Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 01:03

 

 

Laurent Gbagbo

 

 

ABIDJAN - AFP / 25 décembre 2010 19h13Le gouvernement de Laurent Gbagbo a jugé samedi "inacceptable" la menace brandie par les pays de l'organisation ouest-africaine Cédéao de recourir à la force pour obtenir son départ de la présidence ivoirienne.

Cette menace est "inacceptable", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Ahoua Don Mello, dénonçant "un complot du bloc occidental dirigé par la France", l'ancienne puissance coloniale.

Une mission de la Cédéao, composée des présidents béninois Boni Yayi, cap-verdien Pedro Pires et sierra-léonais Ernest Koroma, est attendue mardi à Abidjan.

Assurant ne pas croire "du tout" à un usage de la force par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui en a brandi la menace à son sommet de vendredi à Abuja (Nigeria), M. Don Mello a évoqué un risque de "guerre civile" si ce projet était mis à exécution.

"La Côte d'Ivoire est une terre d'immigration", a-t-il souligné. "Tous les pays (d'Afrique de l'Ouest) ont des ressortissants en Côte d'Ivoire, ils savent que s'ils attaquent la Côte d'Ivoire de l'extérieur, ça va se transformer en guerre civile à l'intérieur", a-t-il averti.

"Est-ce que le Burkina Faso est prêt à accepter trois millions de Burkinabè de retour" de Côte d'Ivoire dans leur pays d'origine?, a-t-il interrogé. Les pays de la Cédéao "ne s'attaqueront pas eux-mêmes", a-t-il prédit.

La Cédéao a exigé une nouvelle fois vendredi le retrait de M. Gbagbo au profit d'Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale.

"Le peuple de Côte d'Ivoire va se mobiliser", a promis le porte-parole du gouvernement de M. Gbagbo. "Ca excite son patriotisme, ça renforce la foi dans le nationalisme ivoirien".

"Cette volonté de recolonisation du continent africain va prendre fin en Côte d'Ivoire, à moins d'exterminer tous les Ivoiriens", a-t-il prévenu.

"Nous sommes toujours ouverts au dialogue mais dans le respect strict des lois et règles de la République de Côte d'Ivoire", a également assuré Ahoua Don Mello.

L`un des avocats les plus enflammés de Gbagbo, Charles Blé Goudé, chef des "Jeunes patriotes", a mobilisé ces derniers jours ses partisans à Abidjan en vue du "combat" pour la "souveraineté" ivoirienne. Il prévoit une grande manifestation mercredi dans la capitale économique.

En plus d`un recours à la force, l`organisation régionale a également menacé de poursuites internationales les responsables des violences récentes, qui ont fait 173 morts selon l`ONU entre le 16 et le 21 décembre.

Le ministre de l`Intérieur de Gbagbo, Emile Guiriéoulou, a démenti samedi ce chiffre.

"Le bilan, nous l`avons donné, il est connu. Il n`est pas bon d`exagérer des choses parce qu`on cherche un but politique à atteindre", a-t-il dit. Le 20 décembre, il avait indiqué que 25 personnes avaient été tuées, dont 14 parmi les forces de l`ordre.

 Le pape Benoît XVI a appelé samedi, lors de son message traditionnel de Noël, à "une paix durable" en Côte d`Ivoire, où la fête avait un goût amer.

Le pays avait pourtant espéré, à la faveur de la présidentielle, clore une décennie de crises précisément ouverte le jour de Noël 1999, avec le premier coup d`Etat de l`histoire du pays.

Coincé dans un hôtel de luxe d`Abidjan soumis à un blocus des forces fidèles à Gbagbo, Ouattara était sorti vendredi d`un silence de plusieurs semaines pour appeler solennellement les militaires pro-Gbagbo à lui obéir et à protéger la population contre les "atrocités" commises notamment par "des mercenaires et des miliciens étrangers".

La Cédéao a annoncé "un dernier geste" avec l'envoi prochain d'"une délégation spéciale de haut niveau", dont on ignorait samedi la composition et la date d'arrivée à Abidjan.

Si l`armée lui fait toujours défaut, Ouattara a marqué un point jeudi quand
l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a décidé de lui accorder le contrôle des comptes ivoiriens à la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO).

