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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 01:33

 

 

Cellou-Dallein-Diallo.jpg

 

CONAKRY AFP / 20 juillet 2010 22h47- La Cour suprême de Guinée a confirmé mardi que l'ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo et l'opposant historique Alpha Condé disputeraient le second tour de la présidentielle, après avoir réuni respectivement 43,69% et 18,25% des voix le 27 juin selon les résultats définitifs.

"Le candidat Cellou Dalein Diallo, présenté par le parti politique UFDG, et le candidat Alpha Condé, présenté par le parti politique RPG, disputeront le second tour de l'élection présidentielle", a déclaré le président de la Cour suprême, Mamadou Sylla, entouré de hauts magistrats.

Il s'exprimait dans la salle d'audience de la Cour suprême où de très nombreux journalistes avaient pris place.

Vingt-quatre candidats - tous civils - briguaient la présidence de ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest marqué par un demi-siècle de dictatures.

Le 27 juin, les Guinéens avaient vécu une journée historique: ils participaient à la première élection libre depuis l'indépendance du pays en 1958. Mais la plupart des partis avaient ensuite dénoncé des irrégularités ou des fraudes massives.

La Cour suprême a déclaré que l'ancien Premier ministre Sidya Touré avait recueilli 13,62% des voix, selon les résultats définitifs. M. Touré avait contesté les résultats provisoires en assurant qu'il y avait eu "bourrage d'urnes" pour faire en sorte qu'Alpha Condé obtienne la deuxième place.

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 01:31

 

 

afrique

 

 

Tribune d’Alger 20-07-2010

 

Par Ali Boukhlef


En Centrafrique, des combats opposent, depuis hier, les militaires à des troupes rebelles dans une des plus importantes villes du Nord. Au même moment, des dizaines de personnes sont tuées dans des combats au centre de Mogadiscio, en Somalie.

Quelques jours auparavant, des rapports d’organisations humanitaires faisaient état de graves risques de famine dans plusieurs pays du Sahel africain. Cette menace concerne des pays comme la Centrafrique et la Somalie, auxquels il faut ajouter le Niger, la Mauritanie et même un des pays les plus prospères d’Afrique centrale, le Nigeria. Ce pays connaît également des luttes pour le pouvoir.

Il faut convenir que la situation est tragi-comique. Puisque, en plus des retards de développement qu’ils connaissent, ces pays enregistrent des luttes intestines pour le pouvoir dévastatrices.

Est-il en effet étrange de constater que les deux phénomènes, à savoir pauvreté et lutte contre le pouvoir, riment ensemble ? Pas totalement. Puisque, si on regarde de près, ce sont les pays les plus pauvres et n’ayant pas de richesses qui connaissent l’instabilité politique.

Même dans les Etats qui ont connu une relative stabilité de par le passé et pour une raison ou une autre, le problème de la distribution des richesses pose un sérieux problème. Il en ainsi de la Côte d’Ivoire. Ce beau pays de l’Afrique de l’Ouest avait connu, durant trois décennies, des moments de stabilité inégalables. On parlait même de la «Perle de l’Afrique». Mais la disparition de l’ancien chef d’Etat, Félix Houphouët-Boigny -considéré comme le père de l’indépendance- et la baisse des cours du cacao, principale source de devises du pays, ont fini par déclencher plusieurs guerres civiles. Les problèmes ne sont
toujours pas résolus, malgré un relatif retour au calme.

L’exemple est encore plus frappant pour le Nigeria, un pays très riche, notamment en hydrocarbures, qui connaît d’énormes problèmes d’instabilité politique. Les raisons de ces soulèvements sont essentiellement liées à la distribution des richesses. Sans oublier, bien entendu, les innombrables luttes confessionnelles qui ont parfois d’autres explications.
Dans d’autres pays, comme la Centrafrique ou le Tchad voisin, où les richesses font défaut, les luttes pour le pouvoir sont là. Il n’y a même pas de rente à se partager. C’est à se demander comment les peuples de ces pays et la communauté internationale laissent les choses se faire sans se réveiller. Car, il est anormal que des groupes armés, ainsi que des Etats, dépensent autant d’argent pour acheter des armes, alors que des populations entières meurent de faim. C’est la seule et véritable question qui doit être posée.
Le reste n’est que littérature. 

A. B.

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 00:33

 

 

enfant-sorcier-en-RCA.jpg

 

Source : Ouest France 19 juillet 2010

L'Unicef dénonce, dans un rapport, les violences et les maltraitances que subissent les enfants accusés de sorcellerie en Afrique de l'ouest et du centre.

Dakar. De notre correspondante

En Centrafrique, une petite fille prétendue sorcière a été mortellement brûlée. Dans ce même pays, des médecins traditionnels incisent, avec un couteau non-stérilisé, l'abdomen des enfants accusés de sorcellerie. Ils amputent un morceau d'intestin, symbole du mal qui les possède. Les enfants sont ainsi « nettoyés ».

À Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), 20 000 enfants se retrouvent à la rue, abandonnés par leur famille après avoir été accusés de sorcellerie. Les « enfants-sorciers » sont de plus en plus nombreux, notamment au Bénin, Cameroun, Gabon, Nigéria, Libéria, Centrafrique et RDC.

Une fois incriminés, ils sont stigmatisés à vie. Une mise en cause qui touche surtout les orphelins, les handicapés physiques (ce qui inclut ceux qui ont les yeux rouges, ventre ballonné, grosse tête) ou mentaux. Et même les enfants têtus, agressifs, paresseux ou solitaires, selon le rapport de l'Unicef.

« Pasteurs-prophètes »

« Les pressions économiques, les conflits, la pauvreté, l'urbanisation, l'affaiblissement des communautés ou encore le sida sont autant de facteurs qui contribuent à cette augmentation récente, explique Joachim Theis, conseiller régional à l'Unicef pour la protection des enfants en Afrique de l'ouest et du centre. Un grand nombre d'accusations vient des familles elles-mêmes. On force les enfants à admettre qu'ils sont sorciers. Et pour cela on utilise la violence. »

Au Nigéria, l'ONG Stepping Stones aide à la réinsertion de ces enfants accusés de sorcellerie. Le centre accueille 200 jeunes. « Certains arrivent chez nous avec des maladies, des blessures, des problèmes psychologiques. Il y a beaucoup de cas de violences corporelles. Récemment, on a eu un enfant à qui on avait jeté de l'eau chaude au visage », rapporte Sam Itauma, de Stepping Stones.

Une chasse aux sorciers juteuse pour certains pasteurs, notamment des églises indépendantes, prophétiques et pentecôtistes, qui ont fait de l'exorcisation et de la délivrance un business. Les « pasteurs-prophètes » administrent alors des « traitements spirituels » de manière violente (isolation et privation de nourriture, notamment).

« Un pasteur m'a brûlé le corps avec des bougies. Dans une autre église on m'a versé dans les yeux de la sève tirée d'un arbre. Cela piquait très fort », témoigne une fillette, vivant à Kinshasa. En Angola, onze églises ont été fermées à cause d'abus de pasteurs.

Aurélie FONTAINE.

 

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 22:31

 

 

reine-Paola.jpg

 

(Libération 16/07/2010)

Les bijoux offerts à Paola, la reine de Belgique, lors de sa visite à Kinshasa, fin juin, pour le cinquantenaire de l'indépendance de l'ancien Congo belge, ont provoqué un coup de gueule aussi inhabituel qu'inattendu, de la part des autorités de République démocratique du Congo (RDC). Le gouvernement congolais a fait savoir, dans un point de presse donné mercredi, qu'il en avait «ras-le-bol» que le pays soit décrit en Belgique comme «une république bananière».

Tout est parti des révélations, faites mardi par le quotidien belge La dernière heure, sur l'existence du cadeau: un collier, un bracelet et des boucles d'oreilles en diamants. Le palais royal belge a reconnu l'existence de cette cascade de pierres précieuses, affirmant qu'elle avait été «incorporée au patrimoine national», même si la famille royale peut en disposer à tout moment. Ensuite, l'ambassade de RDC à Bruxelles a déclaré que Joseph Kabila, le président de RDC, n'avait pas fait ce cadeau, se contentant d'offrir la même montre «du cinquantenaire» à tous les chefs d'État venus pour l'occasion. Les commentateurs de Belgique se perdant en conjectures sur l'origine du cadeau —peut-être douteuse, au pays des diamants de la guerre— et son caractère obscène, alors que les fonctionnaires congolais ne sont pas payés, l'exécutif congolais a réagi.

Lambert Mende, ministre de la Communication et des médias a fait un point presse virulent, mercredi, estimant «inadmissible» la manière dont «la classe politique belge prend les problèmes du Congo pour ses affaires intérieures». Il s'en est pris à l'ancien Premier ministre Yves Leterme, qui a critiqué l'argent dépensé par la RDC pour la célébration du cinquantenaire, évoquant la «misère» des Congolais —un anniversaire auquel il s'est pourtant rendu. «Comme si plus aucune misère n'existait dans son propre pays avant qu'Yves Leterme n'embarque dans un vol spécial Bruxelles-Kinshasa et retour, dont le coût est tout sauf bon marché», a commenté Mende.

Le ministre a donné cette précision importante : c'est Olive Kabila, la première dame, qui a offert les diamants à la reine Paola, à titre «privé». Le fait que ces diamants fassent jaser relève pour le gouvernement congolais «d'une campagne pour discréditer les institutions du Congo». «Il faut démontrer que c'est une république bananière, ou rien ne se passe selon les normes, où l'on passe le temps à gaver les visiteurs de cadeaux, de diamants du sang, de diamants trafiqués», a martelé Mende. Les cadeaux offerts par la Première dame, «ambassadrice de la promotion des produits congolais, s'inscrivent dans le cadre de la préservation de nos intérêts nationaux, dont la définition n'appartient à personne d'autre qu'à nous-mêmes».

 Dans le texte complet de la déclaration de Lambert Mende, on peut aussi lire que le «Congo bashing, médisance malveillante sur la RDC, a tellement influencé les mentalités dans l’ancienne métropole qu’on en vient à s’y scandaliser de ce que les Congolais aient aussi le nez au milieu du visage comme tout autre être humain». Pas question, pour autant, de nouvelle crise diplomatique entre la RDC et la Belgique, dont les relations sont tendues depuis deux décennies. En avril 2009, Karel De Gucht, alors ministre belge des Affaires étrangères, avait fait des remarques sur les niveaux de corruption atteints par l'ex-Zaïre. Kinshasa avait rappelé son ambassadeur à Bruxelles et fermé son consulat à Anvers. «Il n'y a pas de crise entre la RDC et la Belgique, il y a une mise en garde, une manifestation d'un ras-le-bol, a déclaré Mende. Nous voulons d'autres types de relations. Les relations de colonisateur à colonisé, c'est terminé! Nous sommes partenaires, nous voulons être traités avec le respect que l'on doit à un partenaire».

Par Sabine Cessou  © Copyright Libération

 

NDLR : On se souviendra aussi que lors d’une de ses visites en Centrafrique, le ministre des affaires étrangères belge Karel de Gucht avait poliment refusé la décoration que le dictateur sanguinaire de Bangui, François Bozizé voulait lui remettre. C’est une fois de retour à Bruxelles qu’il a expliqué à la télévision qu’il ne voulait pas accepter une médaille des mains souillées de sang d’un dictateur comme Bozizé.

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 00:39

 

 

Njawe.png

 

 

 

APA - Bangui 14-07-2010 (Centrafrique) L’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA) souhaite que le gouvernement camerounais adopte une loi dépénalisant les délits de presse dans ce pays et qui pourrait porter le nom du journaliste camerounais Pius Njawe, directeur de publication du ‘’Messager’’, décédé lundi aux Etats unis, des suites d’un accident de la circulation.

Dans un communiqué publié ce mercredi à Bangui, l’UJCA souligne que l’adoption d’une loi dépénalisant les délits de presse au Cameroun permettra notamment ‘’d’immortaliser la mémoire de cette illustre figure de la presse camerounaise et de rendre hommage à son combat pour la liberté d’expression’’.

« Par son courage, sa clairvoyance et sa témérité, il a forcé l’admiration et le soutien du peuple camerounais, des démocrates, des défenseurs des droits de l’homme et des professionnels des médias de par le monde », a noté le communiqué.

 « Journaliste à la plume d’or et fondateur du quotidien indépendant « Le Messager », Pius Njawe est et demeurera un modèle pour les journalistes africains », a fait remarquer le communiqué.

 

 

 

Pius N Njawé :  le destin cruel d’un itinéraire exceptionnel

Par Frédéric.Boungou | Mercredi 14 juillet 2010 | Le Messager

 

Alors qu’il avait la possibilité de faire un voyage d’agrément en Afrique du Sud pour vivre la finale de la coupe du monde -une première sur le continent noir- tous frais payés, Pius N. Njawé a préféré plutôt aller participer au forum de la Cameroon diaspora for change (CAMDIAC) sur les stratégies à mettre en œuvre pour contribuer à une alternance démocratique à la tête du pays en 2011, lors de la prochaine élection présidentielle. Une fois de plus, une fois de trop ( ?), Pius N. Njawé a relégué au second plan, son plaisir personnel au profit de l’intérêt collectif. C’est là, dans cet autre champ de bataille qu’il est tombé, pratiquement les armes à la main. Il était comme ça, Pius. Toujours prompt à voler au secours des causes qu’il croyait justes, même au péril de sa vie. C’est que, toute son existence a été une vie de combats menés sur plusieurs fronts à la fois (voir articles…)

Le premier combat de sa vie, Pius N. Njawé le mène contre la nature. Né le 4 mars 1957 à Babouantou dans le département du Haut-Nkam, région de l’Ouest, il doit faire face très tôt à l’adversité. Forcé à un « exil intérieur » suite aux troubles sociopolitiques liés à l’indépendance, son père délaisse l’éducation du jeune Njawé appelé désormais à compter que sur lui-même. En 1968, Pius N. Njawé obtient son Certificat d’études. Inscrit la même année en sixième, il est contraint d’abandonner l’école quatre ans plus tard, faute de soutien financier pour chercher sa voie dans la vie active. Il atterrit en 1972 comme « garçon de courses » au journal Semences africaines dont l’écrivain camerounais, René Philombe, qui deviendra plus tard son « père spirituel », est le co-directeur.

Lorsque Sémences africaines disparaît des kiosques en 1974, Pius Njawé devient vendeur à la criée à Yaoundé. Plus tard, de passage à Douala, un ami le met en contact avec les promoteurs d’un nouvel hebdomadaire : La Gazette. Recruté à titre bénévole comme « localier », le jeune apprenti-journaliste se fait très vite la main à force de volonté et d’abnégation et devient célèbre par la qualité de ses reportages. C’est en qualité de chef des informations intérieures qu’il décide de quitter, en 1979 La Gazette pour aller créer Le Messager. Self-made man, Pius N. Njawé s’est donc formé sur le tas. Aidé dans sa quête de l’excellence au métier de journaliste par de nombreux stages et voyages d’études au Canada, en France, aux Etats-Unis, en Allemagne, etc., il est devenu, au Cameroun, et au-delà, plus qu’une icône, un véritable symbole.

Le deuxième combat du jeune promoteur de 22 ans (!) sera d’une part, de triompher de la censure et des saisies administratives et plus globalement de conquérir de nouveaux espaces de liberté d’expression et de la presse, d’autre part, de positionner Le Messager comme une référence en matière de presse privée indépendante au Cameroun. D’où le ton libre que le journal adopte fiérement. L’ambition ne fait pas plaisir à l’establishment qui n’hésite pas à recourir à l’intimidation, aux interpellations, arrestations, détentions… Pas influencé pour un sou, le jeune téméraire se permet même de traduire l’Etat du Cameroun devant la Cour suprême en 1985. Comme on pouvait s’y attendre, le demandeur est débouté. Mais qu’importe, le message est passé : rien ne sera plus jamais comme avant. L’étau se resserre. 1991, Njawé est condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans et à 300 000 Fcfa chacun. Suite à une lettre ouverte au chef de l’Etat intitulée « La démocratie truquée » parue dans Le Messager n° 209 du 27 décembre 1990, les deux sont accusés d’ « outrage au président de la République, outrage aux membres de l’Assemblée nationale, outrage aux cours et tribunaux ». Ce procès aura le mérite d’ouvrir le débat sur la liberté de la presse. Il constituera même le détonateur de revendications populaires qui continuent de secouer, aujourd’hui encore, le Cameroun. Les arrestations se multiplient.

« Nous avons semé une graine », dira le concerné à la faveur de la célébration en novembre dernier, des trente ans de Le Messager, le plus vieux journal privé indépendant du Cameroun. Une longévité exceptionnelle qui fait l’admiration ici et au-delà. Jean Baptiste Sipa, vieux compagnon de l’illustre disparu, la larme à l’œil, est inconsolable. « Me demander de réagir en pareille circonstance, c’est me dire de commenter une tragédie qui me plonge dans une tristesse infinie », répond-il à la question de savoir quels souvenirs il garde de Pius N. Njawé. « Le décès subit de Njawé sur la cinquantaine et encore à l’étranger est un vrai gâchis pour l’entreprise Le Messager et pour le Cameroun à qui, j’ai la conviction, il n’avait pas encore, à cet âge là, donné l’essentiel de ce qu’il devait à sa patrie bien aimée, explique le chroniqueur, membre du conseil éditorial de Le Messager. Pius N. Njawé, déjà frappé par un malheur similaire en 2002 à travers sa première épouse, laisse une nombreuse progéniture dont beaucoup sont mineurs ».

Néanmoins, Jean Baptiste Sipa consent à lâcher quelques bribes sur son ami. « Pius N. Njawé était un homme ambitieux pour lui-même et pour son pays. Il était courageux à la limite de la témérité et il était entier. Tout cela faisait de lui un homme d’action contesté par les puissances de l’ordre établi et aimé des plus faibles qui le considéraient comme un bouclier. Ce sont ces caractéristiques qui ont, bon gré pour certains, mal gré pour d’autres, fait de lui une figure emblématique pour la presse camerounaise et la liberté de la presse », analyse-t-il.

Ironie du destin, Pius N. Njawé a été tué… dans un accident de la circulation. Un fléau qu’il tentait, sous les auspices de la Fondation Jane and Justice qu’il a créée en mémoire de sa première épouse elle aussi décédée en 2002 à la suite d’un accident de la circulation, de juguler en promouvant la sécurité routière. Son décès brutal fait ainsi ressortir toute l’importance de ce qui aura été, ces dernières années, l’un de ses combats acharnés. « Le décès tragique de Pius N. Njawé crée des ondes frémissantes dans le pays et va faire pleurer beaucoup de personnes au Cameroun, en Afrique et dans le monde. Mais, pleurer Pius, c’est faire qu’il ne soit pas mort […] La meilleure manière de pleurer un homme comme celui là n’est pas de verser des larmes même si cela console de la douleur, mais de faire tout ce qu’on peut pour qu’il continue de vivre à travers la pérennité de ses œuvres. C’est, ce que, pour ma part, je m’engage à faire afin de rester fidèle à moi-même ».

 

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 01:02

 

 

14-juillet_amazones-beninoises.jpg

 

 

 

La Croix 12/07/2010 16:01

La présence de compagnies de treize pays d’Afrique francophone, à l’occasion du défilé du 14-Juillet à Paris, ne fait pas l’unanimité.

 

 

Ils sont presque tous venus, les détachements militaires africains qui représentent les pays de l’ancien empire colonial français et doivent ouvrir, demain à Paris, le défilé du 14-Juillet sur les Champs-Élysées. Ils ont été invités par Nicolas Sarkozy à célébrer ainsi le cinquantième anniversaire de l’accession de chacune de leur nation à l’indépendance (1).

Lancée en début d’année par l’Élysée, l’invitation a été acceptée par la grande majorité des chefs d’État concernés, dont plusieurs seront dans la tribune présidentielle en dépit des critiques formulées par certains de leurs opposants et des associations de défense des droits de l’homme.

Sur les 14 États africains sollicités, 13 défileront demain. À savoir, selon l’ordre alphabétique qui sera scrupuleusement respecté : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Au total, près d’un demi-millier de soldats – chaque pays en ayant dépêché 38 soit l’équivalent d’une compagnie – qui marcheront sous leur drapeau national. Le seul pays à ne pas défiler est la Côte d’Ivoire qui, en délicatesse depuis quelque temps avec la France, a seulement envoyé son ministre de la défense.

Devoir de mémoire

Le président de la République, dans son message d’invitation, avait souligné que c’était « le lien né de la contribution des troupes africaines à la défense et à la libération de la France » qui serait ainsi célébré. Pour preuve de ce devoir de mémoire, des anciens « tirailleurs » africains ayant participé à la Seconde Guerre mondiale ont aussi été conviés – deux par pays – à assister à la fête nationale française.

« Nous ressentons une grande fierté », assurent unanimement les chefs de ces détachements africains, qui sont arrivés la semaine dernière pour une répétition générale au camp de Satory, près de Versailles (Yvelines). En tête du défilé demain, la compagnie des « Amazones » du Bénin, intégralement féminines, devrait faire sensation. « La participation des femmes aux missions militaires est chez nous une tradition héritée du royaume d’Abomey », commente la colonelle Aminata Quenum.

À l’instar de ses collègues masculins, cette officière béninoise voit dans la participation de son unité au défilé du 14-Juillet non seulement « un hommage » aux sacrifices pour la France des anciens combattants de la « force noire », mais aussi « une reconnaissance » des armées africaines actuelles.

Des armées « en voie de professionnalisation »

« Il y a d’un côté le 14-Juillet, fête de la liberté, de la fraternité et de l’égalité et d’un autre un défilé où il va y avoir des troupes dirigées par des criminels », s’insurge de son côté l’association Sortir du colonialisme, qui a appelé à une manifestation de protestation aujourd’hui à Paris. L’Élysée a fait savoir que « tous les contrôles ont été effectués pour éviter que défilent des personnes qui font l’objet de poursuites » et a rappelé que le défilé du 14-Juillet est devenu « un moment privilégié d’ouverture sur le monde ».

De fait, au cours des dernières années, ont été invitées les armées de l’Inde (2009), de l’ONU (2008), de l’Union européenne (2007), du Brésil (2005), la première initiative en la matière remontant à 1994 avec la participation de soldats allemands dans le cadre d’une unité de l’Eurocorps.

Selon les officiers et diplomates français, les armées africaines sont en réalité « en voie de professionnalisation », grâce notamment à une coopération militaire en matière de formation. Et, dans les zones de tension en Afrique, les forces multinationales d’interposition intègrent désormais souvent des détachements africains.

Ainsi défilera à la tête de l’unité sénégalaise le commandant Souleymane Kandé, parachutiste de 39 ans qui s’est perfectionné lors de stages en France et compte à son actif des opérations de maintien de la paix en Centrafrique, Guinée-Bissau, Congo et Côte d’Ivoire. Un exemple parmi d’autres.


Antoine FOUCHET

 

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 22:59

 

 

Urne.jpg

 

 

 (La Croix 05/07/2010)


Pour la première fois en cinquante ans de dictature depuis l’indépendance, les électeurs devront se déplacer pour un second tour

«C’est la première fois qu’à la veille du scrutin, il était impossible de connaître le nom du futur président ! » s’était enthousiasmé le journaliste guinéen Souleymane Diallo. Le premier tour de la première élection réellement démocratique depuis l’indépendance du pays, en 1958, est un succès.

L’annonce, vendredi soir, des résultats partiels s’est déroulée dans le calme, même si plusieurs candidats ont émis des recours, jugeant qu’il y avait eu de nombreuses fraudes. Pour le deuxième tour, prévu le 18 juillet, mais dont la date n’a pas été confirmée, les Guinéens devront choisir entre deux candidats : Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé.

Avec 39,7 % des voix, selon les résultats provisoires du premier tour, Cellou Dalein Diallo arrive largement en tête. À 58 ans, cet ancien premier ministre sous la présidence de Lansana Conté, est déjà connu par la population. Natif de Moyenne-Guinée (centre), le chef de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) bénéficie du soutien d’une grande partie de l’ethnie peule, l’une des plus importantes du pays.

Premier succès du premier tour : le vote massif des Guinéens

Son plus proche adversaire, Alpha Condé, a recueilli 20,7 % des voix. L’éternel opposant, âgé de 73 ans, a déjà été candidat à l’élection présidentielle en 1993 et 1998. Ce diplômé en droit de la Sorbonne, fondateur et président du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), a fait l’objet de nombreuses condamnations par les despotes au pouvoir, dont une condamnation à mort par contumace en 1970. Il a obtenu ses meilleurs résultats dans la région de la Haute-Guinée (est), habitée en majorité par des membres de son ethnie, les Malinkés.

Mais le premier succès du premier tour, c’est le vote massif des Guinéens. Pressés d’en finir avec les régimes militaires, trois millions d’entre eux se sont rendus aux urnes le 27 juin dernier, soit 77 % des inscrits. « Dès sept heures du matin, il y avait de grandes queues. Malgré les problèmes d’organisation, personne de voulait rentrer chez soi avant d’avoir voté », témoigne pour La Croix Gilles Yabi, consultant et analyste politique.

Les péripéties récentes qu’a vécues le pays rendent presque surprenante l’organisation de ces élections. Le 28 septembre dernier, l’armée avait tué au moins 156 personnes qui participaient à un rassemblement politique pacifique pour s’opposer à la candidature du chef de la junte, le capitaine putschiste Moussa Dadis Camara.

Le fonctionnement démocratique reste fragile

Celui-ci avait pris le pouvoir après la mort du « général président » Lansana Conté en promettant l’instauration d’un régime démocratique. Arrivé au pouvoir, c’est son second, Sekouba Konaté, qui a organisé finalement les premières élections libres.

Le fonctionnement démocratique de la Guinée reste toutefois fragile. Il a fallu attendre près d’une semaine pour que les résultats provisoires du premier tour soient publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), qui a reconnu « beaucoup de cas de fraudes ».

Arrivé troisième avec 15,5 % des voix, Sidya Touré, ancien ministre sous le régime de Conté, est convaincu que son absence au second tour est le résultat de fraudes. Il a porté plainte auprès de la Cour suprême. « En plus de la méconnaissance des procédures, il y a peut-être eu dans certains cas des manipulations, notamment dans les “fiefs” de différents candidats », analyse Gilles Yabi.

La Cour, qui doit normalement statuer dans les huit jours, pourrait prendre plus de temps. Alors que « certains électeurs ne comprennent pas encore la nécessité et le fonctionnement d’un second tour », Gilles Yabi estime que « sa date pourrait être repoussée pour organiser une campagne de communication vers la population et revoir l’organisation du vote, qui a péché au premier ».

Julien DURIEZ

© Copyright La Croix

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 00:49

 

 

Wade Abd

 

DAKAR (AFP) - 04.07.2010 20:15 - La candidature du président sénégalais Abdoulaye Wade pour un troisième mandat, en 2012 alors qu'il aura 86 ans, "est une curiosité", "quelque chose de surprenant" et d'inimaginable dans d'autres pays, a jugé dimanche l'ex-ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Christophe Rufin.
M. Wade, actuellement âgé de 84 ans et au pouvoir depuis dix ans, avait annoncé l'an dernier qu'il serait candidat en 2012.

 

"C'est une curiosité parce qu'effectivement, là, il y a une question peut-être culturelle", a déclaré M. Rufin dans une interview enregistrée avant son départ de Dakar, le 30 juin, et diffusée dimanche par la radio sénégalaise RFM.

 

"Je n'imagine pas, dans d'autres pays - en Italie, en Angleterre, en France - un candidat aussi âgé qui se représente pour une durée de mandat qu'il a allongée (à 7 ans, ndlr)", a-t-il ajouté.

"Après tout, ce n'est pas à moi d'en juger, s'il s'estime capable de le faire physiquement et intellectuellement - et en ce moment, il l'est tout à fait - et si les Sénégalais sont d'accord, il sera élu, mais effectivement, c'est une curiosité, quelque chose de surprenant", a-t-il déclaré.

 

A la question "est-ce que le président Wade se présente pour mettre son fils, Karim, à sa place?", l'ex-ambassadeur a répondu: "Ca voudrait dire mettre son fils (au pouvoir) par des moyens qui ne soient pas démocratiques. Pour l'instant, rien n'est ébauché dans ce registre".

 

"Nous ne pouvons pas accepter des successions dynastiques au sens propre. Maintenant, si effectivement le fils du président se présente et qu'il est élu, c'est autre chose, si la compétition est libre", a déclaré M. Rufin.

L'opposition sénégalaise ne cesse d'accuser le président Wade de préparer l'accession au pouvoir de son fils, entré au gouvernement en mai 2009.

 

M. Rufin a qualifié de "compliquées" ses relations avec le fils, Karim Wade, en tant que diplomate.

"Un ministre qui exerce des responsabilités très importantes (...) est comptable de ses actes. Si on lui parle avec déférence (...), il doit pouvoir répondre, mais c'est vrai que c'est assez difficile avec M. Karim Wade qui, d'une certaine manière, semble ne pas supporter la critique - c'est une chose - ni même le dialogue", a-t-il assuré.

 

© 2010 AFP

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 18:33

 

 

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Le Soir lundi 21 juin 2010, 20:54

 

Un groupe de défenseurs des droits de l’Homme va introduire une action en justice pour que « toute la lumière soit faite » sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre congolais Patrice Lumumba en 1961. Une dizaine d’individus seront cités dans la plainte.

Plusieurs avocats belges ont demandé à la justice d’engager des poursuites pour crimes de guerre contre des responsables belges, soupçonnés d’implication dans l’assassinat de Patrice Lumumba, premier chef du gouvernement du Congo indépendant. Cette demande a été rendue publique lundi quelques jours avant la célébration, le 30 juin, des 50 ans de l’indépendance de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre). L’événement doit se dérouler à Kinshasa, la capitale, en présence d’une délégation belge dirigée par le roi Albert II.

La requête émane d’un groupe composé d’éminents avocats, du doyen de l’école de droit de l’Université de Bruxelles, et de l’historien Luddo de Witte, dont les travaux sont à l’origine d’une enquête parlementaire sur l’assassinat de Lumumba.

Christophe Marchand, qui dirige l’équipe juridique, a précisé qu’une dizaine d’individus seraient cités dans la plainte. Aux termes de la législation belge, le ministère public est contraint selon lui de lancer une enquête, dans la mesure où toutes les personnes visées sont belges.

Les faits « ont été établis et ils font apparaître clairement que leurs actes tombent sous la définition de crimes de guerre », a-t-il déclaré, estimant que cela permettait ainsi de porter plainte contre « ces Belges encore en vie, qui étaient actifs au Congo à l’époque ».

Christophe Marchand a exprimé l’espoir qu’un juge d’instruction entame une enquête d’ici au mois d’octobre. « Maintenant, il est temps que la justice » soit rendue, a-t-il dit.

En 2002, une enquête parlementaire avait conclu que le gouvernement était « moralement responsable » de la mort de Patrice Lumumba, assassiné quelques mois après avoir été porté au pouvoir par un scrutin en 1960. La Belgique avait un peu plus tard officiellement présenté ses excuses pour son rôle dans la disparition du dirigeant indépendantiste.

Lumumba, qui fut le premier Premier ministre de la jeune République du Congo lors de son indépendance, le 30 juin 1960, avait été démis de ses fonctions le 5 août suivant par le président congolais Joseph Kasa-Vubu. Le 17 janvier 1961, des responsables belges ont fait disparaître Lumumba et deux de ses ministres, envoyés par avion vers la région du Katanga, où des officiers belges participaient à la formation des troupes sécessionnistes, a révélé l’enquête.

Dans ses écrits, Luddo de Witte les a jugés « responsables » d’actes de torture contre le Premier ministre et de la mort de ce dernier. D’après lui, le capitaine belge qui commandait l’escadron de tir s’est vu attribuer par l’armée une nouvelle identité et a été transféré dans une brigade belge dans l’ex-RFA, afin d’être protégé de toute poursuite.

« Le fait historique établi est qu’il y avait un lien direct entre (les ministres du gouvernement belge) et les officiers belges servant dans la région séparatiste du Katanga au Congo », a souligné Luddo de Witte.

Des historiens ont établi que les Belges n’étaient pas les seuls à vouloir éliminer Patrice Lumumba.

Une commission du Sénat américain a révélé dans les années 1970 que la CIA avait estimé que le dirigeant congolais avait le potentiel de devenir un Fidel Castro africain et avait envisagé de le supprimer, notamment avec du dentifrice empoisonné.

(D’après Belga, AP)

                            

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 00:04

 

 

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CONAKRY (AFP) - mercredi 16 juin 2010 - 22h56 - Le chef d'état-major général de l'armée guinéenne, le colonel Nouhou Thiam, a annoncé mercredi qu'il livrerait à la justice tous les militaires guinéens accusés de crimes contre la population.


"Tous ceux qui ont commis des crimes, qui ont tué des gens, que ce soit maintenant ou avant, répondront de leurs actes", a déclaré le colonel Thiam dans un camp militaire, à l'occasion d'une visite de casernes de la capitale.

 

"Si une commission d'enquête dénonce un militaire, je le livre immédiatement (à la justice). Il ira s'expliquer parce que moi je n'ai jamais dit à quelqu'un d'aller tuer la population", a t-il ajouté, avec fermeté.

 

"Chacun va répondre de ses actes, chacun ira expliquer pourquoi il a tué, qui lui a donné l'ordre de tuer. L'armée guinéenne ne doit pas être une armée de brigands, de voyous, une armée de pirates, mais plutôt une armée républicaine, une armée responsable parce que la Guinée est un grand pays", a poursuivi le chef de l'armée guinéenne.

 

Il faisait cette déclaration après la libération lundi d'une dizaine d'officiers supérieurs de l’armée guinéenne, proches de l'ex-chef de la junte guinéenne Moussa Dadis Camara, qui avaient été détenus pendant quelques jours dans les locaux de la gendarmerie, dans la banlieue de Conakry.

 

Ces officiers doivent "rendre des comptes" pour "clarifier" des gestions "opaques" pour lutter contre les malversations, avait déclaré le colonel Thiam, après leur arrestation.

Plusieurs militaires guinéens ont été mis en cause par une commission d'enquête des Nations-unies après le massacre d'au moins 150 militants de l'opposition lors d'une manifestation pacifique le 28 septembre 2009 dans un stade de Conakry.

 

Arrivé au pouvoir à la faveur d'un putsch fin 2008, Dadis Camara avait été mis au ban de la communauté internationale après le massacre qualifié de crime contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI).

Le général Sékouba Konaté préside la "transition" devant conduire à la première élection présidentielle libre depuis l'indépendance de la Guinée en 1958, prévue le 27 juin.

 

NDLR : Voilà un vrai chef d’état major qui fait l’honneur à l’armée guinéenne qui pendant longtemps présentait beaucoup de points communs avec sa sœur centrafricaine dont le chef jusqu’aujourd’hui n’est autre qu’un certain François Bozizé qui ne cesse de proclamer sa volonté de tuer et de dépecer ses opposants politiques. C’est lui-même qui ordonne à ses bras armés d’aller tuer.  Charles Massi l’a appris à ses dépens. Bozizé ne pourra jamais échapper à une commission d’enquête quelle qu’est soit. C’est un gibier de potence pour la CPI.  

 

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