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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 02:20

 

 

Gilchrist.jpg

 

L’Observateur Paalga 30 Mai 2010

Scissiparité de l'UFC à l'horizon

C'est pratiquement un tsunami politique qui a secoué le Togo ce 27 mai 2010 lorsque Gilchrist Olympio, le leader historique de l'opposition, a décidé via 7 de ses collaborateurs de participer au gouvernement de "cohabitation" du président Faure Gnassingbé, le fils de "son ennemi de 40 ans".

L'événement aurait eu moins de relief si l'entrée dans ce gouvernement n'avait concerné que de seconds couteaux de l'Union des Forces du changement (UFC). Mais son fondateur en personne avec 7 de ses affidés regroupés au sein des Amis de Gilchrist Olympio (AGO), c'est un peu fort de café !

Gilchrist Olympio n'est pas n'importe qui au Togo, puisque bien qu'il soit le fils du premier président du pays, il ne s'en est pas contenté et s'est forgé un prénom, jusqu'à incarner, à lui tout seul, l'icône de l'opposition au Togo. Lorsqu'il vint au monde le 26 décembre 1936, Gilchrist avait déjà un avenir tout tracé : brillantes études au Hamilton College à New York, doctorat à l'université d'Oxford à Londres ; une carrière tout aussi réussie : économiste au secrétariat général des Nations unies à New York, premier Africain francophone au FMI et, enfin, chef de multiples entreprises industrielles.

Mais c'est véritablement dans la politique que l'intéressé excella : en 1967, il créa à l'étranger le Mouvement togolais pour la démocratie (MTD), qui s'opposa au régime de Gnassingbé Eyadéma. Rentré au pays le 7 juillet 1991, après un quart de siècle d'exil, il porta sur les fonts baptismaux l'UFC en février 1992. Suivront, après, une série de déconvenues électorales :

1993 : écarté de la présidentielle pour cause de certificat médical non conforme, signé par des médecins français au lieu de togolais ;

1998 : interdiction de faire campagne au Nord, présidentielle qu'il remporta, du reste, mais qui fut interrompue par Eyadéma, qui se proclama vainqueur ;

2005 : empêchement de nouveau pour cause de non- résidence, mais "Gil" réussit à présenter son compagnon d'études Bob Akitani ;

2010 : impossibilité d'aller à la course à la présidentielle pour cause de maladie.

Pourquoi alors, après tant de combats qui se poursuivent d'ailleurs après la présidentielle du 4 mars 2010, le "miraculé de Sondou" a-t-il décidé ce 27 mai de rejoindre avec armes et bagages le régime du RPT ? Plusieurs lectures sont tirées de ce sabordage qui ne dit pas son nom : 1) Participe-t-il à ce gouvernement pour des raisons financières ? C'est une raison trop sommaire, même si ses activités industrielles ne sont pas actuellement au top, il ne sera pas le premier à manger la vache enragée en cas de coup dur.

Déçu de ses militants qui l'ont caillassé le 17 avril 2010, lors d'un meeting de contestation des résultats de la présidentielle ? L'argument ne vole pas haut.

A-t-il toujours l'adoubement de Jean-Pierre Fabre au travers de la gorge ? Cet argument est le plus brandi, car le pygmalion du SG de l'UFC a visiblement mal digéré le choix de Fabre comme candidat à la présidentielle sans son feu vert à lui, à tout le moins son feu orange.

Il y a enfin une autre raison : au soir de sa carrière politique, "Gil" veut aussi exercer un tant soit peu la réalité du pouvoir, qu'un écart abyssal sépare souvent de l'opposition de tous les jours. Ce qui est légitime aussi, car combien sont-ils, ceux qui vouent Gilchrist aux gémonies, qui sont capables de son endurance, de ses sacrifices ?

On entend certains couiner qu'il a "trahi", mais la politique n'est-elle pas aussi l'art du compromis, même si quelquefois, entre ce consensus et la compromission, la ligne de démarcation n'est pas très nette ? Des raisons qui ne constituent pas une excuse absolutoire pour ce vétéran de la politique togolaise qui a tardé à passer la main à la génération montante.

Jean-Pierre Fabre a toujours été aux côtés de son mentor mais, n'eût été le mal de dos de ce dernier, le "Obama" togolais n'aurait pas été choisi comme le champion du FRAC. A tarder trop à s'éclipser avant que les choses ne l'éclipsent, "le fondateur de l'UFC" a fait du tort à son parti et le schisme qui en a résulté augure, au mieux, un avenir de plus en plus hypothétique pour l'UFC ; au pire, sa disparition. Car on voit mal comment une UFC bicéphale pourrait survivre longtemps dans un Togo où le vote est une question de donne personnelle.

A présent, c'est véritablement le chef de l'Etat Faure Gnassingbé qui boit du petit lait. Il engrange une victoire, car c'est sa politique de la main tendue qui commence à prendre corps. Certes, ceux qui se sont embarqués dans cette aventure avec le RPT peuvent, un jour, le payer cash. Me Yawovi Agboyibo est bien avisé pour le savoir. Mais c'est cela aussi, la politique.

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 17:35

 

 

soldats-guin-ens---Conakry.jpg

 

centrafrique

 

 

 LONDRES (AFP) - jeudi 27 mai 2010 - 7h49 - Les multiples violations des droits de l'Homme en Afrique illustrent "l'absence de volonté politique" de nombreux dirigeants de lutter contre l'impunité, estime Amnesty International (AI) dans son rapport 2010.

Le "contraste saisissant" entre le discours de dirigeants africains sur les libertés fondamentales et "l'absence de mesures concrètes" visant à les respecter "n'est pas nouveau", écrit l'ONG en préambule.

"Mais cet énorme décalage n'a pour ainsi dire jamais été aussi perceptible qu'à travers leurs réactions" face au mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir, émis par la Cour pénale internationale (CPI), pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, poursuit l'ONG.

Malgré ce "signal fort" de la CPI envers ceux soupçonnés de "violations flagrantes" des droits de l'Homme, les pays de l'Union africaine (UA) ont décidé de ne pas coopérer avec la CPI pour l'arrestation de M. Béchir, regrette Amnesty.

"L'année 2009 a, hélas, été marquée en Afrique par de nombreux autres exemples illustrant l'absence de volonté politique de veiller au respect de l'obligation de rendre des comptes, à quelque échelle que ce soit", relève l'organisation.

Cela a été le cas dans les zones de conflit ou d'insécurité, comme en Centrafrique, République démocratique du Congo (RDC), Somalie, au Tchad et au Soudan, où groupes armés et forces de sécurité gouvernementales "ont commis des atteintes aux droits humains en toute impunité", selon le rapport.

La RDC "a refusé d'arrêter" l'ex-rebelle Bosco Ntaganda, recherché par la CPI pour crimes de guerre, et des hauts responsables militaires accusés de crimes ne sont suspendus de leur fonction ou traduits en justice.

Au Soudan, en RDC, dans l'est du Tchad et en Somalie, "le climat d'insécurité générale" a rendu difficile le travail des humanitaires, "souvent ciblés par les parties au conflit ou des bandits".

Les "seules véritables avancées", selon Amnesty, ont été le travail du Tribunal spécial pour la Sierra Leone et la reconduction du mandat du TPI pour le Rwanda.

"Le manque de détermination à lutter contre l'impunité s'est également illustré par l'attitude qu'ont eue de nombreux Etats africains face aux violations commises" par leurs forces de police et de sécurité, ajoute le texte.

Par exemple au Nigéria, "des centaines de personnes sont tuées chaque année" mais il n'y a "presque jamais" d'enquête.

La Guinée n'a procédé à "aucune enquête sérieuse" après le massacre d'opposants fin septembre à Conakry, qui a fait au moins 156 morts, selon l'ONU. Et si l'UA et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont eu la "volonté politique" d'agir rapidement pour enquêter, "il s'agissait davantage d'un cas exceptionnel que d'une règle", selon Amnesty.

"Aucune enquête impartiale" non plus à Madagascar après la mort d'au moins 31 personnes, en février 2009, dans une manifestation réprimée par la garde présidentielle.

De "nombreux gouvernements" attaquent les journalistes, opposants, syndicalistes et militants des droits de l'Homme, "victimes d'arrestations arbitraires, d'intimidations, de disparitions forcées et parfois même d'homicides", dénonce l'ONG.

"La société africaine réclame chaque année de façon plus pressante que les responsables d'atteintes aux droits humains soient amenés à rendre compte de leurs actes. Des évolutions significatives ne pourront pas être obtenues dans ce domaine sans la détermination des dirigeants politiques", conclut Amnesty.

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 03:09

 

 

Biya-et-Boziz-.jpg

 

N.a 25 Mai 2010

Interview de François Bozize, président de la République centrafricaine à Cameroon Tribune.

M. le président, au moment où vous quittez notre pays au terme d'un séjour de 72 h, quelle impression en gardez-vous ?

Je quitte le Cameroun avec l'image d'un peuple fier de lui. Il l'a manifesté hier (jeudi 20 mai NDLR) au cours d'un gigantesque défilé, lequel s'est déroulé dans de très belles conditions.

La RCA a acquis son indépendance le 13 août 1960, l'expérience de Yaoundé servira-t-elle d'exemple à l'organisation des manifestations en République centrafricaine ?

On peut effectivement s'en inspirer ; un comité a déjà été mis en place, nous ne manquerons pas d'y injecter quelques idées puisées ici.

Avez-vous saisi cette occasion pour revisiter la coopération entre le Cameroun et la RCA, avec votre homologue Paul Biya ?

Nous l'avons fait, mais légèrement. La coopération entre nos deux pays se porte bien. Voilà pourquoi on ne s'est pas tellement étendu là-dessus.

 

NDLR : Un véritable chef d’œuvre achevé de platitude et de langue de bois

 

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 15:58

 

 

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(Xinhua) 24 mai 2010 - Un sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) aura lieu le 6 juin à Brazzaville au Congo, a annoncé le président centrafricain François Bozizé dans une interview diffusée sur la radio publique camerounaise (CRTV) dimanche au lendemain de la fête des 50 ans d’indépendance du Cameroun à Yaoundé.

Réunis mi-janvier à Bangui en Centrafrique lors d’un sommet crucial ayant conduit à une série de réformes institutionnelles comme la désignation de nouveaux responsables à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et à la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) suite aux scandales financiers révélés dans ces institutions, ces dirigeants devaient se retrouver trois mois après à l’occasion d’un sommet extraordinaire à Malabo en Guinée équatoriale.

Dans la capitale équato-guinéenne en avril, les présidents des six pays membres de la CEMAC, à savoir Paul Biya du Cameroun, François Bozizé de Centrafrique, Denis Sassou Nguesso du Congo, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Obiang Nguema Mbasogo de Guinée équatoriale et Idriss Deby Itno du Tchad, s’étaient contentés de retrouvailles dans le cadre de l’inauguration du parlement communautaire.

Même si l’ordre du jour du prochain sommet annoncé n’est pour l’instant pas connu, il est à penser que les discussions entre le chef de l’Etat congolais, président exercice de l’organisation régionale, et ses homologues porteront sur des dossiers aussi importants tels que la mise en circulation du passeport biométrique communautaire prévue dans un premier temps le 1er janvier puis le 1er avril et le lancement de la compagnie aérienne régionale, Air CEMAC.

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 02:57

 

 

Joseph Kony et un de ses adjoints

 

 

Libération 11/05/2010 Par Sabine Cessou

Deux personnes travaillant pour la Croix rouge ont été tuées en Centrafrique, le 6 mai, dans une attaque de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA). C'est le dernier incident lié à l'émiettement de cette rébellion, l'une des plus violentes d'Afrique, née voilà plus de vingt ans au nord de l'Ouganda. Ce mouvement recrutait initialement parmi l'ethnie achoni, sur fond de revendication théocratique reposant sur la Bible. Aujourd'hui, la LRA est active en République démocratique du Congo (RDC), au Sud Soudan et en République de Centrafrique, dans des zones frontalières qui échappent à toute autorité. Dans un rapport publié le 28 avril, l'organisation non gouvernementale International Crisis Group (ICG) insiste sur la dimension régionale prise par la guerre lancée par l'Ouganda contre cette rébellion, et la nécessité d'une réponse adéquate, de la part de la communauté internationale.

La tentative d'écrasement de la rébellion par l'armée régulière ougandaise, du 15 décembre 2008 au 15 mars 2009, dans le parc national du Garamba, une base arrière de la LRA située en RDC, n'a fait qu'aggraver le problème : les six principaux groupes existants de rebelles, qui étaient au courant de l'attaque planifiée contre eux à cause d'une défection du côté des renseignements ougandais, se sont dispersés par petites escouades dans trois pays. Au Sud Soudan, en Centrafrique et au Congo, ils pillent, mutilent et massacrent des villageois, tout en fuyant l'armée ougandaise, engagée depuis deux ans dans une véritable chasse à l'homme. Cette course folle s'est soldée par la mort de plus de 900 civils, tués par la LRA et dont la protection a été le cadet des soucis des armées de l'Ouganda et de RDC. Cette protection, qui se trouve au coeur du mandat des 20 500 Casques bleus présents en RDC, n'a pas non plus été assurée par la Mission des Nations unies au Congo (Monuc).

Les combattants de la LRA enlèvent des enfants pour en faire des soldats, qui représenteraient jusqu'à 80 % de leurs effectifs, par ailleurs difficiles à estimer. Selon la propagande ougandaise, 370 rebelles ont été capturés et il n'en resterait plus que 200 en cavale. Soutenue sur le plan logistique par les Etats-Unis, l'armée ougandaise continue de viser la tête de la LRA, Joseph Kony. Erreur stratégique ? Ce choix semble inspiré par la débandade historique de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita), après la mort de son chef historique, Jonas Savimbi, en 2002, tué dans une embuscade. «Même si Kony est capturé ou tué, les combattants de la LRA resteront un danger terrible pour les civils», affirme Edward Dalby, analyste pour l'Afrique de l'ICG. Joseph Kony, 48 ans, est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), depuis 2005, pour crime contre l'humanité. Selon les services ougandais, Kony se trouvait en mars dernier au sud Soudan, où il aurait recherché le soutien de son ancien allié, le régime de Khartoum. Il se trouverait actuellement en Centrafrique.

«Pour mettre fin à une rébellion devenue sans cause et sans port d'attache, une nouvelle stratégie est nécessaire, de manière à protéger les civils», explique Thierry Vircoulon, directeur de projet de l'ICG pour l'Afrique centrale. L'ONG préconise un programme de démobilisation des combattants de la LRA, mais aussi de s'attaquer à la racine du problème, en remédiant aux frustrations ressenties au nord de l'Ouganda, le berceau de la LRA. Dans cette région, les populations s'estiment marginalisées par le régime de Yoweri Museveni, à la tête de l'Ouganda depuis 1986 – l'année où la LRA s'est formée.

 © Reuters / Un officier de la LRA capturé en mars 2009 par l'armée ougandaise.

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 22:49

 

 

LRA-soldats

 

 

Source: International Crisis Group (ICG)


Rapport Afrique Nº157 28 avr. 2010

SYNTHESE ET RECOMMANDATIONS

L'Armée de résistance du Seigneur (Lord's Resistance Army, ou LRA) est devenue un problème régional qui nécessite une solution régionale. L'opération Lightning Thunder, lancée en décembre 2008, est la dernière tentative de l'armée ougandaise pour éradiquer militairement le groupe rebelle originaire du nord de l'Ouganda. Cette opération a été un échec. Après l'attaque initiale, de petits groupes de combattants de la LRA se sont dispersés en République démocratique du Congo (RDC), au Sud-Soudan et en République centrafricaine (RCA), où ils survivent maintenant en attaquant des civils. Alors que dans ces pays les forces de sécurité nationales sont trop faibles pour protéger leurs populations, l'armée ougandaise, bénéficiant du soutien américain, est exclusivement orientée vers la traque de Joseph Kony, le chef de la LRA. Les Ougandais ont progressivement affaibli les forces de la rébellion et rendu la communication interne au sein du groupe plus difficile. Cependant, bien que désorganisés, les combattants de la LRA restent un terrible danger pour la population civile vivant dans cette zone transfrontalière incontrôlée. Les armées nationales, l'ONU, et la population civile doivent donc mettre en commun leurs renseignements et coordonner leurs efforts de manière innovante, s'ils veulent en finir avec la LRA une fois pour toute.

Alors que le processus de paix de Juba aboutissait à une impasse, le président ougandais Museveni s'est efforcé de convaincre le Sud-Soudan et la RDC de participer à une opération militaire conjointe contre la LRA. Pour cela, il a dû surmonter leur défiance à l'égard de l'armée ougandaise, notoirement connue pour ses exactions contre les civils et l'exploitation illégale de ressources naturelles sur le territoire de ses voisins. Les Etats-Unis ont également usé de leur poids diplomatique pour faire avancer les discussions. Même si le Sud-Soudan et le Congo ont finalement donné leur accord, l'Ouganda a compromis ses propres chances de succès en négligeant de coordonner son action avec ses partenaires, leur donnant ainsi peu de raison de s'engager dans la lutte contre la LRA. En l'occurrence, le mauvais temps et des fuites ont fait échouer l'opération Lightning Thunder dans son objectif premier, à savoir l'élimination de Kony. Un manque de planification à long terme a ensuite permis à la LRA d'effectuer une sanglante démonstration de force contre les civils congolais.

La LRA a depuis profité de l'incapacité du Congo, du Sud-Soudan et de la Centrafrique à contrôler leurs zones frontalières. Des groupes peu nombreux et rapides de la LRA attaquent ainsi les villages non protégés pour se ravitailler en nourriture et en habits et capturer de nouvelles recrues, avant de retourner se cacher dans la forêt. Les tueries et les mutilations font partie de la stratégie de terreur de la LRA visant à dissuader les survivants de coopérer avec l'armée ougandaise ou les autres armées nationales. Même avec l'aide de l'imagerie satellitaire et des moyens d'écoute américains, l'armée ougandaise, la seule force véritablement engagée dans cette chasse à l'homme, a connu de grandes difficultés pour suivre la trace de ses cibles. Censée être une attaque soudaine et fatale, la mission d'origine s'est progressivement transformée en une lente et très coûteuse campagne d'usure à travers trois pays. Elle a aussi engendré des coûts humains inacceptables au sein de la population civile locale, et n'a pratiquement pas été tenue responsable de l'absence de protection des civils. En raison de la faiblesse de ces trois forces de sécurité étatiques et des moyens limités des missions des Nations Unies au Congo et au Sud-Soudan, les civils n'ont eu d'autre choix que de se débrouiller par eux-mêmes, ce qu'ils ont réussi à faire dans bien des cas.

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 18:22

 

 

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Le satisfecit semble général à l’issue de la signature ce 28 avril à Libreville de la nouvelle convention de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA) par les ministres de tutelle des 18 pays membres. Les dissensions internes relatives notamment à l’ancien directeur général semblent avoir été résolues, résorbant ainsi les failles qui faisaient craindre l’éclatement de l’agence.

Réunis à Libreville depuis la veille, les ministres de tutelle des 18 pays membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA) ont paraphé la nouvelle convention de l’agence sensée arrimer celle-ci aux nouveaux standard de l’aviation civile internationale.

 Face à la caducité patente des textes organiques signés à Dakar en 1974, la nouvelle convention dite de Libreville, doit donner un nouveau souffle à l’agence qui peine encore à répondre à toutes les exigences de sécurité des partenaires internationaux, en raison notamment des problèmes internes qui freinent son essor.

 «Au moment où l’aviation civile internationale est à l’heure des grands défis, il était nécessaire d’adapter l’ASECNA à l’évolution du secteur aérien», a déclaré le chef de l’Etat gabonais qui présidait la cérémonie.

«Si tout ce travail d’adaptation n’était pas fait, l’Afrique courrait le risque d’être marginalisée. (…) les prémisses de cette marginalisation sont déjà là avec l’inscription, par l’Europe, de certaines compagnies africaines sur la liste noire du Transport aérien», a-t-il ajouté.

Des dizaines de compagnies aériennes africaines, ou certains de leurs avions, sont interdits de vol dans l’espace européen en raison du non respect de certaines normes sécuritaires. Pour certains pays comme la République démocratique du Congo, c’est l’ensemble des compagnies qui sont concernés ; au Gabon seules trois des neuf compagnies sont autorisées à se poser en Europe uniquement avec certains appareils.

 Le président du Comité des ministres de tutelle, le ministre burkinabé des Transports, Gilbert Ouedraogo, a par ailleurs rappelé que la signature de la Convention révisée de Dakar était «le couronnement d’un travail de dur labeur entrepris depuis juillet 2006 à Bamako, au Mali». Un travail de médiation entre les pays membres notamment, dans lequel le défunt président Omar Bongo avait joué un rôle majeur.

 Pour Karim Wade, le ministre sénégalais des Transports aériens, dont le pays a plusieurs fois menacé de quitter l’agence en raison des dissensions internes, cette nouvelle convention «ouvre pour l’ASECNA une nouvelle ère de transparence, de bonne gouvernance et de modernité». Il a salué à cet effet «la sagesse des plus hautes autorités tchadiennes qui ont décidé de ne pas suivre le Directeur Général sortant dans sa tentative de faire prolonger son mandat en violation des textes statutaires de l’ASECNA». Le Sénégal avait clairement conditionné la signature la nouvelle convention au départ de l’actuel directeur général de l’agence.

«Avec la désignation, en juillet prochain à Moroni (Comores), de son prochain directeur général, l’ASECNA pourra enfin entreprendre les reformes nécessaires, notamment la mise en œuvre des recommandations de l’audit comptable et financier décidé par les Etats membres», a conclu le ministre sénégalais des Transports aériens.

28-04-2010    Source : Gaboneco 

 

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 00:08

 

 

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Le Monde.fr | 26.04.10 | 18h45

A peine réélu, le président soudanais Omar Al-Bachir peut-il s'estimer satisfait ? Arrivé au pouvoir en 1989 grâce à un coup d'Etat dont il n'était pas l'instigateur, mais plutôt l'exécutant dirigé par les cerveaux du mouvement islamiste, il avait eu le plus grand mal à s'imposer à la tête du Soudan.

Au fil des années, il s'est défait de certains responsables puissants, comme son ex-éminence grise, Hassan Al Turabi ou l'ex-patron des services de renseignement, Salah Gosh, pour raffermir un pouvoir dont il espère renforcer la légitimité par cette élection.

La question n'est pas seulement liée à la place du Soudan sur la scène internationale – le pays a quasiment fait figure de paria dans les années 1990 –, mais aussi à la construction de la ligne de défense du président soudanais contre les poursuites de la Cour pénale internationale (CPI). Omar Al-Bachir est le premier chef d'Etat en exercice au monde à faire l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la juridiction internationale, qui a engagé contre lui des poursuites pour crimes de guerres et crimes contre l'humanité commis au Darfour.

Dans cette région de l'ouest du Soudan, grande comme la France, l'apparition de mouvements rebelles en 2003 a entraîné une campagne contre-insurrectionnelle d'une grande violence, menée par l'état avec le soutien de forces paramilitaires, les janjawids, recrutés parmi les tribus dites arabes. Environ 300 000 personnes sont mortes au Darfour dans les violences ou faute de soins, de médicaments, de nourriture. Des méthodes similaires avaient été employées par le pouvoir soudanais lors de la guerre civile contre le Sud (1983-2005), au cours de laquelle deux millions de personnes sont mortes.

Pour tenter de paralyser les poursuites de la CPI, Omar Al-Bachir dispose de plusieurs alliés, à commencer par les chefs d'état de l'Union africaine. Ils ont manifesté leur hostilité à la décision de la Cour, qu'ils accusent de faire preuve d'acharnement à l'encontre des responsables africains, et décidé de cesser toute forme de coopération avec la juridiction.

Pour conforter les tentatives de l'organisation panafricaine de pousser le Conseil de sécurité des Nations unies à faire appel à l'article 16 du statut de Rome, qui permettrait un gel des poursuites, Omar Al-Bachir avait besoin d'être élu dans le cadre d'un processus reconnu par la communauté internationale.

LE SUD-SOUDAN, UNE MENACE SÉRIEUSE

Par deux fois, il avait déjà été élu, lors de scrutins sans enjeux ni candidats, dans l'indifférence générale. Cette fois, les élections générales du 11 avril sont loin d'avoir été parfaites. Omar Al-Bachir n'avait en face aucun adversaire de poids après le retrait du candidat de l'ex-rébellion sudiste, le Mouvement de libération des peuples du Soudan (SPLM).

Mais au moins le scrutin – trop rapidement qualifié d'historique –, a-t-il été organisé dans le cadre d'une période de transition prévue par la signature d'un accord de paix signé sous supervision internationale entre le pouvoir du Nord et l'ex-rébellion sudiste. Les élections générales, de taille démesurée, dans la mesure où 16 millions d'électeurs étaient appelés à voter pour élire à la fois leurs représentants nationaux, régionaux et locaux, cumulant jusque à douze bulletins dans le Sud, ont été conçues à la fois pour donner au Soudan de nouvelles fondations, mais aussi pour servir de base pour le moment-clé du pays, le référendum d'autodétermination de janvier 2011. Administré comme une région semi-autonome depuis la mise en application du plan de paix après 2005, le Sud devrait voter en faveur de la sécession.

Pour le pouvoir de Khartoum, traditionnellement accaparé par les membres d'une poignée de tribus originaires des environs de la capitale, la perspective de voir la partie Sud du pays (8,5 millions d'habitants mais l'essentiel des ressources pétrolières) représente une menace sérieuse. Dans l'immédiat, Omar Al-Bachir, sa victoire à peine annoncée par la commission électorale, a promis lors d'une allocution à la télévision : "Je confirme que nous allons mettre en œuvre le référendum au Sud Soudan à la date précise et que nous allons continuer à œuvrer pour la paix au Darfour."

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont fait état de leurs réserves face aux irrégularités du scrutin. Listes mal établies, bourrages d'urnes (un exemple a même été filmé), intimidations d'électeurs et de candidats, les irrégularités auront été nombreuses, même si les élections se sont déroulées dans une paix relative. L'annonce des résultats locaux, notamment dans le cadre des élections de gouverneurs d'Etat, peut encore déclencher des contestations violentes. Mais pour Omar Al-Bachir, la véritable bataille commence maintenant. Celle qu'il a engagée avec l'appui de l'Union africaine contre la CPI.

Jean-Philippe Rémy

 

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 23:32

 

 

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Dakar 23 Avril 2010 (APS) — Plusieurs pays membres de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) dont le Sénégal risquent de ne pas ratifier la nouvelle convention, partant de quitter l'Agence "si jamais le mandat de l'actuel Directeur Général, le Tchadien Youssouph Majamat est prolongé", révèle vendredi le quotidien privé sénégalais l'Observateur citant des sources sûres.

Contactée par l'APS, une source proche du dossier a souligné que "la non ratification de la nouvelle convention aboutirait automatiquement à l'éclatement de l'ASECNA".

Selon l'Observateur, en plus du Sénégal, le Mali, la Mauritanie, le Togo et la Guinée équatoriale pourraient quitter l'ASECNA si le mandat de Youssouph Mahamat était prolongé, lors de la réunion du Comité des ministres de tutelle de l'ASECNA, prévue les 27 et 28 avril à Libreville, au Gabon.

La candidature de Youssouph Mahamat est "contraire aux engagements des Chefs d'Etat qui, à l'époque avaient mené une médiation pour désamorcer la crise qui avait profondément secoué cette institution", souligne le journal citant des sources officielles sénégalaises.

Le départ de M. Mahamat figurait parmi les engagements pris par les Chefs d'Etat et, ajoutent les mêmes sources, "c'est seulement dans un souci d'apaisement qu'à la réunion du Comité des ministres de Ouagadougou en juillet 2009, il a été consenti de le laisser finir son mandat".

Le DG actuel de l'ASECNA "s'oppose systématiquement à l'audit que souhaitent mener certains pays sur l'ASECNA", rappellent les mêmes sources.

Outre M. Mahamat, le Mauritanien Mohamed Khaled Ould Salem Sidya, le Malien Amadou Ousmane Guitteye et le Togolais Christian Foly-Kossi ont déposé leur candidature, révèle le journal.

 

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Gabon : Libreville pourra-t-elle «sauver» l’ASECNA ?

Les ministres en charge des transports aériens des 18 Etats membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA) sont attendus à Libreville du 26 au 28 avril prochains pour parapher la nouvelle convention qui remplacera celle signée en 1974 à Dakar. La «Convention de Libreville» doit mettre fin aux dissensions internes qui minent l’agence depuis plusieurs années, et désamorcer le conflit «explosif» qui entoure la désignation du nouveau directeur.

Auréolée des efforts de médiation du défunt président gabonais pour apaiser les tensions entre les pays membres en 2008, c’est Libreville qui accueillera le 28 avril prochain les ministres des transports aériens des 18 Etats membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA) pour la signature de la nouvelle convention.

La révision de la «Convention de Dakar» signée en 1974 doit permettre de moderniser les textes de base de l'institution et assurer leur meilleure adaptation à l'environnement aéronautique international.

Mais ce conclave revêt également une importance capitale pour l’avenir de l’agence confrontée à de graves dissensions internes depuis plusieurs années. La médiation engagée du défunt président Omar Bongo auprès de ses pairs des Etats membres avaient certes permis d’apaiser les tensions, mais n’avaient soldé les conflits d’intérêts qui placent encore aujourd’hui l’agence au bord du gouffre.

Pour le quotidien sénégalais l’Observateur, plusieurs pays membres de l’ASECNA pourraient refuser de ratifier la nouvelle convention, et partant de quitter l’agence avec le risque d’éclatement que cela entraînerait.

 Au centre des dissensions se trouverait le mandat de l’actuel directeur général de l’agence, le tchadien Youssouph Majamat, dont la probité serait remise en question par plusieurs pays membres.

 «Le manque de transparence est en train de couler l'ASECNA. (…) Sur des ressources annuelles d'environ 160 milliards de FCFA, le Sénégal y contribue pour 72 milliards. (…) Nous devons savoir où va notre argent», expliquait le ministre sénégalais des Transports, Farba Senghor, au plus fort de la crise en 2008.

 Lors des médiations entreprises par les chefs d’Etats des pays membres pour sauver l’agence, il aurait été décidé le départ de l’actuel directeur général et «c’est seulement dans un souci d’apaisement qu’à la réunion du Comité des ministres de Ouagadougou en juillet 2009, il a été consenti de le laisser finir son mandat», selon des sources proches du dossier citées par l’Observateur.

 Or la candidature du tchadien à sa propre succession aurait réveillé les dissensions internes entre les pays membres. Plusieurs sources proches du dossier estiment à cet effet que l’avenir de l’agence sera conditionnée par le conclave de Libreville le 28 avril prochain, dernier virage avant la réunion de juillet et au cours de laquelle sera dévoilé le nom du nouveau directeur général de l’ASECNA.

 Pour le nouveau ministre sénégalais des Transports aériens, Karim Wade, «le départ de l’actuel Directeur général de l’ASECNA est clairement retenu de façon concomitante au retour du Sénégal dans ce forum».

Le Mauritanien Mohamed Khaled Ould Salem Sidya, le Malien Amadou Ousmane Guitteye et le Togolais Christian Foly-Kossi sont également candidat à ce poste.

 Fondée en 1959, l'Asecna est chargée du contrôle de la circulation, du guidage des avions et de la transmission des informations dans un espace aérien de 16 millions de km2, soit 1,5 fois l'Europe. Elle gère aussi l'approche et l'atterrissage des avions. Elle regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Comores, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée Bissau, la Guinée équatoriale, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la France (qui dispose d'aéroports à Mayotte et La Réunion). 24-04-2010   

 

Source : Gaboneco 

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 23:24

 

 

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N'DJAMENA AFP / 24 avril 2010 20h57 - L'armée nationale tchadienne (ANT) affirme avoir "délogé" samedi des éléments du Front populaire pour la renaissance nationale (FPRN) lors de combats dans l'est du Tchad alors que le chef de cette rébellion a parlé de "pertes humaines des deux côtés".

"Depuis 10H00 (09H00 GMT), nos forces ont lancé une attaque contre la localité de For Djahaname, située près de la frontière entre le Tchad et le Soudan. Les rebelles ont été délogés, leurs véhicules détruits et le ratissage continue" a indiqué à l'AFP un officier de l'ANT sous couvert de l'anonymat.

"Depuis quelques temps, les éléments du FPRN pose des mines sur les différents trajets empruntés par nos forces faisant des victimes parfois innocentes (non militaires), et l'armée a décidé de nettoyer la zone. D'où le but de cette opération samedi" a ajouté la même source.

Le colonel Adoum Yacoub, chef du FPRN, avait affirmé dans l'après-midi à l'AFP qu'il "y a eu des combats terrestres ce matin (à Tissi, près de la zone des trois frontières Tchad/Soudan/Centrafrique). (...) Il y a eu des pertes humaines des deux côtés".

Le FPRN d'Adoum Yacoub est la seule colonne de la rébellion actuellement au Tchad, l'essentiel des rebelles étant actuellement cantonnés au Soudan.

Début avril, une délégation du gouvernement tchadien menée par le médiateur national Abderaman Moussa a rencontré des représentants de la rébellion pour entamer les premières négociations depuis 2007 entre les deux parties.

Une nouvelle rencontre doit avoir lieu "la première quinzaine de mai". "Nous n'avons pas été associés à ces discussions", a affirmé M. Yacoub, soulignant que son mouvement n'était pas basé au Soudan mais implanté au Tchad.

Les discussions préliminaires entre les rebelles tchadiens basés au Soudan et le gouvernement tchadien surviennent sur fond d'un dégel des relations entre Khartoum et N'Djamena.

La frontière terrestre entre le Tchad et le Soudan, qui était fermée depuis 2003, a été rouverte la semaine dernière ce qui permet la circulation légale entre les villes d'Adré (est tchadien) et d'El-Geneïna, au Darfour (ouest soudanais)

(©)

 

NDLR : Selon un communiqué de la présidence tchadienne, le président Idriss Déby serait arrivé à Paris samedi dernier pour un bilan médical et subir une intervention chirurgicale à l'Hôpital Américain de Neuilly sur Seine. 

 

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