Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 00:22

 

 

 

fatras-du-palais-de-Bozize.jpg 

 

Source: Jeuneafrique.com  29/03/2013 à 10h:38 | AFP

 

 

Au palais présidentiel où régnait depuis dix ans le général François Bozizé, le général rebelle centrafricain Arda Hakouma s'amuse à prendre la pose, un pied sur la statue d'un lion, lui qui a conduit, dimanche, la conquête de Bangui. Sur un panneau, il est écrit: "Au général d'armée François Bozizé, avec Dieu, nous ferons des exploits. Il écrasera nos ennemis. Psaume 60 2: 12".

 

 Arda Hakouma, trentenaire de haute taille, coiffé d'un chèche, rigole: "Il n'y a pas eu d'exploit. Il a été vaincu. L'exploit, c'est nous". Ce général rebelle conduisait les troupes de la coalition Séléka durant l'offensive victorieuse sur la capitale. Quand elles ont pris le palais présidentiel, dimanche, le chef de l'Etat avait déjà fui pour trouver refuge au Cameroun voisin.


Les lieux ont été vandalisés, fouillés, retournés. Mais il n'y aucun impact sur les murs. Il n'y a, en fait, pas eu de résistance. "Cela a pris quelques minutes à peine. La GP (garde présidentielle) a fui tout de suite, dès les premiers coups de feu", explique le général, en guidant jeudi la visite.

 

 Un char est pourtant encore posté à l'entrée du palais. Un autre, à l'intérieur de l'enceinte, est garé à côté des dizaines de voitures de luxe. Une partie du palais reste inaccessible. "On craint que ce soit miné. Nous avons demandé conseil à nos amis français qui ont promis de venir",explique le colonel Abdel Aziz,l'adjoint du général. On peut toutefois accéder au "saint des Saints": le bureau personnel de François Bozizé.Celui-ci est situé au milieu du bâtiment. Les fenêtres, voilées, ne donnent pas sur l'extérieur. "Mesure de sécurité sûrement", analyse un soldat. C'est aujourd'hui un vaste capharnaüm. Les tiroirs ont été ouverts et jetés à terre, des papiers officiels mais aussi des magazines jonchent le sol. On trouve aussi bien un parapheur "Trésorerie du Knk" (le parti présidentiel Kwa Na kwa, "le travail rien que le travail") que des documents classés "secret"ou "très secret" mais dont l'importance paraît aujourd'hui toute relative.

 

Le fauteuil du président est confortable, sans plus. "Il n'est pas pour moi", plaisante le général qui refuse de s'y asseoir et invite un de ses hommes à le faire, en affirmant: "Nous sommes venus apporter la démocratie". Partout, sur le sol, on marche sur des papiers, des dossiers, des meubles brisés. Tout ce qui a une grande valeur a été emporté mais il reste de nombreux cadeaux ou sculptures que les pilleurs ont jugé inintéressants.

 

 Dans un deuxième édifice, où l'ancien président se reposait, on découvre de nombreux cadeaux qu'il recevait. Certains sont encore dans leur emballage mais, cette fois encore, tout ce qui semblait avoir de la valeur a été pris. Les petits coffrets sont vides. Suivent les appartements privés, avec notamment la chambre à coucher. "Nous dormions avant en brousse mais je ne veux pas dormir dans ce lit. Je sais que Bozizé a couché dedans", relève le colonel Abdel Aziz. Le général Arda Hakouma, lui, regrette de ne pas avoir "pu capturer Bozizé vivant" car "il a fui" vers Yaoundé.

 

S'attardant dans les lieux, il revient sur l'offensive qui a opposé la rébellion aux forces armées centrafricaines et aux soldats sud-africains, la semaine dernière: "C'est à Boali, à environ 70 km de Bangui que les affrontements ont été les plus difficiles contre les Sud-Africains: j'ai perdu six hommes, les Sud-Africains 35", soutient-il, alors que le bilan officiel annoncé par le président Jacob Zuma est de 13 Sud-Africains tués.

