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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 15:53





 Le Challenger, 16/06/2009

L’attention de la plupart des fils du continent est retenue par la perte d'un des vétérans du pouvoir africain: le très grand El Hadj Omar Bongo Ondimba.  Celui qui détenait avec fierté la palme d'or de la longévité au pouvoir (41 ans!) s'en est allé, de l'autre côté du miroir. Mille et un commentaires sur Internet nous disent avec une éloquence désabusée que le "doyen des chefs d'Etats africains", comme certains l'appelaient avec une sorte d'affection intéressée, ne laissaient personne indifférent. Il y a ceux qui pensent que c'était "le Sage de l'Afrique", titre détenu jadis par l'Ivoirien Félix Houphouët-Boigny. Pour ceux-là, Bongo était sur tous les fronts de guerre pour promouvoir la paix et réconcilier les belligérants. Ils citent principalement la région des Grands Lacs, la Centrafrique et la Côte d'Ivoire. Ils parlent aussi de la stabilité politique au Gabon.

Et il y a ceux qui, comme moi, rétorquent que Bongo faisait comme bien d'autres autocrates du continent qui jouent dehors la comédie de la paix et de l'amour pour jeter de la poudre aux yeux des juges du monde qui distribuent des prix aux grands hommes de la terre. En vérité, quelle est l'intervention de Bongo dans une zone de guerre qui a vraiment contribué à faire fleurir la paix ? En supposant même qu'il ait eu du succès sur tous les terrains de conflits où il est intervenu, comment faisait-il au Gabon, pour maintenir la stabilité de son régime ? Peut-on appeler démocrate un chef d'Etat qui accepte de modifier la constitution de son pays, rien que pour s'éterniser au pouvoir ? Avait-il vraiment besoin de museler son opposition en achetant les leaders à coups de pétrodollars, pour les rendre taillables et corvéables à son goût ?

La perte d'un être humain

Tout en restant sensible à la perte d'un être humain, je ne partage pas l'avis de ceux qui estiment que, par respect pour le mort, il faut taire tous les défauts de n'importe quel disparu et ne chanter que ses qualités. J'estime que ceux qui ont passé leur vie à bâillonner la presse au mépris de toute liberté d'expression méritent que l'on dise ce qu'ils ont fait de mauvais et de méchant. Afin que les autres rois encore au pouvoir comprennent que s'ils pourrissent la vie du peuple de leur vivant, à leur mort leur mémoire sera salie. Il n'y a, à mon avis, aucun scrupule à chanter les louanges d'un despote mal éclairé, d'un autocrate ou d'un mégalomane flambeur, sous prétexte qu'il est mort et que tous les morts sont saints…

Mais ce n'est pas que la mort de Bongo seule qui retient mon attention ces jours-ci. Il y a les lubies du maître de la Libye. En Italie, il a encore brillé par sa litanie de réclamations et de déclamations. Tout cela est juste et bon mais dans une proportion qui garde, sauve la dignité et l'honneur. En en faisant trop, il finit par être la risée de ceux à qui il veut donner des leçons. Et quand celui qui préside aux destinées de l'Union Africaine se fait vomir, l'image du continent ne peut qu'en pâlir ! 

Il faut rappeler que le Colonel Mouammar Khaddafi est le digne successeur d'El Hadj Omar Bongo Ondimba. C'est donc lui qui hérite désormais du trophée de la longévité au pouvoir en Afrique, pour avoir fait 40 ans à la tête de son pays…

Mon attention s'est aussi arrêtée sur un autre chef africain qui semble avoir quitté la zone de l'état de grâce dans son pays : Moussa Dadis Camara. Sa grande interview sur la chaîne de télévision Africable m'a laissé perplexe, au point de me demander jusqu'où ira ce jeune fougueux illuminé qui, au fil de ses nombreux " talk-shows ", met à nue une personnalité infantile, trouble et déséquilibrée. On voit que le personnage est très loin de Thomas Sankara à qui de nombreux jeunes avaient vite fait de le comparer. Il dit lui-même n'avoir aucun modèle parmi les hommes.

Et de préciser que son seul modèle, c'est son père ! Les incohérences du discours de celui qui ne veut pas que l'on confonde " tambour et amour ", la fébrilité et la violence de ses gestes, sa conception de la gestion du pouvoir, son idée de la " reconnaissance ", le flou autour de sa position par rapport aux élections à venir, les menaces à peine voilées à l'endroit des leaders politiques, ses titres de " révolutionnaire progressiste ", " économiste ", " technocrate " et bien d'autres propos du nouveau leader de la Guinée Conakry n'ont finalement rien de rassurant et l'on peut dire, sans risque de se tromper (mais je souhaite ardemment me tromper cette fois !) que la Guinée n'est pas encore sortie de l'auberge. Car ce n'est pas d'un autre matamore que le pays de Sékou Touré a besoin, mais d'un homme d'actions concrètes qui peut laisser le peuple et l'histoire juger de la pertinence de ses actes en faveur de la liberté, de la démocratie, de la paix et du développement.

Quand un jeune intellectuel malien m'a dit que Dadis lui rappelait beaucoup Idi Amin Dada, j'ai tout de suite pensé aux images atroces du film "Le dernier roi d'Ecosse" qui retrace la vie du Général Idi Amin Dada durant les huit ans de son règne tyrannique en Ouganda, entre 1971 et 1979. Alors, je lui ai dit : "Que Dieu préserve la Guinée d'un Dadis à la Dada". Mais, depuis cette évocation, j'ai peur. Peur pour le jeune officier et pour la pauvre Guinée.

Avant de conclure, permettez-moi de retourner au Gabon, pour ma part d'hommage (?) à l'illustre disparu :

Adieu imperturbable dinosaure !

Mais, maintenant que tu es mort

Ton peuple aura-t-il accès à ton trésor

Juste pour améliorer un peu son sort ?

Pour le reste, que Dieu protège le Gabon et l'Afrique !

Bien à vous.

MINGA Siddick

Le Challenger, est seul responsable du contenu de cet article

 

 

 

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 01:11






LIBREVILLE (AFP) - mardi 16 juin 2009 - 21h45 - Des milliers de Gabonais et 14 chefs d'Etat, dont le français Nicolas Sarkozy, ont assisté mardi à Libreville aux obsèques solennelles du président Omar Bongo, symbole de la "Françafrique" après 41 ans au pouvoir et dont la succession attise les luttes en coulisses.

Le cercueil du président gabonais Omar Bongo Ondimba est arrivé mardi vers 19H00 (18H00 GMT) à Franceville, sa terre natale dans le Haut-Ogooué (sud-est du Gabon), où il sera inhumé jeudi, a constaté une journaliste de l'AFP.

Quelque 1.500 personnes ont accueilli la dépouille mortelle du président à l'aéroport de Franceville, après les obsèques officielles déroulées plus tôt dans la journée à Libreville en présence de milliers de Gabonais et d'une quinzaine de chefs d'Etat.

Après une minute de silence, les invités étrangers, parmi lesquels figuraient la plupart des présidents de l'Afrique francophone, s’étaient inclinés à tour de rôle devant le cercueil recouvert par le drapeau du Gabon.

La cérémonie a été précédée d'un bref incident lorsque la France a été prise à partie à l'arrivée au palais de Nicolas Sarkozy, auquel plusieurs dizaines de Gabonais ont lancé: "On ne veut plus de vous, partez!"

