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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 04:18

 

 

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Dakar le, 24 Décembre 2012

 


COMMUNIQUE DE PRESSE N.O17

 


Suite à la préoccupation de tous les centrafricains sur la situation d’insécurité et l’avancé de la rébellion SELEKA et ses alliés vers la Capitale Bangui.

Le Collectif Centrafricain « Touche pas à ma Constitution » prône un dialogue responsable capable de trouver une solution de sortie de crise dans notre pays, qui depuis plusieurs décennies n’arrive à avancer et qui se trouve présentement dans une situation catastrophique et chaotique de son histoire du fait de l’irresponsabilité du gouvernement actuel et de nos dirigeants.

Ces derniers préfèrent s’occuper de leurs intérêts propres que des maux des Centrafricains. Le constat est que notre pays a passé douze années de régressions, de rebellions, des lois de jungle et de la force du plus fort avec le pouvoir en place.

Au même moment la famine tue un bon nombre des compatriotes, les maladies diverses continuent de ravager, un manque de projets réels de développements qui viennent  rajouter à l’intention du Président actuel de violer l’article.24 de la Constitution Centrafricaine que la Constitution elle-même prévoit que cet article n’est pas modifiable.

Le Collectif Centrafricain revendique sa participation à tout dialogue tel que prévu par la CEEAC.

Pour le Collectif Centrafricain, le non décollage de notre pays reste les non respects des textes institutionnels de notre pays, un manque de volonté réelle des dirigeants, l’ambition du Président François BOZIZE de violer la Constitution Centrafricaine par sa modification afin de s’éterniser au pouvoir.

Pour le Collectif Centrafricain,

                                                                                  Le Coordonateur Général

 Kenny Wilfried ZOUNGARANI

 

 

 

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 16:35

 

 

entete-Seleka.JPG

 

COMMUNIQUE DE PRESSE


Relatif aux opérations d'appel à la haine, d'intoxication de masse et de mensonge grotesque du Général Bozizé, ses enfants et ses amis pour ingérer le Tchad dans le conflit centrafricano-centrafricain

 

AVANT TOUT, la Séléka lance un appel solennel au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, au Secrétaire Général de l'Onu et à la Présidente de la Commission de l'Union Africaine afin de suivre de TRES PRES ce qui se passe en ce moment en Centrafrique. François Bozizé a créé un sentiment anti tchadien et anti français dans l'opinion publique Banguissoise pour combattre la Séléka. C'est un génocide en gestation, c'est la haine contre des populations étrangères vivant en RCA. Nous vous prévenons que toute action militaire étrangère en Centrafrique pourrait avoir un revers non souhaitable et de lourdes conséquences sur les populations civiles innocentes. La RCA n'est pas la propriété de Bozizé et encore moins une terre conquise. Nous voulons le Dialogue, nous attendons des garanties de la part du Gouvernement de Bangui comme voulu par les dirigeants de la CEEAC à Ndjamena. Depuis ce temps, même les prisonniers ne sont pas encore relâchés pour montrer la bonne foi du Gouvernement.


Nous portons à la connaissance de l'Opinion nationale et internationale que c'est en raison d'importantes manœuvres d'envoi de troupes pour attaquer nos positions en dépit de la trêve observée,  que nous décidé d'occuper préventivement la ville d'Ippy et environs comme avertissement au Gouvernement qui s'acharne à expédier des troupes pour nous combattre. Pendant que le Sommet de Ndjamena se tenait, le Ministère de la Défense a renforcé en même temps ses positions à Bambari en prélude à une grande offensive contre nos positions sur la route de Bria. La prise de la ville de Bambari ce jour 23-12-12 est notre dernier et ultime avertissement.


Déjà hier, le 22-12-12, aux alentours de la ville des Brés, les FACA sont parvenus à attaquer nos positions sur la route de Bamingui. Nous nous sommes défendus en faisant face à cette colonne ennemie de 10 véhicules lourdement armés venus de Bangui.


