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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 02:40




           chutes de Boali (Centrafrique)

 

Présentation aux  Etats membres de la CEMAC

 
Kinshasa, –23 novembre 2009 à 14:04:31  (D.I.A.) – Les stratégies nationales de développement du tourisme des Etats membres de la CEMAC ont été présentées, le jeudi 19 novembre 2009 à Bangui, à l’occasion de la deuxième journée des travaux des experts, en prélude à la réunion des ministres du tourisme de la sous région qui s’est tenu  le 20 novembre toujours dans la capitale centrafricaine à Bangui, a annoncé l’Agence Centrafrique Presse.

Les pays  de la Conférence des Etats membres d’Afrique centrale concernés sont le Cameroun, le Congo,  la Guinée Equatoriale, le Gabon,  la République Centrafricaine et le Tchad. A l’issue de la présentation des experts de chaque Etat membre, des recommandations ont été formulées pour être soumises à la Conférence des Chefs d’Etat prévue à Bangui dans les prochains jours.

L’adoption de ces recommandations par les Chefs d’Etat devrait ouvrir la voie à l’harmonisation des politiques nationales, en vue du développement et de la promotion du tourisme dans la zone CEMAC. « Nous avons constaté une évolution dans la perception du tourisme dans la sous région. Et ces deux jours de travaux nous ont permis de réfléchir sur les atouts du secteur touristique de la sous région, d’étudier les mécanismes de financement et poser les bases de l’harmonisation des stratégies nationales de développement du tourisme en zone CEMAC », a expliqué Mme Jeanne De Chantal Ouodobodé, chef de service des ressources artisanales au ministère du développement du tourisme.

 Selon Mme Ouodobodé, le principal résultat de la réunion de Bangui est surtout la formulation des « recommandations importantes » qui vont permettre aux populations des Etats membres de bénéficier des richesses touristiques de leur pays, mais aussi l’institutionnalisation de la réunion des ministres du tourisme de la CEMAC. Elle a par ailleurs souligné les difficultés liées au développement du tourisme en Centrafrique, notamment la grandeur du territoire qui ne permet pas aux autorités de surveiller les frontières et la biodiversité, la sous-exploitation des richesses, le manque de structures d’hébergement des touristes, ainsi que le manque de formation dans ce secteur. Au cours de cette deuxième journée des travaux des experts, il a été également procédé à l’examen de l’harmonisation des normes de classification des hôtels de la zone CEMAC. La réunion des ministres du tourisme de la CEMAC s’est clôturée  le 20 novembre dans la capitale centrafricaine avec des résolutions fermes. C’est la première fois qu’une telle réunion est organisée dans la sous région de l’Afrique Centrale.

(Agence de presse catholique D.I.A. www.dia-afrique.org )

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 02:33




 

Linternationalmagazine.com , publié le 24/11/2009

C’est la presse américaine qui a rendu publique l’information : Téodorino Nguéma Obiang, le Fils de son père le président Obiang Nguema vient de s’offrir un jet privé de 38 millions de dollars et un villa de 35 millions de dollars à Malibu.

Dans son édition du 17 novembre dernier, le New York Times révèle au grand public un nouveau "scandale financier en Guinée Équatoriale". Teodoro Nguema Obiang, ministre des forets et de l’agriculture et fils du président Obiang Nguéma s’est non seulement offert une villa de 35 millions de dollars à Malibu, mais aussi un jet privé de 38 millions de dollars pour ses déplacements - question de ne pas tout le temps être entrain de faire la queue dans les aéroports américains - Il faut ajouter que ce dernier possède aussi en territoire américain, quatre Ferraris, 2 Rolls – Royce, une bentley, 2 maybachs...

Par quels moyens Teodoro Nguema Obiang (sur la photo ci-dessus devant sa villa américaine) a-t-il pu s’offrir : une villa de 35 millions de dollars à Malibu dans l’État de Californie, un jet privé de 38 millions de dollars, quatre Ferraris d’une valeur de 1 million de dollars à raison de 250.000 dollars chacune, 2 Rolls – Royce de 700.000 dollars à raison de 350.000 dollars chacune, une bentley de 240.000 dollars, 2 maybachs de 700.000 dollars à raison de 350.000 dollars chacune ?

Pour la presse américaine, il y a pas de doute, il s’agit bien d’un cas de détournement de fonds, car même Barack Obama, président de la plus grande puissance économique au monde ou encore Nicolas Sarkozy dont le pays vient de concéder des remises de dette à la Guinée-Équatoriale ne peuvent se permettre de telles acquisitions.

Des chiffres vérifiés

Les chiffres évoqués ici ne sont en aucun cas des estimations de journalistes, mais bien des données produites et rendues publiques par une agence spécialisée américaine à savoir l’United States Immigration and Customs Enforcement qui dépend en réalité du Département de la Sécurité intérieure des États-Unis - United States Department of Homeland Security - un département de l’administration fédérale américaine créé en novembre 2002 à l’initiative du président George W. Bush, en réponse aux attentats du 11 septembre 2001. Son objectif est d’organiser et d’assurer la sécurité intérieure du pays. "C’est donc une agence dont la crédibilité ne fait l’ombre d’aucun doute puisqu’elle est chargée entre autres du contre-espionnage au sein du territoire américain", révèle le journaliste auteur de l’article.

Ce qui choque aussi les américains, c’est que le fils du président réussit toujours à se voir délivrer un visa d’entrée aux États-Unis malgré les restrictions qui sont en principe sensées être appliquées à tous ceux qui auraient des liens directs ou indirects avec la corruption, ceci conformément à une loi signée en 2004 par le président George W. Bush et renforcée par une autre votée par le Congres américain en 2007.

Depuis 1996 la Guinée Équatoriale a inscrit son nom en lettres d’or sur la liste des pays producteurs de pétrole, se classant au passage troisième pays d’Afrique Subsaharienne après le Nigeria et l’Angola. En 2007 le pétrole a rapporté environ 4.8 milliards de dollars à la Guinée Équatoriale. Un rapport du département de la justice datant du 4 septembre 2007 révèle que le Gouvernement américain croit savoir quela richesse de Teodoro Nguema Obiang provient de l’extorsion et du détournement de cette manne financière.

La mortalité infantile est passée de 10 à 12% selon l’Unicef.

Un autre rapport du département de la sécurité intérieure américain révèle que Teodoro Nguema Obiang voyage régulièrement avec plus de 1 million de dollars liquide et qu’il ne déclare pas. En temps normal, une telle faute lui vaudrait jusqu’à cinq ans de prison aux États-Unis. On apprend également que Teodoro Nguema Obiang voyage avec un passeport diplomatique bien que ses voyages aux États-Unis n’aient rien à voir avec des missions diplomatiques.

En attendant la suite des enquêtes américaines, la Guinée Équatoriale continue de pomper tranquillement son pétrole. Les trois quart de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté selon le rapport 2009 du Fonds Monétaire International. Pire encore la mortalité infantile est passée de 10 à 12% selon le rapport 2009 de l’Unicef.

Source : Camerouninfo.net

 

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 23:17




 

AFP 23.11.09 | 21h00

L'opposition guinéenne exige de nouveau le départ des militaires du pouvoir et la nomination d'un civil à la tête du pays pour 10 mois, dans ses "nouvelles propositions" transmises lundi au président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise guinéenne.

"Nous avons transmis ce (lundi) soir à Ouagadougou nos nouvelles propositions au médiateur (Blaise Compaoré). C'est fondamentalement une réaffirmation des positions antérieures", a déclaré à l'AFP et à la BBC le président de l'Union des Forces démocratiques (UFD), Mamadou Bah Baadikko.

Selon lui, les Forces vives (partis d'opposition, syndicats, société civile) ont réclamé dans leur document de 15 pages le départ du capitaine putschiste Moussa Dadis Camara du pouvoir, sa "disqualification" pour la présidentielle prévue en 2010 et la dissolution du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, junte): autant d'exigences déjà transmises, début novembre, au médiateur.

Les Forces vives proposent la nomination d'une "personnalité civile" à la tête de l'Etat pour assurer une transition d'une durée de dix mois, a-t-il ajouté. Elles souhaitent également la nomination d'un Premier ministre de "consensus" et la mise en place d'un Conseil national de transition (CNT) dirigé par l'armée.

Les trois hautes autorités de l'Etat désigneraient, "après concertation", le président de la Cour suprême, du Conseil économique et social et du Conseil supérieur de la communication (CSC), a indiqué M. Baadikko.

L'opposition avait catégoriquement rejeté le "projet d'accord politique interguinéen" qui lui avait été soumis vendredi par Blaise Compaoré, nommé médiateur dans cette crise par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Ce projet d'accord prévoyait le maintien au pouvoir, pendant une transition de dix mois, du capitaine Camara et la possibilité pour lui de se porter candidat à la présidentielle.

"Pour nous, (un) retour en arrière n'est fondamentalement pas possible puisque la candidature du président Dadis ne se pose même pas", a insisté M. Baadikko. "Dans tous les textes de la communauté internationale qui reprennent le mémorandum des Forces vives, il est dit que le CNDD doit partir et céder la place à un organe consensuel de transition", a-t-il dit.

L'opposition a cependant réaffirmé au médiateur qu'elle était "tout à fait disposée à continuer le dialogue avec lui, pour arriver à une solution qui prenne en compte toutes les préoccupations du peuple de Guinée", selon M. Baadikko.

Le capitaine Camara avait été porté au pouvoir par l'armée le 23 décembre 2008, après la mort du président Lansana Conté qui dirigeait le pays depuis 1984. La crise en Guinée s'est dramatiquement aggravée depuis le massacre le 28 septembre de plus de 150 opposants, selon l'ONU.

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 12:59





(Koaci.com 23/11/2009)

 
Koaci.com Yaoundé: De tous les signaux diplomatiques émis ces derniers temps dans la sous région Afrique Centrale, rien n’indique que le consensus de Fort Lamy sera remis en cause lors du prochain sommet des chefs d’Etat de la Cemac.

Ce qui revient à dire que le poste de gouverneur de la banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) devrait revenir à un gabonais. Dans cette perspective, une personnalité semble émerger pour assumer la charge : Alexandre Barro Chambrier. Le profil de ce gabonais et sa récente visite au Cameroun indiquent qu’il est visiblement le candidat officiel de son pays. Il pourrait être adoubé par les autres présidents de la Cemac.

Son arrivée à Yaoundé, le 12 novembre 2009 était presque passée inaperçu. Arrivé aux côtés de Paul Toungui, ministre gabonais des Affaires étrangères, « envoyé spécial » du Président Ali Bongo Ondimba, il avait été reçu en audience par le premier ministre camerounais Philémon Yang. Pendant une trentaine de minutes. Le ministre Paul Toungui, au sortir de l’audience avait expliqué à la presse : « J’ai été mandaté par le président de la République gabonaise, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, pour remettre un message au président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul Biya. Ce message d’un chef d’Etat à un autre concerne la préparation du prochain sommet de la Cemac qui aura lieu à Bangui le 30 novembre ». Le prochain sommet de la cemac ? Les scrutateurs de la scène diplomatique sous-régionale s’accordent justement à reconnaître que c’est à cette occasion que sera désigné le remplacement de l’actuel gouverneur de la Beac, Philibert Andzembe, éclaboussé par un vaste scandale financier de 19 milliards de francs cfa au sein de l’institution.

Le 28 Octobre 2009, le conseil des ministres de l’Union monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) suggérait déjà que, pour des raisons de nécessité de service, Philibert Andzembe devait rejoindre son poste à Yaoundé, jusqu’à son remplacement effectif lors de la conférence des chefs d’Etat de la Cemac prévue en novembre à Bangui, en Centrafrique, en marge du sommet de la Cemac. Il n’y a donc pas de doute, c’est lors de ce sommet que sera connu le nom du successeur de Philibert Andzémbé.

Economiste rompu

Ancien expert au Fonds Monétaire International (FMI) et actuel député à l’assemblée nationale gabonaise, Hugues Alexandre Barro Chambrier a le profil de l’emploi. Il a flirté avec les milieux de l’économie nationale et internationale. De 1987 à 1990, il a occupé successivement les responsabilités de Conseiller Économique au Ministère du Commerce et de Secrétaire d’État chargé de la Culture et de la Francophonie au sein du gouvernement de la République gabonaise. De 1990 à 1994, il a assumé les fonctions de Conseiller Économique et Financier du Premier Ministre. Durant la période 1994 – 2002, M. Barro Chambrier a été successivement Administrateur Suppléant, puis Administrateur du Fonds Monétaire International (FMI) à Washington, représentant 24 pays africains. A ce titre, il a contribué à l’élaboration et aux décisions sur les politiques du Fonds dans le domaine de la surveillance et des facilités financières. Agrégé en sciences économiques, il a accompagné de nombreuses missions de négociation des services du FMI et a été amené à ce titre à conseiller les plus hautes autorités de nombreux pays africains. M. Barro Chambrier est titulaire de distinctions honorifiques du Bénin, du Burkina-Faso, du Cameroun, du Gabon, de la Mauritanie, du Niger et du Togo. Après le FMI, il avait rejoint à Washington, l'International Institute for Africa, un organisme privé fondé par l'ancien Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara, spécialisé dans le conseil et l'assistance aux gouvernements en matière de relations avec les institutions de Bretton Woods.

 En 2005, son nom avait même circulé parmi les potentiels candidats à la tête de la Banque Africaine de Développement (BAD). Avant que le gouvernement gabonais ne porte définitivement son choix sur la personne de Casimir Oyé Mba, ancien gouverneur de la BEAC.
Jouissant d’une solide expérience des circuits financiers internationaux, l’homme devait donc prendre la direction de la banque sous-régionale. Afin d’y imprimer la nécessaire réforme dont elle a besoin. S’il peut compter sur le soutien du Gabon, l’on peut déjà penser que le Cameroun devrait l’adouber. Tout comme le Congo Brazaville, d’autant plus aisément que, selon une information du magazine Jeune Afrique, Helena, son épouse, est la nièce de la première dame du Congo.

Avec 3 poids lourds de l’Afrique Centrale, sa désignation serait alors une formalité.

Par mh | 21/11/2009 |

© Copyright Koaci.com

 

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 22:28




 

Bangui, 21 nov. (ACAP) – Le président de la République François Bozizé a reçu en audience, vendredi 20 novembre à Bangui, le Représentant spécial du président de la commission de l’Union Africaine M. Sadok Fayala, Qui achevait une mission de 5 jours en République Centrafricaine.

Cette entrevue, qui boucle une série d’audiences entamée depuis le 18 novembre avec les autorités centrafricaines, s’inscrit dans le cadre des visites périodiques depuis quelques années dans ce pays, a indiqué M. Fayala, à l'issue de l'audience.


« C’est l’occasion de passer en revue l’évolution de la situation des grandes réformes qui ont été faites sur tous les plans et particulièrement la prochaine étape, que ça soit sur le plan politique, économique et sécuritaire, don c’est une rencontre extrêmement positive, utile pour nous, pour l’Union Africaine qui suit avec beaucoup d’intérêt ce qui a été réalisé dans ce pays », a souligné l’émissaire de l’UA.

 
« Nous souhaitons pour ce pays, membre de l’UA, beaucoup de réussite, de progrès et de développement pour sa population », a conclu M. Fayala, qui a annoncé l'ouverture prochaine d'un bureau permanent de l'Union Africaine à Bangui.


Les ministres Antoine Gambi et Elie Ouéfio, respectivement, ministre des Affaires Etrangères et ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, ont apprécié à sa juste valeur l’initiative qui viendra faciliter les contacts et les relations entre cette institution internationale et la RCA.

 
Ils ont exprimé à leur interlocuteur la volonté et l’engagement du gouvernement à sécuriser le pays et à mener à son terme le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) en vue de garantir la transparence des élections prévues pour 2010.



NDLR : Il faut que les actes que posent Bozizé et sa clique soient en adéquation avec les déclarations qu'ils font à leurs interlocuteurs étrangers. Un exemple est justement le cas du DDR où Bozizé continue d'affirmer que l'argent octroyé par la CEMAC (5 milliards de F CFA) se trouverait à la BEAC à Bangui pendant que les ex combattants, à force d'attendre, ont remis en place toutes les barrières de racket. Jusqu'à quand serait-on tenté de lui demander, cet argent doit demeurer à la BEAC? Pour que le DDR aboutisse vraiment comme il dit vouloir s'y engager,  Bozizé doit décaisser cet argent et le remettre au BONUCA pour le gérer.C'est pourtant aussi simple que cela. N'a-t-il pas confiance au BONUCA et au PNUD ?

 

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 22:24




21 Novembre 2009 Par Blandine Flipo Mediapart

 

Bruno Ben Moubamba comptait bien marquer le coup. Devant l'Elysée et quelques journalistes, ainsi qu'un nombre largement plus conséquent de policiers, cet opposant gabonais a voulu dénoncer l'audience accordée par Nicolas Sarkozy au président du Gabon, Ali Bongo, ce vendredi 20 novembre. Dans sa déclaration, destinée au chef de l'Etat français, il s'interroge: «Ainsi donc, monsieur Nicolas Sarkozy, président de la République française, vous qui aviez promis en 2007 d'en finir avec la "Françafrique", vous avez choisi de recevoir aujourd'hui Monsieur Ali Bongo Ondimba à l'Elysée (...) Nous nous étonnons que la France, malgré les soupçons de collusion, qui pesaient déjà contre son gouvernement, quant au soutien qu'elle aurait apporté à M. Ali Bongo, pour son coup de force électoral, reçoive ce dernier sans explication.»

 Collusion, Françafrique, comme bon nombre d'opposants gabonais avant lui, Bruno Ben Moubamba ne mâche pas ses mots. Devant l'Elysée, il n'hésite pas à préciser sa pensée: «Ce sont les hommes de l'ombre, comme Robert Bourgi, qui ont programmé ce coup d'Etat au Gabon pour servir les intérêts privés des compagnies françaises.» Cette accusation n'est pas nouvelle, ni dénuée de fondements. Robert Bourgi a bel et bien déclaré, peu de temps avant la présidentielle controversée gabonaise, que la France appréciait le candidat Ali Bongo. L'Elysée lui a ensuite intimé de garder le silence, silence qu'il observe scrupuleusement depuis.

 La proximité avec le fils d'Omar Bongo ne s'est pas démentie. Alain Joyandet, le secrétaire d'Etat à la francophonie, qui a succédé à Jean-Marie Bockel dont le défunt président gabonais avait obtenu la tête, s'est rendu à Libreville pour l'intronisation de l'héritier. «Vous vous rendez compte que la France est le premier pays démocratique à recevoir Ali Bongo ? Ce n'est pas digne de la patrie des droits de l'homme», dénonce Bruno Ben Moubamba. En réalité, le président gabonais a fait une petite escapade à Londres avant de se rendre à Paris. Le symbole reste fort, et la visite, contrairement à la Grande-Bretagne, est officielle.

 Plus problématique encore que la proximité politique, les opposants gabonais dénoncent la collusion du fait des intérêts privés. «La famille Bongo est présente dans la compagnie Total et le conseil d'admistration de Bolloré, les liens sont très clairs!», ajoute Bruno Ben Moubamba. Vincent Bolloré, qui connaît des déboires économiques au niveau de sa filière portuaire, a en effet plus que jamais besoin de la gestion de ses ports en Afrique. Mediapart avait déjà relaté ses différentes manœuvres mises en place pour garder sa place chaude au Gabon, au Cameroun ou en Guinée-Equatoriale. Trois pays dont les chefs d'Etat ont été impliqués dans l'affaire des biens mal acquis, désormais en attente de décision à la Cour de cassation.

Les crocodiles ont la peau dure

 Au-delà de la colère légitime des opposants gabonais, la visite d'Ali Bongo interroge. Au début de son mandat, Nicolas Sarkozy avait semblé tenir un discours contradictoire, entre permanence des vieux réflexes et ouverture. La nomination de Bruno Joubert, un ancien du Quai d'Orsay, à la tête de la cellule Afrique de l'Elysée, avait d'abord réjoui les pourfendeurs de la Françafrique. Ces derniers avaient été refroidis par l'éviction de Jean-Marie Bockel, et surtout par le discours de Dakar, jugé très “colonialiste”.

 Mais ils ne perdaient pas espoir d'un changement, Nicolas Sarkozy se montrant peu intéressé par les affaires africaines. Le président a vite laissé à Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, le soin de jouer les “marabouts blancs”. Guéant s'est pris au jeu: Robert Bourgi, ancien vieux routier de la Françafrique, ne tarissait pas d'éloges à l'égard de celui qu'il appelle le «nouveau Foccart». Les sorties bruyantes du susnommé ont amené plusieurs analystes à suggérer qu'il était devenu hors du coup. Parallèlement, on a beaucoup vu un certain Patrick Balkany cherchant à placer ses compétences dans des tractations industrielles franco-africaines (lire notre article).

 Mais les vieux crocodiles ont de la ressource, surtout quand on leur offre un boulevard.  Fin août, Bruno Joubert apprend sa promotion vers Rabat pour 2010. L'équilibre entre les tenants de l'“ouverture” et les anciens s'est donc modifié. Robert Bourgi est redevenu muet, pas seulement pour des raisons diplomatiques. Les vieux réflexes sont de retour: en ce qui concerne l'Afrique, la transparence n'est plus de mise. La diplomatie française a brillé par son silence lors des massacres en Guinée Conakry. Et ce, alors même qu'Alain Joyandet, encore lui, était présent sur le sol guinéen quelques semaines avant le drame. Cet attentisme nourrit un fort ressentiment contre la France dans les ex-colonies de l'Afrique de l'Ouest, comme le constate le New York Times, dans son édition du 12 novembre. «Si cela continue comme ça, la France va tellement se décrédibiliser qu'elle va céder sa place aux Chinois», menace Bruno Ben Moubamba.

 Les questions économiques expliquent au contraire le comportement français. Le 5 novembre dernier, Ali Bongo a déclaré dans un bref communiqué que le Gabon allait interdire l'exportation de son bois à partir de 2010. Cette nouvelle a affolé la filière française, dont un des fleurons, Rougerie, possède de grandes exploitations dans le pays. Le Gabon possède une des dernières plus grandes réserves de forêts primaires au monde. Après le pétrole, dont l'exploitation est sur le déclin, l'exploitation forestière est une des plus importantes sources de devises pour le pays. Ali Bongo a justifié sa décision par sa volonté de lutter contre le chômage, et de transformer le bois sur place, afin d'en récupérer la plus-value. Le calcul politique du contesté fils Bongo est simple: il cherche une légitimité, et à trancher avec les réflexes de rente de son père.

Un choix tactique

 Le président gabonais est venu discuter du sommet de Copenhague avec le président français. D'un point de vue aussi bien écologique que diplomatique, cette limitation de l'exploitation forestière d'un pays ami ne pourrait pas mieux tomber pour les Français. Mais du côté des industriels, cette décision passe mal. Nicolas Sarkozy se retrouve donc pris entre deux intérêts contradictoires: offrir un soutien au président mal élu gabonais, quitte à froisser les opinions publiques, ou bien ouvrir le dialogue pour ne pas perdre la main, bien que cette main s'accompagne d'une attaque en bonne et due forme contre des intérêts français.

 La France a choisi, Nicolas Sarkozy accueille Ali Bongo. Quant à savoir ce qu'ils se diront, encore une fois, rien ne filtrera. Si le temps où l'Afrique était un pré carré conquis de la France semble révolu, les hommes et les réflexes de la Françafrique, eux, tiennent toujours bon.

 

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 13:58




 

Près de 45% des habitants des six pays membres de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC) vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à moins d'1 dollar par jour par les Nations unies, a déclaré mercredi à Paris le président de la Banque de développement des Etats d'Afrique centrale (BDEAC), Anicet Dologuélé

"Pourtant, dans cette zone, les Etats sont producteurs de pétrole", a-t-il souligné lors de la première table-ronde d'un forum sur les nouveaux paradigmes de la coopération au développement organisé à l'initiative de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

M. Dologuélé, ancien Premier ministre de Centrafrique, a déploré l'absence de services sociaux adéquats dans la zone CEMAC et la mauvaise répartition de la croissance.

"De toute évidence, certains choix stratégiques et opérationnels des Etats de la zone CEMAC n'ont pas porté leurs fruits", a estimé le président de la BDEAC.

Il a plaidé pour un renforcement du rôle des institutions communes comme la BDEAC pour mieux coordonner les politiques nationales et garantir plus d'efficacité à l'Aide publique au développement (APD).

"Des institutions sous-régionales, comme la BDEAC, peuvent aider les Etats membres à faire mieux et au meilleur coût. C'est pour cette raison qu'il faut renforcer leur rôle et les utiliser dans la construction harmonisée de l'espace sous-régional", a poursuivi l'ancien Premier ministre centrafricain.

La CEMAC regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. Avec cinq pays producteurs de pétrole sur six, la CEMAC est, en théorie, beaucoup plus riche que l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), son équivalent d'Afrique de l'Ouest.


Source : Panapress 18 nov 2009

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 04:29




Bangui, 18 nov. (ACAP) – Un communiqué émanant du ministère chargé du Secrétariat Général du Gouvernement et des Relations avec les Institutions, lu à la radio nationale le mardi 17 novembre 2009 à Bangui, a annoncé « le report à une date ultérieure », du sommet des Chefs d’Etat de la Communauté Economique en Afrique Centrale (CEMAC), prévu dans la capitale centrafricaine.

Par ailleurs, la fête nationale du premier décembre « couplé avec la Journée Mondiale de l’Alimentation sera célébrée les 29,30 novembre 2009 à Obo », tandis que cette fête « sera célébrée dans les autres préfectures comme à l’accoutumée », précise le communiqué.

Rappelons que la présidence tournante de la CEMAC est assurée par le Chef de l’Etat centrafricain, François Bozizé depuis le mois de Juin 2008.


NDLR : Jamais la tenue d'un sommet de la CEMAC n'a posé autant de problèmes. La présidence tournante exercée actuellement par le président Bozizé est désastreuse. Dans son propre pays, Bozizé aime bien reporter les choses. Un exemple : la journée mondiale de l'alimentation qu'il a décidé de célébrer à Obo actuellement investie par de nombreux réfugiés de RDC mis en fuite par les attaques des soldats de la LRA de Joseph Kony. Le communiqué du gouvernement se garde bien de fournir les raisons de ces reports sine die. On est  cependant obligé de constater que plus les problèmes dont tout le monde attend qu'ils soient tranchés par les chefs d'Etat de la CEMAC s'accumulent, plus l'envie de tenir le sommet s'éloigne. Il faudra bien tenir un jour ce sommet et regarder les réalités sous-régionales qui dérangent en face.  

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 03:55




 


(Mutations 18/11/2009)

Les mutations récurrentes à la Bourse des valeurs mobilières d'Afrique centrale sont considérées comme un handicap à son décollage.

Réuni à Douala le jeudi 29 octobre 2009 en marge de l'atelier régional sur " le développement du marché financier de la Cemac", le collège de la Commission de surveillance du marché financier d'Afrique centrale (Cosumaf) a décidé de maintenir la suspension du Directeur général de la Bourse des valeurs mobilières d'Afrique centrale (Bvmac), Willy Ontsia. Le collège a accepté, dans la forme, la requête introduite le 29 septembre dernier (en vertu de l'article 14 du règlement général de la Cosumaf) par le conseil d'administration de la Bvmac (conseil présidé par Jean Claude Oyima, par ailleurs Administrateur directeur général de Bgfi Bank, le premier groupe bancaire de la zone Cemac), mais l'a rejetée, dans le fond, estimant qu'il n'y a pas eu de nouveaux éléments versés au dossier. En attendant donc la désignation d'un nouveau Directeur général à la tête de la Bvmac, le conseil d'administration a nommé Monsieur Claude Ayo Igueda comme administrateur délégué.

 Willy Ontsia avait été suspendu suite à un incident survenu lors d'un contrôle à la Bvmac des inspecteurs de la Cosumaf. Le Directeur général aujourd'hui suspendu avait alors, selon les termes d'un communiqué rendu public par la Cosumaf, porté atteinte à l'intégrité physique du chef de cette mission. Avec le maintien de cette suspension et donc la mise à l'écart de façon définitive de Willy Ontsia, la Bourse régionale des valeurs mobilières d'Afrique centrale connaît ainsi son quatrième dirigeant, en moins de dix ans d'existence. Avant le Gabonais Willy Ontsia, deux Centrafricains ont dirigé la Bourse avec plus ou moins de bonheur.

Ce furent, d'abord, Marlyn Moulliom et, ensuite, Yvon Psimhis. A la direction générale de la Bvmac à Libreville, l'on soutient que le choix des tout premiers dirigeants de la bourse n'a pas tenu compte des compétences, mais plutôt des arrangements entre les Etats.
L'arrivée de Willy Ontsia avait alors sonné comme une avancée. Mais hélas ! Mais les changements récurrents qui surviennent à la tête de cette bourse sont diversement appréciés par les observateurs des questions boursières.

De sources introduites à la Cosumaf, par exemple, soutiennent que l'exploitation de l'entreprise continue normalement puisque les postes, en dehors du celui du Directeur général, sont techniques et occupés par des techniciens avérés. Le fonctionnement n'est donc pas affecté. " Les postes élevés comme ceux de Directeur général sont essentiellement précaires ", soutient un chef d'entreprise basé à Douala. Qui explique par exemple qu'au sein de la plupart des multinationales, les directeurs partent avec des accords de deux à trois ans, renouvelables. "Mais le charisme d'un Directeur général est un élément de crédibilité de la place boursière", explique ce dirigeant qui a requis l'anonymat.

Dans le cas d'une bourse, bien que le poste soit soumis aux mêmes contraintes d'une multinationale, c'est-à-dire le changement permanent à ce poste, le problème le plus important peut venir de l'hésitation de certains émetteurs à venir en bourse du fait de l'image que renvoient ces changements répétitifs, parfois occasionnés par des dérapages qui ne sont pas propres à rassurer de potentiels client du marché financier.

 
Lazare Kolyang

© Copyright Mutations

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 03:09




               Jean-Pierre Oyiba l'ex dircab de
                  Ali Bongo qui a démissionné

16/11/2009 12:24:36 | Jeune Afrique | Par : François Soudan

L'onde de choc du scandale du Bureau de Paris, révélé par J.A., n'a pas fini d'éclabousser les personnalités de la région...

Jean-Marie Ogandaga Ndinga est un homme prudent. Délégué du gouverneur au Bureau extérieur de Paris de la Banque des États de l’Afrique centrale, le BEP, depuis juillet 2008, ce haut cadre gabonais avait, en avril dernier, volontairement omis de remettre à la mission du contrôle général de la Beac chargée d’enquêter sur les détournements de fonds en son sein une dizaine de copies de chèques douteux en sa possession. Motif: l’identité « sensible » de leurs bénéficiaires. Mais une fois le scandale révélé par Jeune Afrique et le tsunami déclenché, il a bien fallu qu’il s’exécute.

Dans le rapport d’enquête qu’elle vient de rédiger, la direction du contrôle précise donc que lors de son dernier séjour à Paris, fin septembre, sa mission s’est finalement fait remettre lesdites copies des chèques qualifiés de frauduleux. Et l’on comprend mieux, à la lecture des noms des quatre bénéficiaires, que le délégué du gouverneur ait (sur ordre?) longuement tergiversé avant de livrer aux enquêteurs les photocopies qu’il avait lui-même reçues de la Société générale.

Si l’on en croit le rapport, ont bénéficié de « chèques supposés frauduleux, qui n’ont pas été retracés régulièrement dans la comptabilité ou dont la prestation ne semble pas avoir été réalisée au bénéfice de la banque » : Mme Annie Mebiame, épouse de Léon Mebiame, ancien Premier ministre du Gabon ; le général André Oyini, ancien commandant de la garde républicaine d’Omar Bongo Ondimba, neveu de ce dernier et donc cousin de l’actuel président Ali Bongo Ondimba ; Mathias Dzon, ex-ministre congolais de l’Économie et des Finances, ancien directeur national de la Beac à Brazzaville et candidat à la présidentielle de juillet 2009. Enfin : Jean-Pierre Oyiba, ex-directeur de l’Office des ports et rades du Gabon, l’Oprag, et actuel directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, dont il est l’un des très proches.

Les montants en cause varient entre l’équivalent de 14 millions de F CFA (André Oyini) et 136 millions (Mme Mebiame), en passant par 58 millions (Mathias Dzon) et 65,6 millions (Jean-Pierre Oyiba). Ces chèques, qui remontent pour la plupart à la période 2005-2007, émanent tous du compte ouvert par le BEP à l’agence Champs-Élysées de la Société générale. Le rapport d’enquête de la Beac est formel : que leurs bénéficiaires en aient ou non été informés, il s’agit là du produit de détournements réalisés au moyen de chèques frauduleux (imitation de signatures, doubles paiements…) établis par le comptable Armand Brice Ndzamba et ses complices « pour approvisionner leurs comptes personnels ou ceux de leurs relations ». 

Grosses surprises

Un nouveau rebondissement, donc, qui touche au cœur du nouveau pouvoir gabonais – selon nos informations, le président Ali Bongo Ondimba, très engagé dans son opération de « nettoyage », aurait signifié à son ami Oyiba qu’il ne le couvrirait pas s’il s’avérait qu’il avait fauté –, mais sans doute pas le dernier, puisqu’une revue des comptes de la Beac depuis le début des années 1990, préconisée par les partenaires occidentaux de la banque, risque de révéler de grosses surprises.

Contraint par le FMI, qui a gelé ses programmes et décaissements en faveur des pays membres en attendant que toute la lumière soit faite sur ce scandale, le conseil d’administration de la Beac, institution jusque-là réputée pour son opacité, se livre depuis la mi-octobre à un bel exercice de transparence. À la publication sur le site Internet de la banque des principales pièces du dossier succèdent les auditions en chaîne des coupables et des responsables. L’ancien vice-gouverneur et ex-ministre congolais des Finances, Pacifique Issoibeka, et l’actuel directeur général de l’exploitation de la Beac, l’Équato-Guinéen Lucas Abaga Nchama, sont ainsi venus s’ajouter à la liste des dirigeants passés ou présents dont la responsabilité est – à des degrés divers – engagée : Jean-Félix Mamalepot, Philibert Andzembé, Gata Ngoulou, Rigobert Roger Andely. Quant aux coupables, à la fois auteurs et bénéficiaires des malversations, ils sont pour certains en prison (Armand Brice Ndzamba et son épouse), inculpés ou en voie de l’être (Maurice Moutsinga), et, pour d’autres, recherchés par Interpol en France et au Maroc (l’ex-secrétaire du BEP Marie-France Robert).

Reste une troisième liste: celle des « simples » bénéficiaires présumés de détournements, selon les rapports d’enquête. Ils sont plusieurs dizaines, dont, on l’a vu, certaines personnalités « sensibles ». Si les faits étaient confirmés, la moindre des exigences à leur égard serait qu’ils remboursent à la Beac cet argent mal acquis.

 

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