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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 16:03

 

 

 

seleka véhicule

 

 

AFP 13/03/2013 à 14:25

 

La faction de la rébellion de la Séléka qui s'est emparée lundi de la ville de Bangassou, dans le sud de la Centrafrique, a entrepris une progression vers l'est, prenant la ville de Rafaï et se dirigeant vers celle de Zemio, a déclaré aujourd'hui une source militaire centrafricaine. "Les éléments de la Séléka en provenance de Bangassou sont entrés mardi à Rafaï (entre Bangassou et Zémio) tirant de nombreux coups de feu en l'air sans rencontrer de résistance", a déclaré le responsable militaire. Ils ont pris le contrôle de la ville et se sont dirigés aussitôt vers Zémio, à quelque 160 km à l'est, a-t-il ajouté.



Les forces de sécurité n'étaient plus présentes à Rafaï quand les rebelles y sont entrés et toutes les communications avec la ville sont coupées, a-t-il dit. "Aucune présence militaire n'est effective depuis un certain temps à Rafaï (...) Les habitants se protègent des éléments de la rébellion ougandaise de l'armée de résistance du Seigneur (LRA, présente dans le secteur) au moyen des fusils de chasse ou de fabrication locale", a-t-il déclaré.



De nombreux habitants de Bangassou ayant fui l'attaque de lundi pour se réfugier à Rafaï, à 130 km à l'est, ont repris la route pour se diriger vers Bakouma ou Nzako, deux villes situées plus au nord, a ajouté le responsable militaire. La même source avait déclaré hier que l'attaque de Bangassou avait fait quatre morts dans les rangs des forces armées centrafricaines (FACA).

 

Le gouvernement de Bangui attribue ces attaques à la Séléka mais elles auraient également pu être menées "par une bande armée venue du Soudan" avec qui la frontière est poreuse, estime une autre source militaire sous couvert d'anonymat.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 19:39

 

 

 

 

RAFAÏ : LA VILLE EST OCCUPÉE PAR LA SÉLÉKA

 

 

RCA sud Est

 


Rafaï, 12 mars 2013 (RJDH) - La ville de Rafaï vient de tomber ce matin entre les mains des rebelles de la coalition Séléka.  Ces éléments qui ont pris  la ville de Bangassou le lundi 11 mars, se sont  lancés à la poursuite des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA), qui se sont  repliés dans cette région.

 

On ignore pour l’instant le bilan causé après la prise de Rafaï, toutefois des sources anonymes ont fait savoir que deux véhicules appartenant aux religieux catholiques auraient été emportés par les rebelles. A en croire d’autres sources, la ville de Rafaï serait prise sans combat, car l’armée s’est déjà retirée de cette localité.

 

Le réseau téléphonique est coupé. Joint depuis Zémio, plusieurs personnes ont fait savoir que des éléments des FACA, qui avaient été attaqués à Bangassou, sont arrivés depuis hier soir dans la ville. « Ils sont arrivés à bord de cinq véhicules dont l’un est surmonté de mitraillette », a mentionné une autorité locale.

 

Cette source a aussi mentionné que les rebelles auraient également l’intention de poursuivre leur marche vers Zémio. « C’est justement pour récupérer les véhicules et les matériels des FACA », a-t-elle complété.

 

Du côté des autorités de Bangui, les réactions ne restent que dans les condamnations. Les membres de la Séléka qui ont intégré le gouvernement d’Union nationale, ont attribué ces attaques aux éléments incontrôlés.

 

 

 

 

ZÉMIO/BAKOUMA : L’AVANCÉE DE LA SÉLÉKA PANIQUE LA POPULATION

 

 

Bangui, 12 mars 2013 (RJDH) – L’avancée des rebelles de la coalition Séléka dans la  région sud-est de la Centrafrique, met la population des villes de Zémio et de Bakouma dans une situation d’ambigüité. Les habitants de Zémio, une ville déjà affaiblie par les exactions des éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, disent ne plus vouloir aller dans la brousse à cause de cette rébellion ougandaise. Tandis qu’à Bakouma certaines personnes ont commencé à quitter la ville.


D’après le constat fait par un habitant de la ville de Zémio joint ce matin par le RJDH, une  partie des habitants de Rafaï qui ont fui les attaques du lundi 11 mars se trouvent actuellement dans la ville de Zémio.  Il a également signalé la présence des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) qui ont été délogés à Bangassou par les rebelles.

 

Face à cette situation, les habitants de cette localité se trouvent dans l’embarras du lieu de cachette. Car dans la brousse et les périphéries de la ville, la présence des éléments de la LRA est souvent signalée. Certaines personnes préfèrent se diriger vers la ville d’Obo, à l’extrême sud-est.

 

« Nous allons partir à Obo parce que les rebelles peuvent d’un moment à l’autre envahir la localité. Les gens qui ont fui Bangassou nous ont fait savoir que ces hommes ont pour objectif de prendre toute la région du sud-est », a déclaré Dieudonné Balikpio, un agent de l’Etat.

 

Mariette Zanoufio, veuve et mère de sept enfants a fait savoir que  l’avancée des rebelles de la Séléka  vers Zemio  vient ajouter la souffrance de la population de cette localité qui continue de subir les exactions des éléments de la LRA. « Nous ne savons où aller. Dans la brousse, les rebelles de la LRA sont présents et très actifs ces derniers temps. Et maintenant ce sont les rebelles de la Séléka qui veulent venir pour aggraver notre situation », s’est elle plainte.

 

Le chef du quartier Sagbozara, Anicet Stéphane Koumba qui s’est entretenu avec ses administrés, a appelé  les habitants de garder le calme et surtout d’éviter d’aller se réfugier dans la brousse à cause des éléments de la LRA.

 

« C’est une occasion pour les éléments de la LRA de kidnapper les gens. Donc il est urgent que nous organisions cette rencontre pour demander à la population de ne pas se rendre dans la brousse. Puis que pour le moment notre ville n’est pas encore attaquée », a dit le chef du quartier Sagbozara.

 

A Bakouma, une partie de la population a commencé à quitter la ville pour trouver refuge dans les villes et les villages environnants depuis la prise de Bangassou par les rebelles de la Séléka.

 

« Les personnes qui ont quitté la ville depuis l’annonce de la prise de Bangassou par la Séléka sont pour la plus part des femmes et des enfants. Les gens ont peur d’aller dans la brousse à cause de la présence des éléments de la LRA », a fait savoir une autorité locale.

 

La ville de Bangassou est tombée le lundi 11 mars entre les mains des rebelles de la coalition Séléka, après un rude combat qui les a opposés aux éléments des forces armées centrafricaines (FACA). Les membres de la Séléka qui ont intégré le gouvernement d’Union nationale, ont attribué ces attaques aux éléments incontrôlés.

 

 

 

 

BANGUI : LA FRANCE ÉPAULE 9 750 PERSONNES À HAUTEUR DE 197 MILLIONS DE FCFA

 

 

Bangui, 12 mars 2013 (RJDH) Une convention d’aide alimentaire d’un montant de près de 197 millions de F CFA, seront signé entre l’Ambassadeur de la France à Bangui, Serge Mucetti et l’assistant au chef de mission de l’ONG solidarité international, Denis Broise.


 

La signature de cette convention permettra à l’ONG Solidarité international d’améliorer les conditions de vie des populations de la sous-préfecture de Kabo (nord) et de fournir à environ 9 750 personnes, 220 tonnes de semences afin d’augmenter leur capacité de production agricole.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 18:30

 

 

 

BANGUI : UNE SITUATION D’AMBIGÜITÉ À LA PÉDIATRIE

 

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Bangui, 11 mars 2013 (RJDH) – Le personnel d’appui de l’hôpital pédiatrique de Bangui est entré en grève pour une durée de 8 jours ce lundi 11 février, pour réclamer du gouvernement le payement de quatre mois d’arriéré de salaire.


Des feuilles de palmes ont été attachées partout dans les locaux du complexe pédiatrique par les grévistes en signe de protestation et du mécontentement. Selon Grégoire Soukandogo, délégué adjoint du personnel contractuel de cet hôpital, les manifestants ont respecté toutes les procédures juridiques d’entrer en grève.


« Nous nous soucions des enfants qui sont admis ici. Il y a des obligations de service, c’est normal, mais il y a aussi nos droits qui ne sont pas respectés. La responsabilité est partagée », a dit Ulrich- Matthieu Goyéko, chef de service de maintenance au complexe pédiatrique de Bangui.


Face à cette situation, Jean-Chrysostome Godi, directeur de l’hôpital complexe pédiatrique s’est entretenu ce matin avec les grévistes pour leur expliquer les conséquences de cette grève.


« Les conséquences de cette grève seront graves sur les enfants,  au cas où il  y aura un délestage, quel serait le sort des enfants qui sont sous oxygène puisqu’il n’y aura personne au service de maintenance pour faire fonctionner le générateur ? », s’est inquiété Jean-Chrysostome Godi.


Il a par ailleurs demandé aux délégués des contractuels afin de mettre en place un service minimum pour la maintenance, la caisse et l’accueil des enfants malades. Un compromis a été trouvé et les grévistes ont mis en place ce service minimum.

 


 

NDÉLÉ : LA POPULATION MANQUE DE L’EAU POTABLE

 

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Ndélé

 

 

Ndélé, 11 mars 2013 (RJDH) – Les habitants  de la ville Ndélé (nord-est), l’une des localités occupées par les éléments de la coalition Séléka n’ont pas accès à l’eau potable de la Société de distribution d’eau en Centrafrique SODECA, depuis trois jours.

 

D’après les témoignages recueillis ce lundi 11 mars par le RJDH auprès de la population de cette localité, les femmes sont obligées  de parcourir plus de trois kilomètres afin de s’approvisionner  en eau de source. Mais la quantité n’est pas toujours suffisante pour les activités domestiques et l’insécurité pèse dans la zone

 

Selon les informations reçues,  le technicien qui s’occupait  de l’entretien d’eau au service de la SODECA,  a quitté la ville à cause des hostilités grandissantes dans la localité. Après son départ, le service est assuré par  les quelques volontaires de la Croix-Rouge locale.


Il faut signaler  que dans les localités  occupées par la  coalition Séléka, le personnel des services publics  ont tous quitté pour des raisons de sécurité. Ceux-ci sont souvent la première cible des exactions des rebelles.

 

 

MBAÏKI : L’OFCA PORTE PLAINTE CONTRE UN PRÉSUMÉ AGRESSEUR

 

Mbaïki, 11 mars 2013 (RJDH) La présidente de l’Organisation des femmes centrafricaines (OFCA) de Mbaïki, Susanne Malonga a porté plainte contre un homme qui a battu son épouse le 8 mars, alors que celle-ci était avec ses paires en train de célébrer la journée internationale de la femme.


Le chef d’antenne de l’ONG Conseil danois pour les réfugiés (DRC) de Mbaïki,  Euloge Ibrahim, a fait savoir que l’incident s’est produit dans la nuit du vendredi  8 mars à  20 heures,  pendant que certaines femmes continuaient de fêter la journée internationale de la femme. Le présumé agresseur  a battu son épouse qu’il aurait soupçonné d’adultère.


La victime  a reçu des blessures partout sur le corps, elle est restée les deux yeux fermés car le présumé agresseur a failli lui crever les yeux.


Indigné par cet acte de violence, le collectif des femmes de l’OFCA, représenté par Susanne Malonga a porté plainte contre le mari à la gendarmerie de Mbaïki.


La victime se trouve encore à l’hôpital de cette localité pour des soins médicaux et le présumé agresseur est maintenu à la gendarmerie pour des fins d’enquête.

 

 

 

 

BOALI : LES CULTIVATRICES REÇOIVENT DU MATÉRIEL

 

 

Boali, 11 mars 2013 (RJDH) Les associations des femmes du village de Bogoula, situé à 60 kilomètres de Bangui dans la commune de Boali (sud-ouest), ont reçu le dimanche 9 mars, des outils agricoles et des vivres de la part  du ministre du Développement rural, Aimée Dorothée Malénzapa à l’occasion de  la journée internationale de la femme.


Ces matériels sont composés entre autres des brouettes, des râteaux, des houes, des sacs du sucre et des cartons de savon.


Aimée Dorothée Malénzapa a souligné que ces matériels vont permettre à ces femmes de faire face à un certain nombre de problèmes matériels que leur association rencontre. Elle a  également déploré les violences exercées sur les femmes dans les villes occupées par les rebelles de la Séléka.


Le député de Boali, Bertin Béa, a de son côté justifié le choix de cette localité pour la célébration de la journée internationale de la femme comme  une manière de  montrer aux habitants de ce village en général et les femmes en particulier qu’ils ne sont pas exclus du système social.


C’était le dimanche 10 mars que les femmes de la ville de Boali ont célébré la journée internationale de la femme. La journée a été marquée par un grand défilé qui a vu la participation de  toutes les couches sociales féminines de cette localité.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 01:44

 

 

 

localisation-de-la-ville-de-mobaye

 


Mobaye, 9 mars 13 (RJDH) – Alors que l’opinion nationale cherche encore à avoir une explication sur les mobiles des attaques à répétition des éléments de la Séléka sur les installations de l’église catholique dans la ville de Mobaye (Sud-est), le RJDH reçoit en exclusivité ce 9 mars 2013, un habitant de la localité qui est arrivé à rejoindre la ville de Bangui, par un zodiaque. L’attaque de l’église par les éléments de la Séléka, fait craindre aux leaders religieux de Centrafrique le déclenchement d’un conflit entre chrétiens et musulmans.


Entre le 7 et le 9 février, l’église catholique de Mobaye a été saccagée par des rebelles de la Séléka, au moment où ils envahissaient la ville.  D’importants dégâts matériels et d’actes de profanation ont été enregistrés. Au moment de leur attaque, les rebelles ont emporté la quasi-totalité des biens des religieux. Jusqu’alors, aucune explication concrète n’est infiltrée. L’informateur du RJDH a été témoin des évènements.


D’après ce témoin, les rebelles de la Séléka ont découvert des armes et des munitions de guerre, destinées aux éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) chez les religieux. « A la veille de l’attaque des rebelles, l’Etat-major des FACA avait ravitaillé les éléments en armes et munitions. Un hélicoptère avait amené les matériels de guerre. Mais vu que le véhicule du détachement des FACA était en panne, le commandement avait demandé un service aux religieux, de lui prêter leur véhicule. Chose qui fut faite », a expliqué le témoin.


Il poursuit « les religieux étaient partis récupérer le ravitaillement des éléments de FACA à l’aérodrome. Seulement, les matériels n’étaient pas directement conduits à la base des FACA. Il faisait un peu tard et les religieux ont préféré amener les matériels le lendemain. Malheureusement la nuit, les rebelles ont fait leur incursion dans la ville. La population était en débandade, les religieux et l’armée aussi. C’est ainsi que les rebelles avaient découvert les munitions chez les religieux catholiques, et les avaient pris pour complice des FACA », a témoigné notre source.

Le témoin, qui lui aussi a été arrêté pendant quelques heures par les rebelles avant d’être relâché, a fait savoir que les rebelles ont affirmé découvrir une boîte qui portait une croix sur le couvercle, mais dans laquelle se trouvait un pistolet automatique. « C’est cet élément qui a poussé les rebelles à détruire les bien de l’église et profaner les symboles », a-t-confié.


Fin janvier, des religieux de l’église Catholique de la préfecture de la Basse Kotto avaient été déjà pris pour cibles par des éléments de la rébellion de la coalition Séléka. Les rebelles soupçonnaient ces derniers de toujours alerter l’extérieur sur des exactions qu’ils commettaient dans les zones occupées, à l’aide des moyens sophistiqués de communication.


Au moment de ces agissements, les religieux, protestants, musulmans et catholiques regroupés et qui croient à la thèse d’un conflit interconfessionnel, pensent que « l’affrontement pourrait être provoqué par les populations autochtones qui ont subi des exactions tout de même qu’il  peut survenir de la part de ceux qui se sentiront attaqués et s’ils sont attaqués, ils seront dans l’obligation de se défendre », avaient démontré le Révérend Nicolas Guerekoyame-Gbangou de l’association des évangéliques.


Entre temps le 11 janvier déjà à Batangafo, des chrétiens et des musulmans se sont  affrontés. L’on a  déploré de pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. « Nous avons des rapports de nos émissaires qui précisent la gravité de la situation et le probable risque d’embrasement de la situation », a mentionné l’Archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga.


Ces religieux se sont rendus la semaine dernière dans les zones afin de sensibiliser les populations à éviter un affrontement interconfessionnel.

 

 

 

 

BAMBARI/KABO/KAGA-BANDORO : LES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA S’AUTO PROCLAMENT AUTORITÉS ADMINISTRATIVES

 

 

Séléka à Damara

 

 

Bangui, 9 mars 13 (RJDH) D’après les témoignages recueillis par le RJDH ce samedi 9 mars, les rebelles de la coalition s’autoproclament des autorités locales et administratives dans les villes qu’ils ont conquises. Ils  jouent également le rôle qu’assument des agents de l’Etat dans les différents services. La population continue aussi de se lamenter des exactions qu’elle subit au quotidien de la part de ces rebelles.


Un jeune homme venant de la ville de Bambari a relaté que les rebelles se sont partagés les postes de responsabilités.  Le préfet est un colonel rebelle qui a sous son administration, les services de la douane, de la police et de la gendarmerie qui sont assurés par ses éléments.


Ceux-ci  ont érigé des barrières à l’entrée de cette  ville et exigé à tous les passagers de verser de l’argent avant de traverser. « Même les paysans doivent payer une somme de 1 000 FCFA, ou bien en nature, par des petites cuvettes de manioc, avant d’aller vendre au marché. Sur le marché, les rebelles font également des  collectes », a-t-il témoigné.


« C’est nous qui payons les conséquences, parce que le coût de vie est cher. Le frais de transport Bambari- Bangui est actuellement à 30 000 FCFA par personnes,  au lieu de  5 000 FCFA avant la crise », a ajouté la même source.


Dans les villes de Kabo (Nord) et Kaga-Bandoro (centre nord), les hommes de la Séléka qui se sont autoproclamés autorités  locales,  sont devenus des magistrats. Ils jugent des personnes sans les textes juridiques.


Le jeudi 7 mars, deux femmes de la ville de Kaga-Bandoro qui ont refusé de répondre à une convocation émanant des rebelles ont été passées  à tabac par ces hommes. Les victimes se trouvent encore à l’hôpital pour des soins.


A Ndélé (nord-est), un habitant de la ville joint au téléphone affirme que  la ville est dirigée par un commandant de la Séléka. Une situation que la population a vécue en 2008 sous l’occupation des hommes du mouvement l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement dirigé  à l’époque par Zackaria Damane.

 

 

 

 

BANGUI : DES ÉPOUSES DES MILITAIRES DÉPISTÉES VOLONTAIREMENT

 

ruban sida

 

Bangui, 9 mars 13 (RJDH) – Une soixantaine d’épouses des militaires, gendarmes et gardiens de prison se sont fait dépister volontairement, le vendredi 8 mars, à l’issue d’un atelier sur la thématique du VIH/Sida. Une autre manière de célébrer la Journée internationale de la femme. C’est une initiative de l’association ‘’Tant moi la main’’ en partenariat avec le Comité national de lutte contre le sida.


Selon les organisateurs, la journée internationale de la femme ne doit pas être seulement une occasion pour faire la fête, danser  boire et manger. C’est une journée où celles-ci doivent s’assoir, réfléchir pour voir ce qu’elles peuvent faire face au nombreux défis actuels, dont le VIH/Sida.


« C’est pourquoi nous avons décidé cette année de réunir toutes les épouses des agents de forces, vivant dans les casernes afin qu’on puisse partager des informations sur le sida, une maladie qui fait plusieurs victimes dans notre milieu », a souligné la présidente  de ‘’Tant moi la main’’, Chantal Kongba.


D’après le constat fait par Chantal Kongba dans plusieurs familles où le mari est militaire, gendarme ou gardien de prison, la question de dépistage volontaire fait souvent objet de dispute. « La femme qui se voit en position de faiblesse en face de son mari préfère se taire, même si elle a la volonté de se faire dépister. Le seul moyen de certains couples pour  connaître leur sérologie c’est pendant les examens prénataux », a-t-elle fait savoir.


« Je viens d’être rassurée par ce test de dépistage. Je n’ai plus de doute, car depuis que mon mari est revenu du détachement, je ne connais pas mon statut sérologique. Ce dernier a passé presque un an à Birao. J’ai peur d’être contaminée, car je ne sais pas ce qu’il avait sur le terrain », s’est confiée Blanche Ridjipou, épouse d’un militaire.


En marge du dépistage volontaire, les épouses des  agents de forces vivant dans les casernes ont été édifiées sur les droits des personnes vivant avec le VIH. Elles ont également été informées sur les effets de ce fléau dans un couple.  Le port correct de préservatifs masculins et féminin fait partie des connaissances acquises.


L’association ‘’Tant moi la main’’, une structure mise en place en 2001  par les épouses des militaires vivant dans les casernes, entend multiplier les actions de lutte contre le sida dans les casernes militaires. Des activités à mener pour lutter contre le sida dans les casernes ont été envisagées.

 

 

 

BANGUI : VERS LA LUTTE CONTRE LA VIOLENCE À L’ÉGARD DES FILLES EN MILIEU SCOLAIRE

 

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Bangui, 9 mars 13 (RJDH) Une centaine des filles des établissements secondaires et de l’Université de Bangui ont été édifiées ce samedi 9 mars, sur la violence faite à l’égard des filles en milieu scolaire et estudiantin.


Organisée par le Cercle de réflexion et d’échange permanant des élèves et étudiantes (CREPEE), cette conférence-débat a pour objectif de montrer les différentes formes de violences à l’égard des femmes en milieu scolaire, et de leur montrer également leurs droits dans un foyer, à l’école ou dans  les  lieux de leur travail.


« Nous avons organisé cette rencontre avec les filles de l’Université et celles des lycées pour leur faire connaître leurs droits à travers les différents thèmes qui seront développés par nos intervenants », a expliqué Paméla Derom, coordonnatrice  de CREPEE.


Elle a par ailleurs ajouté que les jeunes filles sont les plus souvent victimes de plusieurs actes de violences en milieu scolaire, à travers les notes sexuellement transmissibles de la part des enseignants et de leurs collègues garçons.


Cette journée vient clôturer la semaine que le CREPEE a consacré pour la célébration de la journée internationale de femme du 8 mars.

 

 

 

BANGUI : DES FEMMES LUTTENT CONTRE L’INSALUBRITÉ

 

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Bangui, 9 mars 13 (RJDH) – Les femmes de l’église Union fraternelle des églises baptiste (UFEB) de Ngongonon dans le 8e arrondissement de Bangui, ont procédé au nettoyage des locaux de l’antenne de l’Office centrafricaine de répression contre le banditisme (OCRB). Des prisonniers de ce commissariat ont également reçu une assistance de la part de ces  femmes. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme.


« Le but de cette activité est  de favoriser un environnement  sain au personnel du commissariat ainsi qu’aux détenus », a fait savoir la présidente des femmes de l’UFEB, Lydie Kombo.


Pendant une demi-journée, ces chrétiennes  ont désherbé les alentours  du commissariat et ont nettoyé les différents compartiments du local, y compris la geôle.  Des morceaux de savon et de la nourriture ont été remis aux détenus.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 18:39

 

 

 

 

 

BANGUI : LES RELIGIEUX FONT ÉTAT DE DESTRUCTION DES ARCHIVES ADMINISTRATIVES PAR LA SÉLÉKA

 

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Bangui, 8 mars 2013 (RJDH) – Les religieux de Centrafrique, après une mission qu’ils ont effectuée dans les zones occupées par les éléments de la rébellion de la coalition Séléka, ont fait état de destruction des archives administratives par les rebelles. Des documents difficiles à être reconstitués d’après les leaders des catholiques, protestants et musulmans.


Lors de leur séjour dans quatre grandes villes occupées par les rebelles, les religieux de Centrafrique ont, non seulement constaté le saccage des locaux administratifs, mais ils se sont également aperçu de la destruction des documents administratifs, dont les archives datées de la période coloniale, en passant par celles des indépendances jusqu’à nos jours.


Ainsi, actes de naissance, certificats de nationalité, procès-verbaux des audiences, pièces comptables et beaucoup d’autres documents ont été détruits. « Nous avons vu des documents qui ont été éparpillés par les rebelles devant des bureaux administratifs, d’autres ont été brulés. Les archives ont été détruites », a mentionné Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, lors de la conférence de presse que les religieux ont organisé mercredi, pour restituer leur mission.


Pasteur Isaac Zokoué des églises évangéliques qui fait partie de la mission, a pensé « qu’il sera difficile de reconstituer toutes ces archives, vu que le système de notre pays est souvent faible en ce qui concerne l’élaboration des archives et la conservation des documents administratifs ».


« On peut dire qu’avec cette situation, le pays a fait un long bond en arrière et ce sera difficile pour nos enfants, car les archives sont très importantes pour un pays », a ajouté le révérend Nicolas Guérékoyamé des églises protestantes.


Pour Imam Kobine Layama, chef de la communauté musulmane de Centrafrique, « nos frères de la Séléka doivent comprendre que les documents administratifs sont le fondement d’un pays. Je les exhorte à protéger ces documents, qui témoignent l’existence de notre pays ».


Après une mission d’une semaine qu’ils ont effectuée dans les zones occupées par les rebelles de la Séléka, catholiques, musulmans et protestants ont fait un état de lieu déplorable et ont demandé aux parties prenantes dans la crise de faire des concessions. Les religieux centrafricains demandent également pour la nième fois la cessation immédiate des hostilités et le cantonnement des rebelles de la coalition Séléka.

 

 

 

BATANGAFO : DES PERSONNES TUÉES ET D’AUTRES ENLEVÉES PAR LES ÉLEVEURS MBARARA

 

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Batangafo, 8 mars 2013 (RJDH) – Au total deux personnes ont été tuées, une grièvement blessée et une dizaine d’autres enlevées à la suite d’une attaque des  éleveurs en transhumance, communément appelé Mbarara, dans le village de Koro situé à 103 Km de Batangafo (Nord). Le drame s’est produit le mercredi 6 mars.


Cette information a été livrée au RJDH par François Djélé, maire de ladite commune qui  fait partie de l’équipe qui a accompagné le blessé à  l’hôpital de Batangafo pour des soins. Il a affirmé que ces éleveurs qui détiennent des armes automatiques, ont incendié des maisons et mis en débandade les habitants de la localité.


Il a signifié que cette attaque vient après  l’assassinat  du chef de village Kpara, voisinant ladite localité. François Djélé demande aux autorités de la ville de Batangafo  de faire face a cette situation, « sinon les habitants eux même vont s’organiser pour lancer une offensive  contre ces assaillants », s’est-il mécontenté.


Le vendredi 7 mars, le village de Kangomon dans la commune de Bedè, à 16  kilomètres de la ville de Batangafo, a également été attaqué par cette même bande. On déplore l’enlèvement de 5 personnes et 5 maisons incendiées.


Le  maire de cette commune déclare qu’il est venu à Batangafo, pour « alerter les autorités sur la situation pour qu’une solution soit prise afin de sécuriser les habitants de ces localité ».

 

 

 

BANGUI : L’UA VISITE LA CENTRAFRIQUE POUR LA RATIFICATION DE LA CHARTE DE DÉMOCRATIE

 

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Bangui, 8 mars 2013 (RJDH) Une équipe de l’union Africaine (UA) qui est en mission de plaidoyer en République centrafricaine  pour la ratification de la charte Africaine de démocratie, des élections et de la bonne gouvernance, s’est entretenue ce jeudi 8 mars, avec les membres de la société civile centrafricaine.


L’un des membres de l’UA a expliqué que l’objectif de cette rencontre avec la société civile centrafricaine est de voir le cadre de leur exercice de fonction et de leur expliquer le contenu du document. « Nous nous réjouissons de la compréhension des membres de la société civile centrafricaine qui nous parait très responsables dans leurs prises de position », a-t-il ajouté.


Il se dit rassuré que « cette société civile a un grand rôle à jouer auprès des autorités politiques de ce pays pour la ratification de ce document dans un bref délai ».


« La société civile est aussi l’un des partenaires de l’Etat. Donc nous pensons que dans une démarche de plaidoyer, elle peut arriver à convaincre le gouvernement à ratifier cette charte comme les autres pays d’Afrique, pour l’intérêt du peuple centrafricain », a-t-il conclu.

 

 

 

 

BAMBARI : UN AGENT DE L’ETAT RELATE LES FAITS VÉCUS DANS LA VILLE

 

cantonemt Séléka

 

 

Bambari, 8 mars 2013 (RJDH) Un calme semble revenir dans la ville de Bambari (centre). Certaines personnes commencent à sortir de leur cachette, mais les rebelles de la Séléka qui occupent toujours cette ville continuent les exactions sur la population et les pillages des sociétés privées et étatiques. Le témoignage est donné ce matin au RJDH par un agent de l’Etat de cette localité, qui a réussi à regagner Bangui, après plusieurs jours de marche.


Cet agent de l’Etat qui a préféré garder l’anonymat a fait savoir que la population qui avait fui la ville à cause des exactions des rebelles de la Séléka, commencent à regagner la ville.


« Certaines personnes ont commencé petit à petit à sortir de la brousse. D’autres, par contre sont réticentes à cause de la présence des rebelles dans la ville et qui malgré la signature de l’accord de Libreville continuent à faire des exactions sur la population », a-t-il expliqué.


La même source a par ailleurs  rappelé les faits vécus pendant l’occupation de la  ville  par les rebelles de la Séléka. « Quand les rebelles de la Séléka ont pris la ville de Bambari,  leur premier cible était les agents de l’Etat, les sociétés privées et les responsables des églises. Ils exigent de ces gens de l’argent », a-t-il dit.


« Ces derniers ont également commencé à commettre des exactions sur la population et des pillages sur les bâtiments administratifs. Ils ont aussi pillé les bâtiments scolaires.  Et ces écoles sont devenues leurs bases. Les jeunes ont été enrôlés par les rebelles. Tout ce qu’ils ont pris de force ont été emporté à une destination inconnue  », a-t-il ajouté.


Il a aussi souligné que depuis l’arrivée des rebelles dans la ville, tous les agents de l’Etat ont trouvé refuge dans la brousse pour certains, et dans les villes et villages environnants pour d’autres, pour fuir les exactions des rebelles.


« Les rebelles ont pillé ma maison. Ils ont emporté tous mes biens. Tous les documents administratifs qui se trouvaient dans ma maison ont été brûlés. Ils veulent à tout prix mettre la main sur moi pour une raison que j’ignore. J’ai passé un mois et demi dans la brousse avec quelques-uns de mes collaborateurs », a dit cet agent de l’Etat.


Face à ces menaces, le témoin a affirmé qu’il a quitté la ville à bord de véhicule d’un particulier où il a dû payer une somme de 30 000FCFA avant de regagner la ville de Bangui.

 

 

 

 

OBO : DES BUTINS RÉCUPÉRÉS AUX ÉLÉMENTS DE LA LRA

 

victime LRA

 

 

Obo, 8 mars 2013 (RJDH) Des nombreux bagages ont été récupérés par les éléments de la force Ougandaise (UPDF) après un violant combat qui les a opposés aux éléments l’armée de résistance du seigneur(LRA) de Joseph Kony, ce jeudi 7 mars dernier au village de Gouguèrè, à 5 kilomètres de la ville d’Obo (Sud-est).


L’information a  été livrée par une  source proche des conseillers militaires américains basés à Obo. Selon la source : «  ces butins de guerre récupérés sont composés entre autres des bidons, des sacs remplis de manioc et d’autres choses pris par les rebelles dans les villages qu’ils attaquent. »


La même source indique qu’il n’y a aucune perte en vies humaines dans les rangs de l’UPDF, lors de l’accrochage. Par contre, elle s’est abstenue de donner de bilan du côté des rebelles.


Lors de cet affrontement, la population de la ville d’Obo était prise de panique par la détonation des armes lourdes utilisées. La population s’inquiète alors de l’assurance donnée par les forces coalisées, qui l’ont rassurée il y a une semaine, de vaquer librement à ses occupations dans un rayon sécurisé de 25 kilomètres autour de la ville.


La dernière attaque meurtrière de la LRA date du 3 mars dans laquelle 6 personnes ont été tuées et 11 kidnappées dans deux localités de la ville de Yalinga, dans la préfecture de la haute-Kotto.

 

 

 

BERBERATI : L’ÉCOLE DÉSERTÉE À CAUSE DE LA CUEILLETTE

 

Berberati, 8 mars 2013 (RJDH)  L’école Koumbé située à trois kilomètre de la ville de Berberati (Ouest), est presque fermée. Radio Zoukpana a fait savoir ce matin que les élèves se préoccupent beaucoup plus de la cueillette des escargots que de prendre le chemin de l’école.


Le directeur de l’école Koumbé Gaston Kamba a mentionné que le rôle des parents d’élèves est aussi important dans cette situation. « Les parents préfèrent amener leurs enfants à la recherche de ces espèces que de les envoyer à l’école », a dit le directeur de l’école Koumbé.


Il a durcit le ton qu’en ou outre, « ses élèves n’étudient pas, ils ne sont pas respectueux et les parents ne payent pas les redevances scolaire ». Des parents interrogés, ont fait savoir que le chemin de l’école est trop long, c’est pourquoi ils préfèrent que leurs enfants mènent ces activités afin de subvenir à leur besoin.

 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 04:07

 

 

 

David Gbanga heureux au banquet

 

 

Bangui, 8 mars 2013 (CAP) - L’affaire de l’interdiction faite au ministre de la communication Christophe GAZAM BETTY par les soldats de la GP à l’entrée de la maison de Radio Centrafrique est en train de prendre de l’ampleur et de revenir comme un boomerang à la figure de ceux-là mêmes qui ont orchestré cette opération de règlement de compte. Aux dernières nouvelles, le gouvernement serait mobilisé derrière le ministre concerné.  


Selon nos informations, le directeur général de Radio Centrafrique, le retraité et ex-DVA, David GBANGA répand et dit à qui veut bien l’entendre depuis que l’étau se resserre autour de lui, qu’il aurait pris sur lui d’interdire l’accès de la radio à son ministre qui lui aurait dit sait-on à quel moment, « qu’il allait faire pilonner la radio ». Il s’agit là d’une déclaration gravissime qui relèverait d’une procédure pénale à son encontre outre les enquêtes déjà en cours sur lui pour diverses malversations et détournement en bande organisée des crédits de la radio. Tout porte à croire que le retraité encore en fonction, David GBANGA et ses amis imposteurs Javan Papa ZAMA et Abakar PIKO, n’ont pas mesuré la gravité de leur manipulation du capitaine MBEA de la garde présidentielle.


Par ailleurs, on apprend d’une source digne de foi que dans le cadre du recensement des ex-combattants Séléka en cours, afin de ponctionner le maximum en prime globale d’alimentation (PGA) les chefs militaires, ont donné en désordre des galons de colonel et autres grades d’officiers supérieurs au gros de la troupe des combattants et pour le reste on ne compte plus les généraux en tout genre. Cela demande beaucoup de vigilance et une certaine dextérité de la part des experts militaires de la FOMAC pour déminer ce marché lucratif qu’est devenue la rébellion en Centrafrique et son corolaire le DDR qui risque de dériver vers une distribution de subsides à tous les bandits et brigands de certains pays voisins de la sous-région aspirés par la rébellion de Séléka.  


En lieu et place du Médiateur il faudra mettre les officiers FOMAC en charge de la sécurité des personnalités et des personnes vulnérables en liaison naturellement avec le Général Noel ESSONGO, Représentant du Haut Médiateur le Président congolais Denis SASSOU NGUESSO, qui est enfin de retour à Bangui ce jeudi selon nos informations et qui doit s’impliquer fortement pour résoudre les problèmes que BOZIZE crée presque tous les jours dans son refus d’appliquer les Accords de Libreville, à commencer par son coup de force du gouvernement du 3 février dernier.


Des informations font encore état de la mise à sac de la ville de Mobaye par les bandits tchadiens recrutés par Nourredine Adam

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 19:42

 

 

 

BANGUI : LES ÉVÊQUES DE CENTRAFRIQUE DÉNONCENT L’INACTION DES SIGNATAIRES DES ACCORDS DE LIBREVILLE

 

évêques centrafricains


Bangui, 7 mars 13 (RJDH) Les évêques de Centrafrique ont dénoncé le 5 mars, « l’inertie et l’inaction totale » des signataires des accords de Libreville, lors d’un conseil extraordinaire de la conférence épiscopale centrafricaine (CECA). Pendant leur assise, les prélats ont réfléchi sur la situation actuelle dans le pays après les accords du 11 janvier.


Monseigneur Désiré Nestor Nongo Aziagbia, évêque du diocèse de Bossangoa (Nord), a affirmé que « c’est un sentiment de désespoir que partagent les évêques de Centrafrique depuis la signature des derniers accords de Libreville.  On constate que les acteurs font preuve d’inertie et d’inaction totale. Rien ne se fait. Le peuple centrafricain est complètement pris en otage. Il souffre. Donc il faudrait trouver des moyens pour libérer ce peuple de l’asphyxie dans laquelle il est maintenu ».


Il a par ailleurs rappeler l’objectif de la mission des religieux dans les localités occupées par la coalition Séléka qui est d’essayer de faire un état des lieux, en faisant un tour d’horizon dans les diocèses, pour voir exactement dans quel état se trouve les églises en Centrafrique.


Dans le cadre des activités prochaines de la CECA, l’évêque déclare que : «  nous sommes en train de voir comment faire pour demander une éventuelle audience aux autorités politiques, aux autorités civiles de notre pays en occurrence le Président de la république, le Premier vice Premier ministre, ministre de la défense pour engager des discussions et voir les dynamiques qui peuvent être engagées en vue de donner un nouveau souffle au peuple centrafricain qui en a marre des souffrances ».


« Il n’est plus le temps de faire des discours, mais il faut manifester une sollicitude à l’égard de ce peuple  qui est pris en otage dans l’est du diocèse de Bossangoa à savoir les villes de Sido, de Kabo, de Galabissi et de Batangafo » a-t-il ajouté.

 

 

 

 

KOUANGO : DES REBELLES DE LA SÉLÉKA S’ATTRIBUENT LES POSTES ADMINISTRATIFS

 

seleka véhicule

 

 

Kouango, 7 mars 13 (RJDH) – Les éléments de la coalition Séléka qui ont pris le contrôle de  la ville de Kouango (centre) le 30 janvier, se sont attribués les postes de responsabilité administrative, la semaine dernière. Ces rebelles continuent également à commettre des  exactions sur la population, d’après des informations du RJDH. 


D’après les faits relatés par le correspondant du RJDH ce matin, les rebelles de la Séléka occupent désormais les postes de responsabilité selon leurs convenances. Ainsi, les postes du préfet, du sous-préfet, du président du tribunal, du procureur de la République et du maire ont été occupés par les plus hauts gradés de la rébellion.


Des témoins ont affirmé que la majorité de ces chefs rebelles qui se sont accaparés de ces postes sont des étrangers qui ne parlent ni le français, ni le Sango. Par contre, les postes des commandants de brigade, des secrétaires de sous-préfectures et des chefs de villages ont été réservés à ceux qui ont la nationalité centrafricaine, et qui n’ont pas une influence au sein de la Séléka.


D’autres informations font état de ce que les rebelles continuent à faire des exactions sur la population de cette localité. Des femmes et des jeunes filles ont été violées. Des biens des particuliers ont été également pris de force et emportés à une destination inconnue.


La plus part des habitants de la ville de Kouango sont toujours dans la brousse pour certains, et dans les villes et villages environnants, pour  d’autres, à cause de ces faits.

 

 

 

 

KAGA-BANDORO : DEUX FEMMES PASSÉES À TABAC VIOLENTÉES PAR DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

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Kaga-Bandoro, 7 mars 13 (RJDH) – Deux femmes ont été passées à tabac ce matin dans la ville de Kaga-Bandoro (centre-nord), par des rebelles de la coalition Séléka. Ces femmes ont été accusées de n’avoir pas répondu à une convocation des rebelles.


D’après le témoignage d’un habitant de cette ville joint par le RJDH, les membres de la Séléka  ont affirmé que ces femmes ont refusé de venir au tribunal pour répondre à une convocation. Les femmes devraient répondre à une accusation selon laquelle, leurs fils auraient violé une fille.


« Les femmes ont été conduites manu militari à la base des rebelles avant d’être tabassées. Ces femmes ont eu des blessures partout sur le corps. L’une des victimes a perdu connaissance à la suite de ce bastonnade », a affirmé la source.


L’informateur du RJDH a souligné que les victimes se trouvent actuellement à l’hôpital pour des soins d’urgence. Par ailleurs, les trois jeunes qui ont été ligotés et passés à tabac le mardi 5 mars, par des éléments de la Séléka, ont été libérés après  le versement d’une somme de 20 000 FCFA par les membres de leurs familles. Ces jeunes avaient été accusés d’avoir franchir illégalement une des barrières des rebelles.

 

 

 

 

BANGUI : MSF S’ORGANISE POUR LES FEMMES DANS LES ZONES OCCUPÉES À L’OCCASION DU 8 MARS

 

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Bangui, 7 mars 13 (RJDH) Les femmes de la ville de Ndélé ont été entretenues cette semaine par l’équipe de l’information, éducation et communication de l’ONG Médecin sans frontière (MSF) à l’occasion des activités de la journée internationale de la femme du 8 mars.


Au menu des activités, une marche des femmes ainsi qu’une pièce de théâtre sur la diarrhée seront présentées à la mairie de cette localité, pour commémorer la journée. En dehors de ces activités, les équipes médicales du MSF se mobilisent pour traiter le plus rapidement possible, les femmes victimes de violences sexuelles lors de derniers événements.


A l’occasion de cette même journée, le personnel hospitalier de MSF à Boguila et à Paoua s’est investi pour présenter à la population des sketches sur des sujets aussi variés tel que le planning familial, le dépistage du VIH/Sida, les maladies sexuellement transmissibles (MST), la violence sexuelle ou la responsabilisation au sein du couple.


Laurien Reinders, Médecin expatrié au MSF à Boguila, a confié que « la campagne de sensibilisation se fera  autour des problèmes de violence sexuelle et domestique et les soins que les femmes peuvent avoir auprès de notre personnel, les secouristes des postes de santé, les relais communautaires et dans  la communauté elle-même ».


MSF se trouve aussi dans les zones occupées actuellement par les rebelles de la Séléka à savoir Ndélé, Kabo et Batangafo.

 

 

 

 

BANGUI : DES FEMMES S’ENGAGENT À S’AUTONOMISER A TRAVERS LES ACTIVITÉS GÉNÉRATRICES DE REVENUS

 

billets CFA


Bangui, 7 mars 13 (RJDH) – En prélude à la journée internationale de la femme qui sera célébrée le 8 mars, les femmes centrafricaines s’engagent à s’autonomiser en faisant des activités génératrices de revenus devant la cathédrale de Bangui. Le RJDH s’est entretenu le mercredi 6 mars, avec l’une des femmes, Géneviève Wémayé  Ngongo, qui a mis en exposition des foyers améliorés.


Selon elle, la journée internationale de la femme est une occasion pour les femmes de Centrafrique, de prouver leurs valeurs et de montrer aussi  à la population en générale et aux hommes en particuliers, ce qu’elles peuvent aussi créer pour se prendre en charge.


Géneviève Wémayé  Ngongo, explique son choix dans la fabrication des foyers améliorés par le fait qu’en République centrafricaine, la majorité des femmes n’utilisent que le bois de chauffe.  « Les femmes centrafricaines veulent seulement utilisées le bois de chauffe pour la cuisine. Alors dans les pays qui nous entourent, nos compatriotes n’utilisent que les foyers améliorés avec du charbon », a-t-elle ajouté.


Elle a fait savoir que le foyer amélioré permet de faire la cuisine avec une petite quantité de charbon,  car « celui-ci est fabriqué à base de l’argile  qui se réchauffe aussi lors de la combustion avec une petite quantité de charbon de bois ».


Géneviève Wémayé  Ngongo a  également précisé que la qualité du foyer amélioré qu’elle propose dans son stand, permet à la ménagère d’économiser 3000 FCFA de différence sur 5000 FCFA de dépense pour le bois de chauffe  par exemple, dans un mois. Et, « cela nous permet  aussi de protéger notre environnement et nous même contre la fumée qui cause beaucoup de problèmes pour la santé ».

 

 

BANGUI : L’INSTITUT PANOS PARIS LANCE LE PAMCA II

 

 

Bangui, 7 mars 13 (RJDH) L’Institut Panos Paris (IPP) a lancé la deuxième phase du Projet d’Appui aux Médias Centrafricains (PAMCA II), lors d’une cérémonie organisée ce mercredi 6 mars à la Maison de la Presse et des Journalistes (MPJ).


Ce projet financé par l’Union Européenne, s’étale de mars 2013 à mars 2016, soit une durée de trois ans. Il vise à renforcer les capacités des organisations de la société civile de Centrafrique, à améliorer l’accès à l’information de meilleure qualité et à favoriser l’accès des populations rurales à l’information et la participation citoyenne.


« Dans le PAMCA I, nous avons réalisé beaucoup de choses. A travers ce projet, plus de 54 étudiants journalistes ont bénéficié d’une formation pratique mettant l’accent sur la production et la sensibilisation à la production d’un contenu inclusif sur les Droits de l’Homme. Nous avons réalisé plusieurs ateliers de formation et des séminaires à l’intention des journalistes, la corporation des journalistes et les membres de la société civile. Par ailleurs, des dons en matériel bureautique, en matériel de studio et de la production ont été aussi remis aux organisations des professionnels des Médias », a détaillé Pascal Chirhalwirwa, Coordonnateur national et délégué à l’Afrique Centrale de IPP.


Mais ce projet-ci, « nous allons faire les choses sur une grande échelle », a-t-il dit, avant d’ajouter que « nous prenons en compte les populations rurales à travers la mise en place des radios-clubs ou clubs d’écoute pour une meilleure participation citoyenne ».

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 23:21

 

 

 

 

BANGUI : LES RELIGIEUX APPELLENT UNE SECONDE FOIS À LA CESSATION DES HOSTILITÉS

 

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Bangui, 6 mars 13 (RJDH) – Les religieux centrafricains demandent pour la seconde fois la cessation immédiate des hostilités et au cantonnement des rebelles de la coalition Séléka. Après une mission d’une semaine qu’ils ont effectuée dans les zones occupées par les rebelles, catholiques, musulmans et protestants ont fait un état de lieu déplorable et ont demandé aux parties prenantes dans la crise de faire des concessions.


L’état des lieux que dressent les religieux confirme les informations qui arrivent de l’intérieur du pays, depuis le début des hostilités déclenchées par les éléments de la coalition Séléka en décembre. Les bâtiments administratifs détruits, les hôpitaux et les établissements scolaires saccagés, les activités socioéconomiques et administratives paralysées.


En outre, les religieux ont également mentionné la souffrance des populations. « Nous avons vu des hommes dépourvus de leur dignité, des femmes qui ont tout perdu et des enfants qui ont perdu leur droit. Nous portons un sentiment de désolation et nous avons pitié de ces personnes », a dit Monseigneur Dieudonné Nzapalainga qui représente la communauté catholique.


Les leaders religieux de Centrafrique ont affirmé qu’il y avait un risque réel pour le déclenchement d’un conflit interreligieux dans les arrières pays. « Nous avons parlé avec les gens et nous avons compris qu’effectivement, chrétiens et musulmans devaient s’affronter. Notre descente sur le terrain a permis de désamorcer cette mine et maintenant nous pouvons dire que tout est rentré dans l’ordre », a affirmé l’Imam Kobine Layama de la communauté musulmane.


Les religieux s’accordent à demander aux parties prenantes dans cette crise, de faire de leur mieux pour remédier à la situation actuelle dans le pays. « Le pays vit dans une situation catastrophique et tout le monde doit faire des concessions pour apaiser la souffrance des centrafricains.


En mars dernier, les communautés religieuses de Centrafrique avaient alerté sur un possible conflit entre musulmans et chrétiens. A l’époque, les membres de la Séléka, issus de la communauté musulmane s’en prenaient aux chrétiens et détruisaient leurs lieux de culte.

 

 

 

BANGUI : DES FEMMES MARCHENT À NOUVEAU POUR LA PAIX

 

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Bangui, 6 mars 13 (RJDH) – Les femmes du Réseau pour la réconciliation et la paix (RFCRP) ont marché ce matin pour demander au Premier ministre de faire pression sur certains éléments de la Séléka qui continuent les exactions à l’intérieur du pays, afin d’arrêter ces faits. Une marche qui a abouti à la primature avec la remise d’un mémorandum au chef du gouvernement, Nicolas Tiangaye.


Cette marche s’inscrit dans le cadre des activités de la réconciliation et de la paix organisée par les femmes chrétiennes de Centrafrique, en prélude à la journée internationale de la femme du 8 mars prochain.


Ces femmes veulent à ce que le Premier ministre puisse mettre la pression sur les éléments de la coalition Séléka qui continuent de commettre des exactions sur les femmes dans l’arrière -pays d’arrêter leur mauvaise entreprise.


« Nous nous sommes dit que le mois de mars est le mois de la femme. En prélude à la Journée Internationale de la Femme que nous sommes en train d’organiser, nous avons profité de l’occasion pour recommander à notre gouvernement de tout mettre en œuvre pour ramener la paix sur toute l’étendue du territoire et aussi d’impliquer de manière effective les femmes dans les différentes étapes de la négociation et au processus de paix », a expliqué Marie Annick Service, secrétaire générale du RFCRP.


La secrétaire générale du RFCRP a indiqué que les membres de son réseau ont constaté la persistante des violences perpétrées sur les femmes et les enfants dans l’arrière-pays. Elle a précisé qu’en se basant sur leur impossibilité de manifester leur joie pendant la solennité du 08 mars, l’inaccessibilité des zones occupées pour les services sanitaires, la hausse du prix des denrées de première nécessité sur les marchés, le spectre d’une année blanche dans les zones occupées, les poussent à descendre dans la rue. « Ce sont tous de points qui sont inscrits dans le mémorandum adressé aux membres du gouvernement d’union nationale par l’entremise du premier ministre », a dit Marie Annick Service.


Les femmes qui étaient arrivées devant la primature à 9h 30, avaient dû attendre jusqu’à 13h pour être reçues par le premier ministre en dépit d’un courrier envoyé au préalable à la primature annonçant la marche de ce jour.

Des victimes des exactions témoignent leur vécu pendant cette marche


Trois femmes, victimes des exactions des rebelles de la coalition Séléka, relatent leur vécu. La première est une responsable de l’union des femmes musulmanes, témoin des évènements de Sibut. « Les rebelles ont pris tous nos biens, ils ont occupé notre maison qui est devenue leur base. J’ai fui Sibut à pied pour me retrouver à Bangui après une semaine de marche. J’ai souffert dans la brousse, je me nourrissais des cueillettes, consommais de l’eau stagnante », a relaté la femme.


Une seconde victime, venue de Batangafo ajoute : « ces rebelles n’ont pas pitié des femmes des enfants ni de qui que ce soit. J’ai des séquelles encore sur moi, c’est une douleur que je ne saurais jamais oublier. Ils ont abusé de moi en présence de mes enfants ».

« J’ai tout perdu, les Séléka m’ont tout volé, les marchandises, entre autres, les produits vivriers, que je vendais, mon magasin était vidé par ces hommes cruels. Ils sont impitoyables. Je veux que la paix revienne vite en Centrafrique », a relaté une troisième victime, toutes vêtues de blanc.


Selon la sœur Edith-Sophie, coordonnatrice nationale des femmes catholiques, « si les Séléka n’arrêtent pas les hostilités dans les zones occupées, la paix ne pourra pas revenir dans le pays avec tout ce qui s’est passé. Des responsables des églises ont été battus, blessés, des locaux des communautés religieuses ont été profanés, des femmes ont été violées en présence de leurs parents, époux ou de leurs enfants ».


« Nous nous sommes unies ici pour plaider notre sort au Premier ministre et interpeller les protagonistes pour que la paix revienne en Centrafrique. Cette marche est un soutien pour ceux et celles qui sont victimes des exactions des rebelles », a-t-elle ajouté.


Marguerite Kofio, coordonnatrice de l’organisation des femmes centrafricaines, dans sa déclaration a affirmé que « si nous ne recevons pas une suite favorable après le dépôt du mémorandum, nous allons continuer à marcher. A plusieurs reprises, des documents de ce genre ont été remis au gouvernement mais qui demeure sans suite. Cette fois-ci, nous allons insister, car ces rebelles sont nés des femmes », a-t-elle conclu.

 

 

NDLR : Ces femmes manifestement manipulées par le clan BOZIZE doivent aussi comprendre que le pays attend aussi la libération des prisonniers politiques qui croupissent on ne sait trop pourquoi dans les geôles du régime et le départ des troupes sud-africaines. Pourquoi ne vont-elles pas aussi remettre des mémorandum à BOZIZE à la présidence pour lui dire de libérer les prisonniers politiques qui peuplent les prisons spéciales et personnelles tant de Bangui que de Bossembélé ? 

 


 

KAGA-BANDORO : TROIS JEUNES PASSÉS À TABAC PAR DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

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Kaga-Bandoro, 6 mars 13 (RJDH) Trois jeunes de la ville de Kaga-Bandoro (centre-nord) ont été ligotés et passés à tabac le mardi 5 mars, par des éléments de la Séléka. Ces jeunes ont été accusé par les rebelles d’avoir franchir illégalement leur barrière.


D’après le témoignage d’un habitant de cette ville joint ce matin par le RJDH, Ces jeunes revenaient d’une promenade et c’est à leur retour qu’ils étaient interpeller par un groupe des rebelles de la Séléka, qui les accusaient d’avoir franchir leur barrière.


« Ils ont ligoté ces jeunes et les a battu à l’aide de coup de crosse et des ceintures militaires. Ils ont également exigé aux parents des victimes de leurs verser une somme de 20 000FCFA, avant la libération de ces derniers », a déclaré cette source.


La même source a par ailleurs souligné qu’une équipe de l’unité de la police constituée de la force multinationale est en mission dans la ville pour le dénombrement des éléments de la Séléka de cette localité.

 

 

 

 

BANGUI : LE PERSONNEL D’APPUI DE L’HÔPITAL PÉDIATRIQUE RÉCLAME QUATRE MOIS D’ARRIÉRÉ DE SALAIRE

 

 

Bangui, 6 mars 13 (RJDH) Le personnel d’appui de l’hôpital pédiatrique de Bangui est en grève depuis le lundi 4 mars pour réclamer du gouvernement le payement de quatre mois d’arriéré de salaire. Cette situation inquiète certains parents des enfants malades qui craignent les conséquences de cette grève sur les enfants malades.


« C’est depuis quatre mois que nous n’avons pas reçu nos salaires. Le gouvernement paie tous les mois le salaire des fonctionnaires. Mais nous, pour avoir nos salaires, il faut toujours faire la grève, alors que nous bénéficions seulement de salaire d’un catéchiste qui ne couvre même pas la moitié de nos besoins », a déclaré un des délégués du personnel d’appui sous couvert de l’anonymat.


La même source a souligné que plusieurs démarches ont été menées auprès des autorités du pays, mais il n’y a pas une réponse favorable. « Nous avons rencontré les membres du cabinet  du ministère de la santé, le directeur du Trésor public, mais nous avons eu aucune suite favorable. A chaque fois on nous demande de patienter. Mais nous allons patienter jusqu’à quand. Alors que nos familles traversent des moments difficiles », a-t-elle fait savoir.


L’une des grévistes qui a également requis l’anonymat a affirmé que « tant que le gouvernement ne verse pas la totalité de nos salaires, il n’y aura pas la reprise des activités. Nous allons suspendre les services minimums pour demander à nos collègues de rester à la maison ».


Inquiétude des parents des malades face à cette grève


Beaucoup des parents d’enfants malades qui se trouvent à l’hôpital pédiatrique de Bangui s’inquiètent des conséquences de cette grève qui pourraient avoir une répercussion négative sur la santé de leurs enfants.


« Quand j’étais arrivé hier aux environs de deux heures du matin avec ma fille qui est malade, personne n’était surplace pour s’occuper d’elle. J’ai demandé des renseignements et c’est ainsi qu’on m’a fait savoir que le personnel d’appui est en grève », a déclaré Sonia Goungaï, une mère de famille.


Patrick Bissakonou, père d’un enfant malade, souhaite qu’une solution soit vite trouvée pour éviter des cas de décès chez les enfants malades. « Depuis que j’ai fait un mois ici, j’ai constaté qu’il n’y a que le personnel d’appui qui s’occupe des malades. Ces gens doivent être traités comme les autres personnels soignants », a-t-il ajouté.


Une assemblée générale est prévue pour le vendredi prochain par le collectif du personnel d’appui afin de voir les actions qui seront menées dans les jours à venir si aucune réponse n’est donnée à leurs revendications.


Il y a quatre mois, une grève semblable a entraîné la mort de plusieurs enfants, avant que le gouvernement intervienne pour satisfaire la revendication du personnel d’appui.

 

 

 

 

BOALI : LA CROIX ROUGE RENFORCE LA CAPACITÉ DE SES SECOURISTES

 

Boali, 6 mars 13 (RJDH) – Une mission du département de gestion des catastrophes  du Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR), a effectué une tournée dans  certaines régions du pays afin de renforcer la capacité des jeunes secouristes de la croix rouge sur les interventions  en cas d’une catastrophe naturelle et des accidents de circulation. La mission est également arrivée dans la ville de Boali.


El hadji  Djiop, assistant  du chef de département de la gestion des catastrophes de la Croix-Rouge centrafricaine a fait savoir que cette l’objectif de cette tournée est de former les secouristes des régions visitées, sur les interventions en cas d’une éventuelle catastrophe naturelle et des accidents de circulation qui se produisent fréquemment dans le pays.


Des kits de secours d’urgence ont été également remis à ces volontaires, afin de leur permettre d’intervenir en cas d’une éventuelle situation.


Les villes retenues pour cette activité sont Damara, Bogangolo, Bossangoa, Bouca, Bossembele, et Boali. La semaine dernière, la Croix rouge locale de Batangafo a également bénéficié des kits d’urgence de la part de la Croix rouge centrafricaine.

 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 00:27

 

 

 

BANGUI : AVIS PARTAGÉS SUR LE RETRAIT DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA DE DAMARA

 

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Bangui, 5 mars 2013 (RJDH) – Les avis de la population de la ville de Bangui sont divisés sur le retrait des éléments de la coalition Séléka, de la ville de Damara. Certains banguissois pensent que le retrait des rebelles est un gage pour le retour de la paix dans le pays, alors que d’autres pensent à un repli tactique. Ces propos ont été recueillis dans un micro trottoir fait ce matin par le RJDH.


« Nous ne sommes pas trop sûrs de ce qu’ils ont dit que c’est un acte de bonne volonté de pacifier le pays en se retirant de Damara. Si c’était un acte de bonne volonté, ils allaient accepter le cantonnement afin de libérer complètement les routes de l’intérieur du pays », a mentionné Innocent Samba, un habitant du quartier Boy-Rabe.


Pour Julius Mowaya, « rien ne garantit que le retrait des éléments de la Séléka de Damara est un gage pour le retour de la paix. Le groupe est déjà divisé et la ville de Sibut est à moins de 4 heures de route pour atteindre la capitale Bangui. En tout cas, les hostilités peuvent reprendre d’un moment à l’autre ».


Mais cette vision des choses n’est pas partagée par tous les centrafricains. Désiré Nguerekane, agent de l’Etat  pense pour lui que « ce retrait de Damara est un pas pour la paix. Les rebelles étaient très décidés au départ à faire chuter le régime en place. Si aujourd’hui ils ont fait un retrait et se trouvent désormais à une centaine de kilomètres de Bangui, c’est que le gouvernement doit également faire de son mieux pour respecter les conditions posées par les rebelles ».


Les rebelles de la Séléka ont justifié ce refus de cantonnement par la non-application de certains points des accords de Libreville. Ils veulent d’abord obtenir la libération des prisonniers politiques et le rapatriement des troupes sud-africaines du pays, avant d’accepter d’être cantonnés.


Pendant ce temps dans la ville de Damara, la vie tarde toujours à revenir à la normale. Les activités socioéconomiques restent toujours paralysées. Les personnes qui avaient quitté la ville pour se réfugier dans la brousse hésitent encore à regagner leur domicile. « Ils craignent que les rebelles retournent à nouveau dans la ville », a témoigné Abdoul Issaka, un habitant de Damara, joint ce matin au téléphone par le RJDH.


Difficile d’avoir des informations de la ville de Sibut, car les réseaux téléphoniques restent toujours coupés. Une habitante de la ville qui a réussi à regagner la ville de Damara, a témoigné que depuis l’arrivée des rebelles le dimanche dernier, plusieurs personnes ont du quitter la ville pour se réfugier dans la brousse. « Les gens pensent que les rebelles vont reprendre les exactions sur la population, mais les rebelles ont rassuré qu’ils ne vont plus toucher aux civiles », a mentionné la source.


En outre des deux conditions fixées par les membres de la Séléka,  ils veulent à ce que quatre autres sites soient complétés sur les trois choisis actuellement pour leur cantonnement. En dehors des villes de Bria, Kaga-Bandoro et Ndélé fixées par la force multinationale, les rebelles en ajoutent celles de Sibut, de Bambari, de Sam-Ouandja et de Kongbo, à cause de leur effectif pléthorique.

 

 

 

BANGUI : LA PRÉSENCE D’UN MÉDIATEUR NATIONAL S’AVÈRE IMPORTANTE POUR L’HEURE

 

 

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Bangui, 5 mars 2013 (RJDH) La reprise des hostilités par les éléments de la coalition Séléka et les multiples bras de fer entre les protagonistes font penser à nombreux centrafricains, la nécessité de la nomination d’un médiateur national. Beaucoup de supputations tournent autour de cette question d’avoir ou non un médiateur national à l’heure actuelle, alors que le mandat de l’ancien médiateur est arrivé à expiration depuis quelques temps.


C’était dans le sillage de la démission de l’ancien Premier ministre, Faustin Archange Touadéra que beaucoup de décrets étaient tombés pour rapporter la nomination de plusieurs membres des institutions républicaines, dont faisait partie le médiateur national, le prélat Mgr Paulin Pomodimo.


« C’est très surprenant que le Chef de l’Etat a attendu ce moment-là pour rapporter le décret de certaines institutions nationales comme la Cour Constitutionnelle et le Conseil Nationale de la Médiation. Moi, j’avais pensé que c’était inclus dans les clauses des accords de Libreville. Lorsque je me suis rendu compte que cela n’existe pas dans les documents de Libreville, je me suis dit certainement que c’est dans les clauses secrètes », a tenté d’expliquer un agent de l’Etat sous l’anonymat.


La même source indique qu’il s’attendait à voir d’autres nominations quelques jours plus tard après la mise en place du gouvernement d’union nationale. Et selon lui, les nominations devraient seulement prendre en compte les différents protagonistes de la dernière crise. Mais il a été surpris de constater que jusqu’à l’heure actuelle, il n’y a pas eu de nomination et plus grave encore, la Centrafrique évolue sans un médiateur national à une période dont elle a le plus besoin.


Pour Alexis Ndui Yambela, vice-doyen de la faculté des Sciences Juridiques et politiques à l’université de Bangui : « c’est une situation anormale, du moment où nous traversons une période incertaine. D’un moment à l’autre les crises peuvent rebondir. Si nous n’avons pas de médiateur national, c’est une situation peu concevable, même si nous avons un médiateur expatrié pour la crise en Centrafrique, en la personne du président Denis Sassou NGuesso. Le problème est qu’il n’est pas sur place ici à Bangui et en tant que chef de l’Etat, son emploi du temps est chargé ».


Le vice-doyen de la faculté des Sciences Juridiques et politiques a insisté pour affirmer que si « nous avons un médiateur au niveau interne, il pouvait lancer le processus de paix et travailler en étroite collaboration avec le président Denis Sassou NGuesso pour une bonne observation des accords de Libreville ».


Il a par ailleurs souligné que dans une République, toutes les institutions doivent être en place. Pour qu’elle puisse bien fonctionner, tout doit aller de concert. Et s’il y a absence d’une institution, ce fait bloque toute l’harmonie. « Quand nous savons déjà que le médiateur sortant a beaucoup œuvré pour la réconciliation dans certaines crises en Centrafrique, mettre fin à sa fonction dans des moments pareils crée de vide » a-t-il expliqué.


Certains centrafricains pensent que le médiateur sortant n’a pas été à la hauteur de sa fonction. Il avait perdu depuis un certain temps toute sa crédibilité et sa neutralité par ses prises de position toujours penchées vers le pouvoir en place, pour d’autres. «  Paulin Pomodimo n’a jamais été neutre dans les litiges autour desquels il apporte sa médiation. Il est toujours enclin à soutenir le régime en place quand bien même que les centrafricains souffrent dans leur chair. La dernière fois, les retraités militaires lui ont fait confiance mais ils se sont  rendu compte qu’ils se sont trompés et sont passés à la vitesse supérieure », l’a persiflé une commerçante au marché kilomètre 5.


S’il n’y a pas de Conseil National de la Médiation, c’est qu’il n’y a aucune institution sur le plan national à s’interposer entre les membres de la société lorsqu’il y a conflit.


« La Centrafrique est un Etat d’exception. Presque toutes les institutions de l’Etat ne fonctionnent pas très bien, y compris les institutions dont les membres sont déposés. Jusqu’à ce jour, nous sommes en présence d’un vide institutionnel que tout le monde ne prend pas au sérieux » a critiqué Bertrand Kenguetona, Assistant à la Faculté de Sciences Juridiques et Politiques à l’Université de Bangui.


« Si Mgr Paulin Pomodimo a perdu de sa crédibilité au fil du temps, c’est que son choix a été biaisé dès le départ. L’autorité qui l’a nommé garde toujours sa mainmise sur lui. S’il a été choisi dans des conditions prévues par les textes institutionnels, je pense qu’il serait à l’heure actuelle crédible pour tous les Centrafricains. Et il serait la pierre angulaire du processus de la paix avec l’appui du Président Denis Sassou Guesso dans la crise actuelle », a développé Bertrand Kenguetona.


« Le Conseil National de la Médiation doit être une institution indépendante qui ne rend compte qu’à la nation et à sa conscience. Le médiateur national doit par ailleurs être choisi par ses pairs qui sont au préalable envoyés à la médiation par les entités habilitées à composer le Conseil. Et ce n’est qu’après que le Chef de l‘Etat fait entériner le décret de sa nomination », a-t-il conclu.

 

 

 

SIDO: PLUS DE 4 000 DÉPLACÉS CENTRAFRICAINS ENREGISTRÉS AU TCHAD

 

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Sido, 5 mars 2013 (RJDH) – Plus de 4 000 déplacés de la ville de Sido-Centrafrique (extrême-nord) ont été  enregistrés et basés dans le site des réfugiés à Maro, situé à 34 kilomètres de la commune de Sido-Tchad. D’après les informations reçues par le RJDH, ces personnes n’ont pas encore reçu une assistance et leur condition de vie commence à devenir précaire.


Il s’agit des personnes qui ont fui les exactions commises par les dissidents de la rébellion Séléka qui ont envahi la ville de Sido la semaine dernière.


Un jeune homme qui lui, aussi a trouvé refuge dans ce site au Tchad, témoigne au RJDH que depuis  que les déplacés sont arrivés sur le site, ils n’ont pas reçu une aide humanitaire, ils ont rien à manger. Ils sont exposés au soleil ce qui entraine des maux de tête et l’écoulement nasal   chez beaucoup d’entre eux.


« Bien que la situation soit difficile, mais des habitants de la ville de Sido-Centrafrique et ceux de la ville de Kabo fuyant les exactions des hommes de la Séléka continuent de se faire enregistrer du côté du Tchad », a mentionné la même source.


La ville de Sido est tombée dans la nuit du 28 au 1er mars, entre les mains des éléments de la coalition Séléka. Des cas de pillage ont été enregistrés. A Bangui  les responsables de cette rébellion parlent de la scission au sein de la coalition Séléka.

 

 

MBOKI : UNE NOUVELLE RADIO INSTALLÉE POUR LA TRAQUE DE JOSEPH KONY

 

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Mboki, 5 mars 2013 (RJDH) – Une nouvelle radio communautaire émet depuis quatre jours dans la ville de Mboki (sud-est). Installée par une équipe de l’ONG Invisible Children, la nouvelle station s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la lutte contre la rébellion ougandaise  de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony et ses hommes.


Baptisée Radio Ani-Dussa (Unissons-nous en Zandé),  la nouvelle station émet sur la fréquence de 105.FM et sur une distance de 50 kilomètres carrés. L’objectif recherché par  cette installation « est de faire mobiliser les éléments de la LRA de sortir de la brousse et de promouvoir la paix dans le sud-est de la République centrafricaine », a fait savoir le coordonnateur de l’ONG Invisible Children, Guillaume Cailloux.


Le maire de la ville de Mboki, Marie Claire Djiada, se dit ravie de l’installation de cette radio communautaire, car c’est un instrument du développement communautaire que l’ONG Invisible Children à mis à la disposition de la population. Elle a par ailleurs promis de veiller sur la Radio Ani-Dussa pour que cette station puisse durer et que les habitants de cette localité en soient les bénéficiaires.


« Nous avons maintenant l’ouverture sur d’autres régions du pays à travers les informations que nous recevons de la Radio Ani-Dussa », s’est exclamé, Innocent Démandé, habitant de Mboki.


L’installation de la radio communautaire de Mboki a succédé à celles de la République démocratique du Congo, de l’Ouganda et d’Obo en République centrafricaine, dans le cadre de la lutte contre la LRA.

 

 

 

BIMBO : L’AMBASSADE DE FRANCE FAIT UN DON EN KITS SCOLAIRES À L’ÉCOLE YAMBORO

 

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Bimbo, 5 mars 2013 (RJDH) L’ambassadeur de France en Centrafrique, Serge Mucetti a remis ce mardi 5 mars à la direction de l’école Yamboro, une localité située à 25 kilomètre à la sortie sud de la capitale Bangui, un lot de matériels didactiques sur l’initiative de l’Association ‘’Enfant-Amour-Avenir’’.


Ce lot de matériels est composé de livres de cours, de dictionnaire, de ballon de volleyball, de cahiers, d’ardoises, de stylos, de crayons et autres outils d’écoliers.


Cette cérémonie qui a eu lieu en présence des enseignants et des parents d’élèves a été agrémentée par les quelques 300 élèves qui étaient présents. Ils ont eu à présenter des chants et des danses traditionnels, des sketches et des poèmes, tous axés sur la question des droits de l’enfant à l’éducation, à la santé, à la nourriture et au bien-être.


« Les enfants que nous voyons aujourd’hui sont l’avenir de notre pays. Si un pays n’a pas d’enfants, il n’a pas d’avenir. Il est appelé à disparaître. Nous avons tous constaté ce que ces enfants viennent de réaliser. Ils nous montrent leurs envies d’apprendre et de faire avec le peu dont ils disposent. Je suis très fière d’eux », a déclaré Marie Serra, présidente de l’Association ‘’Enfant-Amour-Avenir’’ au RJDH.


L’Ambassadeur de France a affirmé avoir effectué ce déplacement parce que le mois de Mars est consacré à la francophonie. « L’enseignement est le pilier du développement. J’ai aimé le spectacle qu’ont fourni ces enfants. C’est une école un peu spéciale au sein de laquelle il y a un centre médico-social qui apprend à ces enfants les éléments de la contraception et les modes de transmission et de protection du VIH/Sida », a-t-il dit.


L’école de Yamboro est créée et inaugurée par l’Association ‘’Enfant-Amour-Avenir’’ depuis 2009. Ce complexe est composé d’un jardin d’enfants, d’une école primaire et d’un centre médico-social sur financement de la Force Multinationale en Afrique Centrale pour le compte de l’Union Européenne et de la France.


Dans le cadre de sa mission et sa philosophie « Tout pour enfant avec amour pour avenir », compte réaliser d’autres projets dans l’intérêt des enfants de Centrafrique. Des efforts et des bouées d’espoir qui se profilent à l’horizon pour l’éducation nationale, quand on sait que dans certaines régions du pays, l’éducation dépérit. (voir le lien :


 http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com/2013/02/26/bangui-letat-des-ecoles-tres-deplorable-en-republique-centrafricaine/).

 

 

 

BOALI : DYSFONCTIONNEMENT DES ACTIVITÉS SCOLAIRES À CAUSE DU MANQUE D’ENSEIGNANTS

 

 

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Boali, 5 mars 2013 (RJDH) – L’école primaire du secteur Pama dans la sous-préfecture de Boali (sud-ouest), connaît un dysfonctionnement dû au manque de personnel enseignant. Cet établissement d’un cycle complet et qui compte plus de 300 élèves n’est tenu que par un seul enseignant contractuel.


En absence des enseignants, l’unique instituteur contractuel, Pierre Mborokonzon Kollongo, se dit obligé de tenir tous les niveaux au quotidien.


« Par jour, je m’organise à enseigner les élèves par niveaux. Les enfants inscrits en Cours préparatoire niveau 1 et 2  suivent les enseignements de 7 heures à 9 heures. De 10 heures à 11 heures 30 minutes, je prends les élèves de cours élémentaire du premier et deuxième niveau, et ceux de cours moyens entrent de 11 heures 30 minutes pour sortir à 13 heures 30 minutes », a-t-il expliqué.


Cette situation fait que les parents d’élèves préfèrent orienter  leurs enfants vers d’autres activités au détriment des études. Parce que « la qualité de l’enseignement n’est pas appréciable dans la mesure où toutes les salles de classes ne sont tenues que par un seul enseignant », a mentionné un père d’enfant.


L’école Pama a été créée depuis 1965 et elle a été réhabilitée en 2009 par l’ONG ICDI.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 01:36

 

 

 

Djotodia et Bozizé à Lbv

 


Bangui, 05 mars 2013 (CAP) – Afin d’y recevoir des soins que son état de santé nécessite, le Vice-Premier Ministre chargé de la Défense du GUNT Michel DJOTODIA AM NONDROKO a été évacué en fin de semaine dernière à bord d’un avion affrété par la CEEAC au Gabon où il a été admis à l’Hôpital militaire de Libreville.


« Il s’agit d’un problème neurologique » a confié au téléphone une source proche du président de Séléka, qui a requis l’anonymat, ajoutant que ce ne serait pas une question d’intoxication alimentaire ou d’empoisonnement comme le dit la rumeur de Bangui. Un autre général centrafricain quatre étoiles, Xavier Sylvestre YANGONGO, se trouve déjà en soins à Libreville depuis le 19 février dernier après avoir été victime d'un accident vasculo-cérébral. 


Cette absence du pays du ministre de la défense et surtout président de Séléka tombe au plus mauvais moment avec les « incidents » de Sido, les difficultés du gouvernement à obtenir que les éléments du terrain de Séléka se laissent cantonner sur les sites retenus à cet effet. On signale aussi ce lundi soir selon nos informations, des règlements de compte entre les éléments de Séléka eux-mêmes à Sibut.


Dans le sillage des allégations du ministre Christophe GAZAM BETTY tendant à incriminer NOURRADINE Adam qui se trouve actuellement au Tchad, dissident et chef d’une des factions de la CPJPP, un général tchadien du nom AKIM, tout  comme Eric NERIS, certaines sources dans Séléka invoquent des questions de gros sous et voient également les mêmes d’être derrière le refus des éléments du terrain de Séléka de se laisser cantonner sur les sites dédiés de Kaga-Bandoro, Bria et Ndélé. Aux dernières nouvelles, les insurgés voudraient que soient ajoutées à ces sites, les villes de Sam-Ouandja et Kongbo, toutes des villes minières comme par hasard, ce qui permet à certaines mauvaises langues de dire que derrière cette rébellion, il s'agirait de musulmans tchadiens et soudanais qui veulent piller la RCA.


Tout cela montre à l’évidence que Séléka est en train de se tirer une balle dans le pied voire de s’autodétruire pour le plus grand bonheur de BOZIZE dont certains sous fifres commencent à redonner de la voix comme le distributeur de machettes et chef de milice, Lévy YAKITE qui a même eu l’outrecuidance de lancer un ultimatum au gouvernement de Nicolas TIANGAYE

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