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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 20:16

 

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

 

BANGUI : QUEL PROFIL POUR LES FUTURS MEMBRES DU GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE ?

 

nicolas-tiangaye-photo-hippolyte-donossio 

 


Bangui, 26 janvier 2013 (RJDH) – Le Premier ministre Nicolas Tiangaye attend toujours ce samedi, le nom des personnalités proposé par la majorité présidentielle, pour la mise en place de son prochain gouvernement. Lui qui d’ailleurs, a affirmé vendredi qu’il faut faire des choses tard et très bien, plutôt que de se précipiter et de se retrouver avec des difficultés qui seront difficilement gérables.  Il veut aussi une équipe gouvernementale forte, capable de répondre aux problèmes de l’heure en Centrafrique.


Pendant sa toute première sortie médiatique vendredi, Nicolas Tiangaye a affirmé qu’il veut mettre en place une équipe de technocrates. « Chaque entité est libre de faire des propositions qui ne s’imposent pas au Premier ministre. Dans son choix, il tiendra compte de compétences, d’intégrité morale, de crédibilité au plan national et international», a-t-il précisé.


Le Premier ministre veut aussi que le gouvernement puisse respecter le contenu des accords de Libreville. « J’ai également insisté sur la nécessité de respecter l’équilibre politique et régional, pour que les centrafricains ou bien certaines catégories de centrafricains ne se sentent pas exclus de ce gouvernement d’Union nationale », a-t-il insisté.


En ce qui concerne la répartition des postes ministériels, l’actuel chef du gouvernement se réserve de tout commentaire. Il a affirmé de ce fait qu’« il est souhaitable que tout le monde garde patience. Il n’y a pas de ministère privilégié. Lorsque le gouvernement sera formé, on connaitra le nom de tous les ministres. On n’a pas besoin de dire aujourd’hui, qui sera le ministre de tel ou tel département ».


Le chef du gouvernement affirme cependant recevoir déjà la proposition de quatre entités impliquées dans le processus en cours. Il reste pour l’instant, les noms de personnalités proposés par la majorité présidentielle afin de mettre en place ce gouvernement.


Pour ce qui est du retard pris pour la nomination des membres de ce gouvernement, une source au sein de la majorité présidentielle a affirmé au RJDH que la Constitution centrafricaine n’a pas fixé un délai. « Nous sommes en train de travailler dessus et nous allons faire également notre proposition au Premier ministre », a dit cette source.

 

 

 

NDÉLÉ : DEUX VÉHICULES DU MSF VOLÉS PAR UNE BANDE ARMÉE NON IDENTIFIÉE


 

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Ndélé, 26 janvier 2013 (RJDH) – Deux véhicules appartenant à l’ONG internationale Médecins sans frontière (MSF) ont été volés le vendredi 25 janvier à Ndélé (nord), par des hommes armés non identifiés. L’acte s’est produit dans l’enceinte de la base de cette structure humanitaire.


D’après les faits rapportés, des hommes armés se sont présentés devant la clôture et ont menacé les gardiens de leur ouvrir le portail. Une fois à l’intérieur, ils se sont emparés des deux véhicules.


L’information est confirmée ce samedi par le chef de la mission de MSF, Sylvain Grounx joint par le RJDH. « Nous avons effectivement constaté que deux véhicules ont été pris par des hommes armés qui ont fait irruption sur notre site, mais nous n’avons pas encore identifié ces personnes », a-t-il déclaré.


La population attribue cet acte aux rebelles de la coalition Séléka. La ville de Ndélé est la première ville du pays à être conquise par les rebelles depuis le 10 décembre dernier. Depuis cette date, les éléments de la Séléka contrôlent toujours la ville.

 

 

 

GRIMARI : UN HABITANT RELATE LA PRISE DE LA VILLE PAR LA SÉLÉKA


 

Grimari, 26 janvier 2013 (RJDH) – Un habitant de la ville de Grimari (Centre), qui a réussi à atteindre la ville de Bangui témoigne les faits vécus au RJDH ce samedi. Il explique également les raisons qui l’ont poussé à quitter la ville.


La source qui a souhaité garder l’anonymat, a affirmé qu’il a réussi à atteindre Bangui, après plusieurs jours de marche à pied et une partie en pirogue. RJDH vous laisse suivre le témoignage.


« Au départ, nous avons écouté qu’ils ont occupé des villes voisines. Le dimanche 30 décembre, Grimari était surprise. Cinq véhicules rebelles, lourdement armés ont fait irruption dans la ville… ».


« …Ce jour-là, j’étais à la gare routière. Ils ont attaqué la ville avec des armes lourdes et les armes automatiques. Les tirs ont duré plusieurs heures. Ils sont alors partis s’installés à la sous-préfecture et d’autres locaux administratifs de la ville. C’était la panique générale. Sur le marché, les vendeurs ont fui, en abandonnant ainsi leurs marchandises.».


« Pendant trois jours, la ville était morte. Ils préparaient alors l’attaque de la ville de Sibut. Du coup, ils ont fait de Grimari une base arrière.  Ils revenaient nuits et jours, souvent en tirant en l’air ».


« …Un jour, quand je sortais de mes cachettes pour prendre la tension des lieux dans la ville, j’ai retrouvé quatre de ces rebelles devant la maison du Directeur des maisons des jeunes, entrain de séquestrer sa femme et sa fille. Ils voulaient également casser la porte de la maison ».


« J’avais voulu intervenir, car la fille pleurait beaucoup. Mais les rebelles m’ont menacé et j’étais obligé de repartir dans mes cachettes. Ils ont voulu également prendre le pousse-pousse de cette famille, mais après avoir reçu une somme de 2000 F CFA, ils sont obligés de partir ».


« …Le lendemain, ils ont procédé au pillage des bâtiments administratifs de la ville. Ils ont emporté ainsi le véhicule de la Paroisse Notre Dame de Liesse. Ils ont été aidés dans leurs entreprises par des jeunes délinquants de la localité… ».


« La situation commençait donc à s’embraser et je me suis dit que ce n’est plus possible de vivre dans la ville. Il n’y a pas de nourriture et la communication était coupée avec le monde extérieur ».


« J’étais obligé de quitter la ville le 11 Janvier, tôt le matin, en passant par des pistes dans la forêt. J’ai passé deux jours de marche pour arriver au village de Ndjoukou. Ici, j’ai pris une pirogue qui naviguait sur le fleuve Oubangui, afin d’arriver dans la capitale ».


Cette source a mentionné que la ville de Grimari vit une situation humanitaire précaire. Il a affirmé que tout manque dans cette ville ; la nourriture, les médicaments pour des soins et l’eau potable. Il a fait savoir également que les populations qui se sont réfugiées dans la brousse vivent dans une situation très pénible.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 16:34

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

 

BANGUI : NICOLAS TIANGAYE CONDAMNE LES ATTAQUES DE LA SÉLÉKA

 

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Bangui, 25 janv. 13 (RJDH) – Alors qu’il poursuit les consultations pour la mise en place d’un gouvernement d’Union nationale dont il a eu mandat, le nouveau Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye s’insurge contre les exactions commises par les rebelles de la Séléka à l’intérieur du pays. Pendant sa toute première sortie médiatique ce vendredi matin, le nouveau Premier ministre demande aux leaders de la Séléka de poursuivre les opérations de sensibilisation de leurs éléments, dans les zones qu’ils occupent.


Depuis la signature des accords de paix de Libreville le 11 janvier, certains éléments de la rébellion de la Séléka continuent d’attaquer et de piller des villes à l’intérieur de la Centrafrique. « Ayant été informé, j’avais convoqué les responsables de Séléka à Bangui, pour les actions à entreprendre en vue de faire cesser ces actes qui sont de nature à remettre en cause la dynamique de paix engagée après la signature des accords de Libreville », a dit le Premier ministre.


Pour Nicolas Tiangaye, les chefs de la Séléka doivent urgemment se rendre dans les zones sous leurs occupations afin de parler avec leurs éléments. « Il s’agit d’une action prioritaire et immédiate dans le cadre du suivi des accords de Libreville », a-t-il affirmé.


Il a insisté que la priorité de son futur gouvernement, c’est de faire cantonner les rebelles dans un seul lieu, en vue de les désarmer et les démobiliser. « Il s’agit d’un programme qui doit s’inscrire dans le cadre d’un programme d’urgence et qui nécessite la mobilisation d’une ressource financière importante. Nous attendons donc le soutien de la communauté internationale. Lorsque le gouvernement sera formé et une fois que les fonds seront mobilisés, ce processus sera immédiatement mis en œuvre, parce qu’il s’agit d’une priorité pour le gouvernement », a-t-il précisé.


En ce qui concerne la formation de gouvernement, Nicolas Tiangaye a fait savoir que depuis le début des consultations après sa prise de fonction, quatre entités ont déjà remis leurs dossiers, et il attend la liste des personnalités retenues par la majorité présidentielle pour la formation du gouvernement.

 

 

 

NDLR : C'est donc Bozizé et son clan qui traînent les pieds et font perdre du temps pour la formation du gouvernement. On apprend qu'ayant réussi à sauver son fauteuil à Libreville alors qu'on demandait initialement son départ et sa traduction devant la CPI, il a repris ses excursions hebdomadaires à Bayanga dans la forêt du sud-ouest du pays où il dispose d'un chalet que des truands hommes d'affaire libanais lui ont construit ainsi qu'un héliport, en s'y rendant le week-end, chose qu'il n'a pas faite depuis un mois en raison de l'avancée de Séléka. 


 

BANGUI : LES NATIONS UNIES PROLONGENT LEUR MANDAT EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

 

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Bangui, 25 janv. 13 (RJDH) Le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé d’un an le jeudi 24 janvier, le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Centrafrique (BINUCA).


Les quinze membres du Conseil de sécurité ont dans une résolution adopté par l’unanimité, demandé au gouvernement, aux rebelles de la coalition Séléka, aux groupes armés et à l’opposition démocratique de « s’acquitter de bonne foi de leurs obligations découlant de la Déclaration de principe signée à Libreville le 11 janvier».


Le Conseil se dit inquiet du manque d’autorité de l’État en dehors de la capitale Bangui, qui a laissé installer l’insécurité dans nombre de régions. Il a demandé au BINUCA de continuer d’accompagner l’entreprise de consolidation de la paix en République centrafricaine, comme le prévoit son mandat, y compris les processus de Désarmement démobilisation et réinsertion  et également la réforme du secteur de sécurité et d’user de ses bons offices en vue de faciliter l’application intégrale des accords signés à Libreville le 11 janvier.


Le Conseil de sécurité exige de tous les groupes armés, notamment de la coalition Séléka, de cesser l’enrôlement et l’emploi d’enfants, et leur demande d’appliquer immédiatement les dispositions des plans d’action signés avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé en novembre 2011.


Enfin, il prie le gouvernement centrafricain d’enquêter sur les informations faisant état de violations des droits de l’homme dans le pays, notamment à Bangui, de veiller à ce que les responsables soient traduits en justice et de prendre toutes mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations.

 

 

 

 

BOZOUM : UNE FOIRE AGRO-PASTORALE EN FAVEUR DES VICTIMES DES INONDATIONS

 

 

Bozoum, 25 janv. 13 (RJDH) – Une foire agro-pastorale initiée par l’ONG Caritas à l’intention des groupements agricoles, victimes des inondations du mois de septembre dernier, est organisée dans la sous-préfecture de Bozoum, du  jeudi 24 au samedi 26 janvier.


Selon le Père Aurélio, responsable de la foire, cette exposition vente intervient en compensation des produits agricoles détruits par les inondations du mois de septembre dernier.


« Nous avons organisé cette foire au profit des groupements agricoles, pour une auto-évaluation et prouver les efforts des cultivateurs. Cette exposition va leur  permettre d’avoir de l’argent en compensation de leur détermination », a expliqué le Père Aurélio.


Plus de cent groupements vont exposer des produits agricoles. « C’est un moyen d’initier la population à l’auto-prise en charge  afin de  lutter contre la sous-alimentation dans la préfecture l’Ouham Pendé », a-t-il fait savoir.


Des produits agricoles entre autres, l’igname, l’arachide, le mil, le haricot, le maïs, le riz, le manioc  cultivés dans la préfecture de l’Ouham Péndé seront exposés.


Du 11 au 12 septembre dernier, une pluie diluvienne s’est abattue sur la ville de Bozoum faisant plus d’une  centaine de sans-abris et plusieurs hectares de champs également détruits.

 

 

 

KAGA-BANDORO : UNE TIMIDE REPRISE DES ACTIVITÉS

 

 

Kaga-Bandoro, 25 janv. 13 (RJDH) – Les activités ont timidement repris dans la ville de Kaga-Bandoro (centre Nord), après une réunion tenue entre les autorités locales et  les leaders de la coalition Séléka à l’issue de laquelle ils ont demandé à la population de sortir de leur cachette et de se vaquer sans crainte à ses activités.


D’après les informations, les éléments  de la coalition Séléka ont collé  des affiches partout dans la ville et les périphéries, invitant la population à revenir dans la ville.


« Certains habitants qui ont reçu le message ont commencé à reprendre effectivement leurs activités. Les activités économiques ont repris sur les  marchés. On note aussi la présence de quelques commerçants. Mais certaines personnes craignent encore de retourner dans la ville, car certains hommes de Séléka continuent de prendre de force les objets de valeurs sur des particuliers », a témoigné Jean Nestor Ngoulet, joint ce matin par le RJDH.


Rappelons que la 22 Janvier déjà, trois officiers de la coalition Séléka ont tenu une réunion avec les autorités de la municipalité afin de rassurer la population locale sur le retour de la paix.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 02:37

 

 

 

 

BANGUI : LA SÉLÉKA PROMET DE SANCTIONS CONTRE SES ÉLÉMENTS INDISCIPLINÉS

 

 

gl Issa Issaka cema de Séléka à dte et le gl Arda Hakoum

 

Bangui, 22 janvier 2013 (RJDH) – Certains éléments incontrôlés de la coalition des rebelles Séléka continuent d’attaquer des villes à l’intérieur du pays en commettant  des exactions. La   population se plaint.  Les leaders de la rébellion promettent des sanctions contre leurs éléments indisciplinés. 


La ville de Kémbé (sud-est) a été attaquée et pillée le 21 janvier par des éléments armés de la Séléka. Des témoins déplorent la destruction des installations des réseaux téléphoniques, des bâtiments administratifs et le pillage des commerces des particuliers.


A cet effet, plusieurs personnes  ont fui la ville pour trouver refuge dans la brousse. Des témoins affirment cependant que les rebelles ne se sont pas pris directement à la population civile.


Les leaders de la rébellion Séléka ont reconnu les incursions menées par des membres de leur mouvement et ont promis des sanctions contres leurs auteurs. Des sanctions qui restent sans détails du côté des leaders de la rébellion. Les autorités de Bangui jointes, n’ont pas toujours voulu commenter cette information.


Pendant ce temps, Michel Djotodja, chef de la  coalition Séléka est attendu ce mardi dans plusieurs régions  occupées par sa rébellion. Selon ses proches, il se rend dans ces zones pour expliquer aux rebelles, les termes des accords signés le 11 janvier à Libreville au Gabon.


Depuis une semaine, la psychose gagne la ville de Bangassou (sud-est), car des informations qui arrivent de cette ville font état du redéploiement des éléments rebelles de la coalition Séléka tout proche de cette localité. Plusieurs personnes ont déjà évacué la ville en prévention d’une éventuelle arrivée de la rébellion dans ladite localité.

 

 

BANGUI : LE SYSTÈME DES NATIONS-UNIES DÉNONCE LE RECRUTEMENT D’ENFANTS SOLDATS

 

 

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Bangui, 22 janvier 2013 (RJDH) - La Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Léila Zérrougui, a dénoncé  la poursuite du recrutement d’enfants-soldats par des groupes armés présents en République centrafricaine.


Léila Zérrougui a fait cette déclaration le lundi 21 janvier devant le groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflits armés. Ses propos ont été rapportés par l’agence du système des Nations Unies en Centrafrique.


Selon le document publié, la représentante du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés a pointé du doigt la rébellion de la Séléka qui comprend la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), et les forces loyalistes d’avoir recruté des enfants dans leurs rangs.


« Les mêmes acteurs ont violé les droits des enfants en toute impunité depuis trop longtemps. Nous continuerons de surveiller la situation et si aucun progrès n’est réalisé, nous solliciterons le Conseil de sécurité sur cette question », a déclaré Léila Zérrougui.


Elle a par ailleurs rappelé qu’en novembre 2011, la CPJP avait signé un plan d’action de l’ONU pour mettre fin au recrutement d’enfants, conformément à la résolution 1612 du Conseil de sécurité. Pour sa part, l’UFDR s’était engagée à deux reprises à libérer les enfants de ses rangs, en 2007 et en 2011.


«  Le gouvernement aurait aussi mobilisé et armé des adolescents à Bangui afin de les faire participer à la lutte contre les groupes armés aux côtés des milices progouvernementales», a-t-elle souligné.


Pour elle, le recrutement d’enfants est une violation grave des droits de l’enfant. « Les enfants enrôlés de force dans les  groupes armés sont des victimes et non des criminels et doivent être traités en tant que tels. J’exhorte le gouvernement à assumer à l’avenir ses responsabilités en matière de protection des enfants et à ne pas inciter à la violence », a ajouté Léila Zérrougui.


D’après le chiffre publié par l’UNICEF, près de 2 500 enfants sont enrôlés dans des groupes armés, y compris des groupes d’autodéfense, en République centrafricaine.

 

 

 

BANGUI : LA DÉFENSE DE L’OCC EXIGE DE TÉLÉCEL 30 MILLION DE FCFA COMME DOMMAGE INTÉRÊT

 

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Bangui, 22 janvier 2013(RJDH) La défense de l’Observatoire centrafricain des consommateurs (OCC) a demandé une somme 30 million de FCFA comme dommage-intérêt que la société de téléphonie mobile Télécel devrait lui verser, à l’issue de la reprise du procès ce matin au tribunal de commerce.


 La défense de Télécel représentée par Maître Soigné Ekomo, a dans son plaidoyer, fait savoir que la requête de l’OCC est irrecevable devant le tribunal. Le non-respect des dispositifs du règlement intérieur fournit comme pièce administratif, par l’OCC et la saisie du tribunal de commerce sont entre autres des raisons énumérées par Soigné Ekomo pour faire opposition à OCC.


Argument rejeté par la défense de l’OCC, Maître Morouba qui a par la suite affirmé que la démarche entreprise par le président de l’OCC, Marcel Mokwapi, est légale et par conséquent « la société Télécel doit verser une sommes de 30 million comme dommage-intérêt », a-t-il ajouté.


Après l’écoute des deux parties, le président du tribunal de commerce, le magistrat Yves Namkokena a  fait savoir que l’affaire sera délibérée le 5 février.


Interrogé par la presse, le représentant de la société Télécel s’est réservé de tout commentaire. Cependant, Marcel Mokwapi se dit serein et fier d’avoir fait confiance à la justice. « Ce recours permettra non seulement à la société d’assumer sa responsabilité, mais aussi  aux consommateurs de savoir défendre leur droit », a-t-il dit.


André Kapoudji, l’un des consommateurs présent à cette audience se dit satisfait  de la procédure entreprise par l’OCC afin de mettre fin aux difficultés que connaissent au quotidien les consommateurs de la société Télécel.


L’OCC a porté plainte contre  la société de téléphonie mobile, ‘’ Télécel’’ pour escroquerie,  arnaque et vol entre autres. Le procès s’est ouvert le mardi 8 janvier au tribunal du commerce.

 

 

 

OBO : DEUX CAS DE VIOL SUR DES MINEURS ENREGISTRÉS EN MOINS D’UNE SEMAINE

 

 

Obo, 22 janvier 2013 (RJDH) Un homme  d’une cinquantaine d’année a violé une fille de sept ans  le dimanche 20 janvier au quartier Nairobi 1 à Obo (sud-est). Le présumé coupable est arrêté et transféré à la gendarmerie de la ville pour fins d’enquêtes, tandis que la victime se trouve actuellement à l’hôpital pour des soins.


D’après les faits relatés par le père de la victime, Favoris Zandanga, le présumé coupable aurait invité la victime chez lui afin de lui remettre les assiettes dans lesquelles il a été servi. Une fois chez lui, il a tiré la fille dans sa maison et a fermé la porte derrière eux.


« Quand j’ai constaté l’absence de ma fille, je commençais à la chercher.  Je me suis informé auprès de ses amis sur l’endroit où elle pouvait se trouver. C’est alors que je suis allé frapper à la porte de ce criminel et j’ai retrouvé ma fille. Il a eu une relation sexuelle avec elle », a expliqué Favoris Zandanganda.


Interrogé par le chef du quartier, la victime a confirmé que le présumé coupable s’est abusé d’elle. « Une fois m’avoir fait entrer  dans sa maison, il m’a fait coucher, et il m’a serré le coup avec ses mains pour m’empêcher de crier », a-t-elle ajouté.


Le vendredi 18 janvier un cas similaire s’est produit au quartier Yangba. Une fille âgée de 9 ans a été aussi victime d’un viol. Elle se trouve également en ce moment à l’hôpital préfectoral d’Obo.  Selon des sources médicales, l’on doit craindre une recrudescence des viols sur des mineurs dans la localité.

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 00:36

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

KAGA-BANDORO/ KABO: LES POPULATIONS SE PLAIGNENT DES EXACTIONS DES REBELLES DE LA SÉLÉKA

 

RCA carte MAE France

 

 

Bangui, 21 janvier 2013 (RJDH) – La population de la ville de la Kaga-Bandoro (Centre- nord) se plaint à nouveau des exactions commises par des éléments de la coalition Séléka. Joint ce matin par le RJDH, un habitant  a fait savoir que les rebelles sont retournés dans la ville le 5 Janvier.


« Les exactions se sont accentués depuis le retour des rebelles dans la ville de Sibut. La population vit dans la crainte, les rebelles de la Séléka pillent les bâtiments administratifs et les maisons des particuliers. La plupart des victimes sont de la communauté chrétienne », a-t-il expliqué.


La même source a également précisé que les activités ne fonctionnent pas normalement à l’hôpital préfectoral de la ville.  Une partie du personnel soignant a pris fuite.  Au marché central, seules les boutiques tenues par des commerçants tchadiens sont ouvertes car les propriétaires sont de bon terme avec les rebelles.


A Kabo (Nord), la population se plaint également du comportement des hommes de la coalition Séléka. Un jeune homme âgé de 35 ans a été pris en otage par les rebelles. Celui-ci a été obligé de verser une rançon de 20 000 FCFA avant d’être libéré ce lundi 21 janvier.


Par ailleurs un groupe d’agriculteurs qui se sont rendus au champ ce matin ont rebroussé chemin   après avoir été attaqué par des éleveurs peulhs.

 

 

 

BANGASSOU : LA SÉLÉKA SE RAPPROCHE DE LA VILLE, LA POPULATION PLONGÉE DANS LA PANIQUE

 

 

Bangassou, 21 janvier 2013 (RJDH) La population de la ville de Bangassou (Sud-est) vit depuis quelques jours dans la psychose. Des  rebelles de la coalition Séléka se rapprochent de la ville. Des personnes jointes sur place affirment avoir aperçu des véhicules lourdement armés de la rébellion franchir la rivière de Mbari, situé à 17 kilomètres de Bangassou.


Des religieux joints à Bangassou, ont affirmé que la ville est entrain de vider de ses populations. « C’est la panique ici. Les hommes, les femmes et les enfants, tous sont à la recherche de l’abri », a témoigné un religieux.


La ville de Bangassou est une ville garnison. Une base de l’armée y est installée. Des habitants joints par téléphone ont fait savoir que le détachement militaire de la ville a pris des dispositions pour parer à toute éventualité.


Il y a une semaine déjà, des éléments de la Séléka sont arrivés dans la localité de Dimbi, située à plus de 150 kilomètres de Bangassou. Les habitants de cette localité ont dû quitter pour aller à Bangassou pour les uns et dans la brousse pour les autres. La situation a provoqué une panique dans la ville de Bangassou. Plusieurs personnes ont déjà évacué la ville en prévention d’une éventuelle arrivée de la rébellion dans la localité.


A Bangui, des autorités jointes n’ont pas voulu commenter cette information. Les leaders de la rébellion Séléka, eux non plus.


Cette situation se dessine alors que le pays attend toujours la formation d’un gouvernement d’Union nationale. Le Premier ministre Nicolas Tiangaye, affirme être en consultation en vue de la mise en place de ce gouvernement.

 

 

BOUAR : DES PERSONNES ATTAQUÉES PAR DES HOMMES ARMÉS NON IDENTIFIÉS

 

 

Bouar, 21 janvier 2013 (RJDH) – Sept passagers à bord d’un véhicule pickup ont été attaqués par des hommes armés non identifiés, le dimanche 20 janvier, au village de Fambélé, à 75 kilomètres de la ville de Bouar (ouest). Ces hommes ont été dépouillés de tout leur bien.


D’après les témoignages du conducteur de véhicule,  Abdoul Ballé, les malfrats ont fait des sommations afin de les obliger à s’arrêter. « Nous avons écouté des coups de fusils. Deux balles ont traversé ma portière et j’étais obligé de m’arrêter pour éviter le pire », a-t-il  fait savoir.


« Ces hommes détenaient tous des armes de guerre. Ils parlaient, le français, le Sango, le Goula et le Ngambaï.  Nous avons subi des menaces verbaux avant d’être dépouillés de ce que nous possédons », a témoigné Lambert Yapélé, l’une des  victimes.


Le mercredi passé une dizaine de personnes ont été prises en otage au village de Gallo, à 60 kilomètres de la ville de Bouar (ouest), par une bande armée non identifiée qui sillonnait la région. Les victimes ont été libérées  par les éléments des forces armées centrafricaines, qui ont lancé une attaque sur ces malfrats le jeudi 16 janvier.

 

 

 

BIRAO : L’HÔPITAL MANQUE DE MÉDICAMENTS

 

 

Birao, 21 janvier 2013 (RJDH) La population de la ville de Birao (nord-est) se penche désormais sur des plantes médicinales pour se faire soigner à cause de manque de produits pharmaceutiques de l’hôpital préfectoral de cette localité. Ce constat a été fait par Radio Yata, lors d’une visite dans cet hôpital.


« Mon enfant souffrait de la fièvre typhoïde. Les infirmiers m’ont prescrit une ordonnance. Mais quand je me suis rendu à la pharmacie pour acheter les médicaments, on m’a fait savoir qu’il n’y a pas ces produits. Jusqu’à ce jour, je ne sais quoi faire pour guérir mon enfant », a déclaré Zénaba Adamou, une mère de famille.


Pour Rachide Daouda, cultivateur et père de six enfants, cette situation a poussé la plupart des malades à se faire soigner à base des plantes médicinales qui, parfois ne soignent même pas certaines maladies comme le paludisme, qui nécessite des médicaments modernes.


«  Si le gouvernement ne nous assiste pas vite, la majorité des malades vont mourir. Car, à chaque fois que notre ville est touchée par une situation qui mérite une assistance rapide, les autorités de Bangui ne se préoccupent pas du tout », a dénoncé un agent de l’Etat, qui a requis l’anonymat.


Selon une source proche de cet hôpital, cette difficulté est liée à l’impraticabilité des routes entre la ville de Bangui et de Birao pour l’acheminement des médicaments. La source ajoute également le manque de volonté des autorités de la capitale à approvisionner  l’hôpital en médicament. « Nous avons envoyé plusieurs notes au ministère de la santé par rapport à cette situation. Mais malheureusement depuis lors, aucune réponse ne nous a été donnée et c’est la population qui subit les conséquences », a-t-elle ajouté.


La même source lance un appel au gouvernement et aux ONG humanitaires qui œuvrent dans le domaine de la santé de venir en aide à la population de Vakaga pour éviter le pire.


La ville de Birao a été frappée par une crise alimentaire et sanitaire au mois de mai dernier. La population s’inquiète du retour probable de cette situation.

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 04:45

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

BANGUI : NICOLAS TIANGAYE DÉSORMAIS INSTALLÉ À LA PRIMATURE

 

 

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Bangui, 18 janvier 2013 (RJDH) – Le nouveau Premier ministre Nicolas Tiangaye a pris officiellement ses fonctions ce vendredi 18 janvier à la primature au cours d’une cérémonie de passation de service avec l’ancien Premier ministre Faustin Archange Touadéra, en présence des membres de son cabinet.


Dans sa déclaration pour la circonstance, l’ancien premier ministre Faustin Archange Touadéra a affirmé que la nomination de maître Nicolas Tiangaye est le résultat des pourparlers de Libreville, qui demande à ce que le nouveau premier ministre soit issu de l’opposition démocratique.


Il a par ailleurs demandé aux membres de son cabinet de prêter main forte au nouveau chef du gouvernement pour le développement et la paix  en République centrafricaine.


Nicolas Tiangaye qui a félicité Faustin Archange Touadera d’avoir lui cédé son fauteuil,  a déclaré que sa toute première mission est la pacification, la sécurisation du pays et la restructuration de l’armée. « C’est la première tâche que le gouvernement dont j’ai la charge doit s’atteler », a-t-il ajouté.


La nomination de Nicolas Tiangaye vient suite aux accords de Libreville entre le gouvernement, l’opposition démocratique et la Séléka qui demandent à ce que le nouveau premier ministre soit un membre de l’opposition démocratique pour la formation d’un gouvernement d’union nationale.


Le gouvernement sera composé de 30 membres, issus de toutes les entités politiques et de la rébellion armée.

 

 


BANGUI : LES CENTRAFRICAINS S’EXPRIMENT DE LA NOMINATION DE PREMIER MINISTRE

 


Bangui, 18 janvier 2013 (RJDH) Après la nomination du nouveau Premier ministre, certaines personnes qui apprécient cette décision pensent que la paix est revenue dans le pays, tandis que d’autres semblent  être sceptiques sur le choix de maître Nicolas Tiangaye.


Yannik, un jeune commerçant interrogé ce vendredi 18 janvier par le RJDH, se dit très content de ce choix. Selon lui le chef de l’Etat a travaillé plusieurs fois déjà avec des personnes qui sont ses proches, « aujourd’hui s’il a nommé Maitre Nicolas Tiangaye comme Premier ministre c’est parce que toutes les entités qui formeront le  nouveau gouvernement peuvent faire de leur mieux pour que la Centrafrique retrouve la paix et prospère », a-t-il espéré.


« C’est le choix du peuple centrafricain après les accords de Libreville donc sa nomination est la bienvenue. Je pense que Maître Nicolas Tiangaye va essayer de faire un effort de pacifier le pays et de tenir compte des engagements prise à Libreville.  J’espère qu’avec la participation de toute la composante politique de ce pays, s’ils lui prêtent main forte, il va faire quelque chose de bon », a dit Tabou Kètte,  habitant le quartier Benz ville.


Rémy Roger Akossimbili, un centrafricain, a de sa part fait savoir que  Nicolas Tiangaye à de l’expérience professionnelle et qu’il sera en mesure de bien travailler. Mais d’après ses propos le nouveau Premier ministre a toujours un parti pris dans la situation actuelle, ce qui pourrait entraver sa gestion des choses.


Par contre, une femme vendeuse rejette le choix  de Nicolas Tiangaye comme Premier ministre. Celle-ci a fait savoir que c’est une manière pour l’avocat, de trouver une place dans le gouvernement afin de se faire de l’argent. Un avis partagé  avec un étudiant qui s’interroge si le nouveau chef du gouvernement sera en mesure de payer régulièrement les salaires et de penser à reconstruire ce que les rebelles ont détruits dans les provinces.


« Mais tous ce qui compte pour nous est que les  membres du gouvernement se mettent à l’œuvre  pour reconstruire le pays, de penser  d’abord à l’intérêt  général et non à leur propre intérêt », a-t-il ajouté.

 

 

 

BOUAR : LA VILLE TOMBE À NOUVEAU DANS L’OBSCURITÉ

 

 

Parfait Mbaye et Jean Willybiro Sako à Bouar

Parfait Mbaye et Jean Willybiro Sako à la tribune le 1er décembre à Bouar

 

 

Bouar, 19 janvier 2013 (RJDH) – La  ville de Bouar (ouest) est de nouveau dans l’obscurité depuis trois jours. La population qui s’est de nouveau habituée avec l’électricité rétablie à l’occasion des festivités du 1er décembre, date anniversaire de la République centrafricaine, craint le retour des actes de vandalisme et de violence.


« Depuis trois jours nous n’avons pas de l’électricité. J’ai des problèmes à conserver  mes provisions. De même, j’ai peur parce que les voleurs peuvent d’un moment à l’autre venir dérober mes marchandises », se plaint Marie Antoinette, une gargotière.


Selon Jean Bruno Tounfeï, agent de l’Etat, après le rétablissement de l’électricité, la population s’est rapidement adaptée avec son utilisation. « Nous sommes en insécurité avec cette rupture, parce que les actes de vandalisme et même d’agressions nocturnes peuvent ressurgir », a-t-il fait savoir.


Le chef de centre de la société Energie centrafricaine (ENERCA), Vincent De Paul Kolamba, qui fournit l’électricité dans la ville, parle de rupture du carburant. Selon lui depuis le mois de novembre jusqu’à ce jour, 9000 litres de gasoil ont été utilisés et la société est en rupture.


« Nous avons informé la direction générale à Bangui qui est sensée ravitailler l’agence de Bouar en  carburant. Nous attendons leur réaction », a-t-il ajouté.


La ville de Bouar a passé plus de cinq ans sans l’électricité. Le rétablissement est fait à l’occasion de la célébration de la fête nationale, le 1er décembre 2012.

 


 

BANGUI : LES MILITANTS DES DROITS DE L’HOMME PASSENT EN REVUE LES ACCORDS DE LIBREVILLE

 

 

Bangui, 19 janvier 2013 (RJDH) – Le Réseau National des ONG de la Jeunesse en Droit de l’Homme (RNOJDH)  a organisé ce samedi une assise afin de discuter avec les jeunes membres de cette organisation sur les accords  signés  à Libreville au Gabon.


Selon le coordonnateur du RNOJDH, Fernand Mandé Djapou,  cette activité vise à entretenir les leaders des différentes associations de la jeunesse sur la vulgarisation des grandes lignes des résolutions de Libreville.


« Nous essayons de faire un travail de vulgarisation et de sensibilisation auprès des leaders de la jeunesse, ceux qui ne sont pas manipulés afin qu’ils soient des relais auprès de leurs pairs. Nous essayons par ailleurs d’analyser la réalité de cet Accord, c’est-à-dire dissocier le réel du fictif et le concret de l’abstrait afin de permettre aux jeunes de bien travailler dessus », a-t-il déclaré.


Fernand Mandé Djapou a précisé que les jeunes ont une grande responsabilité dans la nation. Ils sont comme le gardien de la paix. « C’est ce qui a manqué à nous, la jeunesse centrafricaine. Ce qui fait que nous rentrons à chaque fois dans les cycles de conflits. Cet atelier nous permettra à l’avenir de contrôler l’évolution de l’Accord de Libreville », a-t-il poursuivi.


La même source précise que pour le RNOJDH, ce qui est intéressant dans cet Accord, c’est l’article 5. L’article 5 résume entre autres la mission du gouvernement de transition qui est le désarmement des rebelles, les élections législatives d’ici 12 mois et la relance de l’économie centrafricaine.


« C’est le socle de la paix actuelle en Centrafrique quoique encore fragile. C’est un grand chantier qui nécessite beaucoup de moyens, de ressources et de volonté. Nous les jeunes nous devons proposer les pistes de solutions pour la réalisation de ce grand chantier », a-t-il souligné.


Le responsable universitaire de la CEMAC, Apollinaire Selezilo, qui a intervenu sur le thème ‘’ Quel genre de peuple pour diriger le peuple’’ a pour sa part, insisté  sur la culture de la citoyenneté. Pour lui, c’est ce qui a manqué à tous les peuples centrafricains durant ces dernières décennies.


Au total, une cinquantaine de jeunes des organisations de défense des Droits de l’Homme, des étudiants, les jeunes du milieu politique et autres leaders de la société civile ont  participé  à l’atelier de sensibilisation sur l’Accord de Libreville.

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 18:26

 

 

 

FOMAC Tchadiens à damara

 


APA-Brazzaville (Congo) 2013-01-19 15:51:26 - Le Congo Brazzaville assure le transport de 2000 militaires tchadiens vers le Mali, avec armes et matériels, dans le cadre de la mise en place de la force d’interposition africaine au Mali, a annoncé la présidence de la République congolaise dans un communiqué rendu public samedi.



