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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 00:57

 

 

Wade-et-son-fils.jpg

 

Source: Nettali.

Le syndrome tunisien est-il en train de faire tache d’huile au Sénégal ? En tout cas, un jeune Sénégalais du nom d’Ousmane Sarr a tenté de s’immoler par le feu, ce vendredi. La cause : Ousmane ne supporte pas d’avoir perdu son emploi à cause d’un différend entre la « Sococim » et la Société rufisquoise et bargnoise pour le transport, l’industrie et le commerce (Sorubatic).En Tunisie, la chute du Président Ben Ali est partie de la mort d’un jeune Tunisien qui s’est immolé par le feu parce que ne supportant pas l’humiliation que lui a imposée la police alors qu’il était déjà frappé par le chômage.

Depuis, plusieurs cas d’immolation ont été notés dans les pays du Maghreb, notamment en Egypte, en Algérie et en Mauritanie. Mais au Sénégal, des cas d’immolations par le feu sont loin d’être une première. On se souvient des cas de Kéba Dramé qui s’était immolé devant la présidence de la République, mais également de Penda Kébé lors d’une visite du Président Abdoulaye Wade en Italie. Mais le cas du jeune Ousmane Sarr suscite des interrogations en raison notamment du contexte, avec notamment ce qui a été constaté en Tunisie. En effet, tout comme le jeune Tunisien, Ousmane Sarr a tenté de s’immoler par le feu parce que ne pouvant pas supporter de perdre son emploi à cause d’un conflit entre les camionneurs de la Société rufisquoise et bargnoise pour le transport, l’industrie et le commerce (Sorubatic) et la Sococim.

Lui-même camionneur, Ousmane Sarr s’est, selon des témoins, aspergé d’essence avant de se mettre le feu. Et c’est devant les locaux de la Sococim que la scène s’est déroulée. Il a, d’ailleurs, fallu l’intervention de ses collègues camionneurs pour sauver Ousmane Sarr de la mort. Selon nos informations, les camionneurs sont en colère contre la Sococim qui aurait décidé de rompre le contrat les liant au profit de deux autres transporteurs qui étaient pourtant membres du Regroupement des camionneurs de Rufisque et Bargny. 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 03:07

 

 

afrique

 

 

Par Sabine Cessou Libération 29/01/2011

Une page d'histoire est en train de se tourner dans le monde arabe. Après la Tunisie, l'Egypte, l'Algérie, le Yémen, la Jordanie et peut-être même la Syrie... Autant de régimes confrontés à des manifestations ces derniers jours, ou s'y préparant avec appréhension. Les revendications sont claires : liberté, démocratie et perspectives d'avenir.

Les mêmes aspirations existent partout en Afrique. Mais le cyclone tunisien traversera-t-il le Sahara pour secouer d'autres pays ? Rien n'est moins sûr. En Côte d'Ivoire, les manifestants ont bien tenté de marcher sur la Radio-télévision ivoirienne (RTI), le 16 décembre, revendiquant le respect du suffrage universel. Mais les Forces de sécurité (FDS), acquises au président Laurent Gbagbo, qui refuse de quitter le pouvoir, leur ont tiré dessus à balles réelles. Dans la semaine qui a suivi, la répression a fait plus de 250 morts. Depuis, Abidjan vit dans la peur. 

Il n'empêche : les manifestations égyptiennes ont de quoi faire réfléchir des présidents vissés à leurs fauteuils depuis des décennies. Eduardo Dos Santos, au pouvoir depuis 1979 en Angola, Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 au Cameroun, Idriss Déby, au pouvoir depuis 1991 au Tchad, Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986 en Ouganda, Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1981 au Zimbabwe... Tous ces chefs d'Etat sont candidats à leur propre succession, lors d'élections programmées pour 2011 ou 2012. Pourront-ils encore organiser des scrutins tronqués (sans opposition réelle) ou truqués, alors que la Côte d'Ivoire, la Tunisie et l'Egypte seront dans tous les esprits ? 

Une grande partie de la réponse se trouve à Abidjan. Alassane Ouattara va-t-il s'adresser à son peuple et mobiliser ses troupes, au lieu d'enchaîner les interviews à la presse internationale pour réclamer une intervention ouest-africaine qui devient chaque jour plus hypothétique ? Comme le soulignent les intellectuels camerounais Achille Mbembe et Célestin Monga, on voit mal "des soldats nigérians, nigériens, gambiens, togolais ou burkinabé arpentant les quartiers d'Abidjan à la recherche de la démocratie", introuvable chez eux.

Alors que l'Egypte s'embrase, Laurent Gbagbo vient de remporter une nouvelle victoire, aujourd'hui, lors d'un sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba : un "panel" de chefs d'Etat africains inquiets et très concernés se donne tout un mois pour plancher sur la crise ivoirienne. Puis rendre un avis que l'UA espère "contraignant". Pendant ce temps, le "boulanger" - surnom donné à Laurent Gbagbo pour son art de rouler ses adversaires dans la farine - donne en toute impunité dans la boucherie. A Abidjan, où les hôpitaux ont reçu des consignes pour ne pas soigner les blessés par balle, les civils déposent leurs blessés aux portes de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci). Une jeune femme muette de douleur, une balle dans la cuisse, tapait ainsi le bitume du plat de la main, le 18 janvier, sous le regard d'un contingent de Casques bleus jordaniens.

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 02:34

 

 

mba-obame-union-nationale-28-janvier-2011.jpg

 

LIBREVILLE - AFP / 29 janvier 2011 23h08 - De violents affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ont eu lieu samedi dans le nord de Libreville, autour d'une manifestation de sympathisants de l'opposant et président autoproclamé du Gabon André Mba Obame, a constaté un journaliste de l'AFP.

Plusieurs colonnes de fumées étaient visibles dans l'après-midi de samedi dans le quartier pauvre de Rio, cependant qu'à un carrefour des policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes avant que des jeunes hommes n'envahissent la place, enflammant divers objets et lançant des pierres sur les personnes tentant de s'approcher.

Un car de police a eu les vitres brisées et un journaliste de l'AFP a vu des hommes armés roulant à vive allure dans un véhicule 4x4 tirant des coups de feu en l'air et provoquant la panique chez les habitants. Selon plusieurs d'entre eux, il s'agissait de policiers.

D'après une source au ministère de l'Intérieur, il y a eu "un blessé du côté de la police, blessé par les manifestants".

Cette source n'était pas en mesure de dire si des manifestants avaient été blessés, ni s'il y avait eu des interpellations.

"Il y a un policier qui a été +brûlé+ et un autre qui a été tabassé et blessé au niveau de la tête, (...) il saignait beaucoup de la tête", a affirmé à l'AFP une manifestante, expliquant qu'en tout "trois policiers ont été attaqués" et qu'un "véhicule de police a été saccagé".

Ces affrontements ont eu lieu tandis qu'une marche en soutien à l'opposant André Mba Obame, qui s'est autoproclamé mardi président du Gabon et est réfugié depuis dans une agence onusienne de la capitale, était organisée à Libreville.

M. Mba Obame a formé son propre gouvernement le 25 janvier. Son parti a été dissous par le ministère de l'Intérieur pour "non-respect des principes démocratiques; atteinte à la forme républicaine de l'Etat; atteinte à la souveraineté nationale; trouble à l'ordre public", selon un arrêté daté de jeudi.

 

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 02:41

 

 

Gbagbo-L.jpg

 

 

Par Tanguy Berthemet Le Figaro Samedi 29 janvier 2011 6 29 /01 /Jan /2011 01:19

 

Les chefs d'État du Ghana, du Togo ou de l'Angola sont ouvertement hostiles à une intervention armée en Côte d'Ivoire. 

Le sommet de l'Union africaine (UA), qui s'est ouvert jeudi à Addis-Abeba, est l'occasion pour le continent de se pencher une fois encore sur le cas de la Côte d'Ivoire. La réunion sera l'occasion d'une nouvelle passe d'armes entre les partisans du président élu, Alassane Ouattara, et ceux du président sortant, Laurent Gbagbo, qui se maintient au pouvoir depuis près de deux mois.

Officiellement, la position de l'UA est claire : elle apporte un soutien inconditionnel au chef d'État élu, au point même de suspendre la Côte d'Ivoire de ses instances comme un vulgaire État putschiste. Dans les faits, le front anti-Gbagbo est largement lézardé. Premier signe évident des désaccords, le médiateur de l'Union africaine dans la crise ivoirienne, le premier ministre kényan Raila Odinga, a affirmé vendredi que Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara «doivent négocier face à face» sans plus de précision. Or jusqu'à présent, l'UA comme l'Europe et les États-Unis considéraient que les conditions du départ de Laurent Gbagbo étaient les seuls points à négocier.

Intervention armée 

 L'éventualité d'une intervention armée en Côte d'Ivoire de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) agite les esprits. L'idée a été vivement débattue lors d'une réunion vendredi soir de Conseil de paix et de sécurité. L'intervention est poussée par son principal promoteur, le Nigeria, et son président Goodluck Jonathan, ainsi que par le Burkina Faso et le Sénégal. Mais elle a des contradicteurs. En Afrique de l'Ouest, le Ghana a expliqué qu'il n'y prendrait pas part et le Togo se montre peu enthousiaste. Sur le reste du continent, l'hostilité est encore plus nette. Emmenés par l'Angola, unique soutien de poids de Laurent Gbagbo, plusieurs pays, et non des moindres, sont réticents, comme l'Afrique du Sud.

En creux, c'est le soutien sans condition de l'UA à Alassane Ouattara qui est en jeu lors de ce sommet, ainsi que la chance de voir la Côte d'Ivoire sortir pacifiquement de cette crise. Le président ougandais, Yoweri Museveni, a déjà taxé de «simplistes» les déclarations de l'ONU sur la victoire d'Alassane Ouattara. Jacob Zuma, le président sud-africain, voit pour sa part des «contradictions» dans les résultats de l'élection.

Ces atermoiements semblent conforter la stratégie de Laurent Gbagbo. Politique roué, il affirme depuis des semaines que le temps joue en sa faveur. Mais il ne contente pas d'être passif. Son conseiller, Williams Atteby, a fait le tour des capitales africaines pour plaider. Et le message porte. En cette année électorale pour dix-huit pays africains, l'activisme en faveur d'une démocratie sans faille de la Cedeao fait peur. L'élection presque certaine, demain, de Teodoro Obiang Nguema à la tête de l'Union africaine n'est pas non plus une bonne nouvelle pour Alassane Ouattara. Obiang dirige sans partage la Guinée équatoriale depuis 1979.
En réaction, Alassane Ouattara a dépêché auprès de ses homologues son premier ministre, Guillaume Soro, avec un autre message. Pour assurer son pouvoir, le président élu paraît désormais plus compter sur un étouffement économique de son rival que sur l'option militaire. Un tableau sur lequel il a engrangé quelques victoires. Il a ainsi obtenu le limogeage du président de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCAO) ainsi qu'un gel des exportations de cacao, principale source de devises de la Côte d'Ivoire.

C'est dans ce contexte que Nicolas Sarkozy doit se rendre dimanche à Addis-Abeba.

 

Article envoyé par Macaoura à la rédaction du blog de mak

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 15:46

 

 

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(Le Pays 28/01/2011)



Les élections présidentielles et législatives du 23 janvier dernier, en Centrafrique, risque d’ouvrir encore une période d’incertitudes dans ce pays miné par tant d’années d’instabilité. En effet, le président sortant, François Bozizé, est accusé de fraudes par son opposition.

Le 23 janvier dernier, les Centrafricains, près de 2 millions, s’étaient rendus aux urnes pour choisir leur président et élire leurs représentants à l’hémicycle. Selon certains observateurs, ces élections sont porteuses de germes de contestations sur fond de tricherie. En effet, l’impréparation technique de ce scrutin et les nombreux dysfonctionnements dénoncés au niveau de la Commission électorale indépendante (CEI) n’étaient guère rassurants. L’absence du matériel de vote dans certains bureaux de vote, les cas d’électeurs disposant de plusieurs cartes, sont autant de faits qui subodoraient une élection fort contestée.


La Commission électorale indépendante (CEI) s’est voulu rassurante quant aux mesures sécuritaires prises pour favoriser un bon déroulement du scrutin en dépit de l’inachèvement du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) des ex-combattants. De surcroît, le scrutin qui était prévu pour le 30 avril 2010, a été reporté, et ce, pour la dixième fois. Tout laisse croire que tout cela n’aura finalement servi.

 
Si ce n’est permettre au président sortant de peaufiner ses dernières manœuvres pour son maintien au pouvoir, un pouvoir qu’il pris à la suite d’un coup d’Etat militaire en 2003. Que fera à présent l’opposition qui crie à la forfaiture ? En tout cas, Martin Ziguélé, ex-Premier ministre et candidat, avait déjà annoncé les couleurs. "Si les élections sont claires, Bozizé sera battu au premier tour. On n’acceptera pas les résultats si les élections ne sont pas claires", avait-il prévenu. Selon l’opposition regroupée au sein du Collectif des forces du changement (CFC), Bozizé a perdu les élections et doit, par conséquent, partir. Pliera-t-il ? Rien n’est moins sûr. Il avait déjà confié à un hebdomadaire international qu’il ne s’imagine pas perdre les élections et que le peuple sait à quel point il se démène pour lui. "Après moi, c’est le chaos", avait-il lancé. Une chose est sure, l’élection centrafricaine s’est déroulée dans des conditions telles que ses résultats ne pouvaient qu’être contestées par l’opposition.

Mais comme c’est souvent le cas en Afrique, le chien qui continuera d’aboyer n’empêchera pas la caravane de passer. Bozizé se revêtira de ses habits de président réélu et n’entendra pas se laisser contester sa "victoire". Autant dire que le landerneau politique sera chaud dans les jours à venir.



Wilfried BAKOUAN (Collaborateur)

 

© Copyright Le PAYS

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 19:10

 

 

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APA-Libreville (Gabon) 27-01-2011 - L’opposant gabonais André Mba Obame s’est réfugié au siège du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Libreville, après avoir prêté serment, lundi dernier, en qualité de président de la République gabonaise et formé un gouvernement parallèle, alors que sa télévision privée TV+ a été suspendue pour trois mois par le Conseil national de la communication (CNC).

