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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 15:57




Démission du Premier ministre gabonais

APA Libreville 2009-07-17 12:54:12 (Gabon) Le Premier ministre gabonais Jean Eyéghé Ndong a démissionné de ses fonctions vendredi à Libreville, et annoncé sa candidature à l’élection présidentielle anticipée du 30 août prochain, a appris APA de source sûre.

M. Eyéhé Ndong a également démissionné du Parti démocratique gabonais (PDG), une formation politique crée par le président Omar Bongo Ondimba, le 12 mars 1968, au sein de laquelle il occupait les fonctions de vice-Président.

«Je démissionne de mes fonctions de chef du gouvernement et j’en tire tout de suite les conséquences, c’est-à-dire ma démission du parti», a déclaré M. Eyéghé Ndong, joint au téléphone par APA.

Dernier Premier ministre du président Omar Bongo Ondimba, décédé le 8 juin dernier à Barcelone, dans le nord-est de l’Espagne, Jean Eyéghé Ndong, actuellement âge de 62 ans, avait été nommé chef du gouvernement en décembre 2006.

Cheveux grisonnants, yeux pétillant de malice et d’intelligence cachés derrière des lunettes clairs, Eyéghé Ndong s’est surtout illustré pour son fort penchant pour le social qui lui a valu des sympathies dans l’opinion.

C’est sous son magistère que le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), bloqué à 40.000 FCFA depuis plusieurs décennies, est passé à 80.000 FCFA et qu’a été lancé le vaste chantier de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAMGS), une structure qui vient en aide aux Gabonais économiquement faibles.

Mais le Premier ministre démissionnaire s’est taillé une structure d’homme d’Etat, une crédibilité et une réputation internationale le jour des funérailles du président Omar Bongo Ondimba à Libreville.

Sortant de sa réserve habituelle, le chef du gouvernement a dénoncé, dans une allocution de haut vol, prononcée devant un parterre de chefs d’Etat, d’anciens chefs d’Etats, de représentants d’organisations internationales et de diplomate, les tractations qui se menaient dans les coulisses au sein du parti au pouvoir pour l’adoubement du fils du président défunt.

S’inspirant de la Bible, il avait mis en garde contre une dérive à la Roboam, ce prince des Saintes écritures qui, succédant à son père, avait pris pour conseillers des jeunes de sa génération plutôt que des sages de la Nation, et menacé de châtier le peuple avec des scorpions pendant que son père le faisait avec des roseaux.

Cet acte de courage a valu au chef du gouvernement, qui a démissionné de ses fonctions vendredi, une situation inédite au Gabon, une forte crédibilité. Surtout qu’il apparaît aux yeux de l’opinion, comme un «homme propre», après trois années passées à la Primature.



Gabon : André Mba Obame, candidat à la présidentielle du 30 août

MADRID (AFP) - vendredi 17 juillet 2009 - 11h43 - André Mba Obame, membre du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), a annoncé vendredi à Barcelone (nord-est de l'Espagne) sa candidature à l'élection présidentielle prévue le 30 août au Gabon, à la suite du décès d'Omar Bongo Ondimba.

"Je déclare ma candidature à la prochaine élection présidentielle", a déclaré M. Mba Obame à Barcelone, ville où l'ancien président Omar Bongo Ondimba était hospitalisé et où son décès a été annoncé le 8 juin, selon le texte de son discours remis à l'AFP.

"Après vingt-cinq ans d’apprentissage et de collaboration étroite aux côtés de feu le président Omar Bongo Ondimba. Je sais avoir été préparé à assumer cette grande responsabilité", a-t-il ajouté, dans ce discours intitulé "Appel de Barcelone du 17 juillet 2009".

André Mba Obame, 52 ans, a été ces dernières années ministre de l'Intérieur, avant de céder ce portefeuille à Jean-François Ndongou, autre membre du PDG, à la faveur du réaménagement du gouvernement le 19 juin.

Il est actuellement ministre de la Coordination et du Suivi de l'action gouvernementale.

Né le 15 juin 1957, formé en sciences politiques au Canada et en France, il est réputé ami d'enfance d'Ali Bongo Ondimba, 50 ans, fils du défunt président gabonais et depuis mercredi, candidat du PDG à la présidentielle. Les deux hommes ont animé au sein de cette formation un courant dit des "rénovateurs".

M. Mba Obame a été conseiller adjoint puis conseiller d'Omar Bongo dans les années 1980, avant de devenir ministre en 1990. Depuis, il a été en charge de plusieurs portefeuilles dans différents gouvernements (Agriculture, Droits de l'Homme, Education, Solidarité nationale...).

Une dizaine de Gabonais au total ambitionnent d'être candidats à l'élection présidentielle gabonaise.

Ce scrutin aura lieu le 30 août. Le dépôt des dossiers de candidature est prévu à partir de vendredi et jusqu'au 22 juillet. La campagne électorale sera lancée le 15 août à 00H00 pour deux semaines.

 


Appel de Barcelone d’André Mba Obame - 17 juillet 2009

«Demain sera meilleur qu’aujourd’hui !

C’est la promesse d’Omar Bongo Ondimba aux Gabonaises et aux Gabonais lors de la dernière élection présidentielle de novembre 2005.

Quelque temps plus tard, le 1er décembre 2007, au cours de cette allocution, qui est désormais son testament politique, il a rappelé sa détermination à poursuivre cet objectif envers et contre tout ! Le destin ne lui aura pas permis de réaliser cette forte espérance.

«Le moment venu, une autre génération reprendra le flambeau, car le chantier est permanent et les ouvriers doivent donc s’y relayer» nous a-t-il dit ce même jour.

C’est très ému, que de Barcelone où je me trouve en ce moment, je lance un appel à toutes les Gabonaises et tous les Gabonais.

J’invite sans exclusive au dépassement de chacun et au rassemblement de tous. J’invite à la mobilisation et au rassemblement: tous les acteurs politiques, toutes les formations politiques et aussi toutes les autres forces vives de notre pays.

Avec l’ambition de poursuivre l’œuvre de construction d’une nation prospère et d’un grand État, initié par le Président Léon M’ba et amplifié par le président Omar Bongo Ondimba.

J’ai la volonté de réaliser cette mobilisation et ce rassemblement pour qu’ensemble nous donnions un contenu à cette espérance historique et légitime de notre peuple : Préserver la stabilité, Préserver la paix et l’unité de la Nation. Construire un Gabon de justice, de liberté, de partage, et de prospérité. Pour chacun. Et pour tous !

C’est la noble ambition qui m’anime et qui justifie mon engagement de toujours au service de notre pays et du peuple Gabonais. Le 30 août prochain, l’élection du président de la République offre au peuple Gabonais l’occasion unique de choisir la voie de son avenir.

Pour ma part, je propose, dans la continuité, la voie de l’audace, de l’imagination, de la modernité, et du changement ! Nous héritons d’un pays en paix, d’un pays uni, d’un pays riche, que je m’engage avec l’aide de vous tous, à développer davantage pour mieux en partager les richesses.
Les priorités sont connues. Je veux faire du Gabon un grand pays. J’entends consolider la Démocratie autour des valeurs républicaines que sont : la justice, la liberté, la tolérance, le respect, l’équité, et la solidarité.

Le développement économique du Gabon, qui est mon premier objectif, doit signifier au quotidien l’implication de tous et l’amélioration significative des conditions de vie de nos populations.
Je veux du travail pour tous. Je suis convaincu que, dans un environnement où l’audace et l’imagination sont de mise, chacun peut trouver sa voie.

Je veux une maison digne et convenable pour chaque famille. Je veux pour tous et chacun un accès garanti aux soins de santé pour tous. J’affirme ici ma ferme volonté de faire aboutir le projet que j’avais initié autrefois sur l’assurance maladie obligatoire.

Un accès effectif à une éducation et une formation de qualité, pour notre jeunesse. Cela est possible et nous le savons tous.

Le Gabon est, à juste titre, reconnu et apprécié par ses voisins et la communauté internationale pour la stabilité et la sécurité qu’il garantit aux personnes et à leurs biens. Je m’engage à renforcer ces acquis.

Je ne connais aucune école au monde qui prépare à la fonction de Président de la République. Cependant, après vingt-cinq ans d’apprentissage et de collaboration étroite aux côtés de feu le Président Omar Bongo Ondimba. Je sais avoir été préparé à assumer cette grande responsabilité.
Je mesure combien le chemin à parcourir sera long et les chantiers nombreux. Il est urgent de mettre notre pays en mouvement. Pour cela, il est nécessaire de mobiliser toutes les énergies et toutes les bonnes volontés.

Omar Bongo Ondimba a remporté la bataille de l’unité nationale, et ancré durablement notre pays dans la démocratie. Le développement économique et social du Gabon, au service de l’épanouissement de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais, doit être notre prochaine bataille. Avec votre appui à tous, je suis convaincu que ce sera notre prochaine victoire !
C’est tout le sens que j’entends donner à ma candidature.

Je ne suis pas le candidat d’un clan. Je ne suis pas le candidat d’une ethnie. Je ne suis pas le candidat d’une province Je ne suis pas le candidat d’un parti politique. Je suis un homme de conviction et de devoir. Je suis le candidat de chaque Gabonaise et de chaque Gabonais qui rêve d’un pays, dans lequel il pourra prospérer en toute liberté et en toute sécurité. Un pays où il pourra voir grandir et s’épanouir ses enfants. Voir naître et grandir ses petits-enfants.

Je suis aujourd’hui à Barcelone. Et dans quelques heures, je serai de retour chez nous au Gabon. J’avais besoin de prendre du recul, et de me retrouver avec moi-même. Je ne pouvais rien décider avant d’être venu en ces lieux, où le Président Omar Bongo Ondimba a rendu son dernier soupir. Paix à son âme.

C’est donc d’ici, de Barcelone que, très ému, je déclare ma candidature à la prochaine élection présidentielle. Omar Bongo Ondimba serait le dernier surpris par ma décision.
Je suis André Mba Obame, candidat à l’élection présidentielle du 30 août prochain, pour une nouvelle espérance».

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 02:33




 KINSHASA (AFP) - jeudi 16 juillet 2009 - 19h54 - Plus d'une centaine de magistrats de la République démocratique du Congo (RDC) ont été révoqués ou démis d'office par le président Joseph Kabila, qui dénonçait fin juin la corruption dans la magistrature, a indiqué jeudi le ministre de la Justice.