Le gouvernement Gbagbo a rejeté une décision "illégale" qui pourrait s`avérer lourde de conséquences pour lui, même si les salaires des fonctionnaires de décembre ont commencé à être payés cette semaine.

 

(©)

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 03:05

 

 

Alpha Condé Pdt

 

 

CONAKRY - AFP / 24 décembre 2010 23h15 - Le président guinéen Alpha Condé a nommé vendredi soir l'économiste Mohamed Said Fofana au poste de Premier ministre, selon un décret présidentiel lu à la télévision publique.

"Mohamed Said Fofana, économiste, est nommé Premier ministre chef du gouvernement", a indiqué le décret présidentiel.

M. Fofana, âgé d'une cinquantaine d'années, était jusque-là inconnu du grand public. Il occupait le poste de directeur de la coordination et du suivi des projets au ministère du Commerce, de l'Industrie et de la promotion du secteur privé dans le gouvernement de transition guinéen dirigé par Jean-Marie Doré.

Natif de Forécariah (Basse-Guinée), le nouveau Premier ministre guinéen a longtemps évolué dans le milieu des affaires guinéen et a été secrétaire général de la Chambre de Commerce de Guinée pendant une quinzaine d'années.

La nomination de M. Fofana intervient après celles jeudi de l'ex-Premier ministre François Lonsény Fall au poste de secrétaire général à la présidence et de Mohamed Diané comme directeur de cabinet du président Condé.

Mohamed Diané était le secrétaire administratif et la cheville ouvrière du parti d'Alpha Condé, le Rassemblement du peuple guinéen (RPG).

François Lonsény Fall avait été porte-parole de la coalition Arc-en-ciel qui soutenait M. Condé, durant la campagne pour la présidentielle

Sous le régime du défunt "général-président" Lansana Conté (1984-2008), M. Fall avait été ministre des Affaires étrangères de 2002 à 2004 puis avait dirigé très brièvement le gouvernement (février-avril 2004). Il avait démissionné de ce poste de Premier ministre au bout de deux mois seulement, lors d'une rencontre internationale, à Paris.

M. Fall a également été représentant spécial de la Guinée auprès des Nations unies à New York et représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Somalie puis en République Centrafricaine.

En 2010, il était devenu porte-parole du Forum des Forces vives, qui regroupait les partis d'opposition, syndicats et représentants de la société civile. Puis il s'était présenté au premier tour de la présidentielle, le 27 juin, recueillant 0,46% des voix, avant de se rallier à Alpha Condé.

L'opposant historique Alpha Condé, 72 ans, a prêté serment, mardi à Conakry, comme premier président librement élu de Guinée.

La cérémonie d'investiture a marqué la fin d'une année de "transition vers la démocratie" et d'un demi-siècle de régimes dictatoriaux ou autoritaires dans ce pays d'Afrique de l'Ouest de dix millions d'habitants.

(©)

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 04:05

 

 

Sassou-et-Boz-copie-1.jpg

 

 

 

Le contentieux politiques - mais aussi frontaliers - entre le Congo-B et la Centrafrique devraient être évoqués, le 24 décembre à Bangui, à l’occasion de la commission mixte entre les deux pays. A la dernière minute, Denis Sassou Nguesso a décidé d’annuler la rencontre sans explication. Ce n’est pas la première fois que la partie congolaise rechigne à tenir cette réunion.

Selon nos sources, Brazzaville n’est pas très chaud pour que le différend, qui découle du non-respect de la délimitation de la frontière Sud de la Centrafrique, riche en ressources minières, soit ouvertement abordé. A Bangui, on songe à recourir à l’arbitrage international, les populations centrafricaines de la zone étant régulièrement brutalisées par les forces congolaises de sécurité jusqu'à plus de cinq kilomètres à l’intérieur du territoire centrafricain.

 

Source : La Lettre du Continent n° 602

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 23:46

 

 

afrique

 

 

APA – Douala (Cameroun) 22-12-2010 - La mission d’information du président sortant de Côte d’Ivoire de passage au Cameroun a exprimé son inquiétude à propos des « menaces de génocide » qui pèsent sur la Côte d’Ivoire.

« Notre pays court un grave risque de génocide, raison pour laquelle nous voulons attirer l’attention de l’opinion internationale en affirmant que la situation pourrait être plus grave qu’au Rwanda il y a quelques années », ont insisté des émissaires du président sortant.

Laurent Gbagbo a été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel alors que la Commission électorale indépendante (CEI) a plébiscité son adversaire Alassane Ouattara au terme du deuxième tour de la présidentielle ivoirienne le 28 novembre 2010.

Arrivée au Cameroun lundi afin d’expliquer aux autorités et au peuple camerounais « la situation réelle post électorale » qui règne dans ce pays, la mission du camp Gbagbo a fait le point de son séjour au Cameroun après des rencontres avec des responsables politiques de tout bord, avant de mettre le cap mercredi sur le Gabon « pour les mêmes rasions ».

« La Côte d’Ivoire est sous la menace d’un génocide. Si cela arrive, ce sera la faute la faute de l’ONUCI (la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire) dont la chaîne de radio ONUCI FM qui émet dans le pays distille à longueur de journée, des messages de haine pour dresser les Ivoiriens contre les Ivoiriens », a déclaré le chef de délégation Pierre Dagbo Godé, par ailleurs conseiller en communication à la présidence.

« Le mot génocide n’est pas fort », a dit un membre de cette mission.

 « Quand on appelle une partie de la population à descendre dans la rue, au soulèvement contre les autres et à lutter contre le régime au prétexte qu’il s’accroche au pouvoir, en l’encourageant à faire usage de tous les moyens, à quoi doit-on s’attendre si ce n’est à attiser la haine entre les communautés ».

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 00:49

 

 

Al Condé

 

 

Par Myriam Berber RFI mardi 21 décembre 2010

Un vaste chantier économique attend le nouveau président de la Guinée, Alpha Condé. Malgré ses ressources en matières premières, or, fer, bauxite et diamant, la Guinée reste l’un des pays les plus pauvres d’Afrique.

Alpha Condé, le premier président démocratiquement élu en Guinée, hérite d’une économie en faillite. Avec un marasme social et une croissance négative à moins 0,3% en 2009, le pays occupe la 170e place sur 182 au dernier indice publié par les Nations unies sur les conditions de vie dans le monde. La dette extérieure est estimée à près de trois milliards de dollars et le pays est miné par la corruption.

Dans ce pays de 10 millions d’habitants, 50% de la population vit actuellement sous le seuil de pauvreté, avec moins de 1,25 dollar par jour. Et les hausses des prix du pétrole, du riz et du blé, ont encore accentué la pauvreté dans le pays. Et pourtant, la Guinée dispose de vastes étendues cultivables qui devraient lui permettre d’être un grand pays producteur, voire exportateur de vivres, surtout de riz, aliment de base du pays.

Fabuleux potentiel minier

Son sous-sol contient également d’immenses ressources énergétiques, mais aussi et surtout un exceptionnel capital minier. La Guinée possède les deux tiers des réserves mondiales de bauxite, un minerai servant à fabriquer l’aluminium. La Guinée possède aussi des réserves considérables d’or, de diamant, de fer, de nickel et d’uranium. Le secteur minier contribue pour plus de 60% aux exportations du pays, et pourtant il n’assure que 25% des recettes intérieures de l’Etat.

Les contrats miniers signés sous l’ère du président Lansana Conté, et par ses successeurs sont, en effet, jugés trop favorables aux multinationales. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), l’apport annuel des entreprises minières aux finances publiques était estimé seulement à 120 millions de dollars en 2007 alors qu’il pourrait être au moins dix fois supérieur.

Un déficit en infrastructures

C’est pourquoi depuis 2008, le gouvernement a mis en place une commission interministérielle chargée de renégocier les contrats miniers. Cette situation n’inquiète pas les géants miniers qui continuent à investir. Le conglomérat anglo-australien Rio Tinto, associé au groupe chinois Chinalco a ainsi promis des investissements à hauteur de 2,9 milliards de dollars pour exploiter Simandou, une importante mine de fer dans le sud-est du pays.

A terme, l’objectif pour le gouvernement guinéen est de cogérer l’exploitation des ressources minières au lieu de se contenter uniquement d’encaisser les recettes. Ces nouveaux revenus devraient servir notamment à rembourser la dette extérieure et à financer des programmes d’infrastructures du pays.

Tout manque : routes, rails, ports…L’électricité et l’eau manquent aussi, en dépit d’un potentiel hydro-électrique très prometteur. Les Guinéens espèrent que l’arrivée de la Chine dans ce secteur permettra de renverser la tendance. Dernier exemple en date : la société China Hyway Group s’est engagé en septembre dernier à construire des barrages hydrauliques contre l’exploitation de sites de bauxite et de fer.

 

 

A la Une : un grand jour pour la Guinée

mardi 21 décembre 2010

Par Frédéric Couteau RFI

A l’heure où Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara continuent de se déchirer pour le pouvoir, en Guinée voisine, le processus électoral arrive à son aboutissement avec l’intronisation ce mardi d’Alpha Condé. « Le jour de gloire est arrivé », s’exclame le site d’information Guinée Conakry Infos. « Ce mardi 21 décembre 2010, tous les projecteurs de par le monde entier seront braqués sur la salle des congrès du Palais du Peuple, épicentre de cet évènement historique pour tous les Guinéens. (…) Ils seront plus d’une centaine de personnalités, venant des quatre coins du monde, qui rallieront la capitale de Guinée, Conakry. Dont plus d’une dizaine de présidents des pays frontaliers et amis de la Guinée ».

Alors hier, Alpha Condé a été aperçu en ville, à Kaloum, l’une des cinq communes de Conakry. Le site Tam-tam Guinée raconte la scène : « il est 15h45 quand le cortège du président élu, le Pr Alpha Condé, s’immobilise contre toute attente devant le siège d’une banque. (…) Les curieux ont déjà envahi les lieux. Subitement, Alpha Condé sort de sa Hummer jaune et lève sa main pour saluer les dizaines de curieux. (…) "Prési ! Prési !", entendait-on de ces jeunes, se bousculant pour serrer la main du premier président démocratiquement élu en Guinée depuis 52 années de libération du joug colonial ».

Au travail !

Voilà, une scène qui augure bien de la liesse populaire attendue aujourd’hui dans les rues de Conakry. Toutefois, la fête sera de courte durée pour le nouveau président guinéen qui va devoir se mettre rapidement à la tâche. « Les défis vont commencer pour Alpha Condé à la minute précise où il aura fini de jurer dévouement à son pays et à sa constitution, relève le Républicain à Bamako. (…) La Guinée des paradoxes, qu’il le sache, ne lui réservera que des servitudes. L’eau courante et l’électricité manquent encore à ce château d’eau du continent à l’incroyable potentiel hydroélectrique. Les ressources minières dont son sous-sol regorge n’ont pas permis le décollage économique d’un pays qui a tout pour être une des locomotives de la sous-région. Ses perspectives agro-industrielles sont décapantes tout comme son potentiel touristique ».

En effet, renchérit le site d’information Fasozine, « pour le président Alpha Condé qui prend les rênes de la République en ce mardi historique, il s’agira moins de jouir d’un pouvoir pour lequel il s’est battu pendant plusieurs années que de construire un véritable Etat. (…) Parce qu’il hérite d’un pays où tout est à faire ou à refaire, le nouveau président n’a plus droit à l’errance ».

« Premier chantier incontournable, remarque pour sa part L’Observateur au Burkina, la réconciliation des cœurs. Au-delà de la Commission vérité et réconciliation que le nouveau président veut installer, il lui faudra rassembler large, car, au vu du verdict des urnes, un Guinéen sur deux ne se reconnaît pas en lui ; sans occulter le fait que, depuis des années, des familles meurtries et endeuillées attendent des réparations auxquelles l’avènement d’une justice impartiale devra s’atteler tout en évitant la chasse aux sorcières. Autrement dit, l’impunité doit cesser en Guinée ».

Autre grand chantier prioritaire pour L’Observateur : la réforme de l’armée qui « n’a d’armée que le nom, relève le journal, et est plus putschiste que républicaine ».
Enfin, note L’Observateur, « l’équipe de combat que devra mettre en place Alpha Condé doit immédiatement se mettre à labour. Ce gouvernement "d’union nationale" (…) doit poser rapidement des actes à même de remettre en marche ce pays sur cale depuis des lustres ».

Des solutions !

La Côte d’Ivoire à présent… Le bras de fer se poursuit sur le plan intérieur et sur le plan extérieur, avec l’ONU qui a prolongé le mandat de sa force sur place. Mais, la question qui agite les commentateurs ivoiriens ce matin, c’est comment en sortir ? Quelles solutions trouver à la crise... « L'enjeu de cette bataille pour chacun des protagonistes, c'est de vaincre à tout prix », constate Soir Infos. Alors, la seule solution, estime-t-il, est la discussion : « dans ce duel entre les deux protagonistes qui risque de faire de nombreuses victimes, il est préférable pour ces deux frères d'engager le dialogue », affirme le journal.

L’Intelligent, lui, n’y croit pas : « engager une médiation ? Cela n’est pas à l’ordre du jour, aux dires du Président Alassane Ouattara, affirme-t-il, qui n’envisage pas de discuter avec son adversaire pour l’instant ».

Alors, pour L’Inter, autre quotidien abidjanais, « il ne reste plus qu’un schéma pour sortir de l’imbroglio dans lequel est plongé la Côte d’Ivoire : la reprise totale du 2e tour du scrutin présidentiel. (…) Cette solution, estime le journal, a le mérite de ne favoriser aucun des deux camps, comme celle du partage du pouvoir qui n’emballe pas les protagonistes ou la reprise partielle du scrutin dans les zones litigieuses du nord également balayée du revers de la main ».

Et pour L’Inter, il faudrait écarter la CEI et le Conseil constitutionnel, « deux organes, qui n’inspirent plus confiance ni à Laurent Gbagbo ni à Alassane Ouattara ». Et installer en lieu et place, un autre organe consensuel, comme en Guinée, justement, où les « candidats, rappelle L’Inter, étaient tombés d’accord sur le choix du général malien Siaka Sangaré pour conduire la Commission électorale nationale indépendante ».

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 00:36

 

 

carte Côte d'Ivoire

 

INVITATION A UNE CONFERENCE DE PRESSE SUR LA COTE D’IVOIRE

Mercredi 22 déc. 2010 /12H30 – 13H30 / 155 rue de la loi ; 1040 Bruxelles

Centre International de Presse – Résidence Palace

 

La situation ivoirienne qui cristallise aujourd’hui la communauté internationale contre le président Laurent Gbagbo part d’un postulat de départ : « Alassane Ouattara a gagné l’élection présidentielle ». Cette affirmation, qui ne semble s’embarrasser d’aucun doute dans les médias et dans l’esprit des hommes politiques européens, d’Amérique du nord et de certains africains, n’est pourtant pas aussi incontestable qu’elle le paraît.

De nombreux éléments d’information, y compris fournis même par la Commission Electorale Indépendante (CEI) dont les résultats provisoires ont été décrétés définitifs par la communauté internationale, démontrent des irrégularités dont les conséquences ne sont pas à négliger dans le résultat provisoire de cette CEI.

En outre, d’autres éléments d’information mis bout à bout depuis la mort de Félix Houphouët Boigny en 1993, et singulièrement depuis le second tour de l’élection présidentielle actuelle, indiquent clairement qu’un subtil scénario a été mis en place pour attribuer les rênes de la Côte d’Ivoire à Alassane Ouattara, avec ou sans une victoire électorale.

En Irak, des postulats de base avaient été volontairement mensongers pour justifier l’intervention américaine. Pour éviter à la Côte d’Ivoire, une situation similaire, les Amis de la Côte d’Ivoire et du peuple ivoirien sans distinction (du Nord comme du Sud), tiennent à mettre à la disposition de tout média objectif et impartial, qui pourra en faire la vérification à loisir, les éléments d’information qui semblent leur manquer pour apprécier à leur juste valeur les événements et les enjeux de la situation en Côte d’Ivoire.

Il serait en effet dommageable pour la crédibilité des institutions internationales que toute cette crise soit fondée sur une affirmation véritablement erronée.

A cet effet, une conférence de presse aura lieu le mercredi 22 décembre 2010 de 12H30 à 13H30 au Centre International de Presse – résidence Palace, sise au n° 155 rue de la loi à 1050 Bruxelles.

La presse y est cordialement invitée. Une collation sera offerte après la conférence de presse.

Pour les Amis de la Côte d’Ivoire – Belgique (association de fait) ;

Ernest Ruben AFANA, secrétaire.

Contacts :

Email : amisdelaci@yahoo.fr

Tél : 0493.27.19.85

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 03:10

 

 

Alpha-Conde-Pdt.jpg

 

 

CONAKRY 20 déc 2010 (AFP) - Le président de la République de Guinée élu le 7 novembre, Alpha Condé, sera solennellement investi dans ses fonctions mardi à Conakry, en présence de plusieurs chefs d'Etat africains, après 26 ans de régimes militaires, a-t-on appris lundi de source gouvernementale.

Au moins huit présidents de pays du continent devraient participer à cette cérémonie: Abdoulaye Wade (Sénégal), Amadou Toumani Touré (Mali), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Ernest Koroma (Sierra Leone), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia), Ali Bongo (Gabon), José Eduardo Dos Santos (Angola) et Jacob Zuma (Afrique du Sud).

Le Nigérian Goodluck Jonathan, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), devrait être représenté par l’ancien président Olusegun Obasanjo, selon la même source gouvernementale.

La cérémonie d'investiture est prévue à partir de 11H00 (locales et GMT) au Palais du peuple, siège de l'Assemblée nationale dissoute au moment du coup d'Etat de 2008.

L'événement sera retransmis en direct par la radio et la télévision d'Etat, selon le ministère de l’Information.

A Conakry, les préparatifs allaient bon train ces derniers jours, avec entre autres des escouades de balayeuses mobilisées aux alentours du Palais du peuple.

Alpha Condé, 72 ans, d'ethnie malinké, s'était présenté comme le candidat du changement, lui qui s'est opposé à tous les régimes en place depuis l'indépendance de l'ex-colonie française. Condamné à mort sous le régime d'Ahmed Sékou Touré (1958-1984), il avait été emprisonné deux ans pendant le règne du général Lansana Conté (1984-2008).

L'opposant historique a remporté 52,5% des suffrages au second tour, contre 47,5% à l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo.

Il devient le premier président démocratiquement élu de ce pays qui, en un demi-siècle, n'a connu que des dictatures et régimes autoritaires.

Le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, a fait ses adieux solennels à l'armée le 15 décembre, en demandant aux militaires "de soutenir et d'accompagner dans sa mission" le nouveau président élu et de rester "apolitiques".

La France, ex-puissance coloniale, sera représentée à cette cérémonie d'investiture par son ministre de la Coopération, Henri de Raincourt. Il devait rencontrer dès lundi soir le général Konaté puis s'entretenir mardi matin avec le président Condé.

Sa participation "sera l’occasion de réaffirmer les liens privilégiés entre la France et la Guinée et d’annoncer un renforcement de la coopération française en Guinée", a souligné lundi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 00:37

 

 

ali-ben-bongo.jpg

 

 

Par delaeu | 19/12/2010 | 12:56:02

rédaction de Koaci.com au Gabon

C’est la trame de la sortie politique de ce week-end, de l’une des principales formations de l’opposition gabonaise, l’Union Nationale, qui invite le chef de l’Etat gabonais à démissionner. Invitation sous fond d’accusations d’usurpation à la tête du pays, qui intervient au lendemain de la diffusion sur la chaîne de télévision publique française, France 2, d’un documentaire sur les travers des réseaux Françafrique. Un documentaire proposé en deux parties, respectivement intitulées, « raison d’Etat » ou cinquante ans de secret, et «l’argent roi ». Le centre d’intérêt de la dernière sortie en date de l’Union Nationale, est la levée du voile par un conseiller « Afrique » du président français, Jacques Chirac, Michel de Bonnecorse, sur la manipulation au bénéfice d’Ali Bongo Ondimba par les lobbies français, des résultats de la présidentielle du 30 août 2009 au Gabon, en inversant les scores entre le premier (André Mba Obame) crédité de 42% et le deuxième (Ali Bongo Ondimba) qui était crédité de 37%. Conséquence de ce tripatouillage au nom des intérêts supérieurs de la France, Ali Bongo Ondimba est proclamé vainqueur du scrutin, la rue gronde, des émeutes meurtrières son enregistrées dans la capitale économique, Port Gentil, et la France trinque, pour avoir fait passer en force son poulain.

Vraisemblablement surpris par la gravité de ses propos, ou probablement au nom d’espèces sonnantes et trébuchantes, Michel de Bonnecorse verse quelques jours plus tard dans des démentis, sans toutefois convaincre personne. Le politique français tente cette fois d’affirmer que les propos dont il est certes l’auteur, ne reflètent pas la profondeur de sa pensée, et qu’ils sont tout simplement les fruits de manipulation de l’équipe de montage. Comme si l’interventionnisme de la France dans le processus électorale en Afrique datait de l’arrivée controversée au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba. Les travers de la Françafrique sur le quotidien des populations africaines frappent comme le nez sur le visage, et les immixtions dans la crise politique en côte d’ivoire, sont d’autant exemples de tentatives de garder la main sur les richesses du pays, par le biais de valets interposés, bref.

Outre cette invitation à quitter le pouvoir adressée à Ali Bongo Ondimba, l’Union Nationale qualifie de recul des libertés publiques et de confiscation du pouvoir, le projet de révision de la constitution actuellement entre les deux chambres du parlement. Dans ses récriminations, ce parti politique de l’opposition au Gabon, dénonce notamment les dispositions attribuant au chef de l’Etat, l’exclusivité des pouvoirs dans le domaine de la sécurité et de la défense, pouvant notamment se défaire de l’avis du parlement. Les mandats illimités et renouvelables à souhait, des présidents de la cour constitutionnelle et du conseil national de la communication. Le maintien de la vacuité des attributions du vice-président de la république, ainsi que la désignation du président de la république, comme représentant du peuple devant la justice. La liste n’étant pas exhaustive.

Au-delà de ces dénonciations, l’on reste dans l’attente qu’entend donner à sa sortie, l’Union Nationale, dans la perspective du retour prochain de Paris en France, d’André Mba Obame, son secrétaire exécutif.

Notons que cette soudaine sortie de la France est loin d’être fortuite, elle vise simplement à vouloir maintenir à tous les prix ses intérêts au Gabon, au moment où Bongo-fils tente de diversifier ses partenaires en vue de son programme politique de Gabon Emargent. La France agite dont la menace de dévoiler les secrets d’Etat, si l’homme s’aventurait à persister dans son élan de se tourner vers l’Asie et l’Amérique Latine. Il n’y a donc pas lieu de suivre aveuglement ces agissements de Paris, dont la finalité n’est nullement d’aider les gabonais.

Delaeu, correspondant de Koaci.com à Libreville

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 00:26

 

 

ali_ben_deplacement.jpg

 

 

LIBREVILLE - AFP / 18 décembre 2010 20h59 - le président de l'Union nationale (UN), un des deux principaux partis d'opposition du Gabon, a demandé samedi la démission du président Ali Bongo Ondimba et l'arrêt de la révision de la Constitution, a constaté l'AFP.

"L'Union nationale demande la démission d'Ali Bongo Ondimba et rejette son projet de révision de la Constitution", a affirmé Zacharie Myboto lors d'un meeting rassemblant un peu plus d'un millier de personnes au siège de son parti à Libreville.

Citant le documentaire "Françafrique" diffusé en décembre par la chaine publique française France2, M. Myboto a affirmé: "Un extrait du documentaire (...) montre des autorités françaises (...) qui déclarent que l'élection présidentielle d'août 2009 remportée par Ali Bongo, fils d'Omar Bongo décédé en juin, a été bien truquée. Ces mêmes autorités confirment que c'est bel et bien André Mba Obame (actuel secrétaire exécutif de l'UN) qui avec 42% des suffrages a été élu président de la République".

Un orateur a promis de distribuer mille DVD à la foule de l'extrait en question. Dans cet extrait, Michel de Bonnecorse, ex-conseiller Afrique du président français Jacques Chirac affirme que les résultats ont été inversés. Michel de Bonnecorse a depuis parlé de "montage" de ses propos affirmant: "Je disais que la dernière rumeur du jour (...) c'était que c'était inversé (le résultat). En aucune façon, je n'ai endossé cette affaire, mais j'ai sans doute été maladroit".

"Ali Bongo n'a pas gagné il doit partir (..) Non à l'usurpation, non à la dictature non à toute forme de monarchisation du Gabon", a poursuivi M. Myboto.

Le président de l'UN a également demandé le soutien de la communauté internationale en vue des législatives de 2011. Pour lui, la révision en cours de la Constitution qui prévoit notamment "l'attribution de pouvoirs exceptionnels au président en cas de force majeure sans contrôle du parlement" montre qu'il y a une "volonté farouche de se maintenir coûte que coûte au pouvoir (...) C'est un recul des libertés publiques".

Plusieurs centaines de ses militants ont manifesté dans le calme devant l'Assemblée nationale, déserte le week-end, avec des banderoles sur lesquelles était écrit: "Sarkozy, Obama, Ping (président UA), Ban Ki-Moon. Gabon Côte d'Ivoire: deux poids deux mesures" ou "Communauté internationale, rendez-nous notre victoire. Y a pas que la Côte d'Ivoire".

"Si Gbagbo (le président de la Côte d'Ivoire) part, Ali (Bongo) doit partir". La France et Sarkozy mettent la pression à Gbagbo mais pourquoi Sarkozy n'a pas fait ça à Bongo. Ici aussi il y a eu un coup d'Etat électoral", a affirmé à l'AFP, Pierre, un militant de 37 ans.

(©)

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 16:43

 

 

RTI.jpg

 

 

Ne passe devant le siège de la télévision ivoirienne (sise à Cocody) que les plus courageux et même ceux qui auront montré patte blanche. Quant aux automobilistes, seuls les agents véhiculés (y compris les voitures de reportage) peuvent y avoir accès, après bien sûr une fouille minutieuse. Le décor qu’offre aujourd’hui, c’est que le siège de la télévision ivoirienne ressemble fort à un camp militaire où est logée une poudrière.

Evidemment, il est incontestablement un haut lieu d’affirmation du pouvoir d’Etat. C’est pourquoi, le siège a été bouclé au lendemain du second tour de la présidentielle du dimanche 28 novembre 2010, par les Forces de défense et de sécurité (Fds) sur un long périmètre. Pour l’usager qui vient des Deux plateaux, en passant par le carrefour de la vie, il lui est désormais impossible d’atteindre le rond-point de Saint-Jean en empruntant la voie devant la télévision.

Celle-ci est barrée dans les deux sens au niveau du carrefour du siège de la Sodemi. Des gendarmes en armes sont positionnés derrière des barrages en planche. Au niveau de l’ancien centre culturel américain, plusieurs éléments dont des policiers sont en position. Un autre dispositif encore plus impressionnant est situé au feu du siège d’une société nationale de téléphonie fixe. A cet endroit, plusieurs éléments des Fds en position de combat surveillent les faits et gestes des riverains qui traversent avec la peur au ventre leur corridor.

Cette ceinture de sécurité donne une idée nette d’un autre dispositif encore plus renforcé à l’intérieur. Selon des agents de la télévision qui ont requis l’anonymat, plusieurs éléments armés lourdement sont positionnés. « Il y a trop de ballets de Fds en armes à l’intérieur. Quelquefois, nous avons peur. Il y a même un char à l’intérieur », nous a révélé un journaliste.

Celui-ci est quelque peu visible, à partir du stade de la Sogefhia où justement un engin de combat situé à côté de la tour, est visible de loin. En tout cas, la Télévision n’est plus cette maison de communication où l’on y entre facilement et en ressort sans perdre une partie de sa sérénité. C’est cette citadelle que le Premier ministre Soro Guillaume -désigné par Alassane Ouattara (Ado) président de la République proclamé par la Commission électorale indépendante (Cei)- entend installer, le jeudi 16 décembre 2010, le nouveau directeur général, Brou Aka Pascal nommé par Ado.


M’BRA Konan
mercredi 15 décembre 2010   Soir Info

 

L`armée pro-Gbagbo tiendra l`ONU responsable de toute violence à Abidjan

ABIDJAN, 15 déc 2010 (AFP) - L'armée loyale à Laurent Gbagbo tiendra "pour responsable" l'envoyé spécial de l'ONU, Choi Young-Jin, de violences qui pourraient survenir lors de marches du camp d'Alassane Ouattara prévues jeudi et vendredi à Abidjan, selon un communiqué lu à la télévision d'Etat.

A propos de ces marches prévues jeudi sur la télévision d'Etat RTI et vendredi sur le siège du gouvernement, "des informations en possession de l'état-major des armées (...) affirment que le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire (Choi Young-Jin), soutient ces projets", indique le communiqué lu par le porte-parole de l'armée.

"Le général Philippe Mangou, chef d'état-major des armées et l'ensemble des FDS (forces de défense et de sécurité) tiennent M. Choi pour responsable des conséquences imprévisibles qui pourraient résulter de ces actions projetées", a ajouté le porte-parole, le lieutenant-colonel Hilaire Babri-Gouhourou.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE