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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 15:02




APA Bangui 22-10-2009 (Centrafrique) Le Gabon et la Centrafrique ont exprimé leur inquiétude quant à l’incursion de la rébellion ougandaise de l’Armée de libération su Seigneur (LRA) dans le sud-est de la République centrafricaine et la nouvelle menace qu’elle constitue pour la sécurité de ce pays, selon le communiqué final ayant sanctionné la visite de travail et d’amitié effectuée mercredi à Bangui par le nouveau président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Selon le communiqué signé des deux ministres des affaires étrangères gabonais et centrafricain, le président Ali Bongo Ondimba et son homologue centrafricain François Bozizé ont réaffirmé leur attachement à la position de l’Union africaine (UA) quant à l’intégrité territoriale des Etats africains.

Par ailleurs Bozizé et Ali Bongo Ondimba se sont dit « vivement préoccupés » par les conséquences de la crise financière internationale et ont exprimé leur détermination à œuvrer pour l’établissement rapide d’un nouvel ordre économique dans le monde qui protège l’Afrique des conséquences des politiques macro-économique des pays développés, poursuit le communiqué.

Sur le plan bilatéral, les deux chefs d’Etat ont décidé de mettre en place un mécanisme qui sera chargé de promouvoir une coopération rénové et agissante dans les domaines d’intérêt commun.

Ils se « se sont félicités de l’esprit de fraternité, de coopération qui existe si heureusement entre la République centrafricaine et la République gabonaise et des résultats particulièrement positifs auxquels il a abouti.

Après avoir examiné la situation des ressortissants centrafricains au Gabon, ils ont procédé à un échange de vue sur les problèmes économiques et commerciaux, ajoute le communiqué, soulignant que Bozizé et son hôte se sont félicités de leurs identités de vue sur l’ensemble des questions abordées au cours de leurs entretiens sur la coopération bilatérale, la situation dans la sous-région de l’Afrique centrale et les questions internationales ».

Le nouveau président gabonais Ali Bongo Ondimba est arrivé mercredi en milieu de matinée à Bangui pour une visite de travail et d’amitié de quelques heures dans la capitale centrafricaine.

Fils du président Omar Bongo Ondimba, décédé le 8 juin dernier, Ali Bongo, investi dans ses nouvelles fonctions de chef d’Etat, le vendredi 15 octobre, a été accueilli à l’aéroport Bangui Mpoko, par son homologue centrafricain François Bozizé, président en exercice de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

Avant son investiture, il avait effectué une mini-tournée en Afrique centrale et australe notamment au Cameroun, au Tchad, au Congo Brazzaville, en République démocratique du Congo en Angola et à Sao Tomé et Principe.

Mercredi, le nouveau président a décidé de se rendre en Centrafrique et en Guinée-Equatoriale, deux pays qu’il n’avait pas visités.

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 03:04




APA – Libreville 21-10-200 (Gabon) Le nouveau chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba va effectuer ce mardi une visite éclaire à Bangui (Centrafrique) puis à Malabo en Guinée Equatoriale, a annoncé un communiqué du protocole d’Etat gabonais.

Le texte n’a pas donné plus de détails sur ce déplacement. On rappelle qu’Ali Bongo Ondimba avant son investiture avait effectué une mini-tournée en Afrique centrale pour solliciter les conseils des leaders de la sous région.

Omar Bongo Ondimba, son papa, décédé au pouvoir à 73ans le 8 juin dernier, a longtemps été le doyen des chefs d’état de la région.

Ali Bongo Ondimba s’était rendu au Cameroun, au Tchad, au Congo Brazzaville, en République démocratique du Congo, en Angola et à Sao Tomé et Principe.

L’absence des étapes de Malabo et Bangui lors de cette première phase avait suscité des commentaires de la presse qui présageait des relations houleuses entre le nouveau chef de l’Etat gabonais et les leaders de ces pays.