Nous avons incendié 3 véhicules, récupérés 5, et 2 se sont enfuis. Nous avons aussi récupéré beaucoup d'armes automatiques de petits et gros calibres et des munitions comme à chaque attaque. Nous avons enregistré 3 blessés graves dans nos rangs, pas de morts.


Il y'a eu plus d'une dizaine de morts du côté des FACA ainsi que des blessés et fuyards en débandade dans la brousse. D'où qu'ils viennent, nous les attendrons en nous avançant, comme eux.


Le 23-12-12, suite à la tragique défaite d'hier, le Général Bozizé ayant déjà intoxiqué l'opinion des Chefs d'Etat de l'existence parmi nous des combattants Tchadiens, Nigériens et Soudanais et du soutien de la France, le Tchad a dépêché ce matin une colonne de 29 véhicules remplis de soldats Tchadiens armés qui ont traversé la frontière Sido en direction de Kabo. S'il y'avait des Tchadiens en notre sein nous n'aurions pas sollicité la médiation du Président de la République sœur du Tchad.


Donc, c'est le moment où jamais de dénoncer vigoureusement et avec véhémence les manœuvres de mauvaise augure tendant à inviter coute que coute le Tchad dans ce conflit centrafricano-centrafricain.


Nous demandons à nos frères des FACA de ne pas se faire tuer inutilement pour tenter vainement de défendre un régime prédateur déjà longtemps chancelant, mais de faire plutôt l'économie de ce qui leur reste de force pour servir la Patrie dans le cadre de la Défense du Territoire, et des missions républicaines futures qui leur seront dévolues, si jamais le Général Bozizé opte pour la guerre.


Si nous ne sommes pas encore entrés à Bangui, c'est par politesse africaine légendaire au Chefs d'Etat et de Gouvernement qui se sont réunis à Ndjamena, au Conseil de sécurité des Nations-Unies et à l'Union Africaine qui ont très vite affiché une condamnation de principe et appelé au dialogue. Alors,… de grâce, que le Général Bozizé et ses enfants qui gouvernent seulement Bangui, contre la volonté populaire, arrêtent de nous provoquer.


La Séléka est truffée de cadres et intellectuels Centrafricains de tous bords pouvant assurer valablement la relève et transiter vers la BONNE GOUVERNANCE.

 

Fait le 23 décembre 2012

 

Pour la Séléka


Justin Mambissi Matar

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 14:36

 

 

 

Eric Massi

 

 

            L’ALLIANCE « SELEKA »                          REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

            CPSK-CPJP-UFDR-FDPC                                   UNITE-DIGNITE-TRAVAIL

           

COMMUNIQUE


L’alliance SELEKA dénonce les agressions des autorités de Bangui contre ses positions et l’absence de volonté du Président François Bozizé de privilégier le dialogue. Elle demande au Président François BOZIZE et au Gouvernement centrafricain :


de cesser immédiatement de semer la confusion et d’attiser les hostilités sur le territoire national,


de faire preuve de sincérité dans la mise en œuvre des engagements pris lors du sommet de Ndjamena du 21 décembre 2012.


La SELEKA tient à porter à la connaissance du peuple Centrafricain et des Chefs d’Etats de la CEEAC les faits suivants :


Le vendredi 21 décembre 2012 :


Francis BOZIZE (fils de François BOZIZE et Ministre de la Défense) a procédé à l’enrôlement d’ex-libérateurs et de jeunes désœuvrés à Bangui moyennant une somme de 300 à 500 000 F CFA par élément, afin de les envoyer au front.


une colonne de 10 véhicules de la garde présidentielle, lourdement armés, a pris la direction de Kaga-Bandoro avec à leur tête le Commandant Abdoulaye.

 

Le samedi 22 décembre 2012 :

Sur l’axe Ippy – Bria : 4 véhicules des Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont été interceptés par les éléments en poste avancé du SELEKA. Il a ensuite été procédé à la vérification du secteur, ce qui a conduit nos éléments à prendre position à Ndassima.


Dans le secteur de Mbrès : 8 véhicules de la colonne de la garde présidentielle se sont lancés à la poursuite de nos éléments stationnés dans la zone. A 30 kilomètres de Bamingui, 5 véhicules ont été interceptés par la SELEKA et 3 véhicules ont rebroussés chemin. Le Commandant Abdoulaye qui dirigeait cette opération a été blessé et se trouve actuellement à l’hôpital de Kaga-Bandoro, le bilan provisoire est de  25 soldats prisonniers et 12 blessés.


A Bambari : les jeunes et ex-libérateurs recrutés la veille à Bangui sont arrivés en fin d’après-midi dans la ville de Bambari. Une partie de ces éléments étaient déguisés en soldats Tchadiens de la MICOPAX et arboraient le turban de l’armée tchadienne afin de créer la confusion sur le terrain.

A Batangafo et Bossangoa : 2 colonnes de 10 véhicules de l’armée tchadienne se sont positionnées pour sécuriser ces deux villes.


Compte-tenu de ce qui précède et afin d’éviter toute confusion sur le terrain qui pourrait conduire à de nouveaux accrochages non souhaités par la SELEKA, nous demandons :


aux autorités de Bangui : d’officialiser immédiatement un cesser le feu et de rappeler les éléments envoyés au contact de nos positions afin de permettre le rétablissement immédiat d’un climat apaisé favorable au dialogue,


au commandement des forces tchadiennes intégrées dans la MICOPAX : de nous indiquer la position de leurs troupes actuellement déployées sur le territoire national afin qu’aucune confusion ne puisse être faite avec les éléments envoyés par François et Francis BOZIZE.


aux Chefs d’Etats de la CEEAC : de rappeler au Président François BOZIZE la nécessaire sincérité dans la mise en œuvre du dialogue suite aux décisions prises lors du sommet de Ndjamena.

 

La SELEKA rappelle que dans l’objectif de privilégier le Dialogue et la Paix, elle a décidé de geler ses positions et demandé la médiation de la République du Tchad. Cela a conduit les Chefs d’Etats de la CEEAC à décider de « l’ouverture sans délai de négociations à Libreville » entre l’alliance et le Gouvernement centrafricain afin de revisiter les précédents accords de paix de 2008 et 2010.

 

La SELEKA réaffirme son engagement à privilégier la médiation des Chefs d’Etats de la CEEAC pour trouver une solution permettant de ramener une paix globale et durable en République centrafricaine.

SELEKA-23-dec.-4-JPG.JPG

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 14:29

 

 

 

bozize-2

 

 

Nous, intellectuels et personnalités politiques centrafricains de la diaspora et de Centrafrique, exprimons nos soutiens les plus vifs à la coalition rebelle SELEKA.


Sachant que le seul mal centrafricain de ces dix dernières années s’appelle BOZIZE et sa fratrie composée en majorité des ses enfants illettrés et délinquants ajoutée à une basse court d’incompétents et d’opportunistes, nous demandons aux partenaires de la Centrafrique et à ceux dont les symboles ont fait l’objet de profanation sur instigation de BOZIZE et de ses complices de soumettre BOZIZE au même que le dictateur syrien BACHAR EL ASSAD et de lui réserver le même sort que ce dernier.


Par la même occasion, nous exhortons les soldats de rang, les sous-officiers et officiers des Forces Armées Centrafricaine (FACA) à déserter massivement et à rejoindre leurs frères d’arme du SELEKA pour la libération finale du peuple centrafricain.


Aux jeunes recrutés comme chaire à canon, nous vous demandons de rejoindre le SELEKA avec tout le nécessaire mis à votre disposition.


Pour nous contacter: ralliementcollectif@rocketmail.com  

 

Fait à Paris le 23 Décembre 2012

 

Le Secrétaire Général Adjoint


Germain KOYANGBO

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 23:54

 

 

 

logo CNRC-FB

COMMUNIQUÉ


Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine – Finî Bêafrîka (CNRC-FB)

Réf. 12-12-22/013/CNRC-FB/BE/Rencontre des Opposants

 

 

RENCONTRE A PARIS DE TOUS LES PARTIS D’OPPOSITION
ET DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

 

 

La gravité de la crise centrafricaine interpelle tous les Partis Politiques Centrafricains ainsi que la Société Civile, les personnes et organisations nationales et internationales concernées par la Paix en Afrique Centrale.

 

Aussi, le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine – Finî Bêafrîka (CNRC-FB) plate-forme politique ouverte à tous les Centrafricains, invite à une large réunion de concertation des partis politiques d’opposition présents sur le territoire européen ainsi que tous les Centrafricains de la Société Civile, personnalités politiques indépendantes et tous les démocrates,  afin de coordonner nos efforts pour  la sauvegarde de notre Nation.

 

Cette réunion est prévue pour le 27 décembre à Paris. Le lieu et l’heure seront confirmés dès que possible.

 

Fait à Paris le 22 Décembre 2012

 

 

 

Pour le Bureau Exécutif Provisoire

 

 

M. Saturnin NDOMBY

Conseiller ational Porte-Parole du CNRC-FB.

Président du FODEM

 

Contacts : Saturnin Ndomby : 07 55 57 01 65 : Manoel Mageot: 06 78 48 33 96

                   

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 18:14

 

 

Binoua 2

 

 

 

 

COMMUNIQUE GOUVERNEMENTAL N°2

 


Au lendemain du sommet extraordinaire de La CEEAC que la capitale tchadienne vient d’abriter dont l’ordre du jour était axé sur le Centrafrique conformément aux mécanismes de solidarité qui régissent la communauté s’agissant des questions d’ordre sécuritaire.  Le Gouvernement centrafricain se félicite de la mise en œuvre rapide des dits mécanismes et exprime sa profonde reconnaissance aux Chefs d’Etat et de Délégation ayant pris part au dit sommet pour leur disponibilité et la célérité avec lesquelles, ils se sont penchés sur la crise politico-militaire survenue  en Centrafrique. Il réaffirme  son entière adhésion aux décisions prises au cours de sommet qui vont dans le sens de rétablir et consolider la paix en Centrafrique gravement menacée par l’incursion dans le nord-est de la Centrafrique des forces rebelles se revendiquant du mouvement SELEKA.

 

Dans cet esprit, le Gouvernement rappelle  le caractère inopportun et injustifié des dites incursions qui paralysent le fonctionnement de l’administration et perturbent la vie des paisibles citoyens centrafricains dans les localités occupées par les rebelles. Cette situation d’occupation de facto du territoire national contraire au principe régalien d’intégrité territoriale aussi illégitime et illégale  est à l’origine de l’indignation et de la mobilisation des forces vives de la nation  notamment les députés de la nation, la jeunesse, les religieux qui continuent à juste titre  à s’élever contre l’agression dont est victime le pays. Aussi, le gouvernement voudrait-il s’inscrire dans la droite  ligne des décisions du sommet de N’Djamena pour rappeler que l’ouverture des négociations de Libreville décidé par les Chefs d’Etat au sommet de Ndjamena est subordonnée et nous citons le communiqué final à: « La cessation immédiate des hostilités, des violations des droits de l’homme et le retrait des rebelles à leur position de départ dans un délai n’excédant pas une semaine ».

 

Cette décision en parfaite adéquation avec les positions affirmées par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, la Commission de l’Union Africaine et la France en faveur du retour à la paix par le Dialogue en République Centrafricaine et qui justifie d’une part, nous citons le communiqué final, « La constitution de toute urgence d’une force d’interposition de la MICOPAX comprenant les éléments de la MICOPAX1 et ceux de la compagnie tchadienne déployée à Sibut ».  Le Gouvernement précise enfin qu’au demeurant le Président de la République François BOZIZE fidèle à sa politique de main tendue à l’opposition démocratique  et aux politico-militaires s’est toujours inscrit dans une dynamique de paix et de Dialogue à travers l’organisation de plusieurs concertations dédiées à la résolution de la crise que traverse le pays.

 

Il s’agit respectivement en 2004  du Dialogue national en 2008 du Dialogue politique inclusif et des Accords globaux de Libreville qui avaient consacré la fin des activités de mouvements rebelles en Centrafrique. Enfin, le Gouvernement rappelle que c’est à l’initiative du Président de la république qu’une équipe du BINUCA, de la MICOPAX et des FACA a rencontré Monsieur Michel NDOTODIA pour dialoguer avec lui le 17 décembre dernier. Le Gouvernement reste fidèle et respectueux des grandes décisions du sommet de Ndjamena, il reste disponible pour le dialogue à Libreville dès que le retrait des rebelles des localités occupées sera effectif.


 Or, depuis ce matin, les rebelles au lieu de se retirer  se sont emparés d’autre villes notamment IPPY, en violation flagrante de la décision des Chefs d’Etat à Ndjamena, 24H seulement après le sommet. Le Gouvernement demande par conséquent aux rebelles de cesser instamment les hostilités et de se retirer des localités occupées pour donner toutes les chances au Dialogue de Libreville.


Enfin, le Gouvernement prend à témoin la Communauté Internationale : L’Union africaine, la France, les Nations Unies, la CEEAC, sur le début du non respect des rebelles des grandes décisions du sommet de Ndjamena.

 

 

Fait à Bangui, le 22 décembre 2012

 

 

Pour le Gouvernement

Le Ministre de l’Administration

du Territoire et de la Décentralisation

Josué BINOUA

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 14:56

 

 

 

rebelle centro Nord

 

 

 Eric-Massi.JPG

 

Communique-Porte-parole-SELEKA.JPGCommunique-Porte-parole-SELEKA-2-.JPG

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 04:23

 

 

 

militaires tchadiens

 

 

 

Communiqué n°0016/FSR/BE/2012.

 

 

 

Deby vole au secours de son vassal le Général François Bozizé.

 

La décision de Deby d’aller à la rescousse du régime centrafricain en place n’étonne personne. C’est plutôt l’abstention de porter secours à Bozizé qui pourrait étonner. N’oublions pas que ce régime a été conçu à Ndjamena et ce sont les troupes de Deby qui avaient défait le régime légal et légitime de feu Ange Félix Patassé, qui refusait d’être un vassal à Deby.


Depuis la chute de Patassé la République Centrafricaine a été transformé le moins que l’on puisse dire en une énième région du Tchad. La souveraineté de la RCA a cessé d’exister. Bozizé et son Gouvernement ne peuvent oser entreprendre aucune initiative sans se référer au préalable à Deby.


Le peuple centrafricain frère n’entend nullement se soumettre à ce type de vassalisation. C’est la raison principale des contestations qui se sont transformées peu à peu en rébellion armée. Là encore Deby s’est transformé en juge. Alors qu’en fait il est partie en apportant un soutien actif au régime de la RCA. Il intervient tantôt dans le cadre de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale(CEMEAC) tantôt sous la bannière du Guide de la Révolution Libyenne le Colonel Gaddafi qui, grâce à ses pétrodollars l’ardeur des opposants armés se trouve souvent tempérée voire stoppée.


Aujourd’hui Gaddafi n’est plus et la CEMEAC a compris le jeu de Bozizé avec son mentor qui ne respecte aucun accord conclu avec leurs opposants sous l’égide de cette communauté. Pour ce faire, les opposants centrafricains ne peuvent eux aussi continuer à jouer au dindon de la farce. Rien ne pourrait les empêchait de se délier de tout accord et faire partir Bozizé par la force comme lui-même a été installé par la même logique grâce à Deby.


Le Front pour le Salut de la République (FSR) tient ici, à exprimer sa sympathie au peuple centrafricain et à condamner vigoureusement toute ingérence quelle que soit sa nature dans les affaires intérieures de la République Centrafricaine. Il appelle les frères centrafricains belligérants à privilégier le dialogue pour préserver le sang des centrafricains et la destruction de leur pays. L’intérêt de la RCA doit primer sur toute autre considération.


Par ailleurs le FSR demande à Deby de retirer ses troupes de la RCA et de s’occuper de ses ognons en laissant les centrafricains résoudre dans la dignité eux-mêmes leurs problèmes.

 

Enfin le FSR lance un appel pathétique à l’endroit de la communauté internationale surtout aux organisations humanitaires à bien vouloir apporter leur aide aux personnes déplacées et réfugiées afin d’alléger leurs souffrances. Le même appel est adressé à l’endroit de l’Union Africaine et de l’ONU afin qu’elles acceptent de bien vouloir prendre le relai de la CEMEAC pour aider les frères centrafricains à retrouver la voix de la paix grâce à une médiation objective.

                                                                          Fait,  le 21 décembre 2012.

 

 

Pour le Bureau Exécutif du Front pour le Salut de la République (FSR)

 

Dr Ali Gadaye

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 02:00

 

 

 

rebelle centro Nord

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE de la SELEKA CPSK-CPJP-UFDR-FDPC

               

                                   Relatif au Sommet de Ndjamena et à la prise de la ville d'Ippy 

 

Ce jour, nous rendons public que le FDPC du Général Abdoulaye Miskine a rejoint la Séléka qui est, désormais, constituée de quatre mouvements armés.


Ceci étant, la Séléka, prend acte des conclusions du sommet extraordinaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEEAC, tout comme elle l'avait fait devant l'interposition militaro-diplomatique unipartite du Tchad dans l'actuel conflit centrafricano-centrafricain.


Cependant, la Séléka informe l'opinion publique qu'elle brandit désormais l'Exigence Nationale à savoir LE TEMPS. Le Peuple centrafricain, qui a tellement souffert du régime prédateur de Bangui, n'a plus assez de temps à perdre dans de longues négociations qui in fine ne profiteront qu'au Général François Bozizé dans sa volonté de se maintenir au pouvoir bien au-delà de 2016. C'est pourquoi nous avons, il y a quelques jours, dénoncé et condamné avec la DERNIERE RIGUEUR le projet de modification de la Constitution du Peuple.


Oui ! La Séléka refuse de laisser le temps diplomatique briser la véhémence militaire de ses combattants. C'est une Exigence Nationale que de gagner du temps pour libérer le Peuple centrafricain de la prédation. Notre objectif est tout simple : changer la mal gouvernance du Général François Bozizé, par la force ou par le dialogue. Et si c'est par le dialogue, alors ce sera une solution consensuelle, impliquant toutes les parties composantes de la vie politique et sociale de notre pays. D'ailleurs, la ville d'Ippy est passée sous notre contrôle ce soir 21-12-12.


Nous appelons à la sagesse des contingents tchadiens déployés en Centrafrique de respecter les termes de leur engagement rendus publics sur les ondes qui leur interdit tout affrontement contre le Peuple centrafricain à travers ses combattants. A notre connaissance, ni L'Union Africaine ni le Conseil de Sécurité de l'Onu n'ont pris une résolution autorisant le Tchad à aller tirer sur les Centrafricains.


Nous appelons donc nos compatriotes à un sursaut d'orgueil pour continuer à soutenir les efforts de la Séléka, et de ne pas se livrer à des actes de pillages et de vols des biens d'autrui.


Nous en appelons à l'opinion internationale de bien vouloir comprendre, une fois pour toutes, que le Général François Bozizé est le grave mal qui constitue le blocage permanent dans notre pays. Depuis 2003, il a excellé par la parole non tenue. Est-ce bien ce modèle de démocratie que l'on nous demande d'appliquer à nos institutions en Afrique ?

 

Fait le 20 décembre 2012


Pour la Séléka


Justin Mambissi Matar 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 23:07

 

 

sommet-N-djamena.png

 

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SOMMET EXTRAORDINAIRE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT D’AFRIQUE CENTRALE SUR LA SITUATION SECURITAIRE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE. 


COMMUNIQUE FINAL 


Ndjamena, le 21 Décembre 2012


Sur convocation du Président en exercice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale, Son Excellence Monsieur IDRISS DEBY ITNO, un Sommet Extraordinaire s’est tenu à N’Djamena, ce jour Vendredi 21 Décembre 2012, à l’effet d’examiner la situation qui prévaut en République Centrafricaine.

 
Ont pris part à ce Sommet, 


- Son Excellence Monsieur IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, Président en exercice de la CEEAC ;


- Son Excellence Monsieur DENIS SASSOU N’GUESSO, Président de la République du Congo ;


- Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA, Président de la République Centrafricaine ;


- Son Excellence Monsieur ALI BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise ;


- Son Excellence Monsieur SINUNGIRUZA THIRENLE, Vice-Président de la République du Burundi ;


- Son Excellence Monsieur Gabriel COSTA, Premier Ministre de la République Démocratique de Sao Tomé et Principe ;

 
- Son Excellence Monsieur AGAPITO MBA MOKUY, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République de Guinée Equatoriale ;


- Son Excellence Monsieur MEBE NGO’O EDGAR ALAIN, Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense de la République du Cameroun,



- Ainsi que Monsieur NASSOUR GUELENGDOUGSIA OUAIDOU, Secrétaire Général de la CEEAC,


Prenant le premier la parole, le Président en exercice de la CEEAC, Son Excellence Idriss DEBY ITNO, s’est tout d’abord félicité de la tenue de ce Sommet qui répond aux dispositions pertinentes du Pacte d’Assistance Mutuelle entre les Pays Membres de la CEEAC, notamment de son article 3 qui stipule que « les Etats membres de la CEEAC s’engagent à se prêter mutuellement aide et assistance pour leur défense contre toute menace d’agression ou toute agression armée ».


Le Président Idriss DEBY ITNO a ensuite situé l’objet de cette rencontre extraordinaire qui vise à mettre un terme à la crise que connaît en ce moment la République Centrafricaine et qui peut avoir des conséquences négatives sur la sécurité et la stabilité de la sous-région. Il a exprimé la nécessité de circonscrire très rapidement cette crise et suggéré que la Conférence fasse une évaluation de la situation et prenne les mesures adéquates en vue de restaurer la paix en RCA. 



Le Sommet a suivi un exposé complet fait par Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA, Président de la République Centrafricaine sur la situation dans son pays. Il a ensuite procédé à une analyse approfondie de tous les aspects politiques militaires et de la crise et leurs implications sur la sécurité sous-régionale.

 
A l’issue de leur concertation, les Chefs d’Etat et de délégation ont décidé de ce qui suit :


1- L’exclusion de toute option militaire comme solution de règlement à la crise centrafricaine ;


2- La cessation immédiate des hostilités, des violations des droits de l’homme et le retrait des rebelles à leur position de départ dans un délai n’excédant pas une semaine ; 



3- La constitution de toute urgence d’une force d’interposition de la MICOPAX comprenant les éléments de la MICOPAX1 et ceux de la compagnie tchadienne déployée à Sibut;


4- L’ouverture sans délai des négociations à Libreville au Gabon, sous la conduite du comité de suivi, présidé par la République du Congo, pour revisiter l’Accord de Libreville de 2008 ainsi que les conclusions et recommandations du Dialogue inclusif de 2010. A cet effet, il a été expressément demandé à la MICOPAX de prendre les dispositions pour assurer la participation des chefs de mouvement rebelles à ces négociations élargies à l’opposition démocratique ; 


5- Le soutien à la reconstruction des Forces Armées Centrafricaines. En outre, le Sommet demande à la Communauté internationale d’apporter son appui aux efforts de la CEEAC.


Par ailleurs, concernant la République Démocratique du Congo, le Sommet a exprimé son soutien au processus de négociation engagé par la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL). 


Ensuite, le Sommet s’est félicité des positions prises par ses partenaires notamment le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, la Commission de l’Union Africaine et la France en faveur du retour à la paix par le dialogue en République Centrafricaine.


Enfin, le Sommet a adressé ses remerciements au peuple et au gouvernement du Tchad, ainsi que sa haute appréciation au Président en exercice de la CEEAC pour avoir convoqué en urgence la conférence et pour sa prompte réaction par l’envoi d’une unité d’interposition de l’Armée Nationale Tchadienne. 


Fait à N’Djamena, le 21 décembre 2012

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