A l'intérieur du palais, le président français et son prédécesseur Jacques Chirac ont ensuite été applaudis lorsqu'ils ont déposé, ensemble, une gerbe de fleurs devant le cercueil.

Toute la classe politique gabonaise et la famille Bongo, des représentants d'institutions internationales et des figures de la "Françafrique" ont rendu hommage à Omar Bongo Ondimba, dont le décès à 73 ans, en Espagne où il était hospitalisé, a été annoncé le 8 juin.

Après un culte, des personnalités gabonaises ont prononcé des oraisons funèbres très attendues dans le climat tendu de la succession.

Jusqu'ici, la voie constitutionnelle a été respectée: l'intérim à la tête de l'Etat a été confié à la présidente du Sénat Rose Francine Rogombé, chargée d'organiser un scrutin présidentiel 45 jours au plus tard après sa prise de fonctions intervenue le 10 juin.

Mais en coulisses, les tractations vont bon train. Selon des sources proches du pouvoir, Ali Ben Bongo, ministre de la Défense et fils du défunt, souhaite s'imposer comme successeur, une solution qui provoque des résistances au sein même du régime.

Au nom de la famille, Ali Bongo s'est engagé dans son oraison funèbre à perpétuer l'héritage paternel.

"Nous, tes enfants, ta famille, prenons l'engagement solennel de garder allumée avec l'aide de nos concitoyens la flamme sacrée de l'harmonie familiale, de la concorde républicaine et de l'unité nationale", a-t-il lancé, essuyant une larme.

"La Constitution, rien que la Constitution", a affirmé de son côté le Premier ministre Jean Eyeghé Ndong, qui accuse, selon des sources concordantes, Ali Bongo de vouloir passer en force sans respecter la Loi fondamentale.

Un défilé militaire a clos la cérémonie sur le bord de mer devant des milliers de Gabonais, avant que le cercueil ne s'envole pour la région natale d'Omar Bongo dans le sud-est du Gabon, où il doit être inhumé jeudi au terme d'une semaine d'obsèques que les autorités ont voulu grandioses.

Dans la foule, les badauds vêtus de T-shirts à l'effigie d'Omar Bongo se montraient dans l'ensemble rassurés. "Ils ont respecté jusqu'ici la Constitution, alors on n'est pas inquiet", lâchait un jeune homme de 18 ans.

Avant la cérémonie, une chanson diffusée dans la cour de l'imposant palais présidentiel couleur or scandait en boucle "Papa Bongo Ondimba, les Gabonais te pleurent". Après 41 ans, le nom du président finissait par se confondre avec celui de ce pays pétrolier d'Afrique équatoriale - parfois surnommé "Bongoland".

Le doyen des chefs d'Etat africains, médiateur dans de nombreuses crises continentales, était aussi décrié pour la mauvaise gestion de la manne pétrolière. La pauvreté demeure criante au Gabon, malgré ses richesses.

Omar Bongo était également un symbole de la "Françafrique", cette relation ambiguë entre Paris et ses ex-colonies.

Pour faire taire les rumeurs qui lui prêtent, une fois de plus, des velléités interventionnistes, le président Sarkozy a martelé, en marge des obsèques, que la France n'avait "aucun candidat" pour la succession d'Omar Bongo.



Gabon: Ali Bongo promet de perpétuer l'héritage de son père






 LIBREVILLE (AFP) - mardi 16 juin 2009 - 16h07 - Ali Ben Bongo, fils du défunt président gabonais et candidat potentiel à sa succession, s'est engagé mardi à perpétuer l'héritage d'Omar Bongo Ondimba pour "aborder sereinement" l'avenir du Gabon, lors de ses obsèques officielles à Libreville.

Rendant hommage à la "philosophie du pardon" et au "dialogue" qui guidaient selon lui l'action du président Bongo, Ali, ministre de la Défense s'exprimant au nom de la famille, a déclaré: "Cet édifice (...) va nous permettre d'aborder sereinement l'avenir des enfants de notre pays".

"Nous, tes enfants, ta famille, prenons l'engagement solennel de garder allumée avec l'aide de nos concitoyens la flamme sacrée de l'harmonie familiale, de la concorde républicaine et de l'unité nationale", a-t-il lancé, essuyant une larme.

Ali Ben Bongo n'a pas évoqué plus directement la question de la succession, publiquement taboue en cette période de deuil mais qui attise déjà les luttes de pouvoir en coulisses.

Plusieurs observateurs attendaient ainsi, avant les obsèques, de voir s'il serait désigné par la famille pour prononcer l'oraison funèbre.

Selon plusieurs sources proches du pouvoir, Ali Ben Bongo souhaite s'imposer comme successeur, suscitant des résistances au sein même du régime.

Le ministre de la Défense, ex-chef de la diplomatie, s'est montré en première ligne depuis le décès de son père, annoncé officiellement le 8 juin. Il est apparu fréquemment à la télévision et s'est montré très présent aux côtés de la présidente intérimaire Rose Francine Rogombé, chargée par la Constitution d'organiser un scrutin présidentiel.

De source proche du parti présidentiel, on a fait état d'un intense bras de fer ces derniers jours entre Ali Ben Bongo et le Premier ministre Jean Eyeghé Ndong pour la gestion de la transition. Ce dernier accuse, selon ces sources, le fils du président de vouloir passer en force sans respecter la Constitution.

Dans ce qui est apparu comme un mise en garde, le chef du gouvernement s'est adressé dans son oraison funèbre au président défunt: "Vous qui avez toujours dit avec force, notamment ces derniers temps: +La Constitution, rien que la Constitution+", a-t-il dit.

Selon Jean Eyeghé Ndong, les Gabonais et notamment les jeunes doivent "rejeter les dissensions, les guéguerres, les luttes effrénées, personnelles ou autres". "L'avenir du Gabon est entre leurs mains (...) Il nous faut l'unité nationale, il nous faut la paix", a-t-il estimé.

Les oraisons funèbres ont conclu la cérémonie officielle, qui devait être suivie par un défilé militaire sur le bord de mer de Libreville, où étaient déjà massées des milliers de personnes.

 

 

 



Au Gabon, la «Françafrique» salue Omar Bongo






 leparisien.fr 16.06.2009, 22h18  

Des couronnes mortuaires au nom d'Axa, Total, Bolloré, des figures des réseaux franco-africains présentes en nombre: le petit monde de la «Françafrique» s'est donné rendez-vous mardi à Libreville pour les obsèques de son dernier «dinosaure», le président gabonais Omar Bongo.

Les représentants officiels des relations entre Paris et ses ex-colonies africaines sont tous là: le président français Nicolas Sarkozy et son prédécesseur Jacques Chirac, un ami proche du défunt, quelques membres du gouvernement, mais aussi tout un panel d'anciens ministres de la Coopération, de droite comme de gauche.

A leurs côtés, les hommes de l'ombre, parmi tous ceux que l'on accuse de perpétuer la «Françafrique», nom donné aux relations ambiguës, voire incestueuses, avec les pays africains.

A cette aune, l'installation des invités par le protocole gabonais, dans l'immense palais présidentiel, n'est pas anodine. Ainsi, le «Monsieur Afrique» officiel du président Sarkozy, Bruno Joubert, est-il assis juste derrière Robert Bourgi, son homologue occulte.

