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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 19:15

 

 

 

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La Coordination Internationale des Forces Vives Tchadiennes en Exil (Pôle d’Afrique) suit avec un  intérêt particulier, le dernier développement de la situation militaire en République Centrafricaine (RCA) où les forces coalisées dénommées Séléka qui regroupe CPSK-CPJP-UFDR, ont déclenché depuis le 12 décembre des hostilités sur le terrain.

En un laps du temps, les Séléka ont  réussi à  mettre en difficulté l’armée régulière du Général François Bozizé en occupant plusieurs villes tombées sous leur contrôle.

Selon leur déclaration publiée sur Internet et relayée par les médias internationaux, les rebelles centrafricains ont posé comme axes principaux de leurs revendications  la mise en œuvre dare dare de l'Accord du 30 novembre 2009 entre le FDPC et la CPJP.

 

Les forces vives tchadiennes en exil estiment que ces escalades militaires sont les conséquences de non-exécution des accords signés entre le régime de Bozizé et les mouvements armés.

 

Pour nous, l’arbitrage du régime tchadien dans le dossier centrafricain, est sujet à polémique dans la mesure où  Idriss Deby est l’un des soutiens essentiels du  Général François Bozizé qui lui est redevable pour son accession au pouvoir à Bangui.

 

Il convient de souligner que les rebelles centrafricains posent les mêmes problèmes de résolutions de conflit au même titre que ceux du Tchad. Idriss Deby s’était toujours opposé à toute démarche pacifique et à la main tendue de son opposition armée d’où l’instabilité politique actuelle qui prévaut dans la sous-région.

 

Rien ne garantit la chance de succès d’une médiation menée par le régime d’Idriss Deby, car, il ne peut être un médiateur crédible. De deux choses, l’une, soit, Idriss Deby veut récupérer les rebelles centrafricains pour faire un chantage sur François Bozizé, soit, il envisage, une fois de plus, de changer le régime de Bangui, comme à l’accoutumée.

 

Face à l’ingérence multiforme du Tchad en Centrafrique, Nous, Coordination Internationale des  Forces vives Tchadiennes en Exil (Pôle d’Afrique) :

 

Ø Appelons  à la vigilance la coalition armée centrafricaine ; 

 

Ø Demandons à l’Union Africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) de disqualifier le Tchad, dans la résolution de conflit armé en RCA ; 

 

Ø Exigeons l’implication massive et effective de la communauté internationale dans sa composante globale pour le règlement pacifique des conflits militaires en RCA et au Tchad. 

 

Fait à Dakar, le 21 décembre 2012

 

 Contact :                 00 221 33 825 93 72      


                        00 221 70 711 67 82      


Mail : vivesforces@yahoo.fr

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:50

 

 

 

rebelle centro Nord

 

 

Suite à la clarification de l'intention du Tchad de ne pas attaquer nos positions, le Séléka CPSK-CPJP-UFDR a accepté d'avoir un premier contact avec les Autorités tchadiennes pour ouvrir des pourparlers de paix. En attendant de voir la concrétisation de cette démarche, la progression de nos troupes a été unilatéralement arrêtée. C'est ainsi que, à ce jour, le Séléka CPSK-CPJP-UFDR garde ses positions, et maintient son influence sur tout le nord-centre-est du territoire national en allant des frontières de Damara aux confins de Birao en passant par Bambari jusqu'à la frontière Centrafricano-tchadienne. 


Nous précisons tout d'abord que les "saints" qui nous insultent ainsi se sont accaparés du pays comme un butin de guerre. Ils tuent à volonté. Pour exemple parmi tant d'autres, ils ont mis le Garde du corps du Colonel Charles Massi et de son cousin dans un sac pour le jeter dans la rivière. Les droits de l'Homme en parlent, sans changement. Comment voulez-vous que nous soyons à l'abris du danger avec ce régime où le mépris et l'arrogance sont légion. Le Chef de l'Etat et son épouse, ses enfants et leurs parents, leurs amis et copines sont tous des députés de la Nation, des généraux, des chefs d'unités ou de sections spécialisées. Ils sont des milliardaires et des millionnaires. Et si l'un d'eux vous importune, vous n'avez même pas le droit de le toiser et encore moins vous défendre. Les lieux de détention arbitraire, connus ou non connus, sont pleins de celles et ceux qui ont osé résister au clan du "Soleil Levant". Les Centrafricains sont exaspérés par vos méthodes.


C'est bien là, une preuve de plus que le Territoire centrafricain est bel et bien TRES mal administré. Il n'y a pas de problème d'intégrisme en Centrafrique. Nous ne l'accepterons jamais. JAMAIS. C'est une carence intellectuelle que de taxer aussi facilement un adversaire politique musulman d'intégrisme.  S'il vous plaît, Monsieur le Ministre, un pasteur ne doit dire que le vrai, vous connaissez le Général Dhaffane, il est tout sauf INTEGRISTE. Que le voile militaire de combat sur la tête du Général ne vous voile pas la vue.


Avez-vous dit : aventuriers ? AH AH AH ! Ceux qui avaient été taxés d'aventuriers dans les années 80 et 2000 sont arrivés au pouvoir le 15 mars 2003. Et ceux-ci, aujourd'hui, à leur tour, ils nous traitent d'aventuriers. Soit ! Puisque c'est sorti de la bouche d'un pasteur, nous prenons cela comme une bénédiction afin de finir comme eux : au pouvoir.


Fait le 19 décembre 2012



Pour le Séléka CPSK-CPJP-UFDR,


Justin Mambissi Matar

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 17:01

 

 

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COMMUNIQUE GOUVERNEMENTAL

 

Le gouvernement de la république informe l’opinion nationale et internationale que suite aux attaques perpétrées depuis la semaine dernière dans les localités de NDELE, BAMINGUI et BRIA par une faction de l’UFDR menée par Michel Djotodia, les forces armées centrafricaines conformément à leurs missions ont lancé plusieurs opérations militaires autour des localités attaquées en vue de leur reconquête. Il précise, que contrairement à ce qui est affirmé, les agresseurs ne contrôlent pas le nord du pays mais se sont positionnés dans ces localités suite à un repli stratégique de nos forces préalablement établies sur le terrain. Le gouvernement de la république informe que l’offensive militaire menées par nos forces coalisées avec l’armée tchadienne en vertu des accords militaires qui lient le Centrafrique et le Tchad a effectivement permis d’amorcer la reconquête et le contrôle des zones attaquées.

 

Le gouvernement de la république, informe l’opinion nationale et internationale qu’en date du 17 novembre 2012 dans la ville de Gordil sur initiative du Président de la République, chef de l’Etat, une équipe de BINUCA de la MICOPAX des FACA a rencontré Monsieur Michel NDOTODIA pour dialoguer avec lui, ce dernier s’était engagé à respecter les accords de Libreville. Grande est donc la surprise du chef de l’Etat.

 

Une fois de plus, le gouvernement relève pour le dénoncer ardemment un projet machiavélique de conquête du pouvoir aux antipodes des aspirations du peuple centrafricain, par des aventuriers déboussolées et barbares. Il rappelle que les raisons invoquées par les rebelles pour justifier leur agression contre la république sont fallacieuses. Car le DDR et le Dialogue politique indexés par eux s’inscrivent respectivement dans des processus qui suivent normalement leur cours sous la houlette du gouvernement et sous l’impulsion du président de la république, avec l’appui de la Cemac et de la communauté internationale. Toutes les forces vives de la nation indignées ne peuvent que se lever de toute leur force pour s’interposer à cette tentative de coup de force orchestrée par Michel Djotodia , chef autoproclamé d’une coalition imaginaire. Le gouvernement de la république se félicite de la condamnation ferme par l’UNION AFRICAINE des agressions de l’UFDR et invite la communauté internationale à continuer à accompagner le peuple centrafricain sous l’impulsion du président la république, vers sa marche inexorable pour la paix et le développement.

 

Le gouvernement prend à témoin la communauté internationale et l’interpelle sur la régression et la barbarie de telle attaques qui interviennent dans un contexte ou le pays vient de célébrer la fête nationale dans un esprit de cohésion sur les actions de développement orientées vers les préfectures dans le cadre de la politique de la décentralisation, à l’exemple des actions menées dans les villes de Bouar et Bossangoa.

 

Le gouvernement de la république rappelle du reste qu’en dépit de ces attaques qui sont le fait des ennemis de la nation agissant sans succès de longue date, que l’UFDR comme la CPJP restent fidèles aux accords de paix de Libreville qui ouvrent des perspectives irréversibles de pacification du pays. Ces attaques dont le peuple centrafricain n’a pas manqué de percevoir le caractère génocidaire ne constituent que des actes de diversions désespérés qui ne sauraient empêcher le gouvernement de la république de poursuivre l’oeuvre de reconstruction nationale entamée depuis le sursaut patriotique du 15 mars 2003.

 

Pour le Gouvernement

 

Le Ministre de l’Administration

du Territoire et de la Décentralisation

 

Josué BINOUA 

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 13:23

 

 

 

logo CNRC-FB

 

 

COMMUNIQUE DUCONSEIL NATIONAL POUR LA RENAISSANCE CENTRAFRICAINE – FINÎ BÊAFRÎKA

 


   Réf. 12-12-19/012/COM/CNRC-FB/BE/Des armes aux urnes.


IL FAUT PASSER DES ARMES AUX URNES

 

La dégradation de la situation sécuritaire caractérisée par des actions répétées des mouvements rebelles en Centrafrique interpelle l’ensemble de la classe politique nationale. Elle appelle tous les responsables politiques à l’exercice de leur devoir premier à savoir la sauvegarde de la Nation.


De toute évidence, cette situation, susceptible d’aboutir à un coup d’état par des hommes armés est le résultat direct de l’incompétence notoire du pouvoir en place à gérer de façon convenable les affaires du pays. Le cynisme, la brutalité envers les populations par ceux-là mêmes qui ont la charge de les protéger et l’abandon de la souveraineté nationale sont les principales caractéristiques de ce pouvoir incompétent.

 

Toutefois, il a toujours été question pour le peuple Centrafricain de vivre sereinement, en harmonie et dans le respect de nos lois au sein d’une République où la souveraineté et l’inviolabilité de ses frontières doivent être garanties.

 

 

Or, depuis un peu plus d’une douzaine d’années, les vaillantes Forces Armées Centrafricaines (FACA) sont confrontées à une situation de guérilla permanente, sans moyens logistiques appropriés et sans le soutien moral de ses chefs. Aujourd’hui, elles font face à une coalition rebelle qui exige le respect des engagements pris par le Général-Président François BOZIZE dans le cadre des accords de paix conclus et signés. Ces accords stipulent entre autres le respect des droits humains. Entre temps, les disparitions d’adversaires politiques, les arrestations arbitraires et les intimidations sont devenues la règle et se sont érigées en mécanismes de règlement de conflits politiques.

 

Le contexte étant connu de tous, le pouvoir doit prendre ses responsabilités en admettant la nécessité d’une transition pour permettre une large concertation devant conduire au retour d’une paix véritable et à l’organisation des élections transparentes aux résultats incontestables.

 

Le CNRC-FB condamne le recours aux armes et l’usage de la violence comme moyen de règlement des conflits à caractère politique. Il condamne également toute tentative de coup de force dans le but d’accéder au pouvoir, voire le conserver durablement et ce, au mépris des dispositifs prévus par la Constitution. Il rappelle au Général-Président François BOZIZE qu’il doit s’abstenir de se représenter aux prochaines élections présidentielles, à la fin de son deuxième et dernier mandat, en conformité avec la Constitution sur laquelle il a prêté serment. Au mieux, il devra quitter le pouvoir de lui-même avant 2016 pour atténuer la souffrance du peuple centrafricain.

 

Le CNRC-FB appelle les mouvements rebelles à un cessez-le-feu immédiat et les invite ainsi que toutes les organisations politiques à entrer dans une nouvelle ère, celle de la Concorde nationale, de la Paix véritable et durable, à se rassembler dans une Alliance Nationale pour une Transition Pacifique (ANTP).

 

Le CNRC-FB offre dès maintenant un large cadre de concertation apaisée pour un changement démocratique effectif et historique.


Le CNRC-FB lance un appel à la communauté internationale dont la France, les Etats-Unis d’Amérique, l’Union Européenne, l’Union Africaine et les pays frères de la CEMAC, à soutenir activement et efficacement le peuple Centrafricain dans son aspiration pour la paix, la démocratie, le progrès et la justice sociale, et à s’opposer à toutes interventions militaires étrangères sur le territoire Centrafricain, sans un mandat des Nations-Unies.

 

Fait à Baltimore le 19 décembre 2012

 

Pour le Bureau Exécutif Provisoire

 

Le Président

 

Pr. Gaston Mandata N’Guérékata.

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 00:05

 

 

 

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ALLIANCE pour la RENAISSANCE et la REFONDATION (AG2R)

Communiqué N° 005 du 18 décembre 2012

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 00:22

 

 

 

Communique-A2R-16-dec-1.JPGCommunique-A2R-16-dec-2-.JPG

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 23:19

 

 

 

General-Noureldine--President-de-la-CPJP-2-.JPG

 

Conformément à la philosophie politique de l'Accord militaire stratégique du 20 août 2012 entre la CPJP du Général Noureldine Adam et la CPSK du Général Mohamed-Moussa Dhaffane, à laquelle s'est librement adhérée l'UFDR de Monsieur Michel Djotodia, résultat des négociations constructives entre les deux Présidents de la CPJP et de l'UFDR, et dans le cadre de la mise en œuvre dudit Accord, Les opérations militaires entamées le 17 septembre 2012 à Damara n'ont pas arrêté de se poursuivre par, entre autres, l'incursion de Kabo du 27 novembre 2012, jusqu'aux récentes prises des villes de Ndélé, Sam Ouandja et Ouadda.

 

Il n'est pas inutile de préciser que le Séléka CPSK-CPJP-UFDR est actif et opérationnel sur tous les plans sous la Haute coordination des principaux responsables des mouvements signataires. C'est ici le lieu de lancer un appel formel au Général Abdoulaye Miskine Koumtamadji de remettre en œuvre dare-dare les termes de l'Accord du 30 novembre 2009 entre le FDPC et la CPJP toujours en vigueur en se joignant formellement à cette nouvelle alliance politico-militaire.  


De primes abord, le Séléka rappelle à tous que le gouvernement du Général François Bozizé s'est toujours évertué à vouloir décapiter les partis de l'Opposition armée de leurs Chefs fondateurs pour parler avec des interlocuteurs malléables afin de leur faire signer des accords bidon à sa guise. Ce à quoi les parties ayant adhéré à l'Accord du 20 août 2012 ont opposé un refus catégorique. L'Histoire ne changera pas. Les fondateurs sont et resteront les fondateurs.


Nous respectons notre Peuple, vaillant et fier. Nous sommes aussi reconnaissants et redevables aux différents partenaires de notre pays pour leurs contributions combien nécessaires au développement de notre Nation, en l'occurrence la France, la Communauté Européenne, les Nations Unies à travers le BINUCA, les Etats Unis d'Amérique, la Chine, la CEMAC, pour ne citer que ceux-là.


Cependant, quelle que soit leur expertise et leur bonne volonté ainsi que les moyens déployés, ils ne pourront pas suppléer les Centrafricains dans leur quête de paix, de sécurité et de développement économique. C'est pourquoi, le gouvernement est le seul RESPONSABLE de l'échec de tous les efforts fournis par nos partenaires et leur accompagnement assidu pour solutionner le conflit politico-militaire qui asphyxie notre économie et fragilise la stabilité institutionnelle de notre pays. Même l'Opposition démocratique et la Société civile sont considérés par le Pouvoir comme des ennemis à abattre. Comment résoudre alors nos problèmes dans une telle ambiance de suspicion ?

 

Aujourd'hui, notre intime conviction est que personne ne peut connaître mieux que nous-mêmes les réalités de chez nous, car nos problèmes proviennent justement de nos mauvais actes de chaque jour : l'exclusion et le mépris, le clientélisme et le tribalisme, le Chef de l'Etat, son épouse, ses enfants et leurs parents et amis sont tous des députés et des bailleurs de fonds et administrateurs de sociétés d'affaires, sans oublier la spoliation des biens des Centrafricains par les autorités gouvernementales qui sont pourtant sensées les protéger – "l'incendie sort de l'eau" -, cela a créé le soupçon, la frustration et la colère chez les victimes que nous sommes. Cette colère non exorcisée est devenue révolte intérieure, puis rébellion armée.

 


Cette mal gouvernance est de nature à perpétuer le conflit ou à en créer. les exemples sont légende. Un gouvernement républicain, ça se met en dehors des clivages, et ça résout les problèmes de la société. Ce n'est pas une affaire de famille pour que l'on se retrouve le soir autour du feu...


En un mot, l'appréciation décalée de la situation politico-sécuritaire du pays par le gouvernement nous conduit chaque fois dans une dynamique de perpétuation du conflit armé. Les erreurs du passé ne servant plus à rien, l'attitude des Autorités de Bangui ne nous surprend finalement guère. Considérez tout simplement que pour avoir mal jugé la mise à l'écart forcée par emprisonnement du Président fondateur de l'UFDR, et pour avoir mal abordé la question de la CPJP concernant les négociations de paix, le gouvernement a fait naître la CPSK, et pour n'avoir pas apprécié à sa juste mesure la soudaine mise en garde du Discours politique du 21 juin 2012, ce même gouvernement a passivement autorisé les attaques de Sibut, Damara et autres. Or, le Pouvoir de Bangui sait pertinemment que l'intelligence qui anime le Séléka CPSK-CPJP est celle-là même qui a fondé et promut la CPJP, et non le groupuscule avec lequel il a signé un soit disant accord de paix. Soit !


Eu égard à ce qui précède, le Séléka CPSK-CPJP-UFDR, pour faciliter une sortie de crise et abréger les souffrances des populations civiles dépassées par la pauvreté imposée par la mal gouvernance de Bangui, rend publics les motifs essentiels et les revendications qui motivent les hostilités avec le Pouvoir de Bangui. Ils se présentent comme suit :


§  Le respect de l'Accord de Birao et entre le Gouvernement et l'UFDR,

§  Le mise en œuvre  concertée des recommandations et conclusions du Dialogue Politique Inclusif (DPI)

§  La mise en place d'une commission d'enquête indépendante sur les circonstances de la disparition du Colonel Charles Massi de la CPJP et de Monsieur Hassan Ousman du MNSP, et pour élucider celles de l'accident de Maître Goungaye Wanfiyo Nganatoua et bien d'autres victimes de cette même barbarie gouvernementale,

§  La régularisation des 15 millions de francs CFA par combattant selon l'accord conclu avec le Général François Bozizé afin de laver la Dignité centrafricaine de ce genre de revendications malencontreuses mais tout de même légitimes,

§  Le versement sans condition de la somme négociée d'un million de francs CFA par combattant, somme débloquée mais encore détenue en partie par le Ministre délégué à la Défense, Jean Francis Bozizé,

§  La restitution inconditionnelle des diamants et or, argent liquide et autres biens spoliés par le gouvernement en 2008,

§  La libération de tous les prisonniers politiques tant en Centrafrique qu'à l'étranger,

§  L'ouverture d'une commission d'enquête indépendante sur les crimes odieux de guerre et crimes contre l'Humanité perpétré par un détachement de la Garde présidentielle sur des populations civiles au village "Zakoumba" ou Soukoumba et l'incendie des maisons d'habitation ainsi que la mosquée centrale d'Akroub-soulback dans le Bamingui Bangoran,    

§  Le retour sécurisé et la liberté de circulation assurée à tous les compatriotes opposants armés ou non armés forcés à l'exile,   

§  L'arrêt des harcèlements exercés sur les opposants et leurs parents.


 

Enfin, le Séléka CPSK-CPJP-UFDR est prêt à encourager le retour de la paix dans leurs zones d'influence si le gouvernement consent à débattre des questions ici soulevées. Dans le cas contraire, sans démagogie ni hypocrisie, le Séléka se fera le devoir de tout mettre en œuvre, contre la morale démocratique, pour changer, tôt ou tard, ce régime de prédation nationale qui ne fait rien pour ramener la justice et la paix dans le Foyer centrafricain. Trop c'est trop !

 

 

Fait le 12 décembre 2012

 

LES SIGNATAIRES, CHEFS DE PARTIS :

 


1.    Monsieur Michel Djotodia, Président de l'UFDR

2.    Général Noureldine Adam, Président de la CPJP Centrafrique

3.    Général Dhaffane Mohamed-Moussa, Président de la CPSK Wakodro 

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 00:47

 

 

MESAN-logo.JPG

 

Mes Chers Compatriotes,


Il y a 54 ans, du combat et de la vision de nos Pères Fondateurs, un jour nouveau s’est levé sur notre pays. Le 1er décembre 1958, la République naissait et l’espoir aussi.


54 années d’espérance, de joies et de souffrances, aux termes desquelles les enjeux du Rêve Centrafricain demeurent d’une actualité brûlante.


Aujourd’hui, nous aspirons toujours, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, à la construction de cette nation arc-en-ciel, rêvée et promise par Barthélemy Boganda.


Vers cette promesse, en ce jour de Fête Nationale, le peuple Centrafricain tout entier tend les bras.

Vers cette promesse, aux quatre coins du pays, des hommes et des femmes brandiront, dans le coeur et dans l’âme, le fier étendard de la patrie.


Vers cette promesse, nous marcherons avec confiance, détermination et sérénité, avec la conviction profonde qu’au bout du chemin, nos lendemains seront meilleurs.


Je vous souhaite à tous, Mes Chers Compatriotes, une bonne Fête Nationale et un joyeux 1er décembre.


Jean-Baptiste KOBA

Président du M.E.S.A.N.

« Zo Kwé Zo »

MESAN

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 02:34

 

 

 

 

entête Touche pas à ma constit

 

 

Montréal, 26 Novembre 2012

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°01

 

           

A l’occasion de la fête nationale centrafricaine, le Représentant du Collectif       « Touche Pas à ma Constitution » a l’honneur de convier les compatriotes résidant à Montréal et des environs à un café-rencontre sous le thème :

 

‘’Les enjeux du prochain dialogue national et les élections présidentielles de 2016 en RCA: Quelles conséquences sur la diaspora ?’’

 

L’ordre du jour vous sera communiqué séance tenante.


Votre présence, un privilège !

 

Lieu : 5527, Rue Jarry-Est, Saint-Léonard, Montréal, QC, H1P 1V1. 


Date : Samedi 1er Décembre 2012


Heure : 17h-19h


Contact : 514 581-4278  -  Email : bekaka2000@yahoo.fr

 

 

 

 

Flavien Bekaka Lekobem


Représentant du Collectif au Canada

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 00:50

 

 

 

logo CNRC-FB

 

 

DECLARATION DU CNRC-FB RELATIVE AU CLIMAT DE VIOLENCE INSTAURE PAR LES FILS DU GENERAL BOZIZE

 

 


Réf. 12-11-26/009/COM/CNRC-FB/BE/Violences.

 

Depuis quelques temps, les organes de presse ne cessent d'alerter l'opinion nationale et internationale sur les dérives récurrentes, dont se seraient rendus coupables les fils du Général BOZIZE. Les articles de presse ayant traité ces questions ont relaté des actes de violence 1, des arrestations, détentions arbitraires et raquettes 2, des tortures 3 et menaces de mort 4, liste hélas non exhaustive. Les victimes de ces agissements qui portent gravement atteinte à la liberté seraient des citoyens centrafricains et étrangers vivant en Centrafrique.

 

Force est de constater que le pays est désormais aux mains de quelques individus, très proches parents du Général BOZIZE. Ceux-ci y font régner leur loi en toute impunité. Par ces actes ignobles, commis par ceux-là mêmes dont la mission est de protéger la population, le régime en place fait la démonstration de son mépris total du respect des droits humains.


Ces méthodes crapuleuses fondées sur la violence et la terreur, rappellent les plus sombres périodes de la dictature de Bokassa, notamment le massacre des élèves et étudiants en 1979, ayant finalement conduit à la chute du sinistre régime impérial.


Le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine – Finî Bêafrîka (CNRC-FB), après analyse de la situation :


- Condamne avec la plus grande fermeté l'usage de la violence et de la terreur comme mode de gouvernance ;


- Demande au Général BOZIZE d'intervenir auprès de ses fils, pour qu'il soit mis fin à ces pratiques d'un autre âge, indignes d'un Etat dit démocratique ;


- Affirme son indéfectible soutien et sa compassion aux victimes de ces exactions et à leurs familles ;

- Suggère aux victimes et à leurs familles de rassembler des preuves permettant le moment venu, de traduire devant la justice nationale ou internationale, les présumés coupables.


Fait à Baltimore, le 26 novembre 2012


Pour le Bureau Exécutif Provisoire, le Président


Professeur Gaston MANDATA N'GUEREKATA

 


__________________

1 François Joseph BOZIZE provoque un grave accident et roue de coups le taximan blessé. Centrafrique-Presse, 8 octobre 2012

2 Des personnes arbitrairement jetées en prison par BOZIZE et détenues dans le secret depuis plus d'un an. Centrafrique-Presse, 26 octobre 2012.

3 François Joseph BOZIZE fait torturer 4 citoyens à Bangui. Radio Ndéké Luka, 17 novembre 2012.

4 Rodrigue BOZIZE menace de tuer le correspondant de Radio Ndéké Luka à Bozoum. Radio Ndéké Luka, 19 novembre 2012

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