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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 00:51



 

APA- Abidjan 2009-08-06 21:23:11 (Côte d’Ivoire) Le président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé jeudi la découverte d’un milliard de tonnes de gisements de fer dans l’ouest du pays où il a séjourné début juin dernier.

Dans un message radio télévisé à la nation à la faveur de la commémoration du 49èmeanniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président Gbagbo a mis un accent sur les immenses potentialités du pays en matière de ressources minières.


«Nos ressources minières sont à peine exploitées. Nous avons les estimations des gisements de fer du mont Nimba (1 milliard de tonnes), du mont Klaoyo (673 millions de tonnes), du mont Tia (510 millions de tonnes) et du mont Gao (370 millions de tonnes) »

Les gisements de Nickel et de cobalt, à Sipilou, dans le département de Biankouma, sont estimés à 250 millions de tonnes.


A cela, a poursuivi le chef de l’Etat ivoirien, s’ajoutent le cobalt de la région de Touba et de Kongbesso, ainsi que les mines d’or d’Ity, d’Angovia, d’Affema, de Bonikro et de Tongon.

Selon Laurent Gbagbo, les projets pour l’exploitation de ces ressources minières incluent la construction d’une ligne de chemin de fer qui devrait relier la région des Montagnes au Port de San Pedro.

«Deux grands Groupes d’investisseurs, dont l’un est déjà installé dans la région, sont disposés à nous accompagner » a précisé le président Gbagbo.


 

NDLR : L’Afrique est un véritable scandale géologique. Malheureusement, chaque fois qu’on annonce ainsi la découverte de ressources minières dont l’exploitation devrait être juteuse et profitable pour le pays et ses fils, cela donne de sordides idées et décuple l’envie des potentats locaux de s’éterniser au pouvoir. On le voit actuellement avec le cas de Mamadou Tandja au Niger. C’est vraiment triste. Laurent Gbagbo emprunterait-t-il une autre voie ?

a révélé M. Gbagbo.

Ces donnés ont été recueillies lors de sa récente visite d’Etat dans l’ouest ivoirien sous contrôle de l’ex rébellion depuis le 19 septembre 2002.
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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 13:47




06/08/2009 11:06:22 | La rédaction web de Jeune Afrique- Par : Habibou Bangré |


Yaoundé, Brazzaville, Malabo ou Bangui auront les yeux rivés sur la présidentielle gabonaise du 30 août prochain. Quel que soit le verdict des urnes, les pays de la région n’espèrent qu’une chose : que Libreville ne sombre pas dans l’instabilité post-électorale.


Le 30 août, c’est l’avenir du Gabon qui se joue, mais aussi celui de l’Afrique centrale. En quarante-et-un ans de pouvoir, le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, officiellement décédé le 8 juin, a endossé à plusieurs reprises la casquette de médiateur des crises qui secouent la région. Résultat, depuis l’annonce de la mort du « chef », les voisins de Libreville sont attentifs au processus électoral et attendent de voir qui va succéder au doyen des chefs d’Etat africains.


« Le PDG est favori »


Pour l’heure, 23 candidats se disputent le fauteuil d’Omar Bongo. Parmi eux, quelques poids lourds de la politique, dont Ali Bongo, fils du président décédé et ministre de la Défense. Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) l’a investi le 19 juillet, poussant d’autres candidats de la formation à faire cavalier seul.

Si en Guinée Equatoriale, au Cameroun et au Congo, les autorités restent discrètes sur le candidat qu’elles soutiennent - avançant que seuls les Gabonais ont voix au chapitre -, les simples citoyens commentent avec intérêt le scrutin gabonais et avouent parfois avoir un favori.


Les Congolais auraient d’ailleurs un faible pour Ali Bongo. Peut-être parce qu’Omar Bongo était le gendre du président Denis Sassou Nguesso. « Le PDG est favori. On a le sentiment que le fils d’Omar Bongo a une certaine crédibilité et que tout est réuni pour qu’il accède au pouvoir », résume Nestor Ngampoula, journaliste aux Dépêches de Brazzaville.


Les Centrafricains seraient aussi pro-Ali Bongo. « Le Tchad, la Centrafrique et le Congo ont connu la guerre civile. Grâce à la médiation de Bongo, la paix est revenue. Alors les Centrafricains jugent que l’élection d’Ali Bongo serait un signe de stabilité pour la région. Ce qui ne veut pas dire qu’il est aimé : c’est un mal nécessaire… », explique Prospert Yaka, journaliste à l’Agence Centrafrique Presse (ACP).


Crainte autour d'un scénario dynastique


A l’inverse, la perspective d’une victoire d’Ali Bongo inquiète certaines organisations de la société civile, qui déplorent l’émergence de scénarios dynastiques dans toute l’Afrique. « Je crains qu’Ali Bongo ne marche sur les traces de son père, qu'il poursuive les mêmes pratiques, la même philosophie. C’est le cas au Togo avec Faure Gnassingbé ou en RDC avec Joseph Kabila », explique Jean-Claude Katende, le président de l’Association Africaine de Défense des droits de l’Homme, basée en République Démocratique du Congo (RDC).


« Bongo, on l’a aimé. Sauf qu’il est resté longtemps au pouvoir… »,
résume pour sa part Emmanuel, un fonctionnaire camerounais à la retraite. Sous couvert d’anonymat, un autre Camerounais confie que ses compatriotes voudraient voir l’ancien chef de gouvernement Casimir Oyé Mba s’installer au « Palais présidentiel du bord de mer ».

« Un financier serait bienvenu en ces temps de crise ! », justifie-t-il, faisant sans doute allusion au poste de gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale qu’Oye Mba a occupé pendant douze ans à Yaoundé. Est-ce la seule raison ? Pas si sûr.


Cet interviewé évoque en filigrane la référence à l'ethnie, notamment fang, présente au Cameroun et à laquelle appartient Casimir Oyé Mba. Il relève entre autres un « émiettement du vote fang avec une demi-douzaine de candidats » et s’interroge sur la possibilité pour les 23 présidentiables de se désister au dernier moment, ce qui pourrait « peut-être créer un revirement ».


Malabo, Libreville et le différend de Mbanié


Pour qui roule la Guinée Equatoriale ? « Nous n’avons pas de candidat. Nous respectons la souveraineté de chaque Etat », assure Jeronimo Osa Osa Ecoro, ministre de l'Information, de la Culture et du Tourisme et porte-parole du gouvernement équato-guinéen.


Reste que Malabo et Libreville se disputent l’île de Mbanié, dont les eaux seraient potentiellement riches en pétrole. Et sur ce dossier Ali Bongo serait particulièrement intransigeant.  « Quel que soit le candidat qui remporte l’élection, nous allons continuer à travailler à la résolution pacifique de ce conflit parce qu’il n’y a pas de raison de recourir à la violence », juge Jeronimo Osa Osa Ecoro.


Au final, si le vainqueur du scrutin compte, les pays d’Afrique Centrale espèrent surtout que l'élection ne débouchera pas sur une crise. « Le président Bongo a beaucoup contribué sur les questions de paix en Centrafrique, indique le pasteur Louis Oguéré, président de l’Association centrafricaine pour la lutte contre la violence. Il ne faudrait pas que sa succession provoque une déchirure. »


Eviter le chaos
 

« Nous souhaitons une transition positive qui apportera stabilité et prospérité au Gabon. C’est notre seule préoccupation. S'il y avait des troubles dans ce pays, nous serions forcément touchés », souligne le ministre équato-guinéen.


Seulement le scrutin présidentiel, à un tour, risque de générer des frustrations. Le candidat qui accèdera à la magistrature suprême risque d’obtenir une majorité relative très faible. Or, un président mal élu pourra-t-il être fermement soutenu par ceux qu’il a peut-être battus d’une courte tête ?


Le pasteur Louis Oguéré veut y croire : « Les Gabonais ne sont pas obligés de connaître le chaos après Bongo. Il suffit pour ça de volonté politique, que les politiques trouvent un consensus comme en Centrafrique avec l’aide du président Bongo ».

 

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 23:24


APA-Dakar 2009-08-05 14:18:00 (Sénégal) Le président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO), le Sénégalais Alioune Tine, a invité mercredi à Dakar les démocrates du continent à «franchement combattre les successions dynastiques» à la tête des Etats africains.


 Une chose est passée, c’est la succession dynastique au Togo en 2005 et qui également commence à avoir un effet dans beaucoup de pays.
Vous voyez ce qui se passe au Gabon aujourd’hui, au Burkina Faso les gens sont inquiets, au Sénégal n’en parlons même pas, c’est le débat politique. Donc, tous les démocrates africains doivent franchement combattre ce phénomène», a-t-il indiqué.

M. Tine animait dans la capitale sénégalaise une conférence de presse pour évoquer la crise politique qui prévaut au Niger, où les électeurs ont été appelés aux urnes mardi 4 août pour se prononcer sur l'adoption d'une nouvelle Constitution.


L’adoption de cette nouvelle Constitution permettra au président nigérien Mamadou Tandja de rester en fonction jusqu'en 2012 puis se représenter autant qu'il le souhaite, alors que la Constitution actuelle veut qu'il se retire au terme de son deuxième quinquennat consécutif qui expire en décembre.

«Nous estimons qu’aujourd’hui toutes les transitions démocratiques africaines sont menacées. Et ce combat (contre les successions dynastiques) intéresse toutes les opinions».

Selon lui, la société civile ouest africaine va «continuer la mobilisation, la campagne consistant à faire échec à ce processus de restauration de l’autoritarisme des régimes autocrates et également à la patrimonialisation des Etats en Afrique».



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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 19:13




De  Alexandra LESIEUR (AFP) –


MAPUTO 5/8/09 (AFP) — L'homme fort de Madagascar Andry Rajoelina et le président évincé Marc Ravalomanana ont entamé des discussions mercredi à Maputo, pour la première fois depuis le changement à la tête de la Grande Ile en mars et en vue de résoudre la crise politique que traverse leur pays.

En terrain neutre et sous l'égide d'une médiation internationale menée par l'ancien président mozambicain Joaquim Chissano, ces pourparlers réunissent aussi deux ex-présidents malgaches, Didier Ratsiraka et Albert Zafy.


Les quatre hommes, qui représentent les principales mouvances politiques de Madagascar, ont jusqu'à samedi pour trouver un terrain d'entente.

"L'Afrique et le monde entier ont les yeux tournés vers nous", a prévenu M. Chissano, à l'ouverture de la réunion dans la capitale mozambicaine.


"Avec votre ferveur patriotique, je suis certain que vous pourrez, avec notre aide, rapprocher vos points de vue de manière à marcher sur un même chemin, vers un même objectif", a-t-il ajouté.

A la demande de M. Ratsiraka, les leaders malgaches présents ont ensuite entonné l'hymne national, avant une photo de groupe. L'ambiance entre MM. Rajoelina et Ravalomanana semblait glaciale: les deux hommes ont évité de croiser leur regard et ne se sont pas serré la main, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les pourparlers à huis clos ont ensuite débuté dans une salle où était accrochée une banderole proclamant "Vive le dialogue pour la paix et la réconciliation à Madagascar"
.

"C'est une réunion historique. C'est un pas très important", a estimé à la presse l'émissaire de l'ONU pour Madagascar, Tiébilé Dramé.

A l'arrivée au centre international de conférences, où se tiennent le pourparlers inter-malgaches, M. Ravalomanana a affirmé être dans un état d'esprit "très positif". Selon son entourage, "il espère qu'un accord va être signé" à Maputo.


M. Rajoelina avait de son côté affirmé mardi venir "chercher un consensus".

Madagascar, pays de l'océan Indien, est plongé depuis janvier dans une crise politique majeure marquée par le bras de fer entre MM. Rajoelina et Ravalomanana.

A l'issue de manifestations ayant causé la mort de plus d'une centaine de personnes, M. Ravalomanana, lâché par l'armée, avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Rajoelina.


Depuis, la communauté internationale exige le retour à "l'ordre constitutionnel" et a suspendu la majeure partie de son aide au pays, qui se trouve parmi les plus pauvres de la planète.

Jusqu'à présent, toutes les tentatives de négociations ont achoppé sur le contenu d'une "charte de transition" pour mener Madagascar à de nouvelles élections et sortir le pays de son isolement international.

De début avril jusqu'à mi-juin, des discussions ont réuni des délégués des quatre mouvances. La reprise des pourparlers à Maputo, cette fois au sommet, pourrait permettre de débloquer les points en suspens, a espéré M. Dramé.


"Il y a la question du principe d'une transition pacifique pouvant garantir la stabilité de Madagascar, il y a la question de l'amnistie, il y a la question de qui va diriger la transition, la question d'un gouvernement de consensus où toutes les sensibilités politiques malgaches soient représentées et la question du retour du président Ravalomanana",
a-t-il développé.


Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

 

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 19:09




 

ABUJA (AFP) - mercredi 05 août 2009 - 18h22 - Le président nigérian Umaru Yar'Adua a fait part de sa "profonde inquiétude" face au projet de son homologue et voisin nigérien Mamadou Tandja de se maintenir au pouvoir grâce à une nouvelle Constitution, selon un communiqué présidentiel mercredi.

"Tout en transmettant mes meilleurs voeux à mon frère, le président Tandja, je me dois d'exprimer notre profonde inquiétude face à la situation politique au Niger en ce qui concerne le projet d'auto-succession" de Tandja, a déclaré Umaru Yar'Adua.


Il a tenu ces propos lors d'une rencontre mardi avec l'ambassadeur sortant du Niger au Nigeria, est-il précisé dans le communiqué.

Soulignant les "liens très spéciaux" des deux nations voisines, Yar'Adua a estimé que son pays ne pouvait ignorer "tout ce qui peut mener à une crise en République du Niger".

Umaru Yar'Adua, actuel président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a estimé que la situation au Niger n'était pas une "affaire intérieure".


"Car au sein de la Cédéao et de l'Union africaine, nous avons souscrit à certains principes comme la démocratie et la bonne gouvernance",
a-t-il dit.

Un référendum sur une nouvelle Constitution s'est déroulé mardi au Niger.

Ce texte est censé permettre au président de rester en fonction au-delà de la fin prévue de son deuxième quinquennat en décembre et de se faire réélire ensuite autant de fois qu'il le souhaite.


Pour arriver à ses fins, Tandja a dissous le parlement le 26 mai, puis fin juin la Cour constitutionnelle qui jugeait ce référendum illégal. Il gouverne seul par décrets et ordonnances grâce aux "pouvoirs exceptionnels" qu'il s'est arrogés.


Le Niger traverse une crise politique depuis des mois. L'opposition a dénoncé un "coup d'Etat" du président et la communauté internationale a tenté de le dissuader.

Bruxelles, qui a bloqué le versement d'une aide au budget de l'Etat, a menacé d'interrompre les aides financières.

 

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 22:51



APA- Bissau 2009-07-29 13:59:52 (Guinée-Bissau) Kumba Yala, candidat malheureux au second tour de l’élection présidentielle en Guinée Bissau, a reconnu sa défaite à ce scrutin remporté par Malam Bacai Sanha du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap Vert (PAIGC, au pouvoir), selon les résultats officiels de la Commission nationale électorale (CNE).


 « Notre devoir en tant que démocrate c’est de respecter la démocratie et la volonté du peuple exprimées à travers les urnes, tout en reconnaissant la défaite et en respectant le candidat vainqueur du scrutin», a déclaré Kumba Yala lors d’une conférence de presse, juste après la proclamation des résultats, au siège du Parti de la Rénovation Sociale (PRS).


En démocratie, a-t-il ajouté, il faut respecter l’alternance du pouvoir. « Mon message à la nation c’est que les gens sachent ce que c’est la démocratie et qu’ils se joignent aux forces vives de la nation afin d’œuvrer tous ensemble pour la restauration de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau ».

"J’appelle les militants du PAIGC à éviter les provocations durant leurs manifestations", a-t-il poursuivi, ajoutant que « le PAIGC a dirigé le pays pendant 35 ans, ce n’est pas aujourd’hui qu’il va faire des miracles ».


Selon les résultats proclamés, M. Sanha a obtenu 224 259 voix, soit 63,31 % des suffrages exprimés, contre 129 973 voix, soit 36,69 %, à son adversaire Kumba Yala.

Un taux de participation de 61 pour cent a été enregistré lors de ce scrutin qui a concerné environ 600.000 électeurs répartis dans les 8 régions que compte la Guinée Bissau.

Prés de 39 pour cent des électeurs se sont abstenus de voter, selon la CNE.

Le scrutin présidentiel en Guinée Bissau s’est déroulé au lendemain du double assassinat en mars dernier, de l’ex-président Joao Bernardo Vieira et du chef de l’armée, le Général Tagme NA Wai.

Lors du premier tour de la présidentielle Bissau guinéenne, Malam Bacai Sanha était arrivé en tête du premier tour du scrutin présidentiel anticipé avec 133.786 voix, soit 39,59% des suffrages exprimés, suivi de Kumba Yala qui a totalisé 99.428 voix, soit 29,42% des suffrages exprimés.

Agé de 62 ans, M. Sanha a été à trois reprises candidat malheureux à la présidentielle dans son pays. Ancien secrétaire général de l’Union des travailleurs de la Guinée (UNTG), M. Sanha a été le premier président par intérim de l’assemblée nationale multipartite démocratique entre 1999 et 2000.

Son rival malheureux, Kumba Yala, avait gagné la présidentielle de 2000 avant d'être renversé trois ans plus tard.


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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 22:35





APA – Libreville 2009-07-29 15:52:25 (Gabon) La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF), l’organe de régulation, a limogé, Willy Ontsia, directeur général de la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC), annonce un communiqué reçu à APA mercredi.


Le collège de la COSUMAF a retenu l’’’extrême gravité’’ des faits et a prononcé à l’encontre de M. Ontsia une "interdiction définitive’’ d’activité en qualité de directeur général de la BVMAC et a demandé au conseil d’administration de la BVMAC de procéder à son remplacement, précise le communiqué.


L’autorité de régulation du marché financier de l’Afrique central a motivé sa démission suite à une ‘’entrave aggravée’’ d’une mission d’inspecteurs de la COSUMAF à la BVMAC.

Le collège des membres de la COSUMAF est constitué des représentants de six pays membres et des représentants de la Commission économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), de la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC).


La BVMAC’ qui a démarré ses activités timidement en 2007, a lancé mardi, la première émission de l’entreprise privée ‘’Prix Import’’ sur le marché financier régional souscrit à hauteur de 100% pour un intérêt de 7% brut annuel, sous la houlette du directeur général limogé.

Cette bourse a véritablement lancé sa première en 2007 avec une opération d’un emprunt obligataire de l’Etat gabonais de 100 milliards de FCFA.

Créée par la volonté des chefs d’Etat de la CEMAC, la BVMAC a déjà eu trois directeur généraux, l’avant dernier, le Centrafricain, Yvon Psimhis, est viré le 14 juillet 2008 pour "insuffisance des résultats’’.


NDLR : Cette décision à l'égard de ce cadre gabonais qui s'est mué en pugiliste était la moindre des chose eu égard à la gravité des actes qu'il a posés. Il avait en effet osé frapper à la figure un des inspecteurs de la COSUMAF chargés d'auditer la BVMAC, de nationalité congolaise, avec lequel il n'était pas d'accord. Il doit impérativement changer de vocation. Les métiers de la bourse ne sont pas faits pour lui. Ce sont plutôt les rings de boxe qui l'attendent. Et dire que le conseil d'administration avait cru devoir virer arbitrairement le Centrafricain Yvon Psimhis pour ce Gabonais. Mal lui en a donc pris.      



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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 13:51





APA-Cotonou
2009-07-29 09:46:00 (Bénin) Le Béninois, Albert Tévoèdjrè, vient d’être désigné par la Commission de l’Union Africaine (UA) pour diriger la mission des observateurs de l’organisation continentale aux élections présidentielles prévues le 30 août prochain au Gabon, a appris mercredi APA, de source officielle à Cotonou.


 « Votre vaste expérience et votre engagement pour la consolidation de la démocratie sur le continent sont autant d’atouts qui nous confortent dans l’idée que vous conduirez cette mission à la satisfaction aussi bien des autorités gabonaises que de l’Afrique toute entière »,
souligne la correspondance de la Commissaire aux Affaires politiques de l’Union Africaine, Mme Julia Dolly Joiner au professeur Albert Tévoédjrè dont copie est parvenue à APA.


Ainsi, selon cette même source, le Professeur Albert Tévoédjrè dirigera, dès le 6 août prochain, une première mission d’évaluation préélectorale au Gabon.


Agé de 80 ans, le professeur Albert Tévoédjrè, ancien représentant du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, est actuellement le Médiateur du Bénin et président de l’Association des Médiateurs de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa).

23 candidats sont en lice pour l’élection présidentielle anticipée prévue au Gabon le 30 août prochain, suite au décès à mi-mandat, le 8 juin dernier à Barcelone, en Espagne, du président Omar Bongo Ondimba, réélu en décembre 2005 pour un nouveau mandat de sept ans à la tête d’un pays qu’il dirigeait sans partage depuis 42 sans.

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 13:48




APA- Bissau
2009-07-29 11:56:17 (Guinée Bissau) Malam Bacai Sanha du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap Vert (PAIGC, au pouvoir) a remporté le second tour de l’élection présidentielle en Guinée Bissau, a annoncé mercredi le président e la Commission nationale électorale, Desajado Lima Da Costa.


Selon les résultats proclamés, M. Sanha a obtenu 224 259 voix, soit 63,31 pour cent des suffrages exprimés, contre 36,69 % à son adversaire Kumba Yala, du Parti du renouveau social (PRS), Costa.

Un taux de participation de 61 pour cent a été enregistré lors de ce scrutin qui a concerné environ 600.000 électeurs répartis dans les 8 régions que compte la Guinée Bissau.


Prés de 39 pour cent des électeurs se sont abstenus de voter, selon la CNE.

Le scrutin présidentiel en Guinée Bissau s’est déroulé au lendemain du double assassinat en mars dernier, de l’ex-président Joao Bernardo Vieira et du chef de l’armée, le Général Tagme NA Wai.


Lors du premier tour de la présidentielle Bissau guinéenne, Malam Bacai Sanha était arrivé en tête du premier tour du scrutin présidentiel anticipé avec 133.786 voix, soit 39,59% des suffrages exprimés, suivi de Kumba Yala qui a totalisé 99.428 voix, soit 29,42% des suffrages exprimés.


Agé de 62 ans, M. Sanha a été à trois reprises candidat malheureux à la présidentielle dans son pays. Ancien secrétaire général de l’Union des travailleurs de la Guinée (UNTG), M. Sanha a été le premier président par intérim de l’assemblée nationale multipartite démocratique entre 1999 et 2000.

Son rival malheureux, Kumba Yala, avait gagné la présidentielle de 2000 avant d'être renversé trois ans plus tard.

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 02:46




(L'Inter 27/07/2009)

 Drapé dans son beau boubou amidonné, Mamadou Tandja ne comprend pas ce qui lui arrive. Pourquoi tant d’injustice à son endroit ? Qu’a-t-il fait pour susciter tant de haine et de jalousie. Car pour lui, seules la haine et la jalousie peuvent expliquer ce qu’il subit en ce moment. Jugez-en vous-même. Qu’a-t-il fait qui n’ait jamais été fait sur ce continent ? Il a tout juste voulu prolonger son mandat de trois ans.

 Juste trois petites années. Ben Ali en Tunisie a modifié sa constitution pour être président à vie. On l’a applaudi. En Egypte, Hosni Moubarak est au pouvoir depuis près de trente ans et on ne peut pas dire qu’il soit un grand démocrate. Et pourtant c’est dans son pays que Nicolas et Carla vont faire leurs galipettes et qu’Obama se rend pour s’adresser au monde arabe. Kadhafi, lui c’est plus simple : il n’a jamais organisé d’élection chez lui et il n’a aucune intention d’en organiser un jour. Et chez lui, personne ne peut se lever pour dire qu’il est opposant. Il n’empêche qu’il est reçu avec tous les honneurs à Paris, Madrid, Rome et préside l’Union africaine. Bongo a modifié sa constitution et est mort au pouvoir.

 Sarkozy est venu à ses obsèques. Eyadema avait changé sa constitution, après avoir promis à Chirac qu’il ne le ferait pas. Et quand il est mort au pouvoir, le même Chirac a dit qu’il était son ami. Lansana Conté a modifié sa constitution et est mort au pouvoir. Paul Biya l’a fait et il vient d’être reçu par Sarkozy à Paris. Idriss Déby l’a fait, et Sarkozy a volé à son secours quand des rebelles ont voulu lui piquer son pouvoir. Alors, pourquoi, à lui Tandja, qui ne veut rempiler que pour trois ans, trois petites années, pourquoi lui crée-t-on tous ces problèmes ? Mais enfin ! Qu’est-ce que les autres ont de plus que lui ? Du pétrole ? La Libye en a, d’accord. Le Gabon et le Tchad aussi. Mais le Togo n’en avait pas et on lui a toléré les caprices de son chef. La Guinée a de la bauxite. Mais lui, Tandja, a quand même de l’uranium.

Qu’est-ce que la bauxite à côté de l’uranium ? Et la plus grande mine d’uranium se trouve chez lui. Alors ? Mamadou Tandja a envie de pleurer. Non, il ne comprend pas. Vous ne comprenez pas, Monsieur Tandja ? Je vais essayer de vous expliquer. Votre drame, M. Tandja, c’est que vous n’avez pas compris que votre pays avait commencé à se mettre sur la voix de la démocratie. Certes, avec des hauts et des bas, comme le coup d’Etat de Maïnassara, et son assassinat. Mais globalement le Niger était en train de se démocratiser. La démocratie, ce n’est pas seulement une constitution, un président et des institutions qui existent nominalement. Ce sont des institutions solides, une société civile forte, des femmes et des hommes véritablement imprégnés des principes démocratiques et qui ne tiennent pas à les brader sur une simple lubie de leurs chefs. Les autres pays qui ont changé leurs constitutions avant vous n’ont jamais été démocratiques.

Qui a jamais cru en la démocratie d’un Bongo, d’un Biya, d’un Lansana Conté, d’un Eyadema, d’un Déby ? Dans ces pays, les chefs ont réussi, soit par la terreur, soit par la corruption, soit par les deux, à mettre toutes les institutions et la société civile à leurs bottes. Et les opposants ne sont souvent que des opposants de pacotille. Comme en Côte d’Ivoire par exemple. Chez eux, les vrais démocrates n’avaient plus que le choix entre se taire ou se faire tuer. Mais il arrive parfois que dans certains pays en voie de démocratisation, des forces arrivent à s’opposer aux désirs d’un chef. Souvenez-vous M. Tandja. A la fin de ses deux mandats, Mathieu Kérékou avait cherché des artifices pour se maintenir au pouvoir au Benin. La société civile béninoise s’est mobilisée à tel point que Kérékou a compris que ça ne pouvait pas marcher. Et il a eu la sagesse de laisser tomber. Et son honneur est resté sauf. C’est la même chose qui s’est passée au Nigeria. Obasanjo n’avait aucune envie de partir à la fin de ses deux mandats.

Mais les institutions du Nigeria lui ont dit « non » et il a compris et s’est plié. Et lui aussi, son honneur est demeuré sauf. Chez vous au Niger, votre société était aussi en voie de démocratisation. Vos institutions ont fonctionné normalement, et vous ont donné la réponse qu’il fallait à vos velléités de dictature. Et vous n’avez pas trouvé d’autre solution que de les dissoudre. Vous avez dissous l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, aboli la liberté de la presse. Vous rendez-vous compte que vous étiez en train d’anéantir l’élan de démocratisation de votre pays ? C’est cela que personne ne peut vous pardonner. Obama l’a dit à Accra : les pays n’ont pas besoin d’hommes forts ; ils ont besoin d’institutions fortes. Et ces institutions fortes qui fondent les démocraties sont l’Assemblée nationale, l’opposition, la presse, la justice. Les Ivoiriens feraient mieux de méditer cela.

Tant que leurs députés se contenteront de percevoir leurs indemnités et laisseront le chef de l’Etat faire tout ce qu’il veut, tant que leur opposition continuera de se laisser mener par le bout du nez, tant que les médias publics seront à la botte du pouvoir, et tant que leur société civile se contentera de gesticuler, leur pays ira à la dérive. Et ils auront mérité ce qui leur arrivera. Dites-moi M. Tandja, que ferez-vous si le peuple ne vote pas « oui » à votre référendum ?

 Le dissoudrez-vous ? Vous en serez bien capable. Vous êtes tellement convaincu que c’est le peuple qui vous a demandé de rester au pouvoir que celui qui vous dira le contraire ne sera pas le vrai peuple. Le vrai peuple, finalement, c’est vous, n’est-ce pas ?

© Copyright L'Inter

 

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