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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 13:13

 

 

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Source : Air-journal.fr  le 25 novembre 2010 par Elsa Lecautec

La compagnie aérienne libyenne Afriqiyah Airways a réceptionné, mardi 23 novembre, à l’aéroport de Tripoli, un nouvel Airbus A320, le dixième avion livré par le constructeur aéronautique européen à la compagnie.

Et de dix ! Afriqiyah Airways a pris possession mardi son dixième Airbus, un A320 d’une capacité de 148 sièges et une autonomie de 8 heures de vol sans approvisionnement.

La compagnie libyenne avait passé commande en 2009 de 23 avions auprès de l’avionneur européen. Le premier, un A330, avait été livré dès septembre 2009. Trois autres avaient suivi en août 2010 -un A319 et un A330- et en octobre 2010 –un A320. Et d’ici la fin de l’année, Afriqiyah Airways devrait recevoir encore une livraison.

La compagnie libyenne s’est spécialisée, rappelle-t-on, dans la liaison entre les capitales africaines et européennes et, de ce fait, assure la desserte de 74 destinations à travers le monde en passant par Tripoli : Afrique du Sud, Tchad, Burkina Faso, Bénin, République Démocratique du Congo, Centrafrique, Cameroun, Egypte, Ghana, Soudan, Côte d’Ivoire, Mali, Togo, Niger et Sénégal. En Europe et dans le monde, Afriqiyah dessert la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Grande Bretagne, le Danemark, les Emirats Arabes Unis, la Chine et le Bengladesh.

 

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 00:24

 

 

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PARIS - AFP / 24 novembre 2010 18h36 - Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la plainte d'une association pour "recel de détournements de fonds publics" visant le président camerounais Paul Biya, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

L'Union pour une diaspora active avait porté plainte le 2 novembre à Paris contre le dirigeant camerounais, soupçonné de s'être constitué un important patrimoine en France financé par des détournements de fonds publics.

Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir "la semaine dernière" une enquête préliminaire, confiée aux policiers de l'Office central de la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), selon cette source.

Le parquet de Paris avait déjà classé sans suite en février une plainte déposée par une autre association, le Conseil des Camerounais de la diaspora (CCD), du fait notamment de l'immunité présidentielle dont bénéficie Paul Biya.

Selon le président de l'Union pour une diaspora active, Célestin Djamen, le patrimoine acquis en France par M. Biya, à la tête du Cameroun depuis 1982, pourrait atteindre plusieurs centaines de millions d'euros.

Agé de 77 ans, le président Biya devrait être candidat à sa réélection lors d'un scrutin théoriquement prévu avant octobre 2011.

La plainte de cette association est dans la droite ligne de celles déposées ces deux dernières années par plusieurs associations comme Transparency international visant trois chefs d'Etat africains : Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema de Guinée-Equatoriale et le défunt chef d'Etat gabonais Omar Bongo.

Ces associations ont obtenu le 9 novembre une victoire judiciaire: la Cour de cassation a jugé recevable la plainte de Transparency International.

Alors que depuis des mois le parquet s'opposait à une enquête, un juge d'instruction devrait être saisi dans les jours qui viennent, lorsque la Cour de cassation aura transmis l'ensemble du dossier au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris.

Cet arrêt est inédit car jusqu'à présent la justice estimait que les associations de lutte contre la corruption ne pouvaient arguer d'un quelconque préjudice personnel dans ce type d'affaire. Au contraire, la justice considérait qu'il revenait au seul parquet d'engager des poursuites en matière de corruption.

(©)

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 18:47

 

 

Kony

 

 

 

Source: Human Rights Watch (HRW) 11 Nov 2010


Les États-Unis doivent agir pour protéger les civils contre les atrocités et faire arrêter les auteurs de crimes de guerre

(Washington, le 11 novembre 2010) - Les victimes d'atrocités commises par l'Armée de résistance du Seigneur (Lord's Resistance Army, LRA), ont adressé de vibrantes suppliques personnelles au président américain Barack Obama, l'enjoignant d'agir d'urgence pour mettre fin aux attaques du groupe rebelle, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.

Entre le mois de mai et le mois de septembre 2010, Human Rights Watch a effectué cinq missions de recherche dans le nord de la République démocratique du Congo et en République centrafricaine, dans des zones où peu d'étrangers ont pu se rendre. Les chercheurs se sont entretenus avec des centaines de victimes, ont recueilli leurs témoignages et ont enregistré leurs messages au président Obama ainsi qu'à d'autres dirigeants mondiaux. Après examen de ces témoignages et sur la foi d'autres informations recueillies dans la région, Human Rights Watch a appelé à une stratégie internationale complète centrée sur la protection des civils.

Le 11 novembre 2010, Human Rights Watch a mis en ligne des dizaines de « cartes postales » vidéo, des témoignages ainsi que des lettres d'adultes et d'enfants de la région, appelant le président Obama et d'autres dirigeants mondiaux à agir pour mettre fin aux souffrances infligées par la LRA.

« Quelles que soient les pressions politiques auxquelles ils font face dans leurs propres pays, le président Obama et les autres dirigeants mondiaux devraient répondre aux cris désespérés des victimes de la LRA », a déclaré Anneke Van Woudenberg, chercheuse senior sur l'Afrique à Human Rights Watch. « Le leadership du président américain est primordial pour amener les gouvernements européens et africains à travailler sans plus attendre pour protéger les civils et arrêter les criminels de guerre responsables de ces attaques. »

La LRA est un groupe rebelle particulièrement brutal qui, depuis l'échec des pourparlers de paix régionale en septembre 2008, sème la terreur en Afrique centrale. Ce groupe a tué au moins 2 385 civils et enlevé près de 3 054 autres, selon des rapports publiés par Human Rights Watch et les Nations Unies. Compte tenu des attaques menées par la LRA contre des villages dans des régions isolées, dépourvues d'infrastructures, et où les routes et les communications sont quasi-inexistantes, le nombre réel de victimes est probablement beaucoup plus élevé.

Un dirigeant local a été contraint de fuir sa maison située dans le village de Digba, dans le nord du Congo, après une attaque de la LRA. Il a expliqué à Human Rights Watch : « Il y a beaucoup de morts, la LRA enlève les gens, les fouette, les ligote, les tue et brûle nos maisons. Nous avons vraiment beaucoup souffert à cause de la LRA. »

Au mois de mai, le président Obama a signé une loi exigeant que le gouvernement américain mette en place dans les six mois une stratégie globale et multilatérale pour protéger les civils en Afrique centrale contre les attaques de la LRA et mettre un terme aux violences commises par le groupe rebelle. Selon cette loi, cette nouvelle stratégie devrait être en place le 24 novembre.

La LRA a été chassée du nord de l'Ouganda en 2005, après avoir combattu le gouvernement de ce pays pendant près de deux décennies. Le groupe rebelle mène actuellement ses actions dans les régions frontalières reculées du nord du Congo, en République centrafricaine et dans le sud du Soudan.

Bon nombre des victimes de la LRA ont été battues à mort ou ont eu le crâne fracassé à coups de gourdin, a déclaré Human Rights Watch. Les combattants du groupe armé attachent d'autres victimes à des arbres puis leur tranchent la tête avec une machette. Les forces de la LRA ont enlevé des enfants, et les obligent à tuer des membres de leurs familles et des voisins si ceux-ci tentent de s'échapper, exhibent des signes de fatigue ou de faiblesse, ou ont perdu leur utilité aux yeux de la LRA.

Lors d'une attaque menée à Duru, au nord du Congo, le 28 août, cinq combattants de la LRA ont enlevé huit civils, à moins d'un kilomètre d'une base des forces de maintien de la paix des Nations Unies, et ont brutalement tué à coups de couteau trois des jeunes hommes capturés. Une femme et une jeune fille de 16 ans relâchées le lendemain matin ont déclaré à Human Rights Watch que la LRA leur avait donné un message pour l'armée congolaise: « Nous ne sommes pas loin et nous serons bientôt de retour. »

La LRA compte entre 200 et 400 combattants armés, auxquels s'ajoutent quelques centaines de personnes enlevées. Le groupe armé n'a pas d'objectifs politiques cohérents, et ne dispose d'aucun soutien populaire. La LRA ne peut regarnir ses rangs qu'en enlevant des enfants et parfois des adultes qui sont soumis à une immense brutalité et forcés à combattre. Trois des dirigeants de la LRA - Joseph Kony, Okot Odhiambo et Dominic Ongwen - sont recherchés par la Cour pénale internationale (CPI) et sous le coup de mandats d'arrêt émis en juillet 2005 pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans le nord de l'Ouganda. Ces trois hommes continuent pourtant de se déplacer en toute liberté, et ont été impliqués dans de nouvelles atrocités.

Les opérations militaires actuelles contre la LRA, dirigées par l'armée ougandaise aux côtés d'autres armées nationales de la région et soutenues par le gouvernement des États-Unis, n'ont pas abouti à la capture des principaux dirigeants de la LRA ni à mettre fin aux attaques de la LRA contre des civils. L'armée ougandaise et ses alliés semblent ne pas avoir la capacité, la volonté ou l'expertise requises pour appréhender les chefs de la LRA, bien qu'ils se soient trouvés très près de certains de ses principaux commandants à plusieurs reprises l'année passée.

Dans une lettre envoyée précédemment au président Obama, Human Rights Watch a exhorté le gouvernement des États-Unis à user de son influence diplomatique pour susciter une action commune menée par les dirigeants mondiaux qui sont similairement préoccupés par cette situation. Ces dirigeants devraient faire preuve de volonté politique et consacrer des ressources financières - ainsi qu'une aide en matière de collecte de renseignements et d'autres formes d'assistance - visant à constituer des unités spécialisées capables d'arrêter les principaux chefs de la LRA recherchés pour crimes de guerre et délivrer les personnes enlevées. Ces unités renforceraient de façon importante la capacité de l'ONU ainsi que des forces régionales et locales à protéger les populations civiles vulnérables.

« Il serait d'ores et déjà possible de retrouver les principaux chefs de la LRA, mais il est clair que l'actuelle stratégie qui ne consiste qu'à soutenir les opérations de l'armée ougandaise ne fonctionne pas », a observé Anneke Van Woudenberg. « Une nouvelle approche est nécessaire pour protéger les civils, améliorer la collecte de renseignements et mettre sur pied des unités compétentes pour appréhender les principaux chefs de la LRA. Sinon, la grave menace que la LRA fait peser sur les civils se poursuivra. »

Human Rights Watch a également appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à intensifier ses efforts et ses capacités d'intervention rapide pour protéger les civils dans les zones touchées par la violence de la LRA. Trois missions de paix sont actuellement affectées aux zones touchées par les violences, mais elles ne disposent pas de mandat transfrontière pour s'attaquer au problème d'envergure de la LRA, et n'ont pas comme objectif prioritaire d'empêcher les exactions de la LRA.

Avec près de 18 000 soldats, la force de maintien de la paix de l'ONU au Congo (MONUSCO) est la principale force de la région, mais seulement 850 Casques bleus sont déployés dans les zones soumises aux attaques de la LRA. Il n'y a aucun soldat de la paix dans le district de Bas Uélé, près de la frontière avec la RCA, en dépit des multiples attaques et d'enlèvements par la LRA dans cette région au cours des 20 derniers mois. Aucun Casque bleu n'est déployé dans les zones sous la menace de la LRA en République centrafricaine, où ne travaille qu'une petite équipe humanitaire de l'ONU. La Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) est présente dans la région de l'Équateur occidental, mais s'est également avérée inefficace dans la protection des civils contre les attaques de la LRA.

« La réaction de l'ONU aux attaques subies par la population civile, et l'aide apportée aux nécessiteux, ont été lamentablement insuffisantes. L'ONU devrait au minimum commencer par déployer un plus grand nombre de ses forces dans les zones touchées par la LRA », a conclu Anneke Van Woudenberg. « Le Conseil de sécurité devrait discuter d'urgence de cette menace régionale, et s'engager à renforcer son action ainsi qu'à consacrer davantage de ressources à la protection des civils menacés par la LRA. »

Selon de récentes informations, le chef de la LRA, Joseph Kony, se serait déplacé vers la région frontalière entre la République centrafricaine et le Sud-Darfour, une zone contrôlée par le gouvernement de Khartoum au Soudan. Dans le passé, le Soudan a fourni un soutien militaire important à la LRA.

Human Rights Watch a appelé le gouvernement soudanais à s'assurer qu'aucune aide - sous aucune forme - ne soit fournie à la LRA, et a exhorté le gouvernement américain ainsi que les dirigeants mondiaux à faire pression sur le gouvernement soudanais pour empêcher que la LRA ne trouve refuge au Darfour. Le président soudanais Omar el-Béchir est également recherché par la CPI pour crimes contre l'humanité commis au Darfour.

Témoignages de victimes de la LRA

Claude, un garçon de 14 ans du village de Dakwa (Bas Uélé, dans le nord du Congo) :

Claude [pseudonyme] a été enlevé par la LRA le 2 juin 2009, lorsque les rebelles ont enlevé environ 55 personnes à Dakwa.

« La LRA a attaqué vers 21 heures alors que tout le monde dans le village était réuni pour l'enterrement de mon frère », a-t-il déclaré à Human Rights Watch. « Ils sont venus soudainement et ont commencé à nous attraper pour nous lier les poignets derrière le dos et nous attacher ensemble pour former une chaîne. » Claude a expliqué que la LRA a tiré en l'air, tué un policier, et piller le village en emportant des médicaments, du riz, des arachides, des poulets et autres marchandises ; puis ils ont forcé leurs prisonniers, y compris Claude, à transporter leur butin en forêt. Les adultes ont été libérés le lendemain, mais la LRA a gardé Claude et les autres enfants et les ont emmenés dans leur camp temporaire. Claude a dit à Human Rights Watch comment il a été contraint de tuer deux enfants qui tentaient de s'enfuir.

« J'ai dû frapper la tête des autres enfants avec des gourdins », a-t-il dit. « L'un était un garçon de 12 ans de Banda et l'autre était un garçon de 14 ans du village de Bayule. » Claude a également été contraint de tuer plusieurs adultes que la LRA avait capturés. « Ils capturent souvent des adultes qu'ils utilisent au transport de leurs affaires et ils nous demandent de les tuer quand nous arrivons à leur base », a-t-il ajouté. Claude a réussi à s'échapper de la LRA après près d'une année de captivité.

« Mon message au président Obama est qu'il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour sauver les enfants qui sont encore aux mains de la LRA et de renvoyer tous les combattants de la LRA chez eux », a déclaré Claude.

Eveline, une fille de 12 ans du village de Botolegi (district de Bas Uélé, dans le nord du Congo) :

Eveline [pseudonyme] a été enlevée en décembre 2009 avec trois autres enfants de son village :

« Quand nous sommes arrivés au camp du chef on m'a donné à un combattant de la LRA du nom de Nyogo. J'étais sa servante et sa femme. Il était très méchant et agressif, surtout les jours où il devait tuer des gens. Quand ils amenaient des gens au camp, ils ne relâchaient pas les adultes de peur qu'ils n'indiquent l'emplacement du camp aux soldats. C'est pourquoi ils nous forçaient à les tuer. Je ne me souviens pas du nombre total de gens que j'ai tué - un jour quatre, un autre jour trois. Ils attachaient les mains des victimes derrière leur dos et aussi leurs jambes et quelques fois aussi leur attachaient une corde autour au cou. Ils forçaient la personne à s'allonger avec le visage face au sol. Ensuite, si la LRA voulaient que nous les tuions, ils nous donnaient un gourdin et nous demandaient de les frapper à la tête. »

Eveline a réussi à s'échapper quand la LRA a été attaquée près de Samungu au mois de juin 2010.

« Le message que j'ai pour le président Obama et la communauté internationale », a-t-elle dit, « c'est qu'ils les [la LRA] chassent du Congo et qu'ils libèrent tous les enfants tombés dans leurs mains. »

Bridget, une femme de 47 ans du village de Kpanangbala (district de Haut Uélé, dans le nord du Congo) :

Bridget était assise devant sa maison avec son mari et son frère quand un groupe de la LRA a attaqué son village. Elle a essayé de s'enfuir, mais la LRA l'a rattrapée. Ils ont poignardé son mari à mort sous ses yeux et pillé sa maison. Bridget a réussi à s'enfuir, mais la LRA a ligoté son frère et l'a emmené dans la forêt. Trois jours plus tard, Bridget a retrouvé son corps. Lui et cinq autres hommes avaient été poignardés dans la forêt près de son village.

« Je suis très perturbée par tout ce que j'ai vu », a-t-elle dit. « J'espère que la communauté internationale peut prendre des mesures pour sanctionner les rebelles qui ont tué mon mari et mon frère et les faire partir du Congo. Nous avons déjà beaucoup trop souffert. »

Emmanuel, président d'une association de victimes de la LRA à Obo (RCA) :

Emmanuel est un homme de 32 ans, originaire de Obo, au sud-est de la RCA. Le 6 mars 2008, il a été enlevé par la LRA avec au moins 46 autres civils et contraint de marcher des centaines de kilomètres jusqu'au camp de la LRA dans le parc national de Garamba au Congo. Emmanuel a été retenu captif et forcé de travailler pour la LRA. Il a seulement réussi à échapper 18 mois plus tard.

« J'ai tant souffert à cause des Tongos Tongos [nom local donné à la LRA] », a-t-il dit. « J'ai survécu à de nombreux crimes dont j'ai été aussi le témoin ; j'ai tué des gens et je reviens avec des cicatrices tragiques et douloureuses. Je ne suis plus moi-même et je n'ai plus le goût ni les moyens de faire grand-chose ou de cultiver la ferme comme je le faisais. Je saisis l'occasion de demander à mon président Barack Obama de nous aider. Beaucoup de nos frères, de nos enfants, de nos mères et de nos pères sont morts à cause de la [LRA]. »

© Copyright, Human Rights Watch 350 Fifth Avenue, 34th Floor New York, NY 10118-3299 USA

 

 

EurAc  Les stratégies militaires à l’encontre de la LRA n’auront pas d’impact durable sans dialogue et ni négociations

Source: European Network for Central Africa (EURAC)


Bruxelles, 15 novembre 2010 - Le Réseau des ONG européennes pour le plaidoyer sur l'Afrique Centrale (EurAc) et ses ONG-membres ont lu avec grand intérêt les différents dossiers et déclarations (Human Rights Watch, Resolve, Enough, International Crisis Group) sur la problématique de la LRA (Lord's Resistance Army). Ils saluent l'attention que les différentes instances internationales accordent à cette cause d'instabilité et de souffrance dans les quatre pays.

Depuis plus de deux décennies, la LRA n'a pas cessé de terroriser les populations civiles, d'abord en Ouganda, et plus tard en RDC, en RCA et au Soudan. EurAc et ses membres constatent qu'aucune opération militaire n'a réussi à mettre fin aux crimes de la LRA durant toute cette période.

Malgré cette longue existence de la LRA, le mouvement n'est pas très connu, ni dans sa composition, ni dans sa structure, ni dans ses objectifs. EurAc est convaincu que les acteurs de la société civile des régions touchées par la LRA ont un rôle crucial à jouer tant dans la compréhension du phénomène LRA que dans le rétablissement du dialogue.

EurAc affirme qu'une solution durable au problème de la LRA devra se baser sur la négociation et sur le dialogue. Nous partageons cette vision avec les leaders religieux de la région. La dimension militaire est certes importante mais elle n'aura aucun impact durable si elle ne s'inscrit pas dans une stratégie plus large.

C'est pourquoi EurAc recommande à l'Union européenne et à ses Etats-membres de :

1) Explorer, protéger et élargir l'espace pour une approche non-violente et une solution négociée. Pour cela,

A) Il est important d'appuyer les acteurs de la société civile, notamment les leaders religieux, et les acteurs coutumiers, dans leurs tentatives d'établir des contacts avec Joseph Kony pour s'assurer de sa volonté réelle de rejoindre le processus de Juba.

B) Il est important de mobiliser tous les moyens, en collaboration avec les acteurs locaux, dont les leaders religieux et les chefs coutumiers, afin d'amener les groupes locaux de LRA à se rendre et à adhérer au processus de démobilisation, désarmement et de réintégration (DDR). Il est notamment essentiel de lancer un programme intensif de sensibilisation auprès des groupes LRA par radio, par télévision, par des affiches, etc.

C) Il est nécessaire d'installer sur le terrain une infrastructure d'accueil et des ressources humaines permettant une politique de DDR efficace. Les communautés locales doivent être formées à accueillir les déserteurs de la LRA, au lieu de les tuer comme c'est parfois le cas actuellement.

2) Harmoniser le volet militaire d'une action contre la LRA

A) L'expérience a démontré qu'une opération militaire limitée à ce seul aspect n'atteint pas ses objectifs et provoque une dynamique de représailles, dont la population civile est la première victime. Le volet militaire doit s'inscrire dans une stratégie plus large qui doit disposer de suffisamment de capacités en ressources humaines, en renseignement et en équipement.

B) Il est très important de préciser le mandat et les règles d'engagement de l'armée ougandaise, actuellement active sur le territoire des trois autres pays dans le cadre de la lutte contre la LRA.

C) Tous les acteurs militaires œuvrant contre les violences de la LRA doivent agir en fonction d'un un plan opérationnel commun s'inscrivant dans une stratégie globale établie dans le cadre du Contact Group.

3) Se focaliser sur la protection de la population et sur la cessation des violations des droits de l'homme

A) La présence de la Monusco doit être renforcée en vue de la protection de la population.

B) L'administration locale, les autorités coutumières et d'autres structures formelles et informelles dans la communauté doivent être mobilisées pour discuter de la façon dont elles peuvent contribuer à un environnement plus sécurisé.

C) La formation d''une armée réellement républicaine, efficace et disciplinée reste une priorité absolue pour ce qui est de la RDC.

4) Donner un signal fort que la communauté internationale approchera désormais la LRA comme une problématique régionale prioritaire de façon cohérente et coordonnée. Il est absolument nécessaire de remettre la LRA sur l'agenda international. La création d'un groupe de contact constitué des 4 pays concernés, des différentes missions onusiennes ainsi que de plusieurs envoyés spéciaux et des membres permanents du Conseil de sécurité est importante. Ce groupe constituerait un espace de négociations et permettrait de déterminer une stratégie cohérente sur la protection des populations civiles.

Kris Berwouts Joost van Puijenbroek

Directeur EurAc IKV/ Pax Christi - Nederland

+32 485 070 852 +31 650210565

Pour informations complémentaires:

Kris Berwouts Directeur EurAc

Rue des tanneurs 165

1000 Bruxelles

Kris.berwouts@eurac-network.org

Tel mobile: +32 485 070 852

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 00:53

 

 

ethiopian-airlines.jpg

 

 

APA-Maputo (Mozambique) 15-11-2010 - La compagnie aérienne éthiopienne Ethiopian Airlines a annoncé le lancement de nouveaux services vers trois destinations africaines à compter du 1er décembre, notamment Maputo (Mozambique), Bangui (République centrafricaine) et Malakal (centre-est du Soudan), a appris APA lundi sur le site de la structure.

Elle desservira la capitale mozambicaine trois fois par semaine et quatre fois par semaine pour Bangui et Malakal (centre-est du Soudan), a indiqué la compagnie.

Ce nouveau service portera les destinations internationales d’Ethiopian Airlines à 60 dont 40 en Afrique.

Selon la même source, Ethiopian Airlines affirme détenir le plus grand réseau en Afrique en plus d’avoir le plus rapide taux de croissance parmi les compagnies aériennes du continent.

La Compagnie devrait recevoir le premier Boeing 777-200LR en Afrique en fin novembre, a indiqué la source, ajoutant que cinq commandes de Boeing 777-200LR annoncées pour desservir plusieurs destinations lointaines comme les axes Addis-Washington (USA) et Addis-Pékin (Chine).

Cette société nationale fondée en 1945 prévoit également le lancement d’un service quotidien sans escale sur l’axe Washington-Addis-Abeba, à bord d’un Boeing 777-200LR à partir du 16 décembre prochain, ce qui ramènera la durée du voyage à 12h 25 minutes.

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 00:48

 

 

alpha condé

 

 

Conakry (AFP) 16 novembre 2010 03:15 - Alpha Condé, opposant historique de 72 ans, a remporté l'élection présidentielle en Guinée avec 52,5% des voix contre 47,4 %% à son adversaire Cellou Dalein Diallo, a annoncé lundi soir la Commission électorale à Conakry. La capitale n'était toutefois pas exempte de heurts: des affrontements y ont fait au moins un mort.

Selon ces résultats provisoires, M. Condé a obtenu 1'474'666 voix contre 1'333'666 à son adversaire Cellou Dallein Diallo, a précisé la commission électorale. Le taux de participation a été de 67%.

L'annonce de la victoire de M. Condé, que l'intéressé avait revendiquée dans la journée, tout comme son adversaire, intervient dans un climat de vive tension à Conakry où des affrontements entre de jeunes partisans de M. Diallo et les forces de l'ordre ont fait au moins un mort et des dizaines de blessés.

Cellou Dalein Diallo a affirmé de son côté à l'AFP que ces violences avaient fait deux morts. Lundi soir, peu après l'annonce de la victoire de M. Condé, des coups de feu ont été entendus dans plusieurs quartiers de Conakry.

Appel à la "concorde"

Dans sa première déclaration après sa victoire, Alpha Condé a appelé à la "concorde" et "la fraternité", estimant que "le temps est venu de se donner la main" et d'oeuvrer "à la réconciliation nationale".

Alpha Condé, qui défendait les couleurs du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), est une figure historique de l'opposition dont le combat politique remonte à la fin des années 1950.

Cellou Dalein Diallo a de son côté lancé "un appel pressant" à ses électeurs à "éviter" les violences en attendant que ses réclamations pour fraudes soient examinées par la Cour suprême qui doit confirmer les résultats provisoires.

La commission électorale a reçu 31 réclamations dont 28 de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le parti de M. Diallo. Les observateurs internationaux ont jugé le scrutin, censé parachever la transition vers un pouvoir civil, libre et équitable.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et celui de la Francophonie, Abdou Diouf, ont appelé les Guinéens "à accepter les résultats".

 

 

Alpha Condé déclaré vainqueur de l’élection présidentielle

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.11.10 | 13h13  •  Mis à jour le 15.11.10 | 22h19

Alpha Condé, opposant historique de 72 ans, a remporté l'élection présidentielle en Guinée avec 52,52 % des voix, selon les résultats provisoires officiels annoncés lundi 15 novembre par le président de la Commission électorale nationale indépendante. Peu après l'annonce de ces résultats, des coups de feu ont été entendus à Conakry, la capitale du pays.

A quelques heures de la diffusion officielle des résultats provisoires, les candidats à la présidentielle s'étaient tous les deux autoproclamés vainqueurs. Cellou Dalein Diallo s'est déclaré gagnant de l'élection, affirmant se baser sur des résultats "purgés" de "fraudes". Un peu plus tôt, c'est l'opposant historique de Guinée, Alpha Condé, qui revendiquait sa victoire. Les résultats partiels jusqu'alors publiés par la CÉNI donnaient alors Alpha Condé et l'ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo au coude à coude.

"Moi, je sais que j'ai gagné", avait affirmé M. Condé, qui était opposé à l'ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo. "J'ai gagné quatre communes sur cinq à Conakry, toutes les préfectures de Basse-Guinée à part Boké, toutes les préfectures de la Forêt et de la Haute-Guinée. Comment voulez-vous que je ne gagne pas ?" a-t-il ajouté.

M. Diallo avait demandé dimanche à la CÉNI de "prendre le temps" de bien examiner toutes les "réclamations" pour "fraudes" qu'il a présentées, menaçant de ne "pas accepter" les résultats du scrutin s'ils étaient annoncés immédiatement. "Quand on veut un Etat de droit, on commence par respecter le suffrage universel", lui a répondu M. Condé, ajoutant que "tout contentieux électoral doit être porté devant la Cour suprême".

INCIDENTS À CONAKRY

Peu après ces annonces et en dépit d'un appel "au calme et à la retenue" de Cellou Dalein Diallo, des incidents s'étaient déjà produits lundi matin entre ses partisans et les forces de sécurité dans différents quartiers de Conakry. Plusieurs rues de ces quartiers étaient barrées par les forces de sécurité, harcelées à coups de pierres et de projectiles divers jetés par des militants de l'Union des forces démocratiques de Guinée de M. Diallo, qui ont mis en place des barricades. Les forces de sécurité ont riposté avec des gaz lacrymogènes. Selon un bilan de la police, ces violences ont fait au moins un mort et des dizaines de blessés.

LA FRANCE APPELLE AU CALME

De son côté, la France a appelé lundi les candidats à la présidentielle au respect des "procédures légales" en cas de contestation des résultats. "Nous appelons les responsables politiques [guinéens] à continuer à placer l'intérêt de la nation au-dessus de toute autre considération afin de permettre, dans le calme, l'aboutissement du processus électoral et la désignation du nouveau président", a déclaré Bernard Valero, porte-parole au ministère des affaires étrangères.

La campagne électorale a été marquée depuis septembre par des violences politico-ethniques, M. Diallo étant d'ethnie peule et M. Condé malinké. Elles ont fait au moins un mort et des dizaines de blessés, selon divers témoignages.

Après cinquante-deux ans de régimes dictatoriaux ou autoritaires, les Guinéens ont voté massivement, le 7 novembre, pour départager deux civils, près de quatre mois après le premier tour du 27 juin. Lors du premier tour, M. Diallo était arrivé en tête avec 43 % des voix face à M. Condé (18 %). Mais le jeu des alliances et l'importance du vote ethnique en Guinée ont permis à M. Condé de refaire son retard, selon les résultats partiels de la CÉNI.

 

Coups de feu à Conakry après l'annonce de la victoire de Condé

CONAKRY - AFP / 15 novembre 2010 22h42 - Des coups de feu étaient entendus lundi soir dans plusieurs quartiers de Conakry après l'annonce de la victoire de l'opposant historique Alpha Condé à la présidentielle en Guinée, ont constaté un journaliste de l'AFP et des témoins.

Ces coups de feu, dont l'origine n'a pas pu être déterminée dans un premier temps, ont été entendus dans les quartiers où s'étaient produites des violences au cours de la journée de lundi, en particulier Ratoma et Hamdallaye.

Les rues de ces quartiers étaient en outre quadrillées par d'imposantes forces de sécurité, selon le journaliste de l'AFP.

Peu auparavant, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait annoncé la victoire d'Alpha Condé avec 52,5% des voix face à son adversaire, Cellou Dallein Diallo (47,4%).

Les quartiers où les coups de feu ont été tirés avaient été lundi le théâtre d'affrontements entre de jeunes partisans du candidat perdant, Cellou Dallein Diallo, et les forces de l'ordre qui ont fait au moins un mort et une trentaine de blessés, selon une source policière.

Ces quartiers sont en majorité peuplés de Peuls, l'ethnie de M. Diallo, M. Condé étant Malinké.

Dans les quartiers où vivent plus particulièrement les partisans de M. Condé, l'heure étant en revanche à l'explosion de joie.

Des violences politico-ethniques avaient marqué la campagne électorale du second tour de la présidentielle qui s'est déroulée le 7 novembre.

(©)

 

Alpha Condé remporte la présidentielle guinéenne

APA-Conakry (Guinée) 15-11-2010 - Le Pr Alpha Condé a remporté le deuxième tour de la présidentielle guinéenne du 7 novembre dernier en raflant 52,52 pour cent des suffrages contre 47,48 pour son challenger Cellou Dalein Diallo, selon les résultats provisoires publiés dans la soirée de lundi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dirigée par le général malien Toumani Siaka Sangaré.

Agé de 72 ans, le Professeur Alpha Condé, opposant historique aux régimes de Sékou Touré et de Lansana Conté, avait obtenu 18 pour cent des suffrages du premier tour contre 43 pour cent pour son challenger l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo.

Le leader du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) est condamné en 1970 à mort par contumace en 1970 par feu Sékou Touré ce qui le contraint à rester en exil jusqu’au 17 mai 1991, sept ans après la mort du premier président de Guinée.

Il participe à la première présidentielle multipartite du pays, en 1993, contre Lansana Conté, au pouvoir depuis la mort de Sékou Touré en 1984.

Lansana Conté rafle officiellement la mise avec 51,7 % des voix, dans un climat de suspicion de fraudes dénoncées par l’opposition.

Il se présente de nouveau cinq ans plus tard mais cette fois il est purement et simplement kidnappé et emprisonné avant même la fin du vote. Cette fois encore Lansana Conté est déclaré vainqueur avec 56,1 pour cent des suffrages.

Il est mis en prison en compagnie d’autres opposants, accusé de préparer une rébellion.

En 2000, il est condamné, à l’issue d’un procès, à cinq ans d’emprisonnement, au motif d’atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité territoriale. Une grâce présidentielle, obtenue grâce à une forte pression internationale, le libère en 2001.

 

 

 

Communiqué de presse OIF

 

 

CP/SG/JT/28/10

 

Paris, le 15 novembre 2010

 

Guinée : le Secrétaire général de la Francophonie appelle les candidats à accepter les résultats et à recourir exclusivement aux voies légales pour toute contestation éventuelle

 

Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, prend note des résultats provisoires du deuxième tour de l’élection présidentielle en Guinée, proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce 15 Novembre 2010.

 

« Je félicite le peuple guinéen pour avoir participé massivement et dans le calme à cette élection, jugée par les observateurs nationaux et internationaux comme globalement libre, fiable et transparente, et rends hommage à la CENI pour la qualité de l’organisation de ce scrutin et au travail remarquable de son Président, le Général Siaka Toumani Sangaré, auquel j’apporte mon plein appui », a déclaré Abdou Diouf.

 

Le Secrétaire général de la Francophonie invite instamment les candidats à accepter les résultats dûment et régulièrement proclamés par les autorités compétentes. Il les exhorte à maintenir le climat serein et apaisé qui a régné le jour du scrutin et à recourir exclusivement aux voies prévues par la loi pour exprimer toute contestation éventuelle.

 

Rappelant l’engagement pris par les deux candidats de faire « de la journée du 7 novembre ainsi que de la période post-électorale un moment historique de confraternité retrouvée », Abdou Diouf formule l’espoir que cette élection ouvrira la voie à une ère de paix et de stabilité durables en Guinée. Il réitère la disponibilité de l’Organisation internationale de la Francophonie, à l’instar du soutien qu’elle a apporté tout le long de la phase de transition, à accompagner les efforts des nouvelles autorités issues de l’élection présidentielle du 7 novembre afin de consolider la paix, la démocratie et les droits de l’Homme, conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako.

 

Le Secrétaire général de la Francophonie saisit cette occasion pour saluer à nouveau l’engagement et la détermination du Général Sékouba Konaté, Président de la transition, et féliciter le Président du Faso, S.E Monsieur Blaise Compaoré, Médiateur dans la crise guinéenne, pour ses efforts constants en faveur de l’instauration d’une paix durable en Guinée.

 

 

L’OIF compte 56 Etats et gouvernements membres, et 19 pays observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

 

Julie Tilman, attachée de presse du Secrétaire général

julie.tilman@francophonie.org + 33.1.44.11.12.68

 

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 03:14

 

 

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10/11/2010 à 12h:45 Par Jeune Afrique

 

Le numéro un de Commercial Bank s'est vu confisquer son passeport à l'aéroport de Douala...pour la troisième fois! Il s'est plaint de "harcèlement" auprès du président Paul Biya.

Le 4 novembre, alors qu’il accomplissait les dernières formalités avant de s’envoler pour Bangui, en République centrafricaine, où il avait rendez-vous avec le président François Bozizé, Yves Michel Fotso a été refoulé par la police de l’aéroport de Douala, qui lui a retiré son passeport.

En quatre ans, c’est la troisième fois que le président du conseil d’administration du groupe Commercial Bank se voit privé de passeport. Ce qui est d’autant plus gênant pour l’homme d’affaires que ce rendez-vous avec les autorités de Bangui portait sur la restructuration de la Commercial Bank Centrafrique (CBCA), à laquelle des investisseurs de la Qatar Islamic Bank s’intéressent de près.

Fotso ne pourra donc se rendre ni à Doha ni à Abidjan, où d’autres négociations sont en cours avec le Groupe NSIA. Yves Michel Fotso a écrit une lettre au chef de l’État, Paul Biya, pour se plaindre du « harcèlement » dont il fait l’objet.

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 02:10

 

 

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(Le Monde 09/11/2010)


La Cour de cassation a annoncé, mardi 9 novembre, que la justice française pouvait continuer à enquêter sur le patrimoine en France de trois présidents africains et de leurs proches, dans l'affaire dite des "biens mal acquis".

La plus haute juridiction pénale française a ainsi annulé un arrêt de la cour d'appel de Paris de 2009 qui déclarait irrecevable la plainte de l'organisation Transparency International France, alors que jusqu'à présent la justice française estimait que les associations de lutte contre la corruption ne pouvaient se prévaloir d'un quelconque préjudice dans ce type d'affaire. Aucun recours ne peut être formé contre la décision de la Cour de cassation sur ce dossier diplomatiquement très sensible. L'enquête peut donc reprendre.

63 PROPRIÉTÉS ET 182 COMPTES BANCAIRES

Transparency International considère que des logements de luxe et des avoirs bancaires détenus en France par trois présidents africains ont été acquis avec de l'argent public détourné. Ce dossier vise les familles d'Ali Bongo (Gabon), de Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et de Teodoro Obiang (Guinée équatoriale).

Une enquête de la police financière de 2007 avait recensé 39 propriétés dans les beaux quartiers de Paris et sur la Côte d'Azur, 70 comptes bancaires et au moins neuf véhicules de luxe détenus par la famille Bongo et ses proches, 24 propriétés, 112 comptes bancaires et un véhicule pour la famille Sassou Nguesso, et des limousines de luxe achetées par la famille Obiang, soit un total qui avoisinerait 160 millions d'euros selon l'ONG.

"AVANCÉE JURIDIQUE" CONTRE LA CORRUPTION

"La décision de la Cour de cassation va ainsi permettre la désignation d'un juge d'instruction et l'ouverture d'une information judiciaire. Il appartiendra à ce dernier de déterminer dans quelles conditions le patrimoine visé a été acquis et celles dans lesquelles les très nombreux comptes bancaires identifiés par les services de police ont été alimentés", a souligné l'ONG. "Cette décision constitue une avancée juridique considérable qui va au-delà de l'affaire des 'biens mal acquis'. Pour la première fois en France, l'action en justice d'une association de lutte contre la corruption au nom des intérêts qu'elle s'est donné pour objet de défendre est jugée recevable", a-t-elle poursuivi.

En mars 2007, l'ONG avait en effet déposé une plainte contre les conditions d'acquisition de ce patrimoine mais le parquet français avait classé sans suite l'affaire. L'année suivante, Transparency International avait déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, une procédure qui permet de saisir directement un juge d'instruction et de contourner le parquet qui, en France, est hiérarchiquement soumis au pouvoir politique. En mai 2009, une juge d'instruction avait donné son feu vert à l'ouverture d'une enquête. Mais le parquet avait immédiatement fait appel de cette décision, estimant que le plaignant n'avait juridiquement pas d'intérêt à agir car il n'était pas victime des faits. La cour d'appel de Paris lui avait finalement donné raison fin 2009 et jugé la plainte de l'ONG irrecevable. L'association s'était alors pourvue en cassation.

 

© Copyright Le Monde

 

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 02:57

 

 

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APA-Niamey(Niger) 08-11-2010 - La Cour de justice de la CEDEAO a jugé lundi que la détention de l’ex-président nigérien Mamadou Tandja est « illégale » et demandé sa libération par la junte militaire qui l’avait déposé au cours d’un putsch le 18 février dernier, a appris APA de source officielle.

Dans une décision qu’elle a rendue depuis son siège à Abuja, la Cour de l’organisation régionale, a estimé que la détention de l’ex-dirigeant nigérien sans jugement depuis son arrestation est une « violation » de ses droits.

« Nous allons faire appel de cette décision, qui ne signifie pas que l’Etat du Niger a complètement perdu le procès. L‘avocat de l’ex-président n’était pas à Abuja » a indiqué Me Lopi Fatouma, l’avocate de l’Etat du Niger.

L’ex-président nigérien est retenu depuis sa démission dans une villa de la présidence nigérienne où il a accès aux membres de sa famille et peut également lire la presse. Il y a reçu la visite de défenseurs de droits humains ainsi qu’une mission de l’Union africaine.

En juillet dernier, M.Tandja a demandé à la junte militaire de renoncer à sa décision de le traduire devant la justice, démentant également toute saisine de la Cour de justice de la CEDEAO sur sa détention, selon les termes de deux lettres qu’il avait adressées au général Djibo Salou, le président intérimaire du Niger.

Dans une de ses lettres, datées du 22 juillet dernier et adressée au chef de la junte militaire, l’ancien président a demandé sa clémence en ces termes : « compte tenu de mon état de santé, je vous prie de bien vouloir reconsidérer votre décision de me mettre à la disposition de la justice ».

La seconde correspondance adressée cette fois-ci au président de la haute cour de justice de la CEDEAO, fait état d’un démenti apporté par M. Tandja qui nie toute implication dans la saisine de cette instance judicaire régionale pour détention arbitraire.

L’ancien dirigeant nigérienne affirme avoir appris avec « surprise et étonnement la saisine des instances de la CEDEAO » sur ses conditions de détention, alors qu’il n’a mandaté personne.

« Je prie donc votre juridiction de ne tenir compte d’aucune plainte déposé en mon » a-t-il écrit, excluant d’avoir autorisé « aucune personne ou structure à agir en mon nom ».

Agé de 72 ans, l’ancien Chef de l’Etat nigérien affirme souffrir de diabète et avait déjà sollicité une permission pour aller se soigner en Tunisie, lors d’une rencontre avec des défenseurs des droits de l’Homme, en juin dernier.

Dans sa décision, la Cour de justice a jugé « irrecevable » cette demande d’admission dans un centre hospitalier au Maghreb.

Par le passé, le général Salou a déclaré que l’ex-président et son ministre de l’intérieur, Albadé Abouba, tous deux détenus depuis le coup d’Etat du 18 février, ne seront pas « libérés ».

Le général Salou a déclaré que « tous ceux qui demandent qu’on les relâche, on ne les relâchera pas ! », précisant tout de même que l’ancien Président et son ministre « sont bien traités ».

 

NDLR : Il n'y a pas meilleure punition pour quelqu'un comme l'ancien entêté dictateur Mamadou Tandja que de subir le sort que la junte nigérienne lui fait subir depuis qu'il a été déposé, lui qui se croyait si indispensable au Niger. La résolution du cas Tandja n’est si prioritaire que cela en comparaison des enjeux à court terme si importants pour ce pays auxquels doivent faire face la junte et les Nigériens. La CEDEAO sait très bien combien Tandja lui a tenu tête et la prenait en estime !    

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 02:43

 

 

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Election ivoirienne : l’opposition se concerte, le camp Gbagbo cible Ouattara

ABIDJAN - AFP / 05 novembre 2010 21h29 - L'ex-Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara, qualifié pour le second tour de la présidentielle, s'est concerté vendredi avec son allié défait Henri Konan Bédié, tandis que le camp de son adversaire, le président Laurent Gbagbo, lui a décoché ses premières flèches.

M. Ouattara (32,1%) au premier tour le 31 octobre), qui affrontera M. Gbagbo (38,3%) au second tour prévu le 28 novembre, a rencontré l'ex-président Bédié (25,2%) au domicile de ce dernier à Abidjan.

Alliés depuis 2005 au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), ils se sont concertés en compagnie des deux autres dirigeants du RHDP, Albert Mabri Toikeusse (2,57%) et Innocent Anaky (0,23%), a-t-on constaté.

Cette coalition d'opposition prévoit dans ses statuts de soutenir le candidat issu de ses rangs qualifié pour le second tour. Elle n'a pas donné de consigne de vote depuis l'annonce des résultats dans la nuit de mercredi à jeudi.

Ni M. Ouattara ni M. Bédié ne se sont exprimés publiquement depuis l'annonce de la finale de ce scrutin historique, censé clore une décennie de crise politico-militaire.

Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique) de M. Bédié a contesté les résultats et exigé un recomptage des voix.

Une dizaine de jeunes partisans de l'ancien chef d'Etat ont continué vendredi, comme ils l'avaient fait jeudi, de bloquer à la circulation avec des barricades une artère longeant le siège du PDCI dans la capitale économique, a-t-on constaté. Ils dénoncent le "braquage électoral" qui a selon eux causé la défaite de leur favori.

M. Ouattara a par ailleurs été reçu jeudi à Dakar par le président sénégalais Abdoulaye Wade, ont indiqué les services du candidat, sans préciser le contenu de leur entretien. Il était accompagné de Me Jeannot Ahoussou, haut dirigeant du PDCI.

M. Wade s'était impliqué dans les efforts de résolution de la crise ivoirienne, mais ses relations avec le régime Gbagbo ont connu des coups de froid, avant un réchauffement récent.

Le camp Gbagbo a lancé vendredi ses premières attaques contre M. Ouattara en vue du second tour.

Le scrutin "mettra face à face l'homme des conquêtes démocratiques et celui des complots politiques, (...) le rempart de la République face au parrain de la violence politique, de la déstabilisation et de la rébellion", a accusé Pascal Affi N'Guessan, porte-parole du candidat de "La majorité présidentielle" (LMP), lors d'une conférence de presse.

M. Ouattara est accusé par le camp présidentiel d'être l'inspirateur ou l'instigateur de la rébellion, rebaptisée plus tard Forces nouvelles (FN), dont le coup d'Etat raté de 2002 contre M. Gbagbo a entraîné une guerre et la partition du pays en un sud loyaliste et un nord FN.

Le message des Ivoiriens au premier tour vise "à disqualifier définitivement la voie des coups d'Etat" et à faire "triompher celle des urnes", a jugé M. Affi, appelant à "la mobilisation pour défendre l'indépendance nationale, la souveraineté nationale".

 

Abidjan accuse Dakar de "conspiration", rappelle son ambassadeur au Sénégal

ABIDJAN - AFP / 05 novembre 2010 22h57 - Abidjan a rappelé son ambassadeur au Sénégal et accuse Dakar de "conspiration" après que le président sénégalais Abdoulaye Wade a reçu l'opposant ivoirien Alassane Ouattara, qualifié pour le second tour de la présidentielle face au sortant Laurent Gbagbo, a annoncé vendredi la présidence ivoirienne.

"La Côte d'Ivoire a rappelé son ambassadeur au Sénégal. L'ambassadeur du Sénégal en Côte d'Ivoire a été convoqué aujourd'hui (vendredi) au ministère des Affaires étrangères et a reçu une lettre de protestation des autorités ivoiriennes", a déclaré à l'AFP le conseiller diplomatique de M. Gbagbo, Alcide Djédjé.

"On a le droit de soutenir (un candidat), mais on n'a pas le droit de conspirer en vue d'une déstabilisation", a-t-il accusé.

L'audience accordée jeudi à M. Ouattara à Dakar par le chef de l'Etat sénégalais, quelques heures après la proclamation des résultats du premier tour de la présidentielle, est "une ingérence intolérable du Sénégal dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire", a-t-il affirmé.

M. Wade "a envoyé un avion pour chercher Ouattara et (l'autre dirigeant de l'opposition ivoirienne Henri Konan Bédié. Bédié a refusé de partir, Ouattara est parti avec une forte délégation", a poursuivi M. Djédjé.

"C'est incroyable", "du jamais vu en plein second tour", a ajouté ce proche du président Gbagbo. "Si (le président sénégalais) soutient Ouattara, il peut le faire plus discrètement, comme ça se fait partout", a-t-il dit.

Aucune réaction des autorités sénégalaises n'était disponible dans l'immédiat vendredi soir.

L'entourage de l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara avait indiqué vendredi matin que le candidat avait "eu une audience jeudi à Dakar avec le président Wade", avant de rentrer à Abidjan vendredi. Le contenu de l'entretien n'a pas été précisé.

M. Ouattara, qui au premier tour le 31 octobre a recueilli 32,1% des voix, derrière M. Gbagbo (38,3%), était accompagné à Dakar de Me Jeannot Ahoussou, haut dirigeant du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique), selon le PDCI.

M. Bédié, candidat du PDCI, est arrivé troisième (25,2%) au premier tour.

Le président Wade s'était impliqué dans les efforts de règlement de la crise politico-militaire ivoirienne de 2002, mais ses relations avec le régime Gbagbo ont connu des coups de froid, avant un réchauffement récent.

 

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 23:41

 

 

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Jeudi, 04 Novembre 2010 14:18

Quelles leçons peut-on tirer de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire ? Une forte participation (un taux de près de 80%), un scrutin sans heurts, un respect des règles de décompte des voix, une classe politique au sein de laquelle chaque membre s’est engagé à respecter le verdict des urnes…

 

Après 10 ans de guerre, les populations ont montré qu’elles veulent la paix et indiqué qu’il faut tourner la page de manière résolue.

Ces messages et tant d’autres devraient inspirer la plupart des pays africains au premier rang desquels la RCA où des élections générales (présidentielle et législatives) sont annoncées pour le 23 janvier prochain.

La Côte d’Ivoire comme plusieurs pays africains, dont la République centrafricaine, s’inscrit à l’école de la démocratie en 1990 pendant qu’elle traversait une crise économique grave en raison de l’effondrement des cours du cacao dont elle est le premier producteur mondial.

La guerre civile déclenchée le 19 septembre 2002, avait ensanglanté le pays, le divisant sans aucune possibilité d’envisager la réconciliation nationale entre le nord contrôlé à l’époque par les forces nouvelles et le sud resté sous le gouvernement du pouvoir d’Abidjan.

La première étape réussie est sans doute, l’organisation et la tenue de la présidentielle du 31 octobre 2010 dont la suite du processus prévoit selon les résultats rendus publique le 03 novembre par la Commission électorale indépendante, un second tour d’ici 15 jours qui va opposer le président sortant Laurent Gbagbo du FPI (Front populaire ivoirien) à  l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara.

La réussite du processus électoral apaisé et transparent en Côte d’Ivoire traduit la volonté et l’engagement du peuple ivoirien fatigué des conflits militaro-politiques d’aller comme un seul homme vers la paix.

La maturité politique du pays des éléphants doit servir d’exemple.

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