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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 13:10

 

 

 

logo CNRC-FB

 

 

Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine – Finî Bêafrîka (CNRC-FB)

 

Réf. 12-12-31/015/COM/CNRC-FB/BE/2_Sortie de crise.

 

 POUR UNE VÉRITABLE  SORTIE DE CRISE

                              

Centrafricaines, Centrafricains, chers compatriotes.

 

Après avoir ignoré avec mépris tous les appels au dialogue qui lui ont été adressés de toutes parts, que ce soit par la SELEKA, les Chefs d’Etat de la CEEAC et l’Opposition démocratique, le président BOZIZE aux abois a fini par lâcher du bout des lèvres les promesses suivantes dans une déclaration télévisée le dimanche 30 décembre 2012:

 

1) Il promet de ne pas se représenter aux élections de 2016 ;

2) Il propose de constituer un gouvernement d’union nationale avec la SELEKA ; ignorant superbement les partis politiques de l’opposition démocratique et la société civile ;

3) Il accepte, enfin, comme il l'avait promis à ses pairs au sommet de N'Djaména, de se rendre à la réunion de Libreville sans conditions.

 

Tout en faisant ces déclarations, il arme de machettes et de flèches, et même d'armes de guerre, ses partisans et hommes de main et les prépare à un massacre à la Rwandaise de la population civile des quartiers de Bangui réputés les plus contestataires.

 

Le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine – Finî Bêafrîka (CNRC-FB) rappelle que le président BOZIZÉ porte l’entière responsabilité de la crise très grave que traverse actuellement notre pays, en ne tenant jamais ses promesses; par sa gestion familiale/tribale catastrophique du pays, et pour avoir laissé la situation se dégrader davantage jusqu’à l’absurde en ignorant systématiquement les conseils répétés de ses pairs d’Afrique Centrale et des partenaires de développement.

 

Le Président BOZIZE qui n’a pas appliqué les accords de paix de 2007, ni les conclusions du Dialogue Politique Inclusif (DPI) de 2008, pas plus qu’il n’a respecté la Constitution Centrafricaine et les Institutions démocratiques du pays, n’est ni un homme de parole, ni un homme de confiance, encore moins un homme de paix. Ses nouvelles promesses ne sont que de nouveaux subterfuges pour gagner du temps, comme d'habitude.

 

Au point où nous en sommes, le seul service que le Président BOZIZÉ peut rendre au Peuple Centrafricain et a l’Afrique est de démissionner. Comment pourrait-il diriger la transition politique en toute intégrité en ayant la confiance du Peuple et préparer les prochaines élections présidentielles en toute honnêteté, alors qu’il a maintes fois démontré son incompétence à gérer la chose publique et son addiction à l’abus de pouvoir, et au manque de la parole donnée ?

 

Le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine réaffirme que les propositions suivantes faites dès le 24 décembre 2012 constituent la base incontournable d’une véritable sortie de crise.

 

Séléka s’étant imposée comme force militaire incontournable, elle doit par conséquent être associée à toute  recherche de solution pour l’instauration d’une paix durable, et le retour à la sécurité sur l'ensemble du territoire national ;

La démission immédiate du Président Bozizé unique responsable du chaos actuel ;

La désignation par consensus d'un "Président transitoire de la République" devant conduire les affaires de l'État après la démission du Président Bozizé. Son mandat doit être limité à dix-huit mois et il ne peut être candidat aux prochaines élections présidentielles, législatives et municipales.

La dissolution de la Cour Constitutionnelle présidée par un parent de Bozizé afin d'éviter les conflits d'intérêt ;

La dissolution de l’Assemblée Nationale monocolore et la révocation de l’actuel Gouvernement; 

La formation d’un Gouvernement consensuel de transition de taille réduite composé uniquement de personnalités qui s’engagent par serment et par écrit à ne pas se présenter aux prochaines élections présidentielles. Le Premier Ministre de ce Gouvernement doit être issu soit des rangs de l’opposition démocratique, de Séléka, ou de la Société Civile. Ses membres doivent être des citoyens de grande intégrité morale et politique, y compris parmi nos frères et sœurs du KNK.

 

Ce Gouvernement aura essentiellement pour mission :

 

de garantir la sécurité et la paix sur toute l’étendue du territoire Centrafricain afin que les candidats aux élections puissent faire campagne partout en toute sécurité ;

de préparer et organiser les élections présidentielles, législatives et municipales dans un délai maximal de dix-huit mois;

 d’appliquer les différents accords de Paix et les conclusions du  Dialogue Politique Inclusif (DPI), notamment en intégrant dans l’armée certains anciens rebelles sur des critères objectifs à définir ;

de conduire des audits miniers, financiers, forestiers et fiscaux afin de réparer, éventuellement, les fraudes fiscales et autres indélicatesses notoires vis-à-vis du Trésor Public.

d’ouvrir des enquêtes judiciaires pour faire toute la lumière sur le sort des disparus du régime Bozizé et des violations des droits humains perpétrées par ce régime.

 

La Communauté internationale, notamment l’ONU impliquée à travers la BONUCA, les États de la CEEAC, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les États-Unis et la France, devront être sollicités pour accompagner politiquement et financièrement la mise en place et la réussite de cette transition pour sortir définitivement de la crise vers une nouvelle ère de paix en Afrique Centrale.

 

Enfin, le CNRC-FB s’indigne que certains compatriotes négocient déjà auprès de certains pays et chancelleries étrangères leur participation au sein d’un futur gouvernement dont les contours et la mission restent à définir par consensus national.

 

Fait à Baltimore le 31Décembre 2012

 

Pour le Bureau Exécutif Provisoire.

 

Le Président

 

Professeur Gaston Mandata N’Guérékata.

 

 

 

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 13:06

 

 

 

carte-RCA-zonessecurit2010

                         

 

 

 

                           ALLIANCE POUR LA RENAISSANCE ET LA REFONDATION (A2R)

                                     

                                               A2R /n° 008 du 30 décembre 2012

 

 

                                                  COMMUNIQUE OFFICIEL

 

A l’heure où plus que jamais l’avenir du pays se joue, pendant que des filles et des fils du pays, et la communauté internationale, se démènent afin de sortir le pays de l’oeil du cyclone, des has been politiques, tendent par leurs turpitudes habituelles à torpiller les efforts en cours afin de consacrer le maintien au pouvoir du général Bozizé en échange .de strapontins ministériels convoités ou jadis occupés sans valeur ajoutée pour le pays, dans l’éventualité d’un dialogue.


L’Alliance, ragaillardie par les récentes adhésions tant de personnalités civiles que militaires ne saurait se montrer adynamique, ni complice d’une telle duplicité. Elle met fermement en garde ces vieux crocodiles, qui d’habitude vendent leur âme et leur dignité pour sécher chaque fois, là où brille le soleil leurs vêtements. Cette fois, et à jamais, pour l’Alliance le soleil devra briller pour tous et c’est cela le sens du combat que nous menons.


L’Alliance tout en étant attentive aux messages de la communauté internationale, tient à affirmer solennellement la position qui est sienne.


Un gouvernement de transition sans le général Bozizé s’impose. Celui-ci, aura pour mission entre autre la conduite des affaires de l’Etat, la pacification du pays, le désarmement, la démobilisation, la réinsertion des membres des différents mouvements politico militaires et la promotion d’une véritable culture démocratique, préalables à une paix durable dans notre pays.


Le général François Bozizé s’étant rendu coupable à maintes reprises de félonie, de perfidie, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité (tueries de Ngaoundaye, Ndélé, Paoua, etc, ainsi que de divers assassinats, dépeçages et disparitions), il ne devra plus présider à la destinée


de la République Centrafricaine. Si dialogue devait avoir lieu, il consistera à déterminer les contours d’une transition politique et acter le départ de ce dernier de la Présidence de la République.

 

Fait à Bimbo le 30 décembre 2012

 

Le coordonnateur de l’Alliance

 

Salvador EDJEZEKANE

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 00:13

 

 

 

palais-Elysee.JPG

 

 

PRÉSIDENCE

DE LA RÉPUBLIQUE

______

Service de presse

Paris, le 30 décembre 2012

 

 

COMMUNIQUE

 

 

 

Le Président de la République suit avec la plus grande attention les derniers développements en République Centrafricaine, notamment après la rencontre entre Monsieur François BOZIZE, Président de la République Centrafricaine et Monsieur Boni YAYI, Président de la République du Bénin, Président de l'Union Africaine.

 

Il salue les efforts en cours du Président de l'Union Africaine et de la CEEAC pour trouver une issue négociée à la crise. Le Président appelle toutes les parties à cesser les hostilités et à dialoguer.

 

La France rappelle également que toutes les mesures pour garantir la sécurité des communautés françaises et étrangères doivent être prises par les autorités en place.

 

 

 

Le service de presse PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE 01 42 92 84 12 / 87 29 www.elysee.fr

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 14:33

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

 

DECLARATION

 


Rassemblement des Partis Politiques de l’opposition démocratique Centrafricains en France

 


ADP – ASD – CRPS – LÖNDÖ  – MDREC – MLPC – PATRIE – RDC - UDPP

 

Le 10 décembre 2012 la coalition des  mouvements armés,  l’Alliance Séléka  a déclenché  une lutte armée généralisée et occupe certaines grandes villes du pays. Cette opposition armée justifie ses actions par le refus du pouvoir François Bozizé d’appliquer les résolutions du dialogue inclusif de 2008.


Le 21 décembre 2012 les Chefs d’Etat de la CEEAC réunis à Ndjaména, ont appelé à l’arrêt des hostilités et ont demandé à l’opposition armée ainsi qu’à l’opposition démocratique et le gouvernement de s’engager sans délai dans la recherche d’une solution politique.


Le responsable de cette situation  catastrophique pour notre pays est  le pouvoir du Général François Bozizé.  Aujourd’hui, le pouvoir est plus préoccupé par son maintien au pouvoir par la force que de choisir la solution pacifique afin d’épargner au peuple d’autres souffrances supplémentaires. Dans ces meetings ces derniers jours, il ne cesse d’appeler la jeunesse à s’armer pour faire la guerre et recrute des mercenaires.


Une fois de plus, c’est le peuple centrafricain qui risque de subir les exactions et notre pays va encore enregistrer un retard dans son processus du développement.


Devant cette situation chaotique, les partis politiques de l’opposition démocratique en France :


Dénoncent les provocations du pouvoir Bozizé aux abois et de son parti KNK,

 -    

  Condamnent l’instrumentalisation de la jeunesse,

Condamnent les actes de vandalisme contre les Représentations diplomatiques des pays amis ;

Affirment que  la  solution reste et demeure politique par les négociations qui doivent se tenir à Libreville.

 

 Fait à Paris le 29 décembre 2012

 

Ont signé :    ADP : BELIBANGA Clément

                    CRPS: SOLET BOMAWOKO Simplice

                    MDREC: LINGBIMA Francis

                    MLPC: KABRAL Jean-Didier

                    RDC: SIOPATHIS Raymond-Max

         PATRIE: TCHEUMENI Hugues

 

SIGNATURE :  

 

- Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP)


 

-Alliance pour la Solidarité et le Développement (ASD)

 
 


-Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS)




- LÖNDÖ





- Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (MDREC)




- Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC)




- Parti Africain pour la Transformation Radicale et l’Intégration des Etats (PATRIE)





- Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC)





- Union Démocratique du Peuple pour le Progrès (UDPP)


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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 00:28

 

 

UDPP logo

 

COMMUNIQUE DE PRESSE UDPP FRANCE

 

La Centrafrique, depuis le prétendu « sursaut patriotique » le 15Mars 2003 ne cesse de sombrer dans le chao. Le régime clanique et dictatorial du Général Bozizé s’est employé à détruire le tissu économique de la Centrafrique, à diviser les Centrafricains en exacerbant les clivages ethniques et aggraver les conditions de vie de la population.

En effet, le régime impopulaire de Bozizé est seul responsable de la misère inadmissible dans laquelle le peuple est plongé. L’accaparement exclusif des maigres ressources du pays par la famille Bozizé, ajouté à la corruption éhontée de la cohorte de ses courtisans, a jeté le peuple dans la misère et a installé la crise politico-militaire que connaît notre pays. Bozizé et sa famille sont seuls responsables de la guerre qui déchire notre pays.

En refusant le dialogue inclusif inter-centrafricain, qu’il avait lui-même annoncé à cor et à cri, le 15 Mai 2012, rendu nécessaire par l’ampleur de l’insécurité ambiante, comme unique voie de sortie de crise, Bozizé a pris la responsabilité de privilégier la logique du canon. L’Armée nationale qu’il a patiemment tribalisée est en pleine déliquescence et ne peut le sauver.

Aujourd’hui, la coalition rebelle (SELEKA) marche sur Bangui avec les conséquences dramatiques pour la population civile. Le peuple, résigné, tout en envisageant le pire, voit dans l’avancée de « Séléka »comme un mal nécessaire pour empêcher Bozizé et sa famille de continuer à détruire notre nation.

La représentation, de l’Union Démocratique du Peuple pour le Progrès (UDPP), membre de l’Opposition démocratique,  prend acte de la conclusion du sommet des Chefs d’Etat de la CEMAC du 21 Décembre 2012 à Ndjaména et appelle le Gouvernement de Bozizé à abandonner ses conditions absurdes et irresponsables et d’ouvrir sans délai un vrai dialogue politique avec toutes les composantes de la vie politique de Centrafrique,

Demande au gouvernement tchadien, congolais et ougandais de retirer immédiatement leurs troupes du territoire centrafricain et dit que cette crise est centrafricano-centrafricaine et doit être réglée par les Centrafricains eux-mêmes, appelle instamment les belligérants à préserver la sécurité de la population civile ;

La Représentation France de l’UDPP, soutient la détermination patriotique de l’Opposition démocratique centrafricaine et l’encourage vivement à se tenir résolument aux côtés du peuple centrafricain dans ces moments difficiles qu’il traverse, dans l’esprit de concorde nationale.

 

Appelle enfin tous les démocrates du monde à soutenir le peuple centrafricain en lutte pour sa liberté

.

Que Dieu préserve la Centrafrique

                                                                                              Fait à Paris le 27 Décembre 2012

 

Le Représentant provisoire

 

 

 

BELEM Modéanga

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 01:34

 

 

 

Bozizé hagard

 

 

 

DECLARATION FINALE DE LA RENCONTRE DE PARIS DU 27 DECEMBRE 2012

 

Après dix années de règne sans partage du pouvoir par le Général François BOZIZE, et, face à une situation de chaos généralisé en République centrafricaine, des élus du Peuple et de la Nation, des Organisations politiques et de la Société civile, des Personnalités politiques ou indépendantes se sont réunis à Paris, ce jeudi 27 Décembre 2012.


Pendant cette réunion, ils ont :

 

· Analysé de manière approfondie la situation de crise que traverse notre Pays.

 

· Constaté la montée des périls multiformes contre le Peuple Centrafricain.

 

· Décidé de trouver des solutions pour sortir de la crise actuelle.


Sur l’analyse de la situation actuelle et la montée des périls multiformes.

 

Ils ont identifié les causes majeures dues principalement :

 

· Au refus de François BOZIZE d’appliquer dans son intégralité les accords de paix de

2007.

 

· Au mépris total de François BOZIZE de mettre en oeuvre les recommandations du Dialogue National 2003, puis de celles du DPI (Dialogue National Politique) 2008.

 

· A l’organisation des élections présidentielle et législatives manipulées et truquées.

 

L’opposition démocratique n’avait pas pris part à ces élections législatives. Et, les faits ont fini par leur donner raison, car à l’issue de ces élections législatives un quart (1/4) de l’Assemblée est constitué par les Fils de BOZIZE, ses Femmes, ses nombreuses Maîtresses ou ses Parents les plus proches.

 

· Aux dernières manoeuvres pour le tripatouillage de la Constitution de 2005 afin de briguer un troisième mandat, alors que cela lui est interdit (Art. 24 et 108 de la Constitution).

 

· A une Armée Nationale sous-équipée, humiliée et démotivée, alors que le Ministre de la Défense nationale n’est autre que Francis BOZIZE, le propre fils du Général François BOZIZE.

 

Pour les solutions de sortie de crise.

 

Les participants ont décidé de :

 

· Dénoncer le recrutement massif de mercenaires angolais et congolais, la distribution en règle de machettes et d’armes de guerre en tout genre. Alors que le procès de Jean-Pierre Bemba Gombo est en cours, auprès de la Cour Pénale Internationale à La Haye ! Nous réaffirmons qu’il s’agit avant tout d’une affaire centrafricano-centrafricaine.

 

· De créer une plate-forme politique du changement rassemblant toutes les composantes de la vie nationale.

 

· D’accompagner les efforts et les sacrifices accomplis par les forces contestataires regroupées dans la coalition « SELEKA »

 

La plate-forme annoncée est dénommée Front Républicain pour l’Alternance et la Paix (FRAP). Elle aura pour mission de définir et de mettre en oeuvre les modalités de la transition consensuelle, après le départ forcé ou volontaire du Président en place actuellement.

 

Enfin, le FRAP appelle la Communauté internationale, l’Union Africaine, la France, les Chefs d’Etat de la CEEAC, à soutenir ses propositions plutôt que de laisser perdurer une situation dont l’auteur est parfaitement connu.

 

Fait à Paris, le 27 Décembre 2012.

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 21:58

 

 

 

Boz centrafrique

 

 

 

République Centrafricaine

 

Unité-Dignité-Travail

 

 

CONVENTION PATRIOTIQUE DU SALUT DU KODRO

 

Communiqué de Presse

 

 

Suite aux évènements de Bangui hier, à savoir les manifestations orchestrées par le Président François BOZIZE et les attaques des Ambassades française et des Etats-Unis et du Tchad


Nous demandons à tous nos frères et soeurs centrafricains dans Bangui de ne pas cautionner les machinations d’un pouvoir aux abois.

 

Nous demandons à nos frères des FACA de déposer les armes et à rejoindre notre mouvement qui occupe tout le pays.

 

Le sang des centrafricains a suffisamment coulé, le Président François Bozizé est isolé, lâché de tous côtés et aux abois.

 

Les forces étrangères que le Président François Bozizé a fait venir et qui sont actuellement aux nombres de 300 mercenaires Ougandais cantonnés au Palais, et les troupes Congolaises qui sont en train d’être équipés en tenue de combats des FACA, prouve l’intention sanguinaire de cette fin de règne

 

Nous demandons à nos frères et soeurs de ne pas lui servir de boucliers humains et de ne pas s’opposer à notre avancée.

 

Le sursaut patriotique vaincra, le temps de la dictature est révolu.

 

La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons !

 

 

Fait à PARIS le 28 / 12 / 2012-12-28

 

 

Coordonnateur Délégué Europe

 

NDJADDER François Nelson
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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 02:31

 

 

 

180810logordc

 

REACTION DE LA FEDERATION RDC FRANCE-EUROPE-AMERIQUE

 

CRISE ET INSTABILITE EN CENTRAFRIQUE

 

Depuis plusieurs années, le territoire de la République Centrafricaine est devenu le théâtre permanent des rebellions, de guerres civiles. C’est le refuge propice et préféré des acteurs de tout acabit. Les systèmes administratifs sont de plus en plus déliquescents.

 

Depuis 1993, la violence et les guerres civiles semblent devenir le mode choisi pour la transition entre les régimes successifs. Ce qui est dû certes aux gestions scabreuses et «  anti-républicaines » du Pays. 

 

Voilà plus de cinquante ans que la RCA  a accédé à l’indépendance. Le bilan de son évolution, en ces jours, montre tous les indicateurs au rouge. La Centrafrique est classée 142e parmi les 163 pays les plus pauvres au monde par la Banque mondiale.

 

Pourtant, la RCA  avec ces immenses richesses aurait dû réussir; car elle a tout pour réussir. On est amené à croire que ce pays est  victime de ses excès de richesses naturelles tant convoitées.

 

Aujourd’hui allons-nous assister à une répétition de l’histoire? Est-ce à dire que les mêmes causes génèrent les mêmes effets ?

 

Le Rassemblement Démocratique Centrafricain porte des valeurs auxquelles il est profondément attaché. Face à cette grave situation que vit notre pays actuellement, eu égard aux risques de dérives que peut constituer une confrontation armée militaire sur le sol Centrafricain, la Fédération du Rassemblement Démocratique Centrafricain de France-Europe-Amérique exhorte :

 

- A la négociation et au dialogue, facteurs qui rapprochent et rassemblent les hommes


- A prendre des mesures d’urgence pour assurer la protection des citoyens exposés. Le respect de la vie humaine et du devoir de tous


- A garantir l’intégrité et la sécurité du territoire national


- A dissoudre l’Assemblée nationale


- Mettre en place un gouvernement transitoire

 

Enfin, la Fédération RDC-France-Europe-Amérique salue la mémoire de tous ceux qui sont tombés sur le champ de bataille et aussi ceux surpris par la mort brutale et cruelle sans se battre. Ces pertes sont aussi les nôtres.

 

 

Le président


Professeur R.Max SIOPATHIS

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 20:01

 

 

 

 

josue binoua

 


Le Président de la République, chef de l’Etat a fait un arrêt au meeting organisé ce jour par la jeunesse centrafricaine, à la place de la république.

 

Le Président de la République, tout en saluant l’initiative patriotique et responsable de la jeunesse d’aller solliciter le secours des Etat Unis et de la France dans le règlement de la crise qui secoue notre pays, a condamné fermement l’incivisme de certains jeunes qui se sont infiltrés dans ce mouvement et qui ont jetté des pierres sur les locaux de l’Ambassade de France à Bangui.

 

Le Président de la République et le Gouvernement présentent ses excuses à la France et demandent aux Directeurs Généraux de la gendarmerie et de la police de veiller à ce que de tels actes ne puissent se répéter.

 

La République centrafricaine est le pays de ZO KOUE ZO, la personne humaine est sacrée et inviolable. Tous les agents de la puissance publique, toute organisation ont l’obligation absolue de la respecter et de la protéger. Chacun a droit à la vie et à l’intégrité corporelle.

 

Le Gouvernement est convaincu que le suffrage universel est la seule source de la légitimité du pouvoir politique. Comme le prévoit le préambule de notre constitution, il s’oppose fermement à la conquête du pouvoir par la force et exige le respect de l’ordre constitutionnel.

 

Le Gouvernement est toujours disposé à engager les négociations prévues à Libreville dont la réunion préparatoire des Ministres des Affaires étrangères de la CEEAC se tiendra demain après-midi dans la capitale gabonaise. Il rappelle aux rebelles que le délai fixé par les Chefs d’Etat de la CEEAC pour leur retrait des localités occupées s’expire demain vendredi 28 décembre 2012 et qu’ils doivent s’y conformer.

 

Le Gouvernement continue de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur la logique de belligérance continue des rebelles.

 

L’occupation de ces villes a de lourdes conséquences préjudiciables à l’économie de notre pays. A l’exemple de la ville de BAMBARI où les médias ont publié le pillage des entreprises françaises, comme la station TOTAL qui a été saccagée, et les rebelles eux-mêmes revendaient le litre d’essence à 250 F CfA à la pompe et empochaient l’argent, la SUCAF autre entreprise française qui a été éventrée avec plus de 50 tonnes de sucre vendues uniquement aux commerçants musulmans, fait-exprès pour attiser une guerre de religions musulmanes et chrétiennes, alors que dans notre pays, chrétiens et musulmans ont toujours vécu en toute fraternité.

 

Le Gouvernement dit non à cette guerre de religions que préparent les rebelles depuis BAMBARI et dans toutes les villes occupées.