Dans un communiqué rendu public mercredi soir, le CNC, organe de régulation de la communication au Gabon, justifie sa décision par « la diffusion en direct, le 25 janvier 2011, par la chaine de télévision privée TV+, de la cérémonie de prestation de serment de Monsieur André Mba Obame, en qualité de président de la République ».

« Le CNC considère que la diffusion en direct de cette cérémonie, plus d’un an après la prestation de serment de SE Ali Bongo Ondimba, est un acte de nature à porter atteinte à l’ordre public et viole les dispositions de la constitution et du code de la communication », souligne le communiqué signé du doyen d’âge du CNC, Faustin Onanga, en l’absence du président de l’institution, récemment nommé conseiller politique du chef de l’Etat.

Ancien ministre de l’intérieur sous le régime du défunt président Omar Bongo Ondimba, Mba Obame, « AMO », député du 1er siège du Haut Como, dans la province du Woleu-Ntem (nord), candidat malheureux à l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009, s’est autoproclamé président de la République lundi dernier.

Séance tenante, il a prêté serment sur la Constitution, un acte qualifié de « crime de haute trahison » par le gouvernement gabonais qui a également taxé « d’insurrectionnelle » son équipe gouvernementale.

Dans un communiqué lu par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation Jean François Ndongou, le gouvernement gabonais a accusé M. Mba Obame d’avoir violé la Constitution tout comme celles et ceux qui ont accepté de faire partie de son gouvernement ainsi que celle et ceux qui les ont encouragés et soutenus.

Le communiqué a annoncé, outre la dissolution de l’Union nationale (UN), un parti d’opposition légalisé en février 2009, dont M. Mba Obame est le secrétaire exécutif, la traduction des intéressés devant les tribunaux compétents et la demande de la levée de l’immunité parlementaire de M. Mba Obame auprès de l’Assemblée nationale.

Candidat indépendant à l’élection présidentielle du 30 août 2009, « AMO », était arrivé en troisième position avec 25,33% des suffrages, derrière l’opposant Pierre Mamboundou, crédité 25,64% des voix, selon les résultats définitifs du scrutin proclamés par la Cour constitutionnelle, donnant la victoire au candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Ali Bongo Ondimba avec 41,79% des voix.

Un premier décompte donnait Ali Bongo vainqueur avec 41,73% des suffrages devant M. Mba Obame (25,88%) et M. Mamboundou (25,22%).

Michel de Bonnecorse, ancien conseiller Afrique du président français Jacques Chirac, a affirmé, dans un documentaire intitulé « Françafrique, 50 années sous le sceau du secret », réalisé par Patrick Benquet et diffusée le 9 décembre 2010 sur France 2, que les résultats de la présidentielle au Gabon avaient été inversés.

 « Nous, on a plein d’infos comme quoi Obame a eu 42% et Ali Bongo 37% et que c’était quasiment inversés », a-t-il dit, avant de revenir sur cette déclaration quelques jours plus tard.

 

 

GABON : COMMUNIQUE DE PRESSE DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES



M. Bruno Ben Moubamba
, le Ministre des Affaires Étrangères du Gouvernement légitime du Gabon


Le numéro deux du Gouvernement légitime d’André MBA OBAME et ministre des affaires étrangères, monsieur Bruno BEN MOUBAMBA demande au Président OBAMA et au Président Sarkozy de dénoncer publiquement le gouvernement illégitime d’Ali BONGO au titre de leur volonté commune affichée à faire prévaloir et défendre l’expression des peuples en Afrique.

De plus, le ministre Bruno BEN MOUBAMBA demande à la Cour Pénale Internationale d’être particulièrement vigilante sur les éventuelles répressions par le pouvoir gabonais illégal des milliers de gabonais actuellement postés devant le siège des Nations-Unis pour soutenir le gouvernement légitime.


Par Bruno BEN MOUBAMBA

 
Ministre des affaires étrangères et de la coopération

du gouvernement légitime du GABON

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 15:32

 

 

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AFRICAN UNION

UNION AFRICAINE

UNIÃO AFRICANA

Addis Ababa, Ethiopia P.O. Box 3243 Tel: (251 – 11) 551 38 22 Fax (251 –11) 551 93 21, (25111) 5514227

Email : situationroom@africaunion.org

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

L’UA PREOCUPEE PAR L’ANNONCE FAITE PAR M. ANDRE MBA OBAME

 

Addis Abéba, le 26 janvier 2011

 

 

La Commission de l’Union africaine (UA) a pris connaissance avec surprise et préoccupation de l’annonce faite, le 25 janvier 2011, par M. André Mba Obame. Cette annonce, qui intervient 17 mois après la tenue, le 30 août 2009, de l’élection présidentielle, en présence d’observateurs internationaux, est de nature à porter préjudice à l’intégrité des institutions légitimes, ainsi qu’à menacer la paix, la sécurité et la stabilité du Gabon, qui constituent le socle sur lequel le pays peut consolider son processus démocratique et mener à bien son développement socioéconomique.

Le Président de la Commission, Jean Ping, appelle tous les acteurs politiques gabonais, notamment les responsables des partis de l’opposition, dont tous peuvent s’honorer d’avoir contribué à la stabilité et au rayonnement du Gabon, à la retenue. Il les exhorte à faire preuve de responsabilité et à continuer, à tout moment et en toutes circonstances, de placer les intérêts supérieurs du Gabon au-dessus de toute autre considération. Il encourage toutes les parties prenantes gabonaises à privilégier le dialogue et la concertation pour relever les défis auxquels leur pays est confronté, dans le respect scrupuleux de la légalité et du fonctionnement normal des Institutions.

Le Président de la Commission, que préoccupe au plus haut point la tendance perceptible à travers le continent à la multiplication de crises liées aux consultations électorales et à la gouvernance, forme le voeu que le Gabon trouvera dans la sagesse de ses dirigeants et le génie propre de son peuple la voie de progrès soutenus, y compris dans la vie politique, dans un climat de paix, de sérénité et de convivialité.

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 03:36

 

 

andre-mba-obame-arrivant-au-siege-de-l-union-nationale-a-li.jpg

 

 

RÉPUBLIQUE GABONAISE

Union - Travail – Justice

 

DISCOURS INTÉGRAL PRONONCÉ PAR ANDRÉ MBA OBAME

CE MARDI 25 JANVIER 2011 À LIBREVILLE.

 

Gabonaise, Gabonais, mes très chers Concitoyens,

 

Dans le discours du Président Obama à Accra le 11 juillet 2009, tout le monde a retenu cette phrase : « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions ». Mais avant de parvenir à cette conclusion, le président américain a d’abord déclaré que : « En ce XXIe siècle, des institutions capables, fiables et transparentes sont la clé du succèsdes parlements puissants et des forces de police honnêtes ; des juges et des journalistes indépendants ; un secteur privé et une société civile florissants, ainsi qu’une presse indépendante. Tels sont les éléments qui donnent vie à la démocratie, parce que c’est ce qui compte dans la vie quotidienne des gens ».

 

Au Gabon le 08 juin 2009, après le décès du Président Omar BONGO ONDIMBA, l’espérance d’une transition démocratique dans notre pays s’est transformée en escroquerie juridique et politique parce que les hommes et les femmes qui avaient en charge la direction des institutions constitutionnelles ont, tous sans exception, placé leurs intérêts égoïstes au -dessus de l’intérêt national. À la suite de cette expérience, nous sommes parvenus à la conclusion que les institutions, pour fortes qu’elles puissent être, ne valent que ce que valent les femmes et les hommes qui en ont la direction. Aujourd’hui la société Gabonaise est en crise. Notre démocratie est en crise et la République avec.

 

L’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009 offrait au pays l’occasion d’un nouveau départ. La forte mobilisation des Gabonais pour s’inscrire sur les listes électorales puis le jour du vote, montre à suffisance que le pays tout entier était déterminé à saisir cette occasion pour offrir à notre pays le changement nécessaire pour de nouvelles perspectives de développement.

La grave crise politique, économique et sociale que traverse actuellement notre pays est à la mesure de cette espérance que le peuple Gabonais a exprimé dans les urnes le 30 août 2009 et qui lui a été volée. Et ce dès le soir du 08 juin 2009.

 

Quelques heures à peine après l’annonce du décès du Président du Président de la République, le Ministre de la Défense de l’époque, sans en informer le Premier ministre, a pris unilatéralement la décision de faire procéder à la fermeture des frontières en lieu et place du Ministre de l’Intérieur qui a seul compétence pour le faire en République Gabonaise. En violant ainsi la loi, le Ministre de la Défense est sorti du cadre républicain pour soumettre l’ensemble des Institutions de la République à la sournoise intimidation des forces de défense placées sous son autorité. C’est assurément l’acte fondateur du coup d’État qui a été perpétré au Gabon en 2009.

 

La « Cour Constitutionnelle », dans ces décisions des 9 et 12 juin 2009, en imposant la prestation de serment au Président de la République par intérim, puis la démission du gouvernement a organisé la mise à l’écart des Ministres qui avaient choisi de s’opposer à un « passage en force » dont on percevait déjà les signes avant-coureurs.

 

Le Président de la République par Intérim, en participant au congrès du « PDG » qui devait désigner le candidat de ce parti à l’élection présidentielle, a ostensiblement affirmé son appartenance à un clan. En agissant ainsi, le Président de la République par Intérim est sorti de la nécessaire neutralité que lui imposait l’esprit de la constitution pour conduire la transition en position d’arbitre. Mais les Gabonais ne se sont jamais laissé intimider par ces manoeuvres et se sont exprimés de la manière la plus claire et la plus massive qui soit le 30 août 2009. Et nous pouvons aujourd’hui énoncer cette vérité de toujours qui est désormais incontestable : C’est bien André MBA OBAME que les Gabonais ont désigné le 30 août 2009 pour exercer la charge de Président de la République.


Gabonaise, Gabonais, mes chers Compatriotes,

 

La détermination avec laquelle vous réclamez que soit respecté votre vote du 30 août 2009 donne corps à cette affirmation de l’illustre Président américain Abraham Lincoln : « Un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil ».

Le vote des Gabonais est plus fort que la décision d’une « Cour Constitutionnelle » aux ordres. C’est ce vote des Gabonais qui confère la légitimité à partir de la laquelle s’établit la légalité, et non l’inverse.

 

La « Cour Constitutionnelle », en ignorant le vote du peuple Gabonais pour servir les intérêts d’un clan et imposer son candidat à la tête du pays, s’est disqualifiée d’elle-même. Le « Parlement », en abandonnant sa responsabilité devant le peuple souverain pour se mettre au seul service d’une Direction du « PDG » aux ordres, s’est lui aussi exclu de la République. Le vote récent par le Parlement d’une constitution monarchiste a achevé de disqualifier cette Institution dans sa composition actuelle.

 

Dans cette situation particulière où les Institutions de la République se sont disqualifiées en participant à la tentative d’établissement d’un pouvoir illégitime issu d’un coup d’État, il est de ma responsabilité de Président élu de m’adresser directement au peuple souverain et de prononcer le serment solennel de l’« article 12 de la Constitution » qui consacre l’entrée en fonction du Président de la République gabonaise.



* *

 
«
Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d'assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la + Constitutionet l’État de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge et d'être juste envers tous ».


* *

Gabonaise, Gabonais, mes chers Compatriotes,

 

Nous nous trouvons désormais dans la situation où le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation. Et d'un homme, il fait alors un lâche. Ma responsabilité politique, mon Amour pour Dieu et pour tous mes concitoyens m’obligent à ne pas rester silencieux en ces temps si sombres et si difficiles que traverse notre pays.

 

Au cours de l’année 2010 qui vient de s’achever le Gabon, comme 13 autres États d’Afrique francophone, célébrait un demi-siècle d’indépendance. Chaque Gabonaise et chaque Gabonais était fondé à se saisir de cette occasion particulière pour se souvenir, s’interroger et aussi se projeter. J’ai ainsi entrepris de me retrouver avec moi-même pendant plusieurs mois pour mieux m’interroger sur les raisons profondes de la situation de crise dans laquelle se trouvait notre pays au moment où il célébrait le 50ème anniversaire de son indépendance et aussi à la meilleure manière de traiter cette crise dans l’intérêt du Gabon et de son peuple.

 

Ce qui constitue une Nation, ce n’est pas le fait de parler la même langue, ou d’appartenir à un groupe ethnique commun. Ce qui constitue une nation, c’est d’avoir accompli ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l’avenir. En un mot, le vouloir vivre ensemble.

 

Depuis 50 ans, ce sont les Gabonaises et les Gabonais qui écrivent l’Histoire de notre pays. Depuis 50 ans, nous sommes désormais les principaux acteurs et les seuls comptables de notre Histoire. Il est essentiel pour chaque Gabonaise et pour chaque Gabonais de prendre conscience de ce que non seulement son Histoire est, comme celle de tous les peuples de ce monde, vieille de plusieurs siècles, mais aussi que ce sont des hommes et des femmes qui, du fait de leur erreurs ou au prix de leurs sacrifices, ont écrit cette histoire et continueront de l’écrire.


* *


C’est le lieu pour moi de rendre l’hommage qui leur est dû à ces hommes et ces femmes qui, comme moi, ont fait pour notre pays le choix de la vérité, de la démocratie et de la République, contre l’imposture, la dictature et la monarchie.

 

Je voudrais rendre un hommage à toutes les forces du changement. A mes alliés de la Coalition des « Partis Politiques pour l’Alternance (CPPA) » d’abord. Et aussi à mes amis de l’« Alliance pour le Changement et la Restauration (ACR) ». Je voudrais tout autant y associer les forces vives de la diaspora, notamment le « BDP », le « Mouvement Civique et les Anges Gardien », qui mènent inlassablement le combat contre l’imposture.

 

À Gérard ELLA NGUÉMA, Jean Pierre ROUGOU, Bruno Ben MOUBAMBA, Paulette MISSAMBO, Jean NTOUTOUME NGOUA, Jean ÉYEGHE NDONG, Casimir Oye Mba et Zacharie Myboto, je voudrais dire un seul mot : notre combat est juste, nous sommes sur la voie. Sans la foi et la détermination de chacun de vous, rien de tout cela n’aurait été possible.

Merci à vous, merci pour ce que vous faites pour notre pays.


À l’Union Nationale, aux militantes et aux militants de l’Union Nationale, notre très regretté Pierre Claver ZENG ÉBOME est fier de nous !


* *


Depuis plus d’un an, un pouvoir tente vainement de s’imposer à la volonté du peuple Gabonais. Ce pouvoir a déjà détruit des emplois par milliers en pratiquant une chasse aux sorcières en règle dans l’administration et en désorganisant comme jamais le secteur privé du fait de l’amateurisme et de l’arrogance qui le caractérise. Ce pouvoir usurpateur assèche les finances publiques et endette sans compter le pays pour satisfaire aux dépenses personnelles de son chef et de sa suite. Dans un pays de 1,5 millions d’habitants, avec un budget annuel de plus de 2000 milliards de Fcfa, la misère continue de se rependre sur une population gabonaise toujours plus accablée par la faim, privée d’accès aux soins de santé primaire et ne pouvant scolariser ses enfants, ou se loger convenablement.

 

Depuis plus d’un an, nous assistons à une véritable opération de destruction nationale sur le plan politique, sur le plan économique et sur le plan social. Le peuple Gabonais et les amis du Gabon ne se trompent pas. Ils constatent amèrement que le pays s’enfonce un peu plus chaque jour dans les inégalités sociales, la dégradation de l’économie et la négation des libertés publiques qui sont la marque de fabrique d’une dictature. Cette politique suicidaire ne peut continuer dans un pays libre et démocratique ! Je mesure avec gravité la responsabilité qui est désormais la mienne et qui engage l’avenir de notre pays.

 

Au lendemain du coup d’État électoral, inspiré par la sagesse du jugement du Roi Salomon, j’avais décidé qu’il était de ma responsabilité de vainqueur de cette élection de privilégier l’intérêt supérieur de notre pays et accepter l’inacceptable en laissant l’imposture s’installer au pouvoir. C’est pourquoi, à l’époque, je n’ai pas donné le mot d’ordre que tous attendaient et que plusieurs me suggéraient fortement. Un peu plus d’un an après, tous ceux qui vivent au Gabon ou s’intéressent à notre pays sont définitivement parvenu à la conclusion que l’arrogance, l’amateurisme et l’incompétence de cette dictature obsédée par la volonté d’installer un régime monarchique au Gabon représentent une menace encore plus grande.

Désormais, il n’y a pas d’autre voie possible : le Gabon doit être dirigé par celui que les Gabonaises et les Gabonais ont réellement choisi.

 

Je ne peux choisir ni comment mourir, ni quand. Mais je peux décider de comment et pourquoi je vais vivre. La préservation de la République, la restauration de la démocratie et l’amélioration significative de la condition politique, économique, sociale et culturelle de chaque Gabonaise et de chaque Gabonais sont les principes et les objectifs au nom desquels j’ai définitivement choisi de consacrer mon existence.

Mon engagement politique vise également un objectif simple parce que clair : Que les Gabonais de Minvoul, de Pana, de Mabanda et de Libreville soient tous habités de la certitude d’appartenir effectivement au même pays et d’être traités de la même manière par les gouvernants.

 

Président Élu lors de l’élection présidentielle du 30 août 2009, à la faveur du soutien massif du peuple Gabonais, j’ai choisi de nommer le Docteur Raphaël BANDEGA-LENDOYE à la fonction de Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République.

Je l’ai chargé de former un Gouvernement composé d’hommes et de femmes épris de l’Amour de leur Patrie, insurgés par la situation dramatique dans laquelle notre pays se trouve désormais, et ce jusqu’au sacrifice de leur personne.

 

Au moment où nous franchissons ce palier décisif pour la libération de notre pays, nous devons en responsabilité répondre à cette interrogation : tout cela est-il légal ? Pour autant que la légalité remplisse sa fonction au service de la justice et de la démocratie, elle mérite le respect et l'obéissance des citoyens. Il y a deux sortes de légalité, affirmait Martin Luther King : « La légalité juste et la légalité injuste. Je suis le premier à préconiser l'obéissance à la légalité juste. C'est une responsabilité morale aussi bien que légale. Or, cette même responsabilité morale nous commande inversement à nous dresser face à la légalité injuste. Quiconque se dresse face à une légalité injuste doit le faire ouvertement, avec ferveur, et la volonté d'en accepter les conséquences. Je soutiens qu'un homme qui refuse de se soumettre à un ordre lui paraissant injuste en son âme et conscience et qui se soumet de plein gré à la peine de prison afin d'en démontrer l'injustice à ses concitoyens, exprime en agissant ainsi son très grand respect pour la légalité ».

 

Et c’est dans le même esprit que ce droit a été inscrit à l’« article 35 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 » : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». Nous y sommes.


Aux amis du Gabon, à la « Communauté internationale », j’adresse ce message responsable et fraternel.

 

La restauration de la démocratie effective est la condition de la stabilité du Gabon. Je suis un républicain et un démocrate. Je n’ai ni arme, ni armée. J’ai le peuple Gabonais et sa détermination. Je ne reculerais pas. Les Gabonais ne reculeront plus.

 

Plus qu’au soir du 30 août 2009, je maintiens que la responsabilité collective doit être exercée avec le libre assentiment du peuple souverain et selon les règles établies et admises par tous. Nul ne peut et ne doit s’imposer au Gabonais sans risquer à terme la fracture de la société. Nul ne peut et ne doit agir en dehors de la Constitution et des lois du pays pour imposer le dictat, l’intimidation et l’arrogance comme modèle de gouvernance.

 

À l’endroit de nos forces de sécurité et de défense je n’aurai qu’une parole.

La loyauté, la fidélité, la discipline, le sacrifice et le don de soi qui sont votre sacerdoce n’ont de sens que s’ils sont mis au service de la mère patrie et de ses enfants.

Au service de la Nation, donc des Gabonaises et des Gabonais, votre rôle et votre responsabilité sont de protéger le territoire, la Démocratie et la République. À la République en retour d’être reconnaissante en mettant alors les forces de sécurité et de défense dans des conditions de vie dignes.


À toutes les communautés du pays,

 

L’autorité morale que vous représentez doit faire entendre sa voix, car personne, Dieu compris ne pourrait s’accommoder d’une imposture. Il m’apparait primordial de rappeler que c’est aux communautés religieuses de montrer la voie vers la vérité. Le Silence complice et coupable, ou l’indifférence dans la situation actuelle seraient une forme d’allégeance au mal qui ronge notre pays.

 

L’apôtre Paul disait encore « Nous n’avons pas de puissance contre la vérité ; nous n’en avons que pour la vérité ».

 

Et le « Saint Coran » revient lui aussi plusieurs fois sur l’exigence de vérité, notamment dans la « sourate 8 » intitulée « le butin » où « Allah » le Très haut dit : « + Allahvoulait par ses paroles faire triompher la vérité et anéantir le fauxAfin qu’il fasse triompher la vérité et anéantir le faux… ».


Mes très chers concitoyens,

 

La dictature instaurée dans notre pays depuis plus d’un an tue l’équilibre des fondamentaux qui font l’unité de notre jeune Nation, construites aux prix d’efforts, de sacrifices et de consensus pendant 50 ans, et légués par les Pères Fondateurs et ces aînés qui nous ont précédés, notamment Léon MBA MINKO, Omar BONGO ONDIMBA, André Gustave ANGUILÉ, Jean Hilaire AUBAME, Émile ISSEMBÉ, Paul INDJENDJET-GONDJOUT, Georges DAMAS ALEKA, René Paul SOUSATTE, Pierre Louis AGONDJO OKAWÉ, Jean-Pierre NZOGHE NGUEMAH, BOUKA-BU-NZIENGUI, … et tant d’autres. En leurs noms à tous, ensemble, avec le courage et la détermination de chacun, nous allons libérer notre pays de la dictature qui tente de s’imposer à lui depuis le 08 juin 2009. J’ai entendu votre ardent désir de dignité et de respect pour votre pays et pour vous-même. Je sais combien est devenu insupportable le mépris avec lequel vous êtes traités. Je sais combien vous êtes meurtris par la légèreté avec laquelle le Gabon est conduit. Ce pays qui nous est si cher. Cette dictature qui s’est emparée de notre pays a fini par rendre invivable le quotidien de tous et de chacun.

 

Le développement économique et social du Gabon, qui doit correspondre à l’amélioration significative des conditions de vie de chaque Gabonaise et de chaque Gabonais doit être murement réfléchi et soigneusement mis en oeuvre. Habité de la légitimité, donc de la responsabilité que me confère le choix du peuple Gabonais le 30 août 2009, je prends ici devant vous, peuple du changement, l’engagement de tout mettre en oeuvre pour rétablir les piliers de notre République qui, face aux défis du développement économique et social, est appelé à un ordre nouveau pour exalter dans la vie quotidienne des gabonaise et des gabonais, la devise de notre pays : « Union, Travail, Justice ».

 

Je lance donc ici un appel solennel à l’union de toutes les populations gabonaises, où qu’elles se trouvent à Libreville, à l’intérieur du pays où à l’étranger, pour qu’elles se mettent en marche à nos cotés afin de libérer le Gabon notre pays de cette dictature et de conduire notre peuple vers la Nouvelle Espérance.

 

Je tends une main fraternelle à toutes les forces vives du mon de politique, de la société civile, du secteur privé. Au terme de mon propos, à tous et à chacun je voudrais dire ceci. Le Révérend Martin NIEMOLLER, un pasteur protestant allemand ayant vécu la période de l’essor du Nazisme avait déclaré : « En Allemagne ils sont venu premièrement contre les communistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas communiste. Ensuite ils sont venus contre les juifs, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas juif. Ensuite ils sont venus contre les syndicalistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas syndicaliste. Ensuite ils sont venus contre les catholiques, et je n’ai rien dit parce que j’étais protestant. Pour finir ils sont venus contre moi, mais à ce moment, il n’y avait plus personne pour parler ».

N’attendons pas qu’il soit trop tard pour agir.

 

Vive la République.


Que Dieu bénisse le Gabon.

 

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 04:03

 

 

Zine Abidine Ben Ali

 

 

15/01/2011 à 02h10 - Le président tunisien en fuite Zine El Abidine Ben Ali est en Arabie Saoudite avec sa famille, a confirmé un communiqué du palais royal cité par l’agence officielle saoudienne SPA.

«Le gouvernement saoudien a accueilli le président Zine El Abidine Ben Ali et sa famille dans le royaume» et ce «en considération pour les circonstances exceptionnelles que traverse le peuple tunisien», indique le communiqué.

Son arrivée à Jeddah, une ville saoudienne sur la mer Rouge, avait été annoncée peu auparavant à l’AFP par une source saoudienne.

Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a quitté vendredi la Tunisie après des manifestations populaires sans précédent contre son régime qui ont été réprimées dans le sang.

Ryad exprime «son soutien à toute mesure bénéfique au peuple tunisien frère» et apporte «sa solidarité totale avec ce peuple et espère la cohésion de tous ses enfants pour surmonter cette conjoncture difficile», selon le texte.

Plusieurs rumeurs avaient précédemment fait état de l’atterrissage de l’avion transportant le président en fuite à Malte, puis en Italie.

L’identité des membres de sa famille qui se trouvent avec lui en Arabie saoudite n’a pas été précisée.

Selon des informations non confirmées, son épouse Leila Ben Ali serait arrivée avant lui à Dubaï où elle avait déjà séjourné fin décembre.

Le couple Ben Ali, avait, en compagnie de membres de leur famille, passé une semaine à Dubaï que le couple présidentiel avait quitté le 27 décembre, selon une source bien informée à Dubaï.

Le Premier ministre tunisien sortant, Mohammed Ghannouchi, avait annoncé juste après le départ de Tunisie de Zine El Abidine Ben Ali qu’il assurait l’intérim de la présidence jusqu’à nouvel ordre. Il a précisé qu’il assumait ces fonctions de président par intérim en vertu d’un décret signé par M. Ben Ali avant son départ.

A Tunis, sous couvre-feu, des tirs d’armes automatiques ont résonné en début soirée avant de cesser totalement vers 22H00 GMT. Les habitants étaient cloîtrés chez eux dans une ville quasiment déserte et silencieuse.

Depuis jeudi, le président multipliait, sans succès, les annonces pour tenter de mettre un terme à un mois d’émeutes et manifestations, violemment réprimées.

Des dizaines de personnes ont été tuées, suscitant les vives inquiétudes de la communauté internationale.

(Source AFP)

 

NDLR : Quand est-ce que les potentats africains comprendront que pour la France, seuls comptent ses intérêts. Les compromissions des dirigeants français avec les dictateurs africains n'engagent que ceux-ci. Le jour où ils sont rejetés définitivement par leur peuple, la France va aussi les rejeter. Ben Ali vient de l'apprendre à ses dépends, lui qui a passé tout son temps au pouvoir à faire des mamours avec les plus hauts dirigeants français.    

 

 

 

 

Tunisie : Ben Ali chassé du pouvoir, la France «ne souhaite pas» l'accueillir

Ce vendredi 14 janvier 2011 restera comme une date à part dans l'histoire de la Tunisie. Après un mois d'émeutes, le président Ben Ali a quitté le pouvoir et fui son pays, chassé par la pression de la rue. Mohammed Gannouchi, l'ancien Premier ministre, assure désormais la présidence par intérim jusqu'à des élections anticipées.

23h55. Ben Ali n'était pas dans l'avion tunisien qui a fait escale en Sardaigne selon les autorités de Sardaigne. Si l'hypothèse d'un pays du Golfe comme destination refuge de l'ex-président Ben Ali reste privilégiée, le démenti officiel des autorités de Sardaigne vient encore jeter un peu de trouble sur le lieu où se trouverait l'ancien président.

23h15. Un avion civil en provenance de Tunisie a bien atterri à Cagliari en Sardaigne, confirment des sources gouvernementales à l'AFP. Il a atterri pour faire le plein de carburant mais ses passagers ne sont pas clairement identifiés. Les autorités italiennes ont intimé l'ordre à l'appareil de repartir dès que le plein de carburant aura été effectué, selon ces sources qui ont dit «ne pas savoir si le président tunisien Ben Ali était à bord ou non».

23h. Le journal Elpaìs affirme sur son site que l'avion de Ben Ali s'est posé à Cagliari sur l'ile de la Sardaigne (Italie), pour faire le plein. L'appareil est gardé par la police italienne.

22h45. Selon Al-Jazeera, l'avion de Ben Ali se dirigerait vers le Golfe, notamment vers Dubaï où sa femme, Leïla Trabelsi, se trouve depuis plusieurs jours. Selon une autre télévision, Al Arabiya, Ben Ali aurait choisi de se rendre au Qatar.

22h30. L'Union européenne appelle à des «solutions démocratiques durables» en Tunisie et appele au calme après le départ du pouvoir de Ben Ali.
 

22h20Le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi assume ses fonctions de président par intérim en vertu d'un décret signé par son prédécesseur Ben Ali avant son départ du pays, annonce l'agence officielle TAP, une précision qui ne figurait pas dans la version initiale du discours.
 

22h10. Le président américain Barack Obama salue le «courage et la dignité» du peuple tunisien après la fuite du président Ben Ali, et appelle le gouvernement à organiser des élections «libres et justes» dans «un proche avenir», selon un communiqué de la Maison Blanche.

22h. La France «ne souhaite pas» la venue sur son sol du président tunisien en fuite Zine el Abidine Ben Ali, indique une source proche du gouvernement, expliquant notamment cette position par le risque de mécontenter la communauté tunisienne dans l'Hexagone. Il n'y a «aucune chance» pour que le président Ben Ali atterrisse sur le sol français. 

21h35. i-TELE assure que Nicolas Sarkozy a refusé l'accès au sol français à Ben Ali. Un peu plus tôt, le Monde.fr avait annoncé qu'«un avion en provenance de Tunisie s'était posé au Bourget vers 19 h 30, transportant une fille et une petite-fille de M. Ben Ali accompagnées d'une gouvernante. Un second avion arrivant à vide a été invité à ne pas atterrir sur le sol national. Un troisième avion serait en route pour Paris. Au plus haut niveau de l'Etat français, on indique ne pas souhaiter la venue de Ben Ali en France». De son côté, Al-Jazeera, citant d'autres sources, indique qu'il pourrait se réfugier dans les pays du Golfe.

21h30. La situation reste tendue en Tunisie. Des tirs sont entendus dans le centre de Tunis. 

21h15. Une source préfectorale en Seine-Saint-Denis, où sont situés les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget, assure que «Ben Ali n'arrive pas chez nous».

A l'aéroport du Bourget, on notait une présence policière inhabituelle et une vingtaine de manifestants, certains portant le drapeau tunisien sur les épaules. Un car de police blanc circulait à proximité de l'aérogare. Une dizaine de policiers en uniforme étaient visibles aux abords de l'aérogare.

21h10. Quelque 200 personnes sont réunies à proximité de l'ambassade de Tunisie dans le VIIe arrondissement de Paris, saluant l'annonce du départ de son pays du président Ben Ali.

21h05. Un mouvement tunisien d'opposition en exil, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l'homme en Tunisie (CRLDHT), a déclaré vendredi à l'AFP que si le président tunisien Ben Ali, qui a quitté Tunis dans la soirée, venait en France, il déposerait plainte pour «les crimes commis contre son peuple» et exigerait «son arrestation».

21 heures. La France «n'a reçu aucune demande d'accueil» du président tunisien en fuite, mais examinerait toute éventuelle requête «en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes», assure le ministère des Affaires étrangères.

20h35. La France «prend acte de la transition constitutionnelle» en Tunisie, indique vendredi un communiqué de l'Elysée. «La France souhaite l'apaisement et la fin des violences. Seul le dialogue peut apporter une solution démocratique et durable à la crise actuelle», affirme la présidence française. «La France se tient aux cotés du peuple tunisien dans cette période décisive», conclut le texte de trois paragraphes.

20h25. La France se prépare à l'arrivée du président Ben Ali à Paris dans la soirée, selon une source policière citée par France-Info.

20h20. Reporters sans frontières (RSF) s'est réjoui vendredi du départ de Tunisie du président tunisien Ben Ali et «appelle ses successeurs à tourner la page de la dictature». «Un prédateur de la liberté de la presse s'en va», a estimé RSF dans un communiqué.

20h15. Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, a estimé vendredi que le départ du président tunisien Ben Ali «doit permettre la transition démocratique», tout en demandant à la France de «s'engager sans ambiguité en faveur de la démocratie en Tunisie».

20h05. L'avion du président tunisien Ben Ali survolait vendredi peu avant 20h l'espace aérien maltais «en direction du nord», indique à l'AFP un porte-parole du gouvernement Malte. Le pilote a «pris contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de La Vallette, mais seulement pour survoler l'espace aérien et pas pour atterrir», a-t-il déclaré, précisant que l'appareil se dirigeait «vers le nord».  Selon RTL, l'avion prendrait la direction de Paris.

19h55. Des tirs d'armes automatiques ont été entendus dans le centre de Tunis sous couvre-feu, selon des journalistes de l'AFP. Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon tiennent une réunion depuis 19h45 à l'Elysée pour parler de la situation en Tunisie, et «aucune information n'atteste la venue de Ben Ali en France», a affirmé l'Elysée.

19h45. Selon Al-Jazeera, l'avion de Ben Ali ferait une escale à Malte, avant de rejoindre Paris.

19h30. Benoît Hamon, porte-parole du PS, a estimé vendredi, après le départ à l'étranger du président tunisien Ben Ali, que la France devait «être totalement mobilisée pour aider à l'affirmation durable de la démocratie» dans ce pays «et pas comme elle l'a fait jusqu'ici, en se trompant complètement de combat, en étant à rebours du sens de l'Histoire, ne comprenant rien à ce soulèvement». 
De son côté, le peuple tunisien «a le droit de choisir ses dirigeants», a estimé vendredi la Maison Blanche, réagissant au départ de Tunisie du président Zine El Abidine Ben Ali.

19h10. Où est Ben Ali ? Selon Al-Arabiya et The Guardian, l'ex-président tunisien serait en route pour Malte, sous protection lybienne. Al Jazeera affirme qu'il est en route pour Paris, mais l'Elysée n'a «pas d'information» sur son éventuelle arrivée dans l'hexagone.

19h05. Mohamed Ghannouchi, qui assure qu'il respectera la Constitution, restera président par intérim jusqu'à des élections anticipées. «J'appelle les Tunisiens toutes sensibilités politiques et régionales confondues à faire preuve de patriotisme et d'unité», a-t-il déclaré solennellement.

19h. Air France annule tous ses vols. Le voyagiste Thomas Cook France a annoncé vendredi soir qu'il annulait les départs de ses clients vers la Tunisie jusqu'à lundi inclus, «dans un premier temps», a indiqué une porte-parole à l'AFP. Le rapatriement de 600 touristes a été suspendue en raison du couvre-feu instauré dans le pays.
 

18h45. Mohamed Ghannouchi, l'ancien Premier ministre de Ben Ali, annonce à la télévision publique qu'il assume par intérim les fonctions de président, comme le prévoit la constitution tunisienne en cas de vacances du pouvoir. Il se dit prêt à «à travailler avec tous les partis et toutes les composantes de la société civile.»

«Conformément à l'article 56 de la Constitution, j'assume à partir de cet instant la charge de président par intérim», a annoncé Mohamed Ghannouchi, 69 ans. Le nouveau président, filmé dans la palais présidentiel de Carthage, a lu debout sa déclaration entouré par le président de la chambre des députés, Fouad Mebazaa et celui de la chambre des conseillers (sénat), Abdallah Kallal.

18h35. Le président Ben Ali a quitté la Tunisie, selon des sources proches du gouvernement.

 

18h33. BFM TV, reprenant une information de la chaîne Al Jazeera, indique que Ben Ali aurait quitté le pays. Fouad Mebazaâ, le président du Parlement, prendrait le pouvoir avec l'armée.

 

18h30. Sur Twitter, de nombreux internautes tunisiens assurent que l'annonce à venir concernerait un coup d'Etat par les militaires. Une information impossible à confirmer ou à infirmer pour l'instant. 

 

18h10. La télévision publique tunisienne a indiqué vendredi qu'une «annonce très importante pour le peuple tunisien sera faite sous peu», alors que le pays connaît une profonde crise politique sur fond d'émeutes.

 

18 heures. De Paris, les principaux partis d'opposition demandent le départ de Ben Ali

 

18 heures. L'agence de notation Fitch Ratings a par ailleurs annoncé qu'elle envisageait d'abaisser la note de la dette à long terme de la Tunisie (actuellement fixée à «BBB») au vu des troubles sociaux qui, s'ils se prolongeaient, pourraient avoir des «conséquences négatives» sur l'économie du pays.

 

17h45«Je peux confirmer que l'armée est à l'aéroport. Les blindés encerclent le site de l'aéroport», déclare une source aéroportuaire interrogée sur des rumeurs sur le départ précipité de proches du président Zine El Abidine Ben Ali. «Je n'ai pas d'information sur ça mais une personne s'est introduite par la clôture sur le tarmac et une alerte a été donnée», a-t-elle ajouté. 

  

Un important convoi officiel, composé d'une dizaine de véhicules aux vitres teintées a quitté en trombe le Palais de Carthage, dans la banlieue nord de Tunis, aux alentours de 16h50 en direction de l'aéroport de Tunis-Carthage, selon un journaliste tunisien témoin de la scène, cité par le Monde.fr.

 

Un peu plus tôt dans l'après-midi, deux avions Falcon blancs s'étaient envolés de ce même aéroport de Tunis-Carthage, l'un vers 13H40, l'autre vers 13H50.

Un vol d'Air France en partance de Paris a regagné la capitale française en raison de cette fermeture, selon un journaliste de l'AFP qui se trouvait à bord.

 

17h36. Le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit), Hamma Hammami, interpellé mercredi à son domicile, près de Tunis, a été libéré, a annoncé vendredi à Paris le PCOT.

 

17h30. L'armée a pris vendredi en fin d'après-midi le contrôle l'aéroport international de Tunis Carthage alors que l'espace aérien a été fermé, a indiqué à l'AFP une source aéroportuaire.


17h20. Le ministère des Affaires étrangères, dans une actualisation vendredi de son site internet, conseille «vivement» aux personnes se rendant en Tunisie «de différer tout voyage qui n'aurait pas un caractère d'urgence» dans ce pays. En rappelant l'existence d'un couvre-feu, le ministère conseille aussi aux Français séjournant en Tunisie de suivre «les consignes de sécurité données par les forces de l’ordre», d'«éviter formellement les attroupements, en toute circonstance», et, «en cas de détonation, de ne jamais s'approcher des fenêtres».

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 03:11

 

 

afrique

 

 

 

BRAZZAVILLE - dimanche 9 janvier 2011  (AFP) - Le président béninois Boni Yayi en déplacement à Brazzaville a annoncé dimanche la probable tenue d'une réunion de chefs d'Etat à N'Djamena au Tchad lundi ou mardi pour examiner la question de la crise en Côte d'Ivoire.

"Je suis sûr que nous allons nous retrouver à N'Djamena au Tchad, demain (lundi) ou après demain (mardi) et les chefs d'Etat vont discuter. Ils ne vont pas décevoir ce continent africain qui attend beaucoup de la paix", a déclaré Boni Yayi lors d'une brève déclaration à son arrivée Brazzaville.

Le président béninois est l'un des trois émissaires de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) concernant la Côte d'Ivoire.

"Tout le monde souhaite que ce dossier se dénoue dans la paix et la Cédéao estime aujourd'hui que le moment est venu d'aller vers nos chers aînés des autres sous-régions pour voir concrètement comment examiner ce dossier", a-t-il poursuivi en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso.

Cette réunion consacrée à la Côte d'Ivoire pourrait se dérouler en marge des célébrations organisées mardi par les autorités tchadiennes pour marquer le cinquantenaire de l'indépendance du pays, le 11 août 1960.

 

 

Crise ivoirienne : médiation de l'ex-président nigérian Obasanjo à Abidjan

ABIDJAN  09 janvier 2011 21h39 (AFP) — L'ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo a rencontré dimanche à Abidjan successivement Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, une médiation pour tenter de résoudre la grave crise politique en Côte d'Ivoire, a-t-on appris auprès des deux camps.

Après de premiers tête-à-tête dans la foulée de son arrivée samedi, M. Obasanjo s'est entretenu de nouveau dimanche avec les deux hommes. Sa visite n'avait pas été annoncée, pas plus que le cadre dans lequel il l'effectue.

Le président sortant Laurent Gbagbo est sous la menace d'une opération militaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'il ne cède pas le pouvoir à M. Ouattara, reconnu chef d'Etat par la communauté internationale.

Selon une source diplomatique africaine, M. Obasanjo a été envoyé en mission par le président en exercice de la Cédéao, le chef d'Etat nigérian Goodluck Jonathan.

 L'ex-dirigeant du Nigeria a expliqué à M. Gbagbo "le caractère inéluctable de l'alternance" au sommet de l'Etat ivoirien, et fait part de "la détermination de l'Afrique à atteindre cet objectif", selon cette source.

Il a exprimé à M. Ouattara "le soutien fort de la communauté internationale" et son attachement au "respect des résultats" de la présidentielle du 28 novembre "tels que proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI)", a indiqué ce diplomate.

La CEI avait déclaré vainqueur M. Ouattara, mais le Conseil constitutionnel avait invalidé ces résultats et proclamé élu M. Gbagbo.

Le ministre des Affaires étrangères de M. Gbagbo, Alcide Djédjé, qui a également rencontré M. Obasanjo, a affirmé au contraire que ce dernier effectuait une "mission de prospection", "non officielle" même s'il en "a informé certains chefs d'Etat de la région".

"Il n'a aucune solution et il est venu, en ami de la Côte d'Ivoire, pour qu'on recherche ensemble des solutions", a assuré à l'AFP ce proche de M. Gbagbo.

L'ex-numéro un nigérian devrait quitter la Côte d'Ivoire lundi, a-t-il précisé.

Une nouvelle mission de la Cédéao, accompagnée par l'Union africaine, a échoué le 4 janvier à Abidjan à trouver une issue à la crise, qui a fait autour de 200 morts selon l'ONU depuis mi-décembre.

 

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés

 

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