Au total 96 magistrats ont été révoqués, 19 démis d'office et 50 mis à la retraite, sur un effectif de 1.650 magistrats civils, a déclaré M. Emmanuel-Janvier Luzolo Bambi lors d'une conférence de presse à Kinshasa.

Parmi les personnes révoquées figurent le premier président de la Cour suprême et le procureur général de la République.

Le président Kabila a signé mercredi une série d'ordonnances, révoquant ces magistrats et en nommant d'autres. Des mesures similaires au sein de la magistrature militaire sont "programmées", a affirmé M. Luzolo qui a promis des fonds substantiels à l'appareil judiciaire pour améliorer "sensiblement" les salaires des magistrats.

La part de budget de la Justice n'est que 0,02% du budget de l'Etat pour l'exercice 2009, a-t-il souligné.

Interrogé sur les motifs des révocations, le ministre a seulement parlé de "corruption" sans plus de détails. Il a évoqué une "opération d'assainissement" avant un concours de recrutement pour "donner un nouveau souffle à la magistrature".

Le 30 juin, jour du 49ème anniversaire de l'indépendance de l'ex-Zaïre, le président Kabila avait déclaré que le magistrat abusait de "l'indépendance liée à la délicatesse et la noblesse de sa charge, se rendant lui aussi coupable de concussion et de corruption avec une facilité déconcertante".

"Je suis déterminé à mettre fin à cet état de choses (...) Il est temps que les opérateurs judiciaires choisissent leur camp: celui de servir ou de martyriser davantage un peuple meurtri et éprouvé par plusieurs années de conflits et violences", avait-il ajouté.

Interrogé par l'AFP, le président du Syndicat autonome des magistrats congolais (Synanmac) et membre du conseil supérieur de la Magistrature (CSM), Nsambayi Mutenda, a déploré "la manière rocambolesque" dont est dirigé le CSM, l'organe qui a proposé à M. Kabila les noms des magistrats révoqués et nommés. Un député de l'opposition, Gilbert Kiakwama, a estimé de son côté que ces révocations devraient "se faire dans l'équité en recherchant l'efficacité, sinon (elles) ne serviront à rien".

"La loi et la procédure de révocation n'ont pas été respectées. On n'a pas été entendu dans des chambres disciplinaires pour savoir ce qu'on nous reproche", a affirmé à l'AFP un magistrat révoqué, sous couvert de l'anonymat. En février 2008, 92 magistrats avaient été mis en retraite et plus d'une centaine d'autres nommés, dont le premier président de la Cour suprême et le procureur général de la République révoqués mercredi.

 

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 17:17




APA-Abidjan2009-07-16 09:47:20 (Côte d’Ivoire) Le nouvel ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean Marc Simon, a réitéré mercredi à Abidjan, au terme d’une rencontre avec le premier ministre Guillaume Kigbafori Soro, le soutien de Paris au gouvernement ivoirien.

Présentant ses lettres de créance au chef du gouvernement ivoirien, le diplomate français a fait part de sa volonté et de celle de son pays à travailler en « étroite liaison » avec le Premier ministre Guillaume Soro et son gouvernement dans cette période « cruciale » pour la Côte d’Ivoire.

«Cette visite est pour assurer la volonté de la France de travailler en étroite liaison avec le Premier ministre Guillaume Soro et son gouvernement dans cette période cruciale pour la Côte d’Ivoire » a déclaré Jean Marc Simon.

Selon lui, il s’agit pour la Côte d’Ivoire de mener à terme « son processus de sortie de crise déjà bien engagé».

Jean Marc Simon a remplacé André Janier qui doit désormais faire valoir ses droits à la retraite.

En crise depuis le 19 septembre 2002, la Côte d’Ivoire tente de redécoller après l’accord de Ouagadougou du 4 mars 2007, en réunissant le Nord sous contrôle des Forces Nouvelles et le Sud gouvernemental.

L’élection présidentielle censée ramener une paix définitive dans le pays est programmée pour le 29 novembre de cette année.

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 17:06




 

APA-Niamey 2009-07-16 12:28:58 (Niger) Le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) a appelé jeudi au « rétablissement » de la Cour constitutionnelle dissoute fin juin dernier par le Président Mamadou Tandja, après qu’elle a déclaré « non conforme à la constitution » le projet de référendum pour adopter une nouvelle constitution.

Dans une déclaration lue par son secrétaire générale, Yacouba Soumana, le SAMAN, a invité le Chef de l’Etat à « rétablir » la Cour constitutionnelle qu’il avait « illégalement » dissoute en vertu de pouvoirs exceptionnels qu’il s’est accordés « alors même que les conditions de ces pouvoirs n’étaient pas réunies ».

Les magistrats nigériens ont dénoncé la nomination d’une nouvelle équipe de juges constitutionnels « taillée sur mesure avec une concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la république ».

« Même si les conditions de l’application des pouvoirs exceptionnels étaient réunis, ceux-ci devaient permettre de garantir le fonctionnement normal des instituions et non de les démanteler » a dit M.Soumana, faisant allusion à la décision prise par le Président de Tandja de gouverner par décrets et ordonnances.

Selon le responsable syndical, le SAMAN « se donnera tous les moyens légaux pour faire aboutir ses revendications ».

Lundi, les avocats du Niger ont déposé leurs robes et fermé leurs cabinets en raison d’une grève de 24 heures pour manifester leur « solidarité » avec la Cour constitutionnelle, révoquée pour s'être opposée au référendum du président Tandja qui veut adopter par référendum une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir.

La représentante du Conseil de l'Ordre des avocats avait démissionné de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Me Zada Aïssatou, avait récemment démissionné de la vice-présidence de cet organe, en même temps que les délégués des ONG et partis opposés au référendum.

Afin d’organiser ce référendum, le Chef de l’Etat a dissout fin mai dernier, l’assemblée nationale et modifié le code électoral, après s’être octroyé des « pouvoirs exceptionnels » qui avaient également permis de dissoudre la Cour constitutionnelle.

Le 12 juillet dernier, à la veille du lancement de la campagne référendaire, le Président Tandja a appelé à un « oui massif » pour ce nouveau texte fondamental controversé au sein de la classe politique et des organisations de la société civile.

Le front pour la défense de la démocratie dirigé par le chef de file de l’opposition, Mahamadou Issoufou, a qualifié cette initiative de « coup d’Etat » et appelé à un « boycott massif » de ce référendum, « à haut risque et porteur de graves dangers pour la paix et l'Etat de droit », selon Mahamane Ousmane, l’ancien président du parlement et principal allié à Tandja.

Élu en 1999, puis réélu en 2004, le Chef de l’Etat devait quitter le pouvoir en décembre prochain, au terme de son deuxième quinquennat, selon les dispositions de la constitution actuelle. Mais, selon les termes de la nouvelle constitution soumise à référendum, le Président en poste pourra exercer le pouvoir d’Etat jusqu'en 2012.

Il pourra ensuite se représenter autant de fois qu'il le souhaite contrairement à l'actuelle Constitution qui limite le mandat présidentiel à deux mandats de cinq ans une fois renouvelable.


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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 23:23




 

APA-Libreville 2009-07-15 21:24:24 (Gabon) Ali Bongo Ondimba, fils du défunt président Omar Bongo Ondimba et ministre de la Défense, a été désigné mercredi soir à Libreville candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) à l’issue d’une réunion du bureau politique de cette formation politique.

Ali Bongo Ondimba, par ailleurs vice-président du PDG, a été préféré, par consensus, à neuf autres candidats à la candidature au sein de son parti.

Il avait notamment pour adversaire l’actuel Premier ministre Jean Eyeghe Ndong et l’ancien Premier ministre et présentement ministre des Mines et du pétrole Casimir Oyé Mba.

Il sera investi officiellement dimanche prochain lors du congrès de cette formation politique, a indiqué le secrétaire général du PDG, Faustin Boukoubi, dans une déclaration lue à la télévision nationale.

Ali Bongo Ondimba est ainsi le huitième candidat à la future élection présidentielle anticipée prévue pour se tenir au plus tard le 6 septembre prochain, date butoir de la période intérimaire.

Cette élection présidentielle anticipée sera organisée suite au décès d’Omar Bongo Ondimba intervenu le 8 juin dernier à Barcelone (Espagne).


Présidentielle au Gabon la commission électorale choisit le 30 août

LIBREVILLE – (AFP) 16 juillet 2009 01h15) La Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap) du Gabon a proposé au gouvernement d'organiser l'élection présidentielle anticipée le 30 août, selon un calendrier publié tard mercredi par le média privé d'information en ligne Gabonews.

Aucune source officielle n'avait immédiatement pu être jointe par l'AFP pour commenter cette information.

Selon l'agence Gabonews, généralement bien informée, la Cénap a arrêté un calendrier électoral, devant encore être examiné par le gouvernement, qui prévoit notamment l'organisation de la présidentielle le 30 août. Ce scrutin est à tour unique au Gabon.

D'après le Code électoral, c'est la Cénap qui détermine "la date de convocation des électeurs", ensuite "matérialisée par décret pris en Conseil des ministres".

La Cénap envisage la période du 17 au 22 juillet pour le dépôt des dossiers de candidature, et le démarrage de la campagne électorale le 15 août à 00H00 (14 août à 23H00 GMT), pour deux semaines.

Aucune date n'avait jusqu'à présent été proposée pour ce scrutin. La Cour constitutionnelle avait indiqué qu'il devrait se tenir "au plus tard le 6 septembre".

La semaine dernière, le ministère de l'Intérieur, chargé de la préparation des scrutins, avait arrêté un calendrier d'opérations pré-électorales, incluant la révision des listes électorales, qui a débuté le 10 juillet.

Cette révision se poursuivra jusqu'au 21 juillet. Les listes électorales seront ensuite "traitées" (du 22 au 31 juillet), puis "éditées et affichées" (1er au 5 août) avant l'enregistrement des réclamations (6-8 août).

Le ministère compte remettre "les listes définitives" à la Cénap le 15 août, avant d'entamer le lendemain la distribution des cartes électorales.

L'élection présidentielle anticipée fait suite au décès, annoncé le 8 juin, du président Omar Bongo Ondimba, dont le mandat devait prendre fin en 2012.

 

 

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 17:50




APA-Niamey2009-07-15 12:30:04 (Niger) L’ambassadeur de France au Niger, François Ponge, a appelé au respect de la Constitution actuelle du Niger afin de « permettre aux Nigériens de s’exprimer librement, à travers les mécanismes de la représentation prévus à cet effet, lesquels sont les outils de la régulation sociale et politique et du développement ».

 «La France a exprimé ses préoccupations croissantes et appelé à la retenue, au respect des principes constitutionnels et démocratiques, sans parti pris, sans ingérence ni indifférence, en s’efforçant de rester à sa place pour être utile et d’aider à éviter une véritable crise politique » a-t-il dit devant de hauts responsables du Niger, au cours d’un dîner offert à l’occasion de la fête française du 14 juillet.

Le diplomate français évoque ainsi la situation née de la décision du Président Mamadou Tandja de changer la constitution par référendum, en vue de disposer d’un nouveau texte fondamental, qui lui permettrait de rester au pouvoir, au terme de son deuxième quinquennat.

Cette décision a suscité une vague de réactions de par le monde, notamment de l’Union africaine, la Francophonie, des organisations d'intégration régionale comme la CEDEAO, Lagos, Washington, Ottawa et de nombreuses Ong, la France et l’Union européenne, qui ont unanimement dénoncé la tenue du référendum.

Selon M. Ponge, c’est ce même souci du développement, de la stabilité, de la paix et de la démocratie qui "continue à animer mon pays dans les événements que traverse depuis quelques semaines le Niger, appelé à s’engager en 2009 dans toutes les élections normalement prévues, conformément à la constitution en vigueur »

« La voie prise depuis quelque temps s’est éloignée,selon nous, de cet ordre juridique, ce qui a conduit mon pays, tout comme bien d’autres partenaires et amis du Niger, européens et nord-américains, la francophonie, les Nations- Unies, la CEDEAO, à marquer clairement sa position » a-t-il insisté.

Dans un message qu’il a livré à la 35ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), le Chef de l’État français a affirmé que la situation qui prévaut au Niger fait partie des « menaces sur la démocratie » comme en Guinée Bissau.

Pour sa part, l'Union européenne (UE) qui a exprimé sa « plus vive préoccupation », a décidé de bloquer le versement d'une aide destinée aux dépenses de l'Etat nigérien. Le montant de cette aide n’est pas connu, mais selon plusieurs sources, il s’agirait de plusieurs milliards FCFA destinés à appuyer le budget de l’Etat.

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 23:48



 

APA-Brazzaville 2009-07-13 22:09:47 (Congo) Les observateurs de l’Union africaine(UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) ont, dans une déclaration commune publiée lundi à Brazzaville, souligné le bon déroulement des opérations de vote lors de la présidentielle de dimanche au Congo « conformément aux dispositions légales prévues en la matière dans la dignité, la sérénité et la transparence ».

Dans cette déclaration commune lue par le doyen de ces observateurs, Dieudonné Kombo Yaya, ancien ministère des Affaires Etrangères de la République centrafricaine, les observateurs « félicitent le peuple congolais pour sa maturité politique et son calme, invitant les acteurs de la vie politique congolaise à poursuivre le dialogue et la concertation en vue de consolider la paix ».

Ils lancent en outre un appel aux différents candidats à l’élection présidentielle du 12 juillet pour leur demander d’accepter les résultats des élections et les encourage à poursuivre la consolidation de la démocratie au Congo.

De manière spécifique, les observateurs de la CEEAC déplorent le fait que l’ensemble des candidats n’aient pas adhéré au processus jusqu’à terme et qu’un dépit des appels lancés au peuple congolais, le corps électoral n’a pas répondu avec l’enthousiasme espéré, en allant massivement exercer son droit de vote ».

La CEEAC réitère son « entière disponibilité à témoigner de façon constante sa solidarité envers le peuple congolais ».

 Ces deux missions internationales électorales regroupées qui ont évoluées au sein d’une même coordination étaient composées de 29 personnalités de l’UA et de 12 de la CEEAC.
Elles ont sillonné 9 des 12 départements du Congo.

 Au niveau national, l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH), qui a observé les élections avec l’aide de la Fondation nationale pour la démocratie (FND) dénonce de nombreuses irrégularités et relève que le taux de participation sera très faible malgré l’effectivité du vote sur toute l’étendue du territoire national.

 Sept candidats sur treize ont participé à cette élection présidentielle, six de l’opposition ayant appelé au boycott pour « manque de fiabilité du fichier électoral et absence de véritable commission indépendance pour organiser ce scrutin.




L’Union africaine salue le bon déroulement du scrutin



 

Le chef de la délégation des observateurs de l’Union africaine, Dieudonné Kombo-Yaya, ancien ministre centrafricain des Affaires étrangères, a déclaré, le 12 juillet, aux Dépêches de Brazzaville, peu avant la clôture des bureaux de vote, que le scrutin s’était déroulé dans le calme ; aucun incident n’a été signalé.

 

Néanmoins, a-t-il indiqué, «après avoir sillonné l’ensemble des bureaux de vote de plusieurs communes de Brazzaville, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait eu, dès l’ouverture des bureaux, un petit retard dans l’acheminement du matériel électoral, ce qui a ralenti un peu les choses avant que cela ne s’accélère en mi-journée».

 

Invité à donner son appréciation quant au fichier électoral jugé fictif par certains candidats à la présidentielle, le chef de la délégation s’est montré très réservé sur ce point, précisant cependant qu’il dirigeait une mission d’observateurs et non de contrôle ou de suivi. «Nous ne pouvons que nous prononcer sur ce que nous avons vu et le fichier électoral relève du processus d’organisation des élections. En ce qui nous concerne, nous aurons à nous prononcer dans un compte-rendu pour dire ce que nous avons vu et constaté», a précisé Dieudonné Kombo-Yaya.


Pour ce qui concerne le taux de participation qui serait faible à en croire certaines sources, Dieudonné Kombo-Yaya a souligné que ce n’était pas le moment de se prononcer sur ce point : seuls le dépouillement et le comptage donneront avec certitude le taux de participation.


Dieudonné Kombo-Yaya
s’est dit satisfait du fait que le vote s’est déroulé dans le calme. Il a souhaité que la paix se consolide au Congo et dans toute l’Afrique. Il a toutefois tenu à faire une mise au point quant aux propos d’une certaine presse ayant qualifié les observateurs de «touristes». La mission à la tête de laquelle il se trouvait, a-t-il affirmé, était entièrement prise en charge par l’Union africaine : elle tient à garder son impartialité.

La délégation des observateurs de l’Union africaine a été reçue, le 11 juillet, par le Premier ministre, Isidore Mvouba.




Polémique au Congo au lendemain de l'élection présidentielle

 

BRAZZAVILLE (AFP) - lundi 13 juillet 2009 - 21h42 - Les autorités du Congo centralisaient lundi les résultats du scrutin présidentiel de la veille, dont la participation faisait débat entre gouvernement et opposition alors que des observateurs ont ajouté à la polémique avec des conclusions discordantes.

Le vote s'est déroulé dans le calme, le dépouillement des bulletins était "fini" lundi matin, selon le ministre de l'Administration du territoire, Raymond Mboulou, dont les services co-organisent le scrutin avec la Commission d'organisation nationale des élections (Conel).


"On est à l'étape de la centralisation des résultats",
leur date de publication n'était pas encore arrêtée, a déclaré M. Mboulou à l'AFP.

"Le taux de participation sera au-dessus de la moyenne", a-t-il ensuite assuré devant la presse.

Selon des résultats parcellaires, ce taux a atteint entre 40 et 92% dans certains quartiers de Brazzaville et des arrondissements de l'intérieur du pays, tandis que "des localités (...) ont voté à 100%", a-t-il indiqué.

D'après ces chiffres, le candidat Denis Sassou Nguesso, président sortant, a obtenu 84% des voix dans l'arrondissement de Lumumba (Pointe noire, sud), devançant largement l'opposant radical Mathias Dzon (3%), qui apparaissait avant le vote comme son principal adversaire parmi les douze autres candidats.

Ces données tendent à confirmer le sentiment général, accordant l'avantage à M. Sassou Nguesso, 66 ans dont près de 25 cumulés à la tête du pays.


Si aucun candidat n'obtient plus de 50% des suffrages exprimés, un second tour sera organisé.

Le scrutin est contesté par Mathias Dzon, 62 ans, et cinq candidats alliés qui, après avoir appelé in extremis au boycottage de la présidentielle, ne se sont pas rendus aux urnes et ont fait état de fraudes dès dimanche soir.


"Le peuple congolais s'est massivement exprimé par une abstention record de plus de 90%",
ont soutenu les six candidats dans une déclaration commune.

Ils ont aussi dénoncé des votes multiples effectués, selon eux, par "des militaires attachés au président sortant" et d'achat de voix par des autorités locales, ce qui avait aussitôt été jugé "inexact et incohérent" par le porte-parole du gouvernement, Alain Akouala Atipault.


"Le taux d'abstention de 90% avancé par l'opposition est farfelu",
a redit lundi à l'AFP M. Atipault, assurant que la participation avait été plus importante à l'intérieur du pays, sans fournir d'estimations.

Sollicité lundi soir par l'AFP, le président de la Conel, Henri Bouka, a refusé d'annoncer un chiffre. "Mais du point de vue de la Commission le taux de participation est globalement très satisfaisant", a-t-il simplement indiqué.

Auparavant, des missions d'observation déployées sur le terrain avaient rapporté des conclusions divergentes, ajoutant à la polémique.

Selon les 47 observateurs déployés par l'Observatoire congolais des droits de l'Homme (OCDH), une ONG, "le taux de participation a été très faible" et le scrutin émaillé de "fraudes et irrégularités".

Au regard de tous ces éléments, "cette élection (...) n'a été ni juste, ni transparente, ni équitable", ont-ils estimé.


Les 29 observateurs de l'Union africaine, et les douze de la Communauté des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC, 10 pays) ont exprimé le sentiment inverse. Pour eux, le vote s'est déroulé "dans la sérénité, la dignité et la transparence", et le scrutin a été "régulier, libre et transparent".

Officiellement, 2,2 millions de Congolais -sur 3,6 millions d'habitants- étaient appelés à voter dimanche, chiffre contesté par l'opposition qui a régulièrement dénoncé un fichier électoral "gonflé".

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 16:09




 

APA-Brazzaville 2009-07-13 10:16:17 (Congo) Les premières tendances de l’élection présidentielle congolaise de dimanche seraient favorables au président sortant Denis Sassou Nguesso, selon les dépouillements qui ont commencé dans quelques uns des 8450 bureaux de vote mis en place dans tout le pays, a appris APA.

Le président sortant, candidat à sa propre succession, serait en bonne posture pour remporter le scrutin si les tendances se confirment, ont indiqué à APA des observateurs, affirmant qu’à Brazzaville, Sassou Nguesso serait en tête dans plusieurs bureaux de vote, devant Kignoumbi, Anguios Engambé, Nicéphore Antoine Filla Saint Eudes et autres Joseph Andjuila Miokono.

Six des Treize candidats en lice pour cette élection ont boycotté le scrutin, dont le Front des partis de l’opposition congolaise (FPOC) qui a demandé le report de la présidentielle en vue de la mise en place des «conditions de transparence et d’équité».

Le boycott de la présidentielle fait plutôt l’affaire de Sassou Nguesso, désormais assuré de remporter le scrutin, en l’absence des poids lourd de l’opposition.

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 16:05




 

Par Yves Laurent Goma

APA – Libreville 2009-07-13 09:46:58 (Gabon) La succession au président Omar Bongo Ondimba décédé en fonction le 8 juin dernier après 41 ans de pouvoir suscite l’engouement de la classe politique gabonaise y compris la société civile.

Quatre personnalités ont déjà annoncé leur intention de briguer la magistrature suprême dont le scrutin est fixé au 6 septembre au plus tard par la Cour constitutionnelle.

 Paul Mba Abessole, ancien opposant emblématique au régime du président Bongo qu’il a fini par rallier avec armes et bagages en 2002 a annoncé sa candidature samedi.

 Actuel Vice-Premier ministre chargé de la Culture, il a été investi par son parti, le Rassemblement pour le Gabon (RPG, majorité présidentielle), au terme d’un congrès tenu au pas de course, samedi dernier dans la capitale gabonaise.

Pierre Claver Maganga Moussavou, leader du Parti social démocrate (PSD, majorité présidentielle), a également été investi, dimanche, par son parti pour briguer le fauteuil présidentiel qu’il avait déjà tenté de conquérir en 1998 contre Omar Bongo Ondimba.

L’actuel ministre de l’Enseignement technique a dit que sa candidature est motivée par la disparition du président Bongo Ondimba, candidat naturel de la majorité présidentielle.

«J’avais décidé de ne plus être candidat à l’élection présidentielle tant que le président Bongo serait dans la course. Maintenant qu’il n’est pas là, je dis pourquoi pas»,
a déclaré dimanche M. Maganga Moussavou, au terme d’une assemblée générale de son parti.

Sur la liste, deux candidats indépendants: Victoire Lasseny Duboze, 57 ans, ancienne cadre du parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et Bruno Ben Moubamba, le premier Gabonais à avoir annoncé son intention de succéder au doyen des chefs d’Etat africains.

Ancienne ministre de la famille et ex-présidente de l’Union des femmes du partis démocratique gabonais (UFPDG), Victoire Lasseny Duboze est une admiratrice de l’actuelle président de la République par intérim, Rose Francine Rogombé.

Mme Duboze qui a surpris tous ses anciens camarades du PDG, dit vouloir relever le défi du développement du Gabon.

 Venu de France après quelques mois d’exil, Bruno Ben Moubamba, 42 ans, membre imminent des Acteurs libres de la société civile a annoncé avec fougue sa volonté d’accéder à la présidence de la République pour «révolutionner » les esprits, lutter contre les injustices sociales et offrir un emploi aux jeunes.

 Un pasteur, Ernest Tomo, a également annoncé, samedi dernier, sa candidature à la présidentielle anticipée. L’homme d’Eglise n’en n’est pas à sa première tentative.
En course pour la présidentielle de 2005, il a désisté à mi-chemin en faveur de Bongo Ondimba.

Le pasteur Tomo se propose de réduire le train de vie de l’Etat, notamment en formant un gouvernement de 26 membres maximum, dont le Premier ministre.

Depuis la décision de la Cour constitutionnelle qui a fixé le scrutin au plus tard le 6 septembre, la pression monte dans les états-majors des partis politiques.

 Au parti au pouvoir par exemple, 10 candidats à la candidature se disputent l’estime des membres du bureau politique élargi au Comité permanent chargé de désigner par consensus le porte-étendard du parti créé par Omar Bongo Ondimba à cette élection anticipée.

Parmi eux, trois «dinosaures»: Ali Bongo Ondimba (fils du défunt président), Jean Eyéghé Ndong (Premier ministre et 1er vice-président du PDG) et Casimir Oyé Mba (ancien 1er ministre et membre du bureau politique du PDG).

 Le nom de l’heureux élu sera connu le 18 juillet prochain, à l’issue d’un congrès extraordinaire qui sera officiellement convoqué mercredi prochain.

 Du côté de l’opposition, le bouillonnement est perceptible. Samedi, des jeunes se réclamant de la société civile ont appelé à la candidature de Zacharie Myboto, président de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) arrivé en 3ème position à la présidentielle de 2005 remporté par Omar Bongo Ondimba.

 Myboto n’a pas encore répondu à l’appel. Il a toutefois, un jour auparavant, invité ses militants à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que cet ancien baron du parti au pouvoir converti à l’opposition en 2004 sera candidat à ce scrutin.

Pierre Mamboundou, président de l’Union du peuple gabonais (UPG), 2ème avec 16% des suffrages lors de la présidentielle de 2005, pense aussi que son heure a sonné. La direction de son parti a démenti samedi des rumeurs insistantes faisant allusion à son association avec la PDG du feu Bongo Ondimba.

 L’UPG qui commémore ce 14 juillet ses 20 ans de combat dans l’opposition désignera probablement son challenger à cette occasion.

 La liste des prétendants au trône n’est pas close. D’autres personnalités pourront surgir du «bois» pour se lancer dans la course. Des analystes politiques craignent une scission du PDG après le congrès du 18 juillet.

Samedi, le Premier ministre Jean Eyeghe Ndong a indiqué à la presse qu’il accepterait sa défaite s’il est écarté de manière démocratique. Il ne sera pas contre pas responsable de ce qui arrivera au cas où «les choses ne se passeraient pas de manière démocratique».

 La moutarde monte et les nerfs sont tendus un peu partout y compris du côté du gouvernement chargé d’élaborer le calendrier électoral en vue de ce scrutin.

 Le ministère de l’Intérieur a ouvert samedi l’opération de révision des listes électorales qui s’achève le 21 juillet. Reste à savoir les dates d’ouverture et de clôture de la campagne électorale ainsi que les délais d’établissement et de distribution des cartes d’électeur, précieux sésame pour faire valoir son devoir civique.

Paul Mba Abessole est le candidat du RPG à l’élection présidentielle de septembre prochain






(Infosplusgabon LIBREVILLE 13/07/2009)

 
Paul Mba Abessole du Rassemblement pour le Gabon (RPG) sera candidat pour l’élection présidentielle de septembre au Gabon. La candidature de Paul Mba Abessole dont le parti se détache de la majorité présidentielle, réduit sérieusement les chances du prochain candidat du Parti démocratique gabonais (PDG-au pouvoir).


Le Parti d’égalité de Chance (PEC-Opposition), le Mouvement de Redressement National (MORENA-Majorité) et le Rassemblement national des Bûcherons (RNB-Majorité), soutiennent la candidature de Mba Abessole, leader du Rassemblement pour le Gabon (RPG-Majorité) à l’élection présidentielle de septembre 2009.


Cette cassure imprévue laisse une sérieuse chance à Mba Abessole qui pourrait récolter les voix de l’ethnie Fang, majoritaire dans le pays.



© Copyright Infosplusgabon

 

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 02:52





  Bonjour ! C'est un honneur pour moi d'être à Accra, et de parler aux représentants du  peuple ghanéen. Je suis profondément reconnaissant pour l'accueil que j'ai reçu, comme Michelle, Malia et Sasha Obama.  Le Ghana, est riche en histoire ; les liens entre nos deux pays sont solides, et je suis fier de ce que c'est ma première visite en Afrique sub-saharienne en tant que président des États-Unis.

  I am speaking to you at the end of a long trip. Je m'adresse à vous à la fin d'un long voyage. I began in Russia, for a Summit between two great powers.J'ai commencé en Russie, pour un sommet entre deux grandes puissances. I traveled to Italy, for a meeting of the world's leading economies. Je me suis rendu en l'Italie, pour une réunion des principales économies mondiales. And I have come here, to Ghana, for a simple reason: the 21st century will be shaped by what happens not just in Rome or Moscow or Washington, but by what happens in Accra as well. Et je suis venu ici, au Ghana, pour une raison simple : le 21ème siècle sera marqué par ce qui se passe, pas seulement à Rome, Moscou ou à Washington, mais par ce qui se passe à Accra aussi.  

But despite the progress that has been made — and there has been considerable progress in parts of Africa — we also know that much of that promise has yet to be fulfilled.Mais malgré les progrès qui ont été faits - et il y a eu des progrès considérables dans les parties de l'Afrique - nous savons aussi que beaucoup de cette promesse n'ont pas encore été atteints. Countries like Kenya, which had a per capita economy larger than South Korea's when I was born, have been badly outpacedDes pays comme le Kenya, qui a eu un PNB par habitant plus important que l'économie de la Corée du Sud où je suis né, ont été gravement dépassé. Disease and conflict have ravaged parts of the African continent. Les maladies et les conflits ont ravagé certaines parties du continent africain. In many places, the hope of my father's generation gave way to cynicism, even despair.Dans de nombreux endroits, l'espoir de la génération de mon père a cédé la place au cynisme, même au désespoir.

It is easy to point fingers, and to pin the blame for these problems on others. Il est facile de pointer du doigt, et de rejeter la responsabilité de ces problèmes sur les autres. Yes, a colonial map that made little sense bred conflict, and the West has often approached Africa as a patron, rather than a partner. Oui, une carte coloniale qui n’a aucun sens apporte nécessairement des conflits, et l'Occident a souvent abordé l'Afrique en tant que patron, plutôt que comme un partenaire. But the West is not responsible for the destruction of the Zimbabwean economy over the last decade, or wars in which children are enlisted as combatants. Mais l'Occident n'est pas responsable de la destruction de l'économie zimbabwéenne au cours de la dernière décennie, ou les guerres dans lesquelles les enfants sont enrôlés comme combattants. In my father's life, it was partly tribalism and patronage in an independent Kenya that for a long stretch derailed his career, and we know that this kind of corruption is a daily fact of life for far too many. Dans la vie de mon père, il a été en partie victime du tribalisme et du clientélisme à l'indépendance du Kenya, qui pour une longue période de sa carrière, a déraillé, et nous savons que ce type de corruption est une réalité quotidienne pour de trop nombreux endroits.

Of course, we also know that is not the whole story. Bien sûr, nous savons aussi que ce n'est pas tout. Here in Ghana, you show us a face of Africa that is too often overlooked by a world that sees only tragedy or the need for charity. Ici, au Ghana, vous nous montrez un visage de l'Afrique, qui est trop souvent négligé par un monde qui ne voit que la tragédie ou de la nécessité de la charité. The people of Ghana have worked hard to put democracy on a firmer footing, with peaceful transfers of power even in the wake of closely contested elections.Le peuple du Ghana a travaillé dur pour mettre sur la voie une démocratie solide, avec des transferts de pouvoir pacifique, même à la suite d’élections contestées.And with improved governance and an emerging civil society, Ghana's economy has shown impressive rates of growth. Et avec l'amélioration de la gouvernance et une société civile naissante, l'économie du Ghana a montré des taux de croissance impressionnants.

This progress may lack the drama of the 20th century's liberation struggles, but make no mistake: it will ultimately be more significant. Cette absence de progrès malgré le drame du 20e siècle de luttes de libération, mais ne vous y trompez pas: elle sera finalement plus importante. For just as it is important to emerge from the control of another nation, it is even more important to build one's own. Car, comme il est important de sortir de la domination d'une autre nation, il est encore plus important pour construire la sienne.

So I believe that this moment is just as promising for Ghana — and for Africa — as the moment when my father came of age and new nations were being born. Je crois donc que ce moment est tout aussi prometteur pour le Ghana - et pour l'Afrique - comme le moment où mon père est venu âgé et de nouvelles nations sont en train de naître. This is a new moment of promise. Il s'agit d'un nouveau moment prometteur. Only this time, we have learned that it will not be giants like Nkrumah and Kenyatta who will determine Africa's future. Seulement, cette fois, nous avons appris que ce ne sera pas de géants comme Nkrumah et Kenyatta qui vont déterminer l'avenir de l'Afrique. Instead, it will be you — the men and women in Ghana's Parliament, and the people you represent. Au lieu de cela, ce sera vous - les hommes et les femmes dans le Parlement du Ghana, et le peuple que vous représentez. Above all, it will be the young people — brimming with talent and energy and hope — who can claim the future that so many in my father's generation never found.Par-dessus tout, ce seront les jeunes – qui regorgent de talents, d'énergie et d'espoir - qui peuvent prétendre à l'avenir que beaucoup, dans la génération de mon père, n'ont jamais trouvé.

To realize that promise, we must first recognize a fundamental truth that you have given life to in Ghana: development depends upon good governance. Pour réaliser cette promesse, nous devons d'abord reconnaître une vérité fondamentale à laquelle vous avez donné vie au Ghana: le développement dépend de la bonne gouvernance. That is the ingredient which has been missing in far too many places, for far too long. C'est l'ingrédient qui a fait défaut dans beaucoup trop d'endroits, pour beaucoup trop longtemps. That is the change that can unlock Africa's potential.C'est le changement qui peut débloquer le potentiel de l'Afrique. And that is a responsibility that can only be met by Africans. Et c'est une responsabilité qui ne peut être satisfaite que par les Africains.

As for America and the West, our commitment must be measured by more than just the dollars we spend. Quant à l'Amérique et l'Occident, notre engagement doit être mesuré par autant de dollars que nous dépensons. I have pledged substantial increases in our foreign assistance, which is in Africa's interest and America's.Je me suis engagé dans une augmentation substantielle de notre aide étrangère, qui est dans l'intérêt de l'Afrique et l'Amérique. But the true sign of success is not whether we are a source of aid that helps people scrape by — it is whether we are partners in building the capacity for transformational change. Mais le véritable signe de la réussite n'est pas de savoir si nous sommes une source d'aide qui aide les gens à gratter par eux-mêmes - elle est de savoir si nous sommes des partenaires dans la construction de la capacité de changement transformationnel.

This mutual responsibility must be the foundation of our partnership. Cette responsabilité mutuelle doit être le fondement de notre partenariat. And today, I will focus on four areas that are critical to the future of Africa and the entire developing world: democracy; opportunity; health; and the peaceful resolution of conflict. Et aujourd'hui, je vais me concentrer sur quatre domaines qui sont essentiels pour l'avenir de l'Afrique et l'ensemble du monde en développement: la démocratie, la possibilité, la santé et la résolution pacifique des conflits.

First, we must support strong and sustainable democratic governments. Premièrement, nous devons soutenir les gouvernements démocratiques et durables.

As I said in Cairo, each nation gives life to democracy in its own way, and in line with its own traditions. Comme je l'ai dit au Caire, qui donne la vie de chaque nation à la démocratie à sa manière, et en conformité avec ses propres traditions. But history offers a clear verdict: governments that respect the will of their own people are more prosperous, more stable and more successful than governments that do not.Mais l'histoire offre un verdict clair : les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple sont plus prospères, plus stables et ont plus de succès que les gouvernements qui ne le font pas.

This is about more than holding elections — it's also about what happens between them. C'est plus que la tenue d'élections - c'est aussi ce qui se passe entre eux. Repression takes many forms, and too many nations are plagued by problems that condemn their people to poverty. La répression prend de nombreuses formes, et trop de pays sont en proie à des problèmes qui condamnent à la pauvreté de leur population. No country is going to create wealth if its leaders exploit the economy to enrich themselves, or police can be bought off by drug traffickers.Aucun pays ne va créer de la richesse si l'exploitation de l'économie permet à ses dirigeants de ne s'enrichir qu’eux-mêmes, ou à la police d’être achetée par les trafiquants de drogue. No business wants to invest in a place where the government skims 20% off the top, or the head of the port authority is corrupt.Aucune entreprise ne veut investir dans un lieu où le gouvernement perçoit 20% en amont, ou le chef de l'autorité portuaire est corrompu. No person wants to live in a society where the rule of law gives way to the rule of brutality and bribery. Personne ne veut vivre dans une société où la primauté du droit cède le pas à la règle de la brutalité et de la corruption. That is not democracy, that is tyranny, and now is the time for it to end. Ce n'est pas la démocratie, c'est la tyrannie, et il est maintenant temps que cela cesse.

In the 21st century, capable, reliable and transparent institutions are the key to success _ strong parliaments and honest police forces; independent judges and journalists; a vibrant private sector and civil society. Au 21e siècle, la capacité, la fiabilité et la transparence des institutions, sont la clé du succès des parlements forts et les honnêtes forces de police; les juges et les journalistes indépendants, un secteur privé et société civile dynamiques. Those are the things that give life to democracy, because that is what matters in peoples' lives. Ce sont les choses qui donnent vie à la démocratie, parce que c'est ce qui importe dans la vie des gens.

Time and again, Ghanaians have chosen Constitutional rule over autocracy, and shown a democratic spirit that allows the energy of your people to break through. Encore et encore, les Ghanéens ont choisi l'article constitutionnel sur l'autocratie, et montré un esprit démocratique qui permet à l'énergie de votre peuple de se libérer. We see that in leaders who accept defeat graciously, and victors who resist calls to wield power against the opposition. Nous constatons que les dirigeants acceptent de bonne grâce la défaite, et les vainqueurs résistent aux appels à réprimer l'opposition. We see that spirit in courageous journalists like Anas Aremeyaw Anas, who risked his life to report the truth. Nous voyons que dans l'esprit des journalistes courageux, comme Aremeyaw Anas Anas, qui a risqué sa vie pour le rapport de la vérité. We see it in police like Patience Quaye, who helped prosecute the first human trafficker in Ghana. Nous le voyons dans la police comme Patience Quaye, qui a aidé à poursuivre le premier homme trafiquant au Ghana. We see it in the young people who are speaking up against patronage and participating in the political process. Nous le voyons dans les jeunes gens qui parlent contre le patronage et la participation au processus politique.

Across Africa, we have seen countless examples of people taking control of their destiny and making change from the bottom up. Dans toute l'Afrique, nous avons vu d'innombrables exemples de personnes prenant le contrôle de leur destin et à faire le changement par le bas. We saw it in Kenya, where civil society and business came together to help stop postelection violence. On l'a vu au Kenya, où la société civile et les entreprises se sont regroupées pour aider à arrêter la violence post-électorale. We saw it in South Africa, where over three quarters of the country voted in the recent election — the fourth since the end of apartheid. Nous l'avons vu en Afrique du Sud, où plus des trois quarts du pays a voté dans la récente élection - la quatrième depuis la fin de l'apartheid. We saw it in Zimbabwe, where the Election Support Network braved brutal repression to stand up for the principle that a person's vote is their sacred right. On l'a vu au Zimbabwe, où l'Election Support Network, bravant la répression brutale et s’est battu pour le principe que le vote d'une personne, est un droit sacré.

Make no mistake: history is on the side of these brave Africans and not with those who use coups or change Constitutions to stay in power. Qu'on ne s'y trompe pas: l'histoire est du côté de ces braves Africains et non pas avec ceux qui ont recours à des coups d’Etat ou de modifier les Constitutions pour rester au pouvoir. Africa doesn't need strongmen, it needs strong institutions. L'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, il a besoin d'institutions fortes.

L’America will not seek to impose any system of government on any other nation — the essential truth of democracy is that each nation determines its own destiny.Amérique ne cherchera pas à imposer un système de gouvernement sur toute autre nation - la vérité essentielle de la démocratie est que chaque pays détermine son propre destin. What we will do is increase assistance for responsible individuals and institutions, with a focus on supporting good governance — on parliaments, which check abuses of power and ensure that opposition voices are heard; on the rule of law, which ensures the equal administration of justice; on civic participation, so that young people get involved; and on concrete solutions to corruption like forensic accounting, automating services, strengthening hot lines and protecting whistle-blowers to advance transparency and accountability. Ce que nous allons faire, c'est accroître l'aide à assumer les responsabilités des individus et des institutions, avec un accent sur l’appui à la bonne gouvernance - sur les parlements, qui contrôlent les abus de pouvoir et de faire en sorte que l'opposition se fait entendre, sur l'état de droit, qui garantit l'égalité de l'administration de la justice , sur la participation civique, de sorte que les jeunes s'impliquent, et sur des solutions concrètes à la corruption, comme la comptabilité judiciaire, l'automatisation des services, le renforcement des lignes de dénonciation et à la protection des dénonciateurs de faire progresser la transparence et la reddition de comptes.

As we provide this support, I have directed my administration to give greater attention to corruption in our human rights report.Comme nous allons fournir ce soutien, j'ai demandé à mon administration d'accorder une plus grande attention à la corruption dans notre rapport sur les droits de l'homme. People everywhere should have the right to start a business or get an education without paying a bribe. Les gens partout dans le monde devraient avoir le droit de démarrer une entreprise ou d'obtenir une formation, sans payer un pot-de-vin. We have a responsibility to support those who act responsibly and to isolate those who don't, and that is exactly what America will do. Nous avons la responsabilité d'aider ceux qui agissent de façon responsable et à isoler ceux qui ne le font pas, et c'est exactement ce que l'Amérique va faire.

This leads directly to our second area of partnership — supporting development that provides opportunity for more people. Cela conduit directement à notre deuxième domaine du partenariat - de soutenir le développement qui prévoit la possibilité pour plusieurs personnes.

With better governance, I have no doubt that Africa holds the promise of a broader base for prosperity. Avec l'amélioration de la gouvernance, je ne doute pas que l'Afrique détient la promesse d'une base plus grande pour la prospérité. The continent is rich in natural resources. Le continent est riche en ressources naturelles. And from cell phone entrepreneurs to small farmers, Africans have shown the capacity and commitment to create their own opportunities. Et à partir du téléphone cellulaire, des entrepreneurs aux petits agriculteurs, les Africains ont montré la capacité et la volonté de créer leurs propres opportunités. But old habits must also be broken. Mais les vieilles habitudes doivent aussi être rompues. Dependence on commodities — or on a single export — concentrates wealth in the hands of the few and leaves people too vulnerable to downturns.La dépendance aux produits de base - ou l'exportation d'un seul - concentre la richesse dans les mains de quelques-uns et laisse trop de personnes vulnérables à la récession.

In Ghana, for instance, oil brings great opportunities, and you have been responsible in preparing for new revenue. Au Ghana, par exemple, le pétrole apporte beaucoup de possibilités, et vous avez été chargés de préparer de nouvelles recettes. But as so many Ghanaians know, oil cannot simply become the new cocoa. Mais comme beaucoup de Ghanéens le savent, le pétrole ne peut pas simplement devenir le nouveau cacao. From South Korea to Singapore, history shows that countries thrive when they invest in their people and infrastructure; when they promote multiple export industries, develop a skilled work force and create space for small and medium-sized businesses that create jobs.De la Corée du Sud à Singapour, l'histoire montre que les pays se développent quand ils investissent dans leur population et dans l'infrastructure, quand ils favorisent de multiples secteurs d'exportation, lorsqu’ils développent  une main-d'œuvre qualifiée et ils créent un espace pour les petites et moyennes entreprises qui créent des emplois.

As Africans reach for this promise, America will be more responsible in extending our hand.Si Si les Africains parviennent à cette promesse, l'Amérique sera plus responsable dans l'augmentation de sa part. By cutting costs that go to Western consultants and administration, we will put more resources in the hands of those who need it, while training people to do more for themselvesEn réduisant les coûts des consultants et des fonctionnaires qui vont à l'Ouest, nous allons mettre plus de ressources dans les mains de ceux qui en ont besoin, tout en formant les gens à faire plus pour eux-mêmes. That is why our $3.5 billion food security initiative is focused on new methods and technologies for farmers — not simply sending American producers or goods to Africa.C'est pourquoi nos 3,5 milliards $ à la sécurité alimentaire sont axés sur l'initiative de nouvelles méthodes et technologies pour les agriculteurs - et pas simplement l'envoi de marchandises ou les producteurs américains à l'Afrique.Aid is not an end in itself. L'aide n'est pas une fin en soi. The purpose of foreign assistance must be creating the conditions where it is no longer needed.Le but de l'aide extérieure doit être de créer les conditions où elle n'est plus nécessaire.

America can also do more to promote trade and investment. L'Amérique peut également faire davantage pour promouvoir le commerce et l'investissement. Wealthy nations must open our doors to goods and services from Africa in a meaningful way.Les nations riches doivent ouvrir nos portes aux biens et aux services de l'Afrique d'une manière significative. And where there is good governance, we can broaden prosperity through public-private partnerships that invest in better roads and electricity; capacity-building that trains people to grow a business; and financial services that reach poor and rural areas.Et là où il y a la bonne gouvernance, nous pouvons élargir la prospérité par le biais de partenariats public-privé qui investissent dans l'amélioration des routes et l'électricité, le renforcement des capacités que les personnes ont à faire grandir une entreprise, et les services financiers qui atteignent les pauvres et les zones rurales. This is also in our own interest — for if people are lifted out of poverty and wealth is created in Africa, new markets will open for our own goods. Ceci est également dans notre propre intérêt - si les gens sortent de la pauvreté et créent des richesses en Afrique, cela peut ouvrir de nouveaux marchés pour nos propres produits.

One area that holds out both undeniable peril and extraordinary promise is energy. Un domaine qui est à la fois indéniablement porteur de périls et extraordinairement prometteur, c'est l'énergie. Africa gives off less greenhouse gas than any other part of the world, but it is the most threatened by climate change. Afrique émet moins de gaz à effet de serre que toute autre partie du monde, mais elle est la plus menacée par les changements climatiques. A warming planet will spread disease, shrink water resources and deplete crops, creating conditions that produce more famine and conflict. Un réchauffement de la planète se propage par la maladie, accélère l'épuisement des ressources en eau et des cultures, créant les conditions qui produisent plus de famine et de conflits. All of us — particularly the developed world — have a responsibility to slow these trends — through mitigation, and by changing the way that we use energy. Nous tous - en particulier les pays développés - avons la responsabilité de freiner ces tendances - par le biais de mesures d'atténuation, et de changer la façon dont nous utilisons l'énergie. But we can also work with Africans to turn this crisis into opportunity. Mais nous pouvons aussi travailler avec les Africains pour faire de cette crise une nouvelle opportunité.

Together, we can partner on behalf of our planet and prosperity and help countries increase access to power while skipping the dirtier phase of development. Ensemble, nous pouvons être partenaire, au nom de notre planète et de la prospérité et aider les pays à accroître l'accès au pouvoir, tandis que le saut de la sale phase de développement. Across Africa, there is bountiful wind and solar power; geothermal energy and bio-fuels. Dans toute l'Afrique, l'énergie solaire, éolienne, géothermique et les bio-carburants sont abondants. From the Rift Valley to the North African deserts; from the Western coast to South Africa's crops — Africa's boundless natural gifts can generate its own power, while exporting profitable, clean energy abroad. De la vallée du Rift au désert d'Afrique du Nord, de la côte occidentale d'Afrique du Sud, les cultures - l'Afrique possède d’immenses dons naturels qui peuvent générer sa propre énergie, tout en exportant le surplus de l'énergie propre à l'étranger.

These steps are about more than growth numbers on a balance sheet. Ces mesures sont plus que des numéros de croissance sur un bilan. They're about whether a young person with an education can get a job that supports a family; a farmer can transfer their goods to the market; or an entrepreneur with a good idea can start a business. Ils sont de savoir si une jeune personne formée peut obtenir un emploi qui prenne en charge une famille, un agriculteur peut transférer ses produits sur le marché ou un entrepreneur avec une bonne idée peut démarrer une entreprise. It's about the dignity of work. Il s'agit de la dignité du travail. Its about the opportunity that must exist for Africans in the 21st century. Ce sujet de la possibilité qui doit exister pour les Africains dans le 21ème siècle.

Just as governance is vital to opportunity, it is also critical to the third area that I will talk about — strengthening public health. De même que la gouvernance est essentielle à l'occasion, il est également crucial pour le troisième domaine que je vais développer,  le renforcement de la santé publique.

In recent years, enormous progress has been made in parts of Africa. Au cours des dernières années, d'énormes progrès ont été accomplis dans certaines régions d'Afrique. Far more people are living productively with HIV/AIDS, and getting the drugs they need.Beaucoup plus de personnes vivent avec les produits contre le VIH / Sida, et obtiennent les médicaments dont ils ont besoin. But too many still die from diseases that shouldn't kill them. Mais un trop grand nombre meurent encore de maladies qui ne devraient pas les tuer. When children are being killed because of a mosquito bite, and mothers are dying in childbirth, then we know that more progress must be made. Lorsque les enfants sont tués à cause d'une piqûre de moustique, et des mères meurent en accouchant, alors nous savons que des progrès doivent être faits.

Yet because of incentives — often provided by donor nations — many African doctors and nurses understandably go overseas, or work for programs that focus on a single disease. Pourtant, en raison des mesures incitatives - souvent fournies par les pays donateurs - beaucoup de médecins et d'infirmières d'Afrique naturellement s’en vont à l'étranger, ou travaillent pour les programmes qui se concentrent sur une seule maladie. This creates gaps in primary care and basic prevention. Cela crée des lacunes dans les soins primaires et de prévention de base. Meanwhile, individual Africans also have to make responsible choices that prevent the spread of disease, while promoting public health in their communities and countries. Pendant ce temps, les Africains ont aussi à faire des choix responsables que de prévenir la propagation de la maladie, tout en faisant la promotion de la santé publique dans leurs communautés et pays.

Across Africa, we see examples of people tackling these problems. Dans toute l'Afrique, nous voyons des exemples de personnes qui font face à ces problèmes. In Nigeria, an interfaith effort of Christians and Muslims has set an example of cooperation to confront malaria. Au Nigéria, un effort interreligieux de chrétiens et de musulmans a donné un exemple de la coopération pour faire face à la malaria. Here in Ghana and across Africa, we see innovative ideas for filling gaps in care — for instance, through E-Health initiatives that allow doctors in big cities to support those in small towns. Ici, au Ghana et en Afrique, nous voyons des idées novatrices pour combler les lacunes dans les soins - par exemple, par l'intermédiaire de E-santé des initiatives qui permettent aux médecins dans les grandes villes d’intervenir dans les petites villes.

L’America will support these efforts through a comprehensive, global health strategy.Amérique soutient ces efforts par une approche globale, une stratégie globale de santé. Because in the 21st century, we are called to act by our conscience and our common interest. Parce que, dans le 21ème siècle, nous sommes appelés à agir par notre conscience et notre intérêt commun. When a child dies of a preventable illness in Accra, that diminishes us everywhere. Quand un enfant meurt d'une maladie évitable, à Accra, cela nous atteint partout. And when disease goes unchecked in any corner of the world, we know that it can spread across oceans and continents. Et quand la maladie est déclenchée dans n'importe quel coin du monde, nous savons que cela peut se propager à travers les océans et les continents.

That is why my administration has committed $63 billion to meet these challenges. C'est pourquoi mon gouvernement a engagé 63 milliards $ pour répondre à ces défis. Building on the strong efforts of President Bush, we will carry forward the fight against HIV/AIDS. En s'appuyant sur les importants efforts du président Bush, nous allons faire avancer la lutte contre le VIH / Sida. We will pursue the goal of ending deaths from malaria and tuberculosis, and eradicating polio. Nous allons poursuivre l'objectif de mettre fin aux décès dus au paludisme et la tuberculose, et l'éradication de la poliomyélite. We will fight neglected tropical disease. Nous lutterons contre les maladies tropicales négligées. And we won't confront illnesses in isolation — we will invest in public health systems that promote wellness and focus on the health of mothers and children. Et nous ne sommes pas face à des maladies dans l'isolement -, nous investirons dans des systèmes de santé publique qui favorisent le bien-être et se concentrent sur la santé des mères et des enfants.

As we partner on behalf of a healthier future, we must also stop the destruction that comes not from illness, but from human beings _ and so the final area that I will address is conflict. Comme nous sommes le partenaire pour le compte d'un avenir plus sain, nous devons aussi mettre fin à la destruction qui ne vient pas de la maladie, mais de l'être humain et donc le dernier domaine que je vais aborder sur  les conflits.

Now let me be clear: Africa is not the crude caricature of a continent at war. Maintenant, permettez-moi d'être clair : l'Afrique n'est pas la caricature grossière d'un continent en guerre. But for far too many Africans, conflict is a part of life, as constant as the sun.Mais pour beaucoup trop d'Africains, les conflits sont une partie de la vie, aussi constant que le soleil. There are wars over land and wars over resources. Il y a des guerres pour la terre et des guerres pour les ressources. And it is still far too easy for those without conscience to manipulate whole communities into fighting among faiths and tribes. Et il est encore beaucoup trop facile pour ceux qui n'ont pas de conscience de manipuler des communautés entières dans des combats entre les religions et les tribus.

These conflicts are a millstone around Africa's neck. Ces conflits sont une meule autour du cou de l'Afrique. We all have many identities — of tribe and ethnicity; of religion and nationality. Nous avons tous plusieurs identités - de la tribu et d'ethnie, de religion et de nationalité. But defining oneself in opposition to someone who belongs to a different tribe, or who worships a different prophet, has no place in the 21st century. Mais la définition de soi-même dans l'opposition à une personne qui appartient à une autre tribu, ou qui adore un autre prophète, n'a pas sa place dans le 21e siècle. Africa's diversity should be a source of strength, not a cause for division. La diversité de l'Afrique devrait être une source de force, pas une cause de division. We are all God's children.Nous sommes tous des enfants de Dieu. We all share common aspirations — to live in peace and security; to access education and opportunity; to love our families, our communities, and our faith. Nous partageons tous des aspirations communes - de vivre en paix et en sécurité, l'accès à l'éducation et la possibilité, pour l'amour de nos familles, nos communautés, et de notre foi. That is our common humanity.C'est notre humanité commune.

That is why we must stand up to inhumanity in our midst. C'est pourquoi nous devons résister à la barbarie au milieu de nous. It is never justifiable to target innocents in the name of ideology. Il n'est jamais justifiable de cibler des innocents au nom de l'idéologie. It is the death sentence of a society to force children to kill in wars. Il s'agit de la peine de mort prononcée contre une société qui à la force de tuer des enfants dans les guerres. It is the ultimate mark of criminality and cowardice to condemn women to relentless and systematic rape. Elle est la marque de la criminalité et de la lâcheté à condamner des femmes au viol à implacable et systématique. We must bear witness to the value of every child in Darfur and the dignity of every woman in Congo. Nous devons témoigner de la valeur de chaque enfant dans le Darfour et de la dignité de chaque femme au Congo. No faith or culture should condone the outrages against them. Aucune foi ou de culture doit tolérer les atteintes à leur encontre. All of us must strive for the peace and security necessary for progress. Chacun de nous doit oeuvrer pour la paix et la sécurité nécessaires au progrès.

Africans are standing up for this future. Les Africains sont debout pour cet avenir. Here, too, Ghana is helping to point the way forward. Ici aussi, le Ghana est à la pointe de la voie à suivre.Ghanaians should take pride in your contributions to peacekeeping from Congo to Liberia to Lebanon, and in your efforts to resist the scourge of the drug trade. Les Ghanéens doivent être fiers de votre contribution au maintien de la paix au Libéria, au Congo, vers le Liban, et dans vos efforts pour résister au fléau de la drogue. We welcome the steps that are being taken by organizations like the African Union and ECOWAS to better resolve conflicts, keep the peace, and support those in need. Nous nous félicitons des mesures qui sont prises par des organisations comme l'Union africaine et la CEDEAO afin de mieux résoudre les conflits, maintenir la paix, et de soutenir ceux qui en ont besoin. And we encourage the vision of a strong, regional security architecture that can bring effective, transnational force to bear when needed. Et nous encourageons la vision d'une ferme architecture de sécurité régionale qui soit efficace, soutenir une force transnationale en cas de besoin.

America has a responsibility to advance this vision, not just with words, but with support that strengthens African capacity. L'Amérique a la responsabilité de promouvoir cette vision, et pas seulement avec des mots, mais avec le soutien qui renforce la capacité africaine. When there is genocide in Darfur or terrorists in Somalia, these are not simply African problems — they are global security challenges, and they demand a global response. Quand il y a un génocide au Darfour ou des terroristes en Somalie, ce ne sont pas simplement les problèmes de l'Afrique – ce sont des problèmes de sécurité, et ils exigent une réponse mondiale. That is why we stand ready to partner through diplomacy, technical assistance, and logistical support, and will stand behind efforts to hold war criminals accountable. C'est pourquoi nous sommes prêts à collaborer par le biais de la diplomatie, l'assistance technique et un soutien logistique, et derrière les efforts visant à tenir compte des criminels de guerre. And let me be clear: our Africa Command is focused not on establishing a foothold in the continent, but on confronting these common challenges to advance the security of America, Africa and the world. Et permettez-moi d'être clair: notre commandement en Afrique est axé non pas sur la création d'un pied à terre sur le continent, mais à faire face à ces défis communs pour faire avancer la sécurité de l'Amérique, l'Afrique et du monde.

In Moscow, I spoke of the need for an international system where the universal rights of human beings are respected, and violations of those rights are opposed. À Moscou, j'ai parlé de la nécessité d'un système international où les droits universels de l'être humain sont respectés, et les violations de ces droits sont refusées. That must include a commitment to support those who resolve conflicts peacefully, to sanction and stop those who don't, and to help those who have suffered. Cela doit inclure un engagement à soutenir ceux qui ont à résoudre pacifiquement les conflits, de sanctionner et d'arrêter ceux qui ne le font pas, et pour aider ceux qui en ont souffert. But ultimately, it will be vibrant democracies like Botswana and Ghana which roll back the causes of conflict, and advance the frontiers of peace and prosperity. Mais en fin de compte, il sera animé démocraties comme le Botswana et le Ghana qui font reculer les causes des conflits, et de faire avancer les frontières de la paix et de prospérité.

As I said earlier, Africa's future is up to Africans. Comme je l'ai dit plus tôt, l'avenir de l'Afrique appartient aux Africains.

The people of Africa are ready to claim that future. Les peuples d'Afrique sont prêts à affirmer que l'avenir. In my country, African-Americans — including so many recent immigrants — have thrived in every sector of society.Dans mon pays, les Africains-Américains - dont de nombreux immigrants récents - ont prospéré dans tous les secteurs de la société. We have done so despite a difficult past, and we have drawn strength from our African heritage. Nous l'avons fait en dépit d'un passé difficile, et nous avons tiré la force de notre patrimoine africain. With strong institutions and a strong will, I know that Africans can live their dreams in Nairobi and Lagos; in Kigali and Kinshasa; in Harare and right here in Accra. Avec des institutions fortes et une volonté forte, je sais que les Africains peuvent vivre leurs rêves, à Nairobi et à Lagos, à Kigali et à Kinshasa, à Harare, et ici, à Accra.

Fifty-two years ago, the eyes of the world were on Ghana.Il y aI Il y a cinquante-deux ans, les yeux du monde étaient tournés sur le Ghana. And a young preacher named Martin Luther King traveled here, to Accra, to watch the Union Jack come down and the Ghanaian flag go up. Et un jeune prédicateur nommé Martin Luther King s'est rendu ici, à Accra, à la veille de l'Union Jack et  a monté le drapeau du Ghana. This was before the march on Washington or the success of the civil rights movement in my country.C'était avant mars à Washington ou encore le succès du mouvement des droits civiques dans mon pays. Dr. King was asked how he felt while watching the birth of a nation. M. King a été interrogé sur comment il a ressenti et regardé la naissance d'une nation. And he said: “It renews my conviction in the ultimate triumph of justice.” Et il a dit: "Je renouvelle ma conviction dans la victoire ultime de la justice."

Now, that triumph must be won once more, and it must be won by you. Maintenant, la victoire doit être gagnée une fois de plus, et il doit être remporté par vous. And I am particularly speaking to the young people. Et je m’adresse particulièrement aux jeunes. In places like Ghana, you make up over half of the population. Dans des endroits comme le Ghana, vous faites plus de la moitié de la population. Here is what you must know: the world will be what you make of it. Voici ce que vous devez savoir: le monde sera ce que vous en faites.

You have the power to hold your leaders accountable and to build institutions that serve the people. Vous avez le pouvoir de tenir vos dirigeants et de renforcer les institutions qui servent le peuple. You can serve in your communities and harness your energy and education to create new wealth and build new connections to the world. Vous pouvez les servir dans vos collectivités et mobiliser votre énergie et de l'éducation afin de créer de nouvelles richesses et construire de nouvelles connexions avec le monde. You can conquer disease, end conflicts and make change from the bottom up. Vous pouvez vaincre la maladie, mettre fin aux conflits et rendre la monnaie à partir de la base. You can do that. Vous pouvez le faire. Yes you can. Oui vous pouvez. Because in this moment, history is on the move. Parce qu’en ce moment, l'histoire est en marche.
But these things can only be done if you take responsibility for your future.
Mais ces choses ne peuvent se faire que si vous prenez la responsabilité de votre avenir. It won't be easy. Il ne sera pas facile. It will take time and effort. Il faudra du temps et de l'effort. There will be suffering and setbacks. Il y aura des souffrances et des échecs. But I can promise you this: America will be with you. Mais je peux vous promettre ceci: l'Amérique sera avec vous. As a partner. En tant que partenaire. As a friend. Comme un ami. Opportunity won't come from any other place, though _ it must come from the decisions that you make, the things that you do, and the hope that you hold in your hearts. L’opportunité ne sera pas ailleurs, si elle doit provenir de la décision que vous prenez, les choses que vous faites, et l'espoir que vous tenez dans vos coeurs.

Freedom is your inheritance. La liberté est votre héritage. Now, it is your responsibility to build upon freedom's foundation. Maintenant, il est de votre responsabilité de construire sur la fondation de la liberté. And if you do, we will look back years from now to places like Accra and say that this was the time when the promise was realized — this was the moment when prosperity was forged; pain was overcome; and a new era of progress began. Et si vous le faites, nous allons regarder en arrière l’année à partir de maintenant dans des endroits comme Accra et de dire que c'était le moment où la promesse a été réalisée - c'est le moment où la prospérité a été forgée, la douleur a été surmontée, et une nouvelle ère de progrès a commencé. This can be the time when we witness the triumph of justice once more. Cela peut être le moment où nous assistons au triomphe de la justice une fois de plus. Thank you. Je vous remercie.

(Traduction de l'Anglais assurée par la rédaction de Centrafrique-Presse)


Obama : l’Afrique doit prendre ses responsabilités

LE MONDE | 11.07.09 | 14h26  •  Mis à jour le 11.07.09 | 18h31

Accra Envoyée spéciale

Le président américain, Barack Obama, est arrivé vendredi soir, 10 juillet, à Accra avec un cadeau - 20 milliards de dollars pour l'aide alimentaire à l'Afrique - et un message : le colonialisme ne peut pas constituer "une excuse" pour les problèmes du continent. "Je crois beaucoup à l'idée que les Africains sont responsables pour l'Afrique", a-t-il expliqué dans un entretien au site allafrica.com, avant son départ des Etats-Unis.

L'enveloppe de 20 milliards de dollars sur trois ans (14,3 milliards d'euros) a été accordée par le G8 lors de la dernière journée du sommet de L'Aquila. M. Obama a plaidé personnellement auprès de ses collègues pour une augmentation de la somme initialement prévue (15 milliards), arguant d'une "responsabilité morale" des pays riches. "Les actions irresponsables de quelques-unes ont engendré une récession qui a balayé le globe, a-t-il dit. Les prix de la nourriture ont augmenté et 100 millions de personnes vont tomber dans une extrême pauvreté." Le président a évoqué l'exemple de sa famille paternelle, qui, sans connaître la faim, vit au Kenya dans une région frappée par la malnutrition. La pauvreté est "quelque chose que je comprends dans des termes très personnels", a-t-il ajouté.

Le G8 était réuni avec un groupe de pays africains. Devant les dirigeants de l'Algérie, l'Angola, l'Egypte, l'Ethiopie, la Libye, le Nigeria, le Sénégal, l'Afrique du Sud et l'Union africaine (que représentait Mouammar Kadhafi), M. Obama a expliqué qu'il y a cinquante ans, quand son père a quitté Nairobi pour étudier aux Etats-Unis, le Kenya avait un PNB par habitant supérieur à celui de la Corée du Sud. "On a parlé d'héritage du colonialisme et d'autres politiques mises en place par les pays riches. Sans vouloir minimiser ce facteur, mon propos est de dire que la Corée du Sud, en travaillant avec le secteur privé et la société civile, a réussi à mettre en place des institutions qui ont garanti la transparence et la responsabilité." Alors que dans beaucoup de pays d'Afrique, "si vous voulez avoir un job ou créer une entreprise, vous devez payer des pots-de-vin".

AFRIQUE AUTOSUFFISANTE

Le G8 a entériné le nouveau mécanisme d'aide proposé par M. Obama : "L'aide doit créer les conditions qui permettent de se passer d'elle." Au-delà de la distribution d'aide alimentaire, le projet vise à aider les fermiers à construire des infrastructures et à commercialiser leurs produits. "Il n'y a rien qui empêche l'Afrique de devenir autosuffisante sur le plan alimentaire", a dit M. Obama.

Pour son premier discours en Afrique subsaharienne en tant que président, M. Obama avait prévu de développer le thème de la gouvernance. "Une partie de ce qui a empêché l'Afrique d'avancer est que, pendant des années, on a dit que c'était la conséquence du néocolonialisme, ou de l'oppression occidentale, ou du racisme... Je ne crois pas beaucoup aux excuses, a-t-il dit dans son entretien à Allafrica.com. Les cartes coloniales qui ont été tracées ont favorisé les conflits, mais nous sommes en 2009. L'Occident et les Etats-Unis ne sont pas responsables de la situation de l'économie du Zimbabwe depuis quinze ou vingt ans."

Le discours d'Accra devait être diffusé largement sur le continent grâce aux projections publiques organisées par les ambassades américaines. Au Kenya, le réseau Safaricom (17 millions d'abonnés jusque dans les régions reculées) devait le transmettre, selon les termes d'un accord avec le département d'Etat.

 

Corine Lesnes


Darfour et Somalie réclament une réponse "mondiale"

Barack Obama a déclaré samedi à Accra que des crises comme le "génocide" au Darfour ou l'expansion terroriste en Somalie réclamaient une réponse "mondiale", mais aussi un renforcement des capacités de réaction de l'Afrique elle-même. "L'Afrique n'est pas la caricature qu'on en fait d'un continent en guerre.

Mais les conflits font partie de la vie de trop d'Africains, avec la même constance que le soleil", a-t-il dit dans un discours devant le parlement ghanéen. "Quand on a un génocide en cours au Darfour ou des terroristes en Somalie, il ne s'agit pas seulement de problèmes africains, ce sont des défis lancés à la sécurité internationale, et ils réclament une réponse internationale", a-t-il assuré. (avec AFP)

 

Article paru dans l'édition du 12.07.09

 

«L'avenir de l'Afrique appartient aux Africains»

Libération 11/07/2009 à 15h16 (mise à jour à 15h46)

Le président américain s'est exprimé ce samedi devant le Parlement du Ghana, premier pays d'Afrique noire qu'il visite depuis son entrée en fonction. Principales déclarations.

Le président Obama, quelques minutes avant de prononcer son discours devant le Parlement ghanéen, à Accra, la capitale du pays. (REUTERS)

Barack Obama et sa femme Michelle sont arrivés vendredi soir au Ghana, premier pays d'Afrique noire que le président américain visite depuis son entrée en fonction. 

Samedi, lors de son discours devant le Parlement ghanéen, Obama a lancé: «Nous devons commencer par ce postulat simple: l'avenir de l'Afrique appartient aux Africains eux-mêmes». 

Obama a ravivé le grand slogan de sa campagne électorale victorieuse, "yes, you can" pour appeler les Africains à ne plus invoquer le colonialisme pour expliquer les guerres, la maladie, le sous-développement, les pratiques antidémocratiques et la corruption sur un continent plein de «promesses».

«Vous pouvez vaincre la maladie, mettre fin aux conflits, changer fondamentalement les choses. Vous pouvez faire ça. Oui, vous le pouvez» ("yes, you can), a-t-il dit, soulevant les clameurs des députés ghanéens devant lesquels il s'exprimait.

«Mais cela n'est possible que si, vous tous, vous assumez la responsabilité de votre avenir. Cela ne sera pas facile. Cela réclamera du temps et des efforts. Il y aura des épreuves et des déconvenues. Mais je peux vous promettre ceci: l'Amérique sera à vos côtés, à chaque étape, en tant que partenaire, en tant qu'amie».

Mettre fin à la corruption

Il a appelé l'Afrique à mettre fin aux pratiques antidémocratiques et brutales et à la corruption, pour adopter des règles de bonne gouvernance. Il a énoncé un principe selon lui fondamental: «Le développement dépend de la bonne gouvernance. C'est un ingrédient qui a fait défaut pendant beaucoup trop longtemps, dans beaucoup trop d'endroits».

Obama a souligné que le soutien américain au développement serait lié au respect des règles démocratiques: «Ce que nous ferons, c'est augmenter notre assistance aux individus et aux institutions responsables, en faisant porter l'effort sur le soutien aux règles de bonne gouvernance».

La lutte contre les maladies

Obama a promis la poursuite du soutien américain à la lutte contre les maladies en Afrique, avec l'objectif d'éradiquer la malaria, la tuberculose et la polio, dans un grand discours à Accra devant le parlement ghanéen.

Il a invoqué les 63 milliards de dollars déjà alloués par les Etats-Unis au combat sanitaire et indiqué qu'il poursuivrait l'effort déployé par son prédécesseur George W. Bush contre le sida.

Des réponses internationales

«L'Afrique n'est pas la caricature qu'on en fait d'un continent en guerre. Mais les conflits font partie de la vie de trop d'Africains, avec la même constance que le soleil», a-t-il dit encore.

«Nous encourageons la vision d'une architecture régionale de sécurité qui soit forte et qui puisse produire une force transnationale efficace quand il le faut».

«L'Amérique a la responsabilité de favoriser cette vision, pas seulement par les mots, mais par un soutien qui renforce les capacités africaines. Quand on a un génocide en cours au Darfour ou des terroristes en Somalie, il ne s'agit pas seulement de problèmes africains, ce sont des défis lancés à la sécurité internationale, et ils réclament une réponse internationale.»

Le Ghana, un choix symbolique

Pour son premier déplacement en Afrique noire, le président Obama a choisi ce petit pays anglophone ouest-africain en raison de son bilan démocratique qui contraste singulièrement avec la situation générale sur le continent, où les élections frauduleuses et violentes sont monnaie courante.

Le président américain voulait aussi symboliquement enchaîner le sommet du G8 par un voyage en Afrique avant de rentrer à Washington pour bien montrer que "l'Afrique est directement connectée à notre politique étrangère".

(Source AFP)

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE