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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 03:42



Ndjaména, 30 juin 09 (PANA) - L’exploitation du pétrole depuis 2003 au Tchad a généré plus de 4,3 milliards de dollars US de recettes, « dépassant largement les estimations de départ », a indiqué ce lundi à N’Djamena le secrétaire éxécutif du Groupe international consultatif du Projet d’exportation pétrolière et d’oléoduc Tchad-Cameroun, Jacques Gérin.

M. Gérin, qui présentait un rapport bilan de l’activité pétrolière au Tchad, a indiqué que malgré un profil de production en deçà des attentes, le pays a largement bénéficié de l’évolution des cours du pétrole sur le marché international ces dernières années, pour atteindre un niveau record de recettes en 2008.

« C’est une manne précoce puisque que cette recette représente sur 5 ans plus de 250% des recettes attendues sur 25 ans par le Tchad, alors que les programmes de capacitation à la gestion des ressources pétrolières ne sont pas encore assimilés », a-t-il estimé.

« Cette manne pourrait offrir de belles perspectives de réduction de la pauvreté et de développement pour le pays si cela est géré efficacement et durablement. Mais à moins de nouvelles découvertes pétrolières majeures, elle risque de ne pas durer », a-t-il ajouté.

M. Gérin a prévenu que dès 2009, les revenus pétroliers du Tchad menacent de baisser drastiquement.

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 14:17





 

Linternationalmagazine.com, publié le 30/06/2009

L’assassinat le 2 mars dernier du Président bissau-guinéen, Bernardo Joao "Nino" Vieira, a été le dernier sur cette longue liste macabre de chefs d’Etat tués dans l’exercice de leur fonction.

Au total, 31 chefs d’Etat africains ont été assassinés en moins de 40 ans après les indépendances, a déploré dimanche à Syrte le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, à l’ouverture de la 15ème session du Conseil exécutif de l’UA.

Cette moyenne approximative d’un Chef d’État tué par an marque une "évolution politique régressive, inquiétante et qui appelle une réponse cohérente de la part des instances compétentes de notre union" a fait savoir Jean Ping.

Cette évolution malheureuse appelle aussi a une réflexion profonde sur le métier de Chef d’État en Afrique, du statut et de sa sécurité du Chef d’État africain. L’atroce assassinat du Président bissau-guinéen, Bernardo Joao "Nino" Vieira, le 2 mars dernier, a été le dernier sur cette longue liste macabre de chefs d’Etat tués dans l’exercice de leur fonction.

Jean Ping est aussi revenu sur la situation actuelle à Madagascar, en Mauritanie, ou encore en Guinée.

Parlant de Madagascar, le Chef de l’exécutif africain a fait clairement comprendre que ce pays a basculé en mars dernier dans une situation anticonstitutionnelle ce qui a entrainé sa suspension de toutes les activités de l’Union Africaine. L’auteur du coup d’État n’étant pas reconnu par la communauté internationale.

En Mauritanie, le processus de sortie de crise consensuelle vient d’aboutir avec la signature vendredi dernier du décret nommant le gouvernement de transition qui va conduire le pays aux élections du 18 juillet prochain. Ce décret a été signé par le Président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.

En ce qui concerne la Guinée, Jean Ping a souligné la préoccupation du Groupe de contact international face aux incertitudes qui entourent la conduite de la transition et le peu de progrès réalisé dans le chronogramme accepté par les parties vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la tenue des élections avant la fin 2009.

Le Niger et la somalie : des bombes à retardement

Le Président de la Commission de l’Union africaine a aussi noté que les récents événements autour de la Constitution du Niger "ne peuvent manquer d’interpeller l’UA, eu égard aux risques de dérapages éventuels".

Dans ce pays en effet, un homme, le Président Mamadou Tandja, veut réviser la Constitution pour briguer un troisième mandat à la tête du pays. Une situation dénoncée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a lancé un appel aux autorités nigériennes pour qu’elles veillent au respect de la Constitution et de l’Etat de droit. Mais le Président Tandja préfère privilégier ses ambitions personnelles, au risque de précipiter le pays dans une guerre civile.

Concernant la Somalie, le Président de la Commission de l’UA avoue que les "derniers développements sont préoccupants car tendant à saper le processus de réconciliation, de même que la stabilité régionale".