Vieilles gloires déchues

Selon plusieurs observateurs, Me Bourgi, qui avait l'oreille du président Bongo, n'est pas étranger au revirement de Nicolas Sarkozy, qui avait promis de rompre avec la «Françafrique» avant de se montrer, une fois élu, conciliant avec ses symboles.

L'élu Patrick Balkany, omniprésent lors des voyages du président français en Afrique, et l'ancien grand maître du Grand Orient de France Alain Bauer - Omar Bongo était un franc-maçon déclaré - faisaient également partie de la délégation.

Les vieilles gloires déchues ont aussi fait le déplacement. L'ancien patron de la compagnie pétrolière publique française Elf Loïk Le Floch-Prigent, qui a fait de la prison pour des affaires sur lesquelles planait l'ombre du Gabon, est ainsi venu depuis Paris pour déposer une gerbe de fleurs devant le cercueil présidentiel.

Mais les temps ont changé: à son arrivée à l'aéroport de Libreville, il a dû se prêter au jeu du relevé d'empreintes digitales pour une demande de visa en bonne et due forme.

Au-delà de l'anecdote, ce sont toutes les relations entre Libreville et Paris qui s'étaient tendues ces dernières années, notamment en raison des enquêtes en France sur les biens immobiliers «mal acquis» de la famille Bongo accusée de détournement de fonds par des associations. Le président gabonais s'estimait lâché par la France, selon des membres du régime.

Chirac mieux placé que Sarkozy

Les responsables gabonais semblaient d'ailleurs avoir fait «payer» à Nicolas Sarkozy ces tensions en plaçant l'actuel président plus loin du cercueil de Bongo que Jacques Chirac tout en respectant le strict ordre protocolaire.

Le chef de l'Etat français a souligné s'être interrogé sur la pertinence de sa présence à Libreville. «On ne vient pas, on est indifférent. On vient c'est l'ingérence», a-t-il noté, avant de marteler: «La France n'a aucun candidat» pour la succession d'Omar Bongo.

L'accueil réservé à Nicolas Sarkozy à son arrivée au palais présidentiel en dit long sur cette dégradation des relations. Quelques dizaines de Gabonais ont hué le président français avant de scander: «On ne veut plus des Français ! On veut les Chinois !»

 leparisien.fr

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 22:48



 

Niamey, AFP 12/06/2009 | Mise à jour : 21:17  - Le président nigérien Mamadou Tandja, qui souhaite se maintenir au pouvoir à la fin de son second mandat fin 2009, a essuyé un revers cinglant aujourd'hui après la décision de la Cour constitutionnelle d'annuler son projet de référendum.

La Cour constitutionnelle du Niger a annulé vendredi le décret présidentiel qui convoquait le corps électoral le 4 août pour un référendum sur une nouvelle Constitution qui aurait permis au président de postuler à un troisième mandat.

Une requête déposée par des partis d'opposition et des ONG a été déclarée recevable. La Cour "...annule le décret du 5 juin 2009 portant convocation du corps électoral pour le référendum sur la constitution de la 6e république".

Cette décision, lu à la presse par le député Sanoussi Jackou, sonne comme un camouflet personnel pour le président.

Les arrêts de la plus haute juridiction nigérienne sont contraignants et s'imposent au chef de de l'Etat et sont sans appel.

Le 5 juin, le conseil des ministres avait fixé au 4 août la tenue du référendum sur une nouvelle Constitution, souhaité par le président Mamadou Tandja pour pouvoir rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat actuel.

Au terme de son deuxième quinquennat successif, qui s'achève le 22 décembre, Tandja, 71 ans, doit en effet céder le pouvoir selon la Constitution actuelle.

 

La Cour constitutionnelle du Niger annule le décret de Tandja sur le référendum

APA-Niamey (Niger) 2009-06-12 19:10:53 - La Cour constitutionnelle du Niger a annulé vendredi le décret portant sur le référendum convoqué par Mamadou Tandja pour le 4 Août en vue de se maintenir au pouvoir.

La tenue du référendum était vivement critiquée par l’opposition et la société civile nigérienne. Le FDD avait déposé lundi un recours pour « excès de pouvoir » à l’encontre du chef de l’Etat, auprès de la Cour constitutionnelle, laquelle disposait de cinq jours pour donner sa décision, qui s’impose à tous, sans possibilité de recours.

La campagne référendaire sur le projet de Constitution devrait se dérouler du 13 juillet au 2 août prochain et pour le vote, le corps électoral était appelé à se prononcer par « oui ou par non à la question :

Approuvez-vous le projet de Constitution soumis à votre sanction ? ».

La nouvelle constitution, si elle était appliquée, permettra de rester au pouvoir au terme de son deuxième et dernier quinquennat en décembre prochain.

La Cour constitutionnelle avait émis, le 25 mai, un avis défavorable au projet de referendum suite à sa saisine par un groupe de 23 députés. Le lendemain, le Président Tandja avait signé un décret portant dissolution de l’Assemblée nationale où son camp détient une majorité de 88 membres sur les 113 députés.

Au plan international, Washington a fait part de son « inquiétude » alors que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) multiplie les offensives diplomatiques en direction de Niamey pour dissuader le dirigeant Nigérien quant à son projet.

Élu en 1999 puis réélu en 2004 sous la bannière du Mouvement national pour la société de développement (MNSD), le Président Tandja (71 ans) ne pourra plus se présenter aux élections présidentielles, selon les dispositions de la constitution du Niger. Son deuxième et dernier mandat expire en décembre prochain.

Le FDD avait programmé d'organiser dimanche une manifestation pour protester contre l'organisation du référendum, rappelle-t-on.

 

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 21:19




                         Foccart et Bongo



Vendredi 12 juin 2009 zoomtchad.com

Bongo a livré des étudiants opposants à Tombalbaye


L’avènement de Bongo à la tête du Gabon coïncide avec le début de règne de Tombalbaye, beaucoup de personnes gardent toujours en mémoire les « mauvais débuts » du président Bongo dans les affaires politiques tchadiennes. En effet, Tombalbaye faisait face au Frolinat (rébellion armée au Nord du Tchad), des étudiants tchadiens en France, militants du Frolinat ne pouvant se rendre au Tchad, étaient allés voir des parents installés au Gabon. Les Autorités gabonaises informées par les réseaux Foccart ont intervenu et arrêté les jeunes étudiants; parmi eux, l’un de leurs responsables, le très connu Sougui Dangaye. Ils furent emprisonnés à Libreville puis transférés et livrés à Tombalbaye par Bongo. Pendant longtemps, leurs parents au Tchad et au Gabon n’en ont rien su, multipliant les démarches au Gabon, les va et vient pendant des années et des années. Ces étudiants étaient, bien entendu, morts dans les prisons de Tombalbaye. Certains disent, enterrés vivants dans les fameuses fosses communes de Wallia.

Après avoir soutenu la dictature de Tombalbaye, le président gabonais a apporté sa caution au coup d’Etat de Kamougué, Bongo était très proche de Kamougué à qui il a apporté un important soutien financier durant les événements de février 1979-1980.

Bongo a soutenu et aidé à organiser la "République Logone"


A l’arrivée au pouvoir de Goukouni en 1980, celui-ci passera par Bongo pour avoir une visite officielle en France et surtout pour tenter de rassurer les français sur la présence massive des troupes libyennes au Tchad. En 1982, c’est le départ de Goukouni vers le Cameroun puis la Libye, Hissein Habré arrive au pouvoir, Kamougué se replie au Sud avec ses forces. Le président Gabonais a alors soutenu et aidé à organiser la « république du Logone » lancée par Kamougué et le comité permanent. Plusieurs sociétés, exportation de viande, de coton, ont été mises sur pied avec la participation du Gabon. La gestion calamiteuse de Kamougué a crée une vive opposition des autres composantes du comité permanent, membres des FAT. Ainsi, certains groupes ont quitté Kamougué pour faire la paix avec le régime de HH. Kamougué, lui-même, après avoir perdu la guerre s’est replié à Libreville avant de rentrer au pays. Bongo a ainsi parrainé plusieurs accords de réconciliation nationale entre HH et les opposants politico militaires, entre autres : Alingué Bowayeu, Beremadji Nadingar, Gali Gothé Gatta, Djibrine Hissein Grinki, Abdoulaye Lamana, Bintou Malloum, le général Djogo, Mbailam Dana Ngarleyal, Mahamat Senoussi Khatir… lesquels ont tous regagné le pays et assumé d’importantes responsabilités.

A l'OUA Bongo dénonça la mauvaise foi des Libyens.


Le président Bongo continuera à s’occuper du dossier Tchad, en présidant le comité ad hoc mis en place par l’OUA pour régler le différend entre le Tchad et la Libye. C’était dans ce cadre que l’ex président Sénégalais Abdou Diouf alors président de l’OUA avait organisé une rencontre entre Goukouni et HH en 1985. Toutes les parties étaient présentes, Chefs d’Etat, Ministres des affaires étrangères, mais à la dernière minute, Goukouni se désiste et annule son arrivée. Par son attitude, il montra à la face du monde qu’il n’avait aucune autonomie par rapport à la Libye. Ce comportement le mettra out sur le plan diplomatique en tant que partie au conflit et ce au profit de la Libye qui désormais sera face à HH. Dès lors, Bongo claquera la porte dudit comité en dénonçant la mauvaise foi des Libyens. L’OUA essayera de réactiver le comité mais aucune solution réelle ne sera trouvée, la Libye bénéficiant de l’active collaboration de l’Algérie (membre du comité) qui noyautait toutes les propositions ; de plus, Kadhafi imbu de sa puissance militaire ne voulait en aucun cas négocier.

Le régime HH a proclamé deux amnisties générales et entières.


Après la guerre et la défaite libyenne, le président Bongo a encore intervenu pour des négociations avec GOUKOUNI qui rappelons le bénéficiait de l’amnistie générale et entière proclamée par Hissein Habré, mais cela n’a pas abouti. Pour la petite histoire, à deux reprises, le régime de HH a décidé une amnistie totale et n’a jamais exclu une seule personne de celle-ci, une première fois pour en faire bénéficier les Kamougué et autres, une seconde fois en faveur de Goukouni et des siens. Ce dernier, alors au pouvoir, a proclamé une amnistie en faveur de tous sauf HH qu’il a condamné à mort, un peu comme Deby. Décidemment, l’histoire n’est jamais assez avare de bizarreries !


Bongo a aussi contribué au départ de HH


La capitale gabonaise a toujours été la base de toutes les actions de barbouzeries en Afrique centrale et une base du réseau Foccart. C’est ainsi que dans l’opération lancée par Mitterand de tout organiser pour faire partir HH, toute l’opération a été montée au Gabon où les fameux avions espions Breguet ont quitté Libreville pour survoler les positions des FANT et transmettre les informations à leur antenne installée avec les hommes de Deby en rébellion, la bande de Paul Fontbonne. La France ne venait pas seulement de violer les accords de coopération en ne les appliquant pas, c’était bien pire, c’était un acte de guerre par une application à sens inverse desdits accords, cela signifie donc que Bongo a aussi contribué au départ de HH en étant au courant et en couvrant le positionnement et les activités criminelles du service action de la DGSE à Libreville.

 

Le projet pétrolier tchadien est une version Elf Gabon au rabais !


D’ailleurs, le premier acte de la France à l’installation de Deby fut l’entrée d’ELF dans le projet pétrolier, et c’est d’ailleurs le Conseiller de Bongo pour les affaires pétrolières qui fut positionné auprès de Deby pour le conseiller sur la mise en place d’un nouveau projet pétrolier version Elf Gabon au rabais !

L’arrivée au pouvoir de Deby va correspondre à l’entrée de la zone Afrique Centrale dans un cycle de graves perturbations avec l’onde de choc constituée par le génocide rwandais et ses répercussions dans toute la région. La France a tremblé pour ses intérêts face aux velléités américaines de faire main basse sur les richesses minières de cette partie de l’Afrique. C’est pourquoi le renforcement du pré carré restant était devenu une urgence et une surpriorité pour la France.

Deby, Tom et Timane Erdimi initiés à la franc-maçonnerie par Sassou

Deby a ainsi été utilisé pour essayer de freiner l’avancée des troupes de Bemba, ce fut un lamentable échec. C’est dans le cadre de cette politique que Bozizé fut installé au pouvoir par l’armée tchadienne, et que Sassou put reconquérir le pouvoir grâce toujours aux éléments de Deby (et de Dos Santos d’Angola nouvelle recrue de Paris). Le schéma de consolidation des intérêts français étant achevé quoi de plus normal que de parachever l’œuvre en consolidant les liens de solidarité au sein de la franc-maçonnerie. Bongo ne cachait pas son appartenance à la loge maçonnique bien au contraire, c’est avec Sassou qu’il a initié Idriss Deby ainsi que Tom et Timane Erdimi à la franc-maconnerie comme l’a révélé le journal l’Express sans être démenti par les intéressés.

Franceville I et II, groupe de Libreville, Youssouf Saleh Abbas


Les interventions de Bongo pour des négociations inter- tchadiennes vont reprendre avec les réunions de Franceville I et II, avec toutefois un bilan mitigé, certains ont accepté d’autres ont refusé.

Puis, ce fut le tour de la médiation de Goukouni initiée par les français en direction des politico militaires qui ont refusé de voir en Goukouni un médiateur crédible ; celui-ci s’est alors rabattu sur les opposants de la diaspora, certains ont accepté et effectué un voyage à Ndjaména avec lui (Ahmat Yacoub), scellant en quelque sorte le début de leur retour au pays, d’autres ont refusé.

Pour l’anecdote, récemment rallié au régime de Deby, Ahmat Yacoub avait semble t-il « exigé » de passer par le Gabon pour rentrer, mais Deby aurait répondu « qu’il aille se faire foutre, pour qui il se prend ? » ; notre coco dut se contenter de Abderramane Moussa.

Youssouf Saleh Abbas, l’actuel PM est, lui aussi, passé par Libreville avec le parrainage de la France. D’ailleurs de toutes les interventions de Bongo dans les négociations inter-tchadiennes, « l’opposant YSA » est celui qui a tiré le plus gros lot car aux termes de ces discussions, il a été nommé PM. Constatons que M. YSA ne pouvait pas vraiment être qualifié d’opposant politique dans la mesure où après son départ du MDJT, il n’avait plus aucune activité politique, ni prises de positions par rapport aux multiples problèmes tchadiens. En fait, sa nomination est la résultante d’une stratégie concoctée par les milieux parisiens pro-Deby qui estimaient que le régime tchadien traversait une mauvaise passe avec l’affaire IBNI, la non application sur des points importants de l’accord du 13 Août avec les partis politiques et enfin avec la rébellion à l’Est. Il fallait donc en quelque sorte reprendre la main en organisant une diversion pour faire passer la nomination de YSA au poste de PM comme une concrétisation du dialogue avec l’opposition armée dont YSA aurait jadis fait partie !

L’opération était du tout gagnant pour Deby, YSA n’ayant aucune organisation politique, agissant pour son propre compte, il ne représentait par conséquent aucun danger pour Deby.

D’ailleurs, aujourd’hui, la tempête est passée et les milieux MPS parlent d’un prochain départ de YSA à qui on reproche « d’être une personne incapable de prendre des décisions et des initiatives propres, de s’être trop vite enrichi et surtout qu’il ne leur sert plus à rien ».

A la mort du Président Gabonais, il y a quelques jours, la rébellion de l’UFR lui a rendu hommage, saluant en lui le facilitateur des retrouvailles inter-tchadiennes ; Deby a affirmé être sous le choc et a décrété 3 jours de deuil national, puis confia : « je retiendrai de Bongo ceci, la paix n’a pas de prix, paie pour avoir la paix,  me disait-il souvent ».

Par cette « maxime » Bongo illustrait son propre comportement politique, connaissant la nature humaine, il a utilisé largement l’argent du pétrole pour acheter ses opposants, mais aussi corrompre l’ensemble de la classe politique française gauche, droite confondus sans compter les journalistes, industriels, etc..

Deby a-t-il réellement suivi les conseils de Bongo comme il l’a laissé entendre ? A sa pratique politique, il a agi à l’opposé de ces conseils puisque beaucoup de ses opposants ont été purement et simplement liquidés, jusqu’au dernier sur la liste : Ibni. Deby a estimé qu’il pouvait dépenser tout l’argent du pays pour s’équiper et faire la guerre et donc avoir la paix à sa manière. C’est ainsi qu’il s’exprimait récemment après les combats du 7 mai 2009, à la télévision nationale, lors de sa visite à Goz Beida devant une cinquante d’officiers : « je vous ai donné les moyens de leur marcher dessus, alors marchez leur dessus ! ».

Des valises bourrées d'euros partent régulièrement en direction de l'hexagone et de l'Afrique.

Deby paie, en effet, mais pour que les gens fassent la guerre pour son compte, pour les motiver. Sur un point au moins, il a suivi les conseils de Bongo, les valises bourrés d’euros partent régulièrement en direction de l’hexagone pour fidéliser les gens qui comptent, on parle aussi de bakchich en direction d’Officiers de l’opération Epervier, du personnel qui compte dans les ambassades.

Sur le plan africain, Adoum Younousmi transporte régulièrement des mallettes à Dakar (histoire de soutenir la motivation de Wade dans l’affaire HH mais aussi de frapper sur la rébellion en les traitant de bandits..), signalons les HUMMER offertes à Alpha Oumar Konaré alors en poste à l’UA.

Point commun Bongo-Deby : l'état lamentable de leur pays.


Ainsi donc Bongo et Deby ont des choses en commun ; c’est l’état lamentable dans lequel se trouve leur pays à chacun. Après 41 ans à la tête du Gabon, Bongo laisse une capitale gabonaise sans un système d’évacuation des eaux usées et, régulièrement en saison de pluies, la moitié de la ville est en proie à de graves inondations mêlant les eaux de pluies aux eaux usées. A l’instar de sa sœur gabonaise, la capitale tchadienne, après 19 ans de gestion MPS, n’a toujours pas d’électricité, ni d’eau ; ainsi, dans certains quartiers, cela fait 1 mois que les gens n’ont pas d’électricité avec la canicule en cette période de l’année. C’est vraiment une situation inqualifiable.

Elf France gérait les recettes pétrolières du Gabon

Véritable parrain de la françafrique, Bongo a servi fidèlement la France pour assurer sa longévité, les bons et loyaux services n’ont pas suffi, il a fallu encore brader toutes les ressources minières du pays; pendant longtemps le Gabon n’avait même pas une société pétrolière, c’était ELF France qui gérait pour le compte du Gabon, les recettes du pétrole Gabonais ! Bongo a dû entretenir la classe politique française pendant presque deux générations, financement des partis politiques, cadeaux royaux, sans compter que l’économie gabonaise est entièrement entre les mains de groupes français.

Pouvait-on donner aux occidentaux plus que Mobutu et Bongo ?


Ces dernières années, la pénétration chinoise sur le continent a touché de plein fouet les relations franco-gabonaises, l’octroi de permis d’exploitation à la Chine a soulevé un vent de panique en France et suscité l’affaire des Biens mal acquis, qui va continuer malgré la mort de Bongo et permettre à la France de se saisir de l’ensemble de ces biens, de les vendre aux enchères à des personnalités proches du pouvoir français, exactement comme cela a été fait pour Bokassa. Pouvait-on donner plus que Bongo et Mobutu ne l’ont fait aux occidentaux, pour s’assurer une longévité ? Ont-ils cru qu’on les appréciait en fin de compte, ne serait-ce que pour leur folle générosité ?

L’ingratitude dont a fait montre la classe politique française est à la mesure de ses turpitudes au Gabon ; « crapule », « roitelet  », le défunt président s’est fait traiter de tous les noms d’oiseaux par des députés français et des hommes politiques de tout bord, exactement comme Bokassa, Mobutu. La mesquinerie et l’indécence ont été poussées jusqu’à rendre publique la mort de Bongo sans laisser le gouvernement gabonais le faire savoir au peuple gabonais en premier.

Faisons un parallèle, cela fait trois ans, voire plus, que nous attendons l’annonce de la mort officielle d’Ariel Sharon, aucun media occidental n’osera le faire et cela peut durer 10 ans, comme quoi jusqu’où va se nicher le racisme.

Les Africains, en général, hommes politiques, Chefs d’Etat, diverses autres personnalités ont su et savent, au moins, garder la reconnaissance du ventre.

Moralité : Vous êtes Chef d’Etat africain, vous bradez les ressources de votre pays, vous êtes une pompe à fric pour les partis politiques français et autres, pour les hommes politiques, journalistes occidentaux ; comme Bokassa, Mobutu, Bongo l’ont fait surabondamment : à votre mort, vous récoltez insultes, injures, ingratitude, saisies de vos biens, lynchage.

Vous êtes Chef d’Etat, vous refusez de brader les richesses et les intérêts de votre pays ; on fait tout pour vous faire partir, vous devenez un dictateur et on vous poursuit d’une haine implacable avec multiples tracasseries comme Moussa Traoré (la question de l’or malien), Hissein Habré (le pétrole tchadien), Mugabe (les terres redistribuées aux noirs).

Que faire ? Si, au moins et enfin, les Africains en prennent conscience et en tirent les leçons qui s’imposent !

 

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 17:42



    Félix Malloum ici à droite avec sa canne



N'DJAMENA (AFP) - 12.06.2009 14:05 - Le général Félix Malloum, qui a dirigé le Tchad de 1975 à 1979, est décédé vendredi, à l'âge de 77 ans, des suites d'un arrêt cardiaque à Paris où il avait été hospitalisé, a annoncé la présidence tchadienne dans un communiqué.

Le général Félix Malloum, qui a dirigé le Tchad de 1975 à 1979, est décédé vendredi, à l'âge de 77 ans, des suites d'un arrêt cardiaque à Paris où il avait été hospitalisé, a annoncé la présidence tchadienne dans un communiqué.

Le général Félix Malloum, qui a dirigé le Tchad de 1975 à 1979, est décédé vendredi, à l'âge de 77 ans, des suites d'un arrêt cardiaque à Paris où il avait été hospitalisé, a annoncé la présidence tchadienne dans un communiqué.

Le général "Malloum est décédé aujourd'hui (vendredi) à 13H30 (11H30 GMT) à l'hôpital américain de Neuilly à Paris des suites d'un arrêt cardiaque", affirme la présidence dans ce bref communiqué, sans donner plus de détails.

Selon une source officielle jointe par l'AFP à N'Djamena, il avait été évacué la semaine dernière vers la France pour des raisons de santé. La même source n'a pas été en mesure de fournir plus de précisions.

Le général Félix Malloum avait pris la tête d'un Conseil supérieur militaire (CSM), mis en place à la suite d'un coup d'Etat en 1975 contre le premier président du Tchad, François Tombalbaye. Il avait finalement lui-même été chassé du pouvoir par Hissène Habré et contraint à l'exil en 1979.

Après 23 ans d'absence, il était rentré au Tchad en 2002. Promu en mars 2002 général de division par le président Idriss Deby, il bénéficiait de tous les avantages accordés aux anciens présidents, notamment une indemnité mensuelle de 3.000.000 FCFA (4.570 euros), une résidence, deux véhicules avec chauffeur et une prise en charge des frais de santé.
Depuis, il s'était retiré de la vie politique et publique.


© 2009 AFP

COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE DU TCHAD



Le Président de la République a la profonde douleur d’informer l’ensemble de la population Tchadienne que le Général Félix MALLOUM NGAKOUTOU BEY-NDI s’est éteint ce jour 12 Juin 2009 à 12 heures 22 à l’Hôpital américain de Neuilly à Paris de suite d’un arrêt cardiaque.
 
Le Gouvernement prendra les dispositions pour le rapatriement du corps et les honneurs seront rendus à l’illustre disparu avant sa remise à la famille.

Le Président de la République présente à la famille, aux amis et connaissances de l’ancien Chef d’Etat ses condoléances les plus sincèrement attristées.

Fait à N’Djaména, le 12 Juin 2009



Le Directeur du Cabinet Civil



DJIMRANGAR DADNADJI

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 23:48

 


 

Jeune Afrique juin 2009

Un temps contrôlées par la Banque mondiale, les recettes du brut sont désormais entièrement gérées par l’État. Une partie des fonds engrangés a ainsi permis de réarmer le pays pour faire face aux attaques rebelles. Au détriment des dépenses sociales attendues par la population?

Il a suffi de quelques jours à Idriss Déby Itno pour neutraliser les rebelles qui ont fait incursion le 4 mai sur le territoire tchadien en provenance du Soudan. S’il a pu ne faire qu’une bouchée de ces combattants pourtant bien équipés en moyens anti­aériens (missiles Sam-7, canons de 37 mm) et antichars (missiles B-10, bazookas SPG montés sur des véhicules tout-terrain), le chef de l’État le doit aux armes qu’il a acquises avec l’argent du pétrole. Défiant toutes les critiques, y compris celles qui fustigent le surarmement dans un pays où 64 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, Déby Itno confiait à Jeune Afrique, quelques jours avant le déclenchement de l’offensive rebelle: « Si c’était à refaire, je le referais. Les bonnes consciences n’ont qu’à continuer à s’indigner. Je ne peux pas garder de l’argent pour les générations futures, au risque de leur léguer un pays démembré et occupé par des factions rebelles. J’ai acheté des armes et je continue à en acheter avec l’argent du pétrole. Je n’arrêterai que le jour où j’estimerai que notre armée est suffisamment équipée pour faire correctement face aux menaces qui nous entourent. » Avant de préciser: « Il faut toutefois noter que pas même un fusil n’a été acquis clandestinement. Les dépenses de sécurité, prévues par la loi sur la gestion des revenus pétroliers, sont toutes soumises au Comité de contrôle et de surveillance des ressources pétrolières CCSRP. Après approbation par cet organe indépendant, composé d’émissaires de l’administration mais aussi de représentants d’ONG, de syndicats et d’organisations de défense des droits de l’homme, elles sont ensuite discutées et adoptées par l’Assemblée nationale. »

Règles draconiennes

Encadrée dès le début de l’exploitation, en 2003, par des règles définies par la Banque mondiale, la gestion du pétrole tchadien a tourné à la guerre de tranchées à la fin de l’année 2005. Soumis depuis cette période à des incursions rebelles sur son territoire et dépourvu de moyens pour y faire face, Idriss Déby Itno a engagé un bras de fer contre la Banque mondiale. Son leitmotiv? « J’ai besoin du fonds affecté aux générations futures pour armer le Tchad, faire face aux agressions rebelles et renforcer le fonctionnement de notre administration aujourd’hui sinistrée. Une nation qui n’a pas de présent ne saurait rêver d’un futur. »

Refusant d’entendre ces arguments, l’institution financière a bloqué le compte pétrolier de l’État tchadien, logé à la Citibank, à Londres, et suspendu tous ses prêts au pays. En riposte, le pouvoir a sommé le consortium chargé d’exploiter le brut de lui verser directement ses royalties ou, à défaut, de suspendre ses activités. Non sans dénoncer « le comportement néocolonialiste et impérialiste des dirigeants » de la Banque mondiale. Intransigeant sur ce qu’il considère comme étant une question de souveraineté nationale, le numéro un tchadien a réussi à arracher les 36,2 millions de dollars que contenait le Fonds pour les générations futures.

Sorti de l’épreuve avec une perte de 124 millions de dollars de prêts et la suspension d’une annulation de dette estimée à 1,3 milliard de dollars, l’État a gagné une plus grande marge de manœuvre dans la gestion de l’or noir. Le 11 janvier 2006 a été signé un amendement à la loi de 1999 sur la gestion des revenus pétroliers. La dotation pour les générations futures est désormais versée avec les ressources pétrolières directes. Aux secteurs prioritaires qui absorbent l’essentiel des recettes, Déby Itno a ajouté l’énergie et le pétrole, mais aussi et surtout la justice, la sécurité et l’administration du territoire. Et il s’est massivement équipé pour faire face à la recrudescence des attaques, dont la plus menaçante, en février 2008, a vu les rebelles venus du Soudan arriver jusqu’aux abords du palais présidentiel de N’Djamena.

Le 10 décembre 2008, jour anniversaire de la prise du pouvoir par Idriss Déby Itno, le défilé militaire a été l’occasion d’exhiber l’impressionnant arsenal militaire acquis par les autorités. Avions MIG-24 et bombardiers Sukhoï, hélicoptères MI-8, porte-chars, chars blindés DMT, lance-roquettes BM-21 (orgues de Staline), camions Land Cruiser, pick-up équipés de bazookas… la Grande Muette a été particulièrement soignée. Et pour renforcer la combativité des troupes, les primes et les traitements des militaires ont été revalorisés. Sous la pression de la Banque mondiale, le Tchad avait pourtant accepté de soumettre à un cadre strict la gestion de ses recettes tirées des hydrocarbures. Signée le 11 janvier 1999, la loi portant gestion des revenus pétroliers prévoit d’affecter 90 % de ceux-ci à des dépenses clairement listées et les 10 % restants à « un compte d’épargne ouvert dans une institution financière internationale au profit des générations futures ». Les ressources directes sont alors soumises à une clé de répartition très claire: 80 % sont destinés aux secteurs prioritaires (santé publique et affaires sociales, enseignement, infrastructures, agriculture et élevage, ressources hydriques) et 15 % sont affectés aux dépenses de l’État, les 5 % restants revenant à la région productrice.

Fiscalité et opacité

Sans doute échaudée par les précédents exemples de gestion catastrophique de la manne pétrolière dans d’autres pays d’Afrique, la Banque mondiale, qui a financé une bonne partie des coûts d’investissement de l’oléoduc destiné à transporter le brut de Doba vers le littoral camerounais, a voulu verrouiller l’usage des pétrodollars tchadiens. D’abord, les 12,5 % de la valeur du pétrole exporté qui reviennent au Tchad sont logés dans un compte-séquestre à la Citibank. La Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement (BEI) en déduisent automatiquement les montants affectés au remboursement des sommes avancées pour la construction de l’oléoduc.

Souveraineté financière

Pour entrer en possession du reliquat, le ministre tchadien des Finances fait des appels de fonds. Les montants qu’il sollicite sont versés non pas au Trésor public de son pays, mais sur des comptes spéciaux ouverts à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac). Pour pouvoir en disposer, les autorités ont l’obligation de soumettre les dossiers de financement au CCSRP. Celui-ci « a pour mission d’autoriser et de contrôler les décaissements des comptes spéciaux et l’affectation des fonds ». En 2007, sur 922 dossiers présentés, il en a rejeté 88 au motif que ceux-ci concernaient des domaines autres que les secteurs prioritaires visés par la loi. « Ce mode de gestion est un exemple unique au monde, commente Ahmat Acyl, directeur général de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT). Nous sommes le seul pays au monde à ne pas pouvoir faire ce que nous voulons des ressources générées par nos matières premières. »

Du côté des ONG, Youssouf Moussa, président de l’Initiative tchadienne de lutte contre la corruption et le détournement, n’est pas aussi convaincu de la fiabilité du système de contrôle: « S’il est vrai que les revenus directs issus du partage du pétrole sont connus et clairement répartis, les produits de la fiscalité indirecte, qui sont versés par les entreprises opérant dans le secteur, sont gérés dans la plus grande opacité. » Parmi ces taxes et redevances diverses figure notamment l’impôt sur les sociétés, auquel est soumis le consortium composé des américains ExxonMobil et Chevron ainsi que du malaisien Petronas. Son montant, qui atteint annuellement 60 % des bénéfices, s’est élevé en 2007 à 132,5 milliards de F CFA.

« En fait, le CCSRP n’exerce aucun contrôle sur ces rentrées fiscales, poursuit Youssouf Moussa. D’ailleurs, son président, Abdoulaye Lamana, nous a confié au cours d’une audience qu’il n’exerce de véritable surveillance que sur 110 milliards de F CFA, ce qui ne représente qu’une partie des revenus pétroliers annuels, le reste étant directement géré par le chef de l’État et son ministre des Finances. »

Au milieu des controverses, une certitude: la capitale, N’Djamena, est devenue un vaste chantier. Dans cette ville écrasée par la chaleur, circuler en voiture est dorénavant un casse-tête. Presque toutes les artères ont été défoncées afin d’être regoudronnées et les sièges des administrations sont en cours de rénovation. Dix écoles primaires et dix lycées ont été construits depuis 2008, pour un coût global de 4,8 milliards de F CFA. Dans le domaine de la santé, un hôpital d’une valeur de 13 milliards de F CFA est en train d’être bâti par l’architecte sénégalais Pierre Goudiaby, et les travaux d’un autre établissement – l’hôpital de référence – ont démarré le 17 avril. Enfin, des villas de standing sont sorties de terre à Diguel, un quartier périphérique, alors que 1000 logements sociaux sont en cours de construction dans la capitale. Dans l’ensemble du pays, le réseau routier se densifie. Ayant hérité en 1990 de 217 kilomètres de route (dans un pays de 1,2 million de km²), Idriss Déby Itno a fait réaliser 2000 kilomètres de voies goudronnées, alors que 6000 autres doivent être livrés d’ici à 2011, le terme de son mandat. Enfin, les salaires des fonctionnaires ont été augmentés de 12 % à la fin de 2008.

« Ces réalisations ne sont que la partie émergée de l’iceberg, précise Youssouf Moussa. Les revenus pétroliers profitent en grande partie à une minorité au pouvoir. Sinon, comment expliquer que certains ministres, qui touchent 1,2 million de F CFA de salaire mensuel, puissent construire des châteaux dont le coût avoisine 1 milliard? Dans de nouveaux quartiers de N’Djamena, d’importantes bâtisses appartenant à de hauts fonctionnaires poussent comme des champignons. » Comme ailleurs en Afrique, l’argent du pétrole est source de polémiques au Tchad. Devenu producteur pétrolier en juillet 2003, le pays n’est pas un gros exportateur, puisqu’il se place derrière le Nigeria, l’Angola, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Congo. En 2007 (derniers résultats connus), la production de pétrole brut a atteint 52,4 millions de barils, soit 143600 barils/jour.

Les Tchadiens continuent toutefois à se plaindre de la cherté de la vie. La classe moyenne ne sent pas encore l’effet de l’argent du pétrole dans son assiette de « pâte à la sauce gombo ». « Nous subissons comme tous les pays le renchérissement des prix et les conséquences de la crise mondiale, explique Ahmat Acyl. Mais d’ici à 2011, avec le démarrage de l’activité de la raffinerie que nous sommes en train de construire avec des opérateurs chinois à 30 kilomètres de N’Djamena, les coûts vont baisser. Si la sécurité se maintient, la pauvreté va peu à peu disparaître. » Les Tchadiens auront-ils la patience d’attendre? Seule certitude: l’amélioration de leurs conditions de vie influera sur le résultat de la prochaine présidentielle, en 2011.

par Cheikh Yerim Seck envoyé spécial à N'djaména
 

 

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 23:34




     Joseph Kony de la LRA


Kisangani 11 Juin 2009-La République Centrafricaine a participé aujourd’hui, pour la première fois, a la réunion de coordination entre les Etats-Major militaires de l’Ouganda et la RDC. L’objectif de la rencontre : partager des informations sur le Lord Redemption Army (LRA) et évaluer les opérations menées ainsi que la situation sur le terrain. Le Commandant de la Force de la MONUC, Général Babacar Gaye était aussi présent à la réunion.

 Les Chefs d’État-Major des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de l’Uganda People’s Defence Force (UPDF) et de La République Centrafricaine, ainsi que des experts militaires chargés des opérations et ceux des services des renseignements des trois pays ont fait le point sur la lutte contre le LRA dans la partie Nord-Est du pays.

 Dans un communiqué de presse à la suite de la rencontre, les responsables militaires se félicitent de la participation de la République Centrafricaine dans «la résolution du phénomène des groupes armés dans la Région».

 Les participants, selon indique le communiqué, ont convenu que :

«Les opérations actuelles contre le LRA sont un succès indéniable dans le sens que le LRA est en débandade, ses effectifs sont réduits de manière drastique, son commandement est déstructuré, ses sanctuaires sont détruits, son opérationnalité est au niveau le plus bas, ses activités actuelles se localisent essentiellement a la frontière commune RDC- Sud Soudan-Centrafrique, luttant pour la survie».

 «La coopération dans l’échange des renseignements entre les Armées de la RDC, de la RCA, de l’Ouganda et du Sud-Soudan devait être améliorée en vue de neutraliser définitivement la LRA».

Ils ont salué l’appui de la MONUC jugé « très appréciable et déterminant », tout en rappelant que «la protection de la population civile demeure une priorité absolue et des nouvelles mesures d’accompagnement sont en cours d’élaboration».

 La dernière réunion de coordination entre l’Ouganda et la RDC eut lieu à Dungu, dans la Province Orientale, en mars 2009 en présence du Représentant spéciale du Secrétaire général en RDC, Alan Doss.

 

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 13:03


 

BARCELONE, Espagne (AFP) - jeudi 11 juin 2009 - 13h15 - La dépouille mortelle du président gabonais Omar Bongo Ondimba, a quitté Barcelone jeudi en fin de matinée après un bref hommage officiel, pour le Gabon qu'il a présidé 41 ans et où il sera inhumé le 18 juin après une semaine de funérailles nationales.

Après un sobre hommage militaire en présence d'autorités gabonaises et espagnoles sur la piste de l'aéroport El Prat de Barcelone, l'avion transportant le corps d'Omar Bongo et la délégation gabonaise a décollé peu après 11H20 (09H20 GMT). Il était attendu au Gabon vers 15H30.

Le cercueil du défunt, recouvert d'un tissu aux couleurs du Gabon, a été porté à l'épaule au pas lent par un détachement de l'armée de l'air espagnole, sur un tapis rouge, jusqu'à l'intérieur de la soute de l'appareil.

Une femme vêtue de noir, appartenant à la famille du défunt, qui était le doyen des chefs d'Etats africains en exercice, pleurait à chaude larmes, soutenue par Anicet Bongo, un des fils d'Omar Bongo.

Une grande couronne de lauriers ornée de rubans aux couleurs sang et or de l'Espagne et bleu roi de la famille royale espagnole était déposée au pied de l'appareil.

Les honneurs militaires ont été rendus par un peloton d'infanterie légère au garde-à-vous, arme à l'épaule, sous les regards graves de la délégation gabonaise. On distinguait le ministre des Affaires étrangères, Paul Toungui, celui des Mines et du Pétrole, Casimir Oye Mba, qui représentait le Premier ministre, et des représentants des institutions gabonaises, notamment du Sénat et de l'Assemblée nationale.

La fille et ancienne chef de cabinet du défunt, Pascaline Bongo, épouse de Paul Toungui, avait regagné Libreville la veille au soir, après être restée aux côtés de son père pendant son agonie dans une clinique privée de Barcelone.

Côté espagnol, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Angel Lossada, a assisté à la cérémonie avant d'embarquer avec la délégation gabonaise pour Libreville où il représentera l'Espagne aux funérailles.

Les autorités espagnoles se sont montrées très discrètes après le décès de M. Bongo, ne publiant aucun communiqué officiel.

Le décès d'Omar Bongo Ondimba des suites d'un cancer, à l'âge de 73 ans, avait été annoncé officiellement lundi à Barcelone où il était hospitalisé depuis le 6 mai.

Selon le programme officiel des obsèques, sa dépouille recevra les honneurs militaires à son arrivée à Libreville, avant d'être transférée au Palais présidentiel où elle sera exposée pendant plusieurs jours.

Le public pourra rendre hommage à Omar Bongo de jeudi à samedi. Les délégations étrangères sont attendues mardi 16 juin pour un culte oecuménique et des oraisons funèbres, avant la levée du corps, auxquels devraient assister de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso, par ailleurs beau-père de M. Bongo, dont l'épouse Edith était décédée le 14 mars au Maroc, est arrivé mercredi à Libreville.

Omar Bongo Ondimba sera ensuite inhumé "dans l'intimité" dans sa région natale, le Haut-Ogooué (sud-est), le jeudi 18 juin.

La capitale gabonaise ressemblait jeudi matin à une ville morte. De nombreux commerces et sociétés n'avaient pas ouvert, tandis que la circulation, habituellement dense, était très fluide.

Conformément à la constitution gabonaise, la présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé, 66 ans, a été investie "provisoirement" mercredi présidente de la République.

Elle a pour tache d'organiser au plus tard 45 jours après sa prise de fonction une élection présidentielle, qui décidera de la délicate relève politique au Gabon après le long règne d'Omar Bongo.

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 22:27

 


LE CAP (AFP) -
mercredi 10 juin 2009 - 19h56 -
L'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a estimé mercredi que le successeur du président gabonais Omar Bongo Ondimba devra respecter les droits de l'Homme et lutter contre "la corruption qui est un grand problème dans ce pays".
 

"J'espère qu'ils vont sélectionner quelqu'un qui est un modèle, qui accepte que la question des droits de l'Homme et celle de l'Etat de droit soient très importantes pour la population", a déclaré à la presse M. Annan lors du 19e Forum économique mondial (WEF) sur l'Afrique, organisé au Cap, la capitale parlementaire sud-africaine.


"En même temps, il doit lutter contre la corruption (...) qui un grand problème dans ce pays et dans la région",
a souligné le co-président du WEF qui s'est dit "désolé" du décès du président Bongo.

M. Annan s'exprimait lors du lancement du rapport d'Africa Progress Panel, prônant la bonne gouvernance des leaders africains et des partenariats internationaux pour faire face à la crise économique sur le continent noir.
 

Le décès d'Omar Bongo Ondimba, 73 ans dont 41 au pouvoir, a été annoncé lundi par les autorités gabonaises. La présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé, assure actuellement la vacance du pouvoir, après avoir prêté serment mercredi.


Normalement, une élection présidentielle doit être organisée dans les 45 jours, mais de nombreux observateurs, proches du gouvernement comme de l'opposition, s'interrogent sur la possibilité de tenir ce délai tout en opérant une révision électorale fiable.
 

M. Bongo était visé par une plainte déposée en décembre en France par deux organisations non-gouvernementales au sujet de son luxueux patrimoine immobilier et mobilier.

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 19:04


 APA - Bangui (Centrafrique) 10-06-2009 - Le Président en exercice de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), François Bozizé de Centrafrique, a décidé un deuil de trente (30) jours durant lesquels les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices des institutions, organes et institutions spécialisées de la communauté, a appris APA, mercredi de source officielle.

Dans un communiqué publié le même jour à Bangui, le président en exercice de la CEMAC en appelle à la grâce du Tout Puissant sur le défunt et sa famille, et souhaite que tous les peuples de la communauté s’unissent dans la prière pour implorer la protection divine sur la République Gabonaise.

« En cette circonstance particulière pénible, les peuples et les gouvernements des Etats de la CEMAC s’associent au peuple de la République Gabonaise pour exprimer leurs condoléances les plus émues ainsi que leur compassion au gouvernement Gabonais et à la famille et proches de l’illustre disparu », poursuit le communiqué.

« C’est avec consternation et immense douleur que les peuples des Etats membres de la CEMAC ont appris la nouvelle de la mort de son Excellence El Hadj Omar Bongo Odimba, Président de la République Gabonaise, Chef de l’Etat, décédé le lundi 8 juin 2009, à Barcelone en Espagne », conclu le communiqué

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