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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 23:05


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PARIS (AFP) - 13.01.2010 17:01 - Médecins sans frontières (MSF) a demandé mercredi au HCR d'enregistrer sans délai les quelque 120.000 réfugiés des violences survenues depuis fin octobre dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), aujourd'hui rassemblés au Congo voisin et en Centrafrique.

 Médecins sans frontières (MSF) a demandé mercredi au HCR d'enregistrer sans délai les quelque 120.000 réfugiés des violences survenues depuis fin octobre dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), aujourd'hui rassemblés au Congo voisin et en Centrafrique.


"Il y a(vait) quand même une certaine lenteur, réticence de la part du HCR, à mettre son mandat en oeuvre",
a estimé Marie-Pierre Allié, présidente de MSF, qui a rencontré le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) vendredi dernier.

Or "il est absolument indispensable que les personnes réfugiées en République du Congo et en République Centrafricaine bénéficient de la protection assurée par le statut de réfugié", a-t-elle ajouté, lors d'une conférence de presse.

Pour cela, MSF demande au HCR de procéder sans délai à leur "enregistrement, qui n'a que trop tardé".

Selon les informations en possession de MSF, l'enregistrement des rescapés par le HCR doit débuter vendredi.

Les derniers chiffres disponibles cités par MSF font état de 107.000 rescapés en République du Congo et au moins 15.000 en République Centrafricaine.

Ces réfugiés, qui ont fui les violences intercommunautaires dans la province de l'Equateur, dans le nord-ouest de la RDC, ne veulent pas rentrer chez eux, "malgré l'appel des autorités (de RDC) à rentrer", a assuré Me Allié.

"C'est extrêmement préoccupant", notamment compte tenu de "l'extrême violence" dont ont été victimes ces populations, a-t-elle ajouté.

Selon des chiffres officiels, les violences ont fait au moins 270 morts et plus de 150.000 déplacés à l'intérieur de la RDC et au Congo. Selon le HCR, 15.000 personnes ont aussi fui vers la Centrafrique.

Se basant sur une enquête menée en décembre par le centre de recherche épidémiologique Epicentre auprès de réfugiés au Congo, MSF estime que les violences ont pu faire quelque 1.500 morts en une semaine, entre le 28 octobre et le 3 novembre.

 

© 2010 AFP

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 22:33


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CEMAC.gif

APA-Douala 13-01-2010 (Cameroun) Des experts des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ont indiqué mercredi en marge de la treizième session des compagnies d’assurance, la nécessité pour les pays d’Afrique centrale de mettre « réellement » en application, le passeport communautaire conformément à la décision des chefs d’Etat.

« Nous pensons que c’est un instrument important, mieux, indispensable pour une véritable intégration sous régionale », ont-ils précisé.

Les experts qui « regrettent que la date de la mise en circulation du passeport CEMAC n’a pas été respectée à la date du 1er janvier 2010 », émettant le vœu que les chefs d’Etat qui vont bientôt se réunir à Bangui, en Centrafrique, prennent une décision « définitive » à ce sujet.

Selon eux, l’heure n’est plus « aux tergiversations, il est temps d’appliquer les textes et d’avancer pour que la réalisation de l’intégration nationale soit effective ».

Après les reports du 30 novembre 2009 pour cause d’élection présidentielle en Guinée équatoriale et le 15 décembre pour cause de sommet des Nations Unies à Copenhague, au Danemark, consacré au réchauffement climatique, le sommet des chefs d’Etat de la CEMAC devrait se tenir d’ici une semaine à Bangui.

Ce sera sans doute l’occasion de matérialiser certaines décisions à l’instar de la compagnie sous régionale Air CEMAC et de la mise en circulation du passeport communautaire, indique-t-on.

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 14:39


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CNDD

New York – (Pana) 13/01/2010 - Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a invité les autorités de la junte guinéenne et du gouvernement à respecter leurs engagements de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, indique un communiqué publié mardi à New York.

Il a également invité tous les acteurs politiques à travailler ensemble pour trouver des solutions définitives aux problèmes du pays, saluant les récents développements politiques, surtout l'engagement pris par le chef de l'Etat par intérim, le général Sekouba Konate, pour un retour à l'ordre constitutionnel.

Le secrétaire général de l'ONU s'est félicité de l'invitation lancée par la junte à l'opposition lui demandant de désigner un Premier ministre de consensus et les garanties de sécurité données à tous les Guinéens.

M. Ban a réitéré l'engagement de l'ONU à soutenir la Guinée pour l'aider à parvenir à un retour rapide à l'ordre constitutionnel de manière pacifique et consensuelle.

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 03:09


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Dadis-et-Toumba.jpg

 

Washington sera "préoccupé" si le chef de la junte tente un retour en Guinée

WASHINGTON - Les Etats-Unis seraient "préoccupés" de toute tentative de retour en Guinée du chef de la junte Moussa Dadis Camara, a réagi mardi un responsable du département d'Etat à l'annonce de son départ du Maroc.

"Tout effort de la part de Dadis de retourner en Guinée nous préoccuperait", a indiqué cette source sous couvert d'anonymat.

Le capitaine Camara est arrivé mardi soir à Ouagadougou, après avoir passé plus d'un mois hospitalisé à Rabat. Son aide de camp l'avait blessé par balle à la tête le 4 décembre dernier à Conakry.

Une source à la présidence burkinabé, interrogée pour savoir si le chef de la junte allait rester au Burkina ou s'il était seulement en transit vers un autre pays, a répondu: "On ne sait pas encore, c'est lui qui va nous dire. Pour l'instant, il ne nous a rien dit" à ce sujet.

Les Etats-Unis réclament depuis des mois le départ de la junte et l'organisation d'un gouvernement de transition, qui serait chargé de préparer des élections démocratiques.

Washington, activement impliqué dans la résolution de la crise politique en Guinée aux côtés de la France et du Maroc, redoute qu'un retour de Dadis en Guinée ne provoque une guerre civile, qui pourrait ensuite embraser les pays voisins.

Le général Sékouba Konaté, chef d'Etat guinéen par intérim, s'est notamment entretenu à Rabat avec des représentants américains et français.

Il a invité l'opposition à choisir le prochain Premier ministre dans l'optique de la formation d'un gouvernement de transition, et a appelé les chefs de l'opposition qui avaient fui le pays à rentrer, affirmant que leur sécurité serait garantie.

(©AFP / 13 janvier 2010 01h05)

 

Le chef de la junte militaire guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, est arrivé mardi en fin de journée au Burkina Faso. Il venait du Maroc où il a séjourné plus d'un mois à l'hôpital après avoir été blessé dans une tentative d'assassinat le 3 décembre.

Deux personnes ont aidé Camara à descendre de l'avion, à l'aéroport militaire de la capitale burkinabé. Le capitaine y a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères et un haut responsable de l'armée.

Aucune indication n'a été fournie sur la raison pour laquelle Camara s'est rendu au Burkina Faso. Une source proche de la présidence burkinabé a simplement indiqué que les autorités marocaines avaient téléphoné dans la soirée pour annoncer la venue du chef de la junte. "Nous avons été complètement pris par surprise", a indiqué cette source.

"Nous venons juste d'apprendre l'information", a déclaré Idrissa Cherif, porte-parole de la junte à Conakry. "Pour le moment, nous n'avons pas d'autres informations sur les circonstances de ce transfert".

Selon un rapport de l'Onu, Camara est considéré comme responsable des violences du 28 septembre à Conakry au cours desquelles les forces de l'ordre ont tué plus de 150 manifestants réclamant le retour de la démocratie.

Le chef de la junte avait été blessé à la tête le 3 décembre lors d'une attaque menée par l'un de ses anciens collaborateurs et a dû passer un mois dans un hôpital marocain. Pendant son absence, la Guinée a été dirigée par son adjoint, le ministre de la Défense Sekouba Konate.

La junte a entamé cette semaine, comme elle l'avait promis, des discussions avec l'opposition en vue de préparer une transition démocratique vers un régime civil et la tenue d'élections. Le président burkinabé, Blaise Compaore, a joué un rôle central dans les efforts de médiation visant à résoudre la crise politique croissante en Guinée.

(ats / 13 janvier 2010 02:07)

 

Guinée: le chef de la junte est à Ouagadougou et est "lucide"


OUAGADOUGOU – (AFP) 13 janvier 2010 01h10 - Le chef de la junte en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, hospitalisé au Maroc après une tentative d'assassinat le 3 décembre, est arrivé mardi soir à Ouagadougou en provenance de Rabat, et est "lucide", selon la présidence burkinabè.

Il est arrivé par un vol spécial du Maroc à la base aérienne militaire 511 de la capitale du Burkina. "Il est lucide, il parle", a indiqué à l'AFP cette source à la présidence.

Selon un journaliste local, le capitaine Camara était "soutenu par deux personnes" à la sortie de l'avion et "marche difficilement".

Le capitaine Camara était soigné depuis le 4 décembre dans une clinique de Rabat après avoir été grièvement blessé à la tête par balle par son propre aide de camp au cours d'une dispute dans un camp militaire de Conakry. Depuis la tentative d'assassinat, il n'a fait aucun discours public.

Il avait été transporté de Guinée au Maroc à bord d'un avion du Burkina. Le président burkinabè Blaise Compaoré est médiateur dans la crise guinéenne.

Dans un discours à Conakry le 6 janvier, le chef par intérim de la junte, le général Sékouba Konaté, avait affirmé que la vie du capitaine Camara n'était "pas en danger".

"Sa vie n'est pas en danger, mais il faut du temps, de la patience et un suivi médical pendant un certain temps pour qu'il se rétablisse totalement", avait-il ajouté.

Interrogé pour savoir si le chef de la junte allait rester au Burkina ou s'il était seulement en transit vers un autre pays, la source à la présidence burkinabè a répondu: "on ne sait pas encore, c'est lui qui va nous dire. Pour l'instant, il ne nous a rien dit" à ce sujet.

Les Etats-Unis seraient "préoccupés" de toute tentative de retour en Guinée du chef de la junte, a très vite réagi mardi un responsable du département d'Etat.

Mardi après-midi, avant le départ vers 18H00 du Maroc du chef de la junte, le président intérimaire, le général Sékouba Konaté, avait pour sa part appelé l'armée à aller "vers la démocratie".

"Aujourd'hui, notre pays a des problèmes économiques, le pays est bloqué par le Fonds monétaire (international, FMI), la Banque mondiale. A l'instar des autres pays africains, je voudrais que nous partions vers la démocratie", a-t-il indiqué au camp militaire Alpha Yaya Diallo, le plus grand du pays.

"Il nous faut une démocratie à l'image de celle prônée par la communauté internationale, il nous faut renouer avec la communauté internationale pour que la jeune génération puisse mieux vivre", a-t-il ajouté dans un discours diffusé mardi soir par les médias d'Etat.

La crise en Guinée née du coup d'Etat du 23 décembre s'est brutalement aggravée après le massacre de plus de 150 opposants, selon l'ONU, par des forces de sécurité le 28 septembre dans un stade de Conakry.

Le chef de la junte guinéenne est arrivé au Burkina Faso
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 02:23


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Dongou


12 janvier 2010 – Il y a un besoin urgent de sites pour accueillir des réfugiés en provenance de la République démocratique du Congo (RDC) dans deux pays voisins, la République du Congo et la République centrafricaine, a estimé mardi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).

Plus de 107.000 réfugiés congolais originaires de la RDC ont fui vers le Congo depuis début novembre et un autre groupe de 17 000 réfugiés a traversé la frontière vers la République centrafricaine. Dans ce pays, on estime qu'au moins 60% des réfugiés sont des enfants, dont un grand nombre ont fui des orphelinats.


Les réfugiés ont fui la province de l'Equateur dans le nord-ouest de la RDC après le début des combats fin octobre, lorsque les milices enyele ont lancé des attaques meurtrières contre des membres de l'ethnie munzaya pour un conflit de droits de pêche et d'agriculture dans la région de Dongo. Les tensions se sont depuis étendues à la plupart de la région de l'Equateur. L'armée de RDC a lancé une offensive contre les milices enyele.


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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 02:18


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Cameroon Tribune G.d  12 Janvier 2010

Commissions mixtes de sécurité, visites au sommet pour peaufiner la contre-attaque.

Les régions septentrionales du Cameroun partagent des frontières avec les Républiques du Tchad, de la Centrafrique et du Nigeria. Les populations de ces zones frontalières subissent presque au quotidien les exactions des coupeurs de route, des bandes armées d'ex-combattants, militaires et bandits de grand chemin pas toujours faciles à cerner. Le forfait accompli, ils traversent la frontière où ils se retrouvent presque en toute quiétude. Entre le Tchad et le Cameroun, la frontière s'étend sur plus de 900 km. Jusqu'ici, il était difficile- malgré les efforts louables des gouvernements respectifs- pour les forces de défense, postées de part et d'autre de riposter énergiquement contre ces ennemis du développement. Dépourvus de droit de poursuite au-delà de la ligne de démarcation, les militaires camerounais ou tchadiens voient leurs actions limitées.

C'est donc fort de ces exactions devenues insupportables pour leurs populations respectives que les trois chefs d'Etat ont décidé de se concerter pour conjurer ce phénomène. Le 28 octobre 2009, lors d'un tête-à-tête à Yaoundé entre les présidents Paul Biya du Cameroun Idriss Deby du Tchad, l'épineuse question de la sécurité a été évoquée par les deux chefs d'Etat dont on connaît l'attachement pour la paix. Malgré l'accalmie observée ces derniers mois, les deux pays ont décidé d'unir leurs efforts pour réduire ce phénomène à sa plus simple expression. C'est dans cette optique que se sont tenus à Maroua, les travaux de la commission mixte permanente de sécurité Cameroun-Tchad. A l'issue de ces assises, les deux pays ont convenu d'engager des actions conjointes pour venir à bout des coupeurs de route. Un chronogramme d'activités avec des acteurs bien identifiés a été conçu. Désormais, les forces de défense des deux côtés vont procéder à des échanges d'informations ainsi que des coordonnées téléphoniques afin de neutraliser l'ennemi. Sur le terrain, les bons résultats de ces retrouvailles sont déjà palpables. Depuis deux mois, l'on note une accalmie au niveau de la frontière entre les deux pays. Preuve que l'ennemi est bien conscient de la riposte des forces de défense des deux pays.

Des actions similaires sont engagées avec le voisin centrafricain. De ce côté, les choses étaient sur les rails depuis décembre 2005 lors de la tenue à Bertoua de la première commission mixte ad hoc de sécurité Cameroun-RCA. Mais les effets de ces travaux ont été plombés par la crise politique qui a secoué Bangui et qui a amplifié le phénomène d'insécurité au niveau de la frontière entre les deux pays. C'est donc, entre autres, pour redynamiser cette lutte commune que le président centrafricain François Bozizé a effectué une visite officielle à Yaoundé à l'invitation de son homologue camerounais. Paul Biya et son hôte ont parlé du renforcement de la sécurité transfrontalière, l'accélération de la démarcation de la frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine ainsi que l'intégration et la coopération sous régionale.

  Copyright © 2010 Cameroon Tribune.

 

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 19:35


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Cemac-siege.jpg

Le Figaro Mardi 12 janvier 2010 2 12 /01 /2010 15:15

Le sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac, 6 pays), plusieurs fois reporté depuis novembre, se tiendra finalement du 15 au 17 janvier à Bangui, a annoncé aujourd'hui un responsable de cette organisation.

 

Initialement prévu pour novembre 2009, ce sommet a été plusieurs fois reporté. Lors du dernier ajournement, en décembre, la Cémac -qui regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad- avait annoncé qu'il se tiendrait finalement au cours de la première quinzaine de janvier.  Dans un entretien à la télévision privée Africa24, le président Bozizé avait évoqué un conflit d'agenda avec la conférence de l'ONU sur le climat à Copenhague du 7 au 18 décembre pour justifier ce report.

Selon une source à la Cémac, le "dossier des détournements" à la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC), la banque régionale de la Cémac, sera au menu des discussions des chefs d'Etat. Révélés en septembre par l'hebdomadaire Jeune Afrique, ces détournements avaient été confirmés par un rapport interne de la BEAC publié fin octobre. Selon cette enquête, 25 millions d'euros, normalement dédiés au fonctionnement de la succursale de la banque à Paris et au règlement de factures de la BEAC, ont été détournés par des employés entre 2004 et 2009.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 19:18


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zene-bada.jpg

AFP 12/01/2010 | Mise à jour : 18:33

Le maire de N'Djamena et un de ses adjoints ont été inculpés pour "faux et usage de faux" et incarcérés mardi, au lendemain de leur interpellation suite à une plainte sur des malversations présumées, a annoncé une source judiciaire.

Le maire Mahamat Zene Bada, et son deuxième adjoint, Annour Djibrine, "ont été présentés ce (mardi) matin au procureur de la République" de N'Djamena, puis envoyés chez un juge d'instruction "qui les a inculpés pour faux et usage de faux et mis sous mandat de dépôt", a expliqué cette source ayant requis l'anonymat.

Ils ont été conduits à la prison civile de N'Djamena, a-t-elle dit.

Les deux hommes avaient été interpellés lundi et placés en garde à vue à la suite d'une plainte déposée contre eux le 7 janvier au Parquet de N'Djamena par le ministère délégué à la présidence chargé du contrôle d'Etat, selon des sources policière et municipales.

Ce ministère effectue depuis fin octobre dans les services publics une mission qui a déjà conduit à l'arrestation d'une dizaine de responsables municipaux, avait expliqué la source municipale.

Selon elle, il est reproché à ces agents d'être impliqués dans des dépenses pour le compte de la mairie auprès d'entreprises fictives pour environ trois milliards de FCFA (près de 4,6 millions d'euros).

 

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 18:40


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Faure-G.jpg

 

LOME - Le président togolais sortant Faure Gnassingbé a été investi mardi sans surprise à Lomé pour représenter le parti au pouvoir, le RPT, à la prochaine élection présidentielle du 28 février, a constaté l'AFP.

Fils du général Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le pays pendant 38 ans, Faure Gnassingbé n'était pas présent lors de cette convention nationale mais a accepté cette investiture par un représentant interposé.

Il avait accédé au pouvoir en 2005 dans des conditions chaotiques après le décès de son père en février.

"La convention nationale du RPT (Rassemblement du peuple togolais) décide d'investir le militant membre du bureau politique Faure Gnassingbè, porteur des valeurs de paix et de prospérité pour le Togo, comme candidat du RPT", a déclaré le parti dans une motion lue par l'un de ses dirigeants, René Kapou.

A l'ouverture de la convention au palais des congrès de Lomé, les participants ont observé une minute de silence à la mémoire des deux personnes tuées vendredi dernier lors de l'attaque contre le convoi de l'équipe nationale de football dans la région angolaise du Cabinda.

Trois jours de deuil ont été décrétés au Togo à la suite du drame.

(©AFP / 12 janvier 2010 14h47)

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 15:18


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Cabinda

 

Pierre Prier Le Figaro
10/01/2010 | Mise à jour : 22:24

Un mouvement séparatiste a revendiqué l'attaque contre les footballeurs togolais.

«Les armes vont continuer à parler. Nous sommes en guerre et tous les coups sont permis», a menacé dimanche le secrétaire général des Forces de libération du Cabinda-Position militaire, qui ont revendiqué ­l'attaque contre le bus des footballeurs togolais. Rodrigues Mingas, qui s'exprimait du Luxembourg et vivrait en exil en France, ne représente sans doute qu'un groupuscule. Mais, en choisissant une cible médiatique, il vient de remettre en scène un conflit oublié, dont le pétrole est l'enjeu principal.

L'enclave du Cabinda, province angolaise de 7 280 km2 située entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo (RDC), est parfois surnommée le « Koweït de l'Afrique ». Le Cabinda produit officiellement plus de la moitié des quelque 1,9 million de barils-jour du pétrole angolais, un privilège qui a toujours fait son malheur.

En 1975, quand le gouvernement portugais issu de la révolution des Œillets décide d'accorder leur liberté à ses colonies africaines, les Cabindais espèrent une indépendance séparée. Territoire colonial administré par les Portugais, tout comme l'Angola, l'ancien royaume de Loango possède son propre mouvement de lutte, le Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec). Mais ce dernier n'est pas invité aux négociations de transition. Le Portugal ne discute qu'avec les trois principaux mouvements angolais - MPLA, FNLA et Unita - et considère que le Cabinda doit devenir une province angolaise. Le Flec réagit en instaurant un gouvernement provisoire et proclame son indépendance, ignorée par l'Organisation de l'Unité africaine (OUA).

En novembre 1975, c'est le coup de force. Aussitôt après la déclaration d'indépendance angolaise, les troupes du MPLA, qui a pris le dessus, envahissent le Cabinda, renversent le gouvernement provisoire et font du petit territoire une province angolaise. Des troupes cubaines viennent renforcer la protection des installations pétrolières. Et qu'importe si l'or noir cabindais est exploité par une compagnie américaine, l'avidité est plus forte que l'idéologie. Commence alors une guerre de basse intensité, compliquée par l'enjeu pétrolier. Des puissances régionales et internationales soutiennent le séparatisme cabindais, dans le cadre de la ­lutte contre le gouvernement prosoviétique angolais, et surtout du combat pour le contrôle de ses ressources.

Une menace sous-estimée

Différentes tendances du Flec se trouvent ainsi aidées par le dictateur Mobutu du Zaïre, l'actuelle RDC. Mobutu, qui lorgne sur le pétrole, a demandé en vain à l'OUA d'organiser un référendum sur l'avenir du Cabinda. Les États-Unis et l'ex-compagnie française Elf, qui cherchent à assurer l'avenir de leur approvisionnement, sont également présents.

Mais la fin de la guerre froide sonne le glas des espoirs séparatistes. Aujourd'hui, si un différend subsiste entre l'Angola et la RDC à propos de l'exploitation de champs offshore mitoyens, les pétroliers occidentaux s'entendent très bien avec l'Angola. Les champs cabindais sont exploités à 41 % par la compagnie nationale angolaise, l'Américain Chevron, opérateur avec 39,2 %, le Français Total (10 %) et l'italien ENI (9,8 %).

En 2006, le dirigeant des principales tendances du Flec, Antonio Bento Bembe, signe un accord avec Luanda et intègre le gouvernement angolais comme ministre des Droits de l'homme. Mais des éléments du Flec le désavouent, dénonçant la corruption endémique engendrée par le pétrole, décrite comme un «problème majeur» par la CIA elle-même sur son site Internet. Dimanche, Antonio Bembe reconnaissait avoir «peut-être sous-estimé» la menace séparatiste. Quant à Rodrigues Mingas, le leader qui a revendiqué l'attaque, le Quai d'Orsay reconnaissait dimanche qu'il avait «vécu en France». Sa situation actuelle restait à confirmer.

Les Forces de libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), groupe né en 2003 d'une dissidence du principal mouvement séparatiste, le Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec), ont revendiqué cette action et menacé de mener d'autres attaques. Un dirigeant du mouvement séparatiste exilé en France, Rodriguez Mingas, a expliqué sur France Info que les rebelles visaient les soldats angolais accompagnant l'autocar. «La guerre va continuer, tous les coups sont permis pendant la guerre», a-t-il prévenu.

Il a confirmé que «deux mois avant le début de la CAN », les rebelles avaient envoyé des courriers au président de la Confédération africaine du football Issa Hayatou pour l'informer «du danger qu'il peut encourir en organisant la CAN». Tout en précisant que «cela ne fait que commencer».

La réaction du Quai d'Orsay a été immédiate. «Ces propos sont inacceptables, et nous les condamnons fermement. Ils ne resteront pas sans suite», a assuré Bernard Valéro, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «L'appel à la violence, l'incitation à la violence ne peuvent pas être justifiés par aucune raison que ce soit, et nous condamnons vigoureusement les propos de ce personnage».

Mardi, un deuxième groupe indépendantiste du Cabinda a revendiqué cette attaque meurtrière, en expliquant dans un entretien téléphonique avec l'Agence France-Presse tirer systématiquement sur les convois escortés au Cabinda par des forces de sécurité angolaises.

 

CABINDA : Communiqué de Presse du FLEC



Cabindais, Cabindaises, Chers amis,


Aujourd'hui, le monde entier a les yeux braqués sur nous. Aujourd'hui, sur les 5 continents, tous les peuples de la terre découvrent le Cabinda, sa situation géographique, sa révolution face à l'armée d'occupation, son espoir légitime à la liberté, à l'indépendance, au bonheur, à l'esprit d'une révolution nécessaire et pacifique.

L'insurrection, la lutte pour l'autodétermination d'un peuple à disposer de lui-même, de ses propres institutions et structures politiques ne se conjuguent pas avec une vague soumission non violente ou tout un chacun s'agenouille devant l'oppression en espérant des jours meilleurs.

Ce droit à la liberté nous le crions depuis des années, nous l'inscrivons en lettre de sang sur les tombes de nos martyrs. Cette attaque menée par nos forces armées contre le convoi angolais exportant le bus des joueurs du Togo ne visait bien évidemment pas l'équipe de ce pays frère mais, bien entendu, les hommes de l'armée d'occupation. Nous déplorons ces victimes innocentes et notre cœur est triste mais, pour reprendre la terminologie occidentale, lorsqu'un obus ou une bombe tombe sur des civils innocents nous parlerons de dommages collatéraux.
L'Angola est, avec son Président, en fonction depuis près de 30 ans, devenu un pays fréquentable et son leader, un grand chef d'état, sans jamais avoir été élu par son peuple. Associé à la grande corruption internationale et s'accrochant au pouvoir, ce dictateur sanguinaire s'est vu attribuer le statut d'homme respectable. Pourquoi ? Sa soif de l'or noir car 80% des ressources pétrolières de l'Angola sont situées au Cabinda. Oui, mes chers compatriotes, mes chers amis, nous nous devons de saluer l'héroïque engagement de nos forces de la résistance qui ouvrent le chemin vers une juste reconnaissance de notre combat pour l'indépendance. Il est de la nature de l'homme de se redresser face au danger et l'oppression.
Déjà, en 1828, Victor Hugo dénonçait l'occupation turque de la Grèce en ses termes, à la fin de son magnifique poème, "Que veux-tu fleur, beau fruit ou l'oiseau merveilleux ? Ami dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus, je veux de la poudre et des balles".

Au Cabinda, nos enfants ont les yeux noirs et le sourire triste mais leurs rêves, comme cet enfant grec, parlent de liberté, d'étoiles et de paix. Nous voulons plus que jamais être les artisans de cette paix. Mobilisons nous pour que le rêve de nos enfants devienne réalité, source de joie, de fraternité et de prospérité.

 

Jean-Claude NZITA

 

Vidéo - Communiqué de presse du Dr Joël BATILA, Secrétaire Général du FLEC (Front de Libération de l’Enclave du Cabindas) : http://www.youtube.com/watch?v=L4dJpZVKo1M

 

 

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