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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 22:51

 

 

sida malade

 

 

 

LUSAKA (AFP) - mercredi 16 juin 2010 - 19h02 - Le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme a suspendu son aide à la Zambie, estimant que la corruption affectait le ministère de la Santé de ce pays pauvre d'Afrique australe.

La décision, figurant mercredi sur son site internet, a été prise lors d'une réunion du Fonds tenue en avril à Genève.

 

Un rapport du Fonds indique que ses auditeurs n'ont pas pu garantir un bon usage de nouveaux versements car "les autorités nationales n'ont pas réussi pour l'instant à fournir des assurances sur une action adéquate contre la fraude sur des programmes du Fonds mondial".

 

Toutefois, le ministre de la Santé zambien, Kapembwa Simbao, a démenti que les fonds aient été suspendus et affirmé ne pas être en possession d'indication que le Fonds arrêtera ses dons. "Il n'est pas indiqué que le Fonds global retirera ou arrêtera de financer le secteur de santé du pays", a-t-il affirmé.

 

Le Fonds est le principal donateur au secteur de la santé de Zambie et la suspension de son aide devrait se faire sentir dans un pays où près de 230.000 personnes bénéficient de traitements contre le sida de sa part.

 

L'an dernier déjà, les Pays-Bas avaient suspendu une aide de 13 millions d'euros (18 millions de dollars) au secteur de la santé de la Zambie pour cause de corruption présumée.

Un audit avait mis en évidence des éléments de corruption et autres irrégularités mais il n'a pas été suivi de mesures de la part du gouvernement.

 

L'ancien président Frederick Chiluba a été acquitté l'an dernier par un tribunal zambien bien qu'il ait été condamné pour corruption par la justice britannique.

 

Le Fonds mondial, un partenariat public-privé basé à Genève, estime avoir sauvé 4,9 millions de vies humaines dans le monde depuis 2005 et doit lever entre 13 et 20 milliards de dollars cette année pour la période 2011-2013.

 

NDLR : La RCA est passée par une situation analogue avec rupture d’ARV à la clé comme fâcheuse conséquence pour les malades à cause des malversations et de la mauvaise gestion de la protégée de Bozizé qui n’est autre que Hyacinthe Wodobodé coordinatrice du CNLS.

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 00:37

 

 

enfants-soldats.jpg

 

 

(N’djamena, 9 juin 2010)

 

La France salue la signature le 9 juin 2010 à N’Djamena d’une déclaration dans laquelle six pays d’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Niger, Nigéria, Soudan et Tchad) s’engagent à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats.

La France s’est associée à ce texte qu’elle a signé en tant qu’observateur.

L’adoption de cette déclaration marque l’aboutissement d’une conférence qui s’est tenue à N’Djamena du 7 au 9 juin et qui a associé outre les 6 Etats signataires, plusieurs Etats africains, ainsi que l’Union africaine et les organisations régionales africaines concernées, les représentants des agences compétentes des Nations Unies et en particulier l’UNICEF. Elle constitue une avancée significative pour les Etats africains et l’ensemble des acteurs internationaux et de la société civile impliqués dans la lutte contre ce fléau.

La France souligne l’importance d’une coopération régionale déterminée pour obtenir des résultats significatifs et durables dans la lutte contre l’utilisation d’enfants soldats.

La déclaration met en valeur l’attachement des signataires à l’ensemble des instruments internationaux mis en place pour combattre l’enrôlement et l’utilisation d’enfants soldats. Elle couvre l’ensemble des actions à entreprendre pour favoriser la prévention, la lutte contre l’impunité des responsables et la réinsertion des enfants soldats. Elle prévoit la mise en place d’un comité de suivi, chargé de veiller à la mise en œuvre de ces engagements. Elle souligne en particulier l’importance centrale des Principes et des Engagements de Paris en vue de protéger les enfants contre une utilisation ou un recrutement illégaux par des groupes ou des forces armées, qu’ont souscrits à ce jour 84 Etats.

La France mène depuis 2008 un projet pluriannuel de coopération d’un montant de 2 millions d’Euros visant à améliorer la protection des enfants dans les conflits armés dans la région de l’Afrique des Grands Lacs et de l’Afrique Centrale et de l’Est, dont les objectifs correspondent pleinement aux engagements contenus dans la déclaration de N’djamena.

 

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 01:43

 

 

A C cemac

 


(Mwinda 09/06/2010)



Toujours pas de poursuites en vue après le gros scandale des détournements révélés au sein de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).

 Les chefs d’Etat d’Afrique centrale réunis à Brazzaville les 6 et 7 juin ont préféré passer, comme d'habitude, leur temps à s'occuper de leurs sujets préférés, ceux qui n’aboutissent pas depuis des années, mais qu'ils considèrent pourtant comme l'urgence : l’intégration sous-régionale (une coquille presque vide car, par exemple, le commerce intra-régional ne dépasserait pas 5% du commerce extérieur des pays membres), la mise en circulation d’un passeport commun (il y a une quasi absence d'infrastructures de communications, ce qui freine la mobilité des biens et des personnes dans la région) et d'un vieux serpent de mer à savoir le projet de création d'une compagnie aérienne régionale, « Air ça marche pas », pardon Air Cemac.

L’impunité donc semble avoir été assurée aux responsables des détournements qu’une enquête interne à la banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) avait pourtant révélés. Plus de 16 milliards de FCFA (25 millions d’euros évaporés au bas mot) engloutis dans des poches privées. Bien entendu il ne fallait surtout pas attendre que ce soit à Brazzaville, au royaume de l’impunité que l'abcès allait être crevé (1). Les suspects peuvent dormir tranquilles : les voleurs et les corrompus à la tête de nos Etats ne poursuivront jamais ceux qui les imitent, de la même façon que les hyènes ne mangent pas les chacals. Pour noyer l'omerta (loi du silence dans les cercles mafieux) ambiante, et s'agissant de la seule institution à peu près visible de la CEMAC M. Sassou, en grand monétariste reconnu dans tous les cénacles financiers de la planète ne s'est pourtant pas gêné pour pérorer : « La monnaie est la base de l'économie. Rien de ce qui la touche ne peut être livré à l'aléatoire et au laxisme » a-t-il professé, ajoutant sans rire : « Aujourd'hui nous devons aller plus loin dans notre volonté partagée d'assainir le climat général au sein de la BEAC pour que notre effort collectif ne soit pas compromis ».

De fait, comme il fallait bien que MM. Sassou, Biya, Déby, Obiang Nguema et les autres (Bozizé, Ali Bongo) s’occupent un peu ils ont quand même dressé le constat des dysfonctionnements au sein de l'organisation. Une grande découverte. Le remède prescrit : le partage des postes à la BEAC entre pays membres, selon une rotation qu’on croyait réglée en janvier dernier à Bangui lors du 10è sommet, avec la mise en cause du « consensus de Fort Lamy ».

On le voit donc bien : rien de nouveau sous le soleil de la CEMAC lors du dernier sommet de Brazzaville, à part la présence remarquée de Chantal Biya, robe rouge et crinière au vent (2).

Disons-le tout net : les chefs d’Etat de l’Afrique centrale, des hommes encroûtés au pouvoir depuis des décennies sont les plus sûrs garants de la balkanisation et de la stagnation de l’Afrique centrale. Depuis des années, à l'inverse de leurs homologues de la CEDEAO, ils font du surplace et on peut être sûr qu'avec eux rien ne changera, la sous-région volant d’échec en échec. D’ailleurs les populations concernées - la CEMAC ne change absolument rien à leur vie quotidienne - sont depuis longtemps indifférentes à ce machin dont elles ignorent du reste jusqu'à l'existence. Et ce n'est pas le parlement communautaire mis en place en avril dernier à l'insu de tous qui rendra l'institution plus visible et plus efficace !

Langangui

(1) Selon notre confrère camerounais Quotidienmutation.info c'est " Denis Sassou Nguesso qui semble fermement opposé à toute idée de poursuites judiciaires qui s’assimilerait selon ses proches, à une chasse aux sorcières ". Ce sont les Congolais qui en seront les premiers surpris...

(2) « On va venir ! On va venir ! » aurait lancé cette dernière au couple présidentiel congolais par le passé en réponse au « Monsieur qui ne va jamais chez les gens, vous êtes satisfait » sorti de la bouche de Sassou parlant de Biya. Promesse tenue donc. C'est Antou qui doit être heureuse.

© Copyright Mwinda

 

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 23:37

 

 

CEMAC logo

 

 

COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L'AFRIQUE CENTRALE

 

 

SESSION EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D'ETAT

Brazzaville, 7 juin 2010

 

COMMUNIQUE FINAL

 

La Conférence des Chefs d'Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) s'est réunie, en session extraordinaire, le 07 juin 2010 à Brazzaville (République du Congo), sous la présidence de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N'GUESSO, Président de la République du Congo, Président en Exercice.

Etaient présents:

·         Pour la République du Cameroun, Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République;

·          Pour la République Centrafricaine, Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA, Président de la République;

·         Pour la République Gabonaise, Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République;

·          Pour la République de Guinée Equatoriale, Son Excellence Monsieur OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République;

·          Pour la République du Tchad, Son Excellence Monsieur Idriss DEBY ITNO, Président de la République.

Monsieur Antoine NTSIMI, Président de ta Commission de la CEMAC, rapportait les affaires inscrites à l'ordre du jour.

Ont aussi pris part aux travaux de cette session, les membres du Conseil des Ministres de la CEMAC, les Commissaires de la CEMAC, ainsi que les premiers responsables des Institutions, Organes et Institutions Spécialisées de la Communauté.

Cette Conférence extraordinaire, qui constitue un prolongement de la 10ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat, tenue les 16 et 17 janvier 2010 à Bangui, République Centrafricaine, a été précédée d'une session extraordinaire du Conseil des Ministres, tenue le 3 juin 2010 à Brazzaville.

La cérémonie d'ouverture officielle de la Conférence a été marquée par le mot de bienvenue du Député-Maire de la ville de Brazzaville, l'allocution du Président de la Commission de la CEMAC et le discours d'ouverture de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N'GUESSO, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d'Etat.

Dans son discours, le Président en exercice de la CEMAC a rappelé que la mise en œuvre des mesures adoptées par la 10ème Conférence ordinaire des Chefs d'Etat permettra de renforcer le processus d'intégration de la CEMAC.

Il s'est particulièrement appesanti sur deux points dits « névralgiques» pour le bon fonctionnement de l'institution CEMAC. Le premier point est relatif «aux modalités d'application du principe de rotation des Etats membres par ordre alphabétique». Le second consiste à rechercher des solutions optimales en vue de restaurer la crédibilité 4 de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale, «poumon et souffle vital de la communauté ».

Le Président en exercice de la CEMAC s'est, enfin, félicité de la mise en place du Parlement, gage du renforcement de la solidarité entre les peuples des Etats membres de la Communauté et qui donnera une nouvelle impulsion au processus d'intégration par une large participation des populations à l'idéal communautaire.

Passant à l'examen des points inscrits à son ordre du jour, la Conférence a suivi avec un intérêt tout particulier, la présentation du 5ème rapport d'étape du Programme des Réformes Institutionnelles de la CEMAC faite par Son Excellence Monsieur OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale, Président Dédié au Programme des Réformes Institutionnelles de la CEMAC.

Ce 5ème rapport s'articule en deux points:

·         l'état d'exécution des décisions de la 10ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat de la CEMAC, tenue les 16 et 17 janvier 2010 à Bangui, et ;

·         les actions en préparation en vue de la mise en œuvre desdites décisions et l'Agenda à venir du Programme des Réformes Institutionnelles de la CEMAC.

Au sujet de l'exécution des décisions de la 10ème Conférence des Chefs d'Etat de la (EMAC, le rapport s'est appesanti sur l'impératif pour certains Etats de tenir leur engagement en apurant les arriérés qu'ils 5 doivent au titre de contribution au budget de la Réforme afin de permettre la finalisation des actions conçues dans le cadre du programme, l'émission et la délivrance du passeport CEMAC, les audits de la BEAC, l'application du principe de la rotation, par ordre alphabétique des Etats membres, de tous les postes de responsabilité au niveau de l'ensemble des Institutions, Organes et Institutions Spécialisées de la CEMAC, La mise en œuvre du Programme Economique Régional et ta réalisation de l'étude de faisabilité de La création du « Fonds Emergence CEMAC ».

S'agissant des actions envisagées et de t'Agenda à venir du Programme des Réformes, le rapport a, notamment, mis l'accent sur la nécessité pour les Etats, qui ne t'ont pas encore fait, de ratifier tes textes organiques de la Communauté et de transmettre à la Commission de la CEMAC la liste de leurs candidats à la Cour des Comptes afin de permettre l'installation des deux Cours Communautaires avant la fin de l'année 2010.

La Conférence a rendu un vibrant hommage à Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de ta République de Guinée Equatoriale, pour son engagement pour la cause de l'intégration en zone CEMAC ainsi que pour les importants sacrifices consentis au profit de la Communauté, notamment en mettant à la disposition du Parlement Communautaire un imposant siège flambant neuf qui fait aujourd'hui la fierté de la sous-région.

Elle s'est réjouie de l'exhaustivité et de la profondeur du rapport présenté ainsi que des progrès significatifs réalisés au titre des réformes institutionnelles de ta CEMAC. Elle a félicité Son Excellence Monsieur OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale, Président Dédié auxdites réformes, pour la qualité du travail accompli.

La Conférence, après avoir exhorté les Etats membres redevables d'arriérés au titre du budget des réformes à les apurer dans les meilleurs délais, a adopté, dans son intégralité, Le Sème rapport d'étape du Président Dédié et décidé de confier la conduite du restant des actions de la réforme au Président en exercice de la CEMAC, en rapport avec le Président de ta Commission.

La Conférence a pris connaissance de l'évolution des dossiers relatifs au renforcement de la participation de la BEAC au capital de la BDEAC, à la Compagnie de transport aérien Air CEMAC, au Programme Economique Régional de la CEMAC, au rapprochement des deux bourses coexistant dans la sous-région, à l'audit annuel des institutions de la Communauté ainsi qu'au Passeport (EMAC biométrique, et en a pris acte.

Elle a cependant instruit la Commission de la CEMAC:

·         de poursuive les négociations avec le partenaire stratégique en vue de ta mise en place effective de la Compagnie Air (EMAC, dans les meilleurs délais;

·         de tout mettre en œuvre pour que l'audit annuel des Institutions, Organes et Institutions Spécialisées de la CEMAC soit réalisé dans un délai raisonnable;

·          de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que le passeport CEMAC biométrique, après une concertation à tenir sans délai entre les différents opérateurs des Etats membres, soit produit et mis en circulation.

Examinant la situation de la BEAC après la nomination du Gouverneur en janvier 2010, la Conférence a constaté la persistance du dysfonctionnement au sein de l'Institut d'émission. Pour y remédier et sauvegarder le bon fonctionnement de la Banque, elle a décidé des mesures individuelles, à la BEAC, ci-après:

Monsieur TAHIR HAMID NGUILI, Vice-Gouverneur;

Monsieur Daniel NGASSIKI, Secrétaire Général;

Monsieur Jean Michel MONA YONG NKOUMOU, Directeur Général du Contrôle Général;

Monsieur Yvon- Bertrand SONGUET, Directeur Général de l'exploitation ;

Monsieur Joachim LEMA OKILI, Directeur Général des Etudes et Relations Internationales.

La Conférence a, en outre, décidé de dépêcher une mission de haut niveau de la Communauté auprès du Directeur Général du Fonds Monétaire International (FMI), en vue d'assainir les relations entre cette Institution et ta CEMAC.

Examinant les propositions faites par le Conseil des Ministres et la Présidence Dédiée du Programme des Réformes de la CEMAC sur les modalités d'application du principe de la rotation aux postes de responsabilité, par ordre alphabétique des Etats membres et qui met fin au consensus de Fort Lamy, la Conférence a, après débats, arrêté les principes suivants:

·         La rotation est intégrale. Tout Etat membre, y compris celui abritant le siège d'une institution communautaire, peut pourvoir au poste de premier dirigeant de cette institution;

·         L'uniformisation des durées des mandats à 5 (cinq) ans à l'exception de ceux de la BEAC ;

·          Les mandats en cours vont jusqu'à leurs termes.

Poursuivant ses travaux, la Conférence a décidé de la création d'Agences d'exécution de la CEMAC chargées d'assurer notamment la gestion en service déconcentré de certaines missions dévolues à la Commission de la CEMAC, en vertu de son Traité.

Abordant les questions politiques, la Conférence a suivi une communication du Président de la République Centrafricaine, Son Excellence Monsieur François BOZIZE  YANGOUVONDA qui a fait le point de la situation dans son pays, notamment le report des élections présidentielles et législatives. Il a, en outre, informé la Conférence, des mesures prises par la Cour Constitutionnelle en vue du maintien des Institutions Républicaines jusqu'aux prochaines élections.

La Conférence a, par ailleurs, exprimé sa solidarité envers La République du Congo face à la situation qui prévaut dans le Département de la LIKOUALA.

Au terme de leurs travaux, les Chefs d'Etat ont exprimé leurs remerciements à leur ami et frère, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N'GUESSO, Président de la République du Congo, au Gouvernement et au Peuple Congolais, pour l'accueil chaleureux et fraternel, ainsi que pour l'hospitalité généreuse qui leur ont été réservés tout le long de leur séjour à Brazzaville. /-

 

Fait à Brazzaville, le 7 juin 2010

 

Pour la Conférence des Chefs d'Etat,

Denis SASSOU-N'GUESSO

 

 

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 23:35

 

 

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LIBREVILLE, 8 juin (Infosplusgabon) - Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a félicité lundi soir à Brazzaville son homologue de la Centrafrique, François Bozizé, pour avoir accepté de reporter l’élection présidentielle comme souhaité par son opposition et la communauté internationale.

Initialement prévues le 25 avril, ces élections ont d’abord été reportées au 16 mai avant d’être renvoyées à une date non déterminée.

"Nous devons plutôt féliciter le président Bozizé qui a accepté la volonté de l’opposition et de la communauté internationale de reporter les élections", a- t-il déclaré au cours de la conférence de presse marquant la fin du sommet extraordinaire des pays membre de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

"Il faut d’abord réaliser que le président Bozizé a toujours voulu organiser les élections (présidentielle et législatives) avant la fin de son mandat. A plusieurs reprises, il l’a exprimé", a déclaré le dirigeant congolais.

Le chef de l’Etat congolais est également président en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui regroupe six pays dont la RCA.

Arrivé au pouvoir en mars 2003 après un coup d’Etat contre Ange Félix Patassé, M. Bozizé a été élu en 2005 pour un mandat de cinq ans qui a pris fin le 11 mai dernier.

La Cour constitutionnelle centrafricaine a décidé le 25 mai dernier de prolonger le mandat du président et de l’Assemblée nationale.

© Copyright Infosplusgabon

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 15:56

 

 

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BRAZZAVILLE - AFP / 07 juin 2010 21h26 - Des dysfonctionnements "persistent au sein de la BEAC (Banque des Etats de l'Afrique centrale)" ont souligné les chefs d'Etat lors sommet extraordinaire des six pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), qui s'est ouvert lundi à Brazzaville.

"Après la nomination du nouveau gouverneur, la conférence (des chefs d'Etat) a constaté la persistance des dysfonctionnements au sein de l'institution d'émission (BEAC)", indique un communiqué sanctionnant les travaux de la session extraordinaire des présidents.

"Pour y remédier et sauvegarder le bon fonctionnement la conférence a décidé de prendre des mesures individuelles", notamment avec de nouvelles nominations, ajoute le texte.

Le Congolais Daniel Ngassiki a par exemple été désigné secrétaire général de la BEAC. En janvier lors de la conférence de Bangui, les chefs d'Etat avaient déjà nommé un nouveau directeur en la personne de l'Equato-guinéen Lucas Abaga Nchama.

Lors de l'ouverture du sommet le président congolais Denis Sassou Nguesso avait estimé que "la BEAC, considérée comme poumon et souffle économique monétaire, a connu des soubresauts, des tribulations qui l'ont fragilisée et discréditée".

"Aujourd'hui nous devons aller plus loin dans notre volonté partagée d'assainir le climat général au sein de la BEAC pour que notre effort collectif ne soit pas compromis", a-t-il lancé.

Selon un rapport publié fin octobre, 25 millions d'euros normalement dédiés au fonctionnement d'une succursale de la BEAC à Paris ont été détournés par des employés entre 2004 et 2009.

Le sommet qui réunit outre M. Sassou Nguesso, les présidents camerounais Paul Biya, centrafricain François Bozizé, équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, gabonais Ali Bongo Ondimba et tchadien Idriss Déby Itno, a également décidé "de l'uniformisation de la durée des mandats à cinq ans (à la tête des institutions) à l'exception de la BEAC", selon le même communiqué.

Les chefs d'Etat ont aussi abordé le thème de Air Cemac: "Le processus de sa création évolue, notamment avec le contact pris avec le partenaire stratégique South African Airways (SAA)", a expliqué le président de la Commission de la Cemac, Antoine Nsimi, précisant que Brazzaville en serait le siège.

Quant au passeport Cemac dont les pays étudient la mise en place, M. Sassou Nguesso a estimé: "Il faut prendre des mesures de sauvegarde, il ne faudrait pas que les criminels profitent de ce passeport",

Lors de son discours d'ouverture, M. Sassou Nguesso a aussi salué la mise en place en avril à Malabo du parlement communautaire qui, a, entre autres, vocations de "promouvoir l'intégration et le dialogue entre les peuples, la démocratie participative, l'Etat de droit, les libertés et les droits fondamentaux en Afrique centrale".

"Des efforts réitérés et persévérants sont à la mesure de notre volonté affirmée de construire en Afrique centrale une communauté forte, viable et solidaire", a-t-il estimé

  

 

 

Les petites avancées du sommet extraordinaire de la CEMAC

Par Idriss Linge - 08/06/2010 journalducameroum.com

Les dirigeants des six pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC) se sont séparés avec des maigres résolutions

 La BEAC au cœur des débats

La lecture de communiqué final laisse entrevoir que les dirigeants de la sous-région Afrique centrale ont plus discuté des sujets de désaccords que des sujets d’entente. Des dysfonctionnements persistent au sein de la BEAC (Banque des Etats de l'Afrique centrale) ont souligné les chefs d'Etat lors sommet qui s'est ouvert lundi à Brazzaville en République du Congo. Un constat qui a conduit au renforcement de l’équipe dirigeante de l’institution monétaire sous-régionale. Ces nouvelles nominations visent à renforcer le fonctionnement de la banque qui a connu des soubresauts ces dernières années. Le Congolais Daniel Ngassiki a par exemple été désigné secrétaire général de la BEAC. En janvier lors de la conférence de Bangui, les chefs d'Etat avaient déjà nommé un nouveau Directeur en la personne de l'Equato-guinéen Lucas Abaga Nchama. Concernant toujours la BEAC, les chefs d’Etats ont décidé du principe de la rotation pour tous les Etats, y compris celui abritant le siège de l’institution.

Plusieurs autres résolutions

Le sommet a également décidé de l'uniformisation de la durée des mandats à cinq ans (à la tête des institutions) à l'exception de la BEAC, selon le communiqué final. La conférence a instruit le président de la commission de poursuivre les négociations avec le partenaire stratégique la société South Africa Airways (SAA) en vue de la mise en place effective de la compagnie Air CEMAC. Les experts affirment que la fin des négociations n’est pas pour demain. Le point de divergence concerne l’accord des avantages fiscaux au partenaire sud-africain. Il a aussi été arrêté qu’il soit effectué un audit annuel des institutions de la CEMAC dans un délai raisonnable.

 Quant au passeport CEMAC dont les pays étudient la mise en place, M. Sassou Nguesso a estimé: Il faut prendre des mesures de sauvegarde, il ne faudrait pas que les criminels profitent de ce passeport. Etrangement, le passeport qui sera communautaire pourrait avoir des couleurs différentes selon les pays. La conférence a abordé les dossiers liés à l’augmentation de la participation de la BEAC au capital de la BDEAC en vue de permettre à celle-ci de mieux jouer son rôle d’institution de financement du développement de la CEMAC et au programme économique régional (PER). Elle a demandé aux Etats membres redevables d’arriérés au titre du budget des réformes de les apurer dans les meilleurs délais. La question de la fusion des places financières de la sous-région a elle aussi été furtivement abordée.

Satisfaction exprimée des participants

Les participants à la conférence ont pourtant exprimé leurs satisfactions sur les avancées connues dans la sous-région. Lors de son discours d'ouverture, M. Sassou Nguesso a aussi salué la mise en place en avril à Malabo du parlement communautaire qui, a, entre autres, vocations de promouvoir l'intégration et le dialogue entre les peuples, la démocratie participative, l'Etat de droit, les libertés et les droits fondamentaux en Afrique centrale. Le succès de la conférence extraordinaire de Brazzaville nous conforte dans l’idée que la marche vers l’intégration de notre sous-région est irréversible (…). Nous venons ici à Brazzaville de faire un pas supplémentaire, de poser un nouveau jalon sur la voie de la solidarité et de l’union. Le temps de l’action pour une CEMAC forte et dynamique est arrivé, le temps de l’action pour faire de l’Afrique centrale région émergente à l’horizon 2025 est arrivé. Maintenons ce cap, c’est le moyen le plus sûr de faire entrer notre sous-région dans la dynamique de l’intégration socioéconomique du continent, a déclaré le Président Denis Sassou Nguesso à la clôture du sommet, en ajoutant que des efforts réitérés et persévérants sont à la mesure de notre volonté affirmée de construire en Afrique centrale une communauté forte, viable et solidaire.

 Les observateurs dénoncent le peu d’avancée

De nombreux observateurs de l’économie et du droit de l’intégration ne partagent pas cette assurance. Une position qui se vérifie dans la réalité du processus d’intégration en Afrique centrale. En l’espace de quelques jours, c’était la troisième fois que les dirigeants de la CEMAC se retrouvaient ensemble, la quatrième en une année. Indispensable à l’intégration sous-régionale, la libre circulation des personnes et des biens constitue la principale difficulté de la CEMAC. Dans son acte constitutif en 1994, cette institution avait fait de cet objectif une de ses missions essentielles, gage selon elle d’un développement harmonieux des Etats membres. 16 ans plus tard, les frontières entre pays restent fermées et les citoyens doivent s’acquitter des frais de visa pour se rendre d’un pays à un autre. La mise en place d’un passeport unique (passeport CEMAC) piétine, les propositions ayant été renvoyées pour plus tard. Au contraire de l’Afrique de l’ouest, les dirigeants en Afrique centrale semblent plus préoccupés par la préservation de leurs pouvoirs souverains. Notre indépendance ne peut souffrir d’ambiguïté du fait de notre union avec nos frères de la sous-région, afin de relever les défis économiques et sociaux qui s’imposent à nos populations, a déclaré Paul Biya le président camerounais lors du huitième sommet de la CEMAC qui s’est tenu l’année dernière à Yaoundé. Sur le plan de l’intégration, l’Afrique centrale est de loin la dernière sur le continent.

 

 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 11:00

 

 

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jeudi 3 juin 2010(Xinhua) - Le président ougandais Yoweri Museveni a demandé mercredi l’aide internationale pour éliminer le groupe rebelle, l’Armée de résistance du seigneur (LRA), qui opère entre la République centrafricaine et la République démocratique du Congo (RDC).

Dans un discours prononcé au Parlement ougandais, le président ougandais a indiqué que la communauté internationale ne doit pas rester rien faire en regardant les rebelles de la LRA causer des dégâts en Centrafrique et en RDC.

Il a remercié le président américain Barack Obama pour avoir signé l’Acte 2009 sur le rétablissement de l’Ouganda-Nord et le désarmement de la LRA.

La LRA se livre à des attaques dans le sud du Soudan, le nord- est de la RDC, la Centrafrique et le nord de l’Ouganda. Depuis plus de 20 ans, la rébellion a causé des dizaines de milliers de morts et quelque deux millions de personnes ont fui leur foyer.

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 16:17

 

 

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(Le Monde 01/06/2010)

Décodage. Vestige du colonialisme pour les uns, outil de stabilité pour les autres, le franc CFA reste, cinquante ans après les indépendances, la monnaie de 15 Etats d'Afrique subsaharienne. Cette "zone franc" correspond aux anciennes possessions françaises, à l'exception de la Mauritanie, de la Guinée et de Madagascar. La Guinée équatoriale (ex-espagnole) et la Guinée-Bissau (ex-portugaise) l'ont rejointe. Alors que des monnaies indépendantes ont cours dans les anciennes colonies britanniques, le franc CFA apparaît comme une faille dans la souveraineté des pays concernés. Son acronyme, qui se lit aujourd'hui "Communauté financière d'Afrique", ne signifiait-il pas "Colonies françaises d'Afrique" entre 1945 et 1958 ?

Le système est simple : Paris s'engage à assurer la convertibilité de cette monnaie avec le franc (l'euro depuis 1999) en contrepartie du dépôt de 50 % des avoirs en devises des Etats adhérents sur un "compte d'opération" ouvert auprès du Trésor français par les deux banques centrales de la zone : celle d'Afrique de l'Ouest, basée à Dakar (Sénégal), et celle d'Afrique centrale, située à Yaoundé (Cameroun). Des représentants de la France siègent dans chaque conseil d'administration.

Le reproche d'"infantilisation" des régimes africains. Les contempteurs du franc CFA soulignent que cette exigence de dépôt - d'ailleurs rémunéré - prive des pays pauvres de précieuses liquidités et que le taux fixe avec l'euro encourage les entreprises françaises et les expatriés à rapatrier leurs capitaux et revenus. Jusqu'à la crise de l'euro, sa surévaluation - et donc celle du franc CFA -, était aussi considérée comme un boulet pour les exportations africaines. Mamadou Coulibaly, président de l'Assemblée nationale ivoirienne, va jusqu'à parler de "nazisme monétaire " à propos de la zone franc, par référence au rattachement monétaire de la France au mark sous l'occupation. Il s'en prend à la "gestion opaque par l'Elysée des fonds déposés" et à "l'infantilisation" des régimes africains induite par ce système. "Le franc CFA confisque une partie de notre souveraineté nationale", dénonce-t-il.

En Côte d'Ivoire comme dans d'autres pays francophones, l'acceptation ou le refus du FCFA est devenu un marqueur politique. Au point que le président ivoirien Laurent Gbagbo, qui a longtemps partagé la position radicale de Mamadou Coulibaly, vient de faire volte-face. Dans un livre récent destiné à présenter son programme pour une élection présidentielle qu'il tarde à organiser depuis... 2005, Laurent Gbagbo estime que le franc CFA, "malgré ses limites", permet aux économies africaines de "résister aux chocs extérieurs et intérieurs". "Fort de cette expérience, écrit-il, je soutiens que rien ne devrait être entrepris pour saborder la monnaie commune ou l'affaiblir."

L'instrument d'un marché commun sur le continent. Il rejoint ainsi, probablement pour redorer son image à l'égard de la France, les défenseurs du CFA, qui le considèrent comme un facteur de discipline contre l'inflation et un élément de stabilité. En offrant une monnaie commune à des pays voisins, le "franc africain" facilite en outre, à leurs yeux, la création de marchés communs régionaux, et donc la croissance économique. Quant à la baisse actuelle de la monnaie européenne et donc du franc CFA, elle est présentée comme une bonne nouvelle pour les pays exportateurs non seulement de pétrole, mais de matières premières agricoles comme le coton ou le cacao.

L'année 2010, celle de la crise monétaire mais aussi du jubilé des indépendances ne peut que raviver un débat extrêmement sensible. Nicolas Sarkozy l'a bien perçu. Dans un entretien publié par l'hebdomadaire financier Les Afriques à la veille de l'ouverture du sommet Afrique-France, lundi 31 mai à Nice, le président français qualifie la zone franc d'"acquis précieux". "Ce n'est pas à la France de déterminer si le système actuel est conforme aux attentes (des Etats africains)", poursuit-il cependant, avant d'affirmer qu' "il n'y a pas de tabou" en la matière.


Philippe Bernard


Article paru dans l'édition du 01.06.10

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 00:28

afrique

 

 

LE MONDE | 31.05.10 | 14h16  •  Mis à jour le 31.05.10 | 16h38

Débat


Considérez-vous les indépendances africaines comme une réalité ?

Formellement, les Etats ont accédé à la souveraineté internationale en 1960. Mais ce changement juridique ne signe pas la fin de la colonisation, c'est-à-dire d'une exploitation économique doublée d'une soumission à une autre culture.

Après 1945, le rapport colonial ne pouvait plus se maintenir car la participation des Africains à la seconde guerre mondiale l'avait radicalement transformé : ils avaient pris conscience que l'égalité était possible, d'autant que d'autres territoires colonisés réclamaient leur émancipation.

Pourquoi la France a-t-elle cependant gardé la main ?

La métropole a su négocier une sortie la plus favorable possible. Elle a transféré le pouvoir aux segments du mouvement nationaliste les plus à même de préserver le lien colonial. Elle a éliminé les plus radicaux par la répression sanglante comme au Cameroun ou par la manoeuvre politique, comme en Côte d'Ivoire ou au Sénégal.

Vous soulignez la prise de conscience des tirailleurs et les luttes syndicales engagées après la guerre. Les instruments de la contestation ont-ils été transmis par le colonisateur lui-même ?

Oui, et c'est là un des grands problèmes de la décolonisation. Les dominés se réapproprient le discours du colonisateur pour le retourner contre lui, construire leur propre identité et légitimer leur combat. Pour affirmer leur unité, ils se définissent par référence à l'élément le plus simple : la couleur de la peau, ou la négritude chère à Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor. Ce faisant, ils ne sortent pas du système et s'enferment dans le piège d'une identité que j'appelle "chromatique".

Car la couleur de la peau est l'élément qui fondait non seulement l'ordre colonial mais aussi la traite négrière. Réduire les Africains à ce facteur naturel symbolisant leur prétendue sauvagerie servait à les expulser de l'Histoire.

Comment ce piège a-t-il fonctionné ?

Les nationalistes ont récupéré cette identité et l'ont inversée pour démontrer que l'Afrique a une civilisation et une histoire, la négritude. Mais l'acceptation de cette définition chromatique a empêché de voir que les Africains forment des groupes aux intérêts très variés, plus ou moins accommodants avec le pouvoir colonial.

Jusqu'à aujourd'hui cette vision raciale produit des effets pervers : quand un bourreau est africain et noir, on a du mal à le traduire en justice pour peu que les juges soient blancs, alors que ce serait l'intérêt des victimes qui peuvent être noires.

Vous contestez le récit de la traite négrière qui en fait un pur pillage des Africains par les Blancs. Pourquoi ?

La vision "chromatique" de l'Afrique aboutit à une vision fausse de l'esclavage. La traite ne se limitait pas à la vente de Noirs à des Blancs dans des ports africains. Elle englobe la manière dont les esclaves étaient "produits" à l'intérieur du continent et acheminés sur la côte.

Ce système atlantique était une organisation globale, qui mettait en relation, dans un partenariat asymétrique mais intéressé, les compagnies européennes avec des élites africaines. Celles-ci utilisaient la traite pour redéfinir les rapports de pouvoir sur le continent.

En quoi la responsabilité des élites africaines renvoie-t-elle à l'histoire des indépendances ?

Dans n'importe quelle ville africaine, je suis frappé par la coexistence entre le grand nombre de 4 × 4 de luxe, et l'usage d'un moyen de transport qui remonte au néolithique, la tête des femmes.

Cela signifie que les élites, au prix d'une violence extrême exercée sur les populations, s'emparent des ressources du pays, les exportent, et dépensent les recettes ainsi dégagées en achetant à l'étranger des biens d'une totale inutilité sociale autre que symbolique de leur capacité de violence. Ils ruinent les pays en pompant la force de travail des corps subalternes qui sont réduits à la misère.

La réponse de la partie la plus dynamique de ces populations, c'est la fuite, les pirogues vers l'Europe.

Il ne s'agit pas d'esclavage...

En quoi cela se distingue-t-il de la traite ? A l'époque, des compagnies européennes apportaient en Afrique des biens tout aussi inutiles et destructeurs, comme la verroterie, l'alcool et les armes. Elles les remettaient aux élites qui organisaient la chasse aux esclaves. Déjà, le pillage permettait aux élites d'accéder aux biens de consommation importés. Aujourd'hui, le système s'est perfectionné puisque les esclaves se livrent eux-mêmes : ce sont les émigrés.

En quoi ce parallèle éclaire-t-il la question de l'indépendance des Etats africains ?

Si vous voulez comprendre le système de la traite négrière, observez le comportement actuel des élites africaines. Pourquoi nos systèmes de santé et d'éducation sont-ils aussi vétustes ? Parce que les élites ne s'y soignent pas et n'y éduquent pas leurs enfants, ils préfèrent les pays du Nord. Leur système de prédation ruine les campagnes et contraint les populations à s'exiler. Au point qu'aujourd'hui, si vous mettez un bateau dans n'importe quel port africain et proclamez que vous cherchez des esclaves pour l'Europe, le bateau va se remplir immédiatement.

Certes, ce système fonctionne au bénéfice des multinationales, mais il n'existerait pas sans des élites africaines. A l'époque de la traite négrière, l'alcool et les fusils achetés aux Européens leur permettaient de se maintenir au pouvoir. Désormais ce sont les 4 × 4 et les kalachnikovs.

Beaucoup de discours expliquent les malheurs de l'Afrique par la traite négrière et magnifient la résistance des Africains à la colonisation. Vous vous inscrivez en faux ?

Les traites esclavagistes et la colonisation ont certes ruiné l'Afrique. Les Africains qui en étaient les victimes leur ont opposé une farouche résistance. Les discours qui unifient les Africains autour de la couleur de la peau étaient nécessaires pour lutter contre le colonialisme. Ils ne servent plus maintenant qu'à masquer la réalité de notre soumission aux pays occidentaux.

L'Afrique est aujourd'hui convoitée par des puissances (Chine, Inde, Brésil, etc.) sans lien colonial avec elle. Ce contexte nouveau peut-il faciliter une nouvelle émancipation ?

A l'époque de la guerre froide, les leaders africains jouaient déjà l'Occident contre le communisme pour obtenir le maximum. Aujourd'hui, ils peuvent miser sur la Chine, l'Inde, l'Iran, contre l'ancienne puissance coloniale, mais ils conservent leur culture de prédation. Pour les peuples africains, cela ne change rien. Tant que nos élites se contenteront de multiplier leurs partenaires pour leur livrer les matières premières et non développer la production, elles reproduiront le système qui a mis l'Afrique à genoux.

Pourquoi la France a-t-elle tant de mal à lâcher la bride à ses anciennes colonies ?

La colonisation avait fondé un empire qui incluait la métropole. En 1960, la France a cru que seule l'Afrique était à décoloniser alors que les Français et leur mentalité devaient l'être également. Rappelez-vous le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar en 2007 ! Il dissertait sur "l'homme africain" comme s'il se trouvait encore dans la capitale de l'Afrique occidentale française !

Regardez à Paris les rues qui portent le nom de colonisateurs ! Les Français les ignorent, mais pas nous ! L'image de l'Afrique coloniale n'a jamais été déconstruite en France. Elle sert les intérêts des tenants de la Françafrique. Cela entretient des rapports très conflictuels avec les populations des anciennes colonies qui ne comprennent pas l'attitude de la France, notamment en matière d'immigration.

N'est-il pas contradictoire de réclamer l'indépendance et le droit à émigrer ?

On ne peut pas avoir soumis par la violence des populations qui ne demandaient rien, permettre encore aux capitaux et aux citoyens français de s'implanter facilement dans ces territoires et, un beau jour, décider que la France n'est faite que pour les Français de France. Il faut tirer les conséquences de l'histoire de la France et des relations très particulières qu'elle a nouées avec ses colonies. Le slogan "La France aux Français" a un corollaire : "les Français en France".

En quoi cette histoire fonde-t-elle aujourd'hui un droit à l'immigration ?

Mais les capitaux et les hommes continuent de circuler librement du Nord au Sud ! Pourquoi la plupart des banques du Sénégal sont-elles des filiales de banques françaises, alors que les Sénégalais n'ont pas le droit d'aller travailler en France ? Pourquoi la remise en cause de la libre circulation des biens est-elle considérée comme un scandale, alors que la fermeture des frontières aux hommes est perçue comme normale ?

Les stratégies de développement affichées par les Etats au moment des indépendances ont échoué. Pourquoi ?

On était parti de l'idée que la toute-puissance de l'Etat appuyée sur un parti unique allait assurer le développement. On allait rattraper l'Europe en 2000 ! Par référence à la toute-puissance de l'Etat colonial, on a fétichisé l'Etat. Cela s'est avéré totalement inefficace parce que le groupe qui s'est emparé de l'Etat s'est servi de son pouvoir pour accumuler des richesses en étouffant l'initiative privée. Dès la fin des années 1970, le système a capoté. Les anciennes métropoles ont délégué le soutien financier au FMI et à la Banque mondiale qui ont disqualifié les Etats et promis le développement par le marché. Cela a produit des catastrophes encore plus graves que l'Etat.

L'émergence des sociétés civiles ne constitue-t-elle pas une conquête ?

Avec l'austérité imposée dans les années 1990, il était difficile de continuer à étouffer l'espace public. L'abandon des subventions agricoles a provoqué l'exode rural et les villes surpeuplées sont devenues des espaces de contestation.

On a "ONGisé" les sociétés pour suppléer les services publics. Ces organisations ont structuré la société civile, mais elles ont été récupérées par les élites. Les groupes qui détournaient l'argent de l'Etat accaparent désormais les ressources des ONG pour financer d'inutiles colloques ainsi que des flottes de 4 × 4, symboles de la néocolonisation de l'Afrique et agents actifs de détérioration de son environnement.

Des mouvements de contestation existent...

Certains intellectuels contestent radicalement le fonctionnement des Etats, mais c'est pour mieux négocier leur place. Du jour au lendemain, ils se retrouvent ministres du pouvoir qu'ils vilipendaient la veille. L'idée selon laquelle on accède aux ressources non par le travail mais par la simple posture politique est profondément ancrée.

Avec leurs limites, les vraies luttes de la société civile sont le fait des syndicats de travailleurs, des associations de base qui ciblent les conditions concrètes de vie. Ils arrachent toujours plus de liberté de manifester, de protester, de contester, relayés par la presse et les artistes.

En cinquante ans, les libertés d'expression et de la presse ont tout de même énormément progressé...

Dans beaucoup de pays, on a réussi à construire une presse indépendante grâce au courage physique de certains journalistes. Les gens sont si attachés à la liberté de la presse et des ondes qu'ils protestent à chaque menace de régression. Il sera de plus en plus difficile de revenir en arrière.

Quelles pistes proposez-vous pour une véritable indépendance ?

La priorité consiste à rompre, grâce à l'éducation, avec la logique qui nous conduit à survaloriser tous les produits venant de l'extérieur y compris les diplômes, et à tourner le dos à la production. L'Afrique est le seul continent où la majorité de la population n'a pas envie de rester.

Cette situation est liée au choix des élites africaines qui, au moment de la traite, ont détruit l'artisanat et la métallurgie, préférant acheter le fer venu d'Europe, soumettre et vendre ceux qui auraient pu assurer la production.

Ce mépris des productions locales reste flagrant. Quand le président sénégalais Abdoulaye Wade reçoit le khalife des mourides, il lui offre non pas des chaussures fabriquées au Sénégal, mais un tableau fabriqué en Iran, son chef du protocole insistant devant les caméras sur ce point.

La vitalité de la population n'est-elle pas un immense atout ?

Nous avons toutes les ressources pour nous en sortir. Allez dans n'importe quel marché à 5 heures du matin, vous verrez des centaines de femmes qui suent sang et eau pour nourrir leur famille. Nous n'avons rien à apprendre du point de vue du courage physique. Notre problème, c'est ce groupe qui a militarisé les sociétés africaines à partir de la traite atlantique en connivence avec les compagnies européennes pour insuffler cette culture de prédation. Rompre avec cette situation est un très vaste programme.

Cela passe-t-il par l'unité du continent ?

Contrairement à ce que l'on prétend, le colonisateur ne nous a pas divisés, il nous a unifiés, mais sur des territoires découpés en fonction de ses seuls intérêts : l'évacuation des richesses via les ports. A notre époque, il s'agit de construire de nouvelles territorialités tournées vers nos besoins.

Le problème est que les gens qui veulent détruire l'Afrique sont unis, tandis que ceux qui veulent la construire ne le sont pas. Dès que nous cherchons à nous rassembler, on nous divise entre tidjanes et mourides, entre musulmans et chrétiens, entre Diolas et Sérères... On nous ramène à notre identité de "Noirs".

Ce sont autant de pièges que je combats. Tant que nous resterons atomisés, nos futurs resteront bloqués.


Ibrahima Thioub est historien.

Propos recueillis par Philippe Bernard


A propos de l'interviewé

Ibrahima Thioub, 54 ans, est sénégalais et professeur d'histoire à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Spécialiste des traites négrières, de l'esclavage et de la décolonisation, il a participé à l'ouvrage L'Afrique de Sarkozy, un déni d'histoire (Karthala, 2008). Il est actuellement résident à l'Institut d'études avancées de Nantes. M.Thioub a participé au débat sur l'Afrique organisé par Le Monde le 20avril, dont la vidéo peut être consultée sur Lemonde.fr.

 Article paru dans l'édition du 01.06.10

 

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 14:32

 

 

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 1990 : l'utopie de la démocratie dans les ex-colonies

 

En 1990, à la Baule, François Mitterrand lie démocratie et développement devant les chefs d'Etats africains. Mais pour les anciennes colonies françaises, la partie est loin d'être gagnée.

 

"Il nous faut parler de démocratie", lance le président français François Mitterrand lors du 16e sommet France-Afrique de la Baule, en juin 1990. A cette date, le sujet n'est pourtant pas nouveau. La bataille pour l'indépendance était déjà justifiée par l'absence de démocratie. En 1960, lorsque quatorze colonies s'affranchissent du joug de la France , une nouvelle ère d'espoir semble s'ouvrir. Très vite pourtant, l'enthousiasme retombe.

 

Le parti unique, prôné par les nouveaux chefs d'Etats africains, devient la norme. Le système évitant, selon eux, les luttes ethniques et tribales.

Les révisions constitutionnelles sont en outre l'occasion, pour les chefs d'Etats, de renforcer leur pouvoir personnel.

Au Sénégal, le président Léopold Sedar Senghor fait emprisonner son Premier ministre pour tentative de coup d'Etat. Par référendum, la Constitution est modifiée en 1963. Le régime présidentiel est instauré et le poste de Premier ministre supprimé.

En Côte d'Ivoire, Félix Houphouët fait rédiger une nouvelle Constitution qui établit un exécutif puissant. Les députés sont désignés directement par lui.

En Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa va même jusqu'à s'autoproclamer "empereur". Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), voit dans la toute puissance de ces chefs d'Etats "une réinterprétation du pouvoir africain qui appartient à une seule personne, un ancien, qui le garde jusqu'à sa disparition". 

 

Prime à la démocratisation

 

A la fin des années 80, la situation économique et sociale de bon nombre d'Etats africains est dégradée.

 Ce qui conduit François Mitterrand à lier, dans son discours de 1990, démocratie et développement. La France, par la voix de son président, annonce que "l'aide sera plus tiède envers ceux qui se comporteraient de façon autoritaire, et plus enthousiaste envers ceux qui franchiront, avec courage, ce pas vers la démocratisation".

 

François Mitterrand se fait le chantre du multipartisme. "C'est le chemin de la liberté sur lequel vous avancerez en même temps que vous avancerez sur le chemin du développement. On pourrait d'ailleurs inverser la formule : c'est en prenant la route du développement que vous serez engagés sur la route de la démocratie", déclare-t-il.

 

Les anciennes colonies semblent alors s'engager pour une meilleure gouvernance.

Un scrutin libre se tient au Mali. En République centrafricaine, les premières élections multipartites se déroulent en 1993 et Ange-Félix Patassé est élu président de la République, mettant fin au long règne d'André Kolingba. La même année, un régime parlementaire est instauré à Madagascar.

 

Les différents partis politiques se réunissent lors de conférences nationales au Bénin, au Congo-Brazzaville et au Niger. Pourtant, la multiplicité des partis politiques ne fait pas tout. "Le multipartisme n'est pas forcément un mieux démocratique quand il est basé sur des corporatismes", souligne Philippe Hugon.

 

 Entre crises et guerre civile

 

Après ce bref sursaut démocratique, les Etats s'enfoncent dans l'instabilité et la violence. Le Congo-Brazzaville tente bien de renouer avec le multipartisme, et une nouvelle Constitution est adoptée après un soulèvement en 1990. Mais trois guerres civiles successives ravagent le pays (1993,1997 et 1998-1999). Au départ, les partisans du président Pascal Lissouba et ceux du maire de la capitale, Bernard Kolela, s'affrontent. Ensuite, les deux groupes s'allient contre les partisans de l'ancien président Denis Sassou-Nguesso. Celui-ci gagne la guerre civile. Son adversaire, le président démocratiquement élu, Pascal Lissouba, fuit le pays.

 

En 1999, la Côte d'Ivoire entre elle aussi en crise. Le 24 décembre, le général Gueï arrive au pouvoir après un coup d'Etat. Une révolte armée s'en suit en septembre 2002. Des soldats du Burkina Faso tentent de s'emparer des villes d'Abidjan, Bouaké et Korhogo.

 

Les rebelles, qui se baptisent "Forces Nouvelles", occupent peu à peu le nord. Le pays est coupé en deux zones distinctes : le sud est tenu par les Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire et le nord est dirigé par les Forces Armées des Forces Nouvelles.

 En Mauritanie, le président Sidi Cheikh Abdallahi est arrêté après le coup d'État militaire du 6 août 2008, mené par le général Abdel Aziz.

 

A Madagascar, en 2009, Andry Rajoelina, maire de la capitale Antananarivo confisque le pouvoir à Marc Ravalomanana. Le pays est secoué par de violentes émeutes et manifestations.

Selon Philippe Hugon, "ces conflits s'expliquent par la non-légitimité du pouvoir en place, qui ne redistribue pas les rentes". "Les guerres civiles éclatent quand des groupes n'ont pas accès au foncier", souligne-t-il.

 

Le nombre de mandats en question

 

La remise en cause de la limitation du nombre de mandats est fréquente.

 

Au Cameroun, la Constitution de 1996 stipule que le président ne peut cumuler que deux mandats. Mais l’Assemblée nationale supprime toute limitation du nombre de mandats en 2008, permettant ainsi au président Paul Biya de se représenter en 2011.

 

Au Gabon, la Constitution est changée en 2003, laissant le champ libre au président Omar Bongo, qui a pu être réélu en 2005.

 

 Au Niger, la Constitution de 1999 limite le nombre de mandats présidentiels à deux quinquennats consécutifs et ne peut "faire l'objet d'aucune révision". Après un référendum le 4 août 2009, le président Mamadou Tandja acquiert la possibilité de prolonger son deuxième mandat de trois ans, puis de se représenter autant de fois qu’il le souhaite.

 

Au Tchad, la Constitution de 1996 est modifiée en 2005 pour supprimer la limitation du nombre de mandats. Idriss Deby se représente donc pour la troisième fois en 2006, et est réélu.

 

Au Togo, la limitation des mandats est supprimée en 2002, pour permettre à Gnassingbé Eyadama d’accomplir un troisième mandat.

 

 Transmission familiale du pouvoir

 

 

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Autre frein à la démocratie : la transmission familiale du pouvoir.

 

Après le décès en 2005 du président togolais Gnassingbé Eyadema, l’armée installe son fils Faure Gnassingbé au pouvoir. En 2009, Omar Bongo décède, après avoir dirigé pendant 42 ans le Gabon. Ali Bongo, son fils, lui succède après l'élection présidentielle du 30 août 2009. Une élection contestée.

 

Des instances tentent pourtant de réaffirmer les principes démocratiques. Les quinze pays appartenant à la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont adopté un protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance. La CEDEAO a suspendu le Niger en octobre 2009 pour punir le président Tandja, qui a maintenu des élections législatives boycottées par l'opposition. De même, l’Organisation internationale de la Francophonie a suspendu la Mauritanie, après le coup d’État du général Abdelaziz.

 

 Ces décisions restent toutefois minoritaires.

 

"Système représentatif, élections libres, multipartisme" : le "schéma tout prêt" que proposait François Mitterrand aux Africains n'a décidément pas fait école.

 

 

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