Quant à la situation au Darfour, dans l’ouest du Soudan, Jean Ping souligne que beaucoup reste à faire pour "restaurer la paix et la sécurité dans cette région meurtrie". Mais il ajoute que l’action de la mission hybride des Nations unies et de l’Union africaine commence à porter ses fruits.

Des recommandations concrètes de l’UA

Lors de la 12ème conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, qui s’est tenue en février dernier à Addis- Abeba, en Ethiopie, les dirigeants africains avait demandé à la Commission de l’UA de présenter des recommandations concrètes pour la mise en œuvre de mesures préventives adéquates contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement.

Jean Ping a informé le Conseil exécutif qu’une réflexion préliminaire sur la question a été préparée par sa Commission. Les travaux du Conseil exécutif de l’UA seront sanctionnés, mardi, par des décisions ainsi que des propositions à soumettre à l’adoption des chefs d’Etat et de gouvernement qui débuteront leur session, mercredi à Syrte.

 

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 00:30




 

En s’arrogeant par décret des pouvoirs exceptionnels puis en dissolvant la cour constitutionnelle après l’assemblée nationale de son pays - tout cela pour tenter de s’éterniser au pouvoir - le président Tanja vient de faire la démonstration que pour quelques dirigeants africains de son acabit, le chemin de la démocratie est encore long. Au lieu de procéder comme bien d’autres potentats l’ont fait avant lui, c’est à dire, faire modifier suffisamment à temps par l’assemblée nationale les dispositions constitutionnelles qui lui permettraient de briguer autant de fois qu’il le voudrait la magistrature suprême, il a attendu le dernier moment alors que ce manège n’était plus possible.

Il a donc essuyé plusieurs levées de bouclier et des rappels au respect de la constitution, d’abord dans son propre pays ensuite au niveau de la sous-région, la CEDEAO, l’Union Africaine, les USA, l’Union Européenne, les Nations Unies etc…Mais l’homme a déjà prouvé dans un passé récent qu’il est un inflexible à toute épreuve et un dur à cuire. Malgré les interventions de presque la planète entière pour lui demander clémence en faveur du correspondant de radio France Internationale Moussa Kaka injustement jeté en prison pour avoir fait son travail de journaliste, il était demeuré très longtemps autiste et complètement sourd.

On ignore les motivations réelles et les raisons profondes de son soudain raidissement alors que se profile inexorablement la fin de son second et théoriquement dernier mandat à la tête du Niger. Certains observateurs des questions nigériennes voient dans son envie de rester encore au moins trois années de plus au pouvoir sa volonté de prédation des perspectives prochaines d’exploitation des gisements d’uranium d’Imouraren par AREVA ainsi que du pétrole nigérien. Une de ses épouses ainsi qu’un de ses enfants feraient dans des affaires autour de l’uranium au Canada.

Tanja est, avec son frère d’arme Bozizé qui avait aussi menacé de dissoudre avant lui il y a deux ans de cela, la cour constitutionnelle de la RCA qui avait juste dit le droit dans une affaire de droit des affaires concernant Total, le seul président à s’en prendre à ce point aux membres de la cour constitutionnelle de son pays qui ont commis le crime de lèse majesté consistant à annuler son décret de convocation du référendum sur la constitution. Des présidents africains comme Bozizé et Tanja ne sont pas loin de considérer non seulement les constitutions mais aussi les membres de ces cours constitutionnelles telles qu’il en existe en Afrique comme des chiffons de papier et des intellectuels qui les emmerdent.

Quitte à paraître autiste et se faire traiter de tous les noms, ils sont prêts à prendre ce pari de constituer un danger pour la paix dans leur pays pour prouver qu’ils sont capables de tenir tête à tout le monde pour arriver à leurs fins. La surdité dont fait preuve le président du Niger fait accumuler à ce pays sahélien qui avait tourné le dos à la violence militaire pour renouer quelque peu avec la paix et la démocratie, de gros risques de recommencer avec l’expérience d’une junte militaire qui serait une désastreuse régression.  

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:36




 

APA-Addis-Abeba (Ethiopie) 2009-06-29 16:51:03 -La situation sécuritaire en Afrique, où deux coups d'Etat ont eu lieu au cours des derniers mois, reste « alarmante » malgré les efforts de la Commission de l'Union africaine de ramener la paix et la stabilité dans le continent, a déclaré dimanche le président de la Commission de l’UA, Jean Ping.

S’adressant à la 15ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine qui s'est ouverte dimanche soir à Syrte, en Libye, Ping a dit à la réunion que « l'ensemble de la situation sur le continent reste alarmante ».

 Ainsi, il a plus mis l’accent sur la situation sécuritaire et politique sur le continent.

Tout en se référant en particulier à la situation à Madagascar, un pays suspendu de l'activité de l'UA, en conformité avec l'article 30 de l'Acte constitutif de l'organisation continentale, Ping a exprimé ses préoccupations au sujet de la résurgence des coups d'état et des changements de régime de manière anticonstitutionnelle.

Ping a également évoqué l'assassinat du Président de la Guinée Bissau, M. Joao Bernardo Vieira, « le 31e chef de l'Etat assassiné en Afrique en moins de 40 ans après l'indépendance."

Pour ce qui est de la Mauritanie, Ping a exprimé sa satisfaction après la signature de l’accord, le 27 juin 2009, pour la formation d'un gouvernement de transition « qui mènera le pays à des élections prévues pour le 18 juillet ».

 En ce qui concerne la situation politique en Guinée, Ping a souligné que «le Groupe de contact international sur la Guinée s’est dit, lors de sa dernière réunion, tenue à Syrte, très préoccupé par les incertitudes entourant le déroulement de la transition et l'absence de progrès dans la mise en œuvre de la feuille de route acceptée par les parties pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel et l'organisation d’élections avant la fin de 2009 ».

Le sommet de l’UA en Libye, qui est principalement consacré à l'agriculture, doit également discuter de diverses questions politiques sur le continent.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:33




 

SYRTE (AFP) - lundi 29 juin 2009 - 17h52 - Les chefs d'Etat africains se retrouvent à partir de mercredi à Syrte, en Libye, sous la présidence de Mouammar Kadhafi qui met la pression sur son projet controversé de "gouvernement africain" alors que le continent est confronté à des crises menaçant la stabilité de plusieurs pays.

Autoproclamé "roi des rois traditionnels d'Afrique", le "Guide" libyen, au pouvoir depuis 40 ans, recevra ses pairs pour le 13e sommet de l'Union africaine (UA) en pouvant se targuer d'un nouveau titre: celui de doyen des chefs d'Etat africains, qui lui est revenu après la mort début juin du président gabonais Omar Bongo Ondimba.

Elu en février pour un an à la tête de l'UA, malgré la réticence manifeste de certains dirigeants, le colonel Kadhafi compte mettre à profit sa présidence pour forcer la voie à la concrétisation d'une "unité africaine" dont il a fait un objectif prioritaire. Quitte à bousculer, comme il en l'habitude, les plus réticents, parmi lesquels les pays d'Afrique australe -notamment l'Afrique du sud- et de l'Est.

Dès leur arrivée à Syrte, la région natale du leader libyen où a été édifié à 500 km à l'est de Tripoli un centre de conférences ultramoderne planté entre la Méditerranée et le désert, les 53 délégations africaines sont mises en condition.

Les maximes du Guide sont partout, placardées sur les avenues en arabe, anglais et français, des plus encourageantes ("L'Afrique c'est l'espoir", "L'Unité c'est la force") aux plus inquiétantes ("La mort aux ennemis de l'Afrique")...

Dimanche, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UA précédant le sommet, M. Kadhafi a accru la pression pour créer une "Autorité" dotée de réels pouvoirs exécutifs, qui regrouperait les différentes instances de l'UA existantes (comme l'actuelle Commission ou le Conseil de paix et de sécurité).

"Maintenant, celui qui dira non devra expliquer pourquoi", a-t-il prévenu dans son discours de bienvenue, en proposant un recours au vote pour départager partisans et adversaires d'une intégration africaine accélérée.

"Si les deux-tiers sont d'accord, le tiers restant devra obtempérer et respecter la décision de la majorité", a-t-il lancé.

Selon plusieurs témoins, la rencontre s'est déroulée dans une ambiance tendue et a dû être interrompue avant de reprendre à huis clos.

Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a fait connaître ses réticences à sa manière, en insistant devant les ministres sur l'urgence à résoudre d'autres dossiers avant de s'atteler à des projets plus ambitieux.

Citant les crises politiques ou les coups d'Etat qui ont secoué ces derniers mois Madagascar, la Mauritanie, la Guinée Bissau, la Guinée ou le Niger, il a estimé que "la situation d'ensemble sur le continent demeure préoccupante" et regretté "la persistance du fléau des coups d'Etat ou de changements anticonstitutionnels".

M. Ping a déploré une "évolution politique régressive inquiétante" et souhaité "une réponse cohérente de la part des instances compétentes de l'UA", alors que le colonel Kadhafi a pris plusieurs fois récemment le contre-pied de positions de la Commission.

Durant leur rencontre de trois jours, les chefs d'Etat africains aborderont malgré tout des dossiers plus consensuels, comme celui du développement de l'agriculture, thème officiel du sommet.

M. Kadhafi a par ailleurs invité pour l'occasion le dirigeant italien Silvio Berlusconi, qui l'avait reçu à Rome à la mi-juin. Habitué des coups d'éclat, il pourrait avoir d'autres "invités surprise", indiquaient lundi des sources diplomatiques à Syrte sans plus de précision.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:24




APA-Johannesburg (Afrique du Sud) 2009-06-29 12:24: Les charges liées au séjour de l’ancien président haïtien déchu en exil en l’Afrique du Sud, Jean-Bertrand Aristide, coûtent un million de dollars américain par an au contribuable sud-africain, a déclaré l’Alliance démocratique (DA, opposition), dans un communiqué publié lundi.

Kenneth Mubu, le porte-parole des services des relations internationales et de coopération du parti, a indiqué que cette évaluation est basée sur des chiffres obtenus au Parlement et définissant les charges liées à l’exil de l'ancien président haitien.

Le ministère sud-africain des relations internationales a confirmé que le président Aristide vit à Gauteng depuis qu’il s'est réfugié en Afrique du Sud en mai 2004 après avoir été chassé du pouvoir en Haïti, épilogue de plusieurs mois d'instabilité politique.

L'ex-président Thabo Mbeki avait déclaré en son temps que le séjour d’Aristide était un « arrangement temporaire jusqu'à ce que la situation en Haïti se stabilise».

"Mais cinq ans après, le président Aristide est toujours là et la DA veut maintenant connaître le coût réel de son séjour dans le pays", a déclaré le porte-parole de la DA.

M. Mubu a soutenu que les réponses apportées par le ministère sud africain ne sont pas satisfaisantes, ajoutant que la DA compte avoir de plus amples informations sur la question.
Il a dit à ce propos qu'Aristide bénéficierait des mêmes privilèges que les ministres sud africains.

« Les frais mensuels liés à son hébergement, transport, personnel de bureau et sécurité sont les mêmes que ceux d’un ministre sud-africain », a confirmé le ministère dans sa réponse à M. Mubu.

Le ministère a ajouté que la sécurité de l'ancien président haïtien était « intégrée dans les activités du gouvernement ».


NDLR : Et dire qu'à l'époque où la France et les USA cherchaient en urgence un pays d'asile pour lui, Bozizé avait cru devoir accepter de l'accueillir à Bangui dans l'espoir qu'il allait pouvoir lui permettre de s'enrichir avec ce que ces pays donneraient pour l'ex président haitien.

 

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 20:22




APA – Brazzaville (Congo) 2009-06-27 17:06:48 - Le président congolais sortant, Denis Sassou Nguesso, candidat à l’élection présidentielle du 12 juillet prochain, a présenté samedi, un projet de société intitulé « le chemin d’avenir et de la prospérité », auquel il a invité ses compatriotes à adhérer pour le bien du pays.

Articulé en 9 points, ce projet a trait notamment à la redynamisation de l’éducation nationale, une facilitation de l’accès de l’enseignement professionnel de qualité, la modernisation de la justice, la création d’un fonds de soutien aux Petites et Moyennes entreprises.

Le candidat Sassou Nguesso, a aussi déclaré qu’il envisage, s’il le peuple lui fait encore confiance, d’œuvrer à la création d’emplois pour les jeunes.

Au plan social, il promet de construire dans chaque chef - lieu de département du Congo, un hôpital général et des centres de santé intégrés dans les localités de moins de mille habitants.

Denis Sassou Nguesso a également dit vouloir poursuivre sa politique de construction d’infrastructures de base qu’il amorcé lors de son précédent mandat.

 Le président sortant dit aussi dans son projet de société que si le peuple lui fait confiance pour les sept ans à venir, il entend respecter la dignité humaine qui est une préoccupation fondamentale du peuple.

Il se propose s’il est réélu, d’instaurer un dialogue permanent entre l’opposition et la majorité présidentielle dans le but de pérenniser la paix dans le pays.

 Denis Sassou Nguesso à tenu le même langage dans l’après midi du samedi dans la ville océane de Pointe Noire, devant les opérateurs économiques qui ont sollicité de sa part de meilleures conditions pour l’exercice de leur métier.

Originaire du district d’Oyo dans la cuvette du Congo, Denis Sassou Nguesso, 66 ans, est au pouvoir depuis 25 ans, avec une parenthèse de cinq ans (1992 - 1997), suite aux guerres civiles qu’a connues le Congo.

Membre actif du parti Congolais du Travail (PCT), il fait face à treize autres candidats à la présidentielle.

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 16:19




 

APA-Nouakchott (Mauritanie)2009-06-27 05:37:00 - Le président renversé de Mauritanie, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a présenté solennellement sa démission, vendredi soir au Palais des congrès de Nouakchott, a constaté APA dans la capitale mauritanienne.

 « Je déclare volontairement ma démission de ma fonction de président de la République», a lancé Ould Cheikh Abdellahi dans un discours en présence du Conseil constitutionnel, du médiateur sénégalais, le président Abdoulaye Wade, et des représentants du Groupe de contact international sur la crise politique née du coup d’Etat du 6 août dernier.

Il a ajouté qu’il a préféré épargner au pays les problèmes qui pourraient découler des sanctions ou embargos menaçant le pays suite au coup d’Etat.

« Je suis le premier président mauritanien qui accepte de quitter volontairement sa fonction en échange de garanties relevant de l’intérêt du pays, tel est le seul moyen dont je puis aujourd’hui disposer pour vous exprimer ma gratitude », a aussi indiqué le président déchu.

Juste avant sa démission, le président renversé a signé, toujours au Palais des congrès, le décret désignant le gouvernement d’union nationale, prévu par l’accord de Dakar, conclu entre les parties prenantes de la crise.

Peu avant cela, il a reçu et accepté la démission du gouvernement renversé, présentée par son ancien premier ministre, Yahya Ould Ahmed El Waghev.

Chargé d’organiser une élection présidentielle le 18 juillet prochain, le nouveau gouvernement est dirigé par le premier ministre sortant, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, maintenu dans son poste par les militaires qui avaient pris le pouvoir après le coup d’Etat.

En revanche, les portefeuilles clés de l’intérieur, de la défense, des finances et de l’information ont été attribués à l’opposition, composée par les deux pôles politiques que sont le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah et le Front national de défense de la démocratie (FNDD).

Dans son discours, Ould Cheikh Abdellahi a affirmé que la période de 15 mois qu’il a passée au pouvoir a été pleine d’activité et qu’elle a été marquée par l’enracinement des valeurs islamiques et de la démocratie.

Selon lui, il n’y a eu aucun détenu d’opinion, ni censure ou saisie de journal ni ingérence dans l’appareil judiciaire.

Il a cité, dans le cadre de la bonne gouvernance, la loi qui a exigé la déclaration des biens à tous les hauts responsables de l’Etat, rappelant sa décision de rapatrier les réfugiés mauritaniens au Sénégal.

Les arrangements qui ont permis de mettre en œuvre l’accord de Dakar prévoient que le Haut conseil d’Etat au pouvoir soit rebaptisé « Conseil national de défense » et placé sous l’autorité du gouvernement.

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 16:15




 

BBC Afrique 27 Juin, 2009 - 13:12 GMT

Une coalition de partis d'opposition demande au président du Niger, Mamadou Tandja, de quitter le pouvoir.

Dans un communiqué, le Front pour la défense et la démocratie dit ne plus le reconnaître comme président et que ses actions équivalent à un coup d'état.

Mamadou Tandja avait annoncé qu'il prenait des pouvoirs exceptionnels et qu'il allait gouverner par ordonnance après avoir échoué à modifier la constitution pour lui permettre de briguer un nouveau mandat.

Dans un discours à la nation, Mamadou Tandja avait dit avoir pris cette décision parce que l'indépendance du Niger était menacée.

Son annonce a donné lieu à de vives réactions au Niger; il gouvernait par ordonnance depuis qu'il avait dissout le parlement en mai.


 

Niger : l’opposition dénonce un "coup d'Etat", appelle l'armée à désobéir

 

NIAMEY (AFP) - samedi 27 juin 2009 - 15h10 - L'opposition nigérienne, regroupée dans le Front de défense de la démocratie (FDD), a dénoncé samedi "le coup d'état" perpétré par le président Mamadou Tandja qui s'est arrogé vendredi des "pouvoirs exceptionnels" et a appelé l'armée à la désobéissance.

Le FDD "dénonce le coup d'Etat que vient de perpétrer le président Tandja, demande à tous les Nigériens de se mobiliser en usant de tous les moyens légaux pour faire immédiatement échec à cette entreprise de liquidation de l'Etat de droit et de la démocratie", a déclaré le président du Front, Mahamadou Issoufou.

Ce dernier, battu deux fois à la présidentielle par Mamadou Tandja en 1999 et 2004, a appelé les forces de sécurité et de défense à "refuser d'obéir aux ordres d'un homme qui a pris l'option délibérée de violer la Constitution et qui a désormais perdu toute légitimité politique et morale".

L'armée a jusqu'à présent adopté une attitude de totale neutralité.

Agé de 71 ans, Mamadou Tandja, un colonel à la retraite, doit quitter son poste à la fin de cette année au terme de deux quinquennats consécutifs, mais il s'accroche au pouvoir.

Le FDD appelle également la communauté internationale à prendre "toutes les mesures prévues lorsque l'Etat de droit et la démocratie sont remis en cause". Désavoué par la justice, le président Tandja avait annoncé vendredi à la télévision qu'il s'arrogeait des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent désormais de gouverner seul à quelques mois seulement de son départ théorique.

Le président avait fait cette annonce suite au refus de la Cour constitutionnelle de revenir sur son arrêt refusant le référendum qu'il voulait organiser le 4 août pour se maintenir au pouvoir.

Dans son allocution, il avait invoqué "l'article 53 (bien 53 et non 58) de la Constitution" qui, lorsque "l'indépendance de la République est menacée", permet au président de gouverner par le biais d'ordonnances et décrets.

 

 

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 23:56




 

 

LIBREVILLE (AFP) - jeudi 25 juin 2009 - 18h59 - Des organisations de la société civile gabonaise ont affirmé jeudi que les biens détenus par le défunt président Omar Bongo à l'étranger devaient désormais revenir "à l'Etat gabonais".

"M. Bongo a laissé des héritiers. Ces héritiers souhaitent jouir de tous les biens qu'il a laissés" à l'étranger, a déclaré le porte-parole des Acteurs libres de la société civile, Marc Ona Essangui, au cours d'une conférence de presse à Libreville.

"Il faut se battre (...) pour que ces biens reviennent à l'Etat gabonais et que les Occidentaux n'en profitent pas", a-t-il ajouté. "Il faut restituer" ces biens, a-t-il insisté.

Cette coalition d'organisations non gouvernementales soutient la procédure judiciaire française sur le luxueux patrimoine immobilier détenu en France par des présidents africains, dont Omar Bongo, ainsi que par leur famille. Les associations françaises dont la plainte est à l'origine de l'affaire estiment que ces biens ont été acquis avec de l'argent public détourné dans leur pays.

L'affaire dite des "biens mal acquis" a tendu les relations entre Paris et son ancienne colonie depuis 2007, le Gabon ayant dénoncé à plusieurs reprises, du vivant d'Omar Bongo, "l'acharnement" des médias français.

"Déjà on nous parle de continuité alors que le peuple aspire à un véritable changement. Est-il besoin de rappeler (...) que le Gabon n'est pas une monarchie", a encore déclaré Marc Ona Essangui, conseillant aux "héritiers" d'Omar Bongo de se "retirer" de la vie politique.

Selon plusieurs sources proches du pouvoir, le ministre gabonais de la Défense Ali Ben Bongo, fils du défunt, entend briguer sa succession, mais les médias se sont aussi fait l'écho des ambitions d'autres membres de la famille.

"Ali Bongo et tous les membres de la famille sont des citoyens gabonais (...) tout a fait libres de se présenter à une élection démocratique, mais si un membre de la famille pense qu'après le père, c'est automatiquement l'un d'eux qui doit prendre le pouvoir, là nous ne sommes pas d'accord", a expliqué Marc Ona Essangui.

La société civile a demandé une nouvelle fois que le futur scrutin présidentiel soit "clair, transparent, crédible et accepté de tous", et que tout ministre qui se porterait candidat soit contraint de démissionner du gouvernement.

Enfin, le porte-parole a annoncé que les Acteurs libres de la société civile soutiendraient la candidature en tant qu'indépendant de leur représentant en France, Bruno Ben Moubamba, si elle est retenue par la commission électorale.
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