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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 05:12

 

 

 

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Libération 26 mars 2013 A 20:58 Par AFP

 

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry est arrivé mardi soir à Paris, où il doit rencontrer mercredi son homologue Laurent Fabius pour discuter notamment de la situation au Mali et en Centrafrique, ainsi que du conflit en Syrie, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

Les deux ministres vont «discuter d’un large éventail de dossiers, tels que les efforts de la communauté internationale pour rétablir la démocratie au Mali, mettre un terme à la campagne brutale du régime d’Assad contre le peuple syrien et se pencher sur les inquiétudes à propos de la détérioration de la sécurité en République centrafricaine», a indiqué à la presse Jen Psaki, une porte-parole du département d’Etat.

 

Les deux hommes devraient notamment évoquer la récente tentative de Paris et de Londres de convaincre les autres pays européens d’accepter la fourniture d’armes aux rebelles syriens, une initiative jugée trop risquée par de nombreuses capitales de l’UE.

 

John Kerry va aussi «rencontrer des entrepreneurs français pour discuter des moyens de promouvoir la croissance économique et la création d’emplois des deux côtés de l’Atlantique», a-t-elle ajouté.

 

Le secrétaire d’Etat américain s’est posé en France à l’issue d’une tournée d’une semaine qui l’a d’abord conduit en Israël, dans les Territoires palestiniens et en Jordanie, suivie de visites surprises à Bagdad et à Kaboul.

 

Nommé le 1er février à la tête de la diplomatie américaine, en remplacement de Hillary Clinton, il s’était déjà rendu à Paris, où il avait déjà rencontré Laurent Fabius le 27 février.

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 18:56

 

 

 

Boz centrafrique

 

Bozizé et Ndoutingai 

 

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Joséphine Kéléfio soeur cadette de Bozizé

 

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Djodjo Bozizé

 

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Aimé Vincent alias Papy Bozizé

 

 

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Mlle Renée Madeleine Sambo Bafatoro, la favorite de Bozizé

 

Yangouvonda et Bafatoro en amoureux

 

 

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Parfait MBAY bloqué à Cergy Pontoise

 

 

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Socrate et Kévin Bozizé

 

 

KINSHASA, 26 mars 2013 (AFP) - La famille du président déchu de Centrafrique François Bozizé est arrivée mardi matin à Kinshasa après s'être réfugiée en République démocratique du Congo lors de l'arrivée des rebelles à Bangui, a-t-on appris de source officielle congolaise.

 

"Ces personnes décideront elles-mêmes de l'endroit où elles veulent aller", a expliqué à l'AFP M. Lambert Mende, porte-parole du gouvernement. Elles seraient au nombre de 28, selon une source aéroportuaire.

 

D'abord hébergées dans un hôtel et un établissement religieux de Zongo, la ville congolaise située face à Bangui de l'autre côté de l'Oubangui, elles avaient été éloignées d'une centaine de kilomètres de la frontière par le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) et le gouvernement congolais.

 

Le président déchu est au Cameroun depuis dimanche après avoir été renversé dimanche au terme d'une offensive-éclair de la rébellion du Séléka sur Bangui. Le Cameroun a précisé ne l'accueillir que temporairement.

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 03:12

 

 

 

 

Michel Djotodia Am Nondroko

 

 


BANGUI AFP / 25 mars 2013 23h45- Le chef de la rébellion centrafricaine Séléka, Michel Djotodia, qui a pris le pouvoir à Bangui dimanche, a annoncé qu'il allait suspendre la Constitution et légiférer par ordonnance pour conduire la transition du pays, dans un discours à la presse lundi.



J'estime nécessaire de suspendre la Constitution du 27 novembre 2004, de dissoudre l'Assemblée nationale ainsi que le gouvernement. Pendant cette période de transition qui nous conduira à des élections libres, crédibles et transparentes, je vais légiférer par ordonnances, a déclaré Michel Djotodia.

 

Si M. Djotodia ne s'est pas explicitement autoproclamé président de la République, il se pose clairement en nouveau maitre du pays.



En respectant l'esprit des accords de Libreville, je vais reconduire le Premier ministre (Nicolas Tiangaye), chef du gouvernement d'union nationale dans ses fonctions, a-t-il déclaré.

 

Nous nous engageons à conduire désormais les destinées du peuple centrafricain pendant cette période de transition consensuelle de 3 ans conformément aux accords politiques de Libreville, a ajouté M. Djotodia.

 

Il a ensuite énuméré les objectifs du prochain gouvernement, notamment restaurer la paix et la sécurité, réorganiser les forces de défense et de sécurité, réorganiser l'administration territoriale et poursuivre le processus de DDR (désarmement, démobilisation et réintégration) des anciens combattants.



Nous regrettons les dégâts collatéraux (pillages, violences) et nous nous emploierons à y mettre fin très rapidement, a affirmé Michel Djotodia qui demande aux travailleurs du secteur public et privé de reprendre le travail dès demain mardi.



La coalition Séléka a pris la capitale Bangui et renversé dimanche le président François Bozizé qui s'est réfugié au Cameroun, selon la présidence camerounaise.



L'accord de paix signé le 11 janvier à Libreville mettait en place un gouvernement d'unité nationale composé du clan au pouvoir, des rebelles et de l'opposition. Mais les rebelles affirment qu'il n'a pas été respecté.

 

Michel Djotodia est le nouveau président, c'est acquis. L'opposition le reconnait, a pour sa part déclaré le porte-parole du gouvernement d'union nationale Crépin Mboli Goumba, opposant au régime Bozizé, joint par l'AFP.


Nous sommes dans l'esprit de Libreville, a-t-il ajouté. Il y avait cinq signataires à Libreville (clan Bozizé, opposition, Séléka, rebelles ayant déposé les armes, société civile). Toutes ces parties seront représentées dans le nouveau gouvernement mais pas dans les mêmes proportions.

 

Il a également affirmé que des patrouilles mixtes entre le Séléka et la Fomac (Force multinationale d'Afrique centrale) ont commencé à patrouiller cette nuit (...) pour arrêter les pillages.

 

Le coup de force des rebelles centrafricains a été condamné lundi par l'ensemble de la communauté internationale, de l'Union africaine aux Nations unies, de l'Union européenne à la France.



(©)

 

Une période de transition de trois ans en Centrafrique

 

Le nouvel homme fort de Centrafrique, le chef de la rébellion Michel Djotodia, veut suspendre la Constitution et légiférer par ordonnances pendant une période de transition de trois ans. Il s'est exprimé lundi, au lendemain d'un coup de force qui a entraîné le départ du président Bozizé et une condamnation internationale.


"Pendant cette période de transition qui nous conduira à des élections libres, crédibles et transparentes, je vais légiférer par ordonnances", a déclaré M. Djotodia face à la presse.


Si M. Djotodia ne s'est pas explicitement autoproclamé président de la République, il se pose clairement en nouveau maître du pays. "En respectant l'esprit des accords de Libreville, je vais reconduire le Premier ministre (Nicolas Tiangaye), chef du gouvernement d'union nationale dans ses fonctions", a-t-il déclaré.


L'accord de paix signé le 11 janvier à Libreville mettait en place un gouvernement d'unité nationale composé du clan au pouvoir, des rebelles et de l'opposition. Mais les rebelles affirment qu'il n'a pas été respecté par le régime Bozizé.


"Nous nous engageons à conduire désormais les destinées du peuple centrafricain pendant cette période de transition consensuelle de trois ans conformément aux accords politiques de Libreville", a-t-il ajouté. Il a ensuite énuméré les principaux objectifs du prochain gouvernement, notamment "restaurer la paix".

 

Couvre-feu instauré


Michel Djotodia a annoncé l'instauration d'un couvre-feu de 19h00 à 06h00 et des patrouilles pour sécuriser la capitale, toujours en proie à la violence et aux pillages.


Témoignant de la confusion qui règne dans la ville, deux Indiens ont été tués lundi par erreur par des soldats français chargés de la protection de l'aéroport de Bangui, a annoncé lundi soir le ministère français de la Défense, qui a déploré "un drame".


Président déchu


Le président déchu François Bozizé a fui Bangui pour se réfugier au Cameroun. Le coup de force a été condamné notamment par les Etats-Unis et l'Union européenne.



(ats / 26.03.2013 02h26) 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 01:44

 

 

 

Michel Djotodia Am Nondroko

 

 

AFP  24.03.2013, 23h57

 

Le chef de la coalition rebelle Séléka Michel Djotodia, qui s'est autoproclamé président de la Centrafrique après avoir renversé le président François Bozizé, a assuré dimanche à Radio France Internationale (RFI) qu'il respecterait les accords de paix de Libreville signés en janvier.


"Nous resterons toujours dans l'esprit de Libreville", a-t-il promis, confiant qu'il gardera à son poste l'actuel Premier ministre du gouvernement d'union nationale Nicolas Tiangaye, figure de l'opposition à Bozizé, et qu'il organisera des élections "libres et transparentes d'ici trois ans". 


Le président François Bozizé a fui le pays et M. Djotodia, en tant que chef des forces du Séléka qui l'ont renversé et qui contrôle le pays, se pose comme son successeur.

 
L'accord de Libreville signé le 11 janvier par la clan Bozizé, l'opposition et la rébellion, prévoyait notamment la formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par l'opposition (finalement M. Tiangaye) et l'engagement à organiser des élections libres et transparentes dans les trois ans.

 

 D'après les accords de Libreville, ce gouvernement ne pouvait pas être révoqué par le président Bozizé et l'Assemblée nationale, issue des élections remportées par Bozizé et composée d'une immense majorité de ses partisans, n'avait pas la possibilité de retoucher les lois proposées par le gouvernement.


"Tout à fait", a-t-i répondu à une question sur s'il allait maintenir M. Tiangaye, soulignant "J'ai rencontré Me Tiangaye. Nous avons causé avec lui".


"Il a été dit à Libreville que nous devions (...) organiser des élections libres et transparentes. (...) D'ici trois ans, nous allons organiser des élections libres et transparentes", a-t-il promis.

 
Michel Djotodia n'a pas non plus écarté l'idée de conserver les ministres du clan Bozizé dans ce gouvernement: "S'ils (les ministres pro-Bozizé) sont là encore (à Bangui) nous allons essayer de les appeler parce que nos portes sont ouvertes pour tout le monde".

 
"Nous ne sommes pas là pour faire une chasse aux sorcières, nous sommes venus pour tous les Centrafricains", a-t-il conclu.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:53

 

 

 

Bozizé Bangui M'poko


LIBREVILLE - Les rebelles centrafricains de la coalition rebelle Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.

 

Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le président Bozizé à partir, a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi.


(©AFP / 23 mars 2013 18h47)

 

 

Centrafrique: les rebelles annoncent leur entrée dans Bangui



BANGUI AFP / 23 mars 2013 19h26 - Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.



Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le présidentBozizé à partir, a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi.



Nous appelons toutes les forces sur le terrain à ne commettre aucune exaction, aucun pillage ou aucun règlement de compte contre les populations, a-t-il ajouté.


Il y a des détonations aux portes de Bangui, a affirmé le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac).


Une source militaire centrafricaine sous couvert de l'anonymat a aussi indiqué que des coups de feu ont été tirés autour du PK12.


Ces coups de feu ont déclenché un mouvement de panique au sein de la population et de nombreux habitants ont commencé à fuir ou à regagner leurs domiciles en toute hâte, selon des témoignages recueillis à Bangui. Les magasins avaient fermé dès la nuit tombée.

 

La circulation était quasiment inexistante en début de soirée, hormis les véhicules militaires qui sillonnaient les grandes artères banguissoises.


La rébellion avait lancé une offensive le 10 décembre dans le nord du pays et avait enchaîné victoire sur victoire face aux Faca avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 km au nord de Bangui.


Des accords de paix signés à Libreville le 11 janvier avaient débouché notamment sur la formation d'un gouvernement d'union nationale formée par le pouvoir de François Bozizé, l'opposition et la rébellion.


La rébellion avait annoncé reprendre les armes mercredi, arguant du non-respect des accords par le clan Bozizé et déclenché à nouveau les hostilités vendredi. Les rebelles avaient franchi vendredi à la mi-journée les postes de la Fomac pour arriver aux portes de la capitale.

 

Le PK 12 était le point limite avant le déploiement des soldats français dans Bangui pour sécuriser ambassade et ressortissants.



(©)  

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 16:14

 

 

 

rebelles artilleurs Séléka

 

 

Francetv info avec AFP  23/03/2013 | 15:20

 

"Bangui la coquette" sera-t-elle cueillie par les rebelles samedi 23 mars ? Les troupes de la coalition rebelle de la Séléka seraient à moins de 30 km de la capitale centrafricaine samedi à la mi-journée, progressant depuis le nord sur les deux axes routiers conduisant à la capitale centrafricaine, selon l'un de ses porte-parole Eric Massi.

 

"Bangui la coquette" sera-t-elle cueillie par les rebelles samedi 23 mars ? Les troupes de la coalition rebelle de la Séléka seraient à moins de 30 km de la capitale centrafricaine samedi à la mi-journée, progressant depuis le nord sur les deux axes routiers conduisant à la ville, selon l'un de ses porte-parole Eric Massi.

 

"Nos éléments ont pris Boali", à moins de 50 km de Bangui sur le premier axe routier, et "ont dépassé le PK (point kilométrique) 30" sur le deuxième, avançant vers les deux entrées de la ville. Une route sur un axe nord-ouest, où se situe la localité de Boali et la ville de Bossangoa, mène vers Bangui à l'ouest. Une autre, sur un axe nord-est, y conduit depuis les villes de Sibut et Kaga Bandoro.

 

Le gouvernement demande d'éviter le "bain de sang"

 

"Ils sont en mouvement sur l'ensemble de leurs positions", a affirmé le porte-parole joint par téléphone depuis Paris où il réside. Un chef militaire de la Séléka, le colonel Djouma Narkoyo, avait affirmé vendredi que les rebelles avaient forcé le verrou de Damara, à 75 km au nord de Bangui, entre Sibut et la capitale. "Le commandement de Séléka lance un appel à ses forces ainsi qu'aux Forces armées centrafricaines, et notamment dans la capitale, pour que l'ordre et la discipline règnent, qu'aucune exaction ne soit faite sur les populations. Aucun pillage, vol, viol au cours de la journée en cas d'affrontement. Pour nous l'essentiel c'est que nos troupes soient disciplinées", a ajouté le porte-parole.

 

Le gouvernement d'union nationale du Premier ministre Nicolas Tiangaye a appelé samedi les rebelles de la Séléka à discuter pour éviter "un bain de sang".

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 01:58

 

 

BANGUI : LES VILLES DE BOSSANGOA ET DAMARA ATTAQUÉES PAR LA SÉLÉKA

 

 

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Bangui, 22 mars 2013 (RJDH) – Les villes de Bossangoa (nord) et de Damara (centre) sont attaquées depuis ce matin par les rebelles de la coalition Séléka. Les rebelles qui ont repris les hostilités depuis mercredi, sont à la conquête de la troisième grande ville de la préfecture de l’Ouham, où le président Bozizé est originaire. On ignore pour l’instant le bilan des combats. Pendant ce temps à Damara, on annonce également la prise de la ville.


Il est difficile en ce moment  d’avoir les informations sur la ville de Bossangoa. Les premières informations recueillies tôt ce matin, faisaient   mention d’un violent combat à l’entrée nord de la ville. Le réseau téléphonique étant coupé, la communication avec la population est devenue  impossible.


D’après les premiers témoignages, les rebelles ont attaqué Bossangoa qui est une région militaire, à l’aide des armes lourdes. Les combats s’étaient déroulés à l’entrée de la ville, dans la localité de Katanga. D’autres sources ont fait savoir que ce sont les rebelles qui ont fait tomber Batangafo et Bouca hier, qui ont poursuit leur course vers le chef-lieu  de la préfecture de l’Ouham.


Face à l’intensité des combats, plusieurs personnes ont quitté la ville pour se réfugier à Bozoum, plus à l’ouest. Des témoins joints ont fait savoir que les habitants de Bossangoa ont commencé à arriver à Bozoum, depuis hier soir, au moment où les rumeurs de l’attaque s’intensifiaient.


A Damara, les témoins ont fait savoir que les éléments des forces armées centrafricains n’ont pas beaucoup opposé de résistance face à l’entrée des rebelles. « Nous sommes en ce moment dans la brousse et les rebelles n’ont pas encore coupé le réseau téléphonique », a témoigné un habitant.


Il faut dire que la ville de Bangui baigne dans la psychose non seulement à cause des combat, mais d’une probable asphyxie. Pour des habitants de la capitale, les rebelles auraient l’intension de bloquer la route menant vers le Cameroun, qui alimente la ville en produit de première nécessité.


Les éléments de la coalition Séléka qui ont maintenu depuis dimanche cinq ministres issus de leur rang, ont posé onze points de revendication au pouvoir de Bangui faute de quoi, ils vont reprendre les hostilités dans un délai de trois jours. Un ultimatum qui a pris fin le mercredi 20 mars.


Il s’agit du ministre de la Défense Michel Djotodjia, le ministre de la Communication Christophe Gazam-Betty, celui des eaux et forêts Mohamed Moussa Dhaffane, le Ministère de la Géologie, des recherches minières et de l’hydraulique, Herbert Djono Ahaba, et Amalas Amias Haroun du commerce, alors qu’ils se sont rendus à Sibut (centre) avec une délégation de la communauté internationale, pour sensibiliser les rebelles sur le processus de leur désarmement et réinsertion.

 

 

BATANGAFO : DES CAS DE PILLAGE SIGNALÉS APRÈS L’ATTAQUE DE LA SÉLÉKA

 

rebelles centraf

 

 

Batangafo, 22 mars 2013 (RJDH) – Après la prise de la ville de Batangafo (nord), vers la fin de l’après-midi du jeudi 21 mars, les rebelles de la coalition Séléka se sont livrés aux pillages des locaux. D’après les témoignages recueillis, la base  d’une ONG internationale présente dans cette ville a fait  l’objet de pillage ainsi que des maisons des agents de l’Etat  et quelques populations civiles.

 

« En fuyant la ville pour se cacher, j’ai aperçu les hommes de la Séléka en train de casser le portail d’une base appartenant  à une ONG internationale,  alors le personnel  est encore à l’intérieur. Mais tard dans la nuit les femmes qui sont sorties des cachettes pour chercher de la nourriture ont affirmé que les rebelles ont pillé les locaux de cette structure », a témoigné un habitant de la ville de Batangafo, joint par le RJDH depuis sa cachette.

 

Une autre source a témoigné avoir vu les rebelles entrer chez un pasteur. Ces hommes en arme ont proféré des menaces de mort avant de l’obliger à leur donner de l’argent de sa communauté religieuse  qu’il gardait chez lui, mais  la somme n’est pas connue.

 

La même source a ajouté que les hommes de la Séléka se sont dirigés  vers la préfecture là où ils auraient pillé des locaux des agents de l’Etat. Dès leur entrée dans la ville, les habitants de Batangafo ont quitté les lieux pour se mettre à l’abri des hostilités.

 

Certains personnes sont allés même jusqu’à une dizaine de kilomètres de la ville.  Cette localité  est  pour la deuxième fois tombée dans la main des hommes de la Séléka. Pendant les attaques enclenchées au mois de décembre dernier, les rebelles ont occupé cette localité, avant d’être délogés  par les éléments des Forces de l’ordre.

 

 

 

MBAÏKI : UN CALME EST REVENU DANS LE VILLAGE SCAD

 

 

Mbaïki, 22 mars 2013 (RJDH) – Le calme est revenu dans le village où se situe la société SCAD à 25 kilomètres de la ville de Mbaïki, après l’intervention du préfet de la Lobaye, le colonel Gabriel Baïpo.  Le mercredi 20 mars  la population de cette localité a manifesté son mécontentement en  barricadant  les portes de cette usine empêchant le personnel de mener ses activités quotidiennes pour réclamer le versement des frais d’assistance sociale aux chefs du village.

 

Ces habitants réclament de cette société d’exploitation forestière, le versement des frais d’assistance sociale aux chefs du village et la relance  de la collaboration entre le village et la société SCAD. Une ambiance qui n’existe plus depuis le décès du propriétaire de cette usine Icham Kamach.

 

D’après la version de la population, la société SCAD ne collabore plus avec  elle et ne verse plus la somme d’argent qu’elle est censée donner aux chefs du village, en plus des résidus du bois qui avant revenaient à la population ne leur sont plus maintenant légués. Une situation qui a poussé les habitants à se soulever contre cette société.  Des propos recueillis auprès du  secrétaire général de la préfecture de la Lobaye  Ferdinand Moussa Kongaté.

 

Le préfet de la Lobaye, le colonel Gabriel Baïpo et des éléments de la gendarmerie se sont  rendus sur le lieu afin de ramener les deux parties au calme. Ferdinand Moussa Kongaté fait savoir que l’ordre est rétabli depuis hier après un  pourparler engagé avec la population et les responsables de la société SCAD.

 

La société SCAD exploite le bois depuis des décennies  dans la Lobaye et offre de l’emploi à la jeunesse.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 14:28

 

 

 

combattants Séléka près de Damara

 

 

BBC Afrique : 22 mars, 2013 - 12:11 GMT

 

A Damara, une ville du nord de Bangui, la Séléka aurait forcé un barrage tenu par la Fomac, selon les déclarations à l'AFP d'un membre de la mission militaire des Etats d'Afrique centrale.

 

Il a fait état de tirs échangés "sans faire de blessés" et s'est dit "en alerte maximum".


Le franchissement de ce point-clé indiquerait, en effet, que la voie est dégagée pour les membres de la coalition rebelle de la Séléka en direction de la capitale centrafricaine.


Plus tôt dans la matinée, la rébellion disait déjà avoir combattu les Forces armées centrafricaines (Faca) lors de l'attaque de la ville de Bossangoa, située à l'est de la République Centrafricaine.


La prise de cette ville majeure serait donc le premier fait d'armes depuis l'annonce d'une reprise des combats par les militaires de la Séléka.


Le porte-parole de la rébellion a déclaré à l'AFP que "la prise de la ville n'a pris que 15 minutes" en ajoutant que la sécurisation était en cours.


Eric Massi a ajouté que le contact avec les combattants sur place n'était pas facilité car "les liaisons téléphoniques (venaient) d'être coupées".


Mercredi, la rebéllion avait annoncé élaborer une stratégie d'attaques après l'expiration de son ultimatum concernant le non-respect des accords de Libreville.


Dans la foulée, le président François Bozizé avait tenté de détendre l'atmosphère avec deux décrets dont l'un annonçant la libération de prisonniers politiques.


Il n'en a rien été car la Séléka réclame toujours la présence de certains de ses membres dans l'armée centrafricaine mais aussi le départ des armées sud-africaines et ougandaises présentes sur le territoire à la demande du président centrafricain.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 11:51

 

 

 

 

 

 

bozize-2

 


BANGUI AFP / 22 mars 2013 11h42 - Des combats se déroulaient vendredi entre la coalition rebelle Séléka et l'armée centrafricaine dans l'importante ville de Bossangoa, dans l'est de la Centrafrique (250 km de Bangui), a affirmé à l'AFP une source militaire centrafricaine.

Selon cette source, qui a requis l'anonymat, une attaque de la rébellion contre la ville de Bossangoa est en cours, il est difficile de savoir ce qui se passe exactement parce que les liaisons téléphoniques viennent d'être coupées.

 

Joint par l'AFP, le porte-parole du Séléka, Eric Massi, a affirmé en début de matinée que la rébellion avait pris Bossangoa. Il y a eu très peu de combats puisque les Forces armées centrafricaines (Faca) étaient déjà parties. La prise de la ville n'a pris que 15 minutes, et nous sommes actuellement en train de la sécuriser, a déclaré le porte-parole.

 

Un habitant de Bangui qui avait joint un proche à Bossangoa en matinée a lui aussi fait état de combats.

Il s'agit de la première attaque de la coalition depuis son annonce de reprise des hostilités mercredi en raison du non-respect des accords de paix de Libreville, selon la rébellion.

Dimanche, la rébellion avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords. Depuis ce jour, elle retient à Sibut (160 km au nord de Bangui), cinq ministres issus de la rébellion et membres du gouvernement d'union nationale formé après les accords de Libreville. Parmi les ministres retenus, le vice-Premier ministre Michel Djotodia, jusqu'ici chef officiel de la rébellion, et le ministre des Forêts, le général Mohamed Dhaffane.

 

Parmi les points d'achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l'intégration des combattants Séléka dans l'armée.

 

Mercredi soir, le président Bozizé a signé deux décrets portant sur les revendications du Séléka, et a notamment fait libérer tous les prisonniers politiques et de guerre mentionnés dans les accords de Libreville

 

Toutefois, le colonel Djouma Narkoyo, importante figure de la rébellion, avait estimé insuffisant le geste du président: Il (Bozizé) a fait semblant de signer des décrets mais il n'a pas parlé du recrutement de nos éléments dans l'armée centrafricaine (...) ni du départ des troupes centrafricaines et ougandaises.



(©) 

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 01:36

 

 

 

BANGUI : LA SÉLÉKA REPREND LES HOSTILITÉS ET ATTAQUENT DEUX VILLES

 

 

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Bangui, 21 mars 2013 (RJDH) Les rebelles de la coalition Séléka ont repris les hostilités ce matin en attaquant les villes de Bouca et de Batangafo situées dans le nord du pays. Une attaque survenue après l’expiration de l’ultimatum lancé au pouvoir du président Bozizé par les rebelles.

 

En reprenant les armes, les rebelles affirment réagir ainsi contre la non application des accords signés le 11 janvier dernier à Libreville. Ils menacent de faire tomber le régime du président François Bozizé.

 

« Nous sommes entrés dans Batangafo, puis à Bouca », a mentionné le Général Arda Hakouma, sous-chef d’Etat-major des opérations de la Séléka, qui dit conduit les attaques avec ses éléments.

 

Pourtant  en début de soirée du mercredi 20 mars, le président François Bozizé a promulgué deux décrets pour répondre aux exigences de la Séléka. Le premier décret lève toutes les barrières érigées à travers le pays lors de l’instauration du couvre-feu, qui est également levé. Le second prévoit la libération des prisonniers politiques et des prisonniers de guerre, ainsi que des personnes qui ont été interpellées dans le cadre de la récente crise.

 

Seulement, les rebelles jugent que les deux décrets signés sont trop tard. Joint par la presse internationale hier soir, le colonel Oumar Bordas, l’un des porte-paroles de la Séléka, affirme que c’est le président Bozizé qui« entraîne l’insécurité et les grands problèmes qui sévissent sur le territoire national (…). Nous avons pour l’instant nos armes au pied. François Bozizé sera chassé par les armes. Il n’y a que ça : c’est le canon qui va le chercher ».

 

Les éléments de la coalition Séléka qui ont maintenu depuis dimanche cinq ministres issus de leur rang, ont posé onze points de revendication au pouvoir de Bangui faute de quoi, ils vont reprendre les hostilités dans un délai de trois jours. Un ultimatum qui a pris fin le mercredi 20 mars.

 

Il s’agit du ministre de la Défense Michel Djotodjia, le ministre de la Communication Christophe Gazam-Betty, celui des eaux et forêts Mohamed Moussa Dhaffane, le Ministère de la Géologie, des recherches minières et de l’hydraulique, Herbert Djono Ahaba, et Amalas Amias Haroun du commerce, alors qu’ils se sont rendus à Sibut (centre) avec une délégation de la communauté internationale, pour sensibiliser les rebelles sur le processus de leur désarmement et réinsertion.

 

 

OBO : UNE SITUATION HUMANITAIRE PRÉCAIRE POUR LES DÉPLACÉS DE LA SÉLÉKA

 

Obo, 21 mars 2013 (RJDH) – Les habitants des villes de Bangassou et de Rafaï (sud-est) qui ont fui les exactions des rebelles de la Séléka, pour se réfugier à Obo (sud-est) vivent dans une situation humanitaire précaire, a fait observer une source proche de la préfecture du Haut Mbomou ce jeudi 21 mars.

 

D’après cette source, certaines personnes déplacées sont accueillies pour la plupart par des habitants d’Obo et d’autres sont dans des auberges, sans aucune assistance.

 

« Depuis leurs arrivées dans la ville, ces personnes n’ont pas bénéficié d’une assistance humanitaire, parce que pour le moment, nous n’avons pas de moyens pour leur venir en aide », a déploré l’informateur du RJDH.

 

Il a par ailleurs souligné que la vie devient également chère à cause de l’arrivée massive de ces déplacés dans la ville d’Obo et à la recrudescence des exactions des éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony.

 

« Il est actuellement difficile de trouver de la nourriture dans la ville. Tout est cher parce que les voies sont bloquées entre Obo et les autres villes qui ravitaillent la localité. Egalement, la présence des éléments de la LRA empêche la population d’aller aux champs », a dit la source.

 

La même source  a également fait savoir que la majorité de ces déplacés sont des femmes et des enfants, avant de demander aux ONG humanitaires de voler au secours de ces déplacés.

 

La ville de Bangassou est tombée entre les mains des éléments de Séléka le 11 Mars dernier. Cette situation a poussé la population de cette localité et celle de Rafaï à trouver refuge à Obo, une ville déjà affaiblie par les exactions des éléments de LRA.

 

 

BANGUI : DES RELIGIEUX SE MOBILISENT POUR ASSISTER LES VICTIMES DES EXACTIONS DE LA SÉLÉKA

 

Bangui, 21 mars 2013 (RJDH) L’association nationale des églises baptistes (ANEB), mène une campagne de collecte de fonds et autres matériels, allant du mois de mars au mois d’avril. Le fonds récolté est destiné aux victimes des exactions des rebelles de la Séléka, dans les sous-préfectures, de la Nana-Gribizi, du Mbomou, de la Ouaka et de la Basse-kotto.

 

Mathias Toffio, président de l’ANEB a souligné que les églises ont un rôle très important à jouer au sein de la société. « Prêcher l’évangile à la nation,  c’est ramener les perdus vers la bonne voie en se basant sur la parole de Dieu. L’assistance morale et matérielle est encore un autre point qu’il ne faut pas négliger », a-t-il dit.

 

« Cette crise a touché tout le monde et ceux qui se trouvent dans cette situation sont des humains, qui ont besoin de l’aide des autres. Ce sont nos frères et sœurs qui ont été violentés, violés et agressés. Leurs biens ont été volés, donc il est important de les assister et de les secourir », a déclaré le pasteur Mathias Toffio.

 

Il a également précisé que tous les chrétiens des différentes églises, membres de l’ANEB des régions de Bangui, de l’Ombella M’Poko et de la Lobaye sont concernés par cette campagne de collecte.

 

Le président de l’ANEB a également fait savoir qu’au mois d’avril prochain, une mission se rendra dans les zones occupées, pour poser cet acte de soutien aux personnes affectées par les exactions des rebelles.

 

« Nous allons organiser une séance de sensibilisation sur la culture de la paix, qui fait parie du rôle que doit jouer toutes les églises en Centrafrique »,  conclu Mathias Toffio.

 


BANGUI : UNE FAMILLE QUI A FAIT UN QUA TRIPLÉ REÇOIT DE L’AIDE

 

Bangui, 21 mars 2013 (RJDH) Rotary club a fait un don ce jeudi 21 mars, de lait de nourrisson pour le qua triplé, né d’une famille démunie à l’hôpital communautaire de Bangui. Cette structure s’est engagée également à financer l’achat de ces produits alimentaires pour une période de trois mois.

 

Selon Astou Arnould, chargée de communication de cette structure, « Rotary club est une organisation laïque et apolitique, qui mène bénévolement des actions humanitaires. Il a également pour objectif d’accompagner certaines personnes à avoir une existence digne pour se loger, se nourrir et pour pouvoir acquérir une instruction et une éducation ».

 

Le président de Rotary club de Bangui Alexandre Ouango, a ajouté que « nous nous sommes engagés à prendre en charge ces enfants et assurer leur alimentation pendant une période de trois mois.  Pour mieux mener cette action, les parents vont à la pharmacie Notre Dame pour prendre les boites de lait et donner à leurs enfants », a-t-il clarifié.

 

Les nouveau-nés sont à leur deuxième semaine de naissance. Il s’agit de trois filles et d’un garçon. L’un des bébés est maintenu à la pédiatrie pour des raisons sanitaires.

 

 

BANGUI : DES PERSONNES PRIMÉES À L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DE LA FRANCOPHONIE

 

Bangui, 21 mars 2013 (RJDH) – Une quinzaine de personnes ont reçu le mercredi 20 mars, des prix de la part de l’ambassade de France, de l’alliance française de Bangui et de l’Institut Pasteur. Une activité marquant la célébration de la journée de la francophonie. Ces lauréats sont retenus après avoir participé aux jeux concours de dictée, de dessins et d’autres épreuves, pour marquer cette journée.

 

Les lauréats sont des élèves, étudiants et des particuliers francophones, à qui l’Institut Pasteur a remis  un lot de téléphones portables et des dictionnaires.

 

« Cette année, l’Institut Pasteur a également participé aux concours de la francophonie. Son apport consiste à demander aux élèves de 20 lycées de Bangui à faire un dessin sur la santé, notamment sur la question du VIH/Sida, des autres infections et de l’hygiène sanitaire », a mentionné Mirdad Kazadji, directeur général de l’Institut Pasteur.


Sur les 20 dessins retenus et transmis aux membres du jury, trois dessins sur la communication du VIH/Sida sont retenus. Il s’agit de celui des élèves des lycées Saint Charles, Miskine et du Centre protestant pour la jeunesse.

 

La journée internationale de la francophonie est célébrée ce 21 mars, cependant un centre d’apprentissage d’informatique et d’internet a été mis à la disposition des élèves des lycées Barthélemy Boganda, Miskine et Martyrs de Bangui par l’ l’Ambassade de France et la société de la téléphonie mobile Orange Centrafrique. Le local de ce centre est installé à la maison de la francophonie. L’initiation va durer un mois et plus de 150 élèves passent quotidiennement dans la journée pour apprendre l’informatique et l’internet jusqu’à la fin de ce mois.

 

 

OBO : DES AGENTS DE SANTÉ INITIÉS POUR LE SUIVI DES VICTIMES DE LA LRA

 

Obo, 21 mars 2013 (RJDH) Au totale 16 agents de santé de la préfecture sanitaire du Haut-Mbomou (sud-est), ont été entretenus du 18 au 21 mars, à l’identification, le suivi et la prise en charge des victimes des violences des rebelles de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony. Une initiative de l’ONG Merlin.


Le chef de la préfecture sanitaire de cette localité,  docteur Zarambaud, a indiqué que  cette assise vise à renforcer la capacité de ces agents de santé en technique de traitement et de suivi des victimes de viol des éléments de la LRA, à l’issue de laquelle un protocole de prise en charge des victimes de viol sera élaboré.

 

« Cette activité est très importante afin de rassembler des preuves médicales pour mener une poursuite judiciaire contre les auteurs des exactions liées à la violation des droits humains », a fait savoir Albert-Boris Mbagalé, le préfet du Haut-Mbomou.

 

Joseph Kpioyessirani, maire de la ville d’Obo, a déploré l’absence de prise en charge des victimes des violences sexuelles commises par les éléments de la LRA. « La formation de ces agents de santé serait une des solutions pour la situation sanitaire équilibrée dans la préfecture du Haut-Mbomou », a-t-il conclu.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches