Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 12:08

 

 

 

capitaine-sanogo-cnrdre-4-avril-2012.jpg

 

BAMAKO (AFP) - 11.12.2012 05:29 - Par Serge DANIEL

Le Premier ministre malien Cheik Modibo Diarra a annoncé mardi matin à la télévision nationale sa démission et celle de son gouvernement quelques heures après avoir été arrêté par d'ex-militaires putschistes ayant renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré.

"Moi Cheik Modibo Diarra, je démissionne avec mon gouvernement", a déclaré M. Diarra lors d'une brève allocution à l'Office de radio-télévision du Mali (ORTM) sans donner d'explication à sa décision.

L'air grave et les traits tirés, M. Diarra, vêtu d'un costume et d'une cravate sombres, a simplement remercié ses collaborateurs et souhaité que "la nouvelle équipe" qui lui succédera réussisse sa mission dans un pays dont le nord du territoire est totalement occupé par des islamistes armés liés à Al-Qaïda.

Son allocution est intervenue quelques heures après son arrestation à son domicile de Bamako par une vingtaine de militaires sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, ancien chef des putschistes qui avaient renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars, précipitant la chute du Nord aux mains des islamistes.

Cheick Modibo Diarra avait prévu de partir lundi soir pour Paris afin d'y passer un contrôle médical, selon son entourage. Il s'apprêtait à se rendre à l'aéroport quand il a appris que ses bagages avaient été débarqués de l'avion qui devait l'emmener en France et il est resté à son domicile où il a été arrêté.

Cette arrestation soulève de nombreuses interrogations pour l'avenir du Mali, qui traverse depuis près d'un an une crise sans précédent ayant abouti à la division du pays: une intervention militaire étrangère à l'étude pour en chasser les islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupent sa partie nord, y est contestée, en particulier par le capitaine Sanogo.

"Le Premier ministre a été arrêté par une vingtaine de militaires venus de Kati", ville garnison proche de Bamako et base des ex-militaires putschistes, a déclaré à l'AFP un membre de l'entourage du Premier ministre. "Ils lui ont dit que c'est le capitaine Sanogo qui leur a demandé de l'arrêter", a-t-il ajouté.

Cette information a été confirmée de source sécuritaire.

Les militaires "ont carrément défoncé la porte de la résidence du Premier ministre et l'ont emmené un peu brutalement", a ajouté, sous couvert de l'anonymat, le membre de l'entourage de M. Diarra qui a assisté à l'arrestation.

Les militaires sont passés par une entrée de la résidence privée de M. Diarra qui n'était apparemment pas surveillée par les gardes chargés de la protéger.

Cheick Modibo Diarra avait prévu de partir lundi soir pour Paris afin d'y passer un contrôle médical, selon ce témoin. Il s'apprêtait à se rendre à l'aéroport quand il a appris que ses bagages avaient été débarqués de l'avion qui devait l'emmener en France et il est resté à son domicile.

Après cette arrestation, la situation était calme à Bamako, a constaté un journaliste de l'AFP.

M. Diarra s'est prononcé à plusieurs reprises en faveur de l'intervention rapide d'une force militaire internationale dans le nord du Mali entièrement occupé depuis fin juin par des groupes islamistes armés liés à Al Qaïda, intervention à laquelle est farouchement opposé le capitaine Sanogo.

Ce capitaine jusqu'alors inconnu avait renversé le 22 mars le régime du président Amadou Toumani Touré (ATT), précipitant la chute du Mali aux mains des islamistes armés.

Ex-putschistes toujours influents

Il avait été contraint de rendre le pouvoir à des civils deux semaines plus tard, mais lui et ses hommes sont restés très influents à Bamako où ils ont été accusés d'avoir commis de nombreuses exactions contre des partisans de l'ancien président renversé.

Le capitaine Sanogo avait fin avril réussi à enrayer une tentative de contre coup d'Etat des militaires restés fidèles au président ATT à l'issue de violents combats meurtriers à Bamako.

Ce militaire, qui aime à se comparer au général Charles de Gaulle en résistance contre l'occupant allemand et ses collaborateurs français pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945), été nommé par le président malien par intérim, Dioncouda Traoré, à la tête d'une structure chargée de réformer l'armée malienne, sous-équipée et démoralisée.

L'arrestation de M. Modibo Diarra, ancien astrophysicien de renommée internationale âgé de 60 ans, est survenue après le report de "concertations nationales" convoquées par le gouvernement de transition qui devaient se tenir pendant trois jours à partir de mardi.

La concertation avait pour but de tenter d'établir une "feuille de route" pour les mois à venir entre tous les acteurs - politiques, militaires, sociaux, organisations de la société civile - face à la crise sans précédent que traverse le Mali.

Le nord du Mali est contrôlé depuis fin juin par trois groupes islamistes armés: Ansar Dine, mouvement essentiellement composé de Touareg maliens, et les jihadistes surtout étrangers d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

Ils y appliquent la charia (loi islamique) avec une extrême rigueur qui se traduit par des lapidations, amputations, coups de fouets aux "déviants" (voleurs présumés, couples adultères, fumeurs, buveurs d'alcool).

Le gouvernement malien et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont soumis à l'ONU des plans pour l'envoi d'une force internationale de 3.300 hommes dans le nord du Mali et demandent au Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser son déploiement rapidement.

La volonté des Africains, soutenus par la France, d'obtenir au plus vite le feu vert de l'ONU à une intervention armée se heurte au scepticisme de Washington, qui doute de la capacité de Bamako et de ses voisins à mener à bien l'opération.

© 2012 AFP

 

 

Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra arrêté à Bamako 

Bamako (Mali) 2012-12-11 02:45:06 (APA)-Le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, a été arrêté dans la nuit de lundi à Bamako par des militaires disant agir sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, président du comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité, a appris APA dans la capitale malienne.

Le chef du gouvernement malien qui prévoyait de se rendre à Paris pour des raisons médicales, a été arrêté par des militaires venus du camp de Kati, selon une source.

Cheick Modibo Diarra, favorable à une intervention militaire pour chasser les rebelles qui occupent le nord Mali, alors que le capitaine Sanogo a exprimé à maintes reprises sa réticence pour cette option, s'était rendu dans la capitale française en fin novembre à la suite d’une rencontre officielle entre les autorités françaises et une délégation d’indépendantistes touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), rappelle-t-on.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 13:00

 

 

TP.jpg


APA-Yaoundé (Cameroun) 2012-12-10 11:08:44 - Le premier coup de pioche de l’autoroute qui devra relier Douala à Yaoundé, les principales villes du Cameroun, sera donné au cours du premier trimestre 2013, a appris APA lundi auprès du ministère des Travaux publics.

Le lancement concernera essentiellement le premier tronçon de l'infrastructure, long de 100 kilomètres sur un total de 196.

Les travaux de cette tranche de l'infrastructure seront réalisés par la China First Engeneering Company, pour un montant de 258 milliards FCFA.

Les financements du reste du tronçon sont en discussion avec des partenaires, selon le ministre des Travaux publics Patrice Amba Salla, qui n'a pas souhaité donner plus de précisions.

L'autoroute Douala-Yaoundé, dont le tracé épouse presque l'axe actuel à deux voies mais d'une longueur de 256 kilomètres, devra faciliter le trafic entre les métropoles économique et politique du Cameroun.

Bidirectionnelle, elle comportera 4 voies de 3,75 mètres chacune et permettra des vitesses de l'ordre de 110 kilomètres/heure. 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 01:31

 

 

 

soldat-senegalais-en-casamance.jpg

 

Au cours d'une guerre qui dure depuis trente ans un signal important.

La  confirmation du début positif des négociations initiées à la demande du gouvernement du Sénégal le 14 octobre 2012 à Rome.

Depuis plus de trente ans est en cours un conflit entre le gouvernement du Sénégal et le Mouvement pour les Forces Démocratiques pour la Casamance ( MFD) qui mène des actions de guérilla en revendiquant l’indépendance de la région. La Communauté de Sant’Egidio est médiateur officiel entre le gouvernement du Sénégal et l’MFDC. Une première étape des négociations de paix s’est déroulée à Rome, au siège de la Communauté de Sant’Egidio, le 14 octobre 2012.

Au cours de ces dernières années des soldats de l’armée sénégalaise ont été capturés par l’MFDC. La Communauté de Sant’Egidio a demandé leur libération au chef de l’MFDC, Salif Sadiò, signe d’un geste humanitaire, susceptible de créer un climat favorable aux pourparlers.

Salif Sadiò a voulu accepter cette requête et aujourd’hui, 9 décembre 2012, sur le territoire de la Casamance, il a remis les prisonniers à une délégation de la Communauté de Sant’Egidio composée de l’abbé Angelo Romano et de Mauro Garofalo, en présence des représentants de la Croix Rouge Internationale.

La délégation de la Communauté de Sant ‘Egidio, avec l’efficace collaboration et le soutien des autorités de la Gambie et de la Croix Rouge Internationale, a accompagné le groupe de prisonniers dans le territoire de la République de Gambie et les a confiés au Chargé d’Affaires  de la République du Sénégal, S.E. Diallo, auprès du Haut-Commissariat de Banjul, qui prendra en charge les démarches nécessaires pour leur retour dans leur patrie.

La Communauté de Sant’Egidio exprime sa profonde satisfaction pour un geste humanitaire qui revêt une importance fondamentale pour une résolution pacifique de la crise casamançaise.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 01:09

 

 

Representante-de-l-UA-en-RCA.JPG

 

Centrafrique : l’UA salue les progrès réalisés

6 déc. 2012

Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a adopté aujourd’hui, lors de sa 345e réunion, une décision saluant les avancées enregistrées en République centrafricaine et encourageant Bangui à poursuivre ses efforts. Le Conseil de paix et de sécurité a notamment appelé le gouvernement centrafricain à persévérer en ce qui concerne la promotion du dialogue nationale, la mise en œuvre du programme DDR, le programme RSS ainsi que l’approfondissement des réformes engagées dans le domaine socio-économique et le renforcement de la gouvernance. Le CPS a néanmoins souligné que de nombreux défis politiques, sécuritaires, socio-économiques et humanitaires subsistaient et mis en garde toute personne tentée de saper le processus de consolidation de la paix en Centrafrique.

(Source : UA)

 

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 345ème réunion tenue le 6 décembre 2012, a adopté la décision qui suit sur la situation en République centrafricaine (RCA):

Le Conseil,

1.    Prend note du rapport de la Présidente de la Commission sur la situation en RCA [PSC/PR/2(CCCXLV)] et de la communication faite par la Représentante spéciale de l’UA en RCA, ainsi que des déclarations faites par le Représentant permanent de la RCA auprès de l’UA, et les représentants de Nations unies et de l’Union européenne (UE);

2.    Rappelle le communiqué PSC/PR/COMM.1(CCLV) adopté lors de sa 255ème réunion, tenue le 23 décembre 2010;

3.    Se félicite des avancées enregistrées en RCA, notamment les initiatives prises en vue de la promotion du dialogue entre l’ensemble des acteurs politiques et sociaux, les efforts entrepris pour promouvoir la sécurité et mettre en œuvre les différents Accords conclus avec les groupes politico-militaires actifs sur le terrain, y compris en ce qui concerne le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR), les mesures prises pour faciliter la relance de l’économie nationale et lutter contre la pauvreté;

4.    Souligne qu’en dépit des avancées ainsi enregistrées, la RCA continue d’être confrontée à de nombreux défis, tant politiques, sécuritaires, socio-économiques qu’humanitaires. À cet égard, le Conseil encourage le Gouvernement centrafricain à persévérer dans ses efforts, en particulier pour ce qui est de la promotion de dialogue, de la mise en œuvre du programme DDR dans le cadre des Accords signés avec les groupes politico-militaires, du renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité, y compris la mise en œuvre effective de la réforme du secteur de la sécurité, la poursuite et l’approfondissement des réformes engagées dans le domaine socio-économique et le renforcement de la gouvernance;

5.    Lance un appel aux autorités centrafricaines compétentes pour qu’elles parachèvent le Code électoral, sur la base du consensus auquel les parties centrafricaines sont parvenues, et ouvrent la voie à son adoption rapide par le Parlement;

6.    Met en garde tous ceux qui seraient tentés de saper le processus de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité en RCA, et souligne qu'ils seront tenus responsables de leurs actes. À cet égard, le Conseil prie la Commission de lui soumettre des recommandations sur des sanctions contre les groupes politico-militaires et d'autres éléments qui entravent les efforts visant à rétablir la sécurité et qui sont impliqués dans des exactions contre la population civile et d'autres violations du droit international humanitaire;

7.    Félicite la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’UE, le Bureau intégré des Nations unies en RCA (BINUCA) et l’ensemble des partenaires bilatéraux et multilatéraux pour l’appui qu’ils apportent à la RCA, et les exhorte à poursuivre et à intensifier leurs efforts. Le Conseil exhorte encore une fois les États membres, notamment dans le cadre de l’Initiative de solidarité africaine (ISA), lancée par la Commission en juillet 2012, de contribuer activement au processus de reconstruction et de développement post-conflit en RCA. A cet égard, le Conseil prie la Commission de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer son action de plaidoyer en faveur de la RCA;

8.    Exprime son appréciation à la Mission de consolidation de la paix de la CEEAC en RCA (MICOPAX) pour le rôle crucial qu’elle joue dans le processus de stabilisation de la RCA, et prend note du fait que la MICOPAX va se désengager de la RCA le 31 décembre 2013. A cet égard, le Conseil prie la Commission d’initier les consultations requises avec la RCA, la CEEAC, l’UE, les Nations unies et les partenaires bilatéraux concernés aux fins de lui soumettre, dans un délai de trois mois, des recommandations sur les modalités d’un appui approprié aux autorités centrafricaines dans le domaine de la sécurité, prenant en compte les capacités actuelles des Forces de défense et de sécurité de la RCA; 

9.    Encourage la Commission de poursuivre les efforts engagés en appui à la stabilisation de la RCA et au processus de reconstruction et de développement post-conflit du pays, en particulier dans le cadre de l’ISA, de l’Initiative de Coopération régionale pour l’Élimination de la LRA (ICR-LRA) et du programme conjoint d’appui UA-Banque mondiale dans le domaine du DDR. A cet égard, le Conseil demande à la Commission d’ajuster en tant que de besoin le mandat du Bureau de Liaison en RCA; 

10.    Décide de rester activement saisi de la situation et de l’examiner tous les six mois sur la base de rapports intérimaires soumis par la Présidente de la Commission.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 16:01

 

 

 

carte Afrique

 

(Nerrati-Press 23/08/2012) 

Avis d'un journaliste sur l'avenir de L'Afrique. Qu'en pensez-vous? Très profond, à méditer !

Il arrive dans la vie qu'une conversation banale nous secoue pendant des heures voire des jours. J'attendais tranquillement un ami au terminus d'autobus de Montréal quand un monsieur d'un certain âge a pris place à mes côtés avant d'engager l'une des conversations les plus enrichissantes de ma vie. Professeur d'études stratégiques dans un institut international, l'homme connaît le continent africain comme le fond de sa poche. Son analyse, son point de vue sur notre avenir, donne froid dans le dos. Et s'il vous plaît, ne sortez pas la rancune du « colon nostalgique ». Lisez avec la tête et la raison ce qu'il dit.

Je vous rapporte fidèlement ses constats : « Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis malheureusement obligé de vous dire ceci : du point de vue des études stratégiques, de l'analyse et de l'anticipation, je leur donne un gros zéro pointé. Nos stagiaires africains sont très instruits, ils ont de belles tenues militaires ou manient le français de manière remarquable, mais, dans les cours, ils ne nous apportent rien. Tout simplement, parce qu'à ma connaissance, dans toute l'Afrique francophone, il n'y a pas un seul centre d'études stratégiques et internationales avec des vrais professionnels à leur tête. Je vais vous expliquer pourquoi je n'ai aucun espoir pour ce continent. Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation. Donnez-moi un seul cas où l'Afrique apporte quelque chose. Rien !

Commençons par l'énergie et précisément le pétrole. Tous les experts mondialement reconnus sont unanimes à reconnaître que d'ici 15 à 20 ans, cette ressource sera rare et excessivement chère. En 2020, le prix du baril tournera autour de 120 dollars. C'est conscients de cette réalité que des pays comme les USA, la France, la Chine, le Royaume Uni, etc. ont mis sur pied des task force chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement sera assuré. Or, que constate-t-on en Afrique ? Les dirigeants de ce continent ne sont même pas conscients du danger qui les guette : se retrouver tout simplement privé de pétrole, ce qui signifie ni plus ni moins qu'un retour à la préhistoire ! Dans un pays comme le Gabon qui verra ses puits de pétrole tarir dans un maximum de 10 ans, aucune mesure de sauvegarde, aucune mesure alternative n'est prise par les autorités.

Au contraire, ils prient pour que l'on retrouve d'autres gisements. Pour l'Afrique, le pétrole ne comporte aucun enjeu stratégique : il suffit juste de pomper et de vendre. Les sommes récoltées prennent deux directions : les poches des dirigeants et les coffres des marchands d'arme. C'est pathétique. Ensuite, la défense stratégique. L'état de déliquescence des armées africaines est si avancé que n'importe quel mouvement armé disposant de quelques pick-up et de Kalachnikov est capable de les mettre en déroute. Je pense qu'il s'agit plus d'armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente. Pourquoi ? Parce que, comparées aux armées des nations développées, de la Chine, de l'Inde ou du Pakistan, les forces africaines rappellent plus le Moyen âge que le 21e siècle. Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne.

Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. Ils ont encore recours aux canons antiaériens. Les cartes dont disposent certains états-majors datent de la colonisation ! Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères. Quelle est la conséquence de cette inertie ? Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol... Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques. A mon avis et je crois que je rêve, si les pays africains se mettaient ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant. Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense.

Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l'Occident passe par une re-colonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères. 

Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers (dont 90 % sont des fils à papa pistonnés qui ne feront jamais la guerre et je sais de quoi je parle) en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement.

Mais, je suis sceptique. Je crois que ce continent restera enfoncé dans le sommeil jusqu'au jour où le ciel lui tombera sur la tête.

Enfin, la mondialisation. Malheureusement, comme dans tous les autres sujets qui ont fait leur temps, les stagiaires africains que nous recevons sont d'excellents perroquets qui répètent mécaniquement les arguments qu'ils entendent en Occident. A savoir, il faut la rendre humaine, aider les pays pauvres à y faire face. Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder les pays pauvres comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient aux pays riches de conserver leur niveau de vie. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde. Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. Et puisque l'Afrique n'a toujours pas un plan cohérent de développement économique et d'indépendance, elle continuera à être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde.

Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie.

Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir.

Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote. Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait.

Il m'a répondu : « Les Libanais veulent retrouver leur indépendance et la présence syrienne les étouffe ». C'est la réponse typique de la naïveté emprunte d'angélisme. Je lui ai expliqué que ces manifestations ne sont ni spontanées ni l'expression d'un ras-le-bol.

Elles sont savamment planifiées parce qu'elles ont un but. Israël piaffe d'impatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce qu'elle veut. J'ai appelé cet officier sénégalais il y a deux jours pour lui rappeler notre conservation. Malheureusement, il était passé à autre chose. Son stage ne lui a servi à rien. J'espère vraiment qu'un jour, les Africains auront conscience de la force de l'union, de l'analyse et de l'anticipation. L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l'Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. Mais tant que vous aurez le genre de dirigeants que je rencontre souvent, vous ne comprendrez jamais que le respect s'arrache
par l'intelligence et la force. Je ne suis pas optimiste. Car, si demain l'Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, les personnes qui seront choisies se précipiteront en Occident pour apprendre notre manière de voir le monde et ses enjeux. Or, l'enjeu est autre, il s'agit de développer leur manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l'Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là, à statut diplomatique, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l'apport des experts occidentaux se contenteront de faire du copier-coller, ce sera un autre parmi les multiples gâchis du continent. Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre « intérêt ».

O.S. (journaliste, Montréal) : Veuillez transmettre ce message aux amis et connaissances africains et à tous ceux qui se soucient du réveil de l'Afrique.


Hamadou Yacouba

 

© Copyright Nerrati-Press

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 00:49

 

 

 

Brazzaville.jpg

 

Slate Afrique 05/12/2012

Malgré une enquête qui classe le Congo-Brazzaville 183e sur 185 des pays où il est le plus difficile de faire des affaires, des entrepreneurs congolais essaient de faire avancer les choses.

Au Congo-Brazza, certains rapports économiques se suivent et se ressemblent. C’est le cas de l’enquête Doing Business, publiée chaque année par la Banque mondiale, qui, grâce à une dizaine d’indicateurs, mesure le climat des affaires dans les différents pays du monde.

Dans l’édition 2013, le Congo figure à une triste 183e place sur 185 pays, alors qu'il était 177e en 2011 et 181e en 2012.

Malgré une croissance de 4,9%, en 2012 (prévision du Fonds monétaire international), le Congo n’arrive donc pas à décoller dans ce classement, où il se rapproche de pays comme la République centrafricaine ou le Tchad aux potentiels bien différents et dont les richesses ramenées à la taille de la population sont moindres.

Grâce à ses ressources pétrolières, le Congo affiche, en effet, un revenu par habitant de 1.163.000 francs CFA (1773 euros) par an contre 353.000 francs CFA (538 euros) pour le Tchad et 241.000 francs CFA pour la RCA (367 euros).

Le rapport de la Banque mondiale identifie clairement deux points faibles dans ce pays de quatre millions d’habitants: d’une part, le niveau des taxes et du fardeau administratif qu’elles représentent et d’autre part, les difficultés pour importer ou exporter des biens au Congo, tant les tarifs douaniers sont élevés et les formalités complexes.

De nombreux obstacles

Rodrigue est un jeune entrepreneur congolais, qui après avoir vécu en France pendant plusieurs années, a fait le choix de revenir au pays pour monter son entreprise de bâtiment et de décoration intérieure. Il confirme qu’il lui a fallu s’armer de patience pour réussir à faire venir les matériaux nécessaires au lancement de son entreprise:

«J’ai commencé à travailler à Brazzaville, il y a un an et demi. Et je ne démarre véritablement mon activité que maintenant. J’ai eu besoin de tout ce temps pour maîtriser les procédures et dédouaner mes conteneurs de marbre et de pierres qui me permettent d’ouvrir. Il y a un grand nombre de formalités à remplir, il faut passer par différentes chambres et antichambres. Même pour un Congolais, comme moi, cela a été difficile de comprendre les rouages qui permettent de faire avancer le dossier. Il ne s’agît pas du tout de corruption pure et dure comme on l’imagine, c’est plus compliqué que cela. C’est un système personnalisé de services. A chaque étape il faut identifier la bonne personne, avoir son numéro de portable, la connaître et savoir à quel moment il faut donner quelques CFA, des petites sommes, pour que les formalités avancent

Pas question de baisser les bras pour autant:

«J’incite à 150% les entrepreneurs à venir développer des projets au Congo. A l’aune de la crise en Europe, on voit d’ailleurs de nombreux Congolais de la diaspora qui rentrent pour créer des entreprises dans les secteurs en développement comme la logistique ou le bâtiment», explique Rodrigue.

Pour Paul Kampakol, secrétaire général du Forum des jeunes entreprises du Congo (FJEC), le rapport Doing Business «exprime une réalité qu’on ne peut nier».

Le Forum des jeunes entreprises est une ONG qui accompagne les initiatives et la création de petites entreprises grâce à un appui administratif et un système de micro-financement. Selon Paul Kampakol, la question de l’accès au crédit est centrale:

«Au sein du Forum des jeunes entreprises, nous constatons chaque jour à quel point le système de financement des entreprises au Congo est bloqué. Nous avons récemment suivi un projet dynamique de construction de bateaux en lien avec la Banque mondiale. Il manquait 30 millions de francs CFA pour que ce projet puisse se lancer. Aucune banque ne s’est engagée à accorder ce crédit ou alors la quantité de papier et titres fonciers demandée était telle qu’elle rendait impossible l’accès à un prêt. (…) Un certain nombre de voyants sont en train de passer au vert toutefois. Des réformes structurelles sont en cours pour faciliter la création d’entreprise, ou simplifier le dédouanement au port de Pointe-Noire. Mais il faut poursuivre les efforts, notamment dans le domaine de la fiscalité et de la sécurisation juridique des investissements. De nombreuses PME que nous accompagnons ne savent pas précisément quand payer leurs impôts, où et à qui. Cette situation ne pousse pas les activités informelles à se régulariser, et certaines PME qui font les choses dans les règles en vont même parfois à se demander si elles n’auraient pas dû rester dans l’informel».

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 11:31

 

 

 

pasteur-Bozize.JPG


COTONOU 04/12/2012-(Xinhuanet )- Le président en exercice de l'Union Africaine (UA), Boni Yayi, a appelé, ce lundi à Cotonou, les dirigeants politiques du continent à oeuvrer à l'amélioration de la gouvernance politique, économique et financière de l'Afrique en vue de soutenir le progrès et l'émergence du continent africain.

"Longtemps considéré comme un continent en proie à l'instabilité, à la misère et aux conflits fratricides, l'Afrique apparaît aujourd'hui comme le continent de l'avenir, porteur d'espoir en raison de son fort taux de croissance économique dans le contexte de la crise financière internationale", s'est-il réjoui.

S'exprimant lors de l'ouverture de la 19ème réunion du Forum pour le partenariat avec l'Afrique qui a eu lieu ce lundi à Cotonou, Boni Yayi a estimé que le continent doit cette évolution notamment à l'amélioration de la gouvernance politique, économique et financière qui résulte des efforts tant individuels que collectifs des fils de l'Afrique.

Dans cette démarche vers le progrès et l'émergence, a-t-il préconisé, l'Afrique doit relever certains défis, notamment celui de la stabilité, de la paix et de la sécurité sans lesquelles aucun développement n'est possible, à celui de la croissance économique inclusive, en passant par le défi de l'agriculture et de l'économie verte et celui de la réalisation effective de l'intégration économique qui passe par la mise en place des infrastructures ferroviaires, portuaires, aéroportuaire, routières ainsi que les infrastructures énergétiques et de télécommunications.

"Tous ces défis ne peuvent être relevés qu'à la seule condition que l'Afrique soit déterminée à combattre les fléaux que constituent la corruption, l'impunité et à renforcer les pratiques de bonne gouvernance fondées sur l'obligation de résultats et la reddition des comptes", a-t-il souhaité.

© Copyright Xinhuanet

 

 

NDLR : Le président béninois dont certains compatriotes envoutent le président centrafricain à travers leur secte de l'église du christianisme céleste a-t-il les moyens de mettre fin à ce lavage de cerveau de son homologue centrafricain ? 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 04:19

 

 

 

logo-of-the-african-union.jpg

 palestine_onu2.jpg

Source : http://www.legrigriinternational.com

Ont voté pour

Afrique du Sud, Algérie, Angola, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cap Vert, République centrafricaine, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Kenya, Lesotho, Libye, Mali, Mauritanie, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Sao Tome Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Sud Soudan, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Tunisie, Zambie, Zimbabwe.

 

Se sont abstenus

Cameroun, République démocratique du Congo, Malawi, Rwanda, Togo

Aucun pays africain n'a voté contre

5 pays étaient absents lors du vote dont trois pays africains

Guinée Équatoriale, Liberia, Madagascar (+Ukraine et Kiribati)

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 04:09

 

 

 

Yaounde.jpg

Yaoundé

 

 

RFI samedi 01 décembre 2012

Les banques camerounaises « sont très souvent des instruments de corruption, de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme ». Tel est le constat sans appel dressé par la Conac, l’organe officiel de lutte contre la corruption au Cameroun, à l’occasion de la publication de son rapport annuel.

La Conac épingle sévèrement les banques camerounaises pour leur rôle dans le blanchiment d’argent. L’organe officiel de lutte contre la corruption publie notamment le montant des flux suspects repérés par le renseignement financier : plus de 600 millions d’euros entre 2006 et 2011. Selon le rapport, l’activité mafieuse des banques a même permis de financer un groupe terroriste qui n’est pas nommé mais qui a bénéficié de deux milliards de francs CFA, soit plus de trois millions d’euros.

La Conac déplore au passage une insidieuse sophistication dans les détournements de deniers publics et le blanchiment d’argent en 2011. Au niveau des banques, mais pas seulement, le rapport indexe aussi les projets initiés par le gouvernement comme un secteur particulièrement touché. Deux des projets phare du régime sont mentionnés comme faisant l’objet de graves détournements des deniers publics : le projet de barrage hydro-électrique de Lom Pangar à l’est du pays et celui de construction d’un port en eau profonde à Kribi dans le Sud.

Pas moins de 65 % des prétendus propriétaires des terres indemnisées sur ce site sont « des délinquants à col blanc » affirme la Conac, avant de conclure : « Aucun secteur n’est épargné par le phénomène de la corruption au Cameroun ».

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 21:49

 

 

 

Gadio.jpg

 

Dakar (Sénégal) 2012-11-23 16:05:51 (APA) - Cheikh Tidiane Gadio, ancien chef de la diplomatie sénégalaise d’avril 2000 à septembre 2009, a estimé vendredi à Dakar qu'il n’y a aucun arrangement possible avec la rébellion congolaise du M23, qui a conquis le 20 novembre dernier la ville de Goma, la capitale stratégique du Nord-Kivu.

« Ce qui se passe à Goma est inacceptable. Aucun compromis n’est possible avec les ces rebelles. Il nous faut tous défendre ce pays et son intégrité territoriale. Convoité depuis 1960 pour ses richesses naturelles, certains veulent aujourd’hui le morceler en plusieurs Etats», a dit le Dr Gadio.

Il s’exprimait au cours d’un point de presse pour présenter son Institut Panafricain de Stratégies, Paix, Sécurité et Gouvernance (IPS), qui sera lancé lundi à Dakar.

Selon le Dr Gadio, défendre la République Démocratique du Congo (RDC), revient à défendre l'Afrique contre des tentatives nouvelles (déjà en cours pour casser la fédération du Nigeria) de morcellements en petits Etats, après le Soudan.

«Si l’Afrique est morcelée, divisée, plongée dans la guerre et les conflits, elle ne pourra pas résister aux grands espaces fédéraux qui se dessinent actuellement. C’est pourquoi, il faut aller vers une fédération africaine car, tant que l’Afrique reste celle de 54 Etats, se nuisant les uns aux autres, elle n’avancera pas».

L’ancien chef de la diplomatie sénégalaise se dit aussi déçu par la lenteur notée dans le déploiement d’une force militaire pour régler la crise malienne. 

« C’est dès les premiers jours de l’occupation du nord Mali qu’il fallait une intervention armée vigoureuse et fulgurante, avant que les islamistes ne maîtrisent les ruelles de cette partie du pays», a indiqué Cheikh Tidiane Gadio.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE