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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 19:34

 

 

 

Vincent-Bouyou-Mavoungou.jpg


(Gabon Eco 08/11/2012)


 La deuxième session ordinaire du parlement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) pour l'année 2012, qui se déroulait à Malabo en Guinée Equatoriale, est terminée. L’évènement a été notamment marqué par l’élection du Gabonais, Vincent Bouyou Mavoungou, au poste de président du parlement de la CEMAC. Le Gabonais remplace à ce poste le Congolais Pierre Ngolo.


Les sessions parlementaires de l’espace communautaire, qui ont pris fin le 6 novembre 2012, ont été conclues sans l'approbation définitive du projet de budget de la CEMAC pour l'année 2013, ce, en raison de nombreuses contraintes. Par ailleurs, une session extraordinaire devant permettre son examen est prévue du 15 au 26 novembre en cours.


Les autres temps forts de ce rendez-vous de Malabo ont été la restructuration des organes du parlement de l’espace CEMAC, et l’examen du programme d'actions du nouveau président de la commission Pierre Moussa.

 

Au cours de cette session, les députés ont fait le point sur leur participation à un séminaire de formation, dont les assises étaient axées sur l'élaboration, l'adoption, l'exécution et le contrôle du budget.


C’est au cours de mêmes assises que M. Vincent Bouyou Mavoungou, également député à l’Assemblée Nationale gabonaise, a été élu Président du Parlement de la CEMAC.


Diplômé de l'Université de Strasbourg et docteur d'État en sciences de l'information et de la communication de l’université de Paris II (Panthéon-Assas), il est également titulaire d’une maîtrise en sciences politiques.


Le nouveau Président du parlement de la CEMAC a, par le passé, occupé plusieurs hautes fonctions, dont celles de Directeur Général du cabinet civil de la Présidence de la République, maire de la ville de Lambaréné d'où il est originaire, Vice-Président de la commission des Affaires Sociales et Culturelles, professeur à l'Ecole d'Administration du Gabon (ENA) et à l'Université Omar Bongo.

 

Conformément à l'article 16 du règlement interne du parlement communautaire, après son élection, M. Vincent Mavoungou Bouyou a présenté les autres membres de la Chambre. Parmi eux, les Vice-Présidents originaires de la Guinée-Equatoriale, de la République Centrafricaine, du Congo Brazzaville, du Tchad et du Cameroun.

 

Le poste de Premier Secrétaire est revenu à la Guinée-Equatoriale, tandis que le deuxième poste est occupé par le Cameroun. La commission financière quant à elle, sera chapeautée par le Gabon et le Tchad.


le 08-11-2012 Source : Gabon Eco Auteur : ASMP

 

© Copyright Gabon Eco

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 00:33

 

 

 

 

 

Omar-El-Beshir-Soudan.jpg

 

 

KHARTOUM  06 novembre 2012 16h38 (AFP)  - Omar el-Béchir a subi une petite opération chirurgicale, a rapporté mardi un média officiel après avoir annoncé que le président soudanais s'était rendu en Arabie saoudite pour des examens médicaux.


Le président Omar el-Béchir a eu une petite opération qui a réussi, a annoncé l'agence officielle Suna, sans donner plus de détail.


Citée lundi par cette même agence, la présidence avait indiqué que M. Béchir, âgé de 68 ans, s'était rendu en Arabie saoudite pour des examens médicaux à la suite d'une infection à la gorge, assurant pour la deuxième fois en deux semaines que le président était en bonne santé.


Le président est en bonne santé et (...) mène toutes ses activités présidentielles normalement, assurait le texte.


Emad Sayed Ahmed, secrétaire de la présidence chargé de la presse, avait démenti le 21 octobre des rumeurs sur une éventuelle maladie de M. Béchir, dont les allocutions se sont faites plus rares et plus sobres ces derniers temps alors qu'il était connu pour ses discours publics enflammés.


