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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 02:43

 

 

USA-State-Dpt.jpg

 

 

Attention aux voyages en République centrafricaine


7 décembre 2010 par le projet de loi


Classé sous Voyage: http://blog.preferredconsumer.com/travel-alertswarnings/central-african-republic-travel-warning-5.html
 
Le Département d'Etat met en garde les citoyens américains des risques de voyager en République centrafricaine (RCA), et recommande d'éviter tout déplacement hors de la capitale, Bangui. Les voyageurs en République centrafricaine (RCA) devraient être extrêmement prudents. Cela remplace le système d'alerte Voyage du 26 Février 2010 à la lumière des tensions qui ont augmenté en raison des prochaines élections présidentielles et législatives.
 
Des groupes de miliciens armés, des bandits, et des braconniers présentent de réels dangers, et le gouvernement centrafricain est incapable de garantir la sécurité des visiteurs dans la plupart des régions du pays. Il y a eu des attaques répétées sur l'Afrique centrale et voyageurs expatriés dans les campagnes. Les braconniers et les hommes armés sont également constituer une menace pour les chasseurs de gibier dans le centre-nord de la RCA. De résistance du Seigneur (LRA) constitue une menace similaire pour les chasseurs en est de la RCA.
 
Bangui souffre de taux de criminalité élevé, à la fois petite et violente, ainsi que les transports et les options médicales sont particulièrement limités. Les forces de sécurité militaires et civils de la République centrafricaine (et les personnes se présentant comme tels) tiennent des points de contrôle du personnel dans toute la ville, souvent harceler les voyageurs locaux et expatriés pour des pots de vin.


Les citoyens américains devraient éviter les manifestations publiques, que même ceux destinés à être pacifiques peuvent transformer la confrontation et éventuellement dégénérer en violence.
 
Le personnel de l'ambassade américaine à Bangui ne peut fournir que des services limités aux citoyens américains en ce moment. Après l'évacuation de tout le personnel des États-Unis en 2002, l'ambassade américaine à Bangui a repris ses activités en Janvier 2005. Cependant, l'ambassade fonctionne actuellement avec la dotation en personnel très limité. Les citoyens américains doivent être conscients que seuls les services de base et limités sont actuellement disponibles. Des informations complémentaires peuvent être trouvées sur le site Web de l'ambassade de Bangui.


L'ambassade américaine à Bangui encourage les citoyens américains qui résident ou qui envisagent de voyage en République centrafricaine à s'inscrire ou mettre à jour leurs informations au Département d'Etat,  Smart Voyage d'inscription au programme (STEP) du site web. S'il vous plaît noter qu'il est important lors de l'inscription ou la mise à jour des informations, d'inclure votre numéro de téléphone actuel et l'adresse e-mail où vous pouvez être joint en cas d'urgence. Les citoyens américains sans accès à Internet peuvent s'inscrire directement auprès de l'ambassade américaine à Bangui. En vous inscrivant, les citoyens des États-Unis faciliteront leur contact par l'ambassade en cas d'urgence. Alors que la capacité de l'Ambassade de fournir des services consulaires d'urgence est limitée, l'inscription permettra la réception des messages électronique.


 
U. S. Bangui ambassade


Avenue David Dacko,


B.P. 924


Bangui


Tél: (236) 2161-0200


Télécopieur: (236) 2161-4494


D'urgence après les heures de téléphone : (236) 7554-2276 ET (236) 7550-1293


 
Les citoyens américains peuvent également obtenir des informations actualisées de l'ambassade américaine à N'Djamena, au Tchad, par téléphone au (235) 51-70-09, 51-92-33 51-90-52 ou par télécopieur au (235) 51-56-54 ;


 
Les voyageurs peuvent obtenir des renseignements à jour sur les conditions de sécurité en appelant au numéro sans frais 1-888-407-4747 aux États-Unis et au Canada, ou à l'extérieur des États-Unis et le Canada sur une ligne régulière, sans frais, au 1-202-501-4444.

 

 

NDLR : Cela se passe de commentaires !

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 22:21

 

 

drapeau-americain

 

Laurence Wohlers, un "centrafricaniste" US à Bangui


Il jure qu'il n'a cure des affaires - litigieuses - du pétrolier américain Jack Grynberg en Centrafrique, et l'on est tenté de le croire à le voir potasser le sango,  compulser des livres d'histoire empoussiérés sur la RCA.

Laurence Wohlers, le nouvel ambassadeur américain à Bangui, retourne à l'Afrique (il avait servi à Madagascar), après seize d'abstinence passés notamment comme conseiller à Moscou. autant dire que son poste en Centrafrique, obtenu sur le tard, il y tient ! D'ailleurs, jeune diplomate, il avait couvert le procès de l'empereur Bokassa pour le département d'Etat- et il en garde un bon souvenir.

Aujourd'hui, Laurence Wohlers ne serait pas fâché de réconcilier les Centrafricains avec leur histoire et, aussi, avec un monde extérieur qui ne comprend pas grand-chose au pays des foyers rebelles au coeur du continent. Comme viatique, l'homme filiforme n'emporte guère de leçons à donner mais, plutôt, la volonté d'écouter. Peu gâté sur ce plan par le précédent ambassadeur américain, le général-président François Bozizé peut donc soupirer. Il lui suffira de battre des paupières pour s'entendre avec "Laurence".


La Lettre du Continent, n°594, du 2 septembre 2010.

 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 00:32

 

 

frederik bishop cook

 

Ai-Rca- Jeudi, 05 Août 2010 19:40 - L’ambassadeur des Etats Unis  en Centrafrique Frederick Bishop Cook, dont le mandat est arrivé à terme a été reçu en audience le 3 août au palais de la renaissance par le Président de la République François Bozize.

 

« Ma mission ici  en Centrafrique est arrivée à sa fin et je suis venu dire mes adieux au Président de la République, le Général François Bozize »  a confié  l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique,  Frederick Bishop Cook au sortir de l’audience

« Nous avons abordé avec le chef de l’Etat  des questions liées au  processus électoral,  la présence des rebelles de la LRA dans l’Est du pays et  au développement », a-t-il ajouté.

« Je suis très content maintenant qu’il y a une date fixée. Maintenant,  il faut que tous les Centrafricains s’engagent dans le processus électoral pour aider le pays  à avancer et pour qu’il y ait une élection crédible en 2011 »,  s’est réjouit M Cook.

« Certes, il y a des questions techniques. Mais il ne faut jamais oublier que  ces questions peuvent trouver des solutions », a-t-il ajouté.

Pour lui, seules  la bonne foi et l’unité nationale pourraient aider le pays à organiser des élections crédibles et paisibles.

« Cela ne  peut être possible qu’avec l’appui de tous les Centrafricains », a dit le diplomate américain qui s’en va après un séjour de 03 ans  à tête de la chancellerie des Etats Unis d’Amérique à Bangui.

 

Kabongo, Ai Bangui.

 

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 22:02

 

 

B-Obama-avec-les-jeunes-africains.jpg

 

La Maison-Blanche Bureau du secrétaire de presse Le 3 août 2010

 

(Début de la transcription)

 

Bon après-midi, tout le monde. Bienvenue à la Maison-Blanche et bienvenue aux États-Unis d’Amérique. Je souhaite la bienvenue aussi à nos amis du Ghana, bien qu’ils nous aient coupé l’herbe sous le pied à la Coupe mondiale de football. (Rires) Où êtes-vous ? Là ? C’est vrai, on a failli gagner. Le Ghana, nous vous donnons rendez-vous en 2014. (Rires)

 

C’est pour moi un insigne privilège de vous accueillir au Forum des jeunes leaders africains. Vous êtes venus de près d’une cinquantaine de pays. Vous reflétez la grandeur de l’histoire et de la diversité qui définit le continent. Vous vous êtes déjà distingués en étant des leaders – dans la société civile, le développement, les milieux d’affaires et les groupes confessionnels ; un avenir extraordinaire vous attend.

 

De fait, vous représentez l’Afrique qui est trop souvent passée sous silence, les progrès impressionnants qu’ont réalisés beaucoup d’Africains et votre potentiel illimité au XXIe siècle.

 

J’ai convoqué ce Forum pour une raison bien simple. Comme je l’ai dit l’année dernière à Accra, je ne vois pas dans l’Afrique un monde à part ; je vois dans l’Afrique une partie fondamentale de notre monde interconnecté. Qu’il s’agisse de créer des emplois dans une économie mondiale, de dispenser un enseignement ou des soins de santé, de combattre les changements climatiques, de s’opposer aux extrémistes violents qui n’ont rien d’autre à offrir que la destruction ou de promouvoir des modèles de démocratie et de développement qui ont fait leurs preuves – pour tout cela, le monde a besoin d’une Afrique forte, autonome et prospère. Le monde a besoin de votre talent et de votre créativité. Nous avons besoin de jeunes Africains qui se lèvent et font changer les choses, non seulement dans leurs propres pays et aussi de par le monde.

 

Les États-Unis veulent être votre partenaire. Je suis heureux que ma secrétaire d’État, Mme Clinton, vous ait déjà parlé et que des leaders de l’ensemble de mon gouvernement qui s’emploient jour après jour à approfondir nos partenariats se soient joints à nous.

Je ne saurais imaginer un moment mieux choisi pour ce rassemblement. Cette année, les peuples de dix-sept nations à travers l’Afrique subsaharienne célèbrent cinquante ans d’indépendance. Quelle que soit la mesure retenue, l’année 1960 fut une année extraordinaire. Du Sénégal au Gabon, de Madagascar au Nigéria, les Africains étaient en liesse dans les rues – ils baissaient les drapeaux étrangers et hissaient le leur. En l’espace de douze mois remarquables, près du tiers du continent a accédé à l’indépendance – un soubresaut d’autodétermination qui finit par déboucher sur la célébration de « l’année de l’Afrique ». Après une longue attente, les Africains étaient libres de tracer leur voie, de forger leur destinée.

 

Certes, l’année 1960 s’est révélée mémorable pour une autre raison. Ici, aux États-Unis, ce fut l’année où un candidat à la présidence eut l’idée de proposer que les jeunes Américains consacrent une année ou deux de leur vie à servir le monde à l’étranger. Le candidat s’appelait John F. Kennedy, et son idée allait donner naissance au Corps de la paix – l’un de nos merveilleux partenariats avec le monde, y compris l’Afrique.

 

Mais bâtir une nation est une noble tâche qui n’en finit pas. Ici, aux États-Unis, plus de deux cents après notre indépendance, nous n’arrêtons pas de parfaire notre union. À travers l’Afrique aujourd’hui, on ne peut nier les difficultés auxquelles tant de gens se heurtent au quotidien – pour nourrir leurs enfants, trouver du travail, survivre un jour de plus. Et trop souvent, c’est la seule image de l’Afrique que voit le monde.

 

Mais aujourd’hui, vous représentez une vision différente – une vision de l’Afrique dynamique. Une Afrique qui met fin aux conflits d’antan, comme au Libéria, où, m’a dit la présidente Sirleaf, les enfants d’aujourd’hui « n’ont pas connu le bout du fusil et n’ont pas eu à prendre la fuite ». Une Afrique qui se modernise et qui crée des débouchés – l’agro-alimentaire en Tanzanie, la prospérité au Botswana, le progrès politique au Ghana et en Guinée. Une Afrique engagée dans une révolution des services mobiles à large bande qui pourrait bien transformer le quotidien des générations à venir.

 

Bref, c’est une Afrique capable de grandes réalisations – comme en témoigne le fait qu’elle a accueilli la plus grande manifestation sportive au monde. Nous félicitons nos amis sud-africains. Et si la finale a été disputée entre deux pays européens, c’est en fait l’Afrique qui a gagné la Coupe du monde, comme on l’a entendu dire.

 

Ainsi donc, une fois encore, l’Afrique vit un moment de promesse extraordinaire. Comme je l’ai dit l’année dernière, quand bien même ils ne revêtent pas l’aspect dramatique des luttes de libération du XXe siècle, les défis d’aujourd’hui seront au bout du compte encore plus lourds de sens. Car c’est à vous, jeunes pétris de talent et d’imagination, qu’il va incomber de construire l’Afrique au cours des cinquante prochaines années.

 

L’avenir de l’Afrique appartient aux créateurs d’entreprises, tel le propriétaire d’une petite entreprise de Djibouti qui, naguère marchand de glaces, gère aujourd’hui un cabinet de comptabilité et fournit des conseils à d’autres entrepreneurs. Je veux parler de Miguil Hasan-Farah. Est-ce que Miguil est ici ? Le voilà. Ne soyez pas timide. Allez. (Applaudissements)

 

Tandis que vous vous affairez à créer des emplois et des débouchés, les États-Unis travailleront avec vous, en encourageant les échanges et les investissements dont dépend la croissance. Voilà pourquoi nous sommes fiers d’accueillir cette semaine le forum de l’AGOA afin d’élargir les échanges entre nos pays, et aujourd’hui d’ailleurs, je vais avoir des entretiens avec des ministres du commerce, du commerce extérieur et de l’agriculture venus des quatre coins de l’Afrique subsaharienne. Voilà pourquoi encore notre initiative historique en faveur de la sécurité alimentaire ne se borne pas à l’acheminement de vivres ; elle vise aussi à partager les nouvelles technologies et à accroître la productivité et l’autonomie de l’Afrique.

 

Personne ne devrait avoir à verser un pot-de-vin pour obtenir un emploi ou des services de base de la part d’agents publics. Dès lors, dans le cadre de notre stratégie de développement, nous mettons l’accent sur la transparence, la reddition de comptes et la présence de robustes sociétés civiles – car telles sont les réformes qui peuvent mobiliser un changement doué d’un pouvoir transformateur. L’avenir de l’Afrique appartient aussi à ceux qui s’attèlent à la tâche de concrétiser ce genre de transparence et sont appliqués à la mise en œuvre des mesures contre la corruption.

 

L’avenir de l’Afrique appartient à ceux qui prennent leur santé en main – telle la conseillère en matière de VIH/sida, venue du Malawi, qui aide d’autres séropositifs, comme elle, en partageant son témoignage – je veux parler de Tamara Banda. Où est Tamara ? La voilà. Merci, Tamara. (Applaudissements) Notre initiative en faveur de la santé mondiale dépasse le simple cadre du traitement des maladies : elle vise aussi à renforcer la prévention et les systèmes de santé publique en Afrique. Comprenez-moi bien : nous continuons d’accroître les fonds affectés à la lutte contre le VIH/sida, à un niveau sans précédent, et nous continuerons de faire tout le nécessaire pour sauver des vies et investir dans des avenirs plus sains.

 

L’avenir de l’Afrique appartient aussi aux sociétés qui protègent les droits de tous leurs habitants, en particulier des femmes, telle la journaliste ivoirienne qui se fait la championne des droits des femmes et des filles musulmanes – je veux parler d’Aminata Kane-Kone. Où est Aminata ? La voici. (Applaudissements) À vous et aux habitants de toute l’Afrique, je le dis : sachez que les États-Unis d’Amérique se tiendront à vos côtés dans votre quête de justice, de progrès, des droits de l’homme et de la dignité de tous.

 

Bref, l’avenir de l’Afrique appartient à sa jeunesse, y compris à une femme qui inspire les jeunes du Botswana avec son émission de radio, « The Real Enchilada » -- je veux parler de Tumie Ramsden. Où est Tumie ? Là - « The Real Enchilada ». (Applaudissements)

 

Tandis que vous poursuivez vos rêves – celui de faire des études, de trouver un emploi, de faire entendre votre voix, de mobiliser vos populations – l’Amérique veut appuyer vos aspirations. C’est pour cela que nous voulons donner aux jeunes Africains les moyens d’agir – en appuyant leur éducation et en multipliant les échanges éducatifs, comme celui qui a permis à mon père de venir du Kenya à l’époque où les Kényans rejetaient le colonialisme et tentaient de forger un nouvel avenir. Nous aidons à consolider les réseaux locaux de jeunes gens qui sont convaincus, comme on l’entend dire au Kenya de nos jours, que : « Yes Youth Can ! » « Yes Youth Can ! ». (Rires et applaudissements)

 

Bon, il s’agit d’un forum, c’est pourquoi nous avons consacré une partie du temps pour répondre à quelques questions. Je ne suis pas censé être le seul à parler. Je veux entendre ce que vous avez à dire et connaître vos objectifs et savoir comment nous pouvons être des partenaires capables de vous aider à les atteindre. Nous voulons que ce soit un commencement – le point de départ d’un nouveau partenariat et de nouveaux réseaux qui vont créer des débouchés pour des années à venir.

 

Mais je vais conclure en vous livrant ces quelques réflexions. Vous êtes les héritiers de la génération de l’indépendance que nous célébrons cette année. Grâce à leurs sacrifices, vous êtes nés dans des États africains indépendants. Et tout comme les réalisations d’il y a cinquante ans sont pour vous une source d’inspiration, le travail que vous faites aujourd’hui inspirera les Africains pendant des générations à venir.

 

Bon – je crois, Tumie, que vous aimez envoyer des tweets (Rire) Et Tumie a cité des paroles qui ont motivé un nombre incalculable de gens : « Si tes actions inspirent les autres à rêver davantage, à apprendre davantage, à faire davantage et à se dépasser davantage, alors tu es un leader. »

 

Donc, chacun d’entre vous qui êtes ici aujourd’hui, vous êtes un leader. Vous êtes une source d’inspiration pour les jeunes de votre pays. Vous êtes une source d’inspiration pour nous aux Etats-Unis. L’avenir est ce que vous faites de lui. Alors si vous continuez à rêver, continuez à travailler d’arrache-pied et continuez à apprendre et si vous n’abandonnez jamais, alors je suis confiant que vos pays et le continent tout entier et le monde tout entier en seront meilleurs.

À vous tous, je dis « merci beaucoup ». (Applaudissements)

 

(Fin de la transcription)

 

(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

 

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 00:44

 

 

Obama-avec-les-jeunes-Africains.jpg

 

WASHINGTON (AFP) - 03.08.2010 21:21 - Barack Obama a exhorté mardi les jeunes Africains à enraciner les principes démocratiques dans leurs pays, et à ne pas suivre les pas de la génération des indépendances qui s'est selon lui accrochée au pouvoir, à l'exemple du Zimbabwéen Robert Mugabe qu'il a durement critiqué.

Pour célébrer le 50e anniversaire de l'accession à l'indépendance de 17 pays d'Afrique sub-saharienne, les autorités américaines, plutôt que de réunir des chefs d'Etat ou de gouvernement, avaient convié 115 jeunes à la Maison Blanche pour discuter avec M. Obama de "leur vision de l'Afrique pour les 50 ans à venir".

 

Recevant à la Maison Blanche plus d'une centaine de jeunes Africains pour un forum à l'occasion du demi-siècle des indépendances africaines de 1960, M. Obama a exprimé l'espoir que "certains d'entre vous deviendront un jour dirigeants de vos pays".

 

"Si vous y réfléchissez, dans les années 1960, lorsque vos grands-parents, arrière-grands-parents se battaient pour l'indépendance, les premiers dirigeants disaient tous qu'ils étaient pour la démocratie", a rappelé le président lors d'une séance de questions-réponses avec ces jeunes.

 

"Et ce qui s'est produit, c'est que lorsque vous avez été au pouvoir pendant un certain temps, vous vous dites +j'ai été un si bon dirigeant que pour le bien du peuple, je dois rester en place+".

 

"Et c'est comme cela que l'on commence à changer les lois, à intimider et à emprisonner des opposants. Et bientôt, des jeunes gens comme vous, pleins d'avenir et de promesses, sont devenus ce qu'ils avaient combattu", a regretté M. Obama, en citant en exemple la démocratie américaine, "dans laquelle les institutions sont plus importantes qu'un individu".

 

"Et cela ne veut pas dire que nous sommes parfaits, nous avons aussi beaucoup de problèmes", a reconnu le président, tout en estimant que "vos pays doivent aussi prendre confiance dans le processus démocratique".

 

Pour célébrer le 50e anniversaire de l'accession à l'indépendance de 17 pays d'Afrique sub-saharienne, les autorités américaines, plutôt que de réunir des chefs d'Etat ou de gouvernement, avaient convié 115 jeunes à la Maison Blanche pour discuter avec M. Obama de "leur vision de l'Afrique pour les 50 ans à venir".

 

Et à l'occasion d'une question posée par un ressortissant du Zimbabwe, M. Obama s'en est pris au président Robert Mugabe, 86 ans dont 30 au pouvoir.

"J'ai le coeur brisé quand je vois ce qui se passe au Zimbabwe. Mugabe est un exemple de dirigeant qui est arrivé (au pouvoir) en tant que combattant de la liberté, et je vais être très brutal: il ne sert pas bien son peuple, c'est mon opinion", a-t-il indiqué.

 

En écho au discours qu'il avait prononcé lors de sa jusqu'ici seule visite en Afrique noire en tant que président, en juillet 2009 au Ghana, M. Obama, né aux Etats-Unis de père kényan, a répété que "la bonne gouvernance est au coeur du développement".

 

Réaffirmant que "le destin de l'Afrique sera déterminé par les Africains", il s'est néanmoins engagé à "faire en sorte que vos voix soient entendues pour que vous puissiez saisir ces opportunités".

La rencontre de mardi s'effectuait au premier jour d'une conférence de trois jours à Washington réunissant ces jeunes Africains "dirigeants de la société civile et du secteur privé", et organisée par le département d'Etat.

Avant M. Obama, la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton avait elle aussi exhorté ces jeunes à confier plus de pouvoir aux citoyens.

 

"Nous sommes à la recherche de dirigeants qui savent que le fait de donner plus de pouvoir aux citoyens est dans l'intérêt de tous", a dit Mme Clinton

 

Dans le monde actuel, "un pouvoir basé sur un rapport hiérarchique allant du sommet à la base n'est plus tenable", a-t-elle poursuivi.

 

© 2010 AFP

 

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 00:21

 

 

frederik-bishop-cook.jpg

 

Ai- Rca- Mardi, 03 Août 2010 19:29  «J’étais faire mes adieux au  ministre parce que, je suis arrivé en fin de séjour en  République Centrafricaine. Je lui ai également fait  part de mes observations sur la  situation dans l'Est. Je viens d’y effectuer ma  4ème visite accompagné d’une délégation de  militaires américains. Il s’agissait  pour moi de toucher du doigt les exactions de la Lord Resistent Army (LRA) de Joseph Kony  et surtout  la situation humanitaire des personnes déplacées et des civils ».

Cette déclaration a été faite ce jour  par l'ambassadeur des Etats-Unis à Bangui Frederick Bishop Cook au sortir de l'audience avec le ministre des affaires étrangères, le Général Antoine Gambi.

L’entrevue, selon lui, a été  très riche en enseignements.

Il a déclaré que  la RCA est l'un des pays le plus riche du monde, car il y a de la pluie en abondance. De plus, le pays dispose d’un espace vert et vaste pour l'agriculture et le sol regorge des ressources minières. « J’ai été beaucoup impressionné par la beauté et la richesse de ce pays », a-t-il dit,  déplorant toutefois le fait que les centrafricains soient divisés.

« Je suis déçu par le manque d'unité, d'organisation sociale et politique entre les centrafricains, malgré la devise du pays qui est : « Unité Dignité Travail » », a souligné le diplomate, rappelant que «  c'est l'unité qui favorise  le travail et c'est le travail qui fait naître la dignité».

Il a tenu à exhorter les centrafricains à s'engager dans le  processus politique de réconciliation et non de la division afin de permettre à tout le monde d’aller aux élections et mettre en place un gouvernement qui représente toute la population.

« On a eu depuis 50 ans beaucoup de conflits dans ce pays. C'est le moment de  la paix et du rassemblement. Les Etats Unis  souhaitent  que les centrafricains retrouvent le chemin  de la paix et de la prospérité», a conclu Frederick Cook qui aura passé trois bonnes année en Rca.

Kabongo, Ai Bangui

 

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 22:13

 

 

drapeau-americain

 

 

Ai-Rca - Dimanche, 04 Juillet 2010 14:01 - L’ambassadeur des Etats Unis en poste à Bangui Frederick Bishop Cook a donné le 2 juillet à sa résidence une conférence de presse. Il était assisté du premier conseiller Timothy Smith et du vice consul David Wisner.

 Le but de cette rencontre était de situer la presse sur la position du gouvernement américain par rapport à l’évolution du processus électoral et du programme DDR en Centrafrique et son engagement à accompagner la RCA dans l’organisation des élections justes, crédibles et inclusives.

Dans propos liminaire, M Cook a rappelé que les Etats Unis sont un pays jeune par rapport aux autres nations comme la Chine, l’Angleterre et la Russie. Mais quand il s’agit de démocratie, les USA passent pour être la plus ancienne au monde. « Depuis 234 ans, nous avons essayé de faire de nos rêves une réalité et nous avons essayé en même temps de partager ce rêve avec tout le monde », a-t-il souligné.

A en croire M Cook, le partage de ce rêve n’est pas une espèce de colonialisme ni de néo colonialisme. Mais c’est plutôt le partage d’une idée qui sera acceptée par tout le monde.

Abordant les élections en Centrafrique, le diplomate américain a souligné que le gouvernement américain à travers l’ambassade qu’il représente est en contact permanent avec tous les acteurs impliqués dans ce processus et siège même dans le comité de pilotage du processus électoral. « Chaque semaine, nous sommes là avec le Président Binguimalé, nous partageons nos points de vue, nous écoutons les uns et les autres et les informations de la CEI », a-t-il dit.

Selon M Cook, les Etats- Unis ne sont partisans ni du gouvernement, ni de l’opposition et surtout pas des rebelles. « Mais nous sommes partisans du processus démocratique. C’est pour cette raison que nous fournirons 1 million de dollars supplémentaire pour la surveillance des élections et le renforcement des capacités de la société civile. Projet qui sera exécuté par le National democratic institue (NDI) comme preuve d’une collaboration étroite des Etats Unis aux cotés du peuple centrafricain. Et notre contribution pour les élections c’est la sensibilisation de la population », a-t-il souligné.

« En ce qui nous concerne, a-t-il renchéri, nous avons conseillé aux acteurs de faire des concessions publiques pour rassurer le président de la CEI qu’ils s’accordent sur le nouveau chronogramme qui sera très bientôt présenté. Mais certains partenaires exigent des conditions pour le financement des élections. Ce qui est normal parce que, quand on demande l’assistance de quelqu’un, c’est logique que celui qui vous donne ou vous prête de l’argent pose ses conditions ».

Concernant le développement économique, M Cook a précisé que les Etats- Unis ont donné des milliers d’assistance à plusieurs pays africains depuis plus de cinquante ans. Précisément, l’assistance des Etats Unis en Centrafrique varie entre cinq à quinze millions de dollars chaque année en plus du financement des programmes du système des Nations unies en Centrafrique. « Il n’y aura jamais assez d’assistance pour que la RCA sorte de la pauvreté, parce que le développement économique ne se fait jamais sur la base de l’assistance», a indiqué le diplomate américain.

A l’en croire, le développement économique ne se fait qu’avec l’industrie de la population.

Pour terminer, M Cook est revenu sur les élections qui, selon lui, est une marque de souveraineté et d’unité. « L’organisation des élections n’est pas pour faire plaisir aux Etats- Unis ou à la communauté internationale. Mais elles sont faites plutôt pour sceller l’unité d’un peuple », a-t-il déclaré. Et de conclure : « nous avons écouté la voix de la sagesse et avons conseillé le report de ces élections ».

Il convient de préciser que cette rencontre avec les hommes de média s’est déroulée peu avant la commémoration du 234ème anniversaire de l’indépendance des Etats Unis d’Amérique.

Kabongo, Ai Bangui

 

Centrafrique: Les élections et la sécurité s’invitent au 234ème anniversaire des USA

 

frederik-bishop-cook.jpg

 

Dimanche, 04 Juillet 2010 13:00

Ai-Rca - Le Président de la République François Bozize a rehaussé de sa présence le 2 juillet à la résidence de l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique la célébration du 234ème anniversaire de la naissance de «ce pays ami».

Etaient présent à ces festivités, le Président de l’Assemblée nationale Leroy Gaombalet, le premier ministre Archange Touadera,, des membres du gouvernement, le corps diplomatique et des invités de marques.

Dans son mot de bienvenu, l’ambassadeur des Etats Unis Frederik Bishop Cook, a rappelé à l’assistance les sacrifices et les efforts consentis par le peuple américain qui pendant des années a défendu la nation américaine ou travaillé dur pour faire des Etats Unis un endroit où il fait bon vivre.

« L’indépendance n’a pas été un cadeau pour les Etats- Unis. Elle a été acquise après des années de combats sanglants » a dit le diplomate, annonçant que les Etats unis ont prévu pour ce mois une série de projections de films américains retraçant le parcours historique de ce pays à la quête de son « indépendance », thème de la commémoration de ce 234ème anniversaire.

Selon lui, les Etats unis d’Amérique sont partisans de la démocratie qui « n’est jamais acquise sans effort, ni sacrifice ». Il a d’ailleurs réitéré que son pays est prêt à accompagner la RCA dans cette voie « parce que les centrafricains et les américains ont la même vision : l’instauration d’une démocratie véritable ». « En 1993 et en 2005, la RCA a organisé des élections qui ont permis à son peuple de choisir librement ses leaders. Ce qui était un exemple en Afrique » a rappelé M Cook.

Il a ensuite regretté que les élections de 2010 connaissent un début difficile mais, a estimé qu’il était temps pour toutes les parties prenantes de travailler ensemble en vue d’un processus électoral rapide, juste et inclusif qui respecte la volonté du peuple centrafricain. « Cela permettra aux Etats Unis et à la RCA de poursuivre le partenariat en vue de réaliser la prospérité et la paix en République Centrafrique », a-t-il ajouté.

M Cook reste optimiste car « au-delà des raisons qui nous ont amené dans l’impasse actuelle, une chose est sûre, les sociétés ne peuvent se construire dans la discorde. Elles ne se construisent que grâce à des hommes d’Etat et ceux-là qui mettent l’intérêt de leur pays et de leurs concitoyens au dessus de tout ».

En réponse, le Ministre des Affaires Etrangères Antoine Gambi a souligné que le gouvernement centrafricain a fait sien les quatre domaines prioritaires définis par le Président américain Barack Obama dans le cadre des relations entre les Etats Unis et les pays africains. « Renforcer les institutions démocratiques africaines et promouvoir la bonne gouvernance, travailler avec les peuples africains afin d’éviter des conflits et renforcer les compétences locales en matière de médiation de conflit et de maintien de la paix, encourager le développement et la croissance économiques durables et enfin établir un partenariat avec l’Afrique pour combattre les menaces mondiales telles que des pandémies, le changement climatique, les crimes transfrontaliers et l’insécurité alimentaire » a-t-il spécifié.

Selon le numéro de la diplomatie centrafricaine, « l’indépendance » qui est le thème choisi par les Etats- Unis pour la commémoration de ce 234ème anniversaire est pleine d’histoire. « Ce thème colle à la majorité des pays africains dont la RCA qui va fêter cette année le cinquantenaire de son ascension à la souveraineté internationale ».

En ce qui concerne l’organisation des élections de cette année, le membre du gouvernement a fait savoir que la Commission électorale indépendante (CEI) poursuit son contact avec tous les acteurs de la vie politique centrafricaine, les Partis politiques majoritaires, l’opposition et la société civile sur les problèmes liés au processus électoral. Cependant la question centrale reste, selon lui, le financement de ces élections générales.

« S’agissant de la sécurisation du pays, le programme DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) ne pourra arriver à termes qu’avec l’appui de nos partenaires pour la consolidation de la paix », a-t-il souligné.

A en croire M Gambi, la présence des rebelles de Lord Resistent Army (LRA de Joseph Kony) préoccupe les autorités du pays et même les centrafricains qui veulent savoir ce que viennent chercher ces rebelles sur le territoire centrafricain alors que la RCA ne partage pas les frontières avec l’Ouganda. En revanche, il s’est réjouit de la décision du président américain de signer une loi portant désarmement de la LRA et a souhaité que l’administration américaine se penche plus particulièrement sur le cas de la Centrafrique.

M Gambi reste lui aussi optimiste que cette requête sera appréciée à sa juste valeur dans le seul souci du retour de la paix en Centrafrique. « Ce qui permettra l’organisation des élections dont l’une des causes de report est justement la persistance de l’insécurité dans certaines parties du territoire ».

Kabongo, Ai Bangui

 

 

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 22:47

 

 

Barack

 

 

 Source : Radio Ndéké Luka

 

Samedi, 03 Juillet 2010 13:20 - Etablir un chronogramme commun avec les acteurs impliqués dans le processus électoral, l’insécurité dans certaines régions de la RCA, notamment dans le Mbomou et le Haut Mbomou avec la présence de la l’Armée de Resistance du seigneur de guerre Joseph KONI.

 

Ces points ont été au centre d’une conférence de presse animé le vendredi 2 juillet 2010 par Frederick Cook, ambassadeur des Etats-Unis en Centrafrique.

 

La rencontre précède les manifestations du 234ème anniversaire de son pays, prévu le 4 juillet 2010.

D’après l’ambassadeur Cook, interrogé par Radio Ndeke Luka, «  La paix et le développement en Centrafrique doivent se construire par l’effort des centrafricains, la communauté internationale n’apporte qu’un appui ».

 

Pour le général Antoine Gambi, ministre des affaires étrangères, le gouvernement centrafricain souhaite exécuter le programme de Désarmement Démobilisation et Réinsertion avec le concours des Etats-Unis.

Signalons que la rencontre s’est tenue en présence de plusieurs autorités nationales et internationales dont le Chef d’Etat Centrafricain François Bozizé.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 15:39


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  Linternationalmagazine.com , publié le 11/12/2009

Les principaux points du discours du président américain Barack Obama prononcé jeudi à Oslo à l’occasion de la remise de son prix Nobel de la paix



Sa place dans l’histoire : "Comparé à certains géants de l’histoire qui ont reçu le prix ... ce que j’ai accompli est peu."

L’Amérique en guerre : "Nous sommes en guerre, et je suis responsable du déploiement de milliers de jeunes Américains pour combattre dans une terre lointaine. Certains seront tués. Aussi je viens ici avec une conscience aiguë du coût du conflit armé."

Les horreurs de la guerre : "Le courage et le sacrifice du soldat sont pleins de gloire, exprimant son abnégation au pays, à la cause et à ses camarades en armes. Mais la guerre en elle-même n’est jamais glorieuse, et nous ne devons jamais la glorifier en tant que telle."

L’usage de la force : "Il y aura des moments où des pays, individuellement ou de concert, jugeront l’usage de la force non seulement nécessaire mais moralement justifié... en tant que chef d’Etat ayant prêté serment de protéger et défendre mon pays (...) je suis confronté au monde tel qu’il est et ne peux pas rester passif face aux menaces à l’encontre du peuple américain."

Les mandats des militaires : "Je crois que la force peut être justifiée pour des raisons humanitaires, comme ce fut le cas dans les Balkans, et dans d’autre endroits qui ont été dévastés par la guerre. L’inaction pèse sur notre conscience et peut conduire à une intervention plus coûteuse plus tard. C’est la raison pour laquelle tous les pays responsables doivent comprendre le rôle que des militaires ayant un mandat clair peuvent jouer pour maintenir la paix".

Le multilatéralisme : "Les Etats-Unis ne renonceront jamais à leur engagement dans la sécurité mondiale. Mais dans un monde où les menaces sont plus diffuses, les missions plus complexes, les Etats-Unis ne peuvent pas agir seuls."

Le prix de la paix : "Je comprends pourquoi la guerre n’est pas populaire. Mais je sais aussi ceci : croire que la paix est désirable est rarement suffisant pour y parvenir. La paix exige le sens des responsabilités. La paix impose des sacrifices. C’est la raison pour laquelle l’Otan est toujours indispensable. C’est pourquoi nous devons renforcer les missions de maintien de la paix de l’ONU et régionales, et ne pas laisser cette tâche à quelques pays."

La torture : "Nous perdons notre âme lorsque nous transigeons avec les idéaux pour lesquels nous nous battons. Et nous faisons honneur à ces idéaux en les respectant non seulement lorsque c’est facile, mais également lorsque c’est difficile."

Les armes nucléaires : "Il nous appartient à tous de souligner que des pays comme l’Iran et la Corée du Nord ne jouent pas le jeu... Ceux qui recherchent la paix ne peuvent pas rester passifs lorsque des pays se dotent d’armes pour la guerre nucléaire."

L’oppression : "Lorsqu’il y a le génocide au Darfour, les viols systématiques au Congo, ou la répression en Birmanie, il doit y avoir des conséquences. Et plus nous sommes unis, moins nous risquons d’être confrontés au choix entre une intervention armée et la complicité avec l’oppression."

Guerre et religion : "Aucune guerre sainte ne peut être une guerre juste. Si vous pensez vraiment que vous accomplissez la volonté divine, vous n’avez alors plus aucun besoin de faire preuve de retenue, d’épargner la femme enceinte, le médecin ou même une personne ayant la même religion."

 

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 23:10




 

LE MONDE | 19.09.09 | 14h46  •  Mis à jour le 20.09.09 | 20h52

Washington Correspondante


George W. Bush détestait se rendre à l'ONU. Quand revenait, en septembre, le moment où le président des Etats-Unis, en tant que dirigeant du pays hôte, délivre le traditionnel discours d'ouverture de l'Assemblée générale, il s'efforçait de passer le moins de temps possible au siège de l'organisation. A l'ONU, il se faisait l'effet de "visiter un musée de cire", racontait récemment son ancien ambassadeur John Bolton.

Rupture oblige, Barack Obama se prépare à passer trois jours entiers à New York, jusqu'au jeudi 24 septembre, à l'occasion de la session annuelle des 192 pays membres des Nations unies. Il va déjeuner avec les chefs d'Etat africains, participer à une réunion du groupe des "amis du Pakistan", rencontrer les plus gros contributeurs de casques bleus et s'asseoir à la table du Conseil de sécurité avec le colonel Kadhafi... L'espace d'une séance, jeudi, il va même prendre la tête du directoire mondial.

"Les Etats-Unis ont radicalement changé le ton, le contenu et la pratique de leur diplomatie" à l'ONU, affirme Susan Rice, l'actuelle ambassadrice américaine à New York. Six ans après les durs affrontements au sein de l'organisation à propos de l'Irak, le président des Etats-Unis va diriger le Conseil de sécurité pour une session consacrée au désarmement et à la non-prolifération.

"Historique", selon Mme Rice, l'événement emprunte surtout au hasard du calendrier : il se trouve que les Etats-Unis président le Conseil en septembre, après le Royaume-Uni, en août, et avant le Vietnam en octobre. Mais la Maison Blanche n'a pas manqué de souligner que M. Obama sera le premier chef de l'exécutif américain à occuper le fauteuil présidentiel. Et l'image, probablement, restera. A un moment où M. Obama est en difficulté sur le plan intérieur, ses conseillers ont jugé utile de montrer le président à l'honneur à l'ONU.

M. Obama va prononcer son discours devant l'Assemblée générale mercredi. Après s'être adressé aux Européens (à Strasbourg), puis au monde musulman (au Caire) et aux Africains (à Accra), il entend "parler au monde", se réjouit l'association UNA-USA qui oeuvre à promouvoir l'image des Nations unies aux Etats-Unis.

Il va évoquer la nécessité de dépasser les querelles "recuites" depuis des décennies pour faire face aux défis communs que sont les épidémies, le changement climatique, la prolifération nucléaire.

Selon Mme Rice, il entend aussi, devant l'Assemblée générale, placer ses interlocuteurs devant leurs responsabilités. "On ne peut plus se permettre d'être immobilisés par les divisions Nord-Sud ou d'autres divisions traditionnelles qui empêchent une coopération internationale efficace. Tout le monde a des responsabilités. Les Etats-Unis guident de nouveau et nous souhaitons que d'autres se joignent à nous", affirme-t-elle.

Devant la presse, Mme Rice a détaillé à la Maison Blanche, vendredi, la nouvelle approche de l'administration. Plutôt que de traiter seulement avec les grands pays, elle entend rechercher aussi l'appui des plus petits, car "la moitié des membres de l'ONU ont moins de 10 millions d'habitants".

Depuis janvier, les Etats-Unis ont rejoint le Conseil des droits de l'homme, signé une convention internationale sur les droits humains, cessé de s'opposer à ce que soit mentionnée la Convention sur l'élimination des formes de discrimination contre les femmes, etc. Et Washington a payé ses arriérés à l'ONU, qui s'étaient accumulés de 2005 à 2008.

MULTILATÉRALISME

Côté résultats, M. Obama mise sur l'adoption - à l'unanimité - d'une résolution sur le désarmement. Faute d'une discussion sur l'Afghanistan, le seul dossier potentiellement porteur d'éclaircie est le Proche-Orient. M. Obama continue à espérer qu'il parviendra à tenir la rencontre envisagée avec le Palestinien Mahmoud Abbas et l'Israélien Benyamin Nétanyahou.

Sur le dossier iranien, la Maison Blanche a décidé d'annuler la réunion des chefs d'Etat du P5 + 1 (les membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne) qui devait se tenir en marge du sommet. Dans l'attente de la réunion du 1er octobre avec les Iraniens, deux rencontres de préparation sont prévues entre les ministres des affaires étrangères et les directeurs politiques.

M. Obama rencontrera aussi le président russe, Dmitri Medvedev, et Hu Jintao, qui est le premier président chinois à se rendre à l'Assemblée générale de l'ONU.

A New York, puis à Pittsburgh, au sommet du G20, les 24 et 25 octobre, M. Obama va pouvoir évaluer la disposition de ses interlocuteurs, alors que ses adversaires ne manquent pas de souligner, comme John Bolton, que le multilatéralisme ne lui a encore rien rapporté. Ce à quoi la Maison Blanche répond qu'elle a "planté le décor" de la nouvelle politique étrangère américaine et que Barack Obama est patient.

 

Corine Lesnes

 

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