 

Autre entreprise française victime, la SOCACIG (groupe Bolloré) a été entièrement pillée par les rebelles. Un carton de cigarette contenant dix cartouches de 10 paquets se revendait à 40.000FCF alors que le prix officiel est de 90.000 FCFA.

 

Le Gouvernement invite tous les fils et filles de la République centrafricaine à veiller pour éviter à notre pays un génocide.

 

Bangui et toutes les villes de notre pays, en dehors de celles victimes des rebelles sont sécurisées et cette sécurisation se consolide de jour en jour, chacun doit donc vaquer à ses activités professionnelles, pour le meilleur devenir de notre pays, sans interruption, sans prêter attention aux rumeurs et aux démons de la peur.

 

Que Dieu bénisse et garde la République centrafricaine notre pays.

 

Fait à Bangui, le 27/12/2012

 

Pour le Gouvernement

 

Le Ministre de l’Administration

du Territoire et de la Décentralisation

 

Josué BINOUA

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 03:26

 

 

Eric Massi

 

 

L’ALLIANCE « SELEKA »                          REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE                                       

CPSK-CPJP-UFDR-FDPC                                 UNITE-DIGNITE-TRAVAIL

 

 

 


COMMUNIQUE

 

 


Le SELEKA à l’honneur de porter à la connaissance de la communauté nationale et internationale que le régime de François BOZIZE, aux abois et ne contrôlant plus la situation politique, militaire et sécuritaire du pays, a entamé une campagne de déstabilisation à l’endroit de certaines représentations diplomatiques accréditées en RCA en les accusant d’être les sponsors ou les parrains de notre coalition.


Il informe la population de Bangui qu’en cas de nouveaux troubles, les auteurs et les instigateurs seront en temps utiles traduits devant les juridictions compétentes pour assumer les conséquences de leurs actes.


En effet, le 21 décembre 2012, à l’issue d’une marche planifiée et exécutée par le parti KNK et prenant violemment à partie la France, le drapeau tricolore, symbole de ce pays a été mis à mal et déchiré. Comme si cela ne suffisait pas, cette action vient d’être reprise ce jour 26 décembre contre les Ambassades de France, des Etats Unis d’Amérique et du Tchad qui sont prises pour cible. Plusieurs militants du KNK, scandant des slogans anti français et américains, ont lancé des projectiles sur l’ambassade du France à Bangui après avoir réalisé un sit-in devant celle des USA.


Devant cette manipulation préparée et orchestrée par le régime de François BOZIZE en fin de règne, le SELEKA :


Prend à témoin la communauté nationale et internationale des actes inciviques commis par les ennemis de la nation que sont les militants du KNK et rend responsable François BOZIZE et son régime ;


Dénonce et condamne avec la dernière rigueur les actions de sabotage organisées à l’endroit des représentations française, tchadienne et américaine et rappelle au régime de BOZIZE ses engagements internationaux dans le domaine de la protection du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine conformément à la Convention de Vienne ;


 

Par ailleurs, le SELEKA informe l’opinion nationale et internationale que ni la France, ni les Etats Unis d’Amérique, ni le Tchad ne sont de près ou de loin impliqués dans les actions du SELEKA qui reste et demeure un mouvement national. Le SELEKA précise qu’il n’est pas la marionnette d’une puissance étrangère quelconque contre les intérêts centrafricains. Son principal objectif est d’obtenir la tenue d’un dialogue inclusif en vue de rechercher des solutions appropriées pour la stabilité, le développement socio-économique et la paix globale en RCA.


De ce qui précède, le SELEKA :


          Demande aux populations centrafricaines de rester vigilantes,

de     de faire preuve de maturité et de patriotisme, et de ne pas s’en prendre aux intérêts étrangers        en RCA en général et les intérêts français et américains en particulier ;

      

In      informe l’opinion nationale et internationale que loin d’être un appui pour le SELEKA,

la     la présence militaire tchadienne en RCA s’inscrit dans le cadre de la force multinationale de la CEEAC.

 

Fait le 26 décembre 2012


                                LE PORTE-PAROLE ET COORDONNATEUR INTERNATIONAL

 

                                                                                         Eric MASSI

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