Omar el-Béchir a pris le pouvoir au Soudan lors d'un coup d'état militaire en 1989, renversant un gouvernement élu démocratiquement, pour le remplacer par un régime islamiste. Il a été déclaré vainqueur d'élections multipartites en 2010, mais les observateurs européens ont estimé que le scrutin ne répondait pas aux normes internationales.


Il est depuis 2009 sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour, une région de l'ouest du pays en proie à la guerre civile depuis 2003.


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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 17:51

 

 

 

Yoweri-Museveni.jpg

 

 

RFI  mardi 06 novembre 2012


Le gouvernement irlandais annonce que l'Ouganda s'est engagé à lui rembourser 4 millions d'euros. Une enquête a montré que cette somme versée par Dublin pour l'aide au développement avait été détournée par des fonctionnaires du cabinet du Premier ministre. Des faits pour lesquels deux responsables ougandais sont menacés de poursuite, et dix-sept autres ont été suspendus.


Les 4 millions d'euros détournés devaient servir à la reconstruction du nord de l'Ouganda, région dévastée par des décennies de conflit. Le Premier ministre ougandais assure qu'il n'a rien su de cette affaire, mais ce sont des fonctionnaires de son cabinet qui sont accusés d'avoir déposé cet argent public sur des comptes privés.


Quoi qu'il en soit, dit aujourd'hui le ministre irlandais du Commerce et du Développement, Joe Costello, qui s'en félicite, Kampala a promis de restituer les sommes détournées :


« L’enquête en cours est très sérieuse. Deux responsables sont poursuivis et ont été suspendus de leur fonction. Ce doit être une leçon pour tout le monde. Le signal fort de la corruption ne sera en aucun cas toléré chez les gens au pouvoir. Et biensûr, nous attendrons ces enquêtes et poursuites avant de reprendre notre aide à l’Ouganda ».


L'Irlande, qui avait prévu de donner 16 millions d'euros d'aide à l'Ouganda cette année a effectivement suspendu ses versements. Contactée par RFI, Mary Okurut, la ministre ougandaise de l'Information souligne elle que la fraude a été mise au jour grâce à une enquête ougandaise en l'occurrence du vérificateur général des comptes, et la ministre promet que les coupables rembourseront l'argent et que la loi sera appliquée.

 


 

NDLR : Cela met le doigt sur le fléau de la prédation et des détournements de l’aide publique des pays donateurs dont souffrent les pays africains quant à certains régimes comme celui de Bozizé en Centrafrique. Est-il besoin de rappeler le cas du détournement des ARV du Fonds Mondial pour la lutte contre le VIH/SIDA en Centrafrique ? En Ouganda au moins le gouvernement reconnaît qu’il y a eu détournement et s’engage à rembourser, ce qui est loin d’être le cas en bozizie où les auteurs des détournement sont toujours impunis et sont mêmes plutôt protégés généralement par Bozizé lui-même.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 18:31

 

 

 

 


biya-9-DEC-2011.jpg

 

 

Douala (Cameroun) 2012-11-05 17:15:17 (APA) - Le principal parti de l’opposition parlementaire, le Social Democratic Front (SDF), a annoncé l’organisation de contre – manifestations, mardi, alors que le parti présidentiel, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) prévoit d’organiser des meetings de soutien au Président Paul Biya sur toute l’étendue du territoire national.


Un événement très important pour le parti au pouvoir qui bat le rappel de troupes pour des festivités qu’on voudrait grandiose et conviviale.


 Pour marquer son désaccord à la politique conduite par le régime en place, le SDF annonce la tenue d’un meeting ayant pour thème « Cameroun : trente ans d’obscurantisme, de régression et de misère permanent, l’urgence d’une alternance dans la gestion des affaires du pays ».


 En dehors des militants du SDF, cette formation politique appelle les militants des autres partis à se joindre à lui, tout comme le reste des camerounais « pour dire non à l’inacceptable ».


 « Ensemble, mobilisons-nous pour combattre définitivement ce qui est inacceptable pour notre pays, la présidence à vie au sommet de l’Etat ».


Paul Biya est arrivé au pouvoir le 06 novembre 1982, suite à la démission du Président Ahmadou Ahidjo dont il fut longtemps Premier ministre et successeur constitutionnel.

Agé de 79 ans, l’actuel Chef de l’Etat a été réélu en octobre 2011 avec 78 pour cent de suffrages pour un mandat de sept ans à la tête du pays en proposant à ses compatriotes un projet de société qui repose sur « les grandes réalisations pour un Cameroun émergent à l’horizon 2035 ».

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 17:47

 

 

 

 

 

Mujao.jpg

 

 

Bamako (Mali) 2012-11-05 16:30:13 (APA) - Les premiers « mouvements » de troupes en vue de la reconquête des régions nord du Mali occupées par des groupes islamistes pourraient intervenir dès à la fin de ce mois de novembre, a affirmé lundi à Bamako, le chef de la diplomatie malienne, M. Tièman H. Coulibaly.

 

« Certaines choses vont commencer à bouger sur le terrain » dès après le 26 novembre, date à laquelle le Conseil de sécurité entrera en possession du plan opérationnel élaboré par l’Union africaine (UA), a affirmé le ministre malien au cours d’une conférence de presse.

 

Il a indiqué que ces premiers mouvements seront « très probablement » le fait de l’Armée malienne qui se serait vue affecter un rôle central dans le schéma d’opérations consensuel en cours de finalisation dans la capitale malienne.


M. Coulibaly a par ailleurs qualifié de « prématuré » le dialogue avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et Ansar Dine, deux des groupes armés du nord du Mali jugés "éligibles au dialogue" par certains partenaires extérieurs du Mali.

 

« Je vais les rencontrer pour leur dire quoi », s’est insurgé le chef de la diplomatie malienne soulignant qu’il n’a de toute façon pas reçu de mandat pour ce faire.


Justifiant sa présence le week-end dernier à Ouagadougou, au même moment que des représentants de Anzar Dine, M. Coulibaly a expliqué qu’elle ne visait pas à négocier, mais à tenir informé le médiateur burkinabé des « limites » et des « points de vue » des autorités maliennes.

« Si demain, on me dit qu’ils (MNLA et Ansar Dine) sont à Bougouni (ville malienne), j’irais à Bougouni. Nous devons être là partout où ils sont, même si on ne nous invite pas », a-t-il dit.


Le ministre a aussi souligné l’attachement des autorités maliennes de transition à l’Accord-cadre les liant à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur le principe d’une transition de 12 mois, avec l’organisation de nouvelles élections en avril 2013.

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 03:15

 

 

 

 

Mahamat-Salle-Annadif.jpg



Addis Abéba Ethiopie 2 nov (APA) - Le Tchadien Mahamat Saleh Annadif a été nommé jeudi, nouveau Représentant spécial pour la Somalie et Chef de la Mission de l'Union Africaine (UA) en Somalie (AMISOM).


M. Annadif remplace à ce poste l'Ambassadeur Boubacar Gaoussou Diarra, du Mali, nommé Représentant spécial pour les Grands Lacs et Chef du Bureau de l'UA à Bujumbura, indique un communiqué parvenu à APA.


Avant cette nomination, M. Annadif qui prendra ‘’incessamment’’ fonction à Mogadiscio a occupé plusieurs portefeuilles ministériels dans son pays, dont celui des Affaires étrangères.

Il a également servi comme chef de la Délégation permanente de l’UA à Bruxelles.

M. Annadif prend la direction de l'AMISOM dans un contexte marqué par des progrès considérables dans le processus de paix et de réconciliation en Somalie. 

 


 

Le Tchadien Mahamat Saleh Annadif nommé représentant de l'UA en Somalie


RFI 2 novembre 2012


Trois mois jour pour jour après son placement en détention, accusé de complicité de détournement de 2 milliards de francs CFA, l'ancien ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahmat Saleh Annadif est nommé représentant de l'Union africaine en Somalie.


Cette nomination ne devrait pas poser de problème à Mahamat Saleh Annadif, rompu aux pratiques diplomatiques. Avant ses démêlés politico-judiciaires, Mahamat Saleh Annadif était un proche collaborateur du président Déby. Il fut pendant près de six ans son ministre des Affaires étrangères, un record de longévité.


Ingénieur en télécommunications formé à Madagascar, cet arrière-petit-fils d'un grand chef d'une tribu arabe s'est révélé être un grand diplomate. Représentant de l'Union africaine auprès de l'Union européenne, Idriss Déby le rappelle pour occuper le poste stratégique de secrétaire général à la présidence, sorte de primature bis.


Mahamat Saleh Annadif a-t-il été victime d'une opération mains propres ou d'une manœuvre visant à l'écarter ? L'ancien ministre a en tout cas toujours crié au complot. Au Tchad, les arrestations de hauts responsables de l'administration sont relativement fréquentes et les poursuites judiciaires engagées contre eux aboutissent souvent à des non lieux.


L'ancien secrétaire général à la présidence tchadienne arrêté en avril dernier pour complicité de détournement de fonds et libéré trois mois plus tard, tourne donc la page d'une affaire très compliquée avec le pouvoir de Ndjamena.

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 00:00

 

 

 

 

 

 

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Libreville Gabon 2012-10-31 15:15:41 (APA)  Le personnel de la radio gabonaise à vocation panafricaine Africa n°1, impayé depuis trois mois, a lancé, lundi à Libreville, un nouveau cri détresse en direction des autorités gabonaises, afin d’attirer leur attention sur ses difficiles conditions matérielles, financières et professionnelles, a appris APA.


‘’L’outil de production est totalement dégradé, l’entreprise n’arrive plus à tenir ses engagements vis-à-vis de ses créanciers, la liaison satellitaire desservant le signal est menacée de coupure, pour non-paiement à l’opérateur satellitaire Eutelsat. Idem pour les fournitures d’eau et d’électricité’’, a expliqué, au cours d’une conférence de presse, M. Sylvain Moudouma Nzamba, le secrétaire général du syndicat du personnel d’Africa n°1.

‘’Nos enfants ne sont pas scolarisés. Déjà, l’année dernière, ils n’avaient pu aller au terme de leur scolarité en raison des six mois d’arriérés de salaires observés de janvier à juin derniers’’, a poursuivi M. Moudouma Nzamba qui a mis la dégradation de la situation d’Africa n° 1 sur le compte ‘’d’une gouvernance hasardeuse et des choix inopérants’’.


En octobre dernier, les agents d’Africa n°1, qui cumulaient déjà trois mois d’arriérés de salaires, avaient appelé à la rescousse les autorités gabonaises qui avaient eu à éponger les six mois d’arriérés dus par leur employeur, de janvier à juin derniers.


L’avènement de la modulation des fréquences a plongé Africa N°1 dans des difficultés financières insondables en raison du retrait, en 2001, de ses derniers clients sur ondes courtes, notamment Radio France internationale (RFI), la radio suisse Romande et la radio japonaise NHK.

Depuis 1998, la radio Africa n°1 est confrontée à d’énormes difficultés de fonctionnement en raison de la diminution drastique de ses recettes d’exploitation issues principalement de la location de ses émetteurs ondes courtes localisées à Moyabi, dans le sud-est du Gabon.

Le retrait en 2002 du holding audiovisuel français SOFIRAD, qui détenait 40% des actions a précarisé davantage la situation de la première radio francophone du continent africain, créée en 1981.

L’entrée dans le capital en 2006, de la Libyan Jamahirya Broadcasting, actionnaire majoritaire avec 52% des parts contre 35% pour l’Etat gabonais et 13% pour des privées gabonais, n’a rien changé à la situation financière difficile.

Six ans après son rachat par le groupe libyen, Africa N°1 ne parvient toujours pas à sortir de ses difficultés qui se sont au contraire accentuées avec la crise qui a éclaté en Libye en février 2011.

 

 

 

 

NDLR : On voit que le colonel Kadhafi et Omar Bongo ne sont plus de ce monde.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 13:17

 

 

 

 

 

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PARIS, 30 oct 2012 (AFP) - La ministre française de la Francophonie Yamina Benguigui a demandé mardi aux autorités congolaises de faire arrêter les auteurs de la tentative d'assassinat du Dr Denis Mukwebe, pionnier du traitement des femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC).

 

"J'en appelle aux autorités congolaises pour que cette odieuse tentative d'assassinat fasse l'objet d'une réaction immédiate et que les coupables soient activement recherchés et poursuivis", a déclaré la ministre déléguée, dans un communiqué.

 

"Je condamne avec la plus grande fermeté toute atteinte aux personnes et plus encore lorsqu'il s'agit des femmes et de ceux qui, comme le Dr Mukwebe, luttent contre ces viols et exactions faites aux femmes", a-t-elle ajouté.

 

Jeudi soir, quatre ou cinq hommes armés ont fait irruption chez le médecin et tué un homme qui s'interposait. Le Dr Mukwebe a pu s'enfuir et a échappé de justesse à cette agression.

 

Le médecin qui a reçu le prix de l'ONU pour les droits de l'homme, a quitté samedi la RDC pour le Burundi et pourrait être accueilli en Belgique.

 

"Son hôpital de Bukavu, grâce à la prise en charge de très nombreuses victimes de viols, est un bel exemple d'action concrète et réparatrice dans une région des Kivus, hélas tristement célèbre pour les multiples agressions sexuelles perpétrées par des groupes armés", a souligné Mme Benguigui.

 

"Plusieurs fois cité pour le prix Nobel de la paix, il incarne les plus belles valeurs d'humanisme et de défense des plus meurtris et notamment des femmes +butins de guerre+", a déclaré la ministre, rappelant qu'en mai, il avait participé au lancement de la campagne internationale pour mettre fin aux viols et à la violence ciblant les femmes, dans les situations de conflit.


"Nous sommes heureux d'apprendre qu'il est désormais en lieu sûr, et nous nous joignons aux autorités belges pour proposer notre aide si cela s'avérait utile", a indiqué Mme Benguigui.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 02:10

 

 

 

 

 

Luanda-port.jpg

Port de Luanda

PARIS (AFP) - 25.10.2012 13:31 - Par Olivier THIBAULT

Quelque 82 millions de médicaments "illicites" saisis en trois jours, en juillet, dans des ports africains: une opération douanière internationale dévoilée jeudi à Paris donne la mesure des trafics de faux remèdes qui gangrènent le continent.

Quelque 82 millions de médicaments "illicites" saisis en trois jours, en juillet, dans des ports africains: une opération douanière internationale dévoilée jeudi à Paris donne la mesure des trafics de faux remèdes qui gangrènent le continent.

Il s'agit de "la plus grosse opération jamais réalisée" avec la saisie de produits de santé de contrebande ou contrefaits d'une valeur de 40 millions de dollars US, a déclaré Christophe Zimmermann, coordinateur de la lutte anti-contrefaçon à l'Organisation mondiale des douanes (OMD).

Rapportée sur toute l'année, la quantité saisie représenterait dix milliards de doses et une valeur de 5 milliards USD, a souligné ce responsable lors d'une conférence de presse organisée à Paris pour présenter cette opération "Vice grips 2".

Sur 110 conteneurs saisis par les douanes, 84 contenaient des produits contrefaits ou de contrebande, en provenance généralement d'Asie du sud-est, surtout de Chine, mais aussi de Dubaï. L'Angola, le Togo, le Cameroun et le Ghana étaient les pays où ont été opérés les plus grosses prises.

Parmi les produits saisis se trouvaient de faux antipaludéens, des antibiotiques ou des antiparasitaires sans principe actif ou encore de fausses pilules du lendemain.

Dans un cas, en Angola, 33 millions de doses de médicaments de grandes marques parfaitement imités, mais sans principe actif, ont été découverts avec des DVD pornographiques, dissimulés à l'intérieur d'un lot de haut-parleurs d'importation.

Les faussaires produisent désormais à rythme industriel et vont jusqu'à imiter parfaitement les hologrammes anti-contrefaçon sur les boîtes qui sont censés dissuader les imitateurs et protéger les consommateurs.

Dans un autre cas, au Togo, un "sirop expectorant" supposé être conservé entre -2 et +4 degrés se trouvait dans des conteneurs en plein soleil par plus de 50 degrés.

"Aujourd'hui l'Afrique est devenu un dépotoir et cela affecte directement la sécurité et la santé des consommateurs", déplore M. Zimmermann.

"On a affaire à des organisations de fraude internationale structurées qui profitent de la globalisation, utilisant plusieurs continents, pays et moyens de transport" pour cacher la provenance véritable des produits, souligne-t-il.

La contrefaçon des médicaments a "quitté l'échelle artisanale" et se fait désormais à l'échelle industrielle dans "des usines capables de produire plus que les usines qui produisent les vrais" remèdes, affirme-t-il.

Le professeur Marc Gentilini, responsable du programme de santé de la Fondation Chirac, souligne que ces "nouveaux mafieux" s'adonnent "au trafic le plus rentable qui soit et aussi le moins dangereux".

Les peines encourues semblent souvent minimes face aux dangers que les faux remèdes, sans principe actif, font courir aux patients.

Le trafic de faux médicaments se nourrit de la pauvreté en Afrique: un grand nombre de ces médicaments sont vendus à faible prix dans la rue.

Mais il se nourrit aussi de la désorganisation des systèmes sanitaires et de la corruption: dans certains cas, les faux médicaments se retrouvent dans des réseaux officiels des pharmacies.

Le directeur de l'Institut de recherche anti contrefaçon de médicaments (IRACM) Jacques Franquet se souvient de deux opérations de contrôle menées par le laboratoire français Sanofi dans les pharmacies d'une capitale africaine, où dans un cas 40% des boîtes du médicament ciblé étaient fausses et dans l'autre 80%.

La lutte contre la contrefaçon ne sera efficace qu'avec la "volonté politique de s'adresser véritablement au problème", a souligné le secrétaire général de l'OMD, le Japonais Kunio Mikuriya, ajoutant que deux nouvelles opérations anti-contrefaçon seront organisées en Afrique, en novembre et mars, pour que la mobilisation ne retombe pas.

© 2012 AFP

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 23:26

 

 

 

 

jean-ping-19-janvier-2012.jpg

 

Libreville 2012-10-25 16:01:48 APA - L'ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), le Gabonais Jean Ping, a fait mercredi sa première apparition publique à Libreville.

Jean Ping était l’un des invités à la cérémonie de prestation de serment des membres de la Cour constitutionnelle suite au renouvellement de leur mandat de 7 ans.

La cérémonie était présidée par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature.

Marie Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour et les huit autres membres de l’institution ont prêté serment la main gauche posée sur la constitution qu’ils sont chargés de défendre durant leur mandat.

Ping, l’invité surprise n’a pas pris la parole mais beaucoup de participants à la cérémonie lui ont exprimé leur admiration.

Jean Ping a définitivement quitté ses fonctions le 15 octobre dernier date à laquelle il a passé le témoin à la sud-africaine Nkosazana Dlamini Zuma, son successeur.

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