chapelle de l’église catholique.


Le maire de la commune de Nguia,  David Barbou a fait savoir que les victimes de cette catastrophe naturelle sont restées sans assistance et passent la nuit à la belle étoile. Toutefois, il lance un appel à l’aide en faveur de ces sinistrés.


David Barbou a par ailleurs précisé que cette pluie est la première  depuis le début de la saison sèche.

 

 

 

 

BATANGAFO : LA CROIX-ROUGE LOCALE REÇOIT UNE AIDE EN MÉDICAMENTS

 

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Batangafo, 1er mars 2013 (RJDH) La Croix-Rouge centrafricaine (CRCA) a remis le jeudi 27 février, des kits de premiers secours et des produits pharmaceutiques à la Croix-Rouge locale de la ville de Batangafo (nord) afin de  venir en aide à la population en cas d’une éventuelle catastrophe naturelle.


Ces dons sont composés entre autre des bâches, des gans, des lampes-torches, des couvertures, des cahiers et des médicaments.


Modestie Oaungéndo, chef de mission de la CRCA, a expliqué que ces matériels vont permettre à la Croix-Rouge de la ville de Batangafo de faire face à une éventuelle catastrophe naturelle avant l’arrivée d’une aide en provenance de la CRCA et des ONG internationales.


« Après la remise de ces matériels, nous allons voir dans quelle mesure apporter notre soutien à la Croix-Rouge de Batangafo dans la construction d’un bâtiment qui pourra lui servir de siège », a déclaré  Modestie Oaungéndo.

 

 

 

 

BANGUI : LA SOCIÉTÉ CIVILE, MÉCONTENTE DES SIGNATAIRES DES ACCORDS DE LIBREVILLE

 

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Gervais Lakosso

 

 

Bangui, 1er mars 2013 (RJDH) – Le groupe de travail de la société civile centrafricaine déplore le retard causé dans la mise en place du comité de suivi des accords de Libreville. Selon Gervais Lakosso, membre de cette structure, ce retard est l’une des causes de la reprise des hostilités dans certaines régions du pays.


« C’est l’une des causes de ce désordre, parce que c’est cette commission qui doit suivre la chose sur le terrain. On ne sait pas  ce qui se passe et  tout le monde attend. Et déjà nous commençons à  voir que certaines sources que nous avons identifiées commencent à devenir des conflits», s’est-il indigné.


Dans un rapport publié sur une rencontre avec les parties signataires des accords de Libreville, les membres de la société civile affirment que « nous avons fait  une analyse des accords de Libreville et nous avons constaté qu’il y a des sources potentielles de conflit dans ces deux accords et nous avons porté cela à l’intention des parties signataires,  pour leur demander de prendre toute les mesures qui s’imposent pour que ces sources potentielles ne deviennent pas  réellement des conflits ».


En se prononçant  sur le report du cantonnement des éléments de la Séléka, Gervais Lakosso, a fait savoir que  « la manière avec laquelle la Fomac  a organisé le regroupement n’est pas tout a fait professionnelle. Il  y’a beaucoup d’improvisation ».


Il a par ailleurs précisé que le groupe de travail de la société civile est en train de prendre contact  avec tous les partenaires de la République centrafricaine, pour « faire pressions  sur toutes les parties signataires pour le respect des accords de Libreville et pour qu’il n’y ait plus un autre conflit par ce que les gens cherchent des prétextes de part et d’autre pour nous produire encore un autre conflit ».


« Cette question a fait l’objet d’une rencontre entre les membres de la société civile et le représentant de  l’Union européenne. Le but de la rencontre est de lui montrer la position  de cette structure  pour que l’union européenne puisse nous appuyer à faire la pression sur les parties »,  a-t-il poursuivi.


Après la  rencontre  avec l’Union Européen, « nous allons dans les jours à venir rencontrer le responsable de Fomac. Nous avons aussi l’intention de nous rendre à Brazzaville afin de rencontrer le président du comité de suivi des Accords de Libreville, le président congolais Denis Sassou Nguésso, ainsi que Idriss Déby  le président en exercice de la CEEAC à Ndjamena pour leur mentionner notre position dans le processus en cours », a-t-il conclu.

 

 

 

BANGUI : BIENTÔT UNE CARAVANE DES FEMMES POUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX

 

 

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Bangui, 1er mars 2013 (RJDH) Les organisations des femmes membres de la société civile vont organiser le dimanche 3 mars 2013, une caravane pour la consolidation de la paix en République centrafricaine, en prélude à la journée internationale de la femme qui sera célébrée le 8 mars.


Perrine Dzakondo, membre de l’association des femmes juristes de Centrafrique explique que l’objectif de cette caravane est de montrer à la population centrafricaine et à l’opinion internationale que la paix est la véritable source du développement.


« Notre pays a traversé des moments difficiles et les femmes ont été victimes des exactions entre autres, les violences basées sur le genre et des viols lors du dernier évènement qui a secoué notre pays. Nous irons à Damara auprès des éléments de la Séléka pour une mission de sensibilisation afin que la paix revienne définitivement dans notre pays », a fait savoir Perrine Dzakondo.


Elle a par ailleurs souligné que le gouvernement d’union nationale doit faire de son mieux pour ramener la paix en Centrafrique par la voix du dialogue. «  Les femmes à leur tour doivent parler, s’afficher et dire non à toutes formes d’exactions », a conclu Perrine Dzakondo.


La femme autonome s’affiche pour un développement


L’autonomisation de la femme centrafricaine est un autre moyen pour la consolidation de la paix au foyer, et dans le pays. C’est ainsi que la coordination des femmes chrétiennes catholiques s’est mobilisée à l’occasion de la journée de la femme.


Des stands sont en train d’être construits pour une exposition-vente des produits alimentaires et artistiques, devant la cathédrale de Bangui. « C’est pour permettre aux femmes de se montrer autonome et d’avoir de l’argent pour leurs besoins», a expliqué Clarisse-Martiale Manehou, coordonnatrice des femmes du diocèse de Bangui.


Selon elle, « la place de la femme n’est pas seulement au foyer, ni dans les travaux champêtres. Mais la femme peut faire la même chose que l’homme ».


Clarisse-Martiale Manehou a également précisé que des conférences-débats avec les femmes chrétiennes catholiques sur la culture de la paix, l’identité centrafricaine et la vie en communauté seront organisées à l’occasion de cette journée.


Le thème retenu pour  cette journée est « la femme et la consolidation de la paix ».

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 04:01

 

 

 

BANGUI DES PASSAGERS PASSÉS À TABAC PAR LES REBELLES DE LA SÉLÉKA

 

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Bangui, 28 février 2013 (RJDH) – Une trentaine de passagers à bord d’un véhicule en provenance de la ville de Bambari (centre) à destination de Bangui ont été passés à tabac, le mardi 26 février, au nord de la ville de Damara par les rebelles de la coalition Séléka. De nombreux cas de blessés ont été enregistrés.


L’un des passagers qui a préféré gardé l’anonymat à témoigné que plusieurs personnes ont été blessées et leurs biens emportés par les rebelles.


« Quand nous étions arrivés à Damara, les rebelles nous ont demandé de descendre tous les bagages du véhicule. Ils ont exigé à tout le monde de verser chacun une somme de 5 000 FCFA. Ceux qui n’ont rien versé, ont été battus surtout les hommes », a-t-il expliqué.


Il a par ailleurs souligné que tous les hommes qui se trouvaient dans le véhicule étaient menacés de mort par les rebelles. « Ils ont soupçonné les hommes d’être des éléments des Forces armées centrafricaines où encore d’être à la solde des forces sud-africaines pour renseigner ces derniers de leurs positions », a-t-il ajouté.


La même source a précisé que la majorité des rebelles ne sont pas des centrafricains, mais des étrangers qui ne parlent ni le français, ni le Sango.


« Ils ont érigé plusieurs barrières sur la route. Nous avons traversé une trentaine de barrières de Bambari à Damara. Et à chaque barrière, nous devons nous soumettre à leurs exigences sous peine d’être tués, car ces rebelles n’hésitent pas à tuer si vous essayez de résister à leur ordre », a-t-il raconté.

 

 


BANGUI : MISE EN GARDE SUR L’EXPOSITION DES LÉGUMES SUR LES MARCHÉS

 

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Bangui, 28 février 2013 (RJDH) Les légumes étalés à même le sol dans certains marchés de la ville de Bangui, constituent un danger pour la santé de la population. Le non-respect des règles d’hygiène par les commerçants expose les consommateurs à la contamination de plusieurs maladies à savoir la parasitose, la tuberculose, a fait observer Lucie-Blanche Poste, chef de service d’assainissement à l’hôpital communautaire de Bangui.


D’après le constat fait par le RJDH ce matin sur les marchés de la place, plusieurs commerçants étalent les aliments par terre à la merci de la poussière et des microbes.


Du marché Tournant dans le 8ème arrondissement de Bangui, au  marché Yassimandji, dans le 5èmearrondissement en passant par le marché Miskine,  les commerçantes exposent les légumes à même le sol.


« Ces commerçantes ne respectent pas mes consignes. Souvent je leur dis d’exposer leurs produits sur des tables bien propres, mais elles ne veulent pas mettre en application ces consignes. Elles  jouent avec la santé de la population », a déploré  Victor Pougaley, responsable du Marché Tournant.


Il souligne que la poussière soulevée par les véhicules, se dépose sur les aliments. « C’est la saison sèche, il y’a des microbes entrainés par le passage des véhicules qui sont susceptibles de contaminer la population », a ajouté Victor Pougaley.


Quant à Henriette Kidima, déléguée des commerçantes au marché Yassimanzi, la consommation des légumes étalés sur le sol constitue la source de beaucoup de maladies. « En plus, les vendeuses sont plus proches de la route, ce qui est un risque d’accident et une perte d’économie. Ces vendeuses subissent souvent des conséquences de ces actes, mais elles sont toujours récalcitrantes », a-t-elle souligné.


Selon Lucie-Blanche Poste, chef de service d’assainissement à l’hôpital communautaire de Bangui, « les aliments vendus tout le long de la  route sont un véritable danger  pour le public. La poussière est un agent de propagation des bactéries sur ces nourritures et les consommateurs courent un risque sanitaire », a-t-elle expliqué.


« Les légumes exposés sur le sol, les aliments vendus près des hôpitaux, sont les sources de la contamination aux maladies, entre autres, la tuberculose, les verres intestinaux, les diarrhées rouges ou sanglantes, les vomissements », a souligné Lucie-Blanche Poste.


Elle poursuit que « beaucoup de maladies ne peuvent pas être éradiquées dans le pays à cause de ces mauvaises pratiques ».


« La prise de conscience de tous est un travail de longue haleine. Il faut une sensibilisation de masse des chefs de quartiers, des agents communaux, des services d’hygiènes et d’assainissement pour lutter contre ces mauvais comportements », a dit la chef de service d’assainissement à l’hôpital communautaire de Bangui.

 

 

BOALI : LE MANQUE D’EAU POTABLE, CAUSE DE PLUSIEURS CAS DE MALADIES

 

Boali, 28 février 2013 (RJDH) La population de la commune de Lambi située dans la sous préfecture de Bossembele (sud-ouest) a des difficultés à s’approvisionner en eau potable. Cette pénurie d’eau potable dans cette localité est la cause de plusieurs cas de maladies hydriques, a fait observer le chef de centre de santé Jean Alfred Ndamadé.


« Ces maladies hydriques ou encore duo-parasitoses comme la bilharziose sont fréquentes dans la commune de Lambi. Il y a également des maladies diarrhéiques dues à la consommation des eaux souillées, car dans cette localité, il est difficile de trouver de l’eau potable », a mentionné le chef de centre.


Jean Alfred Ndamadé explique qu’une fois que les analyses confirment  la maladie hydrique,  il faut immédiatement soumettre le patient à des traitements. « Mais la rupture du stock de médicaments est constante dans ce centre de santé », a-t-il ajouté.


Il a par ailleurs précisé que pour faire certains  examens médicaux, les patients sont envoyés plus loin à Bossembele, « parce qu’il manque de personnel qualifié et des matériels adéquats ici au centre de santé de Lambi, pour le travail », a-t-il conclu.


La commune de Lambi regorge une population de 14 000 habitants.

 

 

BANGUI : ACCÈS DIFFICILE À L’EAU POTABLE À NGOLA

 

Bangui, 28 février 2013 (RJDH) Les habitants du quartier Ngola, situé dans la commune de Bégoua ont des difficultés à s’approvisionner en eau potable. Le seul forage qui dessert la population de cette zone est envahi  par les cimetières.


« Trouver de l’eau potable dans notre quartier est un véritable calvaire. Notre unique forage se retrouve maintenant entre les tombes. Les gens ne peuvent plus l’utiliser, de peur d’être contaminés par les maladies », a déclaré Paul Nganatoua, chef du quartier Ngola.


Il a également souligné que face à cette situation, la population de ce quartier utilise l’eau de la rivière pour faire ses besoins. « La majorité des gens ici utilisent l’eau de puits et de la rivière Ngola, pour faire la lessive et parfois même pour préparer le repas. Mais il y a des personnes mal intentionnées qui viennent la nuit pour déféquer dans cette rivière  » ; a-t-il ajouté.


Selon l’agent d’hygiène de cette localité Armel Bembé,  la population court un risque  de contamination. « Cette  source telle qu’elle se présente, regorge toute sorte de parasites entre autres l’amibe et la bilharzie. De préférence, il faut que l’eau soit traitée avant son utilisation » a-t-il dit.

 

 

BANGUI : LA LOI SUR LA CRIMINALISATION DE LA TRANSMISSION DU VIH RÉVISÉE

  

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Bangui, 28 février 2013 (RJDH) La loi sur la criminalisation de la transmission du VIH est en phase d’être révisée. Les experts en la matière se penchent sur la question, du 27 au 28 février à Bangui.


Depuis sa création et sa mise en application il y a quelques années, cette loi fait l’objet de critiques et de contestations de plusieurs ONG de défense des droits humains. Celles-ci la trouvent lacunaire.


Selon Alexandre Désiré Yango Sindo, président de la commission sociale sur l’éthique du droit au VIH/Sida, « il y a eu de contestation notamment sur la question de la criminalisation de la transmission de l’infection et également sur la révélation de l’état de séropositivité d’un conjoint à un autre ».


Ces chapitres de loi ont été révisés. Mais Alexandre Désiré Yango Sindo affirme toutefois ignorer la date de la promulgation de cette loi. « C’est un processus qui est enclenché et lorsque tous les experts seront d’accord sur le contenu, nous allons la faire valider pendant un autre séminaire qui verra la participation de plusieurs entités qui luttent contre le VIH/Sida. C’est après cette étape que nous allons la proposer à l’assemblée nationale, qui va à son tour soumettre au chef de l’Etat pour promulgation », a-t-il dit.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 01:56

 

 

 

BANGUI : LA REPRISE DES HOSTILITÉS PAR LA SÉLÉKA ÉVITÉE DE JUSTESSE

 

gl Dhaffane

 

 


Bangui, 27 févr. 13 (RJDH) – Les éléments rebelles de la coalition Séléka ont à peine repris les hostilités, le lundi 25 février 2013. Une situation évitée de justesse, après une descente des leaders de ce  mouvement sur le terrain. Toutefois, la tension reste encore palpable sur la ligne rouge de Damara.


Le lundi dernier, les quelques 1700 éléments de la Séléka qui ont été stoppés à une dizaine de kilomètres de la ville stratégique de Damara, avaient voulu briser les accords de paix de Libreville pour entrer dans la capitale centrafricaine.


« Nous avons reçu des coups de fil de part et d’autre de certains de nos éléments qui avaient menacé d’entrer dans la capitale et de renverser le pouvoir en place », a confié au RJDH, le Général Mohamed Dhaffane, ministre des eaux et forêts et membre de la Séléka.


Le Général Dhaffane de préciser que « face à la lenteur accusée dans la mise en application de certains points contenus dans les accords de Libreville, les éléments étaient mécontents et avaient voulu reprendre les hostilités. Les éléments nous ont justifié leur attitude par le fait que les forces étrangères n’ont pas encore quitté le pays, les prisonniers politiques ne sont pas tous libérés et  les arrestations continuent ».


Ces éléments de la Séléka avaient été calmés par une mission des leaders de la Séléka, escortée par la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac). « Nous nous sommes dépêchés à Damara, pour calmer les éléments. Nous leur avons beaucoup parlé, pour leur faire comprendre que ce qui se passe en ce moment est un processus. Un processus a des étapes qu’il faut observer », a-t-il dit.


Il faut dire que les opérations de cantonnement des rebelles de la Séléka, qui devraient commencer ce dimanche 24 février, ont été reportées sine die. Les versions se contredisent sur ce report. Les rebelles  dénoncent le non-respect de certains points des accords de Libreville, alors que le gouvernement et la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac) parlent des problèmes techniques et logistiques. Toutefois, des sites ont été apprêtés dans les villes de Kaga-Bandoro, de Ndélé et de Bria pour accueillir les rebelles.

 

 

 

BANGUI : LA DÉFENSE DE JEAN PIERRE BEMBA GOMBO CONTINUE DE PRÉSENTER DES TÉMOINS

 

 

JP Bemba Gombo

 

 

Bangui, 27 févr. 13 (RJDH) Le procès Jean-Pierre Bemba Gombo, leader du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) a repris,  le  lundi 25 février, devant la Cours pénal internationale (CPI). La défense de l’accusé a présenté le 15ème témoin à décharge qui a commencé à faire sa déposition devant la Chambre de première instance III de la CPI.


« Initialement  ce procès suspendu devrait être repris le 4 mars 2013. Mais les juges ont levé la suspension au motif que la défense a trouvé un témoin clé qui peut faire la déposition. Ce témoin clé de la défense de Jean-Pierre Bemba Gombo est le 15ème et porte le pseudonyme de CAR-DO4-PPPP-0019. Pour sa sécurité, ce témoin a décidé de faire totalement sa déposition à huit clos », a expliqué Benjamin Ngrégbamba-Yanguéré, assistant chargé de la sensibilisation de la CPI à Bangui.


La même source précise que l’audience du 15ème témoin va se faire en visioconférence puisque ce dernier ne va pas quitter son pays, mais au moyen de l’internet, il va faire sa déposition qui va durer jusqu’au 6 mars.


La reprise du procès va également tenir compte  de la discussion sur le mode allégué de responsabilité de l’accusé. Une question qui a fait l’objet d’une suspension le 10 décembre dernier, suite à la demande de la défense de l’accusé, qui voulait avoir le temps nécessaire afin de se préparer.


Benjamin Ngregbamba-Yanguere  a fait savoir que c’était le 21 Septembre 2012 que la Chambre de la première instance III avait informé les parties de la possibilité de modifier le mode de responsabilité attribuée à Jean-Pierre Bemba Gombo, en tant que supérieur hiérarchique, pour inclure le mode de responsabilité suivant « en raison des circonstances, il aurait dû savoir que ses féléments commettaient ou allaient commettre ces crimes ».


Selon la Chambre de la première instance III, la possible modification du mode de responsabilité n’affecte pas le premier mode de responsabilité, c’est-à-dire que celle-ci n’est pas écartée. Par ailleurs, cette décision ne préjuge pas non plus la responsabilité de l’accusé et n’a pas d’incidence sur la participation des victimes aux audiences.


Jean Pierre Bemba a été accusé de crimes de guerre et crime  contre l’humanité commis en République centrafricaine entre la période de 2003-2005, par ses milices.

 

 

 

KABO : UN VÉHICULE D’UNE ONG HUMANITAIRE PRIS DE FORCE PAR LA SÉLÉKA

 

rebelles Séléka

 

 

Kabo, 27 févr. 13 (RJDH) Un véhicule d’une ONG humanitaire a été pris de force dans la nuit du dimanche à  lundi 25 février dans la ville de Kabo (nord) par les rebelles de la coalition Séléka.


D’après les explications d’un habitant de cette localité joint ce matin par le RJDH, les rebelles ont fait irruption sur le site de l’ONG aux environs de 22 heures pour commettre le forfait. « Ils ont forcé le gardien de leur ouvrir le portail et après, ils ont pris le véhicule et l’avait amené à destination du Tchad », a-t-il ajouté.


La même source a par ailleurs souligné que la population de la ville de Kabo est toujours victime des exactions des rebelles de la Séléka. « La population est victime de viols, de vols et les ONG font l’objet de pillage de la part de ces rebelles. Cela fait qu’une bonne partie des gens ont quitté la ville pour trouver refuge vers la ville de Moyen-Sido », a-t-elle fait savoir.


Une source proche de la mairie de Kabo a également précisé que la population de cette ville vit chaque jour dans la psychose à cause de la présence des éléments de la Séléka, qui continuent de commettre des exactions sur elle.

 

 

MBOKI : UN HOMME TUÉ ET LE CORPS BRULÉ PAR LES ÉLÉMENTS DE LA LRA

 

Mboki, 27 févr. 13 (RJDH) – Un jeune homme d’une trentaine d’années a été tué le  lundi 27 février,  par les hommes  de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, à environ 20 kilomètres de la ville de Mboki (sud-est). Son corps a été brûlé par la suite.


D’après les faits rapportés par le correspondant du RJDH ce matin, la victime, un déplacé centrafricain, s’est rendue dans son champ qui se trouve à une vingtaine de kilomètres de la ville, dans une région frontalière avec la République démocratique du Congo.


« Un membre de sa famille ayant constaté son absence après trois jours, s’est lancé à sa recherche. Et c’est hier qu’il  a découvert le corps. Selon les explications du parent de la victime, celle-ci  a été poignardée avant d’être brûlée dans sa plantation », a relaté notre correspondant.


Informés de la situation, les parents de la victime se mobilisent ce mercredi pour se rendre sur les lieux de l’incident afin d’inhumer le corps calciné. La même source précise que les éléments des Forces armées centrafricaines basés dans cette localité ont été également alertés.

 

 

 

 

OBO : LE RAYON DE SÉCURITÉ FIXÉ À NOUVEAU À 20 KILOMÈTRES

 

RCA sud Est

 

 

Obo, 27 févr. 13 (RJDH) – Désormais la population de la ville d’Obo (sud-est) peut se déplacée dans un rayon de 20 kilomètres autour de la ville. C’est la déclaration faite ce mercredi 27 février, par les conseillers américains pour la traque à Kony, lors de la réunion de sécurité.


« Cette distance fixée permet aux forces tripartites de mieux surveiller et de contrôler les zones.  Les chefs des villages et des quartiers sont impliqués dans la diffusion de ces informations à leurs populations respectives » a fait savoir un officier des conseillers américains à Radio Zéréda.


La même source a indiqué que les habitants de la ville d’Obo et les villages environnants ne peuvent pas  dépasser cette délimitation pour éviter la confusion de la surveillance des forces tripartites.


Par contre, une équipe des troupes Ougandaises est désormais basée au village de Gougbéré, situé à 5 kilomètres, de la ville d’Obo, afin d’assurer la sécurité des habitants de ce village.

 

 

 

BOALI : LES EXPERTS DEMANDENT UN FINANCEMENT POUR LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME EN CENTRAFRIQUE

 

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Boali, 27 févr. 13 (RJDH) – Les experts du Fonds mondial pour la lutte contre le paludisme et les pharmaciens ont sollicité  la reconduction du financement pour la lutte contre le paludisme en Centrafrique, au terme d’une réunion  tenue du 22 au 27 février à Boali (sud-ouest).


Chantale Mozébai, l’un des experts, précise que  cette assise vise à regrouper tous les panels du Fonds mondial et les pharmaciens afin de revoir le financement destiné à la réduction du taux du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans qui sont les plus touchés.


« Le paludisme demeure un problème majeur en Centrafrique, surtout chez les mineurs. C’est la première cause de mortalité infantile », a-t-elle souligné.


Selon elle, il s’avère important que le gouvernement dresse une nouvelle demande de financement au Fonds mondial pour un délai déterminé. « Une subvention a été accordée au gouvernement centrafricain pour une durée de deux ans. C’est ce fonds qui a été  accordé et mis  à la disposition du programme de lutte contre le paludisme », a expliqué Chantale Mozébai.


« Il faut demander à nouveau un autre financement au fonds mondial, cette fois si pour une durée de trois ans. Cette relance vise à poursuivre la lutte contre cette maladie », a-t-elle fait savoir.

 

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 02:17

 

 

NDÉLÉ-KAGABANDORO : LES HABITANTS MÉCONTENTS DU CANTONNEMENT DES HOMMES DE LA SÉLÉKA DANS LEURS LOCALITÉS

 

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Bangui, 26 février 2013 (RJDH) – Les habitants  des villes de Ndélé, de Bria (Nord-est) et de Kaga-Bandoro (centre-nord),  les localités choisies pour le regroupement des rebelles de la coalition séléka s’inquiètent de leur cohabitation avec ces hommes qui, selon eux les ont terrorisés au moment de l’occupation de ces régions.


« La population n’accepte  pas  que ces rebelles soient cantonnés ici. Celle-ci  a  peur d’être  à nouveau victime des  exactions », s’est exprimé un habitant de la ville de Ndélé, joint par le RJDH ce mardi. Ce dernier soutient son propos en relatant que  le dimanche dernier, la population a quitté le  marché central de  cette localité en débandade, suite à une détonation d’armes lors d’une discussion entre les rebelles.


Cette attitude est la même chez les habitants de  Kaga-Bandoro (centre-nord). Des personnes interrogées sur ce sujet déclarent qu’elles ne veulent pas que les éléments  de la Séléka  soient cantonnés dans leur localité.


« Qu’ils retournent d’où ils viennent ! Pourquoi le gouvernement  veut les regrouper dans la ville de Kaga-Bandoro ? Nous avons déjà assez souffert, nous ne voulons pas d’eux chez nous », a martelé une autorité locale.


Une commerçante du marché centrale de Kaga-Bandoro déclare : « nous pensons que nos souffrances doivent s’arrêter avec le regroupement de Séléka. Nous, les vendeuses  du marché, sommes prêtes pour ne plus vendre au marché,  si jamais les rebelles sont cantonnés dans notre ville ».


Une autre autorité locale de la périphérie de la ville de Bandoro se dit également révolté contre  la décision du gouvernement pour le cantonnement des éléments de la Séléka dans la localité. Selon elle,  ce n’est pas normal, parce que les membres du gouvernement sont tous à Bangui et ignorent la souffrance de la population de Kaga-Bandoro.


« La population a intérêt à cohabiter avec les rebelles. Ces derniers ne représentent plus un danger pour elle. Une fois les rebelles cantonnés, ils seront sous contrôle des éléments de la Force multinationale (Fomac). L’accord de paix est signé, la population n’a plus rien à craindre », a dit le ministre centrafricain des Eaux et forêts, Mohamed Dhaffane, membre de la coalition Séléka.


Les opérations de cantonnement des rebelles de la Séléka, qui devraient commencer ce dimanche 24 février, ont été reportées sine die. Les versions se contredisent sur ce report. Les rebelles  dénoncent le non-respect de certains points des accords de Libreville, alors que le gouvernement et la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac) parlent des problèmes techniques et logistiques.

 

 

 

BANGUI : L’ÉTAT DES ÉCOLES TRÈS DÉPLORABLE EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE


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Bangui, 26 février 2013 (RJDH) – Les conditions d’étude deviennent de plus en plus déplorables dans les établissements primaires sur l’ensemble du territoire centrafricain. Dans la ville de Bangui comme dans certains  établissements à l’intérieure du pays, le constat est identique. L’école Malimaka dans le 5ème arrondissement est le reflet de la plupart des écoles de la capitale.


Sur les  huit salles de classe utilisées pour les cours,  six n’ont pas de table-bancs. Les élèves sont assis à même-le-sol pour suivre les enseignements. Un constat fait par le RJDH à l’école Malimaka, à l’occasion de la journée de l’enseignement déroulée la semaine dernière dans les établissements primaires.


Une cour de la recréation très sordide, servant du dépotoir et toilettes au public, les portes et les fenêtres emportées par la population environnante, les salles de classe sont utilisées comme des lieux de passe-temps pour des personnes  mal intentionnées, tel est le cliché de l’école Malimaka.


« Nous sommes obligés de laver tous les matins notre salle de classe, des matières fécales et des préservatifs usagés avant de commencer les cours. On ne trouvera jamais de solution si le gouvernement et le ministère de l’Education nationale ne remettent pas en place le portail de la clôture, les portes et les fenêtres de nos salles de classe », s’est plaint un élève de la classe de CM2 interrogé par le RJDH.


Il est revenu, ému pour dire que tous les enfants de son école sont là pour apprendre à lire, à compter et à écrire et non pour nettoyer les ordures des grandes personnes tous les matins. « Si la population de Malimaka pense à notre bien-être, elle n’allait pas nous imposer cette sale besogne que nous faisons tous les matins, puisque nos conditions d’études sont déjà déplorables », a-t-il dit.


Ces élèves sont assis, soit sur une pierre pour ceux qui sont au fond de la classe afin d’avoir une position haute leur permettant de bien regarder au tableau, soit sur un bout de tissu pour éviter de salir leurs habits, parfois sur des étoffes des habits empilés pour adoucir la dureté et la fermeté du sol, ou sur un morceau de bois. Les plus fortunés apportent eux-mêmes leurs petits tabourets ou leurs bancs de la maison.


Une situation difficile à gérer par l’administration de l’école Malimaka


Les deux directions et le personnel enseignant de l’école Malimaka qui n’ont pas voulu  se prononcer sur la question, ont toutes fois souligné que c’est depuis des années que cette situation perdure.


Le RJDH a pu relever que dans toutes ces six salles de classe utilisées pour dispenser les cours, il y a seulement six tables-bancs qui sont tous en mauvais état. Ces tables-bancs sont utilisés par les enseignants qui, la plupart de temps évitent de s’assoir dessus de peur de s’affaler devant les élèves.


Ce cas de figure se retrouve dans plusieurs écoles de la capitale. Certains parents sont obligés de confectionner eux-mêmes les tables-bancs, les tabourets ou les bancs en bois pour leurs enfants, que ceux-ci les transportent tous jours, entre la maison et l’école.


Un autre cas se présente à l’école Galabadja située dans le 8ème arrondissement.  Cet établissement quant à elle dispose de 17 salles de classe qui sont garnies de tables-bancs. Mais il y a de bémols à un certain nombre de niveaux d’étude. L’école qui compte environ 6 000 élèves ne  dispose  que 17 enseignants, y compris les contractuels.


« Nous avons un problème d’enseignants dans notre école. Nous avons des salles de classe qui ne sont pas encore occupées. Un projet financé par le gouvernement japonais avait mis à la disposition de notre établissement huit salles de classe et quelques tables-blancs mais avec tout cela, nous avons encore des difficultés. On retrouve six élèves sur un tables-bancs de trois places. Il y a également un problème de matériel didactique », a déclaré Jérémie Djaldjé, directeur de l’école Galabadja garçons.


Le ratio de nombre d’élèves par enseignant étant largement dépassé ne favorise pas une bonne condition de travail pour les enseignants. Le coefficient normal en Centrafrique est de 120 élèves pour  un enseignant. Mais maintenant, il  avoisine 150 à 200 élèves par enseignants.


La même source souligne que l’effectif pléthorique des élèves rend la tâche difficile aux enseignants ce qui fait qu’un enseignant n’a pas souvent l’occasion de suivre correctement chaque élève. « Cette situation fait que parfois le taux d’échec est très élevé pour la simple raison que l’effectif des élèves ne permet pas aux enseignants de voir les failles de leurs enseignés », a-t-il jouté.


Les écoles des provinces sont les plus touchées


Plus de 166 263 enfants n’ont pas accès à l’éducation dans les villes occupées par la rébellion de la Séléka et plus de 2 178 enseignants qui se trouvent dans des situations sécuritaires précaires ne dispensent pas de cours aux enfants. Un bilan fait par Henry Sylvain Yakara, administrateur national chargé des affaires humanitaires du Bureau de l’organisation des Nations Unies pour les affaires humanitaires  (OCHA), le 15 février à Bangui, lors d’une rencontre avec les journalistes sur la situation humanitaire dans le pays en 2012 et 2013.


Dans ces régions sous contrôle des rebelles, les locaux des écoles sont utilisés comme de bases aux rebelles qui détruisent les bâtiments, les matériels didactiques et les tables-bancs sont utilisés comme bois de chauffe.


« Ajouté à ce qui est détruit dans nos provinces, je peux affirmer qu’il n’existe presque plus une éducation nationale dans notre pays et pourtant nous avons un ministère de l’éducation nationale », a réagi un parent d’élèves.


Toutefois le RJDH a tenté d’entrer en contact avec les autorités compétentes mais ceux-ci n’ont pas donné de suite. L’Association des parents d’élève de Centrafrique également n’a pas donné sa version.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 03:08

 

 

 

 

Steve Yambété

 

 

Bangui, 26 fév 2013 (CAP) - Le DG de radio Centrafrique David GBANGA a lu enfin sur les antennes mêmes de cette station ce lundi vers 12h 45 la décision du ministre de la communication Christophe GAZAM BETTY retirant de la grille des programmes les 3 émissions incriminées. Le petit hic c'est qu'il l'a fait après une diffusion de « Yé so é lingbi ti hinga » animée par Abakar PIKO. En espérant que c'est la dernière. 

 

La nomination de Steve YAMBETE à la jeunesse vise en réalité à donner un habillage de légalité légal aux pratiques miliciennes du CNJ, de COCORA et du COAC qui continuent toujours de fouiller les véhicules dans Bangui et à distribuer les machettes.

 

Alors qu'il y a déjà quatre Chargés de Mission dans ce ministère chargés chacun de la jeunesse, des sports, des arts et de la culture, il est bombardé Chargé de Mission à la jeunesse, au Sport, aux Arts et à la Culture. En d'autres termes, on regroupe dans ses mains les attributions des quatre Chargés de mission.

 

Cela pose un problème de compétence et de droit. Qu'en est-il de l'organigramme de ce département ? Beaucoup plus de questions que de réponses.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 02:14

 

 

 

BANGUI POLÉMIQUE AUTOUR DU CANTONNEMENT DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

 

 

cantonemt Séléka

 

 

Bangui, 25 févr. 13 (RJDH) – Les opérations de cantonnement des rebelles de la Seleka, qui devaient commencer ce dimanche 24 février, ont été reportées sine die. Les versions se contredisent sur ce report. Les rebelles  dénoncent le non-respect de certains points des accords de Libreville, alors que le gouvernement et la Force multinationale (Fomac) parlent des problèmes techniques et logistiques.


« Le gouvernement a estimé que le déplacement pour le démarrage effectif du cantonnement devait être reporté pour des raisons techniques, liées parfois à des questions d’intendance. Le Premier ministre a décidé que nous reportions ce déplacement afin que ces questions soient réglées », a déclaré Christophe Gazam-Betty ministre de la communication et membre de la coalition Séléka.


Il a par ailleurs demandé  à la population centrafricaine surtout celle des  villes occupées par la rébellion de ne pas se décourager car ce cantonnement tant attendu se fera très vite. « Cette volonté politique existe, elle n’a pas varié et s’est plutôt amplifiée », a-t-il dit.


Pendant ce temps, certains membres de la Séléka qui s’opposent au regroupement pensent que  « le président Bozizé n’a pas respecté ses engagements face aux accords de cessez-le-feu, à savoir la libération des prisonniers politiques et le départ des troupes étrangères », a dit Eric Massi, porte-parole de la Séléka  sur les ondes d’une presse étrangère. Il a ajouté qu’« une mise  au point est actuellement en cours pour trouver une position commune vis-à vis de l’ensemble du processus permettant de ramener la paix dans le pays », a-t-il ajouté.


L’opération qui devrait débuter ce dimanche 24 février va  permettre de regrouper les rebelles dans les régions de Bria et de Kaga-Bandoro. Ce cantonnement est la deuxième  étape après le cessez-le-feu. Il précède le processus du désarmement et la réintégration.

 

 

 

BATANGAFO : DÉPLACEMENT DE LA POPULATION APRÈS UN ASSASSINAT COMMIS PAR LA SÉLÉKA

 

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Batangafo, 25 févr. 13 (RJDH) Un jeune homme âgé d’une trentaine d’année a été tué ce lundi 25 février par des éléments de la coalition Séléka au village de Gofo, situé à sept  kilomètres de la ville de Batangafo (nord). Les habitants de cette localité ont pris fuite pour trouver refuge dans la ville de Batangafo.


D’après les témoignages recueillis par le correspondant du RJDH à Batangafo, les rebelles ont envahi le village ce matin à 5 heures.  Ils ont fait des tirs en l’air mettant la population en débandade. La victime voulait s’échapper avec sa moto que les rebelles voulaient  prendre par la force. Face au refus, ils l’ont abattu », a témoigné un habitant sous couvert de l’anonymat.


La semaine passée, les hommes de la Séléka ont fait irruption dans le village même, ils ont pris le véhicule des religieux et une somme d’argent dont on ignore le montant.


Informée de la situation une source proche des Forces armées centrafricaines basées à Batangafo a fait savoir que ses éléments ne pouvaient pas se rendre sur les lieux faute de moyen logistique.

 

 

 

 

BANGUI : LA CIRCULATION SE RÉTABLIT PETIT À PETIT SUR LES VOIES OCCUPÉES PAR LA SÉLÉKA

 

rebelles de Séléka sur le terrain

 

 

Bangui, 25 févr. 13 (RJDH) Certains véhicules de transporteurs en commun ont effectué des voyages dans les villes occupées par la rébellion de la coalition Séléka. Les passagers qui arrivent en provenance de la ville de Bambari (centre) racontent leur angoisse et les difficultés qu’ils rencontrent en cours de la route.


D’après les témoignages recueillis par le RJDH auprès des passagers et les conducteurs de véhicules, il existe trois barrières de la Séléka, qui se situent à Bambari, Grimari et Sibut avant d’arriver à Damara.

 

« Les rebelles nous ont arrêtés après quelques kilomètres de la ville de Damara. Ils nous ont menacés, disant que je transporte des espions à bord de mon véhicule. Ils nous ont fait savoir que s’ils nous laissent passer, c’est parce qu’ils ont reçu des instructions de leurs chefs », relate  un conducteur.

 

La même source a fait savoir que les rebelles, avant de les  laisser passer,  leur ont demandé de payer  une taxe, « parce que disent-ils, c’est eux qui sécurisent en ce moment la localité. Nous avons fait ce qu’ils appellent la formalité à hauteur d’une vingtaine de mille franc CFA », a-t-il ajouté.


Ce sentiment de peur est partagé par les passagers. « Nous sommes terrorisés mais nous sommes obligés de faire avec. J’étais à Bangui quand les rebelles avaient pris la ville de Bambari. Ma famille se trouve là-bas et je n’ai pas de leurs nouvelles depuis un mois. C’est pourquoi je suis obligé de sauter sur cette occasion, dans l’espoir de retrouver ma famille », a raconté un agent  de l’Etat.


Le tarif normal de l’axe Bangui Bambari est fixé à 6000 FCFA, mais « nous avons payé le tronçon Bambari-Bangui à 15 000 FCFA. Le receveur du véhicule nous ont fait savoir que le tarif a  augmenté  à cause des formalités qu’ils ont faites tout le long du trajet aux les membres de la Séléka. Nous sommes obligés de payer parce que nous voulons sortir de la ville », a révélé une étudiante de l’Ecole normale des Instituteurs (ENI) de Bambari, qui a réussi à regagner Bangui.


Ce constat a été également fait la semaine dernière, lors d’une mission effectuée par une équipe de la presse au village de Vangué, une zone encore sous contrôle de la Séléka. Celle-ci s’est effectivement rendu compte de l’ouverture des routes dans la région. Seulement, la circulation demeure morose et les voyageurs se plaignent de la tracasserie causée par les éléments de la Séléka.


Toutefois le début de regroupement des éléments de la Séléka prévu pour le dimanche 24 février a été reporté. Ce cantonnement devrait permettre la libération des villes et faciliter la circulation.

 

 

 

 

BANGUI : LES RETRAITÉS RÉCLAMENT LE PAYEMENT DE 21 TRIMESTRES DE PENSIONS

 

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Bangui, 25 févr. 13 (RJDH) Les retraités du secteur parapublic et privé, exigent de l’office centrafricain pour la sécurité sociale (OCSS), le payement de 21 trimestres de leurs pensions. Une déclaration faite à l’issue d’une réunion  qu’ils ont tenue ce lundi 25 février à Bangui. 


Fidèle Djingombé, secrétaire général du collectif des retraités, des veuves et des orphelins a expliqué que la situation des retraités est déplorable, car depuis le 31 décembre 2007, les arriérés de pensions et des allocations familiales ne sont jamais versés aux retraités. « Nous avons adressé plusieurs correspondances au ministre sortant de la fonction publique et au président de la République sur la situation des retraités centrafricains. Mais  jusqu’à ce jour, nous n’avons obtenu aucune réponse », a-t-il ajouté.


Pour Ernest Mbombo, représentant des orphelins, « afin de mettre fin à ce problème, l’Etat doit ramener l’argent des retraités qui se trouve désormais au niveau du trésor public à la caisse de l’OCSS ».


Certains retraités pointent du doigt le directeur de l’OCSS d’être à l’origine de la situation que ces derniers vivent. « A chaque fois quand nous voulons revendiquer notre droit, le directeur de l’OCSS menace nos leaders de les poursuivre devant la justice. Nous demandons à ce qu’on le remplace par quelqu’un qui peut avoir pitié de nous », a déclaré Kokata Nicolas.


Interrogé sur  cette accusation les responsables de l’OCSS se réservent de faire de commentaires. Une source proche de l’administration précise que le Directeur de cette structure serait en mission à l’extérieur du pays.

 

 

 

 

OBO : LE CORPS D’UNE VICTIME DE LA RLA A ÉTÉ RETROUVÉ

 

RCA sud Est

 

 

Obo, 25 févr. 13 (RJDH) Le corps d’un homme tué par les éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, a été retrouvé le samedi 22 février, après quelques jours de recherche lancée par les forces conjointes basées à Obo et les jeunes constitués en auto-défense.


La victime faisait partie d’une équipe des pêcheurs qui ont été attaqués le mercredi 20 février, dont deux personnes serraient enlevées par les hommes de Joseph Kony. Son corps été retrouvé à 15 kilomètres du lieu où s’est produit l’incident.


Selon les témoignages recueillis par Radio Zéréda, une équipe constituée des éléments d’auto défenses, des forces armées centrafricaines et ougandaises, s’était rendue  sur les lieux  du drame le jeudi 21 février pour en savoir plus.


Lors de la réunion hebdomadaire de sécurité tenue ce lundi, un officier des forces armées centrafricaines a confirmé l’information. Il a par ailleurs souligné que sur demande des parents de la victime, le corps est enterré sur place, car étant en état de décomposition.

 

 

 

BANGUI : DES ORPHELINS INTERDITS D’ACCÈS À L’ÉDUCATION

 

 

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Bangui, 25 févr. 13 (RJDH) Plus de deux cent orphelins prise en charge par l’ONG la  Centrafricaine pour l’éducation et le développement des orphelins (CED), sont renvoyés de l’école à cause des redevances scolaires. Célestine Ndjamba, coordonnatrice de l’organisation lance un SOS aux personnes de bonne volonté de soutenir ces enfants.


Selon elle, 385 enfants vulnérables sont pris en charge, mais faute de moyen financier, « nous avons payé les frais de scolarisation d’une centaine. Les autres enfants n’ont pas pu étudier », a expliqué Célestine Ndjamba.


« Face à ce problème financier, nous avons plaidé le sort de ces enfants aux partenaires entre autres l’UNICEF, la Fondation voix du cœur et les autres structures,  pour une aide en vue de poursuivre nos activités de soutien à ces enfants vulnérables. Nous attendons avec impatience la suite », a fait savoir la coordonnatrice.


Ces orphelins se trouvent chez les familles d’accueil. « L’ONG ne dispose pas encore d’un local approprié pour interner tous ces orphelins. Ils ont été recensés, enregistrés et sont basés chez les proches parents », a-t-elle souligné.


Elle poursuit en disant que sa structure enseigne également à ces enfants de petits  métiers. « Parmi eux, il y’a des grandes filles. Nous les sensibilisons à avoir un esprit d’auto-prise en charge. Elles apprennent la couture, le ménage, le petit commerce et l’agriculture», a ajouté la coordonnatrice l’ONG  CED.


CED est une  ONG créée en 1997, dans le but de sensibiliser les enfants vulnérables entre autres, les orphelins, les démunis et les filles mères. La CED intervient dans le domaine de l’éducation et des activités génératrices de revenus. Son siège se trouve au sein de l’école Koudoukou, dans le 5ème arrondissement de la ville de Bangui.

 

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