''A travers cet appui logistique, note le communiqué, la République du Congo, qui agit conformément aux bonnes relations diplomatiques qu'elle entretient avec les deux Etats frères du Tchad et du Mali, entend réaffirmer son attachement à la paix sur le continent africain et plus particulièrement au nord Mali''



Le communiqué ajoute que le Congo soutient aussi l'engagement de la France qui, depuis le 11 janvier 2013, est au Mali avec près de 2000 soldats en plus de la logistique, pour aider ce pays à retrouver son intégrité territoriale mise à dure épreuve par des groupes des islamistes terroristes qui occupent sa part nord. 


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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 03:57

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

BANGUI : NICOLAS TIANGAYE NOMMÉ PREMIER MINISTRE

 

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Bangui, 17 janv.-13 (RJDH) – Le président François Bozizé vient de nommer l’avocat Nicolas Tiangaye comme Premier ministre de la Centrafrique. Le décret est signé lors d’une réunion entre les représentants du pouvoir, de l’opposition, de la rébellion de la Seleka, des mouvements politico-militaires non combattants et de la médiation congolaise au palais de la Renaissance à Bangui.


La nomination de Nicolas Tiangaye fait suite à la signature des accords de sortie de crise qui ont été signé le 11 janvier dernier à Libreville au Gabon. Le nom de Me Tiangaye a été proposé depuis le 12 janvier par l’opposition démocratique. La coalition rebelle de la Séléka a également soutenu la candidature de Nicolas Tiangaye.


Le nouveau premier ministre a pour mission de former dans les prochains jours un gouvernement d’Union nationale. La transition va durer 12 mois et aboutira avec l’organisation des élections législatives anticipées. Les membres de ce gouvernement, dont le Premier ministre, ne vont pas se présenter à ces élections d’après les termes de ces accords.


Les accords de Libreville interdisent au président Bozizé de dissoudre ce nouveau gouvernement et de limoger le premier jusqu’à la fin de la période de transition.


C’est dans les  48 à 72 prochaines heures que le nouveau Premier ministre va mettre en place son gouvernement. Selon le Président lors de cette réunion, ce gouvernement va compter 30 membres. 12 postes sont revenus à la majorité présidentielle. Les 18 autres seront répartis entre l’opposition démocratique, la coalition Séléka, les politico-militaires, et la société civile.


Nicolas Tiangaye, avocat, a été le chef de la délégation de l’opposition politique centrafricaine pendant les négociations de Libreville, sur la crise centrafricaine en début de la semaine. Il fut également Président de l’Assemblée nationale de transition, après la prise de pouvoir par coup d’Etat du général François Bozizé en 2003.


L’accord de Libreville exige un cessez-le-feu immédiat et prévoit aussi le retrait de toutes les forces militaires étrangères de Centrafrique, à l’exception de celles des Etats de l’Afrique et la poursuite du désarmement des rebelles.

 

 

BANGUI : LES ORGANISATIONS DES FEMMES CONDAMNENT LES VIOLENCES SEXUELLES SUR LES FEMMES ET LES FILLES DANS LES ZONES OCCUPÉES

 

Bangui, 17 janv.-13 (RJDH) Les organisations des femmes qui œuvrent pour la lutte contre la violence sexuelle dans les conflits et la promotion de la paix, ont dans un communiqué publié le mercredi 16 janvier, condamné les actes de violences et viols perpétrés sur les femmes et les filles dans les régions occupées par les rebelles de la Séléka et les forces armées centrafricaines (FACA).


Dans le communiqué, ces femmes ont dénoncé les actes de violences et viols dont les victimes sont les femmes et les filles des préfectures de la Nana-Gribizi, de la Ouaka, de la Kémo et d’autres localités. Ces femmes accusent les FACA et la Séléka d’être les responsables de ces actes.


Le document rappelle également les dispositions de la résolution et le statut de Rome qui stipulent que « le viol et d’autres formes de violences sexuelles peuvent constituer un crime de guerre et crime contre l’humanité ou un élément constitutif du génocide ».


Pour elles, la République centrafricaine fait partie des Etats qui ont ratifié les textes juridiques et internationaux pour la protection des civiles lors des conflits. « Il est donc de la responsabilité des parties en conflits de respecter et de garantir les droits de l’homme et les droits humanitaires », précise le communiqué.


Elles demandent aux parties en conflit de mettre immédiatement et totalement fin aux actes de violences sexuelles et viols perpétrés sur les femmes et les filles dans les zones occupées. Aussi, ces femmes lancent un appel aux Nations-Unies, à l’Union africaine et à la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale d’apporter leurs soutiens pour une solution à la crise centrafricaine.

 

 

BAMBARI : DES VICTIMES TÉMOIGNENT LEUR VÉCU

 

Bambari, 17 janv.-13 (RJDH) Une  quinzaine d’étudiants de l’Ecole normale des instituteurs (ENI) de Bambari qui ont quitté la ville, après l’occupation par les rebelles de la Séléka sont arrivés à Bangui  le 15  janvier.  Parmi eux, certains  acceptent de témoigner leur vécu pendant les moments de crise et la situation actuelle de la ville, au RJDH.


« Nous avons passé 15 jours à marcher tantôt sur la route, tantôt dans la forêt avant d’arriver à Bangui. Nous ne pouvons pas rester sur place dans la ville puisque nous n’avons plus de ressources pour subvenir à nos besoins. La plupart des normaliens n’ont pas de parents dans la ville. Et comme nous ne voulons pas mourir de faim, nous avons décidé de descendre sur Bangui », a témoigné Wilfried Wallo.


Il affirme que la ville de Bambari est presque déserte. La population et surtout les agents de l’Etat sont tous au champ, fuyant les représailles des rebelles. Ceux-ci avaient commencé dès la prise de la ville à faire une chasse aux sorcières contre les fonctionnaires et agents de l’Etat centrafricain. Ils ont été aidés dans leurs macabres besognes par les jeunes qui avaient accepté de rejoindre les rangs des rebelles. Ces jeunes jouaient aux indicts contre les fonctionnaires, les commerçants et les hommes d’affaires de Bambari dans le but de bénéficier du pillage.


Un autre témoin a fait savoir que la population vit dans un climat de peur. «  Aux moindres erreurs, les rebelles sanctionnent. Le plus souvent par des exécutions sommaires. La ville de Bambari jadis resplendissante, a perdu tous ses attraits. Le jour, nous avons l’impression de vivre dans une ville fantôme. Je ne sais pas dans combien de temps l’Etat va remettre tout cela en place »,  s’est- il interrogé.


Par ailleurs, Il a souligné que la population a besoin d’une assistance médicale, afin de pallier aux épidémies du paludisme et de la diarrhée, dus aux piqures de moustiques et le manque d’eau potable. La société d’eau étant fermée et la population est obligée de consommer de l’eau de puits, mal entretenue. « Une action d’urgence est nécessaire pour la survie de la population », a suggéré un des témoins.

 

 

 

BANGUI : LA MÉNINGITE CONTINUE DE FAIRE DES VICTIMES EN CENTRAFRIQUE

 

 

Bangui, 17 janv.-13 (RJDH) Deux cas de  méningite  ont été  signalés à Paoua (nord), la semaine dernière. Un autre cas aurait été également découvert au complexe pédiatrique de Bangui.  L’ignorance  de la population sur les symptômes et le manque d’une vaccination régulière seraient à l’origine de la persistance de cette maladie, d’après les spécialistes.


Dans un entretien avec le RJDH ce jeudi 17 janvier, le  chef de service de la surveillance épidémiologique de la gestion des épidémies, Dominique Sénékian,  a confirmé   les deux cas signalés dans la sous-préfecture de Paoua.


« Les préfectures de l’Ouham-Pendé, de l’ Ouham, de la Nana-Gribizi,  de la Bamingui-Bangoran et la Vakaga sont les zones dites ceintures de la méningite, c’est-à-dire les zones dont la fréquence de la maladie est régulière en saison sèche», a-t-il expliqué.


Dr  Sénékian a déploré le comportement de certains parents qui ignorent la manifestation de cette maladie qui souvent, la confondent à d’autres maladies ou aux mauvais sorts jetés par les sorciers.


« Les symptômes de cette maladie sont entre autres, la fièvre, la raideur de la nuque chez l’adulte, et molle chez l’enfant, la convulsion alternative de la conscience »,  a-t-il expliqué, avant de préciser que les complications sont graves chez les victimes. « Nous notons la perte de la raison chez les victimes, qui souvent deviennent des sourd-muet ou bien des bègues. Nous notons aussi une défaillance dans l’organisme chez certains patients », a indiqué Dr  Sénékian.


Le chef de service de la surveillance épidémiologique souligne que le gouvernement n’a pas intégré la vaccination de lutte contre la méningite dans le programme élargi de vaccination (PEV), «  parce que c’est une maladie périodique qui s’attaque aux adultes et aux enfants », a-t-il dit.


Le docteur Sénékian invite la population à faire vacciner tous les membres de la famille à   éviter la contamination de cette dangereuse maladie, en amenant toutes personnes qui auraient présentées un signe de cette maladie au centre de santé le plus tôt possible.

 


 

OBO : LES PÉRIPHÉRIES DE LA VILLE SÉCURISÉES SELON DES CONSEILLERS AMÉRICAINS

 

 

Obo, 17 janv.-13 (RJDH) La population de la ville d’Obo (sud-est) peut  désormais vaquer librement à ses activités dans les périphéries de la ville. Une affirmation faite, mercredi 16 janvier, par un officier américain, conseiller militaire de la force conjointe basée dans la localité pour la lutte contre l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, lors de la réunion hebdomadaire de sécurité.


« Nous avons mobilisé  tous les éléments des  forces ougandaises et centrafricaines autour de la ville afin de sécuriser la localité. La population peut maintenant aller  partout où elle a  besoin pour cultiver », a-t-il fait savoir.


Par ailleurs les leaders communautaires présents à cette réunion ont déploré la présence des nombreux éléments de la LRA qui ont quitté le rang et selon eux, seraient recrutés dans l’armée ougandaise.  « La population garde encore les mauvais souvenirs des  Tongo-tongo (appellation locale des éléments de la LRA), surtout les victimes n’ont pas encore oublié les actes de violences commises par ces rebelles. Ainsi nous ne supportons pas de les voir parmi les forces ougandaises », a déploré  le chef du quartier Nokoura Maurice Makai.


De leur côté les conseillers américains se sont  réservés de tout commentaire sur l’information. Ils ont fait savoir que seuls les officiers ougandais peuvent répondre à ses allégations. D’après le constat fait par la Radio Zéréda les officiers ougandais  étaient absents  à cette réunion. Cette absence est constatée depuis le 19 décembre 2012  quand cette interrogation commence à prendre de l’ampleur.

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 14:16

 

 

Urgent

 

Me Nicolas Tiangaye

 


BANGUI AFP / 17 janvier 2013 14h00- L'opposant et avocat Nicolas Tiangaye a été nommé Premier ministre du gouvernement d'union nationale de la Centrafrique, selon un décret signé jeudi par le président François Bozizé au terme d'une cérémonie réunissant toutes les parties du conflit centrafricain à Bangui.


Nous allons nommer Me Nicolas Tiangaye; Tiangaye veut de ce poste et nous lui souhaitons bonne chance a affirmé le président Bozizé juste avant de signer le décret en présence de la presse, des rebelles du Séléka, de l'opposition et de la société civile.



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Centrafrique: L'opposant Nicolas Tiangaye nommé Premier ministre


BANGUI AFP / 17 janvier 2013 15h03 - L'opposant et avocat Nicolas Tiangaye a été nommé Premier ministre du gouvernement d'union nationale de la Centrafrique, comme proposé par l'opposition civile et rebelle, selon un décret signé jeudi par le président François Bozizé au terme d'une cérémonie réunissant toutes les parties du conflit centrafricain à Bangui.


Nous allons nommer Me Nicolas Tiangaye; Tiangaye veut de ce poste et nous lui souhaitons bonne chance a affirmé le président Bozizé juste avant de signer le décret en présence de la presse, des rebelles du Séléka, de l'opposition et de la société civile.


C'est un soulagement pour le peuple centrafricain, nous voyons la paix poindre à l'horizon, a déclaré pour sa part Nicolas Tiangaye.


Le problème que le gouvernement doit résoudre en urgence, c'est la pacification du pays et la restructuration de l'armée, a ajouté le nouveau Premier ministre, juriste réputé et défenseur des Droits de l'homme respecté de tous.


Sa nomination, attendue depuis plusieurs jours, faisait l'objet d'un consensus entre l'opposition démocratique et les rebelles du Séléka, qui ont confirmé ce choix lors d'une rencontre avec le président (médiateur) congolais Denis Sassou Nguesso à Brazzaville mardi.


Je ne peux pas vous dire quand la liste du gouvernement sera rendue publique, on en discutera, il faut entamer les négociations (...) avec toutes composantes qui étaient présentes à Libreville, a précisé M. Tiangaye.


Les négociations dans la capitale gabonaise avaient réuni la semaine dernière le pouvoir, l'opposition démocratique, la société civile et les rebelles qui avaient conquis une grande partie du pays après leur soulèvement le 10 décembre.


L'accord de sortie de crise signé le 11 janvier à Libreville prévoyait la nomination d'un nouveau Premier ministre issu de l'opposition.


Le texte prévoit également que Bozizé restera en place jusqu'à la fin de son mandat en 2016 mais qu'il ne pourra pas révoquer le nouveau Premier ministre pendant la période de transition de 12 mois.


Ancien président de la ligue centrafricaine des droits de l'Homme, Me Tiangaye a notamment défendu l'ex-empereur Bokassa en 1986-1987 mais aussi... François Bozizé, accusé d'un complot sous le régime d’André Kolingba en 1989.


Il a été président du Conseil national de transition (CNT, parlement de transition) en 2003 après la prise de pouvoir de Bozizé et a surtout été un des principaux rédacteurs de la Constitution adoptée en 2004.



(©) 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:17

 

 

 Urgent

Bozizé et ses partisans

 


Bangui, 16 janv 2013 (CAP) – Selon des informations d’une source proche de Bozizé ayant requis un strict anonymat, la perspective de perdre le pouvoir a rendu complètement fou l’homme du 15 mars 2003 et ses tergiversations pour officialiser la désignation de Nicolas Tiangaye comme Premier Ministre ne sont pas dues au hasard et cachent en réalité la préparation par lui d’un mauvais coup.


A l’issue de plusieurs réunions avec son clan gbaya, il en ressort qu’il n’est pas question pour Bozizé et sa clique d’accepter sans broncher non seulement que Nicolas Tiangaye devienne Premier Ministre « non destituable » par la suite selon les accords de Libreville, mais qu’on puisse les priver en sus du ministère de la défense. Même s’il y a sauvé son fauteuil, il considère avoir beaucoup perdu au change à l’issue des négociations de la capitale gabonaise.

 

C’est ainsi que selon nos informations, il a ordonné de raviver les réseaux COCORA, compte sur la sécurisation de Bangui et de sa personne par les troupes sud-africaines et aurait récemment dépêché son fils, le commandant Aimé Vincent alias « Papy » en RDC, via Lomé afin de brouiller les pistes, pour procéder au recrutement de nombreux mercenaires congolais dans le but de lancer une contre-offensive en prenant à revers les hommes de Séléka sur leurs arrières.


Ordre aurait été donné pour que les Faca de Bouar fassent mouvement vers Bossangoa pour ne pas que cette ville ne tombe à son tour dans l’escarcelle de Séléka. Bozizé compte également sur une partie des troupes ougandaises stationnées dans le sud-est du pays (Obo et Mboki) pour faire mouvement vers Birao.


Il est donc clair que Bozizé ne s’avoue pas vaincu et n’a pas encore dit son dernier mot. Il continue de croire mordicus à une solution militaire de cette crise et veut la guerre totale contre la rébellion. Il fait semblant et accepte seulement du bout des lèvres les solutions pacifiques proposées notamment par ses pairs de l’Afrique centrale depuis le mini-sommet de N’djaména et dernièrement à Libreville. 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 03:54

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

 

BANGUI : LA POPULATION S’INQUIÈTE DU RETARD DE LA NOMINATION DU NOUVEAU PREMIER MINISTRE

 

 

Tiangaye et Sassou

 

 

Bangui, 15 janv. 13 2013 (RJDH) – La population de la ville de Bangui commence à s’inquiéter du retard pris pour la nomination du nouveau Premier ministre de transition, qui sera issu de l’opposition démocratique comme prévoit l’accord de Libreville signé entre les parties prenantes. Cependant plusieurs personnes interrogées craignent le retour probable des hostilités dans le pays.


« Je suis vraiment inquiet par rapport à ce  retard.  Je pense que l’opposition démocratique et la Séléka sont responsables de cette situation, parce que c’est à eux de choisir le nouveau premier ministre. Il faut que cela se fasse vite pour ne pas que les hostilités reprennent », a déclaré Firmin Sénamo, habitant le quartier Benz-vi.


Yvette Koyassé, mère de famille, pense que l’opposition démocratique et les rebelles ne sont pas encore unanimes pour le choix d’un nouveau premier ministre. Pour elle,  ce retard à des répercutions sur les activités administratives.


«  Personnellement, je crains la reprise des hostilités si l’opposition démocratique et les rebelles n’arrivent pas à faire le choix de consensus d’un premier ministre. Et après ils vont encore créer un autre trouble pour mettre le pays dans le chaos », a souligné un étudiant en droit à l’Université de Bangui.


Certaines personnes accusent le président François Bozizé et ses partisans de vouloir gagner du temps dans la nomination de ce nouveau premier ministre, pour réorganiser leur propre camp.


« A mon avis c’est le pouvoir en place qui est responsable de ce qui se passe actuellement. L’opposition démocratique a choisi maître Nicolas Tiangaye comme Premier ministre. Mais je ne comprends pas pourquoi jusqu’à ce jour le décret n’est pas  encore signé », se demande un agent de l’Etat qui a requis l’anonymat.


Alexis Poumar, affirme quant à lui que ce retard vient de la part du pouvoir en place. « Tout le monde sait que c’est maître Nicolas Tiangaye qui est choisi par l’opposition avec l’accord des rebelles, mais à mon avis ce choix n’est pas du goût des gens qui sont au pouvoir, c’est pourquoi ils font tout pour retarder les choses », -t-il ajouté.


Le président François Bozizé a affirmé dimanche à Bangui attendre, l’arrivée des leaders de la Séléka, pour apposer sa signature sous le décret de nomination du nouveau premier ministre. Le probable futur Premier ministre Nicolas Tiangaye, a affirmé lundi alors qu’il était en mission à Brazzaville que les rebelles sont également d’accord pour sa nomination. Le document sera validé dit-il, après son retour dans la capitale centrafricaine.


Lors des négociations de Libreville le 11 janvier dernier, le poste du premier ministre devrait revenir à l’opposition démocratique. Selon les informations, maître Nicolas Tiangaye a été choisi par l’opposition pour occuper ce poste. Mais le président François Bozizé lors de sa déclaration à la jeunesse, le dimanche dernier avait annoncé qu’il attend d’abord voir si les rebelles de la Séléka approuve cette proposition avant de signer le décret.

 

 

KABO : LA VILLE BAIGNE DANS L’INSÉCURITÉ

 

Kabo, 15 janv. 13 2013 (RJDH) Un homme âgé d’une soixantaine a été retrouvé mort, le lundi 14 janvier,  à environ de 20 kilomètres de la ville de Kabo. La victime était partie en colonie de pêche. La population soupçonne les éleveurs peulhs d’être à l’origine de ce meurtre.


Le maire de la ville de Kabo, Abdel Atif,  joint au téléphone ce matin par le RJDH, a confirmé l’information avant de préciser que  sept personnes  ont été tuées et cinq maisons incendiées après un malentendu entre les musulmans et les chrétiens de la localité  le jeudi 10 à dimanche 13 janvier


La même source a par ailleurs fait savoir que la population de la ville de Kabo vit dans la terreur à cause de multiples cas d’exactions qu’elle subit depuis l’occupation de la localité par les rebelles de la coalition Séléka.


« Un jeune homme âgé de 28 ans a été kidnappé le dimanche dernier par des éléments de la Séléka. Ces derniers lui ont demandé de lui indiquer la maison du chef de quartier Kabo 6 qu’ils ont par la suite brûlé, avant de tuer l’homme enlevé », a témoigné un habitant de Kabo.


Le  maire de la ville de Kabo, dit avoir  initié une rencontre entre les éleveurs et les agriculteurs afin de ramener la paix dans la localité. « Nous avons envoyé des gens vers les éleveurs ‘’Mbarara’’ pour qu’ils viennent et que ensemble avec les cultivateurs nous cherchons la solution à ce conflit. J’espère qu’ils viendront et ce problème sera résolu. Mais notre inquiétude est la présence des rebelles dans la région », a-t-il dit.


 

BOUAR : DES CAS D’ENLÈVEMENT ENREGISTRÉS DANS LA COMMUNE D’ABBA

 

Bouar, 15 janv. 13 2013 (RJDH) Des cas d’enlèvements ont été enregistrés dans la commune de Abba à 133 kilomètres de la ville de Bouar (Ouest). Ces personnes ont été kidnappées pour servir de guide aux hommes armés non identifiés dont leur présence a été signalée dans cette localité.


D’après le témoignage d’un élément des Forces armées centrafricaines (FACA), qui a requis l’anonymat, cette bande  armée a séjourné deux jours dans le village d’Abobo à 12 kilomètres  de la sous-préfecture d’Abba. Ils détiennent des armes de fabrication artisanale.


La même source a précisé qu’une équipe des FACA est présente dans cette localité. Mais aucun  affrontement entre n’a été signalé entre l’armée et cette bande.« Les personnes enlevées servent de pisteurs à cette bande qui les utilisent également pour d’autres fins, comme pour le transport de leur butin », a-t-elle ajouté.


Depuis le samedi 12 janvier, la présence d’une bande armée non identifiée a été signalée dans la sous-préfecture d’Abba. La population est donc terrorisée.

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