Teodoro Obiang Nguéma de la Guinée Equatoriale et François Bozizé ont été parmi les huit chefs d’Etat présents à la cérémonie d’investiture d’Ali Bongo Ondimba vendredi dernier.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 19:09




APA Libreville 2009-10-20 13:48:26 (Gabon) Les membres du nouveau gouvernement gabonais formé samedi dernier par le président Ali Bongo Ondimba ont été invités à déclarer leur patrimoine auprès de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, dans un délai d’un mois, a appris APA.

La décision entre dans le cadre des nouvelles mesures prises par le gouvernement gabonais en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, de la lutte contre la corruption et le népotisme dans l’administration gabonaise.

Selon le communiqué final ayan sanctionné la réunion du premier conseil des ministres, présidé lundi par le président Ali Bongo Ondimba, les députés et les sénateurs ne cumuleront plus leurs activités parlementaires avec les fonctions de président de conseil d’administration de sociétés ou organismes des secteurs publics et parapublics, ainsi que des sociétés privées.

Le gouvernement a également décidé de lancer des audits sur les effectifs de la fonction publique, la masse salariale et la dette intérieure et extérieure de l’Etat, indique le communiqué, qualifiant le nouveau gouvernement de «gouvernement de l’émergence» mis sur pied pour «mettre en œuvre le projet de société « l’avenir en confiance» sur la base duquel Ali Bongo Ondimba a été élu.

«Toute l’équipe gouvernementale doit s’employer à mettre en œuvre, dès ce mois d’octobre, l’objectif de faire du Gabon un pays émergent, indique le texte, soulignant que la mise en œuvre de cet objectif fera l’objet d’un suivi permanent avec des bilans d’étapes en la forme d’évaluation tous les trois mois.

La mission de l’ensemble du gouvernement de l’émergence ne saurait être une sinécure. Il s’agit d’une tâche lourde et difficile, une sorte de sacerdoce, souligne le texte, rappelant que les membres du gouvernement sont au service du Gabon, de la nation, pour son développement, et non au service d’un clan, d’une ethnie, d’une communauté, d’une province ou d’un département.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 18:38




 Mardi 20 Octobre 2009 à 17:38:24

Le conseil des ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’ouvre mercredi à Kinshasa, en prélude au 14ème sommet ordinaire de la CEEAC, prévu pour le 24 octobre. Dix chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Kinshasa pour ce 14e rendez vous des dirigeants de l’Afrique centrale, rapporte radiookapi.net

 

Les dirigeants du Burundi, du Cameroun, de la Centrafrique, du Gabon, d’Angola, du Congo Brazzaville, du Congo Kinshasa, du Sao Tome Principe et du Tchad vont analyser les conséquences de la crise financière et économique internationale sur la sous région. A cet effet, les gouverneurs des banques centrales des pays membres de la CEEAC ainsi que la Banque africaine de développement (Bad) sont associés à cette rencontre.

Une autre matière à traiter porte sur la redynamisation de la CEEAC. Beaucoup de membres, en effet, ne sont pas du tout en ordre avec la Contribution communautaire d’intégration (CCI). Les ministres vont également se pencher sur le changement climatique. Surtout que l’Afrique centrale, la RDC en tête, regorge de la deuxième réserve forestière mondiale, poumon important dans le changement climatique.


Une réunion préliminaire des experts de la CEEAC s’est déjà tenue samedi à Kinshasa pour préparer cette 14e rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement de la sous région.

La 13ème conférence ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, rappelle-t-on, tenue le 30 octobre 2008 à Brazzaville avait recommandé notamment l’accélération du processus d’intégration de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

 

Copyright Radio Okapi

 

 

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 18:21




 

LA CHRONIQUE  de Fréquence Terre 20-10-2009

C'était l'un des plus grands réservoirs d'eau du monde. Mais le dérèglement climatique et la forte poussée démographique ont mis en péril sa survie. Le Lac Tchad a perdu 90% de sa superficie en 40 ans. Si en 1963 il couvrait un territoire de 25 000 km², il ne s'étend plus que sur 1 500 km².

Cette baisse du niveau du lac n'est pas qu'un phénomène récent.

De tout temps, le Tchad a eu tendance à faire du yoyo, et les variations de sa profondeur et de sa superficie font partie intégrante de son histoire. Durant les siècles, il est passé allègrement et régulièrement d'un état de « grand Tchad » à un « petit Tchad », état qui est le sien actuellement. Des études tendent même à temporiser un certain catastrophisme.

Pourtant, selon la FAO, c'est une véritable catastrophe humanitaire qui se profile pour les pays riverains du lac si rien n'est fait.

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture s'est dite préoccupée par le sort des populations qui vivent à proximité. Au Cameroun, au Niger, au Nigéria et au Tchad, ce sont près de 30 millions de personnes qui pâtissent de l'assèchement progressif du lac.

L'avancée du désert due au réchauffement climatique n'est pas la seule cause de ce tarissement. La main de l'homme n'y est pas pour rien. Déboisement sauvage et quasi permanent des espaces verts au profit du bois de chauffe, projets de barrage ou de détournement des cours d'eau dans les pays limitrophes, la pérennité du lac Tchad est compromise.

Privé d'une grande partie de ses eaux, il pourrait disparaître d'ici 2020 si rien n'est fait.

 Car le lac Tchad est d'un immense intérêt stratégique pour toute la région. Les capacités de productions agricoles sont fortement détériorées, la capacité de pêche a régressé, et les pâturages se sont dégradés, entraînant la baisse de production de fourrage. Ce qui a eu un effet négatif sur le cheptel et la biodiversité. Enfin, pour compléter le tableau, le désastre écologique aura des retombées dramatiques en terme humanitaire. La raréfaction de l'eau potable pourrait augmenter les cas de diarrhée, de choléra et de fièvre typhoïde.

Pour stopper l'avancée du désert et enrayer la baisse du niveau de l'eau, plusieurs solutions sont actuellement étudiées.

Le reboisement des rives fait partie des éventualités. La Commission du bassin du lac Tchad a lancé une vaste campagne de reboisement dans le Nord du Cameroun. Le ministère camerounais des Forêts et de la Faune a signé une convention de partenariat avec les municipalités limitrophes pour assurer un suivi des arbres après plantation.

Autre projet, visant lui à ralentir cet assèchement du lac : le transfert des eaux du fleuve Oubangui depuis la Centrafrique via un "pipeline" pour renflouer le lac en eau. Outre cet intérêt immédiat, ce transfert d'eau aura aussi des retombées économiques. Il permettra l'extension du réseau électrique des deux Congo, la construction de barrages et l'augmentation des capacités hydroélectriques de la région, ou encore la possibilité de construire un port, à Gaoura au Cameroun pour relier Port Harcourt au Nigeria.

 Les autorités des pays riverains du lac Tchad se réunissent aussi régulièrement pour réglementer et contrôler l'utilisation de l'eau et des autres ressources naturelles du bassin du lac. De nouveaux modèles de gestion adaptée de l'eau sont également à l'étude… Une gestion qui tienne compte à la fois des techniques agricoles traditionnelles et de la nécessité d'assurer la sécurité alimentaire des populations. Car le tarissement des ressources en eau nécessite un changement radical des techniques de gestion de l'eau et un plan d'envergure pour reconstituer le lac.

 Et comme le souligne la direction de la FAO, stopper la disparition tragique du lac Tchad, c'est sauver les moyens d'existence des millions de personnes qui vivent dans cette vaste région.

Une analyse différente sur l’assèchement du lac Tchad
L'assèchement du lac Tchad menace les moyens d'existence des riverains

Philippe pour la Rédaction

 

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 14:21




LAGOS (AFP) - mardi 20 octobre 2009 - 15h03 - La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a suspendu le Niger suite à la décision du président Mamadou Tandja de tenir mardi des législatives en dépit des appels de la communauté internationale à les reporter, a indiqué une source officielle.

Interrogé par l'AFP sur le point de savoir si le Niger était suspendu de l'organisation à partir de mardi, le président de la Commission de la Cédéao, Mohamed Ibn Chambas, a répondu: "tout à fait".

"La résolution du sommet était claire et précise", a-t-il ajouté.

Lors d'un sommet samedi au niveau des chefs d'Etat à Abuja, la Cédéao avait officiellement demandé au président Tandja de "suspendre indéfiniment la tenue des législatives (...) afin de favoriser le dialogue" politique.

Membre de cette organisation, le Niger est en crise depuis que Mamadou Tandja, au pouvoir depuis dix ans, a fait adopter le 4 août par référendum une prolongation de trois ans de son mandat.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 13:40




 

 Libreville, 20 octobre (GABONEWS)- Le gouvernement réunit, lundi, en Conseil des ministres, a décidé de « faire arrêter les fonctionnaires gabonais présumés impliqués et résidant sur le territoire national » après les « malversations financières provisoirement évaluées à 19 milliards de francs CFA au bureau extérieur à Paris de la Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC) » en prenant aussi le soin d’annoncer le « rappel du gouverneur de la BEAC en vue de son remplacement ».

Le gouvernement gabonais qui a « déploré » la situation prévalant au bureau extérieur à Paris de la BEAC, a également décidé de « faciliter les enquêtes des cabinets d’audits mandatés par l’Institution ainsi que les investigations de la Brigade financière française auprès de qui la BEAC a porté plainte ».

Tout en reconnaissant qu’il s’« agit d’un organisme international et indépendant, la République Gabonaise souhaite vivement que les autres pays membres participent activement à la recherche de solutions pour restaurer la sérénité et la crédibilité de la BEAC ».

 Pour l’heure, l’identité des fonctionnaires gabonais en poste à la représentation de la BEAC à Paris, désormais dans l’œil du cyclone, n’a pas été révélée par les autorités de Libreville.

Toutefois, selon notre confrère Jeune Afrique, version en ligne, « deux des principaux protagonistes ont été arrêtés par la police gabonaise » dans la capitale.

« Il s'agit d'Armand Brice Ndzamba et de Maurice Moutsinga, respectivement ex-comptable du bureau parisien de l'établissement et ancien directeur central de comptabilité au siège de Yaoundé », a précisé l’hebdomadaire.

La Banque dont le siège se trouve à Yaoundé (Cameroun) était jusque là dirigée par un gabonais, Philibert Andzembé. Objet d’un rappel dans son pays avant sa succession, l’homme a réfuté, devant la presse, les accusations de « laxisme » dans la gestion dont il avait la charge depuis juillet 2007.

Jeune Afrique croit savoir que le gouvernement gabonais « proposera un candidat qui achèvera le mandat d'Andzembé. Il pourrait s'agir du ministre gabonais délégué à l'économie forestière » dans l’équipe sortante » et « ancien du FMI, M. Barro Chambrier ».

De toute évidence, l’esprit de Fort-Lamy, qui a prévalu jusqu’ici avec l’occupation, par le Gabon de la tête de la Banque commune au Tchad, Guinée-Equatoriale, Cameroun, RCA et Congo, est remis en cause par Malabo.

Le président Téodoro Obiang Nguema de Guinée Equatoriale (troisième producteur africain de pétrole)a préconisé un système de rotation à la direction des organes qui composent la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) dont la BEAC, face à l’évolution du paysage économique dans les pays membres.

 Cette approche pourrait revenir sur le tapis vert lors du sommet des chefs d’Etat de la CEMAC prévu dans les jours à venir.

 

Le gouvernement gabonais limoge le gouverneur de la BEAC

APA Libreville 2009-10-20 11:09:30 (Gabon) Le gouvernement gabonais a décidé de rappeler le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), M. Philibert Andzembé, en vue de son remplacement, a annoncé, mardi à Libreville, le communiqué officiel ayant sanctionné la première réunion du conseil des ministres, présidé lundi par le nouveau président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Le gouvernement a également décidé de «faire arrêter les fonctionnaires gabonais de la BEAC, résidant sur le territoire national, présumés impliqués dans les malversations financières » au bureau extérieur de la BEAC à Paris, provisoirement évalués à 19 milliards de FCFA, indique le communiqué.

«Le gouvernement gabonais a décidé de faciliter les enquêtes des cabinets d’audits mandatés par la BEAC ainsi que les investigations de la brigade financière française auprès de qui la BEAC a porté plainte», poursuit le texte, invitant les autres pays membres de la BEAC à « participer activement à la recherche des solutions pour restaurer la sérénité et la crédibilité de la BEAC ».

Armand Brice Ndzamba et Maurice Moutsinga, respectivement comptable au bureau parisien de la BEAC et ancien directeur central de comptabilité au siège de la Banque à Yaoundé (Cameroun), impliqués dans le scandale financier dévoilé par l’hebdomadaire Jeune Afrique, auraient déjà été arrêtés dans la capitale gabonaise selon des sources concordances.

En poste depuis le 6 juillet 2007, Philibert Andzembé, 52 ans, a été rappelé dans son pays en raison de ce scandale financier.



 


NDLR : Il est temps que le gouvernement gabonais se préoccupe du comportement prédateur de ses cadres, en particulier ceux oeuvrant dans les institutions économiques sous régionales. Les détournements dont ils se sont rendu coupables ne doivent pas rester impunis. Un cadre centrafricain figure aussi parmi les voleurs de la représentation de Paris. Il est depuis, rentré à Bangui. Qu'en sera-t-il de son sort ? Le scandale de la représentation prisienne de la BEAC est inadmissible et porte une grave atteinte à l'image de marque de cette institution communautaire de l'Afrique centrale. La suprématie gabonaise doit cesser.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 01:42




Bangui, 19 oct. (ACAP)- Le nouveau président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est attendu mercredi 21 octobre 2009, à Bangui, pour une visite de travail auprès de son homologue centrafricain, François Bozizé, qui assure depuis juin 2008 la présidence tournante de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), a appris l'ACAP de source officielle.

Une caravane sillonnera les rues de Bangui, la capitale centrafricaine, dès ce mardi 20 octobre pour inviter la population à réserver un accueil enthousiaste àu successeur de feu Omar Bongo Ondimba, décédé le 8 juin dernier alors qu'il était Haut Médiateur des questions centrafricaines dans l'espace CEMAC.

Cette visite devrait permettre au nouveau président gabonais d’échanger avec le président en exercice de la CEMAC, François Bozizé, sur les dossiers brûlants de la sous région à la veille du Sommet de ladite institution prévu pour la fin novembre à Bangui.

Le président Bongo Ondimba, qui effectue sa première visite en République Centrafricaine, après son investiture, le 16 octobre dernier à Libreville, qui faisait suite à son élection, le 30 août 2009, devrait également faire un point du processus de paix dans ce pays, après la signature de l'Accord de paix global de Libreville en juin 2008 et le Dialogue Politique Inclusif (DPI) de décembre 2008.

 

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 00:18




SOMMET EXTRAORDINAIRE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT

DE LA CEDEAO

 

ABUJA, LE 17 OCTOBRE 2009

 

COMMUNIQUÉ FINAL

 

1. A l’invitation de S.E. Umaru Musa Yar’Adua, Président de la République Fédérale du

Nigéria et Président en exercice de la CEDEAO, une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue, le 17 octobre 2009, à l’Hôtel Transcorp Hilton d’Abuja, République Fédérale du Nigeria.

 

2. Le Sommet a été convoqué afin d’examiner les récentes évolutions de la situation en Guinée et au Niger, suite au massacre des manifestants le 28 septembre 2009 à Conakry et la violation de la Constitution Nationale et du Protocole Additionnel sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance par les autorités nigériennes. Le Sommet a observé une minute de silence en mémoire des personnes qui ont perdu la vie, lors du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry.

 

3. Etaient présents les Chefs d’Etat et de Gouvernement ci-dessous :

Son Excellence Thomas Boni Yayi

Président de la République du Bénin

Son Excellence Blaise Compaore

Président du Burkina Faso

Son Excellence Malam Bacai Sanhá

République de Guinée Bissau

Son Excellence Ellen Johnson-Sirleaf

Présidente de la République du Libéria

Son Excellence Umaru Musa Yar’Adua

Président et Commandant en chef des Forces Armées de la République fédérale du

Nigeria

Son Excellence Ernest Bai Koroma

Président de la République de la Sierra Leone

Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé

Président de la République du Togo

 

Les représentants des Chefs d’Etat et de Gouvernement ci-après, dûment accrédités, ont également pris part aux travaux :

Son Excellence Dr Aja Isatou Njie Saidy

Vice-président de la République de Gambie

Son Excellence Alhaji Muhammad Mumuni

Ministre des Affaires étrangères de la République du Ghana

Son Excellence Amidou Diarra

Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Nigéria

Son Excellence Jorge Borges

Secrétaire d’Etat des Affaires Etrangères, de la Coopération et de la Communauté de

la République du Cap Vert

Son Excellence Boubacar K. Coulibaly

Ambassadeur du Mali au Nigéria

Son Excellence Madické Niang

Ministre des Affaires étrangères du Sénégal

4. Les travaux se sont déroulés en présence des personnalités de haut rang suivantes :

Mr. Jean Ping

Président de la Commission de l’UA

Son Excellence Saïd Djinnit

Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest

 

5. Le discours d’ouverture a été prononcé par Son Excellence Umaru Musa Yar’Adua, Président de la République Fédérale du Nigéria et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

 

6. Les participants se sont ensuite retirés pour examiner à huis clos les memoranda de la CEDEAO sur la situation en Guinée et au Niger ainsi que sur les rapports de la Délégation Spéciale du Parlement de la Communauté, sur la visite, en Guinée, du Facilitateur, le Président Blaise Compaoré et sur la réunion du Conseil de Médiation et de Sécurité du 24 août 2009.

 

Après examen minutieux des memoranda, rapports et recommandations, la Conférence a pris

les décisions suivantes :

 

Sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance

 

7. La Conférence a réaffirmé l’attachement indéfectible des Etats membres aux principes de la démocratie et à l’Etat de droit, ainsi que le rejet de la prise du pouvoir ou du maintien au pouvoir par des voies anticonstitutionnelles, conformément aux dispositions des Protocoles de la CEDEAO et des instruments pertinents de l’UA.

 

8. A cette fin, les participants ont demandé la mise en oeuvre de mesures plus efficaces aux niveaux régional et continental pour lutter contre la violation ou les tentatives de violation des instruments, Principes et normes relatifs à la Démocratie et à la Bonne Gouvernance, tant au niveau national, régional que continental.

 

Sur la situation en Guinée

 

9. La Conférence a exprimé sa profonde préoccupation face à la violation massive des droits de l’homme et du droit humanitaire en Guinée et a catégoriquement condamné les actes barbares de massacre, de viol et autres atrocités perpétrés par les forces de sécurité sous l’autorité du CNDD contre des femmes et des populations civiles non armées le 28 septembre 2009. Elle a caractérisé les actes d’impunité et la détérioration rapide de la situation politique, sécuritaire et des droits de l’homme en Guinée, comme portant sérieusement atteinte au processus démocratique dans le pays et constituant une menace réelle à la paix, à la sécurité et à la stabilité dans la région.

 

10. Au vu de ce qui précède, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, tout en félicitant le Président Blaise Compaoré d’avoir accepté de jouer le rôle de facilitateur dans la crise de la Guinée et apportant son soutien à ses efforts de médiation, l’exhorte à prendre les mesures appropriées pour rétablir le dialogue entre les acteurs politiques guinéens en vue de :

 

a. mettre en place une nouvelle autorité de transition pour assurer une transition courte et pacifique vers l’ordre constitutionnel par des élections crédibles, libres et transparentes ;

 

b. s’assurer que ni le Président et les autres membres du CNDD, ni le Premier Ministre de même que ceux qui occuperont des postes de haute responsabilité dans la nouvelle autorité de transition ne seront candidats aux prochaines élections présidentielles ;

 

c. déterminer les différentes étapes du chronogramme de transition, déjà établi consensuellement et en assurer la mise en oeuvre.

 

11. La Conférence salue la décision du Secrétaire général des Nations Unies de mettre en place une Commission d’Enquête pour faire la lumière sur les violences du 28 septembre 2009 et invite toutes les parties guinéennes concernées ainsi que tous les autres acteurs à coopérer pleinement avec la Commission.

 

12. La Conférence instruit le Président de la Commission de la CEDEAO de :

 

a. collaborer avec le Secrétaire Général des Nations unies, le Président de l’UA afin de créer les conditions idoines, y compris les mesures de sécurité d’accompagnement indispensables afin de faciliter la mission de la Commission d’Enquête,

 

b. collaborer avec l’Union africaine pour l’élaboration d’un régime de sanctions à l’encontre d’individus constituant une menace pour la mise en oeuvre du programme de transition,

 

c. travailler avec la nouvelle autorité de transition de même que le nouveau gouvernement issu de la transition pour concevoir et mettre en oeuvre un programme de Reforme du Secteur de la Sécurité, avec le soutien de l’UA, des Nations unies et des autres partenaires.

 

13. A la lumière des atrocités commises et des actions engagées par les autorités du CNDD pour acquérir de nouvelles armes, la Conférence décide d’imposer un embargo sur les armes à l’encontre de la Guinée dans le cadre de la Convention sur les Armes Légères et de Petit Calibre, leurs Munitions et Matériels Connexes et invite le Président de la Commission à prendre les mesures nécessaires pour obtenir le soutien de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Nations unies dans la mise en oeuvre et l’application de cet embargo.

 

Sur la situation au Niger:

 

14. La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a estimé que la tenue du Référendum du 4 août 2009 et les circonstances de son organisation s’inscrivaient à l’encontre de l’esprit et la lettre de la Constitution du pays et une violation flagrante du Protocole Additionnel de la

CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance. Elle a invité, par conséquent, les autorités du Niger à s’abstenir de commettre d’autres actes qui pourraient approfondir les divisions dans le pays et exacerber l’atmosphère politique. A la lumière de ce qui précède, la Conférence a décidé :

 

a) d’imposer des sanctions conformément aux dispositions de l’article 45, paragraphe 2 (premier et deuxième alinéa) du Protocole Additionnel sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance, à savoir «le refus de soutenir les candidatures présentées par l’Etat membre concerné à des postes électifs dans les organisations internationales» et «le refus de tenir toute réunion de la CEDEAO dans l’Etat membre concerné»,

 

b) d’inviter instamment le Président Mamadou Tandja et les autorités du Niger à reporter sine die les élections législatives prévues pour le 20 octobre 2009 et à favoriser un dialogue avec les autres principaux partis politiques afin de résoudre la crise politique dans le pays,

 

c) de dépêcher à Niamey une mission de haut niveau, composée de son Excellence Ellen Johnson-Sirleaf, Présidente de la République du Libéria, son Excellence le Général Abdulsalami A. Abubakar, ancien Chef d’Etat de la République fédérale du Nigéria et le Président de la Commission de la CEDEAO pour rencontrer le Président Tandja le dimanche 18 octobre 2009 afin de lui délivrer le message du Sommet visant à faciliter la restauration du dialogue entre les différents acteurs.

 

15. Le Sommet a décidé que le non respect par le Président Tandja des décisions de la Conférence aboutirait à l’imposition automatique et immédiate de toutes les sanctions prévues par l’article 45 du Protocole Additionnel sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance et au transfert du dossier Nigérien à l’Union Africaine en vue d’une action similaire.

 

16. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont désigné le Général Abdulsalami A. Abubakar, ancien Chef d’Etat de la République fédérale du Nigéria, comme médiateur de la CEDEAO pour le Niger et ils l’ont exhorté à convoquer immédiatement à Abuja une réunion des acteurs

nigériens afin de rétablir le dialogue politique visant à créer un consensus national sur les voies et moyens de sortie de crise.

 

17. Le Sommet a chargé le Président de la Commission de la CEDEAO de transmettre la présente décision au Président de la Commission de l’UA et au Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA en vue de prendre les mesures appropriées.

 

18. La Conférence a exprimé sa gratitude au Président en exercice pour l’accueil et l’hospitalité chaleureux et fraternels dont les Chefs d’Etat et leurs délégations ont fait l’objet et pour les excellents moyens mis à leur disposition pour assurer le succès de la réunion.

 

Fait à Abuja, le 17 octobre 2009

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 16:39




 

LE MONDE | 17.10.09 | 14h57  •  Mis à jour le 17.10.09 | 14h57

Entre Bongo père et Bongo fils, la boucle est bouclée. Face à l'océan Atlantique, dans l'immense salle des banquets marbrée du palais présidentiel de Libreville où reposait la dépouille de son père en juin, Ali Bongo a prêté serment, vendredi 16 octobre, devant une dizaine de chefs d'Etat africains. Parmi les nombreux invités avaient pris place Alain Joyandet, secrétaire d'Etat français à la coopération, et André Parant, le nouveau "Monsieur Afrique" de l'Elysée. Robert Bourgi, le sulfureux intermédiaire de Nicolas Sarkozy, avait fait, lui aussi, le voyage de Libreville pour saluer son "ami Ali". Mais il ne figurait pas parmi la délégation officielle française.

Femmes vêtues de boubous frappés du portrait d'Ali Bongo, musique militaire, interminable lecture de la décision de la Cour constitutionnelle rejetant le recours de l'opposition contre l'élection du 30 août : aucun symbole, aucune marque de solennité n'ont été négligés pour donner la pompe nécessaire à cet événement rarissime : l'intronisation d'un nouveau président au Gabon, le troisième, quarante-neuf ans après l'indépendance.

Souriant, Bongo fils trônait sur un fauteuil doré devant un chiffre "9" géant (pour "neuf"), le logo de sa campagne électorale destiné à évoquer le renouveau qu'il entend incarner. Le président tout neuf a placé la barre haut : "Je veux un Gabon exempt de corruption et d'injustice ", a-t-il proclamé en promettant "un juste partage des richesses" et même la garantie du "pluralisme de pensée et de la liberté d'expression". Plus précis, le président de l'Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama, a appelé à "éradiquer les mauvaises habitudes qui gangrènent le fonctionnement de l'Etat : le favoritisme, la corruption et le détournement des deniers publics en toute impunité".

Mais l'ombre pesante d'Omar Bongo planait sur la cérémonie. "Celui qui suit la trace d'un éléphant n'a pas à craindre la rosée ", a résumé M. Nzouba-Ndama. Et lorsque, manifestement privé du dernier feuillet de son discours, Ali Bongo a improvisé sa conclusion, c'est encore à son père, "cet être cher qui nous a laissé un pays en paix", qu'il s'est raccroché.

Chacun attend désormais les signes de la rupture promise. La reconduction du premier ministre de la transition, annoncée vendredi soir, semble déjà contrarier cette attente. Elle devrait être complétée par la nomination d'un gouvernement plus resserré que du temps d'Omar Bongo (29 membres contre une quarantaine), auquel devraient participer quelques opposants. Ni Pierre Mamboudou, ni André Mba Obame - en grève de la faim pour dénoncer le "putsch électoral" -, principaux adversaires d'Ali Bongo, absents de la cérémonie, n'ont réussi à gâcher la fête. Sur le boulevard du bord de mer, humides de bruine tropicale, les innombrables affiches de la campagne d'"Ali 9" ont laissé la place à autant de portraits du nouveau président Bongo en costume sombre, frappés de trois mots qui closent définitivement toute controverse : "Merci à tous ! "

 

Philippe Bernard (Libreville, envoyé spécial)

Article paru dans l'édition du 18.10.09

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE