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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 21:34

 

 

 

air-cemac.jpg

 

Libreville (Gabon) 2012-11-23 19:41:10 (APA) - La future compagnie aérienne régionale, Air CEMAC, débutera ses activités dès janvier 2013, a appris APA, vendredi de sources proches du ministère gabonais des Transports.

La décision a été entérinée lors de la réunion des ministres de transports des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui s’est tenue du 16 au 19 novembre dernier à Libreville, a précisé la source.

Cette rencontre avait pour ambition de redynamiser le secteur de transport dans la sous- région.

Les ministres de transports des six pays membres de la CEMAC ont d’ailleurs nommé le directeur général de cette future société aérienne communautaire.

 Il s’agit du Centrafricain Alfred Bouba Dalambaye alors que le poste de président du conseil d’administration a été confié au Gabonais, Etienne Robin Mintsa Mi Owono.

Air CEMAC aura pour principale mission la facilitation de la circulation des biens et des personnes entre les différents États membres.

Le capital de la société est réparti entre les 6 pays, à savoir le Cameroun, le Congo-Brazzaville, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Tchad, à hauteur de 5% des parts pour chacun. 

Elle est également détenue par la Banque des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) à hauteur de 15%, le groupe Air France-KLM et quelques opérateurs privés détenant les 34% restants.

Le siège de la compagnie aérienne régionale sera basé à Brazzaville, au Congo. 

Elle desservira prioritairement les pays membres de la CEMAC (Gabon, Cameroun, Guinée Équatoriale, Tchad, Congo-Brazzaville, Centrafrique) et se rendra par la suite dans une vingtaine de capitales africaines et six métropoles européennes.

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 04:38

 

 

 

 

M23 rebelles

 

 

Le Peuple Congolais est trahi par ceux qui ont la charge de garantir ses droits fondamentaux, sa sécurité et l’intégrité territoriale nationale


Nous, Organisations des droits humains et d’Education Civique de la Province Orientale déplorons et condamnons avec la dernière énergie l’occupation de la Province du Nord Kivu par le Rwanda sous étiquette de M23.


Nous demandons la démission du Chef de l’Etat et du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour haute trahison conformément aux prescrits de l’article 165, paragraphe 1er de la Constitution telle que révisée le 20 janvier 2011.


Cette occupation est une démonstration de plus de l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et ses collabos qui sont dans l’arène du pouvoir congolais.


Nos Organisations déplorent la passivité et l’inefficacité des gouvernants de la République Démocratique du Congo, non seulement pour ne pas déclarer l’Etat d’urgence pour la défense de l’intégrité territoriale conformément à l’article 85 de la Constitution, mais aussi et surtout pour ne pas reconnaître et faire reconnaître clairement l’agression dont est victime la République Démocratique du Congo par le Rwanda.


Ce comportement est une manifestation explicite de la haute trahison du peuple congolais par ses dirigeants.

Nos Organisations restent soucieuses et attachées à la libération sans délai et sans condition ; et au rétablissement de la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo en particulier dans la Province du Nord Kivu.


En conséquence, nous demandons la démission du Chef de l’Etat et du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour haute trahison conformément aux prescrits de l’article 165, paragraphe 1er de la Constitution telle que révisée le 20 janvier 2011.


Au parlement, nous demandons la stricte observance des dispositions constitutionnelles.

 

Fait à Kisangani, le 20 novembre 2012


Pour les Organisations des droits humains et d’Education Civique de la Province Orientale


1. Groupe Lufalanga, pour la Justice et la Paix (GLJP)
2. Groupe Justice & Libération (GJL)
3. Congo en Images (CIM)
4. Fondation Congolaise pour la promotion des droits humains et la Paix (FOCDP)
5. Amis de Nelson Mandela pour les droits de l’homme (ANMDH)
6. Ligue pour la Promotion et le développement intégral de la femme et de l’enfant (LIPRODIFE)
7. Collectif des Ong pour la Promotion de la Justice (COPJ)
8. Ligue pour la Paix, la Justice et les droits de l’homme (LIPADHOJ)
9. Forum des femmes pour l’appropriation de la résolution 1325 (FOFAP 1325)
10. Action et réalisations pour le Développement (ARED)
11. Collectif des Femmes de la Province Orientale (COFEPO)
12. Solidarité pour la Défense et les droits humains (SDDH)
13. Action Humanitaire Justice pour les victimes (AHJV)
14. Collectif des auxiliaires libéraux de la Justice (CALIJ)
15. Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ)
16. Centre d’Etude, de Documentation et d’Action pour la Femme (CEDAF)


Georges KAPIAMBA


Président de l'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ)


Coordonateur National Adjoint de la CN-CPI/RDC

 

Tel: (00243)814043641, (00243)995404514

 

E-mail: gkapiamba@yahoo.fr, acajasbl@yahoo.fr

 

Contact skype:
georges.kap


Kinshasa, Lubumbashi/ RDC

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 21:15

 

 

 

 

 

 

L’insécurité alimentaire en Afrique aggravée par les soulèvements politiques et sociaux (rapport)


 

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Addis Abeba (Ethiopie) 2012-11-20 12:41:51 (APA)- Les soulèvements politiques et sociaux survenus dernièrement en Afrique du Nord et en Afrique de l’Ouest, ont aggravé l’insécurité alimentaire qui frappe les populations de ces parties du continent, indique un rapport présente a la huitième session du Comité de la sécurité alimentaire et du développement durable (CFSSD -8), dont les travaux se poursuivent ce mardi a Addis Abeba (Ethiopie).


En dépit des ‘’bons résultats’’ caractérises par des taux de croissance économique élevés au cours de la dernière décennie, note le rapport, l’Afrique n’a pas fait de progrès sensibles concernant certains défis majeurs, consistant notamment a assurer la sécurité alimentaire.

Le nombre total de personnes sous-alimentées en Afrique a augmenté de 52,7 millions entre 1990 -1992 et 2006-2008, atteignant 239 millions de personnes en 2010 -2012, souligne le document intitule ‘’ La situation au regard de la sécurité alimentaire en Afrique’’

Plusieurs pays africains, souligne le document, ont fait de réels progrès, mais le problème de l’insécurité alimentaire perdure dans la plupart du continent, notamment en Afrique de l’Est qui comptait 73 pour cent du total estime des personnes souffrant de la faim sur le continent en 2006 -2008.


S’agissant de l’Afrique du Nord, le Printemps arabe a eu pour conséquence en Libye le déplacement d’un grand nombre de personnes et la perturbation de la circulation des biens et des services dans cette sous–région fortement dépendante des importations céréalières.

En Afrique australe, les perspectives pour la principale récolte de maïs de 2012 sont dans l’ensemble ‘’encourageantes’’ et le caractère relativement bas des prix a contribué à stabiliser la situation au regard de la sécurité alimentaire.


En Afrique de l’Ouest, les violences post –électorales ont grandement affecte les populations et perturbe les échanges et les moyens d’existence en Côte d’Ivoire et dans les pays voisins, en particulier ceux enclaves dont les marchandises transitaient le plus souvent par le port d’Abidjan.

Le coup d’Etat de mars 2012 au Mali, conjugue a l’occupation du Nord du pays par des groupes armes, a provoqué des déplacements de population soit vers les pays voisins comme le Niger, la Mauritanie, le Sénégal et le Burkina faso, soit vers le Sud du pays encore sous le contrôle des forces gouvernementales.


Dans la Corne de l‘Afrique, l’insécurité alimentaire a augmenté dans les zones pastorales touches par la sécheresse en Somalie, au Kenya, a Djibouti et en Ethiopie, malgré des ‘’récoltes exceptionnelles’’ obtenues en 2010 et des prix alimentaires généralement ‘’bas et stables’’.

La récente sécheresse de 2011 -2012 est, d’après les experts, la pire de ces 60 dernières années et s’explique par l’absence prolongée des pluies et le temps sec qui s’en est suivi.

Le Sud-est de l’Ethiopie, le Nord et l’Est du Kenya et le Sud de la Somalie sont les zones les plus touches.

Selon l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation [FAO]‘’on parle d’insécurité alimentaire lorsque les personnes n’ont pas un accès physique, social et économique a une nourriture suffisante’’.


La 8ème session du Comité de la sécurité alimentaire et du développement durable est couplée a la réunion régionale d’application en vue de la vingtième session de la Commission du développement durable.


Elle prendra fin demain, mercredi et sera sanctionne par l’adoption d’un document final qui sera notamment présenté, pour validation, au prochain sommet de l’Union africaine.

 



Le président mauritanien rentre au pays samedi 


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Nouakchott (Mauritanie) 2012-11-20 12:13:29 – (APA)  Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, rentrera au pays samedi prochain après la fin de son traitement médical et de sa convalescence en France des suites de blessures par balles, a rapporté mardi l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI, officielle).


Le président Ould Abdel Aziz s’est par ailleurs entretenu mardi à l’Elysée, à Paris avec le président français, François Hollande, a aussi révélé l’AMI.


Selon la même source, les deux hommes ont discuté des « relations de coopération entre les deux pays et les voies et moyens de les renforcer, ainsi que la situation dans la sous-région ».

Il s’agit de la première sortie officielle du chef de l’Etat mauritanien en dehors de son lieu de convalescence depuis qu’il a été touché, le 13 octobre dernier, par des tirs de feu accidentels, selon la version officielle.

Cette version a toujours été mise en cause par l’opposition mauritanienne qui a même appelé à une période de transition.

 

 

 

Le président Ouattara invité du 40ème anniversaire de la fondation de la BCEAC 


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Abidjan (Côte d’Ivoire) 2012-11-20 12:49:13 (APA)- Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a été invité par son homologue de la Guinée Equatoriale, Obiang N’guema M’basogo pour prendre part aux festivités marquant la célébration du 40ème anniversaire de la fondation de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique Centrale (BCEAC), a appris APA de source officielle.


Selon une note d’information de la présidence ivoirienne, l’invitation a été transmise lundi au président Ouattara par Engonga Edjo’o Baltasar, Ministre d’Etat à la présidence de la République Equato-Guinéenne chargé de l’intégration régionale.


Ces festivités sont prévues du 20 au 23 novembre à Malabo, la capitale politique et administrative de la Guinée Equatoriale.

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 21:12

 

 

 

 

rebelle-du-M23.jpg

 

 

Par THOMAS HOFNUNG (Liberation.fr) 20 novembre 2012 à 17:14

 

 

Les rebelles du M23 ont mis leur menace à exécution : ils ont pris ce mardi le contrôle de Goma, la principale ville du Nord-Kivu, malgré les pressions de la communauté internationale. En milieu de journée, après de brefs combats, les hommes de Sultani Makenga ont investi la localité sans rencontrer de résistance. L’armée congolaise avait fui la ville, dans le sillage des autorités politiques locales. Quant aux Casques bleus de la Monusco, ils sont restés terrés dans leurs campements. Selon l’AFP, la ville est restée calme, comme tétanisée.


La débandade des troupes gouvernementales face à l’irrésistible offensive des rebelles, pour l’essentiel des Tutsis congolais dotés de canons de 120 mm et d’appareils de vision nocturne, s’est en revanche accompagnée de mouvements de panique dans les camps de déplacés. «Le camp de Kanyaruchinya, où MSF intervient, est aujourd’hui vide, a indiqué l’ONG dans un communiqué.Près de 60 000 personnes, déjà déplacées depuis plusieurs mois, ont fui à nouveau dans la panique.» Ces déplacés ont tenté de trouver refuge dans d’autres camps de la zone, ou vers le Sud-Kivu.


Le coup de force des rebelles du M23 est un véritable tournant dans cette nouvelle crise au Nord-Kivu. En 2008, une précédente rébellion s'était arrêtée aux portes de la ville, sous la pression de la communauté internationale. Cette fois, les rebelles ont sauté le pas, apparemment sûrs d’eux et de leur bon droit. Soutenus par le Rwanda voisin, et dans une moindre mesure par l’Ouganda, selon un rapport d’experts de l’ONU, les rebelles du M23 ont pris les armes au printemps dernier contre les troupes fidèles au pouvoir central de Kinshasa, accusé de ne pas avoir respecté les accords de paix de 2009.


«Il s’agissait d’un jeu de dupes de part et d’autre, observe Thierry Vircoulon, du think tank International crisis group (ICG). Loin d'être intégrés dans l’armée nationale, les ex-rebelles de 2008 avaient pris à leur compte le contrôle militaire de la région.» Quand Kinshasa a décidé de les mettre au pas, ils se sont révoltés et repris les armes. «Aucun des problèmes structurels qui nourrissent la crise n’a été résolu : la réforme de l’armée, l’inclusion politique des ex-rebelles, la réforme foncière, la gestion des ressources minières, etc…», ajoute Thierry Vircoulon pour lequel «le déficit persistant de gouvernance de Kinshasa et l’interférence de Kigali» [capitale du Rwanda, ndlr] produisent en quelque sorte les mêmes effets.


Alors que les responsables politiques du Congo appellent la population à la mobilisation générale, le président Joseph Kabila s’est rendu en urgence à Kampala (Ouganda) pour un sommet régional sur la crise au Nord-Kivu. A New York, la France tente de mobiliser ses partenaires pour faire pression sur les soutiens extérieurs du M23. Plusieurs observateurs notent le soutien résolu et indéfectible de la conseillère Afrique du président Barack Obama, Susan Rice. «Il faut désormais passer au cran supérieur et que des sanctions soient prises contre les responsables rwandais qui soutiennent le M23, dit une source bien informée. Il faut aussi que la Cour pénale internationale se penche d’urgence sur la crise au Kivu. C’est la seule façon d’enrayer le cycle sans fin de la violence et de l’impunité.» Ironie de l’histoire, le Rwanda vient d'être élu au Conseil de sécurité de l’ONU pour deux ans.

 

 

 

 


RDC :  les rebelles contrôlent Goma, le Rwanda appelle Kabila à négocier


 

M23-rebelles.jpg

 

 

GOMA (RDCongo) (AFP) - 20.11.2012 21:09 - Par Phil MOORE

 

Les rebelles du M23 ont pris mardi le contrôle de Goma, capitale régionale de la riche région minière du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), une ville réoccupée pour la première fois depuis sa conquête en 1998 par des rebelles pro-rwandais.

 

Le Rwanda, accusé par Kinshasa et l'ONU de soutenir le Mouvement du 23 Mars (M23) a pris acte de la chute de la ville et demandé aux gouvernement congolais de négocier avec les rebelles.


Le M23 n'a guère rencontré de résistance de l'armée qui s'est regroupée à Saké, à une vingtaine de kilomètres au sud-est, selon plusieurs témoignages, et Goma semblait calme dans l'après-midi, a constaté l'AFP.

 

Le M23 "contrôle la ville de Goma et poursuit l'ennemi (...) en débandade", a proclamé peu après midi le porte-parole du M23, le colonel Viannay Kazarama. Il a demandé à tous les militaires et policiers congolais en poste dans la ville de se rendre.

 

Le chef militaire rebelle, Sultani Makenga, a ensuite fait son entrée avec une escorte. Cet officier qui avait fait défection de l'armée régulière en mai pour créer le M23 est accusé "d'horreurs à grande échelle (...) contre les civils", par Washington qui l'a placé sur une liste noire de personnes sanctionnées.


Kigali, qui dément soutenir le M23, a appelé le gouvernement congolais à un "dialogue politique" direct avec les rebelles, des négociations avec toute l'opposition déjà exigées par les rebelles lundi mais auxquelles Kinshasa s'est jusqu'ici refusé.

 

"Ce qui s'est passé aujourd'hui à Goma montre clairement que l'option militaire (...) a échoué et que le dialogue politique" est la seule option, a affirmé la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo.

 

Joseph Kabila s'est rendu mardi après-midi à Kampala, pour discuter de la crise avec le président ougandais Yoweri Museveni et les autres Etats de la région des Grands Lacs. L'Ouganda a aussi été mis en cause par l'ONU pour son aide au M23.

 

La France a réclamé une révision du mandat des 17.000 Casques bleus déployés en RDC, qui n'ont pas été en mesure d'intervenir pour s'opposer à "quelques centaines d'hommes". "Déployer 17.000 hommes et fixer un mandat qui ne permet pas d'intervenir, c'est absurde", a insisté le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.

 

A Goma, l'ambiance s'est détendue dans l'après-midi : les habitants ont recommencé à apparaître dans les rues alors que les soldats du M23 circulaient sans incident. La ville ne portait pas de traces de destruction. Mais 37 personnes blessées par balles, dont 12 enfants, étaient soignées à l'hôpital Heal Africa.

 

Les rebelles ont aussi pris le contrôle des deux postes-frontières avec la ville rwandaise voisine de Gisenyi, a constaté l'AFP.

 

Goma avait déjà été occupée à deux reprises en 1996 et 1998 par des rébellions, appuyées par le Rwanda voisin. En 2008, une précédente rébellion, menée par Laurent Nkunda, s'était arrêtée aux portes de la ville après avoir défait l'armée.

 

Les nouveaux combats de ces derniers jours ont provoqué d'importants mouvements de population et notamment le déplacement de camps entiers de populations déplacées, désormais affamées, selon Médecins sans Frontières. "Il y a urgence car cela représente plus de 100.000 déplacés, sans aucun abri, sans accès à l'eau, sans aucune nourriture et une partie d'entre eux sont porteurs de choléra", a souligné le Dr Marcela Allheimen, une responsable de MSF à Paris.

 

L'ONU a par ailleurs accusé les rebelles d'avoir enlevé des femmes et des enfants.


Le M23 a été créé début mai par des militaires, qui après avoir participé à une précédente rébellion, ont intégré l'armée congolaise en 2009, à la suite d'un accord de paix. Ils se sont mutinés en avril, arguant que Kinshasa n'avait pas respecté ses engagements. Ils refusent notamment d'être mutés dans d'autres régions, ce qui les éloignerait de leur zone d'influence dans l'est.

 

Les provinces des Nord et Sud-Kivu sont le théâtre de conflits quasiment ininterrompus depuis une vingtaine d'années en raison de leurs richesses en ressources minières et agricoles, que se disputent le gouvernement congolais, divers mouvements rebelles et les pays voisins de la RDC, l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi.

 

© 2012 AFP

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 23:46

 

 

 

 

Mali carte nord occupé

 

UnionEuropeenne.gif 

 

APA-Bamako (Mali) 2012-11-19 20:13:03  - L’Union européenne (UE) a marqué son accord pour le déploiement d’une force africaine en vue de la libération des régions nord du Mali occupées par des groupes islamistes, a-t-on appris à l’issue d’une réunion de son Conseil des ministres des Affaires étrangères tenue lundi à Bruxelles.


Tout en se félicitant des annonces de contributions des Etats membres, les ministres ont invité la Commission à envisager des crédits en soutien à l’opération militaire et à des futures élections au Mali.


Ils ont aussi appelé les partenaires internationaux clés à soutenir la planification de la communauté ouest-africaine et de l’Union africaine (UA), qui prévoit le déploiement de quelque 3.300 hommes en appui à l’Armée malienne.


Celle-ci bénéficierait d’une assistance européenne visant sa réorganisation, sa remise à niveau et l’entraînement de ses troupes, ont indiqué les ministres en soulignant l’urgence qui devrait les guider dans la mise en place de cet appui.


 Si par ailleurs les ministres européens se sont dits favorables au dialogue avec des groupes armés non impliqués dans les activités terroristes et respectant l’intégrité territoriale du pays, ils ont aussi émis le souhait de voir le Conseil de sécurité des Nations Unies donner rapidement son feu vert pour une intervention militaire au Mali.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 22:55

 

 

 

karim-wade-13.jpg



DAKAR (AFP) - 16.11.2012 19:31Le fils et ancien ministre de l'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade, et six dignitaires de l'ancien régime dont quatre ex-ministres, soupçonnés d'enrichissement illicite, ont interdiction de quitter le Sénégal, a appris vendredi l'AFP de source proche de l'enquête.


"La décision concerne Karim Wade et les six (dignitaires) dont les dossiers ont été transmis à la gendarmerie pour enquête. Il leur est interdit de sortir du territoire", a affirmé cette source.


Karim Wade, qui a été entendu jeudi pendant dix heures d'affilée par les enquêteurs de la gendarmerie à Dakar, est en outre à "nouveau convoqué jeudi prochain", 22 novembre, a-t-elle ajouté.


Le fils Wade a été entendu par la section de recherches de la gendarmerie de Colobane, un quartier de Dakar, dans le cadre des enquêtes ouvertes par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI).

Il avait déjà été entendu à deux reprises en juillet.


Son ancien ministère de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Energie, doté de gros budgets, lui avait valu d'être surnommé "Super ministre" ou "Ministre du ciel et de la terre".


Ancien conseiller de son père, Karim Wade a également occupé d'autres responsabilités, en particulier à la tête de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique, chargée de grands travaux avant le sommet de l'OCI organisé en mars 2008 à Dakar.


Les quatre anciens ministres visés par les enquêtes sont Oumar Sarr, Abdoulaye Baldé, Madické Niang et Samuel Sarr, qui ont dirigé chacun plusieurs ministères différents.


Deux autres responsables, Tahibou Ndiaye, ex-directeur du cadastre, rattaché au ministère de l'Economie et des finances, et Doudou Diagne, ex-directeur de l'Urbanisme, sont également concernés.


"Aucune mesure de contrôle judiciaire n'a été légalement prise à l'encontre" des sept personnes visées et pour cette raison, "toute entrave à leur liberté d'aller et de venir constitue une inadmissible forfaiture par la violation d'une liberté constitutionnelle", a affirmé vendredi l'ex-parti au pouvoir, le Parti démocratique sénégalais (PDS), dans un communiqué transmis à l'AFP.


Le PDS estime que les personnes concernées "n'ont pas reçu notification" de la décision d'interdiction de sortie du territoire et dénonce des actes "préfigurant une dictature rampante".


La CREI, créée en 1981 par l'ancien président socialiste Abdou Diouf (1980-2000), en sommeil depuis des années, a été réactivée après l'élection en mars de Macky Sall qui a mis fin à douze ans de pouvoir d'Abdoulaye Wade.


Un dirigeant du PDS, Ousmane Ngom, avait annoncé mercredi que les dignitaires de l'ancien régime refuseraient désormais de répondre aux convocations des enquêteurs, ce qu'a ignoré Karim Wade en se présentant jeudi à la gendarmerie.


Ces ancien responsables s'estiment victimes d'une "chasse au sorcières" ouverte par le nouveau régime de Macky Sall.

 

© 2012 AFP

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 00:28

 

 

 

 

Sekouba-Konate-et-ITNO.png

 

Sékouba Konaté et Idriss Déby

 

 

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Jeuneafrique.com


Exclusif. Après des mois d’hésitation, le chef de l’État tchadien, Idriss déby Itno, a décidé d’engager ses troupes au Nord-Mali. C'est ce qu'il a confié lors d'un entretien, mercredi 14 novembre à N'Djamena, au commandant de la Force africaine en attente (FAA, de l'UA), le général guinéen Sékouba Konaté.  


C’est à un de ses frères d’armes, le général Sékouba Konaté, qu’Idriss Déby Itno a réservé la primeur de sa décision. Mercredi 14 novembre au matin, au cours d’un entretien à la présidence, à N’Djamena, le chef de l’État a confié au commandant de la Force africaine en attente (FAA, de l'UA) que « les forces tchadiennes sont à la disposition de l’Union Africaine et de la Cedeao [pour une intervention au Nord-Mali, NDLR], si elles en font la demande ».

 

La décision était dans l’air depuis lundi, avec l’arrivée de l’ancien président guinéen de transition dans la capitale tchadienne. Officiellement, Sékouba Konaté venait parler de la mise en œuvre du processus devant aboutir à la mise en place de la force africaine en attente. Mais le sujet de la crise au Mali était incontournable.

 

Idriss Déby Itno, qui pourrait se rendre à Paris avant la fin de l'année, a donné son accord à la participation de l'armée tchadienne pour une intervention au Mali, mais a souhaité que l’Union africaine et la Cedeao fassent une requête en ce sens. D’autres discussions sont prévues pour déterminer le niveau de participation des Tchadiens (nombre de soldats, moyens). Selon des sources militaires, les troupes d’élite de l’unité anti-terroriste, formées dans le cadre de la coopération avec les États-Unis, devraient former la tête de pont du détachement tchadien.

 

Les raisons de l’hésitation

 

Convié à participer au sommet de la Cedeao consacré au Mali, la semaine dernière à Abuja, Déby Itno s’était fait représenter par son Premier Ministre, Emmanuel Nadingar, qui s’est contenté de dire que le Tchad réservait sa réponse.

 

 

« Cette affaire concerne d’abord l’Afrique de l’Ouest, on a parlé du Tchad dès que l’idée d’une intervention étrangère a été évoquée. N’étant pas de l’Afrique de l’Ouest, nous devions ménager les susceptibilités des autres puissances de la sous-région », explique un diplomate sous couvert de l'anonymat. Qui évoque, sans le citer, le Nigeria avec lequel le Tchad a quelques difficultés au sujet de Boko Haram. Les autorités nigérianes sont très remontées contre les Tchadiens, qu’ils soupçonnent de fermer les yeux sur les activités de la secte islamiste sur son territoire. Sur ce dossier, N’Djamena a visiblement préféré jouer profil bas.

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 23:52

 

 

 

 

 

Mali carte nord occupé

 

 

ADDIS ABEBA AFP / 13 novembre 2012 19h30- L'Union africaine (UA) approuve l'envoi au Mali d'une force militaire internationale, pour reconquérir le Nord occupé par les islamistes armés, selon le plan adopté dimanche par les dirigeants d'Afrique de l'Ouest, a annoncé mardi le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'organisation, Ramtane Lamamra.


Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a décidé ... d'approuver le Concept harmonisé d'opérations pour le déploiement planifié de la force (...) conduite par l'Afrique, en soutien au Mali, a déclaré Ramtane Lamamra à des journalistes, à Addis Abeba.


Il a ajouté que l'UA recommandait vivement au Conseil de sécurité des Nations unies d'autoriser ce plan de déploiement de la force pour une durée d'un an.


Les dirigeants ouest-africains réunis dimanche à Abuja s'étaient mis d'accord sur l'envoi au Mali d'une force militaire internationale de 3.300 soldats pour un an.


Ce plan doit être transmis à l'ONU avant la fin novembre, via l'UA, afin que le Conseil de sécurité donne son feu vert aux opérations.


M. Lamamra n'a pas fourni de détails sur la mission mais a expliqué qu'il s'agissait de reconquérir les régions occupées au nord du Mali, d'y démanteler les réseaux terroristes et criminels et de rétablir effectivement l'autorité de l'Etat sur le territoire national tout entier.


(©)

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 21:25

 

 

 

 

 

JP-Bemba-Gombo.jpg



AFP 12/11/2012


L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba demande à Kinshasa de "mettre fin à la guerre à l'est" dans une lettre datée de lundi et signée de la Haye (Pays-Bas), où l'ancien chef rebelle est incarcéré et jugé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.


La missive a été lue lundi à Kinshasa par Thomas Luhaka, secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), l'ex-milice de M. Bemba qui compte 23 députés à l'Assemblée nationale -- faisant du MLC le deuxième parti d'opposition derrière l'Union pour la démocratie et le progrès social.


"Je demande au pouvoir en place de prendre ses responsabilités, de mettre fin à la guerre à l'est du Congo et à l'insécurité qui y règne, protéger les populations civiles, restaurer l'autorité de l'Etat, éviter la partition du pays", écrit M. Bemba.


L'est de la République démocratique du Congo connaît un regain de violences depuis six mois, avec l'apparition d'une nouvelle guérilla, le Mouvement du 23 mars (M23) dans la province du Nord-Kivu, riche en minerais.


Selon l'ONU, les combats entre l'armée et le M23 ont fait environ 390.000 déplacés et plus de 60.000 Congolais ont fui au Rwanda et en Ouganda.


"Le plus urgent et le plus important est de sauver le Congo. (...) Je lance cet appel solennel à la réconciliation, à l'unité et à la cohésion nationales, à toutes les Congolaises et à tous les Congolais où qu'ils se trouvent, afin de sauver la patrie en danger", poursuit M. Bemba.


Il a par ailleurs évoqué les "frustrations nées d'un processus électoral décrié par tous", faisant référence aux élections présidentielle et législatives contestées de 2011, remportées par le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila et son camp.


M. Bemba a également jugé "fondamental" d'oeuvrer pour "l'instauration d'une vraie démocratie". En octobre, le président français François Hollande avait qualifié d'"inacceptable" la situation des droits de l'Homme et de la démocratie en RDC. Joseph Kabila avait répliqué que son pays n'était "pas du tout complexé".


Jean-Pierre Bemba, 49 ans, a été vice-président de la RDC de 2003 à 2006. Il est jugé par la Cour pénale internationale de la Haye pour des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre qu'auraient commis sa milice du MLC en 2002-2003 en Centrafrique.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 01:31

 

 

 

 

 

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ABUJA AFP / 11 novembre 2012 22h31- Des dirigeants africains réunis dimanche à Abuja se sont prononcés en faveur de l'envoi au Mali d'une force de 3.300 soldats, pour une durée d'un an, afin de reconquérir le Nord du pays occupé par des groupes islamistes armés, a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara.


Nous prévoyons 3.300 soldats pour une durée d'un an, a dit M. Ouattara aux journalistes, à l'issue du sommet ayant réuni des dirigeants des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de quelques autres pays africains, dans la capitale nigériane.


Ces soldats proviendraient prioritairement des pays membres de la Cédéao mais pourraient également être fournis par d'autres Etats non membres, a-t-il dit.


Nous avons des pays qui offrent des bataillons, d'autres des compagnies (...). Il y a, bien sûr, le Nigeria, le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso, nous avons également des pays comme le Ghana (...), le Togo, a-t-il dit, citant des pays membres de la Cédéao.


M. Ouattara a également mentionné d'autres pays non membres : le Tchad, également, pourrait participer et nous avons eu des contacts avec d'autres pays : la Mauritanie, l'Afrique du Sud, a-t-il dit.

Le Mali s'était résolu, le 24 septembre, devant l'ONU, à demander une intervention militaire de la Cédéao pour l'aider à reconquérir le Nord, passé sous le contrôle des islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique et d'autres groupes armés.


Le chef de l'Etat ivoirien, président en exercice de la Cédéao, a dit espérer que le Conseil de sécurité des Nations unies donnerait son feu vert à une intervention internationale fin novembre ou début décembre.

Dans son discours de clôture du sommet, M. Ouattara avait auparavant déclaré : Nous nous sommes entendus notamment sur la composition de la force, les termes de référence de ses missions, le volume de son effectif, la durée de son mandat et les modalités du déploiement des troupes. Il n'y a désormais plus d'équivoque sur la question.

 

Interrogé ensuite par la presse sur le financement de cette force, M. Ouattara a notamment répondu : une fois que le Conseil de sécurité aura validé tous ces dispositifs, la question du financement relèvera plutôt des Nations unies et donc les tours de table vont se faire comme d'habitude.

Ce sont les Nations unies qui organiseront à ce moment-là le soutien financier et prendront en charge toute la logistique () bien sûr avec le soutien de la Cédéao et de l'Union Africaine, a-t-il affirmé.

 

M. Ouattara a évoqué une volonté commune de donner une chance à la paix par le dialogue, cinq jours après que le groupe Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) eut solennellement affirmé à Ouagadougou qu'il rejetait toute forme d'extrémisme et de terrorisme et appelait à la négociation avec Bamako.

 

Notre commune volonté de donner une chance à la paix par le dialogue avec les groupes rebelles dans le respect de la souveraineté, de l'unité, de la laïcité, de l'intégrité territoriale du pays, nous offrira des scénarios différenciés dans le traitement de la riposte à prévoir dans le cadre de la pacification du Nord du Mali, a dit M. Ouattara dans son discours.

 

Au cours d'une brève conférence de presse, M. Ouattara a déclaré que les dirigeants africains avaient parlé de la formation de 5.000 personnes au Mali.

 

Concernant le soutien à l'armée malienne, des ministres de cinq pays européens - France, Allemagne, Italie, Pologne et Espagne - doivent se réunir jeudi à Paris pour discuter de la mise sur pied d'une mission européenne d'entraînement qui compterait au moins 200 soldats.

 

Par ailleurs, M. Ouattara a évoqué l'hypothèse d'élections au 2e semestre 2013 au Mali, actuellement dirigé par des autorités de transition.

 

Le coup d'Etat militaire du 22 mars avait renversé le président Amadou Toumani Touré, et l'ancien président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, avait été investi en avril président par intérim.


(©)

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