 

 Arda Hakouma raconte que le chef d'état-major des rebelles, le général Issa Issaka, a été blessé à la jambe et qu'il a alors pris lui-même la tête des troupes pour un assaut final qui a duré "à peine deux heures", quand les "Sud-Africains ne combattaient plus". Est-il fier d'être celui qui a "pris" Bangui? "C'est le destin. C'est Dieu qui l'a voulu", assure-t-il, avant d'annoncer: "Prochainement, je vais organiser une grande cérémonie pour remercier tous mes hommes. C'est grâce à eux que nous avons renversé Bozizé".

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 19:16

 

 

 

expatries-en-colere.JPG

 

 

http://www.ouest-france.fr   vendredi 29 mars 2013

 

 

Depuis une semaine, près de 1 500 Français vivent dans la peur à Bangui, la capitale du Centrafrique. Après la prise de la ville et la fuite du président François Bozizé, les rebelles de la Séléka ont commencé à piller les maisons des expatriés en présence de leurs occupants.

 

Jacques et Marie-Christine Pipet, eux, sont rentrés à Caen pour des raisons familiales quelques heures avant la chute de Bangui. Depuis, ils suivent sur Internet le quotidien et le témoignage de leurs amis et voisins. Alors qu’un premier avion de réfugiés est rentré mercredi après-midi à Paris, ces deux Caennais travaillant dans l’humanitaire sont en colère.

 

« Les Français de Bangui ont été abandonnés par l’ambassade qui n’a rien fait pour les protéger. Le seul message qui leur a été fait était de rester cachés chez eux alors que c’est là que venaient piller les rebelles », raconte Marie-Christine en lisant sur Facebook« des appels de détresse qui sont restés sans effet ».

 

Pour eux, la colère des Français de Centrafrique ne fait que commencer. Comme beaucoup d’autres, ils envisagent de demander des comptes, parlant de « mise en danger de la vie d’autrui ».

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 19:01

 

 

 

Boz et Yayi Boni

 

 

COTONOU, Bénin 29 mars 2013 | 12:35 (The Associated Press) – Après avoir été chassé du pouvoir en Centrafrique, le président François Bozizé a demandé l’asile au Bénin, a signalé le gouvernement de la petite nation d’Afrique de l’Ouest.


Le ministre béninois des Affaires étrangères, Nassirou Arifari Bako, a confirmé tard jeudi soir que François Bozizé avait demandé au pays de l’accueillir après s’être initialement réfugié au Cameroun.

 

Le Bénin n’a pas encore pris de décision, a affirmé le ministre.

 

Le président déchu et sa famille ont été contraints de fuir le pays en catastrophe, après que des milliers de rebelles armés eurent envahi la capitale centrafricaine le week-end dernier.

 

François Bozizé, qui avait lui-même pris le pouvoir après un coup d’État il y a une décennie, avait signé un accord de paix avec les insurgés en janvier. L’entente est toutefois tombée à l’eau et un leader de la coalition rebelle, Michel Djotodia, s’est autoproclamé président de la Centrafrique.

 

Un autre groupe rebelle a toutefois prévenu qu’il ne reconnaît pas la présidence de Michel Djotodia et qu’il s’opposera à sa tentative de prise de pouvoir.

 

 

 

François Bozizé attendu à Tchakou

 

Selon les informations de La Lettre du Continent, c'est à Tchakou, petit village situé à une quinzaine de kilomètres de la capitale Porto-Novo, que les autorités béninoises ont proposé

 

LA LETTRE DU CONTINENT N°655  29/03/2013

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:26

 

 

 

Bozize-heberlue.jpg

 

 

BJ-75-Seleka.jpg

 

 

Libération 29 mars 2013 à 15:23  Par AFP

 

 

Bangui, aux mains de la rébellion Séléka depuis cinq jours, a célébré discrètement vendredi l’anniversaire du décès du «père de l’indépendance» de la Centrafrique, Barthélémy Boganda, en présence du Premier ministre Nicolas Tiangaye qui devrait annoncer sous peu la composition d’un nouveau gouvernement. 


Quelque 300 personnes se sont réunies autour d’une fanfare en mémoire de cette personnalité centrafricaine, le jour anniversaire de son décès dans la mystérieuse explosion de son avion en 1959, avant l’indépendance de 1960 dont il avait été l’artisan.


«D’habitude, il y a plus de monde, mais là, les gens ne peuvent pas se déplacer et ont peur de bouger», assure une Banguissoise requérant l’anonymat, alors que le renversement dimanche du président François Bozizé par le Séléka est encore dans tous les esprits.


En ce jour férié, la capitale centrafricaine était calme, même si la sécurité n’y a pas été entièrement rétablie.

La vie économique et administrative devrait reprendre «mardi au plus tard», avait indiqué jeudi le porte-parole du Séléka, Christophe Gazam Betty.


Le nouveau gouvernement attendu sous peu


Selon une source proche de M. Tiangaye, qui dirigeait un gouvernement d’union nationale depuis les accords de Libreville de janvier entre pouvoir, opposition et rébellion, un nouveau cabinet «de transition» pourrait être annoncé dès vendredi.


Le Premier ministre sortant a été reconduit mercredi dans ses fonctions par le nouvel homme fort de la Centrafrique, le chef rebelle Michel Djotodia. M. Tiangaye a promis que toutes les tendances de la vie politiques seraient représentées dans son nouveau gouvernement.


Des dirigeants de l’ancien régime se sont dits prêts à coopérer alors que le président Bozizé déchu s’est réfugié au Cameroun et a demandé l’asile au Bénin.


«Nous allons participer au gouvernement d’union nationale (...) Le nombre ne fait pas substance, il faut un programme d’urgence pour la République centrafricaine qui est tombée très bas. L’important c’est le peuple qui souffre. Il faut que tout le monde mette la main à la pâte», a déclaré vendredi à l’AFP Cyriaque Gonda, chef de l’ancienne majorité présidentielle.


M. Djotodia s’est posé en nouveau maître du pays dès la chute de Bangui et cet ancien fonctionnaire ayant basculé en 2005 dans la rébellion a déclaré lundi vouloir diriger la Centrafrique pendant trois ans, jusqu’à l’organisation d’élections. Il a suspendu la Constitution et dissout l’Assemblée nationale, précisant qu’il allait «légiférer par ordonnances».


L’insécurité règne toujours dans la capitale où des pillages continuent dans certains quartiers même si le centre-ville est globalement sécurisé.


De nombreux ressortissants français ont quitté le pays jeudi par un vol commercial d’Air France même si aucune consigne d’évacuation n’a été donnée par les autorités françaises.


M. Djotodia avait demandé jeudi à toutes les forces de sécurité, régulières ou issues de la rébellion, de travailler «ensemble» à un retour à la normale.


«La police, malgré l’indigence matérielle, fait des patrouilles mixtes avec la Fomac (force multinationale d’Afrique centrale) et le Séléka. Les gens se plaignent encore, c’est vrai, mais il est important de rétablir la confiance avec des hommes en uniforme», explique Josué Binoua, ministre sortant de la Sécurité publique.


Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avait déploré jeudi une situation «catastrophique» dans les hôpitaux.


La Centrafrique, ancienne colonie française, n’a connu depuis son indépendance en 1960 qu’une série de coups d’Etat, scrutins contestés, rébellions et mutineries. Le président Bozizé était lui-même arrivé au pouvoir par les armes en 2003.

 


 

NDLR : Il y a quelque chose de très indécent à voir maintenant des thuriféraires de Bozizé comme Cyriaque GONDA reconnaître que la « République centrafricaine est tombée très bas et qu’il faudrait pour elle un programme d’urgence car le peuple souffre beaucoup ». C’est vraiment l’hommage du vice à la vertu. Cyriaque GONDA qui n’avait de cesse de prodiguer de funestes conseils à BOZIZE et ses compères des partis de  l’ancienne majorité présidentielle qui ne sont pas en cavale actuellement à Zongo, ni Kinshasa ou Yaoundé et Douala, devraient être un peu plus modeste et la fermer plutôt que d’oser poser des diagnostics sur les conséquences fâcheuses de leur ancien régime qui a plongé la RCA dans des profondeurs abyssales. 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 17:23

 

 

 

Seleka-coalition-rebel-008

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 29.03.2013 à 16h00

 

La Croix-Rouge centrafricaine a annoncé vendredi 29 mars avoir "ramassé 78 corps" dans les rues de Bangui depuis la prise de la capitale le 24 mars par la rébellion du Séléka, et a appelé la population à aider à les identifier.

 

"Nous demandons à la population de se rendre dans ces formations sanitaires pour la reconnaissance des corps en vue de leur enlèvement pour une éventuelle inhumation", a déclaré l'un des responsables de la Croix-Rouge centrafricaine, Albert Yomba Eyamo.

 

SITUATION "CATASTROPHIQUE" DANS LES HÔPITAUX

 

 

La Croix-Rouge avait qualifié jeudi de "catastrophique" la situation des hôpitaux de Bangui, où "près de 200 blessés ont été admis (...) à la suite des affrontements", tandis qu'une quarantaine de personnes sont "toujours en attente d'une opération urgente. Comme l'ensemble de la ville, les hôpitaux manquent aujourd'hui d'eau courante, d'électricité en continu et bientôt de carburant".

 

La rébellion a pris le pouvoir après des affrontements à Bangui avec des soldats sud-africains, qui ont enregistré treize morts, et des combats limités avec des soldats fidèles au président renversé François Bozizé.

 

Des pillages continuent dans certains quartiers même si le centre-ville est globalement sécurisé. "L'insécurité régnante entrave les efforts humanitaires et l'acheminement de l'assistance et notamment de l'aide médicale", s'était alarmé jeudi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).

 

CONDAMNATIONS INTERNATIONALES

 

La rébellion avait lancé une première offensive le 10 décembre dans le nord du pays et enchaîné victoire sur victoire face aux forces gouvernementales désorganisées, avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 km au nord de Bangui.

 

L'accord conclu à Libreville en janvier avait débouché sur la formation d'un gouvernement d'union nationale. Arguant du non-respect de ces accords, les rebelles ont déclenché à nouveau les hostilités vendredi 23 mars.

 

Michel Djotodia, le chef de la rebellion qui a pris Bangui dimanche, a également annoncé lundi qu'il légiférerait désormais par ordonnance. S'il ne s'est pas explicitement autoproclamé président de la République, il se pose clairement en nouveau maître du pays. Un coup d'Etat largement condamné par la communauté internationale, dès lundi. 

 

Paris a condamné "le recours à la force ayant abouti à la prise de pouvoir" dans le pays. La France a envoyé trois cents soldats supplémentaires, en renfort des deux cents déjà sur place, mais n'envisage pas d'évacuation de ses ressortissants.

 

 

Centrafrique : des dizaines de cadavres dans les rues de Bangui

 

La Croix-Rouge centrafricaine a annoncé vendredi avoir retrouvé 78 corps dans les rues de Bangui depuis la prise de la capitale le 24 mars par la rébellion du Séléka. Elle a appelé la population à aider à les identifier.

"Jusqu'à ce jour, nos volontaires ont ramassé 78 corps qui ont été déposés dans les morgues (...). Nous demandons à la population de se rendre dans ces formations sanitaires pour la reconnaissance des corps en vue de leur enlèvement pour une éventuelle inhumation", a déclaré l'un des responsables de la Croix-Rouge centrafricaine, Albert Yomba Eyamo.

La Croix-Rouge avait qualifié jeudi de "catastrophique" la situation des hôpitaux de Bangui, où "près de 200 blessés ont été admis (...) à la suite des affrontements", tandis qu'une quarantaine de personnes sont "toujours en attente d'une opération urgente. Comme l'ensemble de la ville, les hôpitaux manquent aujourd'hui d'eau courante, d'électricité en continu et bientôt de carburant".

Et des pillages continuent dans certains quartiers, même si le centre-ville est globalement sécurisé. La rébellion a pris le pouvoir après des affrontements à Bangui avec des soldats sud-africains, qui ont enregistré treize morts, et des combats limités avec des soldats fidèles au président renversé François Bozizé.



(ats / 29.03.2013 16h27) 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 14:32

 

 

 

GP-Bangui.jpg

 

 

http://radiookapi.net  29 mars, 2013 à 11:42

 

Deux cent militaires centrafricains fidèles au régime Bozize qui ont traversé la rivière Ubangi vers Zongo créent l’insécurité dans cette ville. Ces militaires font partie des milliers des réfugiés arrivés le week-end dernier de la République centrafricaine, indiquent des sources concordantes. Selon elles, ils extorquent et torturent des habitants de cette ville située en face de Bangui, capitale de la RCA.


Samedi 23 mars, le régime de François Bozize a été renversé par la coalition rebelle de la Séléka. Plusieurs centrafricains ont trouvé refuge en RDC.

 

Des sources concordantes indiquent que deux cents militaires fidèles à François Bozizé ont également traversé la frontière. Parmi eux, seuls quatre-vingt-quatre ont été désarmés par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). D’autres qui sont entrés à Zongo sans passer par des postes frontaliers officiels détiendraient encore leurs armes.

 

L’ONG SAD-Africa qui opère à Zongo, a indiqué que quatre réfugiés ont été victimes d’extorsion, deux familles congolaises ont été visitées et dévalisées dans la nuit de mercredi à jeudi 28 mars. La même nuit, deux sentinelles ont été torturées, l’une a été blessée.

 

Quatre personnes suspectées d’être les auteurs de ces actes ont été arrêtées, indiquent des sources sur place à Zongo.

 

Une mission conjointe constituée de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), du commandement de la 3e région militaire des FARDC, de la Police nationale congolaise, a quitté Mbandaka depuis mercredi 27 mars pour Zongo via Gemena pour évaluer la situation sur place, poursuivent ces sources.

 

Lundi dernier, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende avait déclaré que des milliers de réfugiés avaient traversé la rivière Ubangi pour s’établir en RDC.

 

Il avait affirmé que les services congolais de migration et le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) contrôlaient tous les migrants en RDC pour s’assurer qu’ils ne portent pas sur eux des armes, précisant que des unités des FARDC et de la police avaient été déployées à Zongo pour désarmer tout celui qui demande l’asile en RDC.

 

«Ne sont entrés au pays que des personnes sans armes. Et nous ne pouvons pas refuser l’asile humanitaire à des personnes non armées », avait-il indiqué. Lambert Mende avait précisé que « s’il y a des criminels parmi eux, il y aura des mesures à prendre».

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 04:15

 

 

 

Déby idriss

 


N'DJAMENA, 28 mars 2013 (AFP) - Le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé qu'un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) consacré à la Centrafrique se tiendrait le 3 avril à N'Djaména, a rapporté jeudi la radio nationale tchadienne.


"Après examen de la situation qui prévaut à Bangui avec la prise de pouvoir par la (rébellion) Séléka, le président Idriss Déby Itno a annoncé que N'Djaména allait abriter, le 3 avril prochain, un sommet extraordinaire consacré à la crise en RCA", a annoncé la radio.

 

Selon la même source, "le sommet de la capitale tchadienne étudiera les possibilités de revenir à l'accord de Libreville", signé le 11 janvier entre le clan du président centrafricain François Bozizé, les rebelles du Séléka et l'opposition, après une première offensive qui avait mené le Séléka aux portes de Bangui.

 

Le chef de l'Etat tchadien a fait cette annonce en marge du cinquième sommet du groupe pays émergents Brics - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud -, à Durban en Afrique du sud, auquel il était invité en qualité de président en exercice de la CEEAC.

 

En Centrafrique, les rebelles de la Séléka ont renversé dimanche le président François Bozizé au terme d'une offensive éclair, arguant que l'accord de paix de Libreville n'avait pas été respecté et leurs revendications entendues.

 

L'avocat centrafricain Nicolas Tiangaye a été reconduit mercredi dans ses fonctions de Premier ministre par le nouvel homme fort de la Centrafrique, Michel Djotodia, qui avait annoncé la suspension de la Constitution et la dissolution de l'Assemblée nationale. 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 04:13

 

 

 

 

PM Nicolas Tiangaye

 

BANGUI, 27 mars 2013 (AFP) - L'avocat Nicolas Tiangaye, reconduit mercredi Premier ministre en Centrafrique après la prise du pouvoir par la rébellion, apparaît dans son pays comme un juriste réputé et un défenseur des droits de l'Homme au parcours respecté.

 

"Un homme intègre dans un océan de corruption", assure un diplomate. "Il est intègre. Son parcours est impeccable. Il ne transige pas", renchérit Martin Ziguélé, un des principaux opposants. "Quelqu'un de bien", affirme Eric Massi, coordonnateur de l'alliance rebelle Séléka. "On le respecte", dit aussi un membre du pouvoir.

 

Rares sont, pour l'instant, les critiques, même si certains déplorent le tempérament "soupe au lait" de cet homme trapu au visage rond, portant fine moustache et lunettes à montures dorées.

 

Sans être charismatique, Nicolas Tiangaye, franc-maçon et avocat à la diction lente, semble peser chacun de ses mots et de ses actes.

 

Né en 1956 à Bocaranga (nord-ouest), d'un père infirmier, il a effectué ses études de droit à Bangui puis en France (à Orléans, centre), obtenant son titre d'avocat en 1980.

 

Six ans plus tard, il se rend célèbre aux côtés de l'avocat français Francis Szpiner en défendant, à Bangui, l'ex-"empereur" centrafricain Jean-Bedel Bokassa (1966-1976), qui sera condamné à mort, puis gracié et finalement libéré en 1993. "A l'époque (en 1986, ndlr), il y avait six avocats en Centrafrique. J'étais le plus jeune. Deux défendaient déjà les parties civiles, un ne voulait pas" défendre Bokassa, se souvient-il.

 

En 1989, il prend en charge une autre affaire très médiatique, celle d'un général nommé... François Bozizé, accusé de complot par le régime du général-président André Kolingba (1981-1993). "Je remplissais mon rôle d'avocat. Il a été acquitté, je ne le regrette pas", confie-t-il à propos de Bozizé, qui deviendra plus tard son "pire ennemi" en tant que chef de l'Etat, selon un diplomate occidental.

 

En 1991, Nicolas Tiangaye doit se défendre d'accusation de complot. La même année, celui qui dit trouver son inspiration chez le comique français Coluche, et les personnalités catholiques mère Teresa ou l'abbé Pierre, fonde la Ligue centrafricaine des droits de l'Homme, qu'il présidera jusqu'en 2004.

 

Entre-temps, en 1996, il défend au Tribunal pénal pour le Rwanda l'un des responsables accusés de génocide, Jean-Paul Akayesu, finalement condamné à la perpétuité.

 

Après avoir refusé un poste de Premier ministre sous la présidence d'Ange-Félix Patassé (1993 à 2003), il se lance en politique lorsque celui-ci est renversé par le général Bozizé, il y a dix ans.

 

Il préside alors le Conseil national de transition (parlement de transition). Et il est l'un des principaux artisans de l'actuelle Constitution adoptée en 2004, qui prévoit que le président ne puisse pas effectuer plus de deux mandats de suite.

 

Selon lui, il se heurte alors au chef de l'Etat qui lui en voudra toujours. Tiangaye accuse Bozizé d'avoir bloqué par deux fois son élection comme député en truquant les scrutins. Un membre du régime de Bozizé balaie ces accusations: "Tiangaye, il passe bien dans les tribunaux et en Europe, mais il n'est pas populaire. Il n'a jamais gagné une élection".

 

Il devient Premier ministre le 17 janvier dernier, après la signature de l'accord de paix de Libreville. Il renonce alors à une ambition présidentielle, cet accord interdisant au Premier ministre d'être candidat à la magistrature suprême.

 

"Tout le monde ne peut pas être président! Je vois cela comme un sacerdoce. Je veux jeter les bases de la démocratie dans mon pays", assure-t-il.

 

Au cours des deux mois qu'il a déjà passés à son poste de Premier ministre, il a dû faire face à l'inertie voire au "sabotage" du clan Bozizé qui a limité les actions du gouvernement d'union nationale, souligne un observateur.

 

L'homme de lois devra désormais composer avec l'ex-chef rebelle Michel Djotodia, qui s'est posé dimanche en nouveau maître du pays pour "trois ans", annonçant suspension de la Constitution et dissolution de l'Assemblée.

 

Mercredi, le Premier ministre a lui-même justifié cette situation en jugeant "juridiquement impossible" le maintien, "dans la situation actuelle", de la Constitution. Il veut s'arc-bouter sur l'accord de Libreville qui a posé un cadre jusqu'à la date butoir de 2016 pour l'organisation d'élections.

 

On le sent, en tout cas, soulagé de ne plus avoir à affronter le président déchu. Il assure que les relations avec M. Djotodia "seront meilleures qu'avec François Bozizé qui étaient trop conflictuelles". 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 03:38

 

 

 

 

Bangui-pagaille.jpg

 

BANGUI : DES CORPS EN ÉTAT DE DÉCOMPOSITION TRAINENT DANS LE 8ÈME ARRONDISSEMENT


 

Bangui, 28 mars 2013 (RJDH) – Environ 15 personnes ont été tuées, le mercredi 27 mars, au quartier Ngongono 5 et Damala, dans le 8arrondissement de Bangui, des suites des tirs sporadiques des hommes de la coalition Séléka. Certains corps en état de décomposition sont encore dans les lieux de l’incident.  Plusieurs autres personnes ont été blessées par  des balles perdues.

 

D’après les faits relatés par les habitants de cette localité, un élément de la coalition Séléka aurait  tenté de  prendre de force un véhicule appartenant à un particulier au quartier Damala. Devant le refus  du chef du  quartier d’indiquer le propriétaire du véhicule, celui-ci a été tabassé par les hommes de la Séléka.

 

Des jeunes dudit quartier ont alors intervenus pour protester et ont tué un élément de la coalition Séléka.   Alertés, les autres membres de la rébellion étaient intervenus. «Ils nous ont tiré dessus pour se venger de leur frère d’arme. Nous avons pris fuite, de notre retour, avons retrouvé des corps de nos frères qui ont été tués par ces méchants », a relaté François Sékia, habitant le quartier Damala.

 

Jean-Désiré Koulayom, chef de quartier Ngongono2, dans le 8ème arrondissement a fait savoir qu’ « Il y’a des corps  qui ne sont pas encore enlevés parce qu’on ne sait là où se trouvent leurs parents. Plus d’une dizaine des personnes ont perdu la vie ce soir du mercredi, d’autres corps ont été inhumés la nuit même  », a-t-il dit.

 

« C’est la panique, beaucoup de personnes se sont déplacées pour éviter les balles perdues, parce que les éléments de la Séléka continuent de causer des exactions dans le secteur de Damala, Ngongono et les alentours de l’aéroport »,  s’est-il inquiété Jean-Désiré Koulayom.

 

Dans la ville de Bangui  des coups de feu continuent à être entendus dans les quartiers, mettant la population dans l’inquiétude et la psychose.

 

 

 

Bouar : Des cas d’exactions signalés après l’invasion de la ville par les hommes de la Séléka

 

 

seleka-2 0

 

 

Bouar, 28 mars 2013 (RJDH) – Une partie des  éléments de la Séléka  sont arrivés à Bouar (ouest), le mercredi 27mars, et ont commis  des exactions sur la population. Ces derniers  ont  procédé aux  pillages des biens publics et privés. Des exécutions sommaires pendant les nuits ont été signalées et continueraient d’être effectuées d’après la population.

 

Toutes les activités agricoles, commerciales, administratives ont été interrompues. La station service ‘’Total’’ a été  également victime des pillages des éléments de la Séléka.

 

D’autres sources font état de ce que des hommes en tenues, dont leur identité n’est pas connue,  organisation des actes d’assassinat contre des proches de l’ancien régime.

 

Le nombre de la population a considérablement augmenté suite à des déplacés venus des villes, entre autres, Bozoum, Bocaranga, Bossentélé et Baoro.

 

Le calme semble revenir ce vendredi dans la ville et les activités ont repris. Les boutiques sont ouvertes et la circulation de la population s’effectue timidement. Par contre les portes administratives sont encore fermées.  

 

 

  

BANGUI : LES RELIGIEUX APPELLENT AU RESPECT DE LAÏCITÉ


Bangui, le 28 mars 2013 (RJDH)- Les leaders religieux ont appelé au respect de laïcité à tous les croyants de Centrafrique, le vendredi après une rencontre à l’évêché de Bangui.

 

 « Nous nous sommes retrouvé une fois de plus pour préparer une rencontre avec le chef de l’Etat, en vue d’attirer son attention sur la mise en cause de la laïcité en Centrafrique », a déclaré Pasteur Nicolas Geure-Koyamet.

 

« Depuis toujours notre pays, est un Etat laïc (…) chaque centrafricain est libre de choisir sa religion et de manifester son appartenance religieuse, suite aux attaques de certains religieux et les rumeurs sur une volonté des nouvelles autorités d’instaurer un Etat islamique, c’est pourquoi, nous avons dit qu’il est urgent que nous rencontrons le chef de l’Etat pour attirer son attention sur la question », a expliqué le Pasteur.

 

Imam Malik de la communauté musulmane de Centrafrique, exhorte tous les croyants à ne pas céder à l’intoxication. ‘’Nous avons toujours vécu ensemble, chrétiens et musulmans, il n’est pas question de détruire notre pays, l’islam n’accepte pas que quelqu’un puisse prendre de force ce qui appartient à autrui, je demande à tous les musulmans de garder leur foi, de n’e pas dire de choses qui peuvent amener la division entre les fils du pays’’, a-t-il déploré.

 

Il a également attiré l’attention de certains musulmans en disant : ‘’J’ai écouté certains croyants musulmans dire, notre temps est arrivé, il n’en est pas question, ce pays nous appartient tous’’, a-t-il martelé.

 

Il nous a été rapporté que le mardi soir, « des éléments de la Seleka avaient pénétré chez les pères lazaristes, une congrégation catholique, ils ont forcé les portes et procédé à des pillages et ont poignardé un père à la main et au pied ».  Les responsables religieux estiment que les éléments qui ont attaqué ces prêtres, sont des éléments dit : «  incontrôlés ». Ils appellent les autorités du pays à prendre leur responsabilité.

 

L’archevêque de Bangui a précisé que « cette crise est au départ politique, il faut faire attention qu’elle ne devienne pas religieuse ». Pour lui, les responsables religieux doivent être vigilants et lancer des appels clairs pour éviter toute interprétation tendant à opposer les fidèles croyants.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 03:19

 

 

 

patrouille contre pillard

 

 

CENTRAFRIQUE  ALERTE LC/DERNIERE MINUTE



 

Bangui en proie à l'anarchie


Si les nuits restent relativement calmes à Bangui depuis le reversement de François Bozizé, le 24 mars, la situation de la capitale centrafricaine n'en demeure pas moins très inquiétante. Soldats tchadiens et rebelles de la Séléka, parmi lesquels de nombreux éléments soudanais, se sont d'ores et déjà partagé plusieurs quartiers de la ville. L'approvisionnement en fuel, en eau et en électricité n'est toujours pas rétabli. Quant aux liaisons téléphoniques, elles sont interrompues ou saturées....

 

(Lire l'intégralité de l'article sur le site de la Lettre du Continent) 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches