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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 23:38

 

 

 

RCA carte-2

 

 

 


Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com


Bangui, 06 Janvier 2012


Obo : Un en enfant de 12 enlevé par la LRA récupéré par l’armée ougandaise


Un enfant âgé de 12 ans, enlevé par les éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony a été récupéré par les forces ougandaises basées dans le Haut-Mbomou, au cours d’une attaque la semaine dernière, a rapporté cet après-midi radio, Zéréda.


Selon les informations, le jeune garçon a été enlevé il y a un an au village Gboudji, une localité de la préfecture du Mbomou. Il a été présenté à la population le 3 janvier dernier, et maintenu à la base de l’armée ougandaise pour des raisons de sécurité.


D’après les bribes d’informations livrées par la victime, Joseph Kony se trouverait sur le territoire centrafricain, notamment dans le Mbomou, aux larges de la rivière Chinko.


 

Bangui : L’Ouganda totalement engagé à neutraliser la LRA

 

« Notre engagement est total », a fait remarquer le ministre d’Etat ougandais chargé de la défense, Odongo Jeje, jeudi à Kampala lors d’une réunion avec l’Envoyé spécial de l’Union africaine (UA) pour la question de la LRA, M. Francisco Madeira, et le chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. Abou Moussa, selon un communiqué de l’UNOCA.


Il a expliqué que les autorités ougandaises adhèrent « sans réserves » aux initiatives de l’UA et de l’ONU pour neutraliser la LRA de Joseph Kony. « Nous sommes mobilisés contre la LRA depuis plusieurs années », a-t-il souligné.

 

Odongo Jeje s’est félicité de l’implication de la communauté internationale dans la lutte contre cette rébellion partie de l’Ouganda pour atteindre la République Centrafricaine, République démocratique du Congo et le Sud Soudan. « Nos troupes sont déjà présentes sur tous les terrains où opèrent la LRA. Le moment venu, nous pourrions éventuellement procéder à leur réorganisation en fonction des enjeux et des besoins », a-t-il dit.

 

Il a ensuite rassuré l’UA et l’ONU de la participation active de son pays au fonctionnement de la Force régionale d’intervention, dont le quartier général sera bientôt inauguré dans la zone de Yambio, dans le Sud-Ouest du Sud Soudan.


Le ministre d’Etat ougandais à la défense a dans la foulée confirmé la désignation du Colonel Dick Prit Olum comme Commandant en chef de cette Force régionale.  

 

« Nous devons en finir dans tous les cas », a réitéré Francisco Madeira de l’UA. Abou Moussa a quant à lui annoncé une réunion en février prochain au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, avec toutes les parties prenantes, afin de poursuivre les réflexions sur les stratégies d’une coordination rationnelle des efforts visant à combattre la LRA. Lors d’une séance de travail avec l’ambassadeur des Etats-Unis en Ouganda, Jerry P. Lanier, Francisco Madeidra et Abou Moussa ont plaidé pour une meilleure coopération entre les conseillers militaires américains les troupes que l’UA déploiera sur le terrain dans un avenir proche.


« Leur contribution en termes de renseignements sera très utile », a fait remarquer l’Envoyé spécial de l’UA qui a ensuite insisté sur la nécessité de trouver une solution urgente aux questions d’équipements de communication, de matériel roulant, entre autres.


« Il faudrait que la communauté internationale et les partenaires au développement mettent davantage de moyens pour nous permettre d’atteindre rapidement notre objectif commun qui est l’élimination de la LRA », a pour sa part mentionné Henry Okello Oryem, ministre d’Etat ougandais aux Affaires étrangères. Rappelons que la dernière étape de la mission conjointe UA/ONU dans les pays affectés par la LRA sera la République démocratique du Congo. La mission arrive ce vendredi et bouclera sa tournée le samedi 7 janvier.


 

Nola : Un jeune homme retrouvé mort au Lycée

 

Un jeune homme de 23 ans a été retrouvé mort dans la nuit du 05 au 06 janvier dans les locaux du Lycée moderne de Nola, a rapporté ce matin radio Kuli Ndunga.


Le corps de la victime a été retrouvé sur le terrain de hand-ball du lycée moderne et transféré à l’hôpital préfectoral et soumis à une autopsie devant permettre de déterminer les circonstances de ce décès tragique.


Selon les informations, le défunt avait la tête couverte de sang, signe de torture. Mais les présumés auteurs de cet assassinat ne sont pas encore connus.


Les autorités administratives et locales, de même que la gendarmerie disent attendre le résultat de l’autopsie pour lancer une enquête, a signalé radio Kuli Ndunga.


 

Bangui : Vers la réforme du système éducatif


Un document comportant de nouvelles stratégies devant contribuer à améliorer l’enseignement primaire en Centrafrique vient d’être adopté par le ministère de l’éducation.


Selon Jonas Guézéwane Piki, coordonnateur du projet d’appui au programme sectoriel de l’éducation, il s’agit d’un document pour « former des hommes et des femmes compétentes, imprégnés de valeurs humaines, morales, spirituelles et civiques, capables de créer et d’animer une nouvelle société centrafricaine solidaire, démocrate, prospère et pacifique ».


Pour la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement primaire et de l’alphabétisation, Annie Gisèle Nam, le document qui vient d’être conçu servira de guide aux responsables du système éducatif centrafricain, chargés de mener la politique de la réforme du système en matière de formation des enseignants.


« Ce document constitue aussi un outil de sensibilisation de plaidoyer et de dialogue avec les partenaires techniques financiers du secteur de l’éducation », a-t-elle conclu.


Jonas Guézéwane Piki a précisé que le document permettra de former des enseignants sur les nouveaux curricula qui prennent en compte « la compétence lié à l’emploi et lutter contre la baisse de niveau.


Le principal résultat attendu dans la mise en oeuvre de ce document de stratégie est la formation de citoyens compétents, réflexifs et maitrisant leur environnement le savoir-faire, le savoir-être, le savoir-social et devenir des démocrates et des citoyens responsables, afin que les enfants aient droit à une éducation sérieuse et efficace.

 


Nola : Le personnel de la mairie en grève


Le personnel de la marie de la ville de Nola, est entré en grève depuis 3 jours pour revendiquer le paiement de 54 mois d’arriéré de salaire, a annoncé ce vendredi radio Kuli Ndunga.


Les grévistes sont les agents de la police municipale, ceux de la perception et le service du secourisme de l’hôpital préfectoral, tous pris en charge par la municipalité.


Selon eux, ils n’ont pas reçu leur salaire depuis 54 mois et ils demandent le versement de la moitié des dus, soit 27 mois avant de reprendre le travail.


Lors d’une réunion convoquée hier par le président de la délégation spéciale de la ville de Nola, Paul Gotoa, aucune solution n’a été trouvée, car il leur a demandé de « patienter jusqu’au mois de mars ».


Toutefois les négociations se poursuivent entre les autorités municipales et le personnel pour qu’un compromis soit trouvé.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 23:55

 

 

bouar

 

DEPECHE RJDH RADIOS COMMUNAUTAIRES

 

Bangui, 26 Décembre 2011


Boganangone : Un taux de scolarisation très faible

 

« 80 personnes sur 100 ne savent ni lire ni écrire au village Boguéré situé à 175 km de la ville de Mbaïki, dans la sous-préfecture de Boganangone », a rapporta ce lundi radio Songo de Mbaïki.

 

Ce chiffre a été communiqué par le sous-préfet de Boganagone, Zaou Okoza Wanaté à l’issue d’une enquête réalisée en collaboration avec le service des affaires sociales de la Lobaye.

 

Selon la source, ce taux est encore plus élevé dans les petits les petits villages environnants, surtout chez les enfants en âge de scolarisation mais qui ne sont pas scolarisés.

 

« Dans un village de 80 habitants où l’enquête a été réalisée, une seule personne, le catéchumène de la chapelle de l’église catholique, sait lire et écrire. Il est sollicité par tous les habitants », a confié le sous-préfet.

 

Les causes de ce taux élevé d’analphabétisme est l’insuffisance d’infrastructures scolaires, le manque d’enseignants de qualité (souvent des maîtres-parents) entre autres.

 

D’après les chiffres de l’enquête, la sous-préfecture de Baganangone compte environ 35 000 habitants, mais avec seulement 5 établissements scolaires primaires et des enseignants en majorité des maitres-parents, d’où l’impossibilité d’une éducation de qualité.

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 18:16

 

 

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Bangui : L’ONU demande au gouvernement de respecter les droits fondamentaux


Bangui, 22 Décembre 2011

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a prié « instamment » le gouvernement centrafricain à garantir le respect de la liberté d’expression et de réunion, y compris pour les partis d’opposition, ainsi que de l’état de droit, « lesquels sont indispensables à la démocratie ».


« C’est au Gouvernement centrafricain qu’il incombe au premier chef d’améliorer la sécurité et de protéger ses civils, dans le plein respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire », a fait remarquer le Conseil.


L’ONU souhaite que le gouvernement « poursuive ses consultations avec l’opposition de manière consensuelle et sans exclusive, notamment sur la réforme électorale ». De même l’opposition et le pouvoir sont appelés à ouvrir un dialogue constructif pour créer un environnement propice à l’égalité des chances à la veille du prochain cycle électoral.


Le Conseil de sécurité a exprimé son inquiétude « du manque d’autorité de l’État qui a laissé s’installer un grave vide sécuritaire dans nombre de régions de la République centrafricaine ». Il a exprimé sa préoccupation sur la précarité de la sécurité et la présence des groupes armés nationaux ou étrangers, notamment l’Armée de résistance du seigneur de Joseph Kony et le Front populaire pour le redressement (FPR) de Baba-Laddé.

 

La coopération des groupes armés a également été recommandée pour la réussite du programme de désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants (DDR). Par ailleurs, l’ONU a salué les efforts du gouvernement dans la lutte contre la LRA et se sont réjouis de l’initiative de coopération régionale lancée par l’Union africaine pour éliminer cette rébellion.


Le Conseil a enfin demandé au gouvernement, à la Commission de consolidation de la paix et ses partenaires nationaux et internationaux d’ « honorer leurs engagements découlant du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix ».


Il convient de signaler que le mandat du Bureau intégré des Nations Unies (BINUCA) a été prorogé jusqu’au 31 janvier 2013, ce mercredi par le Conseil de sécurité à New York. Selon les termes de la résolution 2031 adoptée à l’unanimité, le conseil de sécurité affirme avoir pris note du « rôle important joué par le BINUCA à l’appui des efforts de médiation du Gouvernement centrafricain et du Médiateur national ».  

 

D’après la résolution le conseil estime « qu’il importe de mettre en place un bureau pleinement intégré qui coordonne efficacement les stratégies et programmes des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en République centrafricaine ».

 

 

Bangui : Il faut poursuivre les auteurs de violation des droits de l’homme (ONU)


Le gouvernement est appelé à enquêter sur les informations faisant état de violations des droits de l’homme dans le pays, de veiller à voir traduire en justice les auteurs présumés de ces violations, et de prendre toutes mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations, a souligné mercredi le conseil de sécurité à New York.


Le conseil s’est inquiété de la persistance de la violence sexuelle et sexiste et engage le BINUCA à continuer d’oeuvrer aux côtés du gouvernement centrafricain et des autres parties concernées, y compris la Représentante spéciale du Secrétaire général, à y mettre un terme;


Les Nations Unies exhortent le gouvernement centrafricain à continuer de renforcer la protection des enfants, en appliquant la législation en la matière et à l’occasion d’opérations militaires.


Dans la résolution 2031, l’ONU condamne « les violations du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, notamment l’enrôlement et l’emploi d’enfants, les meurtres, les mutilations, les viols et autres violences sexuelles et les enlèvements perpétrés par des groupes armés, en particulier l’Armée de résistance du seigneur qui menacent la population ainsi que la paix et la stabilité en République centrafricaine et dans la sous-région ».


Dans son nouveau mandat, le conseil de sécurité demande au BINUCA de lui fournir un rapport sur les violations des droits de l’homme commises par des groupes armés, notamment celles qui sont perpétrées contre des enfants ou des femmes.


L’ONU encourage également une coalition des pays de la sous-région pour assurer la sécurité. « Il est nécessaire que le Tchad, le Soudan et la République centrafricaine appliquent l’accord tripartite signé le 23 mai 2011 à Khartoum afin de renforcer la sécurité dans leurs zones frontalières communes en organisant des patrouilles conjointes », a souhaité le Conseil de sécurité.


Pour les Nations Unies il est important que le Tchad, la République centrafricaine et le Cameroun poursuivent l’initiative tripartite signée en décembre 2005, afin de renforcer la sécurité à leurs frontières respectives.


Par la même occasion, le Conseil « se déclare vivement préoccupé par les recrutements massifs et les achats d’armes par le FPR (de Baba Laddé), qui menacent la paix et la sécurité en République centrafricaine et dans la région et violent les engagements pris par son chef, Baba Laddé et les médiateurs nationaux du Tchad et de la République centrafricaine le 13 juin 2011, tout en condamnant les violations des droits de l’homme commises par ce groupe ».


 

. Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 04:26

 

 

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Vaste contrôle d’identité à Bangui

Radio Ndéké Luka Samedi, 13 Novembre 2010 13:51

Une vaste campagne de vérification des cartes nationales d’identité et de cartes de séjour pour les étrangers est en cours depuis le 10 novembre 2010 dans la capitale centrafricaine Bangui.

 

C’est une opération mixte menée par la police, l’Armée nationale et la gendarmerie. Elle vise, selon ses responsables, à prévenir des cas d’infiltration de personnes suspectes au sein de la population.

Selon l’Etat-major de la gendarmerie, des informations émanant de sources crédibles font état d’une infiltration des individus suspects d’origine étrangère voire des mercenaires qui seraient éparpillés dans certains secteurs de Bangui.

 

L’Etat-major affirme aussi qu’une grande quantité d’armes de guerre, d’armes de petits calibres et des munitions circulerait aussi illicitement dans la capitale centrafricaine.

 

Les personnes sans papier interceptées sont embarquées et conduites aux services de la police judicaire pour la régularisation des papiers. Quant aux étrangers, ils sont orientés à la direction de l’immigration.

 

Selon Mathieu Wondi, chef d’escadron commandant les opérations, cette opération s’inscrit dans le cadre de la sécurisation de la ville avant les manifestations du 1er décembre, date de la proclamation de la RCA, couplée avec la célébration cette année, du cinquantenaire de l’indépendance du pays. De nombreux chefs d’Etat sont attendus à ces festivités.  

 

Plusieurs sans papiers ont été appréhendés par le contrôle mais aucune arme n’est pour l’instant retrouvée ; ce qui n’empêche pas la poursuite des opérations sur l’ensemble de la capitale, a encore expliqué Mathieu Wondi.

 

NDLR : C’est la paranoïa de Bozizé qui le pousse à ordonner ces opérations de fouilles. Ce sont les jeunes des quartiers populaires qui en sont victimes. C’est lui qui n’arrête pas de se constituer un impressionnant stock d’armes de guerre donc il n’est pas étonnant qu’aucune seule arme de guerre n’ait été trouvée.

 

La liste provisoire des candidats aux législatives rendue publique par la CEI

Radio Ndéké Luka Samedi, 13 Novembre 2010 13:38

Une étape vient d’être franchie pour les élections législatives de janvier 2011 en Centrafrique. La Commission électorale indépendante (CEI) a rendu public ce 12 novembre 2010, la liste provisoire des candidats.

Cette liste est affichée au siège de la CEI à l’Assemblée nationale à Bangui. Les candidats non retenus ont jusqu’à 72 heures (3jours) pour exercer un recours.

L’ensemble des dossiers retenus doit être transmis à la Cour constitutionnelle pour validation. 105 sièges seront à conquérir pour cette législature.

Pour la présidentielle, 4 dossiers de candidature ont été transmis à la Cour. Les dossiers de l’opposition n’en font pas partie, l’Union des Forces Vives (UFVN)  contestant toujours le délai imparti pour le dépôt des dossiers.

 

Enfin de l’électricité dans plusieurs quartiers de Bangui

Radio Ndéké Luka Samedi, 13 Novembre 2010 13:50

L’électricité est enfin revenue ce 12 novembre 2010 dans les quartiers reliant le 4e, le 5e au 8e arrondissement de Bangui. Ces quartiers ont été privés de lumière pendant plus de 2 mois, suite au dysfonctionnement survenu dans le transformateur.

 

L’ENERCA (Energie centrafricaine) la société de distribution du courant électrique vient de remplacer ce transformateur de 400 KVA avec un autre de 630KVA.

 

Les activités ont automatiquement repris leur fil normal avec la présence de l’électricité. Satisfaction totale de la population des commerçants aux ménages.

 

Les habitants de ces quartiers ont expliqué à Radio Ndeke Luka qu’en l’absence de l’électricité, ils ont été confrontés à plusieurs difficultés. L’insécurité, la fermeture de certaines activités lucratives et plus encore, le vol des câbles électriques.

 

Selon Laurent Hankof, chef de service des contrôles à l’ENERCA, les populations de ces quartiers doivent désormais veiller sur ce nouveau matériel en évitant les branchements illicites et en dénonçant ces mauvaises pratiques.

 

Ces secteurs ont été privés d’électricité pendant plus de 2 mois après que le transformateur desservant ces quartiers soit tombé en panne. Les jeunes des quartiers concernés par ce manque d’électricité avaient manifesté leur mécontentement le 22 octobre dernier en dégonflant les roues d’un véhicule de l’ENERCA et les forces de l’ordre étaient intervenues pour disperser les manifestants.

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 03:11

 

 

recensement CEI

 

  Radio Ndéké Luka Mardi, 28 Septembre 2010 14:59

Les inscriptions sur la liste  électorale continuent  dans la ville de Bangui, où on note une très faible mobilisation des  électeurs  dans les  8 arrondissements de la ville.

A titre d’exemple, au quartier Gbangouma dans le 7e arrondissement de Bangui, le centre d’inscription  du quartier Mala n’a enregistré que 88 électeurs en deux jours, pour une population qui avoisine 3500 habitants, ce 28 septembre 2010.

Selon certains responsables des centres d’inscriptions interrogés par Radio Ndeke Luka, la Commission Electorale Indépendante (CEI) doit mettre davantage l’accent sur la sensibilisation des centrafricains en âge de voter. .

 

NDLR : Cela est inquiétant. Les partis politiques, en particulier ceux de l’opposition doivent mobiliser leurs troupes afin de faire le travail de sensibilisation et de conscientisation civique auprès des citoyens pour qu’ils aillent s’inscrire massivement sur les listes électorales afin de voter pour le changement tant voulu.

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 03:00

 

 

CarteBirao.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 28 Septembre 2010 14:51

Après le combat  qui a opposé  les  rebelles de la LRA de Joseph Koni et les éléments de l’UFDR (Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement) le 27 septembre 2010 au village Kombal, situé à 110 km  au sud de Birao, le Colonel Issa Issaka, sous-chef d’Etat-Major de l’UFDR a affirmé ce 28 septembre 2010 à Radio Ndeke Luka que les malfrats seraient en route vers Birao.

 

Selon une source digne de foi, ces rebelles ont saccagé beaucoup de villages sur leur passage ; mais le combat du 27 septembre 2010 n’a fait aucune victime. Le colonel Issa Issaka a aussi affirmé que trois (3) des otages de la LRA ont réussi à s’évader au moment des affrontements.

Il a par ailleurs annoncé que ces rebelles se dirigent actuellement vers le village Tiringoulou avant de gagner la ville de Birao. Les éléments de l’UFDR sont actuellement à la poursuite de ces assaillants, a-t-il conclu.

 

NDLR : Avec la gouvernance Bozizé, le territoire centrafricain est véritablement mise en coupe réglée entre diverses rébellions qui prennent en otage les populations rurales et sèment la mort et la désolation dans une scandaleuse indifférence des prétendues autorités du pays. Pendant ce temps, Bozizé se promène en Chine.

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 00:23

 

 

Hercules-C-130.jpg

 

 

Selon des informations crédibles émanant d’une correspondance particulière au Maroc, le vieil appareil Hercules C 130 en état d’épave et coûteusement acquis aux USA par le tandem Bozizé – Emmanuel Touaboy alors ambassadeur à Washington et en réparation depuis plus d’un an au Portugal est arrivé ce 26 août à Casablanca au Maroc en route pour Bangui. Toujours selon nos informations, Ismael Nimaga, ambassadeur de Centrafrique au Maroc figure parmi les passagers privilégiés de ce cercueil volant qui doit quitter Casablanca le vendredi 27 août pour Bangui. Veuillez attacher, nous allons décoller… !

Il y a en effet lieu de rappeler qu’il y a plus d’un an, Bozizé a dû confier à une entreprise de maintenance d’aéronef spécialisée dans les Hercules basée à Lisbonne, la réparation de cette véritable épave pour la bagatelle de deux millions (2.000.000 d’euros) soit 1.500.000.000  (1,5 milliards) de F CFA. Lors de leur premier séjour à Bangui, les représentants de la société portugaise avaient perçu un acompte de cinq cent millions (500.000.000 F CFA) décaissé du trésor national au moment de la signature du contrat. Bozizé s’est engagé à solder le reste par des versements mensuels de deux cent cinquante millions (250.000.000 f CFA). Il a exigé dès le départ que l’appareil puisse être apprêté suffisamment à temps pour lui permettre de sillonner la RCA lors de sa prochaine campagne électorale. Certaines mauvaises ont même déjà dénommé cette épave « AIR KNK ».  

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 00:39

 

 

Bangui-la-coquete.jpg

 

Kabongo, Ai Bangui Africa Info (Douala)

 

Ai-Rca 13 Mai 2010— Le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui Jean Barkès Ngombé-Kette, a présidé le 12 mai dans la salle de délibération de l'hôtel de ville de Bangui une session extraordinaire du conseil municipal.

Selon une source proche de la municipalité, le seul point à l'ordre du jour était la cession des immeubles de la Cité Veret, sis dans le premier arrondissement de Bangui derrière le Terminal du Nord, à l'agence d'exécution des travaux d'intérêts publics en Centrafrique (Agetip-Caf) et à l'Ong Duha qui gère l'Ecole Internationale Centrafricano- Turque

L'édile a, dans son discours liminaire, rappelé aux présidents du comité d'arrondissement et les conseillers que ce conseil municipal extraordinaire avait pour but de décider de la vie de la cité. Et ce, conformément à l'ordonnance n°88/006 du 12 février 1998 qui dispose en son article 25 que : «le maire peut également réunir le conseil municipal chaque fois qu'il le juge utile»

Pour le premier citoyen de la ville de Bangui, cette propriété dénommée Cité Veret «est comparable à une plaie inguérissable qui met à mal toutes les réalisations dans la ville de Bangui».

Pour justifier le choix porté sur les deux partenaires de la ville de Bangui à savoir Ong Duha et l'Agetip-Caf, le maire de Bangui, devant les présidents de comité d'arrondissement et les conseillers a justifié «la cession d'un immeuble à l'Agetip-caf parce qu'il est notre partenaire de toujours. Elle est gratuite. Toutefois elle a l'obligation de réhabiliter l'immeuble en vue d'en faire des bureaux».

«En ce qui concerne l'Ong Duha, la cession est onéreuse et le montant est de 100 millions de francs Cfa», a-t-il ajouté.

A en croire Barkès Ngombé-Ketté, «c'est par souci de la scolarisation de nos enfants inscrit en lettres d'or dans ses objectifs prioritaires que la cession des immeubles de la cité Veret à été faite à l'Ong Duha qui pourra sans doute construire des établissements scolaires sur le site ».

Pour le maire du 7ème arrondissement Joseph Tagbalet, le conseil s'est déroulé dans de très bonnes conditions «dans la mesure où le rapport de présentation a été succinct. Cela veut dire que le maire nous a expliqué pourquoi la mairie voulait céder cette parcelle là à une tierce personne ».

Par contre, à en croire certains conseillers, les tractations auront été difficiles et laborieuses.

 

Copyright © 2010 Africa Info.

 

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 01:18

 Ces dernières soixante douze heures, la ville de Bangui a connu un déploiement sans pareil des Forces françaises basées à Bangui M’Poko. Dans plusieurs véhicules, sillonnant la ville de part en part, les éléments français ont même parfois pris position dans certains lieux stratégiques dont la Maison d’Arrêt de Ngaragba et l’entrée de Camp militaire de Kassaï. Certains quartiers Castors, Bacongo et autres ont constaté le déploiement des éléments de l’Armée française.



La population n’a pas paniqué, continuait à vaquer à ses occupations, mais elle s’est tout de même posée beaucoup d’interrogation. Le déploiement est inhabituel par son ampleur et surtout par la vigilance des éléments qui étaient fortement armés.

 Dans les investigations que nous avons eu à effectuer, il semblerait que ce n’est qu’une patrouille de routine qui permet aux éléments de mieux connaître la ville. Mais le nombre de véhicules et d’éléments déployés ne peut ressembler à une simple patrouille de routine ou classique.

Mais en poursuivant les investigations et en creusant, certaines indiscrétions également étonnées par une telle manœuvre y ont vu une raison. Il n’y a jamais de fumée sans feu. Cette patrouille classique des forces françaises feraient suite aux différentes attaques de Bossembélé et de Batangafo et aux menaces constamment lancées ces derniers jours par Abdoulaye Miskine, le leader du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC).

Selon certaines sources, la ville de Bangui serait infiltrée par des éléments du FDPC. Certains seraient aperçus dans les environs autour de la capitale, équipés de chevaux et des armes de tout calibre toutes neuves.

Des chefs de quartier dans la périphérie de la ville auraient confirmé ces informations. C’est ainsi que les autorités ont préféré prévenir que guérir d’où ces mesures de dissuasion qui auraient été prises par les forces françaises. La situation est certes calme dans la ville, mais la pesanteur demeure. 

 

Source: leconfident Mardi 03 Mars 2009

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 00:47

BISSAU (AFP) mercredi 04 mars 2009 

Le chef de l'Etat par intérim de Guinée-Bissau, Raimundo Pereira, président sortant de l'Assemblée nationale et proche de l'actuel Premier ministre, aura la difficile tâche de mener le pays à de nouvelles élections présidentielles en 60 jours.

 

Il a prêté serment mardi, selon un schéma de succession conforme à la Constitution, à la suite de l'assassinat lundi par des militaires du président Joao Bernardo Vieira.

 

Agé de 52 ans, ce juriste de formation, diplômé de la faculté de droit de Lisbonne, a fait toute sa carrière politique au Parti Africain pour lIndépendance de Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), l'ex-parti unique.

 

Il a gravi tous les échelons du parti jusqu'à en occuper actuellement le poste de vice-président.

Au centre du jeu politique depuis quasiment 34 ans dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, le PAIGC, fondé en 1956, a conduit la colonie portugaise à l'indépendance en 1974 et est resté pendant 20 ans un parti unique.

 

Grand vainqueur des élections législatives de novembre, saluées par la communauté internationale, il est majoritaire à l'Assemblée avec 67 sièges sur 100.

M. Pereira avait été nommé président de l'Assemblée nationale en décembre dernier, dans la foulée de cette victoire électorale.

 

Il est considéré comme l'homme de confiance de Carlos Gomes Junior, nommé Premier ministre en décembre également et qui entretenait de mauvaises relations avec le président assassiné.

 

Ancien ministre de la Justice, M. Pereira a aussi dirigé la Radio nationale en 1989, puis la Télévision dans sa phase expérimentale en 1991.

 

Mardi, les députés ont voté l'application de la Constitution, selon laquelle le président de l'Assemblée devient le président par intérim, après l'assassinat du président Joao Bernardo Vieira. Soixante-dix députés sur 100 ont voté le texte.

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